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PORTFOLIO

D’ATHLÉTISME :

Réalisé par : Encadré par :MR HAMSI

Année académique 2023-2024

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LA COURSE EN DURÉE

DEFINITION : (C.DD)
Est une activité physique qui consiste à courir longtemps en dosant ses efforts et en
modulant son énergie pour réaliser une performance

REGLEMENT & ARBITRAGE : (C.DD)


LES DISTANCES :
 Demi-fond : 800m 1000m 1500m 3000m
 Fond : 3000m 5000m 10 000 inclus le marathon
 Semi-marathon : 21,1 Km
 Marathon : 42.196 km
 Ultra fond …

REGLES GENERALES POUR LES EPREUVES DE COURSE :


 Un coureur est disqualifié après deux faux départs. Le pentathlon va jusqu’à
trois faux départs.
 Le coureur doit partir derrière la ligne de départ.
 Un coureur est disqualifié s’il empêche la progression d’un autre coureur en
le gênant, en le bousculant ou en interférant, et en tire un avantage.

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 Le coureur doit porter des chaussures de sport ou d’athlétisme.
 Partir avant le signal de départ entraîne un faux départ pouvant conduire à
l’exclusion de la compétition.
 Les athlètes ne sont pas automatiquement disqualifiés pour avoir quitté leur
couloir s’ils n’en tirent aucun avantage.

TERMINOLOGIE : (C.DD)
 La VMA : VMA : Vitesse Maximale Aérobie, correspondant à la VO2max
(consommation maximale d'oxygène). S’exprime en km/h. généralement
comprise entre 8 et 24 km/h (de 8 à 14 km/h chez nos élèves).
 VO2 max : C'est la quantité maximale d'oxygène utilisable par l'organisme
lors d'un effort long et intense : plus l'exercice est intense et long, plus on
consomme de l'O2… jusqu'au niveau maximal (Donnée physiologique non
utilisable sur le terrain). Il faut déterminer la VMA pour programmer les
séances, afin de contrôler la filière développée et permettre à l’élève de
connaître ses allures.

QUELQUE TEST DE VMA :


 Le Demi Cooper : il s’agit de : Parcourir la plus grande distance possible en
6 minutes. Ce test donne une estimation de la VMA à partir de la formule
suivante :

Distance parcourue en mètres / 100 = VMA


 Test Navette (Léger) l'élève doit faire des allers-retours en bloquant un de
ces pieds immédiatement au-delà de chacune des deux lignes parallèles
situées à 20m l'une de l'autre.
 Et autre test comme : Le 45-15 - - Le vaméval…

ATD : (C.DD)
LOGIQUE INTERNE :
La course de durée (d’endurance) est la capacité de soutenir une course rythmée le
plus longtemps possible ou courir la plus grande distance possible en un temps
donné

ENJEUX DE FORMATION :
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Cette activité favorise le développement de l’enfant dans quatre directions ce qui
suppose 4 types de problèmes à résoudre :

Moteur
 Rapport amplitude / cadence
 Mettre en œuvre les chaines musculaires appropriées

Energétique :
Un processus aérobie pour le renouvellement de l’énergie compte tenu de la
durée de l’effort.

Psychologique:
 Se motiver pour dépasser ses propres limites
 Supporter une charge importante de travail

Cognitif:
 Gérer ses efforts
 Utiliser ses connaissances et ses ressources pour améliorer ses
résultats

PROBLEMES FONDAMENTAUX :
 Gérer ses efforts avec efficacité :

o Rythmer sa respiration en course.


o Courir à allure régulière.
o Courir au rythme des autres.
o Courir avec efficacité et économie.

 Situer son niveau de capacités motrices :

o Prévoir sa performance.
o Connaître ses limites.

