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Chapitre I:

Vibrations mécaniques
Oscillations mécaniques

Oscillateurs: exemples

3
Oscillateur: exemples
Les systèmes oscillants ou les phénomènes de vibrations se retrouvent dans
quasiment tous les domaines de la physique et sont donc très présents autour de
nous:
 Mécanique : cordes vocales, battement de cœur, balançoire, suspension
de voiture …
 Electricité: circuits électriques oscillants (circuit RLC), courant et
tension alternatifs
 Physique microscopique : position des électrons dans les atomes
Oscillation qui se propage dans l’espace : onde (chapitre suivant)
 Onde Electromagnétique: lumière, onde téléphonique
 Acoustique : son

La génération, le transport et la perception


fait intervenir respectivement des
oscillateur mécanique, acoustique,
et électrique. 7

Oscillateur: Définition
Dans ces domaines (Mécanique, Electricité, Physique microscopique,
Electromagnétique, Acoustique), on retrouve les mêmes équations portants sur
des grandeurs physiques différentes. Dans tous ces domaines, la définition d’un
oscillateur est la même:

Un oscillateur est un système physique manifestant la variation au cours du


temps d’une grandeur physique de part et d’autre d’un état d’équilibre
(exemple: pendule).

Si les variations se reproduisent à l’identique à elles mêmes au cours du temps,


on dit que l’oscillateur est périodique (exemple: le pendule).

Si les variations au cours du temps sont sinusoïdales alors l’oscillateur est


oscillateur harmonique (exemple: le pendule).

Si les variations diminuent au cours du temps, on dit que l’oscillateur est amorti
(exemple: le pendule, ressort).

Si les variation sont entretenues par système extérieur, on dit que l’oscillateur est
en régime forcé (exemple: ressort + masse que l’on fait monter et descendre). 8

4
Oscillations harmoniques
Dans le cadre du cours, on va étudier essentiellement des oscillateurs
harmoniques dans les régimes suivants:

 Libre non amortie

 Libre amortie

 Forcé

Oscillation harmonique non amortie :


représentation graphique
Un oscillateur harmonique non amortie est caractérisée par une grandeur
physique qui varie de façon sinusoïdale au cours du temps. L’oscillation est alors
caractérisée par:

 Son amplitude d
 Sa période T en s
𝟏
 Sa fréquence f tel que : f = en s-1
𝑻
 Sa pulsation w tel que :
𝟐𝝅
ω= en rad.s-1
𝑻
𝚫𝒕
Attention, l’oscillation est également
caractérisée par moment ou elle prend
naissance! 𝚫𝒕
t𝟎 t𝟎

Ce moment est défini par ce que l’on


𝟐𝝅
Appelle la phase initiale: 𝝋 = 𝚫𝒕 10
𝑻

5
Oscillation harmonique non amortie :
expression mathématique

𝚫𝒕
t𝟎

L’expression la plus générale et la plus simple est :


2𝜋
𝑥 𝑡 = 𝑑. 𝑠𝑖𝑛 𝑤(𝑡 + 𝑡0 ) =d. 𝑠𝑖𝑛 𝑤(𝑡 + 𝑡0 )=d. 𝑠𝑖𝑛 𝑤𝑡 + φ
𝑇

L’argument 𝑤𝑡 + φ est appelé phase l’oscillation et φ est la phase initiale 11

Oscillation harmonique non amortie :


expression mathématique
L’expression la plus générale et la plus simple est :
2𝜋
𝑥 𝑡 = 𝑑. 𝑠𝑖𝑛 𝑤(𝑡 + 𝑡0 ) =d. 𝑠𝑖𝑛 𝑤(𝑡 + 𝑡0 )=d. 𝑠𝑖𝑛 𝑤𝑡 + φ
𝑇

Autres expressions possibles: 𝒙 𝒕 = d. 𝑠𝑖𝑛 𝑤𝑡)cos⁡(φ + d. 𝑐𝑜𝑠 𝑤𝑡)sin⁡(φ


Soit :⁡𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑐𝑜𝑠 𝑤𝑡 + 𝐵. 𝑠𝑖𝑛 𝑤𝑡 + avec :A = ⁡d. sin⁡(φ)⁡𝑒𝑡⁡𝐵=d. cos⁡(φ)
𝐴
Et :⁡⁡φ = 𝑎𝑡𝑎𝑛
𝐵

𝜋
On a également: 𝒙 𝒕 = d. 𝑠𝑖𝑛 𝑤𝑡 + φ = d. 𝑐𝑜𝑠 𝑤𝑡 + φ − = d. 𝑐𝑜𝑠 𝑤𝑡 + φ′
2

Notation complexe: 𝒙 𝒕 = d. 𝑐𝑜𝑠 𝑤𝑡 + φ′ = 𝑑. 𝑅𝑒 𝑒 𝑖 𝑤𝑡+φ′

On écrit généralement: 𝒙 𝒕 = 𝑑. 𝑒 𝑖 𝑤𝑡+φ′

12

6
Oscillation harmonique non amortie :
Phase φ
On a donc : 𝒙 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝑤𝑡 + φ ou 𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝑤𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝑤𝑡
⁡ou⁡⁡𝒙 𝒕 = d. 𝑐𝑜𝑠 𝑤𝑡 + φ′ ou ⁡⁡𝒙 𝒕 = 𝑑. 𝑒 𝑖 𝑤𝑡+φ′

Toutes ces écritures sont équivalentes et vous devez savoir passer de l’une à
l’autre. Vous devez également bien maitriser la détermination des paramètre
d, w et φ, exemple:

13

Oscillation harmonique non amortie :


Phase φ
On a donc : 𝒙 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝑤𝑡 + φ ou 𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝑤𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝑤𝑡
⁡ou⁡⁡𝒙 𝒕 = d. 𝑐𝑜𝑠 𝑤𝑡 + φ′ ou ⁡⁡𝒙 𝒕 = 𝑑. 𝑒 𝑖 𝑤𝑡+φ′

Toutes ces écritures sont équivalentes et vous devez savoir passer de l’une à
l’autre. Vous devez également bien maitriser la détermination des paramètre
d, w et φ, exemple:

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7
Equation qui régit une oscillation
harmonique non amortie
Une⁡oscillation⁡libre⁡non⁡amortie⁡est⁡régit⁡par⁡une⁡équation⁡du⁡type:⁡

𝒅𝟐
𝒙 𝒕 = −𝜔0 2𝒙 𝒕
𝒅𝒕𝟐
⁡𝒙 𝒕 = d. 𝑠𝑖𝑛 𝑤0 𝑡 + φ est bien solution de cette équation.

Attention le signe – est très important,

𝒅𝟐
L’équation 𝒙 𝒕 = 𝜔0 2𝒙 𝒕 n’a⁡pas⁡pour⁡solution⁡une⁡fonction⁡
𝒅𝒕𝟐
sinusoïdale mais une fonction exponentielle.

Ce signe – devant w0 indique que l’accélération et donc la force qui engendre le


mouvement est opposée à la position hors équilibre. La force tente de ramener le
système à sa position d’équilibre (x=0), ce qui est nécessaire pour obtenir une
oscillation. 15

Contexte de travail
Référentiel d’étude:
On a s’intéresser essentiellement à des oscillateur mécanique. Dans toues les cas
traités, on se place dans un référentiel Galiléen: référentiel dans lequel l’espace
est homogène et isotrope et le temps uniforme.

On peut donc utiliser les lois suivantes:

𝒅𝒗
 Le principe Fondamental de la dynamique: m = 𝑭 =𝑷
𝒅𝒕

 Théorème des moments cinétique :


𝑑
𝐿= 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡⁡𝑑𝑒𝑠⁡𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠⁡𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é𝑒𝑠⁡𝑎𝑢⁡𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡⁡𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑é𝑟é
𝑑𝑡

 Théorème de l’énergie mécanique appliqué à un point M:


𝑑
E (M)=Puissance des forces non conservatives
𝑑𝑡 m
16

8
Démarche de l’étude d’un oscillateur mécanique
 Identifier l’objet qui oscille et plus précisément sont centre de gravité, et
choisir un système de coordonnées.
 Faire 1 bilan des forces sur l’objet en oscillation.
 Appliquer le PFD pour un mouvement en translation + projection sur le
système de coordonnées.
 Appliquer le théorème des moments cinétiques pour un mouvement en rotation
+ projection sur le système de coordonnées.
 On peut également utiliser le théorème de l’énergie mécanique (translation ou
rotation)
 Pour simplifier l’expression de l’équation on prend comme origine l’état
d’équilibre, pour obtenir une équation de la forme:
𝒅𝟐
𝒙 𝒕 = −𝜔0 2𝒙 𝒕 avec 𝜔0 la pulsation propre de l’oscillateur
𝒅𝒕𝟐

 On cherche les solutions de la forme: 𝒙 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 + φ ou


𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡
 Les paramètres d et φ ou A et B sont déterminer à partir des conditions 17
initiales

Rappel sur le ressort


Loi de Hooke:
Un ressort étiré, dont la longueur passe de l à l+x, exerce une force pour revenir à
sa position initiale, proportionnel à l’allongement algébrique x. Cette force est
orientée le long de l’axe du ressort.
𝐹 = −𝑘𝑥𝑢 k est la raideur du ressort

𝟏
L’énergie emmagasiné par les ressort est : 𝑬𝒓 = 𝒌𝒙𝟐
𝟐

𝑢𝑥

La raideur kass correspond à


𝐹=0
l’association 2 de ressorts de raideur
k1+ k2 est :

 En parallèle: kass= k1+ k2


𝐹 = 𝑘∆𝑥𝑢𝑥
1 1 1
 En série: = +
𝑘𝑎𝑠𝑠 𝑘1 𝑘2

𝐹 = −𝑘∆𝑥𝑢𝑥
18

9
Ressort + masse à l’horizontale
Description: soit un ressort de raideur k et de longueur l au repos. Une masse m
est accroché à une extrémité du ressort, l’autre extrémité est accroché à un
support fixe. La masse repose sur une table à coussin d’air ce qui permet de ne
pas avoir de frottement. Au repos le centre de gravité de la masse est en x0

Table coussin d’air

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

On tire la masse de façon a avoir le centre de gravité en x et à l’instant t=0,


on lâche le masse sans vitesse.

