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MOUVEMENT DES SATELLITES NATURELS : CAS DE LA LUNE ET DES SATELLITES DE JUPITER GUY BOUYRIE
MOUVEMENT DES SATELLITES NATURELS
Après avoir décrit le mouvement la planète Mars, nous allons montrer qu’il est possible, avec l’aide des
outils et documents disponibles sur INTERNET, d’illustrer de façon très efficace les mouvements de la Lune et
des satellites de Jupiter, exemples de satellites naturels dont l’étude a marqué l’histoire des sciences
Ainsi, le mouvement de la Lune autour de la Terre comparé à celui de la chute des graves sur Terre a permis
à NEWTON de « mettre en forme » l’interaction gravitationnelle l’interaction la plus citée dans nos
programmes du collège au lycée, de la troisième à la terminale S.
Et la première observation des satellites de Jupiter par GALILÉE est considérée comme une des avancées
majeures de la science qui s’affranchit, avec l’utilisation du télescope, de la limitation imposée par nos sens.
Il n’y a pas dans nos programmes de sciences physiques de collège et de lycée une place spécifique
laissée à l’astronomie ; l’exploration du système solaire, quelques problématiques liées à la géophysique font
explicitement partie des programmes de SVT (sciences de la Vie & de la Terre) et même de géographie,
alors que « l’exploration de l’univers » aux échelles cosmologiques est esquissée en sciences physiques en
classe de cinquième (Terre, Lune) puis surtout en seconde. Et les lois de Kepler sont au programme de la
Terminale S : c’est l’occasion ici de faire vivre la première et la troisième de ces lois ! Depuis le portail
EDUSCOL, quelques ressources pédagogiques liées à l’enseignement de l’astronomie, pour les professeurs de
sciences et de mathématiques, ont été rassemblées lors de l’année mondiale 2009 de l’astronomie.
http://eduscol.education.fr/numerique/dossier/archives/fete-de-la-science/galilee/a-la-decouverte-de-galilee-et-de-lastronomie
Cependant, le professeur de sciences physiques ne manquera pas d’opportunités – ne serait-ce que pour faire
vivre « l’interdisciplinarité » dans les séances d’accompagnement personnalisé pour répondre à des
questions qui portent sur l’astronomie !
1. L’ORBITE DE LA LUNE
Pourquoi observe-t-on une pleine lune, une nouvelle lune ? Des éclipses du Soleil et de la Lune ?
Pourquoi ne voit-on que la même face de la Lune ? Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur la Terre ? Etc.
Autant de questions qui surgiront tôt ou tard en cours de sciences physiques !
1.1. La surface de la Lune
La représentation de la Lune, de sa surface éclairée, a fasciné tant les artistes peintres que les astronomes
eux-mêmes, dont en premier lieu, GALILÉE lui-même.
Observer avec minutie, c’est un des premiers actes communs aux artistes peintres et aux astronomes !
À Florence, en Italie, le musée Galilée offre de remarquables ressources en ligne, notamment pour illustrer
les observations et découvertes astronomiques opérées par GALILÉE avec sa fameuse lunette.
http://brunelleschi.imss.fi.it/galileopalazzostrozzi/section/TheTelescopeAndAstronomicalDiscoveries.html
Leur retentissement fut considérable et créa une véritable émulation tout au long du XVIIe siècle.
Qu’on en juge ainsi sur ces planches que l’on peut dérouler à l’adresse :
http://brunelleschi.imss.fi.it/galileopalazzostrozzi/object/GalileoGalileiDrawingsOfTheMoon.html
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Figure 2 : des exemples de représentation de la Lune données dans le musée Galilée de Florence
http://brunelleschi.imss.fi.it/galileopalazzostrozzi/object/GalileoGalileiDrawingsOfTheMoon.html
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L’institut de mécanique céleste IMCCE :
C’est, en France, notre gardien du temps ! On peut donc consulter les éphémérides des phases de la Lune.
http://www.imcce.fr/fr/grandpublic/phenomenes/phases_lune/index.php
Université Laval du Québec :
http://www2.cslaval.qc.ca/cdp/UserFiles/File/previews/mouvements_terre/
Voilà une animation flash de grande qualité pour expliquer les phases de la Lune.
