Centre d’Aide à la Performance Sportive (CAPS)

PLACE DES SCIENCES DU SPORT DANS

L’AMELIORATION DES PERFORMANCES

Louvain-la-Neuve 08 02 2014

CAZORLA Georges

georges_cazorla@yahoo.fr
 QUELLES SCIENCES DU SPORT ?
Métrologie et
Méthodologie : Sciences de Sciences psycho-sociales
ajustement individuels et l’observation Ingénierie des matériels
collectifs des exercices, et matériaux sportifs
séances, cycles…
PERFORMANCE

ENTRAINEMENT ENVIRONNEMENT
SPORTIF
MATERIEL

Sciences pédagogiques et
psychologiques, Sciences psycho-sociales,
ENTRAÎNEUR
Formation aux différentes cognitives et neuro-motrices.
sciences du sport Physiologie, biologie, et
biomécanique

Approche systémique des principales interactions intervenant dans

la réalisation d’une performance et place des sciences du sport
 EXPERTISE DES EXIGENCES DE LA PERFORMANCE

HORS SITUATION
DE COMPETITION
IN VITRO Outils d ’appréciation
en situations standardisées
Tests et mesures standardisés : ex.: circuits techniques avec
batteries de tests de laboratoire observations et analyse +
et de terrain par sport (métrologie)… mesures + prélèvements
analyses biologiques e

APPROCHE APPROCHE
QUANTITATIVE QUALITATIVE

Outils d ’observation et
Observation, compilation et
de recueil d ’informations
exploitation statistique en saison
en situation réelle:
de compétition. Ex.: répertoires
GPS + cardiofréquencemètre
des actions de matchs :
EN SITUATION prélèvements (IR-TF)...
Appréciation
DE COMPETITION Appréciation de la charge
de la charge externe :
IN VIVO Interne en relation avec la
(magnétoscope, système
charge externe
Vidéo informatisé, GPS ou autres…)
 CHARGE EXTERNE : CHARGE INTERNE :

Observation et répertoire des Impacts physiologiques, modifications

actions liées à la réalisation de la biologiques, échelles d’appréciation
performance par discipline et/ou par psychologique du ressenti en fonction de
poste de jeu. Extrapolation des la discipline et/ou par poste de jeu.
métabolismes activés

CONSEQUENCES POUR L’EVALUATION ET LA PREPARATION DU SPORTIF

 1- NOTRE DEMARCHE

Orientation Contrôle Suivi

2 1

La performance :
Les capacités ENTRAÎNEMENT : planification, analyse de ses
du sportif programmation, périodisation exigences

Choix, élaboration et  Avis des entraîneurs experts

Validation des mesures  Etude de la littérature
les plus congruentes  Observation et prise de mesures
(aspects métrologiques) en situation réelle d’entraînement
et de compétition
 1 NOTRE DEMARCHE

Orientation Contrôle Suivi

2 1

La performance :
Les capacités PREPARATION PHYSIQUE : planification, analyse de ses
du sportif programmation, périodisation exigences

Choix, élaboration et  Avis des entraîneurs experts

Validation des mesures  Etude de la littérature
les plus congruentes  Observation et prise de mesures
(aspects métrologiques) en situation réelle d’entraînement
et de compétition
Ex : Analyse des exigences

de la performance en :

Natation

Cyclisme

et en football
NATATION
 PSYCHOLOGIE

- Motivation
- Résistance au stress
- «Affect»
- Volonté...
ANATOMIE FORMES PHYSIOLOGIE
CORPORELLES
PERFORMANCE APPORT
GLISSE ENERGETIQUE
- Taille NATATION
- Aérobie
- Alignement - Anaérobie
segmentaire BIOMECANIQUE : - alactique
- Poids spécifique - lactique
- Formes corporelles PROPULSION
- Qualité de l’épiderme - Surfaces propulsives
- Rapports segmentaires
- Puissance et endurance propulsives
- Puissance propulsive totale
/ puissance utile
- Amplitude des cycles locomoteurs
- Cadence optimale du mouvement
CYCLISME
 TACTIQUE
STYLE; *Opposition/Coopération
FACTEURS
CHOIX DU MATERIEL •Adaptabilité aux
PSYCHOLOGIQUES
changements de profil
*Motivation
*Résistance à la souffrance
*Intelligence tactique

FACTEURS
MORPHOLOGIQUES Exigences FACTEURS
de la PHYSIOLOGIQUES
* Poids/ Taille2 performance
*Masse grasse (%) *VO2max
*Rapports segmentaires Endurance aérobie
(tronc; cuisses; jambes) spécifique
* Capacité anaérobie
*Puissance maximale et
FACTEURS endurance musculaire
BIOMECANIQUES des jambes.