Animation :
http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Oscillateurs/oscillateur_horizontal.html

19

Démarche de l’étude d’un oscillateur mécanique


 Identifier l’objet qui oscille et plus précisément sont centre de gravité, et
choisir un système de coordonnées.
 Faire 1 bilan des forces sur l’objet en oscillation.
 Appliquer le PFD pour un mouvement en translation + projection sur le
système de coordonnées.
 Appliquer le théorème des moments cinétiques pour un mouvement en rotation
+ projection sur le système de coordonnées.
 On peut également utiliser le théorème de l’énergie mécanique (translation ou
rotation)
 Pour simplifier l’expression de l’équation on prend comme origine l’état
d’équilibre, pour obtenir une équation de la forme:
𝒅𝟐
𝒙 𝒕 = −𝜔0 2𝒙 𝒕 avec 𝜔0 la pulsation propre de l’oscillateur
𝒅𝒕𝟐

 On cherche les solutions de la forme: 𝒙 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 + φ ou


𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡
 Les paramètres d et φ ou A et B sont déterminer à partir des conditions 20
initiales

10
Oscillateur l’horizontale: forces
Description: soit un ressort de raideur k et de longueur l au repos. Une masse m
est accroché à une extrémité du ressort, l’autre extrémité est accroché à un
support fixe. La masse repose sur une table à coussin d’air ce qui permet de ne
pas avoir de frottement. Au repos le centre de gravité de la masse est en x0

Table coussin d’air

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

On tire la masse jusqu’en x, tel que x-x0=d0 et à t=0 on lâche la masse.

Bilan des forces:


 Poids 𝑷 de la masse, force selon −𝑢𝑦
 Réaction 𝑅 de la table force selon 𝑢𝑦
 Force de rappel 𝑇 du ressort selon −𝑢𝑥
 Pas de frottement 21

Oscillateur l’horizontale: PFD

Table coussin d’air


𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

C’est la masse qui va osciller, on un mouvement en translation on applique le


PFD au centre de gravité de la masse:

𝒅𝒗
m = 𝑭 = 𝑷 + 𝑅+ 𝑇
𝒅𝒕

On projette selon 𝑢𝑥 et 𝑢𝑦 on a:

𝒅𝟐 𝒙 𝒕 𝒅𝟐 𝒚 𝒕
m = −𝑘(𝑥 𝑡 + 𝑥0 )⁡ et m =0
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕

Pas de mouvement selon y et mouvement selon x


22

11
Démarche de l’étude d’un oscillateur mécanique
 Identifier l’objet qui oscille et plus précisément sont centre de gravité, et
choisir un système de coordonnées.
 Faire 1 bilan des forces sur l’objet en oscillation.
 Appliquer le PFD pour un mouvement en translation + projection sur le
système de coordonnées.
 Appliquer le théorème des moments cinétiques pour un mouvement en rotation
+ projection sur le système de coordonnées.
 On peut également utiliser le théorème de l’énergie mécanique (translation ou
rotation)
 Pour simplifier l’expression de l’équation on prend comme origine l’état
d’équilibre, pour obtenir une équation de la forme:
𝒅𝟐
𝒙 𝒕 = −𝜔0 2𝒙 𝒕 avec 𝜔0 la pulsation propre de l’oscillateur
𝒅𝒕𝟐

 On cherche les solutions de la forme: 𝒙 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 + φ ou


𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡
 Les paramètres d et φ ou A et B sont déterminer à partir des conditions 23
initiales

Oscillateur l’horizontale: équation

Table coussin d’air


𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

On prend comme origine la position x0, on effectue alors le changement de


variable : X(t)=x(t)+x0,
𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝟐 𝒙 𝒕
On a : = équation d’oscillation devient alors:
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕𝟐

𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝑘 𝒅𝟐
=− 𝑋 𝑡 on a bien une équation de la forme : 𝒙 𝒕 = −𝝎0 2 𝒙 𝒕
𝒅𝒕𝟐 m 𝒅𝒕𝟐

𝒌
Par identification on en déduit l’expression de la pulsation propre 𝝎0 :
𝒎
24

12
Oscillateur l’horizontale: Pulsation propre

Table coussin d’air

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

𝒌
La pulsation propre est égale à 𝝎0 :
𝒎

Plus le ressort est raide et plus la fréquence d’oscillation est grande, la force
de rappel est plus grande.

Plus la masse est important et plus la fréquence d’oscillation est petit,


phénomène d’inertie.

Animation:
http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Oscillateurs/oscillateur_horizontal.html

25

Démarche de l’étude d’un oscillateur mécanique


 Identifier l’objet qui oscille et plus précisément sont centre de gravité, et
choisir un système de coordonnées.
 Faire 1 bilan des forces sur l’objet en oscillation.
 Appliquer le PFD pour un mouvement en translation + projection sur le
système de coordonnées.
 Appliquer le théorème des moments cinétiques pour un mouvement en rotation
+ projection sur le système de coordonnées.
 On peut également utiliser le théorème de l’énergie mécanique (translation ou
rotation)
 Pour simplifier l’expression de l’équation on prend comme origine l’état
d’équilibre, pour obtenir une équation de la forme:
𝒅𝟐
𝒙 𝒕 = −𝜔0 2𝒙 𝒕 avec 𝜔0 la pulsation propre de l’oscillateur
𝒅𝒕𝟐

 On cherche les solutions de la forme: 𝒙 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 + φ ou


𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡
 Les paramètres d et φ ou A et B sont déterminer à partir des conditions 26
initiales

13
Oscillateur l’horizontale: solutions

Table coussin d’air

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

𝒅𝟐
Les solution de l’équation : 𝑿 𝒕 = −𝝎0 2 𝑿 𝒕 peuvent s’écrire:
𝒅𝒕𝟐

𝒙 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 + φ ou 𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡

𝒅𝑿 𝟎
Les conditions initiales sont X(0)=d0 et =0
𝒅𝒕

Donc X 𝒕 = 𝑑0 . 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡
𝝅
A=0, B=d0 ou d=d0 et φ=
𝟐
27

Théorème de l’énergie mécanique

Table coussin d’air


𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

On peut retrouver ce résultat en appliquant le théorème de l’énergie


𝑑
mécanique: Em(M)=Puissance des forces non conservatives
𝑑𝑡
𝟏 𝟏
Ici pas de force non conservative et 𝑬𝒎 = 𝒎𝒗𝟐 + 𝒌 𝒙 − 𝒙𝟎 𝟐
𝟐 𝟐

𝑑𝑋 𝑑𝑥
On pose X= 𝒙 − 𝒙𝟎 et = =𝑣
𝑑𝑡 𝑑𝑡

𝑑 𝑑𝑣 𝑑𝑋 𝑑𝑋 𝒅𝟐 𝑿 𝑑𝑋
E (M)=𝒎𝒗 + 𝒌𝑋 =m . +𝒌 =𝟎
𝑑𝑡 m 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝒅𝒕𝟐 𝑑𝑡

𝒅𝟐 𝑿 𝒌
On a donc : m. =− 𝑿 On retrouve bien la même équation
𝒅𝒕𝟐 𝒎
d’oscillation 28

14
Ressort + masse à l’horizontale

Table coussin d’air

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

Etudions l’évolution au cours du temps de la position, la vitesse et l’accélération du


𝑑𝑥 𝒅𝟐 𝒙
centre de gravité de la masse m, on a :⁡𝒙 𝒕 = 𝑑0 . 𝑐𝑜𝑠 −𝜔0 𝑡 et = 𝑣𝑥 , ax=
𝑑𝑡 𝒅𝒕𝟐

29

Pendule pesant
Description: soit une masse m fixé au bout d’une tige de longueur l. L’autre
extrémité de la tige est fixé en un point O et elle peut tourner autour de ce point.
On néglige les frottements. Au repos la tige et la masse sont à l’horizontale. On
incline la tige et la masse d’un angle θ0 (angle petit) et on lâche le système à
l’instant t=0.

On a un mouvement de rotation,
+ on va donc travailler en coordonnées
Polaire.

On a utiliser le théorème du moment


Cinétique.

La grandeur qui varie au cours du


temps est : θ

𝑑
𝐿= 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡⁡𝑑𝑒𝑠⁡𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠⁡𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é𝑒𝑠⁡𝑒𝑛⁡⁡𝑀
𝑑𝑡 30

15
Démarche de l’étude d’un oscillateur mécanique
 Identifier l’objet qui oscille et plus précisément sont centre de gravité, et
choisir un système de coordonnées.
 Faire 1 bilan des forces sur l’objet en oscillation.
 Appliquer le PFD pour un mouvement en translation + projection sur le
système de coordonnées.
 Appliquer le théorème des moments cinétiques pour un mouvement en rotation
+ projection sur le système de coordonnées.
 On peut également utiliser le théorème de l’énergie mécanique (translation ou
rotation)
 Pour simplifier l’expression de l’équation on prend comme origine l’état
d’équilibre, pour obtenir une équation de la forme:
𝒅𝟐
𝒙 𝒕 = −𝜔0 2𝒙 𝒕 avec 𝜔0 la pulsation propre de l’oscillateur
𝒅𝒕𝟐

 On cherche les solutions de la forme: 𝒙 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 + φ ou


𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡
 Les paramètres d et φ ou A et B sont déterminer à partir des conditions 31
initiales

Pendule pesant
Bilan des forces appliquées au point M :
 Poids: 𝑭 = 𝒎𝒈
 Tension du fil 𝑻
On exprime ces forces en coordonnées polaires:
𝑭 = −𝒎𝒈. 𝒔𝒊𝒏 𝜽 𝒖𝜽 +𝒎𝒈. 𝒄𝒐𝒔 𝜽 𝒖𝒓
𝑻 = 𝑻. 𝒖𝒓
+
On calcule le moment des forces: 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡⁡𝑑𝑒⁡𝑇 = 𝑂𝑀⋀𝑇 = 0
𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡⁡𝑑𝑒⁡𝐹 = 𝑂𝑀⋀𝐹 = −𝒍. 𝒎. 𝒈. 𝒔𝒊𝒏 𝜽 𝒖𝒛

Calcule du moments cinétique : 𝐿 = 𝑚. 𝑂𝑀⋀𝑣


𝒅 𝜽 𝒅 𝜽
Avec : 𝑣 = 𝒍 𝒖𝜽 soit 𝐿 = 𝑚. 𝒍𝟐 𝒖𝒛
𝒅𝒕 𝒅𝒕

𝟐
On applique le théorème du moment cinétique: 𝒅 𝜽 =− 𝒈 𝜽
𝟐 𝒅𝒕 𝒍 32

16
Démarche de l’étude d’un oscillateur mécanique
 Identifier l’objet qui oscille et plus précisément sont centre de gravité, et
choisir un système de coordonnées.
 Faire 1 bilan des forces sur l’objet en oscillation.
 Appliquer le PFD pour un mouvement en translation + projection sur le
système de coordonnées.
 Appliquer le théorème des moments cinétiques pour un mouvement en rotation
+ projection sur le système de coordonnées.
 On peut également utiliser le théorème de l’énergie mécanique (translation ou
rotation)
 Pour simplifier l’expression de l’équation on prend comme origine l’état
d’équilibre, pour obtenir une équation de la forme:
𝒅𝟐
𝒙 𝒕 = −𝜔0 2𝒙 𝒕 avec 𝜔0 la pulsation propre de l’oscillateur
𝒅𝒕𝟐