 Identifier, sélectionner et appliquer des principes pour agir :

o Principe d’impulsion active

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o Rythme de course (adapter son allure à la distance parcourue,
connaître les
o Réactions cardio-vasculaires à l’effort)

PRINCIPES ET REGLES D’ACTION :

MODELISATION DES NIVEAUX :

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LA COURSE DE VITESSE

DEFINITION : (C.V)

Courir vite : c'est parvenir à


atteindre la plus grande vitesse
possible dans un minimum de
temps et la maintenir sur une
distance déterminée (créer et
conserver la vitesse).
La course de vitesse est une
course ou le coureur doit
parcourir une distance
prédéterminée

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dans le minimum de temps
possible.
Le coureur de vitesse fait un
effort bref et intense (100%)
empêchant les muscles de
s'alimenter immédiatement en
oxygène.
Courir vite : c'est parvenir à atteindre la plus grande vitesse possible dans un
minimum de temps et la maintenir sur une distance déterminée (créer et conserver
la vitesse). La course de vitesse est une course ou le coureur doit parcourir une
distance prédéterminée dans le minimum de temps possible. Le coureur de vitesse
fait un effort bref et intense (100%) empêchant les muscles de s'alimenter
immédiatement en oxygène.

les distances
Le 50 m et le 60 m sont les distances parcourues en salle

le 100 m. le 200 m et le 400 m sont courus en plein air.

les relais :4 x 100 m et 4 x 200 m et le 4 x 400 m.

Les haies: 110 m haies en hommes, le 100 m haies en femmes et le 400 m haies.

REGLEMENT & ARBITRAGE : (C.V)


 Départ :

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Commencer par le signale : A VOS MARQUES tous les coureurs
doivent se diriger vers le starting-block et prendre la position
accroupie

- 2eme signale : PRÊT, prendre la position semi accroupie

- Et le 3eme : PARTEZ pour débuter la course

 Un seul faux départ est admis par épreuve. En cas de nouveau faux départ,
l’athlète concerné(e) est exclu(e), même si ce n’est pas lui (elle) qui a
provoqué le premier faux départ.

 Durant la course, tous les athlètes sont obligés de courir dans leur couloir.

 400m et Moins : le départ s’effectue en position accroupi à partir des


starting-blocks

 Le départ n'est autorisé qu'après la stabilisation de tous les coureurs --

 Chaque coureur qui ne se trouve pas prés lève sa main, et on recommence le


départ

 Dans le premier faut départ l'arbitre distribua un carton jaune pour tous les
concurrents.

 Dans le cas d'un faux départ, on recommence L'athlète qui fait le 2eme faut
départ, sera éliminé

 Couloir :
-Il y a 8 couloirs :

-Chacun doit courir dans son propre couloir

- L'athlète qui sort du couloir sera éliminé

- le couloir mesure 1,22m (la ligne droite est prise en considération)

TECHNIQUE : (C.V)

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Le départ accroupi
Il est obligatoire pour toutes les courses d'une distance allant jusqu'au

400 mètres inclus. Il se donne après trois commandements

La réaction à un signal
La vitesse de réaction à un signal est primordiale en course de vitesse car dans le
cas contraire, il existe alors un moment important entre le signal et le début des
actions motrices

L'accélération
A partir d'une première enjambée courte les coureurs allongent progressivement
leurs foulées, ils se redressent pour atteindre leur vitesse maximale.

La course à vitesse maximale


Le coureur reproduit un geste cyclique : la foulée, qu'il tente de maintenir
identique. Une phase d'appui et une phase de suspension.

Le finish.
Il est caractérisé par le comportement que l'athlète doit adopter afin de ne pas porter
atteinte à sa performance. Le coureur doit donc maintenir son effort au-il delà de la
distance à parcourir. Et franchir la ligne d'arriver avec son buste

ATD: (C.V)

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Logique interne :
La course de vitesse consiste à courir le plus rapidement possible sur une courte
distance

Problèmes fondamentaux
 Problème d'ordre bloc Informationnel : réagir à un signale le plus vite
possible
 Problème d'ordre psychomoteur : conserver au maximum la vitesse de
déplacement du témoin pendant la phase de transmission

Les envieux de formation


 Développer les ressources physiologiques (filières énergétiques : anaérobie
alactique, aérobie) et les capacités physiques (force et souplesse). Elles font
partie de notre patrimoine génétique
 Développer les habiletés motrices : coordination (principes mécaniques liés
à l'utilisation des segments libres, dissociation train inférieur et train
supérieur), équilibre,
 Ressources informationnelles (réagir à un signal, appréciation des
distances, des vitesses, de l'équilibre, maitrise du corps dans l'espace...)
 Développer des stratégies individuelles et collectives

PRINCIPE ET RÈGLE D'ACTION :

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MODELISATION DES NIVEAUX :

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LANCER DE POIDS
DEFINITION: (L.P)

. Est une discipline de l'athlétisme qui consiste à projeter un boulet le plus loin
possible à partir d'un cercle comportant un butoir situé dans l'aire de lancer

REGLEMENT & ARBITRAGE : (L.P)

1. Règlement
-Le Poids Doit Être Envoyé D’une
Seule Main Avec Une Position
Initiale Stationnaire.
- Le Poids Ne Doit Pas Être A
L’arrière Des Epaules.