Figure 4 : animation flash des phases de la Lune proposée par l’Université Laval
http://www2.cslaval.qc.ca/cdp/UserFiles/File/previews/mouvements_terre/
On dispose ici d’un véritable annuaire des éclipses du Soleil et de la Lune qui renferme des données
exploitables jusqu’en classes préparatoires !
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L’institut de mécanique céleste IMCCE :
De nombreuses pages sont consacrées, avec figures à l’appui, aux mécanismes de formation des éclipses de
la Lune et du Soleil. Des éphémérides permettent de déterminer les dates des prochaines éclipses et de
mentionner les lieux favorables aux meilleures observations.
http://www.imcce.fr/langues/fr/grandpublic/
http://www.imcce.fr/fr/ephemerides/phenomenes/eclipses/lune/index.php
Des animations et des films :
L’éditeur scientifique Mac Graw Hill propose des simulations des éclipses de la Lune ou du Soleil très
explicites.
http://highered.mcgraw-
hill.com/olcweb/cgi/pluginpop.cgi?it=swf::800::600::/sites/dl/free/0072482621/78778/Eclipses_Nav.swf::Eclipse%20Interactive
La NASA propose des films d’éclipses passées ainsi que de nombreuses animations.
http://sunearthday.nasa.gov/2006/multimedia/video.php
De nombreux liens chez les astronomes amateurs. Parmi ces derniers :
http://astroplanetes.net/eclipse-lune.html
1.3. La face cachée de la Lune
Les scientifiques de la NASA ont réalisé une vidéo haute résolution montrant la rotation de la Lune,
permettant de voir le satellite sous toutes ses coutures, y compris la partie la plus éloignée de l’astre, que
l’on ne peut pas apercevoir depuis la Terre. Ce film a été réalisé à partir des photographies prises par le
Lunar Reconnaissance Orbiter, une sonde spatiale lancée en 2009 pour étudier la Lune.
http://www.nasa.gov/mission_pages/LRO/main/index.html#.UozinyclRcC
Voir tout en bas de la page web affichée, les vidéos proposées.
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1.3. Mouvement géocentrique de la Lune
a. La trajectoire
Grâce au serveur des éphémérides de L’IMCCE, on peut obtenir la trajectoire géocentrique de la Lune en
quelques secondes !
Comme cela a déjà été évoqué dans une fiche précédente consacrée à la planète Mars :
Lancer le logiciel EPHEMERIDES , logiciel gratuit téléchargeable selon :
http://jean-michel.millet.pagesperso-orange.fr/.
Le bouton B.d.L permet de se connecter au serveur de l’Institut de Mécanique Céleste IMCCE et d’accéder
directement au serveur des Éphémérides.
Cocher Lune. Dérouler cette page puis saisir les dates de calcul, à savoir ici :
la date du 17 février 2006 ; un pas de calcul de 1 jour ; un nombre de dates égal à 28.
Dérouler puis cocher : CENTRE DU REPÈRE : géocentre ; PLAN DE RÉFÉRENCE : écliptique ; TYPE DE
COORDONNÉES : sphérique.
Lancer le CALCUL. On obtient un fichier qu’il faut convertir au format A.S.C.I.I. (cliquer sur le lien qui
apparaît pour opérer cette conversion : Results file in ascii format).
Sélectionner les données de ce fichier A.S.C.I.I. par ctrl + A. Les copier par ctrl + C.
Les coller dans le logiciel EPHEMERIDES en cliquant sur l’icône prévue à cet effet.
