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D’ATHLÉTISME :
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LA COURSE EN DURÉE
DEFINITION : (C.DD)
Est une activité physique qui consiste à courir longtemps en dosant ses efforts et en
modulant son énergie pour réaliser une performance
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Le coureur doit porter des chaussures de sport ou d’athlétisme.
Partir avant le signal de départ entraîne un faux départ pouvant conduire à
l’exclusion de la compétition.
Les athlètes ne sont pas automatiquement disqualifiés pour avoir quitté leur
couloir s’ils n’en tirent aucun avantage.
TERMINOLOGIE : (C.DD)
La VMA : VMA : Vitesse Maximale Aérobie, correspondant à la VO2max
(consommation maximale d'oxygène). S’exprime en km/h. généralement
comprise entre 8 et 24 km/h (de 8 à 14 km/h chez nos élèves).
VO2 max : C'est la quantité maximale d'oxygène utilisable par l'organisme
lors d'un effort long et intense : plus l'exercice est intense et long, plus on
consomme de l'O2… jusqu'au niveau maximal (Donnée physiologique non
utilisable sur le terrain). Il faut déterminer la VMA pour programmer les
séances, afin de contrôler la filière développée et permettre à l’élève de
connaître ses allures.
ATD : (C.DD)
LOGIQUE INTERNE :
La course de durée (d’endurance) est la capacité de soutenir une course rythmée le
plus longtemps possible ou courir la plus grande distance possible en un temps
donné
ENJEUX DE FORMATION :
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Cette activité favorise le développement de l’enfant dans quatre directions ce qui
suppose 4 types de problèmes à résoudre :
Moteur
Rapport amplitude / cadence
Mettre en œuvre les chaines musculaires appropriées
Energétique :
Un processus aérobie pour le renouvellement de l’énergie compte tenu de la
durée de l’effort.
Psychologique:
Se motiver pour dépasser ses propres limites
Supporter une charge importante de travail
Cognitif:
Gérer ses efforts
Utiliser ses connaissances et ses ressources pour améliorer ses
résultats
PROBLEMES FONDAMENTAUX :
Gérer ses efforts avec efficacité :
o Prévoir sa performance.
o Connaître ses limites.
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o Rythme de course (adapter son allure à la distance parcourue,
connaître les
o Réactions cardio-vasculaires à l’effort)
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LA COURSE DE VITESSE
DEFINITION : (C.V)
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dans le minimum de temps
possible.
Le coureur de vitesse fait un
effort bref et intense (100%)
empêchant les muscles de
s'alimenter immédiatement en
oxygène.
Courir vite : c'est parvenir à atteindre la plus grande vitesse possible dans un
minimum de temps et la maintenir sur une distance déterminée (créer et conserver
la vitesse). La course de vitesse est une course ou le coureur doit parcourir une
distance prédéterminée dans le minimum de temps possible. Le coureur de vitesse
fait un effort bref et intense (100%) empêchant les muscles de s'alimenter
immédiatement en oxygène.
les distances
Le 50 m et le 60 m sont les distances parcourues en salle
Les haies: 110 m haies en hommes, le 100 m haies en femmes et le 400 m haies.
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Commencer par le signale : A VOS MARQUES tous les coureurs
doivent se diriger vers le starting-block et prendre la position
accroupie
Un seul faux départ est admis par épreuve. En cas de nouveau faux départ,
l’athlète concerné(e) est exclu(e), même si ce n’est pas lui (elle) qui a
provoqué le premier faux départ.
Durant la course, tous les athlètes sont obligés de courir dans leur couloir.
Dans le premier faut départ l'arbitre distribua un carton jaune pour tous les
concurrents.
Dans le cas d'un faux départ, on recommence L'athlète qui fait le 2eme faut
départ, sera éliminé
Couloir :
-Il y a 8 couloirs :
TECHNIQUE : (C.V)
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Le départ accroupi
Il est obligatoire pour toutes les courses d'une distance allant jusqu'au
La réaction à un signal
La vitesse de réaction à un signal est primordiale en course de vitesse car dans le
cas contraire, il existe alors un moment important entre le signal et le début des
actions motrices
L'accélération
A partir d'une première enjambée courte les coureurs allongent progressivement
leurs foulées, ils se redressent pour atteindre leur vitesse maximale.
Le finish.