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- Seuls Les Appuis (Jambes) Ont
Le Droit De Toucher Le Plateau.
-Le Poids Doit Être Collé Le Plus
Près Possible De L’axe Pendant
L’élan. On Sort De L’aire Par Le
Demi-cercle Arrière Pour Valider
Un Lancer.
-Le Lancer De Poids Se Mesure De
Cm En Cm, Les Lancers Longs Se
Mesurent En Chiffre Pair.
-En Championnat, On Lance A 3
Reprises Puis Les 8 Meilleurs
Peuvent Continuer Avec 3 Lancers.
S’il Existe Des Ex-æquo, On
Regarde Le Deuxième Meilleur
Lancer
REGLEMENT

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 Le poids doit être envoyé d'une seule main avec une position initiale
stationnaire.
 Le poids ne doit pas être à l'arrière des épaules.
 Seuls les appuis (jambes) ont le droit de toucher le plateau.
 Le poids doit être collé le plus près possible de l'axe pendant l'élan. On sort
de l'aire par le demi-cercle arrière pour valider un lancer.
 Le lancer de poids se mesure de cm en cm. Les lancers longs se mesurent en
chiffre pair.
 En championnat, on lance à 3 reprises puis les 8 meilleurs peuvent continuer
avec 3 lancers.
 S'il existe des ex-æquo, on regarde le deuxième meilleur lancer

Le poids
Il sera fait de fer massif, de laiton ou d'un autre métal aussi dur que le laiton, voire
d'une enveloppe d'un de ces métaux remplis de plomb ou d'un autre matériau. Il
devra être sphérique avec une surface lisse.

L'aire de lancer
- L'aire de lancer est constituée d'un cercle ou plateau, d'un butoir et d'un
secteur qui délimite l'endroit où doivent tomber les poids.
- Le plateau de 2,135 m est constitué d'une matière résistante (ciment, bois,
polyester)
- Bordée par une jante métallique de 20 mm de hauteur. Le cercle est traversé
en son
- Diamètre par une ligne de 5cm de large qui se prolonge à l'extérieur du
cercle de 75 cm
- De chaque côté.

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- Cette ligne délimite une partie antérieure et une autre postérieure.
- Le secteur de 40°, prend naissance au centre du cercle. Les lignes qui le
délimitent, larges de 5cm, ne font pas partie de ce secteur. (Voir figure 1)

Validité d'un jet


Le concurrent doit commencer son jet à partir d'une position stationnaire dans le
cercle. Le poids sera lancé de l'épaule avec une seule main. Au moment où l'athlète
prend place dans le cercle pour commencer son lancer, le poids doit toucher ou être
très proche du menton et la main ne peut pas être abaissée de cette position pendant
le lancer. Le poids ne doit pas être ramené en arrière du plan des épaules.

mesure d'un jet


Le mesurage devra être effectué immédiatement après le jet. On place le zéro du
double décamètre sur la marque la plus proche du cercle laissée par le poids. On
déroulera l'instrument de mesure jusqu'au centre et on lira la mesure sur le bord
intérieur de la jante métallique.

Nombre d'essais
Chaque concurrent dispose d'au moins trois essais. A l'issue de ces trois essais dits
de qualification, les huit meilleurs lanceurs ont la possibilité d'effectuer trois essais
supplémentaires.

Classement
Le classement est effectué en tenant compte de la meilleure performance réalisée
au cours de ces

Six essais (ou trois essais pour ceux qui n'ont pas accédé à la phase finale).

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En cas d'ex quo. C'est la deuxième meilleure performance effectuée par les
concurrents qui servira à les départager. Si l'ex quo subsiste. On retiendra alors la
troisième meilleure performance. Et ainsi de soulte.