 On cherche les solutions de la forme: 𝒙 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 + φ ou


𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡
 Les paramètres d et φ ou A et B sont déterminer à partir des conditions 33
initiales

Pendule pesant
On applique le théorème du moment cinétique:
𝒅𝟐 𝜽 𝒈
=− 𝜽
𝒅𝒕𝟐 𝒍

Les solutions de cette équation sont:

𝜽 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 + φ ou
𝜽 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡

𝒅𝜽 𝟎
Les conditions initiales sont 𝜽(0)= 𝜽⁡0 et =0
𝒅𝒕

Donc 𝒙 𝒕 = 𝜽0 . 𝑐𝑜𝑠 𝑤𝑡
𝝅
A=0, B= 𝜽⁡0 ou d=d0 et φ=
𝟐

34

17
Démarche de l’étude d’un oscillateur mécanique
 Identifier l’objet qui oscille et plus précisément sont centre de gravité, et
choisir un système de coordonnées.
 Faire 1 bilan des forces sur l’objet en oscillation.
 Appliquer le PFD pour un mouvement en translation + projection sur le
système de coordonnées.
 Appliquer le théorème des moments cinétiques pour un mouvement en rotation
+ projection sur le système de coordonnées.
 On peut également utiliser le théorème de l’énergie mécanique (translation ou
rotation)
 Pour simplifier l’expression de l’équation on prend comme origine l’état
d’équilibre, pour obtenir une équation de la forme:
𝒅𝟐
𝒙 𝒕 = −𝜔0 2𝒙 𝒕 avec 𝜔0 la pulsation propre de l’oscillateur
𝒅𝒕𝟐

 On cherche les solutions de la forme: 𝒙 𝒕 =d. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 + φ ou


𝒙 𝒕 = 𝐴. 𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 +𝐵. 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡
 Les paramètres d et φ ou A et B sont déterminer à partir des conditions 35
initiales

Pendule pesant
On a l’équation différentielle suivante:
𝑑
𝐿= 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡⁡𝑑𝑒𝑠⁡𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠⁡𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é𝑒𝑠⁡𝑒𝑛⁡⁡𝑀
𝑑𝑡

𝑑 𝒅𝟐 𝜽
𝐿 = 𝑚. 𝒍𝟐 𝒖𝒛 =−𝒍. 𝒎. 𝒈. 𝒔𝒊𝒏 𝜽 𝒖𝒛
𝑑𝑡 𝒅𝒕𝟐

𝒅𝟐 𝜽 𝒈 𝒈
=− 𝒔𝒊𝒏 𝜽 ≈ − 𝜽 si θ <<1
𝒅𝒕𝟐 𝒍 𝒍

Ici l’origine de θ correspond à l’état d’équilibre donc pas de


changement de variable à faire.

Par identification on en déduit la pulsation propre ω0 de l’oscillateur:


𝒈
𝝎𝟎 =
𝒍
Plus l est petit et plus la fréquence d’oscillation est grande

36

18
Pendule pesant
On peut retrouver ce résultat en appliquant le théorème de l’énergie
𝑑
mécanique: Em(M)=Puissance des forces non conservatives
𝑑𝑡

𝟏
Ici pas de force non conservative et 𝑬𝒎 = 𝒎𝒗𝟐 + 𝒎𝒈𝒉
𝟐

𝒅 𝜽
𝑣=𝒍 et 𝐡 = 𝒍(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔 𝜽 )
𝒅𝒕
h
𝜽𝟐 𝜽𝟐
Si 𝜽<<1 alors 𝒄𝒐𝒔 𝜽 = 𝟏 − on a donc h=𝐥
𝟐 𝟐

𝟐
𝟏 𝒅 𝜽 𝜽𝟐
𝑬𝒎 = 𝒎 𝒍 + 𝒎𝒈𝐥
𝟐 𝒅𝒕 𝟐

𝑑 𝟏 𝒅𝟐 𝜽 𝒅 𝜽 𝟏𝒅 𝜽
On a donc: E (M)= 𝒎𝟐𝒍𝟐 𝟐 + 𝟐𝒎𝒈𝐥 𝜽=0
𝑑𝑡 m 𝟐 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝟐 𝒅𝒕

𝒅𝟐 𝜽 𝒈
Soit : =− 𝜽 Même équation 37
𝒅𝒕𝟐 𝒍

Rappel sur le moment d’inertie


Rappel moment d’inertie: Le moment d'inertie I quantifie la résistance d'un
corps soumis à une mise en rotation. C'est l'analogue pour un mouvement en
rotation de la masse inertielle pour un mouvement en translation qui, elle ,
mesure la résistance d'un corps soumis à une accélération linéaire. Le moment
d'inertie I représente l’inertie de rotation d’un corps.

Le moment cinétique 𝑳 est relié au moment d’inertie et à la vitesse angulaire,


par la relation suivantes:

𝒅 𝜽
𝐿=𝐼 𝒖𝒛 avec l’axe de rotation orienté selon 𝒖𝒛
𝒅𝒕

L'énergie cinétique de rotation est relié au moment d’inertie et à la vitesse


angulaire, par la relation suivantes:

1 𝒅 𝜽 2
𝐸𝑐 = 𝐼
2 𝒅𝒕

38

19
Pendule en torsion
Soit un objet de moment d’inertie I (tige avec à chacune de ces extrémités une
masse m). Cet objet est fixé en son centre à un fil, lui-même étant fixé à un point
fixe. Le solide qui peut tourner autour de son axe subit un couple de forces dû à
la torsion du fil. On repère la rotation du fil par son angle .

Le moment 𝑅 des 2 forces qui s’opposent (le couple) à la 𝒖𝒛


rotation du fil est proportionnel à l’écartement angulaire
tel que: 𝑅 = −𝐶𝜃𝒖𝒛 C est la constante de torsion.
On applique le théorème du moment cinétique:

𝑑
𝐿= 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡⁡𝑑𝑒𝑠⁡𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠⁡𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢é𝑒𝑠⁡𝑒𝑛⁡⁡𝑀
𝑑𝑡
𝒅 𝜽
𝐿=𝐼 𝒖𝒛
𝒅𝒕

𝑑 𝒅𝟐 𝜽 𝒅𝟐 𝜽 𝑪
𝐿 =𝐼 𝒖𝒛=−𝐶𝜃𝒖𝒛 on a alors =𝜃=− 𝜃
𝑑𝑡 𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕𝟐 𝐼

𝑪
donc la pulsation propre de l’oscillateur est :⁡𝜔02 =
39
𝐼

Oscillations amorties : Forces


Description: soit un ressort de raideur k et de longueur l au repos. Une masse m
est accroché à une extrémité du ressort, l’autre extrémité est accroché à un
support fixe. Le mouvement de la masse se fait avec des frottements visqueux.
Au repos le centre de gravité de la masse est en x0

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

On tire la masse jusqu’en x, tel que x-x0=d0 et à t=0 on lâche la masse.

Bilan des forces:


 Poids 𝑷 de la masse, force selon −𝑢𝑦
 Réaction 𝑅 de la table force selon 𝑢𝑦
 Force de rappel 𝐹𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡 du ressort selon −𝑢𝑥 40
40
 Force de frottement 𝐹𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = −f𝑣

20
Oscillations amorties : équations

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

C’est la masse qui va osciller, on un mouvement en translation on applique le


PFD au centre de gravité de la masse:

𝒅𝒗
m = 𝑭 = 𝑷 + 𝑅+ 𝐹𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡 + 𝐹𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝒅𝒕

On projette selon 𝑢𝑥 et 𝑢𝑦 on a:

𝒅𝟐 𝒙 𝒕 𝒅𝒙 𝒕 𝒅𝟐 𝒚 𝒕
m = −𝑘 𝑥 𝑡 + 𝑥0 − 𝒇 et m =0
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕 𝒅𝒕

Pas de mouvement selon y et mouvement selon x


41

Oscillations amorties : équations

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

C’est la masse qui va osciller, on un mouvement en translation on applique le


PFD au centre de gravité de la masse:

𝒅𝒗
m = 𝑭 = 𝑷 + 𝑅+ 𝐹𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡 + 𝐹𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝒅𝒕

On projette selon 𝑢𝑥 et 𝑢𝑦 on a:

𝒅𝟐 𝒙 𝒕 𝒅𝒙 𝒕 𝒅𝟐 𝒚 𝒕
m = −𝑘 𝑥 𝑡 + 𝑥0 − 𝒇 et m =0
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕 𝒅𝒕

Pas de mouvement selon y et mouvement selon x


42

21
Oscillations amorties : équations

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

On prend comme origine la position x0, on effectue alors le changement de


variable : X(t)=x(t)+x0,
𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝟐 𝒙 𝒕
On a : = équation d’oscillation devient alors:
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕𝟐

𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝑿 𝒕 𝒇 𝒌
= −𝜔0 2 𝑋 𝑡 − 𝟐𝛂 avec 𝛂 = et ⁡𝜔0 =
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕 𝟐𝒎 𝒎

𝒅𝟐
on n’a plus une équation de la forme : 𝒙 𝒕 = −𝜔0 2 𝒙 𝒕
𝒅𝒕𝟐

43
On doit chercher des nouvelles solutions.

Oscillations amorties : équations


On a l’équation d’oscillation :

𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝑿 𝒕
= −𝜔0 2 𝑋 𝑡 − 𝟐𝛂
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕
𝒇
L’oscillation a un coefficient d’amortissement 𝛂 = ⁡
𝟐𝒎

On peut avoir 3 régimes d’oscillation différents

Animation: http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Oscillateurs/ressort.php

44

22
Oscillations amorties: solutions
Pour trouver les solutions d𝐞⁡l′équation différentielle:
𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝑿 𝒕
= −𝜔0 2 𝑋 𝑡 − 𝟐𝛂
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕
On chercher les solutions de l’équation caractéristique:⁡⁡𝒓𝟐 + 𝝎0 2 + 𝟐𝛂𝒓 =0

−𝟐𝛂∓ 𝟒𝛂𝟐 −4𝜔0 2


Les solutions r1 et r2 sont :⁡⁡⁡𝑟1,2 =
2

On a deux cas possibles:


 2 racines r1 et r2 alors : 𝒙 𝒕 = 𝑨𝒆𝒓𝟏 𝒕 + 𝑩𝒆𝒓𝟐 𝒕

 Si 𝛂𝟐 = 𝜔0 2 ⁡alors seule racine 𝑟⁡ = −𝛂 alors : 𝐱 𝐭 = 𝐀 + 𝑩𝒕 𝒆𝒓𝒕

Si o pose ∆=𝛂𝟐 −𝜔0 2 , on a alors 𝑟1,2 = −𝛂 ∓ ∆ avec r1 et r2<0 car Δ et 𝜔0 >0

Si Δ<0 on écrit alors : ∆= 𝒋 −∆⁡ pour avoir l’argument de la racine carré


positif, on a alors : 𝑟1,2 = −𝛂 ∓ 𝒋 −∆ 45

Solutions: régime apériodique


Si Δ>0 alors 𝑋 𝑡 = 𝐴𝑒 (−𝛼+ ∆)𝑡 + 𝐵𝑒 (−𝛼− ∆)𝑡 avec ∆=𝛼 2 −𝜔2

−𝛼 + ∆<0 car ∆< 𝛼⁡et −𝛼 − ∆ , on a la somme de deux exponentielles


décroissantes, on parle d’amortissement fort, on dit que le régime transitoire
est apériodique.
𝑘
Ce cas correspond à : 𝛼 2 > 𝜔2 c’est à dire : 𝛼> soit 𝑓 2 > 4𝑚𝑘
𝑚

Les constantes A et B sont déterminer à partir des conditions initiales.