*Rapport poids/puissance
TECHNIQUE * Fréquence de pédalage
*Efficacité du pédalage * Coordination musculaire
*Relaxation ECONOMIE
*Aérodynamisme
*Coût énergétique / distance
Réglage du vélo
FOOTBALL
 Habiletés
tactiques
individuelles
Qualité de
l’entraîneur Habiletés Imposer son
Stratégies et
dans les choix techniques jeu ou s’adapter
plan de
stratégiques individuelles au jeu adverse
match
Habiletés
tactiques
d’équipe Accompagnement
psychologique

Nutrition
compétence
du diététicien
Qualités
Qualités Capacités
Morpho- Exigences Dynamique de
motrices cognitivo
logiques groupe
de la perceptives
Compétence compétition
du préparateur Qualités Filières Préparation
physique musculaires énergétiques mentale; Habiletés
psychologiques Maîtrise
Développement du stress
des capacités
Santé : mentales
Récupération :
compétence contrôle Développement
du médecin biologique de la maîtrise
de soi
LES OUTILS D’OSERVATION DU MATCH
TRAITEMENT DES IMAGES DU MATCH
LE TOUT EN UN : Podomètre + accéléromètre + GPS + CFM
- Impactes au sol
- Blocages redémarrages
- changements de direction
- Nombre de foulées
- Distance par foulée
- Distance parcourue totale et séquencée
- Durée,
- Cadence
- Vitesse moyenne, vitesse max,
- Fréquence cardiaque moyenne,
- Fréquence cardiaque max,
- Extrapolation de la dépense d’énergie

COUPLAGE AVEC UNITÉS VIDEO

 SYNTHESES DES OBSERVATIONS (charge externe)

Le match se caractérise et se caractérisera (?) surtout par :

- Une distance totale parcourue entre 9000 et 11000 m Demain =

- la répétition de courses et d’actions techniques très courtes

d’intensité supra maximale (supérieure à VO2max) Demain ↗

- le nombre de celles-ci dépend du poste de jeu, Demain ↗

- les sprints en constituent l’essentiel, Demain ↗

- ceux-ci sont rarement linéaires mais présentent de nombreux

changements de direction,

- les durées des actions intenses qui se situent actuellement entre 2 et 4s Demain ↗

- et par la distance moyenne des courses intenses et des sprints

qui est proche de 20m, Demain ↘

 1 NOTRE DEMARCHE

Orientation Contrôle Suivi

2 1

La performance :
Les capacités PREPARATION PHYSIQUE : planification, analyse de ses
du sportif programmation, périodisation exigences

Choix, élaboration et  Avis des entraîneurs experts

Validation des mesures  Etude de la littérature
les plus congruentes  Observation et prise de mesures
(aspects métrologiques) en situation réelle d’entraînement
et de compétition
EVALUATION ET METROLOGIE
 NON REDONDANCE
des tests au sein
d’une batterie

CONDITIONS DU CHOIX
ET/OU DE LA CONSTRUCTION
D’UNE BATTERIE DE TESTS

PREDICTIBILITE
Corrélations entre les résultats
obtenus chez le sujet jeune
et quelques années plus tard
 EVALUATION DES
CAPACITES
DU SPORTIF

CHOIX DES MESURES ET DES

OU / ET
TESTS EN FONCTION DE LEUR
NIVEAU DE PERTINENCE, DE
VALIDITE, DE FIDELITE,
D ’ACCESSIBILITE ET
D ’OPERATIONNALITE
CREATION ET VALIDATION
DE NOUVEAUX TESTS
REPONDANT A LA SPECIFICITE
DE LA DISCIPLINE :
RECHERCHE APPLIQUEE

21
QUELQUES OUTILS D’EVALUATION : DU LABORATOIRE AU TERRAIN

- Composition corporelle

- Capacités musculaires force-vitesse-puissance

- Capacités physiologiques : VO2-FC, VO2max, FCmax…

- Indicateurs biologiques

- Capacités psychologiques (ressenti du sportif)

 1- COMPOSITION CORPORELLE (DEXA)