TECHNIQUE & TACTIQUE : (L.P)

. On a deux techniques de lancer du poids :


1) LANCER EN TRANSLATION :
A. PHASE DE PRÉPARATION :
 Le lanceur part debout à l'arrière du cercle, dos au buttoir.
 Le tronc se penche vers l'avant, parallèle au sol.
 Le corps est en équilibre sur un pied.
 La jambe d'appui est fléchie tandis que la jambe libre part vers le fond du
cercle.
B. PHASE DE TRANSLATION :
 La jambe droite descend vers le buttoir
 La jambe d'appui s'étend en prenant appui sur le talon.
 La jambe d'appui garde le contact avec le sol pendant une grande partie
de la translation.
C. PHASE FINALE :
 Le poids du corps est porté sur la plante du pied droit, le genou droit est
fléchi.
 Les hanches et les épaules sont en torsion.
 La tête et le bras gauche sont fixés en arrière.
 Le coude droit forme un angle à 90° avec le tronc
D. PHASE DE RATTRAPAGE :
 Les jambes s'inter changent rapidement après l'éjection.
 La jambe droite est fléchie.
 Le haut du corps descend

2) LANCER EN ROTATION :
A. PHASE DE PRÉPARATION :
 Le poids est placé plus en arrière du cou que pour la translation.
 Le haut du corps est légèrement fléchi vers l'avant, dos au buttoir.
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 Les jambes sont légèrement plus écartées que la largeur d'épaule.
 Le haut du corps tourne dans le sens inverse de la volte.
B. LA VOLTE :
 Le genou et le bras tendu du côté gauche tournent simultanément vers la
gauche.
 La jambe droite décrit un large cercle.
 Les épaules ne doivent ni monter, ni descendre.
 Écart des pieds supérieurs à la largeur d'épaule, la volte se déclenche vers
la gauche sur la plante du pied gauche.
 La jambe droite tourne au-dessus de l'extérieur vers le centre du cercle.
 Le pied droit se pose en plante au centre du cercle, le pied gauche se pose
rapidement après le pied droit.
C. PHASE FINALE :
 Réception sur la plante du pied droit.
 Poids du corps porté sur le pied droit.
 Le genou gauche avance en passant près du genou droit.
 La poussée du bras lanceur commence après l'extension complète des
jambes et du tronc.
 Le bras gauche est fléchi contre le tronc. L'accélération continue grâce à
l'extension du poignet (les doigts se relevant après l'éjection).
 L'éjection se fait immédiatement après la perte de contact avec le sol
D. PHASE DE RATTRAPAGE :
 Les jambes s'inter changent immédiatement après l'éjection.
 La jambe droite est fléchie. Le haut du corps descend.
 La jambe gauche passe vers l'arrière.

ATD : (L.P)
LOGIQUE INTERNE :
Activité de performance, elle consiste à projeter un engin sphérique (poids) le
plus vite et le plus loin possible à la main suite à un élan rasant à partir d’un
cercle de 2.135 de diamètre et dans un secteur de 40°.

PROBLÈME FONDAMENTAL :
Il provient de la contradiction qui existe pour le lanceur entre la nécessité de
trouver un angle d'envol correct de l'engin et celle de trouver et/ou préserver
une vitesse optimum du couple engin-lanceur

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PRINCIPE ET RÈGLE D'ACTION :

Principe d’action Règle d’action

. Savoir tenir l’engin.


Pouvoir contrôler la différente partie
du corps pour ne pas perturber le . Savoir placer l’engin par rapport à son corps.
lancer . Savoir lancer l’engin dans l’axe.
. Savoir varier l’angle d’envol de l’engin.
. Savoir lancer précisément (viser une cible)

. Obtenir l’éloignement le plus important possible entre la


jambe opposée au bras lanceur et l’engin dans la phase de
Obtenir un gain de la distance double appui,
grâce à l’utilisation de l’élan . Éviter toute perte de vitesse.

Utilisation efficace de toute la force du corps, action :


. Sur l’engin (vaincre l’inertie du poids).
Donner une grande vitesse . Sur le plus grand chemin de lancement possible.
d’envol à l’engin
. Savoir respecter le règlement de base : air d’élan limité.
. Savoir dire si un essai est valide ou non.
Principe de sécurité . Savoir mesurer un lancer.
. Connaître et respecter les règles de sécurité.