𝜕𝑋 0
Si à l’instante t=0 on a : X 0 = 𝑑0 et = 0 alors:
𝜕𝑡

 𝑥 0 = 𝐴 + 𝐵 = 𝑑0
𝜕𝑋 0 𝐴 𝐵
 = −𝛼 + ∆ 𝐴 − 𝛼 + ∆ 𝐵 = 0 donc = =𝐶
𝜕𝑡 𝛼+ ∆ −𝛼+ ∆
𝑑0
Soit: A=C 𝛼 + ∆ et B=C −𝛼 + ∆ d’où A+B=C2 ∆ donc C =
2 ∆

𝑑0 𝑑0
𝑋 𝑡 = 𝛼 + ∆ 𝑒 (−𝛼+ ∆)𝑡 + −𝛼 + ∆ 𝑒 (−𝛼− ∆)𝑡
2 ∆ 2 ∆
46

23
Solutions: régime pseudo-périodique
𝑘
 Si Δ<0 alors⁡𝑟1,2 = −𝛼 ∓ 𝑗 −∆. Ce cas correspond à : 𝛼< soit 𝑓 2 < 4𝑚𝑘⁡
𝑚
 Dans ce cas la solution s’écrit :

𝑥 𝑡 = 𝐴𝑒 (−𝛼+𝑗 −∆)𝑡 + 𝐵𝑒 (−𝛼−𝑗 −∆)𝑡

On peut réécrire cette solution sous d’autres forme:


𝒙 𝒕 = 𝒆−𝜶𝒕 (𝑨𝒆(𝒋 −∆)𝒕 + 𝑩𝒆(−𝒋 −∆)𝒕 )

ou encore⁡⁡⁡𝒙 𝒕 = 𝑪. 𝒆−𝜶𝒕 𝒄𝒐𝒔 −∆𝒕 + 𝝋


On a une fonction sinusoïdale dont l’amplitude diminue exponentiellement avec le
temps, on parle d’un mouvement pseudo périodique. Les constantes A et B ou C
et φ sont déterminer à partir des conditions initiales.
𝜕𝑥 0
A t=0 on a : 𝑥 0 = 𝑑0 et =0
𝜕𝑡

𝑥 0 = 𝐶𝑐𝑜𝑠 𝜑 = 𝑑0
𝜕𝑥 0 𝜶𝑑0
= 𝐶𝑠𝑖𝑛 𝜑 -𝜶𝐶𝑐𝑜𝑠 𝜑 =0 donc: 𝑠𝑖𝑛 𝜑 =
𝜕𝑡 𝐶

Solutions: régime critique


 Si Δ=0, alors on a une seule racine 𝑟⁡ = −𝛂, Ce cas correspond à 𝑓 2 = 4𝑚𝑘

 La solution s’écrit alors: X 𝐭 = 𝐀 + 𝑩𝒕 𝒆−𝜶𝒕

Dans ce cas on parle d’un amortissement critique. Les constantes A et B sont


déterminer à partir des conditions initiales.

𝜕𝑋 0
A t=0 on a : X 0 = 𝑑0 et =0
𝜕𝑡

𝑥 0 = 𝐴 = 𝑑0
𝜕𝑋 0
= 𝐵 − 𝛼𝐴=0
𝜕𝑡

B = 𝛼𝑑0

On a finalement : 𝐱 𝐭 = 𝑑0 𝟏 + 𝜶𝒕 𝒆−𝜶𝒕

Animation: http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Oscillateurs/ressort.php
48

24
Oscillations amorties : exemple

Dans ce cas on définit le décrément logarithmique δ qui sert à définir la


𝑥(𝑡𝑛 )
décroissance des élongations au cours du temps : 𝛿 = 𝑙𝑛 = 𝛼𝑇
𝑡𝑛 +𝑇

49

Analogie mécanique et électricité


Il existe un système équivalent aux oscillateurs mécaniques amortis, tels que le
système masse+ressort ou le pendule de torsion plongés dans un fluide visqueux,
dans le domaine électrique. Il s’agit du circuit RLC. Il est régi par l’équation
d2q dq q
différentielle : L 2 +R + =0 On a les équivalence suivantes:
dt dt C

50

25
Oscillations forcées : Forces
Description: On reprend le système précédent en y ajoutant un excitateur qui met
en mouvement le point d’attache du ressort par l’intermédiaire d’une force
𝐹𝑒𝑥 (𝑡). Le mouvement de la masse m se fait toujours avec des frottements
visqueux. Au repos le centre de gravité de la masse est en x0.
Excitateur

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

Nous étudierons uniquement des excitations sinusoïdales:


𝐹𝑒𝑥 𝑡 = 𝐹0 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑢𝑖
Bilan des forces:
 Poids 𝑷 de la masse, force selon −𝑢𝑦
 Réaction 𝑅 de la table force selon 𝑢𝑦
 Force de rappel 𝐹𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡 du ressort selon −𝑢𝑥
 Force de frottement 𝐹𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = −f𝑣
 Force d’excitation 𝐹𝑒𝑥 𝑡 = 𝐹0 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑢𝑥 51

Oscillations forcées: équations


Excitateur

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

C’est la masse qui va osciller, on un mouvement en translation on applique le


PFD au centre de gravité de la masse:

𝒅𝒗
m = 𝑭 = 𝑷 + 𝑅+ 𝐹𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡 + 𝐹𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 + 𝐹𝑒𝑥 𝑡
𝒅𝒕

On projette selon 𝑢𝑥 et 𝑢𝑦 on a:

𝒅𝟐 𝒙 𝒕 𝒅𝒙 𝒕 𝒅𝟐 𝒚 𝒕
m = −𝑘 𝑥 𝑡 + 𝑥0 − 𝒇 + 𝐹0 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑢𝑥 et m =0
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕 𝒅𝒕

Pas de mouvement selon y et mouvement selon x


52

26
Oscillations forcées: équations
Excitateur

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

On prend comme origine la position x0, on effectue alors le changement de


variable : X(t)=x(t)+x0,
𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝟐 𝒙 𝒕
On a : = équation d’oscillation devient alors:
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕𝟐

𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝑿 𝒕 𝑭𝟎 𝒇 𝒌
= −𝜔0 2 𝑋 𝑡 − 𝟐𝛂 + 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)⁡ avec 𝛂 = et⁡⁡⁡𝜔0 =
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕 𝒎 𝟐𝒎 𝒎

Solutions = solution générale sans second membre + solution particulière


avec second membre.
53

Oscillations forcées: nouvelle équation


Excitateur

𝑢𝑦 x0 𝑢𝑥

𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝑿 𝒕 𝑭𝟎 𝒇 𝒌
= −𝜔0 2 𝑋 𝑡 − 𝟐𝛂 + 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)⁡ avec 𝛂 = et 𝜔0 =
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕 𝒎 𝟐𝒎 𝒎

Ici l’excitateur met en oscillation le point d’attache du ressort, en lui


donnant un mouvement harmonique du type : 𝒙 𝒕 = 𝒅𝟎 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒕)⁡
La force d’excitation exercée sur le système vaut alors :
𝐹𝑒𝑥 𝑡 = 𝑘𝑥 𝑡 𝑢𝑥 = 𝑘𝑑0 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑢𝑥 d’où 𝑭𝟎 = 𝑘𝑑0
C’est la force nécessaire pour « déformer » le ressort. On a alors
𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝑿 𝒕
= −𝜔0 2 𝑋 𝑡 − 𝟐𝛂 + 𝜔0 2 𝒅𝟎 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕 54

27
Oscillations forcées: solutions
𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝑿 𝒕
On a : + 𝜔0 2 𝑋 𝑡 + 𝟐𝛂 = 𝜔0 2 𝒅𝟎 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕

Solutions = solution générale sans second membre + solution particulière


avec second membre.
Solutions = régime transitoire + régime permanent
Dans la suite nous étudier uniquement le régime permanent.
La solution particulière est de la forme: 𝑿𝒑 𝒕 = 𝐃𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑)

Il est plus commode de travailler en notation complexe, en utilisant


𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 = 𝑅𝑒 𝒆𝒊(𝜔𝑡) , on écrit alors :

𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝑿 𝒕
+ 𝜔0 2 𝑋 𝑡 + 𝟐𝛂 = 𝜔0 2 𝒅𝟎 𝒆𝒊𝝎𝒕 Attention partie réelle sous
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕
entendu

Et 𝑿𝒑 𝒕 = 𝐃𝒆𝒊(𝜔𝑡+𝜑) = 𝑫𝒆𝒊(𝜔𝑡) Attention partie réelle sous entendu


55

Oscillations forcées : phase et amplitudes


𝒅𝟐 𝑿 𝒕 𝒅𝑿 𝒕
On injecte ⁡𝑿𝒑 𝒕 = 𝑫𝒆𝒊(𝜔𝑡) ⁡ dans + 𝜔2 𝑋 𝑡 + 𝟐𝛂 = 𝜔2 𝒅𝟎 𝒆𝒊𝝎𝒕
𝒅𝒕𝟐 𝒅𝒕

On a : −𝝎𝟐 𝑫𝒆𝒊 𝜔𝑡 + 𝜔0 2 𝑫𝒆𝒊 𝜔𝑡 − 𝐢𝛚𝟐𝛂𝑫𝒆𝒊(𝜔𝑡) = 𝜔0 2 𝒅𝟎 𝒆𝒊𝝎𝒕

Soit : −𝝎𝟐 𝑫 + 𝜔0 2 𝑫 + 𝐢𝛚𝟐𝛂𝑫 = 𝜔0 2 𝒅𝟎 =𝑫 𝜔0 2 − 𝝎𝟐 + 𝐢𝟐𝛂𝛚𝑫

𝜔0 2 𝒅𝟎
On en déduit: 𝑫 =
𝜔0 2 −𝝎𝟐 +𝐢𝟐𝛂𝛚

On peut réécrire 𝑫 sous la forme 𝐃𝒆𝒊(𝜑) avec D le module de 𝑫 et φ le phase


de 𝑫.