- Dual energy X ray absorptiometry ou absorption bi-photonique à rayon X

- Mesure de la quantité et de la répartition de la graisse et des muscles
- Contenu Minéral Osseux (CMO) et Densité Minérale Osseuse (DMO
 Z METRIX
Mesures de la
Composition corporelle:
l’impédancemétrie

- Mesures Tissus (référence DEXA)

- Contenu Minéral Osseux
- Mesures Hydriques, indice de
répartition des fluides
- Mesures Métaboliques
- Mesures ioniques
- MB : Métabolisme basal BE :
Besoin énergétique …..
Mesure des quatre plis : bicipital, tricipital, supra-iliaque et subscapulaire pour
estimer le pourcentage de graisse et la masse maigre.
DU LABORATOIRE …AU TERRAIN

BICIPITAL TRICIPITAL

SUPRA-ILIAQUE SUBSCAPULAIRE
CAPACITES MUSCULAIRES
TESTS D’EVALUATION DES CAPACITES MUSCULAIRES

DISPOSITIF ERGOMETRIQUE : ARIEL CES 5000

LES MOUVEMENTS TESTES
Développer-couché Tirage 1/2 Squat

Paramètres mécaniques enregistrés :

HIER
Force concentrique, excentrique
Vitesse
Puissance
 DETERMINATION DES ZONES DE TRAVAIL
selon les capacités musculaires

Puissance (Kg.m.s)
ZONES DE F. Max. Puissance Max.
TRAVAIL
(120% de 1RM) 1RM
309 Kg P = F.v P = f.V
Force Max.
276 Kg
(85% de 1RM) 300 Kg.m.s 80% de Pmax.
Zone deTransition
205 Kg
(70% de 1RM)
Puis. Force Force à grande
150 Kg
vitesse
(48% de 1RM) =
explosivité
Puis. Vitesse 103 Kg
(30% de 1RM)
Force Vitesse
Poids de corps 87 Kg

8 32 70 150 269 Vitesse cm.s-1

16 50 100 200
C. Miller DU Bordeaux 2008
 AUJOURD’HUI

MUSCULATION INTELLIGENTE
DEMAIN…
 DU LABORATOIRE AU TERRAIN…

COUNTER-MOVEMENT-JUMP (CMJ) CMJ avec signal sonore

COUNTER MOVEMENT JUMP (CMJ)

SQUAT-JUMP (SJ)
DROP-JUMP (DJ)
CAPACITES PHYSIOLOGIQUES
DU GENERAL ...AU SPECIFIQUE

34
DU LABORATOIRE…AU TERRAIN

35
AVANT-HIER…
AUJOURD’HUI MAIS PRESQUE HIER…DÉJÀ !
Un véritable laboratoire embarqué sur une ceinture ou intégré dans un maillot

AUJOURD’HUI
INDICATEURS BIOLOGIQUES
SPECTROMETRIE INFRAROUGE A TRANSFORMEE DE FOURIER

Prélèvement de 35 µL de sang
à la pulpe du doigt.

TERRAIN

micro-centrifugeuse.

Tube gélosé contenant du

sang après centrifugation.

LABORATOIRE

Analyse des concentrations

Sériques de 15 molécules à
Partir de la technique de
spectrométrie à infra-rouge Spectromètre à infra-rouge
 CONCENTRATIONS MESUREES A PARTIR DE 35 L DE SANG
1) Concentrations susceptibles de renseigner sur l’état métabolique au
moment et au cours du test et indirectement de l’état des réserves
énergétiques musculaires et donc éventuellement du niveau de fatigue
encore facile à corriger :

Glucose, lactate, triglycérides, acides gras Libre, glycérol,

cholestérol total, acides aminées totaux, urée, protéines totales
+ albumine, transferrine, apolipoprotéines : Apo-A1, Apo-B.

2) Concentrations dont les variations sont susceptibles de faire suspecter un

état inflammatoire qu’un diagnostic médical approfondi peut ensuite préciser :

CRP (C-réactive protéine), haptoglobine, orosomucoïde,

3) Les variations de concentrations des immunoglobulines (IgA, G et M)

peuvent faire suspecter des défenses immunitaires perturbées et donc des
risques infectieux lorsque l’état d’entraînement devient limite :

Immunoglobulines IgA, IgG, IgM.