LES ENJEUX DE FORMATION :


1. Plan psychomoteur :
 Canaliser toute son énergie vers le lancer.
 Adapter ces actions au lancer.
 Compléter les actions entre elles.
 Maîtriser ses déplacements et ses évolutions.
 Augmenter les facteurs de la valeur physique.
2. Plan cognitif :
 Adapter son comportement aux possibilités des autres.
 Expliquer, élaborer, critiquer et jugé en fonction des critères définis.
 Connaître les règles du jeu.
3. Plan socio affectif :
 Avoir confiance en l’autre et obtenir sa confiance.
 Valoriser l’autre.
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 Respecter le règlement.
 Vaincre sa timidité pour pouvoir communiquer et s’exprimer.
 Avoir confiance pour réaliser une performance.

THÈME D'ÉTUDE :
 La logique de notre thème d’étude va être d’ordre progressif, en butte
d’initier, améliorer et chercher une maîtrise de l’acte sportif.
 L’élève doit différencier entre « JETER » et « LANCER ».
 L’élève doit lancer précisément c.-à-d. dans l’axe et peu importe la
performance à ce point-là, puis lancer loin, et lancer selon une technique.
. . Lancer loin avec élan, affiner sa motricité pour lancer de plus en plus
loin et/ou plus précis.

SAUT EN HAUTEUR
DEFINITION : (S.H)
 Est une épreuve athlétique dans laquelle les participants tentent de franchir
une barre horizontale placée à une certaine hauteur sans l'aide de dispositifs
externes autres que leurs propres compétences athlétiques.
 Les compétiteurs s'élancent depuis une zone délimitée et tentent de franchir
la barre en utilisant différentes techniques, telles que le rouleau dorsal ou la
technique du fosbury flop, en s'élançant généralement depuis une course
d'élan.
 Le gagnant est celui qui franchit la barre à la plus grande hauteur, avec le
moins de tentatives.
 Le saut en hauteur est une discipline majeure dans les compétitions
d'athlétisme à la fois en salle et en plein air, et il requiert à la fois force,
agilité, coordination et technique.
 Le record mondial : saut en hauteur masculin est de 2,45 mètres, établi par
Javier Sotomayor en 1993, à l’Espagne. Et pour les femmes, de 2,09 mètres,
détenu par Stefka Kostadinova en 1987, à l’Italie.

REGLEMENT & ARBITRAGE : (S.H)


 L'athlète qui franchit la barre la plus haute remporte le concours.

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 L'appel doit obligatoirement être pris sur un seul pied. La tête de l'athlète
peut franchir la barre en premier depuis 1938.
 Les concurrents disposent d'un temps limité pour commencer leur course
d'élan (30 secondes depuis 2018, une minute auparavant).
 Le concours est régi par deux principes généraux : la barre ne peut jamais
être descendue, et les concurrents sont éliminés après trois échecs successifs.
 La barre est montée par palier (de 5 cm en 5 cm au début de la compétition,
puis de 3 en 3 cm). Cette hauteur de palier ne peut pas augmenter pendant le
concours, ni faire moins de 2 cm.
 Lorsqu'un sauteur a raté son premier essai (ou ses deux premiers essais) à
une hauteur déterminée, il a le droit de conserver ses deux essais (ou son
dernier essai) pour tenter directement une hauteur suivante (c'est une
impasse). Ce n'est qu'au troisième échec successif qu'il est éliminé, ces
échecs pouvant donc avoir eu lieu à des hauteurs différentes. La barre est
montée par palier (de 5 cm en 5 cm).
 C'est la dernière hauteur franchie qui est prise en compte pour le classement.
 Les égalités sont départagées en premier lieu par le nombre d'essais que cette
dernière hauteur a nécessité (l'avantage étant donné à celui qui a eu recours
au moins de tentatives), en second lieu par le nombre total d'échecs dans le
concours. Si l'égalité persiste, les concurrents sont classés ex æquo, sauf s'il
s'agit de la première place, auquel cas un barrage est organisé, sauf si les
concurrents s'accordent pour arrêter le concours et partager la première place
(ce fut par exemple le cas lors de l'épreuve masculine des Jeux olympiques
de Tokyo de 2021).
 Les concurrents n'ont alors qu'un seul essai par barre, la première étant au
niveau suivant la dernière hauteur franchie par les concurrents.
 Si plusieurs réussissent, on monte la barre de 2 cm. Si tous échouent,
personne n'est éliminé et l'on descend la barre de 2 cm (c'est le seul cas où la
barre peut descendre). On continue ainsi jusqu'à ce qu'un seul concurrent
passe la barre. La plus grande hauteur franchie lors du barrage est prise en
compte comme performance du concours.