D= 𝑫 × 𝒄𝒐𝒏𝒋𝒖𝒈𝒖é(𝑫)

Et
𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆⁡𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆⁡𝒅𝒆(𝑫)
𝒕𝒂𝒏 𝝋 =
𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆⁡𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆⁡𝒅𝒆(𝑫) 56

28
Oscillations forcées : phase et amplitudes
𝜔0 2 𝒅𝟎
𝑫=
𝜔0 2 − 𝝎𝟐 + 𝐢𝟐𝛂𝛚

On peut réécrire 𝑫 sous la forme 𝐃𝒆𝒊(𝜑) avec D le module de 𝑫 et φ le phase


de 𝑫.
𝜔0 2 𝒅𝟎 𝜔0 2 𝒅𝟎 1
D= × =𝜔0 2 𝒅𝟎 𝟐
𝜔0 2 −𝝎𝟐 +𝐢𝟐𝛂𝛚 𝜔0 2 −𝝎𝟐 −𝐢𝟐𝛂𝛚 𝜔0 2 −𝝎𝟐 + 𝟐𝛂𝛚 𝟐

2 2 𝟐
𝜔0 2 𝒅𝟎 𝜔0 2 −𝝎𝟐 −𝐢𝟐𝛂𝛚 𝜔0 𝒅𝟎 𝜔0 −𝝎 −𝐢𝟐𝛂𝛚
On peut aussi écrire 𝑫 = × = 𝟐
𝜔0 2 −𝝎𝟐 +𝐢𝟐𝛂𝛚 𝜔0 2 −𝝎𝟐 −𝐢𝟐𝛂𝛚 𝜔 2 −𝝎𝟐 + 𝟐𝛂𝛚 𝟐
0

𝜔0 2 𝒅𝟎
𝑫= 𝜔0 2 − 𝝎𝟐 − 𝐢𝟐𝛂𝛚 2 −𝝎𝟐 𝟐 +
𝜔0 𝟐𝛂𝛚 𝟐

−𝟐𝛂𝛚
Donc 𝒕𝒂𝒏 𝝋 =
𝜔0 2 −𝝎𝟐

Animation: http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Oscillateurs/ressort_rsf.php
57

Réponse de l’oscillateur
1
On a 𝐃 = 𝜔02⁡ 𝒅𝟎 𝟐
𝜔02⁡ −𝝎𝟐 + 𝟐𝛂𝛚 𝟐

ce qui veut dire que l’amplitude d’oscillation du centre de gravité de la masse


dépend de l’amplitude 𝑭𝟎 = 𝑘𝑑0 de la force excitatrice , mais également de sa
pulsation ω.

On définit la réponse R(ω) de l’oscillateur comme le rapport des amplitudes


de l’oscillateur sur celle de l’excitation :

𝑫 𝜔02⁡
R(ω) = =
𝒅𝟎 𝟐
𝜔02⁡ −𝝎𝟐 + 𝟐𝛂𝛚 𝟐

L’évolution de R dépend fortement des caractéristiques de l’oscillateur


⁡(k et f) et peut présenter un maximum en fonction de ω on parle de
résonnance.

58

29
Résonance
2⁡
 Si α <2 𝜔0 (c’est-à-dire f2<𝟐𝒎𝒌) alors la réponse R présente un maximum
𝟐

pour 𝝎=𝜔𝑟⁡ tel que : 𝜔𝑟⁡ = 𝜔02⁡ − 𝟐𝜶𝟐 = pulsation de résonance 𝜔𝑟⁡ .

𝜔2⁡ α=0,1𝜔0⁡
 Si α2≥ 0 alors la réponse α=0,3𝜔0⁡
𝟐
R est maximum pour 𝝎=0. α=𝜔0⁡
Pas de pic de résonance.
R(w )
L’amplitude de cette résonance,
dépend fortement des
caractéristiques de l’oscillateur.
Elle augmente fortement pour
des faibles valeurs du coefficient
d’amortissement.
w
w0

Amplitude du pic de résonance


A la résonance on a : 𝜔𝑟⁡ = 𝜔02⁡ − 𝟐𝜶𝟐

𝜔02⁡
Soit R(𝜔𝑟⁡ ) =
𝟐
𝜔02⁡ −𝜔𝑟2⁡ + 𝟐𝛂𝜔𝑟⁡ 𝟐

𝜔02⁡
R(𝜔𝑟⁡ ) =
𝟐
𝜔02⁡ −𝜔02⁡ +𝟐𝜶𝟐 + 𝟐𝛂 𝟐 𝜔02⁡ −𝟐𝜶𝟐

𝜔02⁡ 𝜔02⁡
R(𝜔𝑟⁡ ) = =
𝟒𝜶𝟒 + 𝟐𝛂 𝟐 𝜔02⁡ −𝟖𝜶𝟒 𝟐𝛂 𝟐 𝜔02⁡ −𝟒𝜶𝟒

𝜔0⁡
R(𝜔𝑟⁡ ) = , si 𝜶⁡=0,1𝜔0⁡ alors R(𝜔𝑟⁡ ) = 𝟓
𝜶𝟐
𝟐𝛂 𝟏− 2⁡
𝜔0

𝐷𝑚𝑎𝑥
La largeur ∆𝝎⁡de la résonance correspondant à 𝐷 𝜔 = est égale 2𝜶. On
2⁡
𝝎⁡ 𝝎⁡
définit le coefficient de qualité Q tel que : 𝑸 = 𝟎 = 𝟎
∆𝝎 𝟐𝜶
60
Animation: http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Oscillateurs/ressort_rsf.php

30
Phase à la résonance
−𝟐𝛂𝛚
La phase est égale à : 𝒕𝒂𝒏 𝝋 =
𝜔0 2 −𝝎𝟐
𝝅 𝝅
𝝋∈ − ,
𝟐 𝟐

𝛚 = 𝟎⁡𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔⁡𝝋 = 𝟎
𝝅
𝛚 = 𝜔0⁡ ⁡ alors ⁡𝒕𝒂𝒏 𝝋 =∞ et 𝝋 =
𝟐

𝛚 < 𝜔0⁡ ⁡⁡⁡𝒕𝒂𝒏 𝝋 > 𝟎 𝝋


𝛚 > 𝜔0⁡ ⁡⁡⁡𝒕𝒂𝒏 𝝋 < 𝟎

𝛚 ≫ 𝜔0⁡ alors ⁡𝒕𝒂𝒏 𝝋 =𝟎 et 𝝋 = 𝝅


𝝅
Animation: 𝟐
http://www.sciences.univ-
nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Oscillateurs/ressort_r
sf.php
http://www.sciences.univ-
nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Oscillateurs/suspensio
61
𝛚
n.php 𝜔0⁡

Forme de la résonance
𝑨
R(ω)𝟐 peut être décrit par une fonction Lorenztienne: R(ω)𝟐 = 𝟐 ∆𝝎𝟐
𝝎𝟐 −𝝎𝟐⁡
𝒓 +
𝟐
qui a un maximum en 𝝎=𝝎𝒓⁡ , 𝝎⁡𝒓 et qui une largeur à mi-hauteur égale à Δω.
𝝎𝟐⁡
𝟎
R(ω) =
𝟐
𝝎𝟐⁡
𝟎 −𝝎
𝟐 + 𝟐𝜶𝝎 𝟐
𝝎𝟐⁡
𝟎
R(ω) =
𝝎𝟒⁡ 𝟒 𝟐 𝟐⁡ 𝟐 𝟐⁡
𝟎 +𝝎 −𝟐𝝎 𝝎𝟎 +𝟒𝜶 𝝎
𝝎𝟐⁡
𝟎
R(ω) =
𝝎𝟒 −𝟐𝝎𝟐 𝝎𝟐⁡ 𝟐 𝟒⁡
𝟎 −𝟐𝜶 +𝝎𝟎
𝝎𝟐⁡
𝟎
R(ω) =
𝟐 𝟐
𝝎𝟐 − 𝝎𝟐⁡
𝟎 −𝟐𝜶
𝟐 − 𝝎𝟐⁡
𝟎 −𝟐𝜶
𝟐 +𝝎𝟒⁡
𝟎
𝟐⁡
𝝎𝟎 𝝎𝟐⁡
𝟎
R(ω) = =
𝟐 𝟐
𝝎𝟐 − 𝝎𝟐⁡
𝟎 −𝟐𝜶
𝟐 −𝝎𝟒⁡ 𝟐 𝟐 𝟐⁡ 𝟒⁡
𝟎 −𝟒𝜶 +𝟐𝜶 𝝎𝟎 +𝝎𝟎 𝝎𝟐 − 𝝎𝟐⁡
𝟎 −𝟐𝜶
𝟐 +𝟐𝜶𝟐 𝝎𝟐⁡
𝟎 −𝟐𝜶
𝟐

𝝎𝟐⁡ 𝑸𝟐
R(ω) = 𝟎
donc = 𝟐𝜶𝟐 𝝎𝟐⁡
𝒓 soit ∆𝝎 = 𝟐𝜶 𝝎⁡𝒓
𝟐 𝟐
𝝎𝟐 −𝝎𝟐⁡
𝒓 +𝟐𝜶𝟐 𝝎𝟐⁡
𝒓

62

31
Chapitre II: Les ondes

63

Ondes harmoniques : oscillation qui se


propage dans l’espace
Dans le cadre de ce cours on va étudier les ondes harmoniques progressives,
on peut les définir comme une d’oscillation harmonique qui se propage dans
l’espace.

On a ajoute une dimension spatiale aux oscillations étudiée dans les chapitre
précédent.

Exemple le son: en un point on a p(t)=Pcous(wt)

64

32
Ondes
Les ondes interviennent autant en physique fondamentale qu’en physique
appliquée:
 En mécanique quantique, le comportement d’un électron est décrit par onde,
elle décrit la densité de probabilité de trouver l’électron en un point de l’espace
à un instant t.

 Pour transporter de l’information on a besoin d’un support. Il s’agit


généralement d’une onde.

 Son : distance et débit limité


 Onde électromagnétique : distance et débit élevé

Pourquoi les communication optique?