Les transférer par exemple dans REGRESSI : on observe alors immédiatement dans ce logiciel la
trajectoire calculée !
Dans REGRESSI, par le menu graphique, supprimer les dates et mettre à la place des croix des points en forme
de disque. Les distances r sont étalonnées en rayons terrestres RT 6 370 km.
On obtient ainsi la trajectoire de la Lune projetée dans le plan de l’écliptique : les coordonnées utiles sont
analogues à des coordonnées polaires où l’angle polaire est analogue à une « longitude ».
Cette trajectoire ainsi dessinée diffère légèrement de l’orbite réelle du fait que le plan orbital de la Lune est
incliné d’environ 5° par rapport au plan de l’écliptique.
Quelques résultats :
On remarque immédiatement que la Lune accomplit un tour en un peu moins de 28 jours.
La trajectoire n’est pas rigoureusement circulaire : il est facile de la modéliser dans REGRESSI selon
p
l’équation polaire r = . On obtient ainsi l’excentricité de l’orbite e = 0,055 qui est
1 + e cos (Long +
très faible et conforme aux valeurs tabulées.
Le mouvement n’est pas rigoureusement uniforme.
b. Accélération
Pour déterminer l’accélération de la Lune en un point de sa trajectoire, on adopte l’algorithme à 3 points :
en un point donné de la trajectoire, par exemple en M i de date t i , le vecteur vitesse moyenne v m est donné
1
par la relation : v m (i) = M i 1 M i + 1 ;
2
1
le vecteur accélération moyenne est donnée, en ce même point, par la relation : a m (i) = (v i + 1 v i 1),
2
où est le « pas » de calcul, soit une durée t = 34 jours ici.
Il suffit de tracer soigneusement, à l’aide d’un compas, à une date donnée (par exemple le 13 Mars 2006), le
vecteur A = M i M i + 2 M i 2 M i .
1
Ce vecteur A est colinéaire au vecteur « accélération moyenne a m (i) » de sorte que a m (i) = A .
4
Cette construction a été opérée ici pour deux dates distinctes.
Par exemple, le 13 mars, la longueur de A correspond à une distance de 74 000 km. Or 42 = 4 (1 86 400) 2
3,0 10 10 s 2. On a donc à cette date : || a || 2,5 10 3 m s 2.
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09 mars 2006
05 mars 2006
13 mars 2006
A
01 mars 2006
20 40 60 r/R terrestres
17 févr. 2006
A
25 févr. 2006
21 févr. 2006 Fig. 6bis : trajectoire géocentrique de
la Lune
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Il peut ainsi comparer ce qu’on appellerait aujourd’hui « l’accélération » (que Newton appelle « gravité »)
acquise par la Lune dans son mouvement géocentrique, à celle conférée à la pomme quand celle-ci est en
chute libre au niveau du sol terrestre.
Cette accélération étant la « signature » de la force d’attraction gravitationnelle, on doit avoir :
a Lune R Terre 2 1
= , rapport que Newton évalue, pour le terme de droite, à en sachant que r TL 60
a pomme rTerre Lune 4 000
R T.
a Lune 1
Par ailleurs, il avait trouvé, avec les difficultés que nous avons évoquées, que , valeur qu’il
a Pomme 4 375
1
arrondit à !
4 000
Est-ce le résultat d’une intuition géniale qui le porte à admettre successivement que 3 600 4 375 4000, à
une époque où les distances Terre-Lune et rayon de la Terre n’étaient pas établies de façon sûre ?
Toujours est-il qu’après ces longs tâtonnements, il est en mesure d’énoncer plus tard la loi de la gravitation
universelle.