ARBRE DECISIONNEL POUR PRESERVER LA SANTE DU SPORTIF

Δ[glucose] négatif au cours d’une activité ou d’un test

Déplétion glycogénique hépatique et/ou musculaire

Fatigue passagère nécessitant un apport glucidique

augmenté (70 % ) + repos de 24 à 48 heures

PREMIER CAS
Δ [urée] Δ [C-RP] Δ[Haptoglobine] Δ [Ig]

Etat de fatigue à la limite du surentraînement:

Période de repos ou de récupération activée et
soins très fortement conseillés

DEUXIEME CAS
 Δ [C-RP] et Δ [Haptoglobine] très élevés

Δ [Haptoglobine ] + Δ [IgM ]

Etat à surveiller selon son évolution clinique (probable

état inflammatoire viral ou tendineux ou/et musculaire
lié à des microtraumatismes répétés pouvant s’avérer
délétère pour la fonction musculaire)

TROISIEME CAS
 Δ [IgA] et Δ [IgM] persistant

Chercher d’éventuelles infections des sphères

respiratoires. Si récurrentes : état de fatigue proche
du surentraînement

QUATRIEME CAS
PERSPECTIVE : AUTRE TECHNOLOGIE POSSIBLE ?
CAPACITES OU RESSENTI PSYCHOLOGIQUE
Profil of mood state (Mc Nair et al. (1971); Morgan et al. (1987; Fry et al 1994)

Sujet fatigué :
Sujet en forme :
 Échelle CR10 de Borg
Rien du tout (repos) 0
Très Léger 1
Léger 2
Modéré 3
Légèrement dur 4
Dur 5
6
Très dur 7
8
Très très dur 9
Maximal 10

Un autre outil mis au point par Hooper et al. (1995) évalue les perturbations
psycho-comportementales au moyen d’une auto évaluation quotidienne des
niveaux de fatigue, de stress, de douleurs musculaires et de perturbations du
sommeil. Pour cela, les sportifs utilisent une échelle psychométrique en 7 points :
niveau très très bas = 1, très bas = 2, bas = 3, normal = 4, Haut = 5, très haut = 6, et
très très haut = 7.
 Comment vous sentez-vous pendant l’entraînement ? Note
Mou, épuisé, incapable de courir 0

Mou avec endolorissement musculaire au départ. Cela s’aggrave au cours de l’entraînement. 1

Totalement incapable de courir plus vite qu’un jogging, d’accélérer et d’augmenter mes actions
d’entraînement
Mou avec douleurs musculaires tout le long de l’entraînement 2

Mou avec douleurs musculaires au départ mais je me sens mieux au fur et à mesure 3

Pas de douleurs musculaires mais les jambes et le corps sont mous. Demande un grand effort pour 4
accélérer ou augmenter l’intensité de mes actions d’entraînement
Moyennement fatigué mais mon état moins d’effort pour courir plus vite ou d’augmenter l’intensité de 5
mes actions d’entraînement
Relaxé, course et actions d’entraînement réalisées aisément notamment les sprints courts 6

Fatigue ressentie après efforts modérés à intenses mais récupération rapide 7

Fatigue ressentie après efforts durs, intenses mais récupération rapide 8

Fatigue ressentie comme légère après efforts très durs et très intenses mais récupération rapide 9

Le meilleur effort jamais aussi bien ressenti 10

NOM :…………………………………………………………….PRENOM :………………………………………………………………………

Notes obtenues au cours de la semaine du : jour :…………. mois : ……………année :…………………………….
Jour 1 :……… Jour 2 :…….… Jour 3 :…….…. Jour 4 :….……. Jour 5 :.….……. Jour 6 :….…….. Jour 7 :…………
Evaluation des capacités

spécifiques du sportif en :

natation

cyclisme

et en football
 Aspects
Psychologiques POMS +
- Motivation Entretien
- Résistance au stress clinique
- «Affect»
- Volonté...
Aspects
Morphologiques Aspects
- Taille Physiologiques
PERFORMANCE
- Alignement NATATION
segmentaire - Aérobie
- Poids spécifique - Anaérobie
Aspects
- Formes corporelles
- Qualité de l’épiderme Biomécaniques
Surfaces propulsives
- Rapports segmentaires
- Puissance et endurance
musculaires
- Amplitude des cycles 25, 75, 600m,
Tests de glisse. locomoteurs Séance standardisée,
Cycles locomoteurs : - Fréquence optimale du FC, Biologie IR-TF
Amplitude, Fréquence, mouvement Bilans biologiques
Vitesse, Indice de nage(I.N)
G. CAZORLA 2014
HIER : rétro extrapolation de la courbe de récupération
à son origine = mesure de VO2max
 DE LA MESURE DIRECTE... AU TEST
DE TERRAIN UTISABLE PAR LE PLUS
GRAND NOMBRE