65

"Télécoms" Optique.
Développement sous l’impulsion des besoins en télécommunication.
Télécommunications à distance et "instantanées ": Ondes Electromagnétiques:

S.I.
10-15  femto
10-12  pico
10-9  nano
10-6  micro
10-3  milli
10+3  kilo
10+6  mega
10+9  giga
10+12  tera
• 1792  Télégraphe optique (1h pour 400km). 10+15  peta
• 1837-1960  Télégraphe de Samuel Morse (10bits.s-1)
• 1876  Téléphone de Graham Bell (64kbits.s-1)
• 1895  Télégraphie sans fil (TSF) de Marconi (< 10Mbits. s-1 en 1935).
• 1940  Câbles coaxiales (4Mbits .s-1)
• 1962  250Mbits. s-1 (satellites)
66

33
Modulation et porteuse.
Les capacités de transport de l’information augmente avec la fréquence de la
porteuse de l’onde électromagnétique:

Modulation:
•TB : période de la modulation.
•Tporteuse: période de la porteuse.
•TB>> Tporteuse (facteur 5 à 10).

Porteuse:
•Coaxe: 1Ghz.
•Radiocommunication: f 10-20Ghz.
•Optique: f 200Thz  fortes
possibilités (facteur 105).

67

Onde Progressive
onde 2.gif

Une onde progressive est la propagation d’une perturbation d’un point A vers un
point B en transportant de l’énergie et la quantité de mouvement, mais sans
transporter de matière. pas déplacement global de la matière MAIS on peut avoir
un déplacement local de matière autour de sa position d’équilibre.
Une onde progressive lors de sa propagation produit lors de son passage une
variation réversible des propriétés physiques locales du milieu.
 Hauteur d’eau pour la houle
 Pression pour le son
 Champ électrique et champ magnétique pour la lumière
68

34
Onde Progressive /onde stationnaire
Il est important de ne pas confondre une onde progressive et onde stationnaire.
Dans le cas d’une onde stationnaire il n’y a pas propagation de l’énergie.
L’énergie est confinée (« stationnée ») dans une région de l’espace, c’est
pourquoi on parle d’onde stationnaire.

Onde stationnaire

onde 2.gif
Une onde stationnaire est la somme de deux ondes progressives se
propageant en sens inverse.

69

Ondes progressives transverses


 Ondes transverses : Une onde est dite transverse si le déplacement de matière
se situe dans un plan transverse à la direction de propagation de l’onde,
comme c’est le cas pour la corde de guitare ou de la houle. Dans un repère
cartésien (oxy), si cette onde se propage dans la direction de l’axe des x, elle
est décrite par le déplacement y(x,t) de la matière par rapport à sa position
d’équilibre .

onde 2.gif 70

35
Ondes progressives longitudinales
 Ondes longitudinales : une onde longitudinale correspond à un déplacement
de matière dans la même direction que la direction de propagation de l’onde.
 Exemple 1 : on peut citer le cas d’un ressort à boudins placé suivant l’axe
des Le déplacement à considérer est celui de la spire elle-même, noté
par rapport à sa position d’équilibre.

71

Ondes progressives longitudinales


 Ondes longitudinales : une onde longitudinale correspond à un déplacement
de matière dans la même direction que la direction de propagation de l’onde.
 Exemple 2 : On considère une onde qui se propage dans un gaz le long
d’un tuyau sonore de forme cylindrique. L’onde est générée par le
déplacement rapide à d’un piston situé à la position . Ce déplacement de
l’air par rapport à sa position d’équilibre crée une surpression dans le
gaz par rapport à la pression d’équilibre, qui se déplace au cours du temps
le long de l’axe horizontal.

72

36
Train d’onde et ondes périodique

 Si on imprime `a la corde une série de plusieurs aller-retours de façon


périodique, on a création et propagation d’un train d’onde de courte durée.
 Si l’oscillation de la source est entretenue de façon périodique, on a création
et propagation d’une onde périodique. En réalité le mouvement de la source a
forcément un début et une fin et toute onde, mais la durée est très longue par
rapport à la période de l’onde. Cas du son pure.
 L’onde se propage à la fois dans l’espace et dans le temps.
 La distance λ qui sépare deux maxima d’amplitude de l’onde correspond au
temps T = 1/f entre deux oscillations successives. L’onde se déplaçant avec la
vitesse c on a : λ = cT
 La longueur d’onde λ représente la périodicité spatiale de l’onde 73

Expression d’une onde


Une onde progressive est une perturbation qui se déplace dans l’espace au cours
du temps, elle dépend donc de t et z (cas 1D) et peut donc être décrite par une
fonction f(z,t). Soit une onde ou perturbation qui se déplace à la vitesse v.
f(t0,z) La perturbation s’est déplacé d’une
t =0 distance vt pendant le temps t.
0

On a f(t0+t,z)=f(t0,z-Δz) ce qui impose que


z
f(t0+t,z) la dépendance en z et en t est de la forme :
t0+t f(z-vt) pour une onde qui se propage
dans le sens des x croissants.

vt z L’onde peut se propager dans l’autre sens


dans ce cas la dépendance en z et en t est
f(t0+t,x) t0+t de la forme : f(z+vt) pour une onde qui
se propage dans le sens des x
vt décroissants.
z
Une onde progressive se propageant à la vitesse v est décrit par une fonction
de la forme f(r±vt) 74
onde 2.lnk

37
Equation d’onde
Une onde progressive se déplace dans l’espace au cours du temps, elle est donc
régit par une équation qui relie les variations dans temps aux variations dans
l’espace.
 2 f 1 2 f 
Dans le cas 1D on a:  2  2 2   0
 z v t 

 2 f 2 f 2 f 1 2 f 
Dans le cas 3D on a:       0
 x y 2 z 2 v 2 t 2
2

Cette équation ne fait appel que des opérateurs linéaires ce qui permet d’appliquer la
principe de superposition:

La somme de solutions de l’équation d’onde est également solution de


l’équation d’onde. Si f1 et f2 sont solution de l’équation d’onde alors
f=f1+f2 est aussi solution de l’équation d’onde.
75

Equation d’onde: démonstration (pour information).


Pour une fonction de dépendance spatio-temporelle f(z-vt) on a :
f ( z  vt ) f ( z  vt )
 f ' ( z  vt )  f ' ( z  vt )
z z
f ( z  vt ) f ( z  vt )
  vf ' ( z  vt ) et  vf ' ( z  vt )
t t
 f ( z  vt ) 1 f ( z  vt )   f ( z  vt ) 1 f ( z  vt ) 
soit :   0 soit :   0
 z v t   z v t 
Pour avoir une équation qui régit le comportement de f(z-vt) et de f(z+vt) en
même temps on doit calculer la dérivé seconde, on a :
 2 f ( z  vt )  2 f ( z  vt )
 f ' ' ( z  vt )  f ' ' ( z  vt )
z 2 z 2
 2 f ( z  vt ) et  2 f ( z  vt )
 v 2 f ' ( z  vt )  v 2 f ' ( z  vt )
t 2
t 2
Soit pour les deux cas :   2f  12  2f   0
2 2

 z v t 

 2 f 2 f 2 f 1 2 f 
En 3D cela donne:  2  2  2  2 2   0
 x y z v t 76

38
Démarche pour déterminer l’équation d’onde
Démarche:

I – L ’équation d’onde est une équation locale, c’est-à-dire que l’on doit
travail à l’échelle locale ( petit élément de l’espace)

II- Déterminer la grandeur physique qui va varier au passage de l’onde


(onde électromagnétique: champ électrique et magnétique, onde sonore:
pression)

III- Ecrire équations dynamiques (variation dans l’espace et dans le


temps) à l’échelle locales.

IV – travailler ces équations de façon à trouver une équation d’onde du


 2 f 1 2 f 
type :   0
 z
2
v2 t 2 
V – Etudier la propagation des solution de cette équation d’onde
77

Exemple d’équation d’onde


Soit une corde tendu que l’on déforme et qu’on lâche. Il y a alors une onde qui se
propage le long de la corde. On veut déterminer l’équation de propagation de
cette onde.
Pour cela on va utiliser l’équation fondamentale de la dynamique. On a va
raisonner sur un élément dl de la corde situé entre les point M et M’ en x et
x+dx. Cette élément dl subit un déplacement transversal y et y+dy.
On fait les hypothèses suivantes :

 La corde est tendue à une tension de


module constant T0
 La corde a une masse linéïque: μ
 Le poids de la corde est négligeable
devant la tension T0
 Les déplacements de la corde sont
uniquement verticaux et de faibles
amplitudes devant la longueur de la corde
(α<<1). 78

39
Exemple d’équation d’onde
De part et d’autre de l’élément dl de la corde on a une force qui s’exerce due à la
tension T0 de la corde. On applique le PFD à l’élément dl:
𝒅𝒗
𝒎𝒅𝒍 = 𝑭 = 𝑇 𝑥 + 𝑑𝑥 + 𝑇 𝑥
𝒅𝒕

On projette selon 𝑢𝑥 et 𝑢𝑦 on a:

𝝏𝟐 𝒚 𝒕,𝒙
𝒎𝒅𝒍 = 𝑇0 sin 𝛼 𝑥 + 𝑑𝑥 − 𝑇0 sin 𝛼 𝑥
𝝏𝒕𝟐
𝝏𝟐 𝒙 𝒕
𝒎𝒅𝒍 = 𝑇0 cos 𝛼 𝑥 + 𝑑𝑥 − 𝑇0 𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑥 +
𝝏𝒕

α<<1, on néglige les variations du second ordre: sin 𝛼 ≈ 𝛼 et cos 𝛼 = 1, et


𝒎𝒅𝒍 =μdx
𝝏𝟐 𝒚 𝒕,𝒙
μdx = 𝑇0 𝛼 𝑥 + 𝑑𝑥 − 𝑇0 𝛼 𝑥 on a un mouvement selon y
𝝏𝒕𝟐
𝝏𝟐 𝒙 𝒕
μdx = 0 pas de mouvement selon x
𝝏𝒕𝟐
79

Exemple d’équation d’onde


𝝏𝟐 𝒚 𝒕,𝒙
on a : μdx = 𝑇0 𝛼 𝑥 + 𝑑𝑥 − 𝑇0 𝛼 𝑥
𝝏𝒕𝟐
𝝏𝟐 𝒚 𝒕,𝒙 𝑇0 𝛼 𝑥+𝑑𝑥 −𝛼 𝑥 𝑇0 𝝏𝜶
Soit: = =
𝝏𝒕𝟐 μ dx μ 𝝏𝑥
𝒅𝒚 𝝏𝒚
De plus on a tan(α)= ≈𝛼= car 𝛼⁡ ≪ 1
𝒅𝒙 𝝏𝑥
𝝏𝜶 𝝏 𝝏𝒚 𝝏𝟐 𝒚 𝒕,𝒙
= =
𝝏𝑥 𝝏𝑥 𝝏𝑥 𝝏𝒙𝟐
𝝏𝟐 𝒚 𝒕,𝒙 𝑇0 𝝏𝟐 𝒚 𝒕,𝒙
On a finalement: − =0
𝝏𝒕𝟐 μ 𝝏𝒙𝟐
On a bien une équation d’onde. Par identification on identifie la vitesse v de
𝑇0
l’onde: v = Tension en newton ou encore en kg.m.s-2 et μ en kg.m-1 donc v
μ
en m.s-1.
Exemple: T=10N et μ= 0,001 en kg.m-1, v=100 m.s-1

80

40
Solutions et propagation de l’énergie
Exemples d’onde:
Ondes périodiques
avec une variation
sinusoïdale dans
l’espace et dans le
temps.