Il est caractérisé par le comportement que l'athlète doit adopter afin de ne pas porter
atteinte à sa performance. Le coureur doit donc maintenir son effort au-il delà de la
distance à parcourir. Et franchir la ligne d'arriver avec son buste
ATD: (C.V)
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Logique interne :
La course de vitesse consiste à courir le plus rapidement possible sur une courte
distance
Problèmes fondamentaux
Problème d'ordre bloc Informationnel : réagir à un signale le plus vite
possible
Problème d'ordre psychomoteur : conserver au maximum la vitesse de
déplacement du témoin pendant la phase de transmission
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MODELISATION DES NIVEAUX :
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LANCER DE POIDS
DEFINITION: (L.P)
. Est une discipline de l'athlétisme qui consiste à projeter un boulet le plus loin
possible à partir d'un cercle comportant un butoir situé dans l'aire de lancer
1. Règlement
-Le Poids Doit Être Envoyé D’une
Seule Main Avec Une Position
Initiale Stationnaire.
- Le Poids Ne Doit Pas Être A
L’arrière Des Epaules.
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- Seuls Les Appuis (Jambes) Ont
Le Droit De Toucher Le Plateau.
-Le Poids Doit Être Collé Le Plus
Près Possible De L’axe Pendant
L’élan. On Sort De L’aire Par Le
Demi-cercle Arrière Pour Valider
Un Lancer.
-Le Lancer De Poids Se Mesure De
Cm En Cm, Les Lancers Longs Se
Mesurent En Chiffre Pair.
-En Championnat, On Lance A 3
Reprises Puis Les 8 Meilleurs
Peuvent Continuer Avec 3 Lancers.
S’il Existe Des Ex-æquo, On
Regarde Le Deuxième Meilleur
Lancer
REGLEMENT
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Le poids doit être envoyé d'une seule main avec une position initiale
stationnaire.
Le poids ne doit pas être à l'arrière des épaules.
Seuls les appuis (jambes) ont le droit de toucher le plateau.
Le poids doit être collé le plus près possible de l'axe pendant l'élan. On sort
de l'aire par le demi-cercle arrière pour valider un lancer.
Le lancer de poids se mesure de cm en cm. Les lancers longs se mesurent en
chiffre pair.
En championnat, on lance à 3 reprises puis les 8 meilleurs peuvent continuer
avec 3 lancers.
S'il existe des ex-æquo, on regarde le deuxième meilleur lancer
Le poids
Il sera fait de fer massif, de laiton ou d'un autre métal aussi dur que le laiton, voire
d'une enveloppe d'un de ces métaux remplis de plomb ou d'un autre matériau. Il
devra être sphérique avec une surface lisse.
L'aire de lancer
- L'aire de lancer est constituée d'un cercle ou plateau, d'un butoir et d'un
secteur qui délimite l'endroit où doivent tomber les poids.
- Le plateau de 2,135 m est constitué d'une matière résistante (ciment, bois,
polyester)
- Bordée par une jante métallique de 20 mm de hauteur. Le cercle est traversé
en son
- Diamètre par une ligne de 5cm de large qui se prolonge à l'extérieur du
cercle de 75 cm
- De chaque côté.
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- Cette ligne délimite une partie antérieure et une autre postérieure.
- Le secteur de 40°, prend naissance au centre du cercle. Les lignes qui le
délimitent, larges de 5cm, ne font pas partie de ce secteur. (Voir figure 1)
Nombre d'essais
Chaque concurrent dispose d'au moins trois essais. A l'issue de ces trois essais dits
de qualification, les huit meilleurs lanceurs ont la possibilité d'effectuer trois essais
supplémentaires.
Classement
Le classement est effectué en tenant compte de la meilleure performance réalisée
au cours de ces
Six essais (ou trois essais pour ceux qui n'ont pas accédé à la phase finale).
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En cas d'ex quo. C'est la deuxième meilleure performance effectuée par les
concurrents qui servira à les départager. Si l'ex quo subsiste. On retiendra alors la
troisième meilleure performance. Et ainsi de soulte.
2) LANCER EN ROTATION :
A. PHASE DE PRÉPARATION :
Le poids est placé plus en arrière du cou que pour la translation.
Le haut du corps est légèrement fléchi vers l'avant, dos au buttoir.
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Les jambes sont légèrement plus écartées que la largeur d'épaule.
Le haut du corps tourne dans le sens inverse de la volte.
B. LA VOLTE :
Le genou et le bras tendu du côté gauche tournent simultanément vers la
gauche.
La jambe droite décrit un large cercle.
Les épaules ne doivent ni monter, ni descendre.
Écart des pieds supérieurs à la largeur d'épaule, la volte se déclenche vers
la gauche sur la plante du pied gauche.
La jambe droite tourne au-dessus de l'extérieur vers le centre du cercle.
Le pied droit se pose en plante au centre du cercle, le pied gauche se pose
rapidement après le pied droit.