MESURE DIRECTE DU VO2

AU COURS DE LA NAGE

MESURE DE LA VITESSE
AEROBIE DE NAGE 55
 OBSERVATION DES
OBSERVATION
STRATEGIES MENTALES
Évaluation des aspects FACTEURS
*Accompagnement
technico-tactiques ? PSYCHOLOGIQUES
psychologique. POMS
*Motivation
*Résistance à la souffrance
*Intelligence tactique
FACTEURS
FACTEURS
PHYSIOLOGIQUES
MORPHOLOGIQUES Exigences
de la *VO2max
* Poids/ Taille2 performance PERFORMANCE
Endurance aérobie
*Masse grasse (%)
*Rapports segmentaires
CYCLISME
spécifique
* Capacité anaérobie
(tronc; cuisses; jambes)
*Puissance maximale et
?
endurance musculaire
des membres inférieurs
FACTEURS
BIOMECANIQUES

*Rapport poids/puissance
* Fréquence de pédalage
TECHNIQUE TESTS POWERTAP
* Coordination musculaire
Efficacité du pédalage ? Vélocité, Force vitesse,
*Relaxation
Wingate, PMA,60m DA,
200m DL, CLD,
Contrôle biologiques ?
POSITIONNEMENT OPTIMAL EN SOUFFLERIE = AMELIORATION DE L’AERODYNAMISME

Gains moyens obtenus par cycliste : entre 15 et 30 Watts

10 Watts gagnés = 1 seconde gagnée par kilomètre à 45 km/h

DU LABORATOIRE AU TERRAIN…COMME LABORATOIRE !
Analyse des exigences physiologiques, biologiques et énergétiques de la
poursuite cycliste sur piste (Travaux personnels pas encore publiés)
 FOOTBALL
Intelligence de jeu
anticipation, technique
Créativité. la vitesse :
Capacités mentales - démarrage,
Jeux à thème
- accélération,
+ GPS + observation.
Questionnaire Qualités à - changement de
Fatigue, POMS développer direction
AVEC ET SANS BALLON
Capacité
à répéter des
accélérations, des
Flexion avant du
sprints très courts tronc position assise,
SOUPLESSE
et des actions
CAPACITE AEROBIE Sprint 5m, 20m, 40m.
techniques intenses Vam-éval,
*VO2max
*Vitesse aérobie maximale 3x30s navette r: 35s
*Endurance aérobie spécifique
12 x 20m linéaire,
avec changement CAPACITE LACTIQUE
de direction, avec
et sans ballon
 20 m

Paliers de 1 min
Incrémentation : 1/2 km/h

Tests VAM-EVAL (Cazorla et Léger, 1993)

20 m

Paliers de 3 min, arrêts 1min

Vitesse : 8,10,12, 13, 14, 15,
16, 17, 18…km/h

Avec et sans cardiofréquencemètre

Test Université Bordeaux 2, (1992)
 Indice de coordination dans la course (habileté) :
Performance 20m linéaire (s. 1/100) x 100 = %
Perf 20m avec changement de direction (s. 1/100)
Indice d’habileté technique 2 :
Performance 20m linéaire sans ballon (s.1/100)
Performance 20m linéaire avec ballon (s.1/100) x 100 = %

Indice d’habileté technique 3 :

Performance 20m linéaire sans ballon (s.1/100)
x 100 = %
Performance 20m en crochet avec ballon (s.1/100)

Indice d’habileté technique 3 :

Performance 20m en crochet sans ballon (s.1/100) x 100 = %
Performance 20m en crochet avec ballon (s.1/100)
 Capacité à répéter des courses intenses en navette

Réaliser la plus grande distance possible en course navette

n = 3 répétitions de 30 s ; Récupération = 35 s

Départ 5m 10 m 15 m 20 m 25 m 30 m

-1) Courir la plus grande distance possible (m) en 30s : Puissance lactique

-2) Indice d’endurance lactique :

performance moyenne sur 3 x 30 s
meilleure performance sur 30 s x 100 = .....%
 1 NOTRE DEMARCHE

Orientation Contrôle Suivi

2 1

Evolution des
Les capacités ENTRAÎNEMENT: planification, facteurs de
du sportif programmation, périodisation la performance :