Une onde est caractérisée par son amplitude (hauteur de la perturbation) et par la
forme son front d’onde (zones d’égale perturbation/amplitude)
L’énergie lumineuse se propage perpendiculairement au front d’onde

81

Solutions: ondes plane


1  2
L’équation d’onde:     0 a un grand nombre de solutions, les solutions
v 2 t2
les plus simples sont des fonctions qui varient dans le temps et dans l’espace de façon
sinusoïdale: on parle alors d’ondes harmoniques. La plus simples est l’onde plane:

 (r , t )  A cos(kr  wt ) r  vecteur position d'un point de l'onde


1
  2 où   fréquence= avec T la période temporelle de l'onde
T
2
k est le vecteur d'onde. k= k  avec  la longeur d'onde

  CT  période spatiale de l'onde
C 
 avec où C  vitesse de l'onde vide=
 k
Caractéristiques:
 Amplitude constante (information sur la répartition d’énergie). L’onde à une
extension infinie = énergie dans tout le plan transverse à la direction de propagation
 Une seule direction de propagation
 Perturbation  constante dans le plan d’équation: k x x  k y y  k z z  constante
82
 Le front d’onde est plan et perpendiculaire à la direction de propagation de l’énergie

41
Ondes harmoniques plane: exemple
Exemple: houle:
x

  30

 Onde plane 2D, vitesse de 25km/h=7m.s-1

83

Ondes harmoniques plane: exemple


Exemple: houle, prévision :
x

  30

 Onde plane 2D
 Front d’onde est une ligne : crête de la houle, ensemble de point d’égale perturbation.
 expression de l’onde :   2.9cos(k .r  wt )
3 k
  2.9cos(k cos( ) z  k sin( ) x  wt )  2.9cos( kz  x  wt )
2 2
2
 w avec T  12s
T
 Vitesse est de ~25km/h soit environ 7ms-1 donc λ=84m 84

42
Spectre d’un son

Quand on veut caractériser un son


selon son contenu fréquentiel,
on distingue généralement:

 Le son pur : son sinusoïdal caractérisé par sa fréquence d’oscillation.


 Le son complexe harmonique: c’est une superposition de sons purs dont les
fréquences sont multiples d’une fréquence appelée : fréquence fondamentale.
 Le son complexe inharmonique : C’est une superposition de sons purs dont les
fréquences n’ont pas de lien entre elles.
 Le bruit : il correspond à une variation «aléatoire » de la pression acoustique.
85

Spectre (Fourier)
Toute mouvement (fonction) périodique (t) de pulsation ω peut être représenter
par une superposition de mouvement (fonction) sinusoïdaux de pulsation ω, 2 ω, 3
ω, …n ω de
différente amplitude:  (t ) 
a0
2
 a
n
n cos( nt )+b n cos( nt ) 

Les coefficients an et bn et peuvent se calculer


numériquement à l’aide des relations suivantes :
T

ò f ( t ) cos( nw t) dt
2
an =
T 0
T

ò f ( t ) sin( nw t) dt
2
bn =
T 0

Où ω est la période du fondamental.


La détermination de l’ensemble des coefficients
constitue une analyse harmonique (Spectre ou
analyse de Fourier), qui peut être réalisée à l’aide
86
d’un ordinateur.

43
Spectre d’une onde
Dans le cas d’une onde périodique, celle-ci possède une périodicité dans le temps
et dans l’espace. On comprend alors aisément que celle-ci (onde progressive vers

les ) s’exprime : y( x,t ) =


a0 N
[
+ å a cos( n(w t - kx)) + bn sin( n(w t - kx))
2 n=1 n
]
L’onde s’écrit donc comme une superposition d’ondes sinusoïdales de pulsation
ω, 2 ω, 3 ω, …n ω , et de nombre d‘onde k, 2 k, 3 k, …n k.
A titre d’exemple, une fonction périodique carré de pulsation peut s’écrire sous la

forme suivante :

Pour fréquence de 1 Hz
é2 ù
y( x,t ) = Aê sin( k x - w t ) + sin( 3( k x - w t )) + …ú
2
ë p 3p û

Hz
Une onde de durée limitées est constituée d’une somme d’ondes sinusoïdales
de différentes fréquence w. On parle d’onde polychromatique.

Ondes sphériques

Dans le cas d’une source ponctuelle la symétrie de l’émission est sphérique (même
propriété dans toutes les directions de l’espace). Les surfaces d’amplitude et de
phase constante sont des sphères dont le centre est le point source O. L’onde  ne
dépend que la coordonnée radiale.
88
On parle alors d’onde sphériques.

44
Ondes sphériques
L’onde se propage dans toutes les directions de l’espace : k et r son colinéaire s
L’expression d’une onde sphérique se propageant selon les r croissants (onde
A
sphérique divergente) est:  ( r, t )  cos( kr  t )
r
L’expression d’une onde sphérique se propageant selon les r décroissants
A
(Onde sphérique convergente) est:  ( r, t )  cos( kr  t )
r

Caractéristiques:
 Extension finie
 Propagation dans toutes les directions de l’espace
 Front d’onde de forme sphérique perpendiculaire aux directions de
propagation.
 Energie s’éparpillent dans l’espace
 L’amplitude de l’onde diminue quand r augmente, la conservation de
l’énergie est assurée par l’amplitude en 1/r 89

Notation Complexe
Il peut être commode pour représenter les ondes planes et ondes sphérique
d’utiliser la notation complexe. On a alors :

 Pour une onde plane se propageant selon les r croissants :




 (r, t )  A cos( k r  t )  Re Aei k r t 


A A 
Pour une onde sphériques divergente :  ( r, t )  cos( kr  t )  Re ei krt  
r  r 

Souvent on n’écrira pas « Re[--] », sous entendant qu’en réalité ce qui


nous intéresse c’est la partie réelle des expressions en notation complexe.
On écrit alors: 
 ( r, t )  A cos(k r  t )  Aei k r t 

A A
 (r , t )  cos(kr  t )  ei kr t 
r r
90

45
Vitesse de l’énergie et vitesse de l’onde
 Milieu dispersif: un milieu dans lequel la vitesse d’une onde monochromatique
dépend la fréquence ou de la longueur d’onde. On a alors v(w) ou v(k).

 Une onde de durée limitées est constituée d’une somme d’ondes sinusoïdales de
différentes fréquence w. On parle d’onde polychromatique.

 Dans un milieu dispersif la vitesse de l’énergie transportée par une onde


polychromatique est différente de la vitesse de l’onde.

 La vitesse de l’onde est appelé vitesse de phase

 La vitesse de l’énergie est appelé vitesse de groupe.

 Superposition de 2 ondes de fréquences différentes:


  1   2 avec 1  A0 cos  k1 z  w1t  et  2  A0 cos  k2 z  w2t 
ab ab
On sait que : cos  a   cos  b   2cos   cos  
 2   2 
  k2  k1  z   w2  w1  t    k2  k1  z   w2  w1  t 
donc :   2 A0 cos   cos  
 2 2 91
   

2 fréquences différentes: interprétation


  k2  k1  z   w2  w1  t    k2  k1  z   w2  w1  t 
On a :   2 A0 cos   cos  
 2 2
   
 modulation rapide à la fréquence w1+w2 : porteuse
 modulation lente à la fréquence w1+w2 : enveloppe

Exemple pour :
 f1=10Hz et f2=9Hz;
Oscillation à f9,5Hz,
Modulée par une enveloppe à 1Hz

animation

L’enveloppe été la porteuse ne se propage pas à la même vitesse.

V porteuse 
w2  w1   v  vitesse de phase
k2  k1  
w  w1   v  vitesse de groupe
Venveloppe  2 92
k2  k1  g

46
Vitesse de phase et vitesse de groupe
Si w1w2 w alors k1k2 k. On a alors :

v 
w2  w1   w
k2  k1  k

vg  2
w  w1  dw

k2  k1  dk
Est-ce les vitesse de phase et de groupe sont toujours différentes?
dw w
On calcule : v g  dk or  k soit : w.v (k )

dw dv (k )
 v (k )  k
dk dk vitesse de phase et de groupe
identique dans un milieu
dv (k )
 0 uniquement dans un milieu dispersif non dispersif
dk

93

Onde acoustique
Exemple d’onde acoustique : musique (son) et l’échographie ultrasonore

Onde acoustique = onde de compression

Par exemple la membrane du haut-parleur comprime localement l’air. 94

47
Variations locales qualitatives dV

P0+ p(x,t)
S
Onde acoustique = onde de compression P0+ p(x+dx,t)
Equation d’onde = équation locale

On considère un tube de section S rempli de gaz ou un fluide. On note v un


élément de volume tel que: v=Sdx
Au passage de l’onde:
 Le gaz se déplace d’une distance u (x) en x.
 Le volume élémentaire v se déforme d’une
S valeur dv
 Il apparait une surpression p(x,t) au point x
 Pas de dissipation d’énergie lors de ces
perturbation. On néglige les phénomènes
dissipatifs comme la viscosité du milieu.

variations locales quantitatives


La variation de volume dv engendrée par le
dépalcement u est égale à :
dv  S . u  x  dx, t   u ( x, t )  S

Si on divise par v=Sdx, on a:


dv  u  x  dx, t   u ( x, t )  u ( x, t ) 𝑢𝑥
 
v dx x
On peut montrer dans le cas ou l’on néglige les phénomènes dissipatifs que la
surpression p(x,t) du volume élémentaire v est reliée la variation à sa
𝒅𝒗
déformation dv tel que: = −𝝌𝒔 𝒑(𝒙, 𝒕)
𝒗

χs est le coefficient de compressibilité adiabatique du fluide dans lequel se propage


l’onde. Il décrit la déformation du milieu soumis à une contrainte et est Pa-1.
On en déduit que p(x,t) et de u(x,t) sont reliés par les relations:
𝟏 𝒅𝒗 𝟏 𝝏𝒖(𝒙, 𝒕)
𝒑 𝒙, 𝒕 = − =−
𝝌𝒔 𝒗 𝝌𝒔 𝝏𝒙 96