TECHNIQUE & TACTIQUE : (S.H)

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L’élan

La technique
La L’appe
du saut en
chute l
hauteur

L’envo
l

LA COURSE D'ELAN :
CISEAU OU VENTRAL :
 Course rectiligne dont l’objectif est l’acquisition d’une vitesse linéaire,
 La longueur de la course d’élan varie de 5 à 9 foulées et l’angle varie
entre 20° et 40°,
 Durant la course, les mouvements sont amples et progressifs.

FOSBURY FLOP :
 Une course curviligne dont l'objectif est de franchir la hauteur voulue en
étant dos à l'aire de chute.
 La longueur de la course d'élan varie de 7 à 11 foulées. Cet élan se
compose d'une partie de mise en action rectiligne, suivie d'une partie
curviligne préparatoire à l'appel.

L’APPEL :

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C'est le moment durant lequel le sauteur exerce une forte poussée afin de projeter
son corps vers le haut et vers l'avant. L'appel se compose de trois phases
inséparables :

LA PRISE DE CONTACT :
 Elle s'effectue par le talon de la jambe d'appel.

L'AMORTISSEMENT :
 C'est le moment durant lequel le pied du sauteur est en plein contact avec le
sol.

LA POUSSEE :
 Elle commence au moment du décollage du talon qui s'accompagne avec
l'extension complète de la jambe d'appel et la projection de la jambe libre
vers le haut et l'avant

L’ENVOL :
Cette phase du saut représente l'élément clés. En effet, suite à l'appel, le corps du
sauteur se trouvera projeté en l'air, le sauteur ne pourra plus changer la trajectoire
de son centre de gravité (CG). Il ne lui reste, alors, que la mobilisation de ses
segments libres (bras et jambes), qui adapterons diverses positions suivant la
technique adoptée

L’ENVOL ET FRANCHISSEMENT :
1. EN FOSBURY FLOP :
 Garder la position initiale d'impulsion
 Chercher à se grandir pour ralentir la rotation vers la barre  Yeux centrés
et orientés vers la barre
 Garder les bras dans l'alignement du corps
2. EN ROULEAU VENTRAL :
 La rotation s’effectue suivant l’axe horizontal se poursuit pour que le
sauteur se retrouve en position horizontale au moment du franchissement.
Le buste sera orienté face à la barre
LA CHUTE :
EN ROULEAU VENTRAL :

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Elle est d’importance négligeable. Cependant une aire de réception souple
permet à l’athlète de réaliser son geste sans autant qu’il ait d’hésitation à
cause de la chute. La chute s’effectue alors soit sur le côté, soit sur le dos.
EN FOSBURY FLOP :
La chute s’effectue sur les épaules, tête en flexion, menton rentré sur la
poitrine. La chute doit se réaliser dans le prolongement des deux derniers
appuis de la course d’élan. Les épaules sont les plus l’oins du point de
l’impulsion.

ATD : (S.H)
LOGIQUE INTERNE :
Activité de prise de performance ou il s’agit de sauter son corps le plus haut
possible verticale par-dessus un obstacle, avec un appel à un pied et ou la réception
s’effectue sur un tapis haut de réception.

LE PROBLEME FONDAMENTALE :
Il s'agit de trouver la vitesse optimale pour assurer un blocage nécessaire à une
trajectoire la plus verticale du corps et pour mettre une impulsion maximale, ainsi
organiser et maîtriser son corps pour franchir d'obstacle dans l’envol

PRINCIPE D’ACTION :
1. COURSE D’ELAN :
Créer une vitesse, l’emmagasiner Grâce à une course haute et dynamique
pour ensuite pouvoir l'utiliser la plus efficacement possible lors de
l'impulsion.
2. L’APPEL :
 Une longitudinale qui permet le placement du dos à la barre. Elle provient
du mouvement du bassin et de la jambe libre.
 Une transversale qui fait basculer le sauteur en arrière