C. PHASE FINALE :
Réception sur la plante du pied droit.
Poids du corps porté sur le pied droit.
Le genou gauche avance en passant près du genou droit.
La poussée du bras lanceur commence après l'extension complète des
jambes et du tronc.
Le bras gauche est fléchi contre le tronc. L'accélération continue grâce à
l'extension du poignet (les doigts se relevant après l'éjection).
L'éjection se fait immédiatement après la perte de contact avec le sol
D. PHASE DE RATTRAPAGE :
Les jambes s'inter changent immédiatement après l'éjection.
La jambe droite est fléchie. Le haut du corps descend.
La jambe gauche passe vers l'arrière.
ATD : (L.P)
LOGIQUE INTERNE :
Activité de performance, elle consiste à projeter un engin sphérique (poids) le
plus vite et le plus loin possible à la main suite à un élan rasant à partir d’un
cercle de 2.135 de diamètre et dans un secteur de 40°.
PROBLÈME FONDAMENTAL :
Il provient de la contradiction qui existe pour le lanceur entre la nécessité de
trouver un angle d'envol correct de l'engin et celle de trouver et/ou préserver
une vitesse optimum du couple engin-lanceur
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PRINCIPE ET RÈGLE D'ACTION :
THÈME D'ÉTUDE :
La logique de notre thème d’étude va être d’ordre progressif, en butte
d’initier, améliorer et chercher une maîtrise de l’acte sportif.
L’élève doit différencier entre « JETER » et « LANCER ».
L’élève doit lancer précisément c.-à-d. dans l’axe et peu importe la
performance à ce point-là, puis lancer loin, et lancer selon une technique.
. . Lancer loin avec élan, affiner sa motricité pour lancer de plus en plus
loin et/ou plus précis.
SAUT EN HAUTEUR
DEFINITION : (S.H)
Est une épreuve athlétique dans laquelle les participants tentent de franchir
une barre horizontale placée à une certaine hauteur sans l'aide de dispositifs
externes autres que leurs propres compétences athlétiques.
Les compétiteurs s'élancent depuis une zone délimitée et tentent de franchir
la barre en utilisant différentes techniques, telles que le rouleau dorsal ou la
technique du fosbury flop, en s'élançant généralement depuis une course
d'élan.
Le gagnant est celui qui franchit la barre à la plus grande hauteur, avec le
moins de tentatives.
Le saut en hauteur est une discipline majeure dans les compétitions
d'athlétisme à la fois en salle et en plein air, et il requiert à la fois force,
agilité, coordination et technique.
Le record mondial : saut en hauteur masculin est de 2,45 mètres, établi par
Javier Sotomayor en 1993, à l’Espagne. Et pour les femmes, de 2,09 mètres,
détenu par Stefka Kostadinova en 1987, à l’Italie.
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L'appel doit obligatoirement être pris sur un seul pied. La tête de l'athlète
peut franchir la barre en premier depuis 1938.
Les concurrents disposent d'un temps limité pour commencer leur course
d'élan (30 secondes depuis 2018, une minute auparavant).
Le concours est régi par deux principes généraux : la barre ne peut jamais
être descendue, et les concurrents sont éliminés après trois échecs successifs.
La barre est montée par palier (de 5 cm en 5 cm au début de la compétition,
puis de 3 en 3 cm). Cette hauteur de palier ne peut pas augmenter pendant le
concours, ni faire moins de 2 cm.
Lorsqu'un sauteur a raté son premier essai (ou ses deux premiers essais) à
une hauteur déterminée, il a le droit de conserver ses deux essais (ou son
dernier essai) pour tenter directement une hauteur suivante (c'est une
impasse). Ce n'est qu'au troisième échec successif qu'il est éliminé, ces
échecs pouvant donc avoir eu lieu à des hauteurs différentes. La barre est
montée par palier (de 5 cm en 5 cm).
C'est la dernière hauteur franchie qui est prise en compte pour le classement.
Les égalités sont départagées en premier lieu par le nombre d'essais que cette
dernière hauteur a nécessité (l'avantage étant donné à celui qui a eu recours
au moins de tentatives), en second lieu par le nombre total d'échecs dans le
concours. Si l'égalité persiste, les concurrents sont classés ex æquo, sauf s'il
s'agit de la première place, auquel cas un barrage est organisé, sauf si les
concurrents s'accordent pour arrêter le concours et partager la première place
(ce fut par exemple le cas lors de l'épreuve masculine des Jeux olympiques
de Tokyo de 2021).