Pour revenir à la représentation graphique de la figure 6bis, nous avons trouvé que, le 13 mars 2006,
a Lune = 2,5 10 3 m s 2 alors que g Terre 10 m s 2 ; à cette date, r TL 63,5 R T et donc :
a Lune 1 R T 1
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On peut glaner encore sur le web les références suivantes d’astronomes amateurs :
http://www.astronomes.com/le-systeme-solaire-externe/les-satellites-de-jupiter/
http://system.solaire.free.fr/jupitersatellite.htm
http://www.stelvision.com/jupiter/
Pour les petits, le site de « La main à la pâte » :
http://www.fondation-lamap.org/fr/page/15146/les-satellites-de-jupiter
Pour une étude exhaustive, la NASA :
http://solarsystem.nasa.gov/planets/profile.cfm?Display=Moons&Object=Jupiter
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On choisit successivement un des quatre satellites observés par GALILÉE, Io, Europe, Ganymède et Callisto.
Le repère est lié au centre de Jupiter ; on rentre la date courante ici, selon le format indiqué dans le cartouche
au-dessus, l’unité exprimée en heure, la valeur du pas (12 h ici) puis le nombre de pas qui est fonction de la
période de chacun de ces satellites.
Les coordonnées sont « tangentielles X, Y » (voir exercice d’application).
Les données sont transférées dans un tableur via le presse papier : nous avons choisi REGRESSI qui permet de
transférer les données relatives à chacun des quatre satellites dans des pages différentes que l’on superpose
ensuite.
Le résultat est splendide : voilà comment sont configurés les satellites de Jupiter à la date du 12 Novembre
2013 pour un observateur terrestre.
Y /"
50
Io
Europe
0
Ganymède
Callisto
-50
-100
-0,6 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 0,6
X /10³ "
Figure 14 : trajectoires des satellites de Jupiter au 12 Novembre 2013 obtenues à partir du serveur de l’IMCCE
Il est alors possible de construire pour des élèves de terminale S une activité ou un exercice qui
permettront de « réinvestir » les connaissances acquises à propos des lois de Kepler.
C’est ce que nous proposons ci-après, pour des enregistrements obtenus en 2009 avec une durée totale
d’observation identique pour les 4 satellites étudiés.
Exercice d’application : satellites de Jupiter (terminale S)
y Autour de la planète Jupiter gravitent de nombreux satellites naturels.
Les quatre plus gros (que GALILÉE avaient découvert avec sa lunette)
sont, du plus proche au plus éloigné de Jupiter : Io, Europe,
Ganymède et Callisto. Leurs centres d’inertie décrivent des orbites
quasi circulaires autour de Jupiter, contenues dans un même plan (qui
S est le plan équatorial de Jupiter). Pour un observateur terrestre,
x’ x
O Jupiter semble être un disque lumineux et l’orbite de chaque satellite
apparaît sous la forme d’une ellipse très aplatie. Il est possible de
déterminer la position de chacun de ces satellites S dans un
y’
référentiel lié au centre O de Jupiter.
On considère le repère d’espace orthonormé R (Ox, Oy), d’axe
horizontal x’x qui est un axe de symétrie de Jupiter et de l’axe y’y, passant par O, perpendiculaire à x’x.
La position apparente à un instant de date t d’un satellite S est donnée par les coordonnées (x, y) de S dans R.
Le bureau des Longitudes fournit ces coordonnées, pour une période qui s’étale ici du 9 au 29 Janvier 2009.
Ces coordonnées, exprimées en km, ont été converties en vraie grandeur (voir document 1).
D’autre part, les évolutions temporelles des coordonnées y de chaque satellite ont été représentées (voir
document 2) pour la durée d’observation considérée.
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y à x10 9 m
B
B B B
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Exercice : satellites de Jupiter
A. 1. Les satellites de Jupiter passent tantôt au-dessus, tantôt au-dessous du plan de référence (qui contient l’axe Ox) de
Jupiter ; l’amplitude des « sinusoïdes » observées dans le document 2 correspond à la « hauteur maximale » atteinte au-
dessus ou au-dessous de ce plan de référence par le satellite dans son mouvement orbital circulaire.