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3. L’ENVOL :
Au-dessus de la barre, le sauteur cherche à rester aligné (gainé) le plus
longtemps possible puis une fois le bassin ayant passé la barre, il va chercher
au contraire à rapprocher les segments pour accélérer la chute et le passage
des jambes au-dessus de la barre.
4. RECEPTION :
 Montons sur la poitrine
 Le grand axe du corps est perpendiculaire à la barre
ENJEUX DE FORMATION :
 L’analyse technique explicitée ci-dessous met en jeu les capacités de
coordination de la course d'un lieu impulsion, mais aussi la capacité à
l’aide des segments libres, enfin la notion d'équilibre nous semble aussi
importante
 Se confronter aux autre à travers une compétition à barème, mais aussi
établir un projet avec d’autres élèves de performance afin de remporter la
compétition inter-équipes ou individuels
 Connaitre ses limites, sa vitesse optimale, sa trajectoire préférentielle, son
pied d’appel mais aussi identifier la zone d’impulsion
LES NIVEAUX D’APPRENTISSAGE :

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SAUT EN LONGUEUR
DEFINITION : (S.L)
Le saut en longueur est une activité athlétique de performance dont le but est de
franchir la plus grande distance horizontale possible en un seul bond et après une
course d’élan.

REGLEMENT & ARBITRAGE : (S.L)


 Le sauteur a une minute pour exécuter son saut
 Les athlètes ont droit à trois essais + trois essais pour les huit premiers
concurrents.
 Le sauteur doit exécuter son saut sur un seul pied à partir d’une planche
d’appel.
 La réception du saut doit se réaliser dans la fosse de réception
 La mesure du saut s’effectue à partir de la trace la plus proche de la ligne
d’appel laissée sur le sable.
 En retombant, touche le sol en dehors de la zone de réception plus près de la
ligne d’appel que la marque la plus proche faite dans le sable,
 Lorsqu’il quitte la zone de réception, son premier contact avec le sol à
l’extérieur de celle-ci est plus près de la ligne d’appel que la marque faite
dans le sable
 Dépasse le délai imparti (drapeau jaune levé 15 secondes avant la fin du
délai)
 Touche le sol, en prenant son appel, au-delà de la ligne d’appel
 Prend son appel de part ou d’autres des extrémités latérales de la planche
d’appel,
 Touche le sol entre la ligne d’appel et le bac de réception.
 Effectue un saut en culbute pendant la course d’élan ou le saut lui-même.
 Chaque athlète sera crédité de sa meilleure performance. Le classement sera
fait dans l’ordre décroissant des performances.
 L’athlète classé premier sera celui qui a la meilleure performance sur
l’ensemble du concours.
 Si deux athlètes ont la même meilleure performance, on considérera la
deuxième meilleure performance puis la troisième meilleure performance et
ainsi de suite.

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 Si l’ex aequo persiste et s’il s’agit de la première place, les athlètes se
partageront par un essai supplémentaire si l’organisation l’a prévu.
 Le jury du saut en longueur :

1. Le chef de concours : Répartition des juges. Vérifie le matériel, validation


des sauts. Vérification des mesures (A sur le croquis),
2. Tenue de l’appareil de mesure (F sur le croquis),
3. Tenue du point origine de l’appareil de mesure (C sur le croquis),
4. Secrétaire : Tenue de la feuille de concours (B sur le croquis),
5. Remise en forme de la plasticine,
6. Remise en état de la fosse de réception (D sur le croquis),
7. Juge préposé à l'anémomètre (G sur le croquis)
8. Affichage des résultats,
9. Chronomètre,

TECHNIQUE & TACTIQUE : (S.L)


 La distance ou hauteur d’envol est principalement déterminée par trois
paramètres :

1. Vitesse à l’impulsion,
2. L’angle d’impulsion
3. La hauteur du centre de gravité à l’impulsion.

 La vitesse et l’angle d’impulsion sont généralement les plus importantes.


