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Inde, Poésie, Savitri, Spiritualité, Sri Aurobindo
17 mai 201829 mai
2018 22 Minutes
Non conduite par la peur qui marche tel un berger à travers le Temps,
Qui essaie toutes les vérités et, n’en trouvant aucune suprême,
Selon ce que voyait quelque mental intérieur, ainsi était façonnée la vie :
Et, poussant des cris, faisait des enjambées d’un pic à un pic géant,
Une scène était prévue pour toutes ses humeurs sans nombre 65
Elle pleure à cause du chagrin qui lui advint par son propre choix,
Trop sublimes et trop heureuses pour être captées par des paupières de mortels. 130
Dans quelque domaine secret non atteint que pourtant nous sentons,
Perçus en rêve ou par les sens, ils touchent nos cœurs par leurs
Plus heureux que le bonheur, plus vrais que des choses vraies,
Ceci, auparavant l’étoile d’une brillante idée lointaine
Parmi les formations au hasard d’un monde qui ne connait pas. 195
Les joies du Ciel auraient pu être celles de la terre si la terre avait été pure. 250
Toutes les énergies pourraient rire et folâtrer sur les durs chemins de la terre
Mais elle a mis ses rêves à l’écurie dans les cours de la Matière
Une faculté des sens plus pure, plus ardente avait là sa demeure,
Dans des royaumes éclatants de soleil avançait d’un pas royal : 310
Non stoppée par la faiblesse comme dans les corps des mortels,
Et à sa diversité céleste.
Aucune Nuit étrangère n’était venue pour aveugler ses yeux. 430
Il n’y avait nul besoin d’un cercle ou d’une barrière qui restreignent;
En dépit d’un mental qui aspire et des sens qui désirent ardemment,
Rendre une joie limpide pour la joie, une lumière pure pour la lumière.
Dans la tranquillité sourde, parmi les sons que nul n’écoutait, 470
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Savitri,
Sri Aurobindo,
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