Les concurrents n'ont alors qu'un seul essai par barre, la première étant au
niveau suivant la dernière hauteur franchie par les concurrents.
Si plusieurs réussissent, on monte la barre de 2 cm. Si tous échouent,
personne n'est éliminé et l'on descend la barre de 2 cm (c'est le seul cas où la
barre peut descendre). On continue ainsi jusqu'à ce qu'un seul concurrent
passe la barre. La plus grande hauteur franchie lors du barrage est prise en
compte comme performance du concours.
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L’élan
La technique
La L’appe
du saut en
chute l
hauteur
L’envo
l
LA COURSE D'ELAN :
CISEAU OU VENTRAL :
Course rectiligne dont l’objectif est l’acquisition d’une vitesse linéaire,
La longueur de la course d’élan varie de 5 à 9 foulées et l’angle varie
entre 20° et 40°,
Durant la course, les mouvements sont amples et progressifs.
FOSBURY FLOP :
Une course curviligne dont l'objectif est de franchir la hauteur voulue en
étant dos à l'aire de chute.
La longueur de la course d'élan varie de 7 à 11 foulées. Cet élan se
compose d'une partie de mise en action rectiligne, suivie d'une partie
curviligne préparatoire à l'appel.
L’APPEL :
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C'est le moment durant lequel le sauteur exerce une forte poussée afin de projeter
son corps vers le haut et vers l'avant. L'appel se compose de trois phases
inséparables :
LA PRISE DE CONTACT :
Elle s'effectue par le talon de la jambe d'appel.
L'AMORTISSEMENT :
C'est le moment durant lequel le pied du sauteur est en plein contact avec le
sol.
LA POUSSEE :
Elle commence au moment du décollage du talon qui s'accompagne avec
l'extension complète de la jambe d'appel et la projection de la jambe libre
vers le haut et l'avant
L’ENVOL :
Cette phase du saut représente l'élément clés. En effet, suite à l'appel, le corps du
sauteur se trouvera projeté en l'air, le sauteur ne pourra plus changer la trajectoire
de son centre de gravité (CG). Il ne lui reste, alors, que la mobilisation de ses
segments libres (bras et jambes), qui adapterons diverses positions suivant la
technique adoptée
L’ENVOL ET FRANCHISSEMENT :
1. EN FOSBURY FLOP :
Garder la position initiale d'impulsion
Chercher à se grandir pour ralentir la rotation vers la barre Yeux centrés
et orientés vers la barre
Garder les bras dans l'alignement du corps
2. EN ROULEAU VENTRAL :
La rotation s’effectue suivant l’axe horizontal se poursuit pour que le
sauteur se retrouve en position horizontale au moment du franchissement.
Le buste sera orienté face à la barre
LA CHUTE :
EN ROULEAU VENTRAL :
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Elle est d’importance négligeable. Cependant une aire de réception souple
permet à l’athlète de réaliser son geste sans autant qu’il ait d’hésitation à
cause de la chute. La chute s’effectue alors soit sur le côté, soit sur le dos.
EN FOSBURY FLOP :
La chute s’effectue sur les épaules, tête en flexion, menton rentré sur la
poitrine. La chute doit se réaliser dans le prolongement des deux derniers
appuis de la course d’élan. Les épaules sont les plus l’oins du point de
l’impulsion.
ATD : (S.H)
LOGIQUE INTERNE :
Activité de prise de performance ou il s’agit de sauter son corps le plus haut
possible verticale par-dessus un obstacle, avec un appel à un pied et ou la réception
s’effectue sur un tapis haut de réception.
LE PROBLEME FONDAMENTALE :
Il s'agit de trouver la vitesse optimale pour assurer un blocage nécessaire à une
trajectoire la plus verticale du corps et pour mettre une impulsion maximale, ainsi
organiser et maîtriser son corps pour franchir d'obstacle dans l’envol
PRINCIPE D’ACTION :
1. COURSE D’ELAN :
Créer une vitesse, l’emmagasiner Grâce à une course haute et dynamique
pour ensuite pouvoir l'utiliser la plus efficacement possible lors de
l'impulsion.
2. L’APPEL :
Une longitudinale qui permet le placement du dos à la barre. Elle provient
du mouvement du bassin et de la jambe libre.
Une transversale qui fait basculer le sauteur en arrière
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3. L’ENVOL :
Au-dessus de la barre, le sauteur cherche à rester aligné (gainé) le plus
longtemps possible puis une fois le bassin ayant passé la barre, il va chercher
au contraire à rapprocher les segments pour accélérer la chute et le passage
des jambes au-dessus de la barre.