48
Démarche pour déterminer l’équation d’onde
L ’équation d’onde est une équation locale, c’est-à-dire que l’on doit
travail à l’échelle locale ( petit élément de l’espace)

II- Déterminer la grandeur physique qui va varier au passage de l’onde:


Onde de pression p(x,t), onde de déplacement u(x,t)

III- Ecrire équations dynamiques (variation dans l’espace et dans le


temps) à l’échelle locales.
PFD appliqué au déplacement u(x,t)

IV – travailler ces équations de façon à trouver une équation d’onde du


 2 f 2 f 2 f 1 2 f 
type :     0
 x
2
y 2 z 2 v 2 t 2 

V – Etudier la propagation des solution de cette équation d’onde:


𝒑 𝒙, 𝒕 = 𝒑𝟎 𝒄𝒐𝒔(𝒌. 𝒓 − 𝝎𝒕)
97

Onde acoustique: PFD local


Pour établir l’équation on applique le PFD sur le volume élémentaire dv
déplacé par l’onde. Les forces appliquées sur dv sont des forces dues à la
pression. On a :
𝝏𝒗𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆⁡𝒅𝒗
𝒎𝒅𝒗 = 𝑭 = 𝐹1 + 𝐹2 S
𝝏𝒕
𝐹1 𝐹2
On projette selon 𝑢𝑥 et 𝑢𝑦 on a:
𝑢𝑥
𝝏𝟐 𝒖 𝒙,𝒕
𝒎𝒅𝒍 = −𝑆. 𝑃 𝑥 + 𝑑𝑥 + 𝑆. 𝑃 𝑥 = 𝑆. −𝑝 𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑡 + 𝑝 𝑥, 𝑡
𝝏𝒕𝟐

avec 𝒎𝒅𝒍 = 𝝆𝒅𝒗 = 𝝆𝑺𝒅x, 𝝆 est la masse volumique du gaz.

𝝏𝟐 𝒖 𝒙,𝒕 𝑝 𝑥+𝑑𝑥,𝑡 −𝑝 𝑥,𝑡 𝝏𝟐 𝒖 𝒕 1 𝜕𝑝 𝑥,𝑡


On alors: ⁡⁡𝝆 =− ou encore: =−
𝝏𝒕𝟐 𝑑𝑥 𝝏𝒕𝟐 𝝆 𝜕𝑥

𝜕𝑝 𝑥,𝑡 𝟏 𝝏𝟐 𝒖 𝒙,𝒕
Sin on injecte: =- on obtient l’équation d’onde:
𝜕𝑥 𝝌𝒔 𝝏𝒙𝟐

𝝏𝟐 𝒖 𝒙,𝒕 𝝏𝟐 𝒖 𝒙,𝒕 𝟏
- 𝝌𝒔 𝝆 = 𝟎 On en déduit que la vitesse c de l’onde: 𝒄 =
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒕𝟐 𝝌𝒔 𝝆 98

49
Onde acoustique: équation d’onde sur p(x,t)
On peut également avoir une équation d’onde portant sur la surpression
p(x,t). On a les équations :

𝝏𝟐 𝒖 𝒕 1 𝜕𝑝 𝑥,𝑡 1 𝝏𝒖 𝒙,𝒕
=− et 𝑝 𝑥, 𝑡 = −
𝝏𝒕𝟐 𝝆 𝜕𝑥 𝜒𝑠 𝝏𝒙
S
On peut écrire: 𝐹1
𝐹2
𝝏𝑝 𝑥,𝑡 1 𝝏 𝝏𝒖 𝒙,𝒕 1 𝝏 𝝏𝒖 𝒙,𝒕
=- =−
𝝏𝒕 𝜒𝑠 𝝏𝒕 𝝏𝒙 𝜒𝑠 𝝏𝒙 𝝏𝒕

𝝏𝟐 𝒑 𝒕 1 𝝏 𝝏𝟐 𝒖 𝒕 1 𝝏 1 𝜕𝑝 𝑥,𝑡 𝝏𝟐 𝒑 𝒙,𝒕
=− =− − = 𝝆𝝌𝒔
𝝏𝒕𝟐 𝜒𝑠 𝝏𝒙 𝝏𝒕𝟐 𝜒𝑠 𝝏𝒙 𝝆 𝜕𝑥 𝝏𝒙𝟐

𝝏𝟐 𝒑 𝒙,𝒕 𝝏𝟐 𝒑 𝒕
On obtient l’équation d’onde: -𝝆𝝌𝒔 =𝟎
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒕𝟐

Même équation d’onde que pour u(x,t)


99

Onde acoustique: expression


𝟏
L’onde acoustique se propage alors à la vitesse 𝒄 =
𝝌𝒔 𝝆

la vitesse augmente quand l’élasticité du milieu diminue et quand la masse


volumiquedu milieu diminue:

La suppression peut alors est décrit par la fonction :

p(r , t )  p cos( k r  t   )
0 p
pour une propagation selon x:
p(r , t )  p cos( kx  t   )  p cos  k  x  ct   
0 p 0 p 
Le déplacement local de matière peut alors est décrit par la fonction :
u(r , t )  u cos(k r  t   )
0 u

u(r , t )  u cos  k  x  ct   
0 p  100

50
Intensité acoustique: calcul
L’intensité acoustique Iac est définie comme la puissance moyenne par unité de
surface transportée par l’onde. Cette puissance acoustique est relié à la force de
pression. La puissance acoustique instantané s’exprime à un instant t comme le
produit de la force de pression par la vitesse du gaz, on a alors :
  u  x, t  
dP  F  V   p  x, t  dS   
 t 
ac

Avec u ( x, t ) 1 1
   p ( x, t ) et c= soit :  
x
s
 s
s
c
2

u ( x, t ) u ( x, t )
u(r , t )  u cos  k  x  ct     donc Donc :  c
t x
0 p

  u  x, t    1 u ( x, t ) 
On en déduit que: dP   p  x, t  dS      p  x, t  dS   c x 
ac
  t   
p  x, t 
2

dP  c  p  x, t  = en  w.m 
2 2

c
ac s

p  x, t 
2

I  dP  101
c
ac ac

Niveau d’intensité sonore en dB


L’échelle d’intensité acoustique correspondant à plage d’audition est très grande:
 Le seuil d’audition correspond à Iac=I0=10-12Wm-2
 Le seuil de douleur correspond à Iac=Idouleur=1Wm-2
 L’échelle total fait 12 ordres de grandeur!

Ce domaine est beaucoup trop étendu pour se rendre compte des différentes
valeurs. Pour réduire ce domaine de valeurs on a alors créé une nouvelle
grandeur : le niveau d’intensité sonore L exprimé en décibel (dB):
I
L  10log   10
I  0

 Il s’agit d’une échelle logarithmique


qui varie beaucoup moins vite.
 Une variation de 3dB correspond à
une variation d’un facteur 2 de I 102

51
Réflexion d’une onde acoustique
L’interaction en une onde acoustique et le milieu dans lequel elle se propage est
décrit par l’impédance acoustique Z.
En d’autre terme l'impédance acoustique du milieu caractérise la résistance du
milieu au passage d’un onde acoustique.
On a : Z=ρc [kg.m-2.s-1]
Le passage d’une onde acoustique d’un milieu 1 d’impédance acoustique Z1 à
d’un milieu 2 d’impédance acoustique Z2 se traduit par une réflexion de
l’énergie acoustique. En incidence normale le coefficient de réflexion R en
énergie est
égale: R   Z  Z 
2

2 1

Z Z 
2 1

103

Onde stationnaire
Lorsque deux ondes se propage en sens inverse, au global on n’a plus
propagation d’énergie, l’énergie est « stationnée » dans l’espace, on parle d’onde
stationnaire.
Onde stationnaire

Soit deux ondes de même amplitude, de même fréquence qui se propage en

sens inverses, on a: p (r , t )  p cos(kx  t ) et


1 0
p ( r , t ) =p cos  k  x +ct  
2 0

L’onde totale est : p(r , t )  p (r , t )  p (r , t )


1 2

On a donc:
ab a b
p(r , t )  p  cos( kx  t ) + cos  kx +t   or cos( a) + cos  b  =2cos( ) cos  
 2 
0
2
Donc: p(r , t )  p 2cos( kx)cos t 
0 104

52
Onde stationnaire
On a donc : p(r , t )  p 2cos( kx)cos t 
0

Il n’y a plus de terme de propagation en x-vt, il n’y a donc plus de propagation.


Les variations dans le temps et dans l’espace ne sont liés. On a:

Dans le cas de la corde de guitare on a :

Il y a plusieurs ondes stationnaires


possibles. Cela va dépendre de la
des caractéristique de la corde.
105

Corde vibrante
Soit une corde vibrante de longueur L, de tension T0 et de masse linéique μ.
𝑇0
On a montrer que la vitesse est de l’onde est ∶ v =
μ

L’onde qui se propage selon les x >0 est :


y ( x, t )  y cos(kx  t )
0

Cette onde va arriver en bout de corde et va


se réfléchir. On a donc en bout de corde une
onde incidente et une onde réfléchie
L’extrémité de la corde étant fixe, la somme des deux ondes doit être nul. Le
coefficient de réflexion en bout de corde est donc égale à -1. On a alors :
y (r , t )  y  cos(kx  t   ) - cos  kx +t    
0

ab a b
or cos(a ) -cos  b  =-2sin( ) sin  
2  2 
Donc: y(r , t )  y 2sin( kx   )sin t 
0
106

53
Corde vibrante
On a donc: y(r , t )  y 2sin( kx   )sin t 
0

Les conditions limites imposent que y(0,t)=0 et y(L,t)=0 car les extrémités
sont fixes.
y(0, t )  y 2sin( )sin t  =0 donc   0
0

y(0, t )  y 2sin( kL)sin t  =0 donc kL  m avec m  


0

Cette dernière conditions fixe les fréquence ou les longueurs qui peuvent
résonner.
2 2
kL  m correspond à L=m soit   L m2
 m
L m3
 m8
L
2 m  12
L   
2L
3 m
L L 107
2

Corde de guitare
2L c mc
On a donc:   = soit f=
m f 2L
𝑇0
Avec : ∶ 𝑐 =
μ
m T
Donc la fréquence f du son émis est lié à L, de tension T0 et μ tel que: f= 0

2L 

L
2
L 
3
L
2

La fréquence du son augmente avec la tension T0


La fréquence du son augmente quand L diminue
La fréquence du son augmente quand masse linéique μ diminue

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