 Les disciplines de saut peuvent se décomposer en quatre phases principales :

I. ELAN :
 La course d’élan constitue la préparation à l’impulsion. Il est vital, donc,
qu’elle soit appropriée afin que l’athlète soit capable de l’utiliser à
l’impulsion et qu’il en a le contrôle. Les caractéristiques d’une bonne course
d’élan :

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1. Elle est rapide
2. Elle est précise et compatible avec l’épreuve
3. Elle prépare l’athlète à une impulsion puissante

 LA COURSE D’ÉLAN GÉNÈRE DE LA VITESSE HORIZONTALE


 Pour le saut en longueur le résultat final est largement tributaire du niveau
de vitesse horizontale à l’impulsion, donc l’objectif des athlètes est de
s’approcher de leur vitesse maximum

II. IMPULSION :
 Dans la phase d'impulsion, la trajectoire d’envol du corps de l’athlète s’est
déjà déterminée. Les objectifs de l’athlète durant cette phase sont :

1. S’assurer que son centre de masse est aussi haut que possible au moment de
l’impulsion,
2. D’ajouter la vitesse verticale maximum à la vitesse horizontale générée par la
course d’élan
3. Impulser avec un angle optimal.

 Pour (b) et (c) les conditions optimales varient en fonction de l’épreuve et de


la technique utilisée par l’athlète.
 Les caractéristiques d’une impulsion efficace sont :

1. L’athlète doit être “grand”


2. Le pied d’impulsion se pose fermement en une rapide action de “griffé” – il
n’est pas collé au sol et ne freine donc pas l’action.
3. Le genou de la jambe libre est poussé ou pointé en avant des hanches.
4. Les articulations de la hanche, du genou et de la cheville sont en extension
complète
III. SUSPENSION :

. Au saut en longueur dans la phase d’envol l’objectif est :


➔ D’éviter tout ce qui pourrait perturber la trajectoire et la position du corps à
la réception.
IV. RECEPTION :

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. Dans la longueur à la phase finale de réception l’objectif de l’athlète est :
➔ Minimiser la perte de distance due au contact du premier pied.

ATD : (S.L)
LOGIQUE INTERNE DE L'ACTIVITE
Le saut en longueur consiste à se projeter dans l'espace pour franchir la plus grande
distance possible, en un seul bond après une course d'élan, une prise d'appel sur une
marque (planche) et une réception dans une fosse.
PROBLEME FONDAMENTAL
Dans le saut en longueur, le problème fondamental est l'établissement d'une relation
entre la cours d'élan et l'impulsion. (Transformer la vitesse horizontale en force
propulsive).
ENJEUX DE FORMATION
Dans le domaine moteur :
- développer la capacité de la perception du corps dans l'espace et le temps
- développement des capacités organiques.
- développement des capacités de maîtrise des déplacements.
- développement de l'équilibre général, la coordination générale et la vitesse de la
réaction.
Dans le domaine cognitif :
Développement de la connaissance de vocabulaire en rapport avec le corps humain,
les termes proposés au saut ainsi que le règlement relatif à l'activité.
Dans le domaine socio-affectif :
- confiance en soi, prise de l'initiative et la maîtrise émotionnelle.
PRINCIPES ET REGLES D'ACTION
1- La course d'élan :
- Doit être progressivement accélérée.
- Le rythme d'appui s'accélère, les appuis brefs en fin de course.

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- La course doit être relâchée.
- La vitesse optimale, obtenue dans les 3 dernières foulées.
L'avant dernier appui :
- C'est un des points clé du saut en longueur. Il faut monter vers l'avant mais loin.
- Un abaissement plus ou moins grand du centre de gravité sur l'avant dernière foulée.
La dernière foulée :
- Elle est plus courte que l'avant dernière foulée.
- Elle a la conséquence :
*D'un aboutissement court de CG sur l'avant dernier appui.
*D'un rythme parfait sur les 3 derniers appuis.
2- L'impulsion :
Si la course d'élan est correcte il évitera l'impulsion en piston.
*Le griffé : Le pied d'appel posé en avant du bassin dans l'axe de la course dans un
mouvement de la griffé. Le pied d'appel se rabat sur la planche d'appel dans un
mouvement très rapide en rasant.
*La poussée : l'athlète doit avoir l'impression d'être catapulté vers l'avant puis de
plonger la poussée en suspension.
3- La suspension : En longueur c'est la phase de grandissement.
4- La réception : Une extension des jambes sur les cuisses.

MODELISATION DES NIVEAUX :


S1 = Courir vite et progressivement accélérer.
S2 = Mobiliser et orienter toutes les forces à l’impulsion.
S3 = Organiser le corps pendant la suspension pour réaliser une réception efficace

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