4. RECEPTION :
Montons sur la poitrine
Le grand axe du corps est perpendiculaire à la barre
ENJEUX DE FORMATION :
L’analyse technique explicitée ci-dessous met en jeu les capacités de
coordination de la course d'un lieu impulsion, mais aussi la capacité à
l’aide des segments libres, enfin la notion d'équilibre nous semble aussi
importante
Se confronter aux autre à travers une compétition à barème, mais aussi
établir un projet avec d’autres élèves de performance afin de remporter la
compétition inter-équipes ou individuels
Connaitre ses limites, sa vitesse optimale, sa trajectoire préférentielle, son
pied d’appel mais aussi identifier la zone d’impulsion
LES NIVEAUX D’APPRENTISSAGE :
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SAUT EN LONGUEUR
DEFINITION : (S.L)
Le saut en longueur est une activité athlétique de performance dont le but est de
franchir la plus grande distance horizontale possible en un seul bond et après une
course d’élan.
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Si l’ex aequo persiste et s’il s’agit de la première place, les athlètes se
partageront par un essai supplémentaire si l’organisation l’a prévu.
Le jury du saut en longueur :
1. Vitesse à l’impulsion,
2. L’angle d’impulsion
3. La hauteur du centre de gravité à l’impulsion.
I. ELAN :
La course d’élan constitue la préparation à l’impulsion. Il est vital, donc,
qu’elle soit appropriée afin que l’athlète soit capable de l’utiliser à
l’impulsion et qu’il en a le contrôle. Les caractéristiques d’une bonne course
d’élan :
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1. Elle est rapide
2. Elle est précise et compatible avec l’épreuve
3. Elle prépare l’athlète à une impulsion puissante
II. IMPULSION :
Dans la phase d'impulsion, la trajectoire d’envol du corps de l’athlète s’est
déjà déterminée. Les objectifs de l’athlète durant cette phase sont :
1. S’assurer que son centre de masse est aussi haut que possible au moment de
l’impulsion,
2. D’ajouter la vitesse verticale maximum à la vitesse horizontale générée par la
course d’élan
3. Impulser avec un angle optimal.
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. Dans la longueur à la phase finale de réception l’objectif de l’athlète est :
➔ Minimiser la perte de distance due au contact du premier pied.
ATD : (S.L)
LOGIQUE INTERNE DE L'ACTIVITE
Le saut en longueur consiste à se projeter dans l'espace pour franchir la plus grande
distance possible, en un seul bond après une course d'élan, une prise d'appel sur une
marque (planche) et une réception dans une fosse.
PROBLEME FONDAMENTAL
Dans le saut en longueur, le problème fondamental est l'établissement d'une relation
entre la cours d'élan et l'impulsion. (Transformer la vitesse horizontale en force
propulsive).
ENJEUX DE FORMATION
Dans le domaine moteur :
- développer la capacité de la perception du corps dans l'espace et le temps
- développement des capacités organiques.
- développement des capacités de maîtrise des déplacements.
- développement de l'équilibre général, la coordination générale et la vitesse de la
réaction.
Dans le domaine cognitif :
Développement de la connaissance de vocabulaire en rapport avec le corps humain,
les termes proposés au saut ainsi que le règlement relatif à l'activité.
Dans le domaine socio-affectif :
- confiance en soi, prise de l'initiative et la maîtrise émotionnelle.
PRINCIPES ET REGLES D'ACTION
1- La course d'élan :
- Doit être progressivement accélérée.
- Le rythme d'appui s'accélère, les appuis brefs en fin de course.
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- La course doit être relâchée.
- La vitesse optimale, obtenue dans les 3 dernières foulées.
L'avant dernier appui :
- C'est un des points clé du saut en longueur. Il faut monter vers l'avant mais loin.
- Un abaissement plus ou moins grand du centre de gravité sur l'avant dernière foulée.
La dernière foulée :
- Elle est plus courte que l'avant dernière foulée.
- Elle a la conséquence :
*D'un aboutissement court de CG sur l'avant dernier appui.
*D'un rythme parfait sur les 3 derniers appuis.
2- L'impulsion :
Si la course d'élan est correcte il évitera l'impulsion en piston.
*Le griffé : Le pied d'appel posé en avant du bassin dans l'axe de la course dans un
mouvement de la griffé. Le pied d'appel se rabat sur la planche d'appel dans un
mouvement très rapide en rasant.
*La poussée : l'athlète doit avoir l'impression d'être catapulté vers l'avant puis de
plonger la poussée en suspension.
3- La suspension : En longueur c'est la phase de grandissement.
4- La réception : Une extension des jambes sur les cuisses.
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