Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
☰
Menu
auroreflets
Inde, Poésie, Savitri, Spiritualité, Sri Aurobindo
16 mai 201829 mai
2018 31 Minutes
Un incognito de l’Impérissable.
Son visage se voit dans le sien, ses yeux à travers les siens;
Dans son ascension vers un sommet que nul pied n’a jamais foulé,
D’où resplendit la Gloire de celui pour qui nous avons été faits
Ils étaient son mode de vie et son privilège. 165
Dans le mur sans jour qui nous sépare d’un moi plus large,
Dans les chambres occultes du Témoin aux murs construits par le mental,
Les ampleurs de son souffle, sa pulsation et son frisson d’espoir et de peur, 275
Qui se pressent autour de nos cœurs, mais ne trouvent aucune fenêtre 280
Ou étaient des vérités mises en vigueur par des cachets surnaturels. 300
Pour exprimer la sagesse qui dépasse toute phrase : 305
Elles prenaient une étendue plus vaste, une envolée plus haute;
Et voyait les heures tels des points sur une page. 410
Son âme pouvait faire voile au-delà de la barre lumineuse de la pensée; 420
Une nostalgie pour des travaux et des joies au petit air ancien,
Même sa force divine pour s’élever devait faillir : 475
Sa conscience supérieure se retirait derrière;
Chaque fois qu’il montait, c’était une assise plus large, 485
La vie s’était établie sur les hauts plateaux du moi; 535
Pour contrôler les prétendants qui passaient en foule par les portails du mental,
Elle apportait des paroles immortelles à des hommes mortels. 630
Sillonnaient, tels des sourires de rêve à travers des immensités méditatives : 640
Les yeux avec leurs paupières closes qui voient toutes choses
Apparurent, de l’Architecte qui construit en transe.
Et, à travers de grandes étendues sans rivage, sans voix, sans étoile,
Drapées dans des replis d’une obscurité de velours, elles dorment, 715
De peur que les hommes les trouvent et ressemblent même aux Dieux.
Une sagesse illumina, venant des profondeurs sans voix : 730
Les jours étaient des voyageurs sur un chemin fixé par le destin,
Pouvait soulever les parties terrestres vers des choses plus hautes
Et sentir sur lui le souffle d’un air plus céleste. 780
Ses pensées de tous les jours levaient les yeux vers le Vrai et l’Unique,
Son étreinte surprit les sources de ses énergies les plus puissantes;
L’ambition d’une seule âme fit s’élever la race; 815
Marqué:
Français,
Savitri,
Sri Aurobindo,
Traduction
Un site WordPress.com.