Saisie et analyse immédiate des

données au cours d ’entraînement

Choix, élaboration et  Avis des entraîneurs experts

Validation des mesures  Etude de la littérature
les plus congruentes  Observation et prise de mesures
(aspects métrologiques) en situation réelle d’entraînement
et de compétition
 Entraînement
optimal

Dépassement = fatigue
PERFORMANCE

Sous
entraînement
Surentraînement

Charge d’entraînement
  PLANIFICATION DE L’ENTRAÎNEMENT

En adaptant au domaine du sport la définition qu’en donne le dictionnaire

Larousse, la planification est :

la « science qui a pour objet l’établissement de programmes (programmation)

comportant non seulement l’indication des objectifs à atteindre, mais également
un état prévisionnel des diverses étapes (périodisation) des progrès à accomplir
et de la réalisation du programme, et, éventuellement, la description de la
structure des organismes à créer en vue de cette réalisation ».
 CONTRÔLE DE L’ENTRAÎNEMENT

Le contrôle longitudinal de l’entraînement permet :

• de vérifier en permanence l’ajustement des charges d’entraînement aux

capacités du sportif
• de modifier les contenus à partir du feedback afin de prévenir
d’éventuels risques de fatigue chronique voire de surentraînement.

La répétition rapprochée des évaluations (intra microcycles) nécessite l’emploi

de tests accessibles, pertinents, valides et reproductibles, qui ne contraignent
pas trop l’entraîneur et le sportif et qui respectent le « confort » de ce dernier.
 2) SUIVI DE L’ENTRAÎNEMENT

Le « suivi de l’entraînement » permet d’établir des bilans d’étapes

après des périodes prolongées d’entraînement (un ou plusieurs mésocycles),
pour en apprécier les effets chroniques et rendre compte des différentes
adaptations techniques, organiques et mentales requises par la performance.

Les évaluations comprises dans un suivi sont donc :

• moins répétitives que celles du contrôle.

• plus approfondies et plus discriminantes afin de mieux explorer des sphères
difficilement accessibles .

Elles ne permettent que des constats a posteriori (suivi de l’entraînement) et ne

permettent pas des corrections immédiates.
 1) Contrôle longitudinal
multifactoriel

2 18 Séances standardisées : cy. locomoteurs, FC, IR-TF 1

Capacités ENTRAINEMENT performance

du nageur Planification, programmation, périodisation… en natation
 2) Suivi périodisé
multifactoriel

5 ensembles d’évaluations : 25, 75, 600m, Cy. locomoteurs,

FC, IR-TF, POMS, 4 VAM-éval, 3 bilans biologiques
2
1

Capacités ENTRAÎNEMENT Performance

du nageur Suivi au cours d’une saison : 5 mésocycles en natation
 EN CONCLUSION

 Opportunités permises par les avancées des sciences du sport dans

la connaissance et le développement de la performance

 Les défis qui nous sont imposés

 Les dangers de l’abondance….

 Vers une nouvelle science du sport…

Remerciements à Jonathan Tremblay

Les opportunités….
Facilité de mesurer le travail du sportif grâce à la
miniaturisation des instruments (capacité de stockage très dense et
batteries très efficaces), la variété des capteurs permettant de
mesurer force, accélération, luminosité, impédance, etc. et leur
ubiquité (dans les téléphones portables, montres, bracelets, petits
gadgets variés….)

Remerciements à Jonathan Tremblay

Les défis qui nous sont désormais imposés :

interprétation valide et fidèle des résultats,

Nous savons que l'intégration de plusieurs sources de données,
données qui de toute façon ne peuvent fournir qu’un portrait partiel
d'une situation, laissent à l'utilisateur plusieurs possibilités pour les
interprétations et ainsi augmentent les risques des faire des erreurs
fondamentales sans la vigilance d’expertises scientifiques
rigoureuses (rôle du CAPS ?).

Remerciements à Jonathan Tremblay

Les dangers…

Parmi les dangers, outre les erreurs d'interprétation encore plus

probables qu'auparavant car les données sont beaucoup plus
abondantes (fréquence d'échantillonnage très grande, peu de
limitation sur le stockage) et de différentes sources à la fois,
trop d’informations peut aussi tuer l’information

Il y a un danger de noyer l'athlète et l'entraîneur avec ces données.

Remerciements à Jonathan Tremblay

Vers une nouvelle science du sport !!

Savoir extraire les résultats pertinents, valides et

reproductibles à présenter avec concision et simplicité à
l’entraîneur et aux sportifs.