A. 2. à 4. En L1, est relevée la valeur r du rayon en cm (obtenue par la mesure du diamètre divisée par 2) ; en L2, la
valeur de chaque période orbitale exprimée en cm ;
En L3, on donne r en vraie grandeur, en par le facteur d’échelle 0,5 . 10 9 m / 2,5 cm.
En L4, on calcule la période orbitale selon : L4 = L2 * 86 400 * 5 j / 4 cm.
En L5, on établit le calcul de r 3 / T 2 par L5 = L3 ^ 3 / L4 ^ 2.
On observe que la troisième loi de Kepler est correctement vérifiée, sachant qu’ici : r 3 / T 2 3,1 10 15 m 3. s 2.
M JUP m S
B. 1.1. F = G n qui est perpendiculaire à v : cette force est centrale (elle pointe vers le centre attracteur) et
r2
est aussi centripète dans le cas de ce mouvement circulaire uniforme (elle pointe vers le centre de courbure).
B. 1.2. La deuxième moi de Newton appliquée au satellite donne : F = m S a ; dans la base de Frénet, l’accélération ne
v2
possède qu’une coordonnée, dite “centripète” : a = a n n , soit : a = n.
r
M JUP v2 M JUP G M JUP
La deuxième loi de Newton conduit à : a = G 2 n . On en déduit : = G 2 et donc v = .
r r r r
3
2 r r2
B. 1.3. Sachant que v = , on en déduit l’expression de T compte tenu de celle de v : T = 2 .
T G M JUP
2 G M JUP
B. 1.4. La proposition énoncée est fausse car n’est pas constante : en effet, = = 3 .
T
r2
En reportant cette expression de dans v = r on retrouve l'expression précédente de v qui montre que v diminue si r
augmente : la vitesse orbitale d’un satellite décroît lorsqu’on s’éloigne de Jupiter.
B. 2. L’expression de la période orbitale donnée au B. 1.3. montre que T croît lorsqu’on s’éloigne de Jupiter.
La durée pour couvrir un tour est donc plus élevée quand on s’éloigne de Jupiter. Donc, lorsque B accomplit un tour, A
n’a pas fini le sien. Et quand A aura couvert un tour complet, B est engagé dans une autre révolution.
C’est la configuration 2 qui est la bonne.
r 3 G MJUP
B. 3.1. De l’expression de T se déduit la troisième loi de Kepler : 2 = qui est un rapport constant.
T 4 2
4 2
B. 3.2. La valeur de ce rapport est ici : K 3,1 10 d’où l’on tire : M JUP = K
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et donc M JUP 1,8 10 27 kg.
G
(La valeur tabulée est : M JUP 1,899 10 27 kg).
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2.4. Satellites de Jupiter et troisième loi de Kepler
À partir du serveur de l’IMCCE, on peut également obtenir les paramètres orbitaux de tous les satellites
naturels recensés.
Nous prendrons l’exemple des satellites de Jupiter, dont le nombre impressionne, afin de vérifier la troisième
loi de Kepler : http://www.bdl.fr/hosted_sites/saimirror/paramhf.htm
8,00
7,00
6,00
5,00
4,00
T^2
3,00
2,00
1,00
0,00
0,00 5000,00 10000,00 15000,00 20000,00 25000,00
a^3
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3. EN CONCLUSION
Nous n’avons donné qu’un faible aperçu de tout ce qu’il est possible de traiter, à partir de données ou de
documents extraits d’Internet, sur un sujet aussi vaste que sont les satellites naturels de notre système solaire.
Nous nous sommes tenus exclusivement au cas de la Lune et des satellites de Jupiter en considérant
uniquement l’observation puis les trajectoires et mouvements de ces astres.
Nous traiterons dans un sujet à part l’influence de la Lune sur les marées terrestres.
De même, les satellites de Saturne et en particulier les célèbres anneaux se prêtent à des exploitations
intéressantes que nous envisagerons ultérieurement.
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