Le PEDROLAND est un pays à part qui vit sur sa propre planète,

dans son propre univers, c’est un pays frappé par des fléaux qui le
projettent jour après jour vers des galaxies inconnues. ’Le noir est
noir’ dit-on souvent, parce qu’en plus de la couleur de peau il y a
cette noirceur du cœur et de l’esprit, au PEDROLAND où cela est
encore plus indescriptible, l’obscurisme détruit absolument le gage
d’une quelconque maitrise des acquis. La méritocratie qui ne devrait
pour aucune raison être une valeur négociable, malheureusement
voit briller ses dernières flammes. Elle laisse ainsi place aux cultes
obscurs peut être légitimes (sans jugement aucun) mais dépourvu de
bilan face aux grands enjeux mondiaux où toutes les nations dignes
sont attendues. C’est un pays où les ‘biens placés’ consument une
grande partie de cette flamme pour mieux se fixer leurs proches avec,
les plus pauvres qui n’ont visiblement aucune chance de s’en sortir,
en consument paradoxalement le reste. Bref c’est un pays où la
population n’a pas conscience de la profondeur des ténèbres dans
laquelle elle s’y enfonce, où n’importe qui rejette la faute aux autres,
où ceux qui agissent dans l’intérêt de tous sont plutôt mal vus dans
la société. Le PEDROLAND, c’est mon pays d’origine et je fais partir
de ceux qui par les conditions de naissance, ont perdu ‘toutes’ ou
‘presque’ leurs chances de réussite. Mais contrairement à certains
de mon rang, je me bats néanmoins pour garder ma flamme toujours
vive. L’histoire que je vais vous raconter, fait probablement partir de
l’une des plus terrifiantes de celles engendrées par le système.
Certains sages pensent que notre pays est condamné dans ces
ténèbres pendant une longue décennie sauf bien sûr contre un
brusque évènement qui marquera dans ce cas sans doute son
histoire. Je pense que si nous en sommes là, aussi douloureuse
semble être cette réalité, il y a une raison fondamentale : raison dans
laquelle cette histoire puise son essence.

Obscurisme : Mot inexistant mais voulant exprimer une dangereuse façon de cultiver fructueusement l’obscurantisme