Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
☰
Menu
auroreflets
Inde, Poésie, Savitri, Spiritualité, Sri Aurobindo
18 mai 201829 mai
2018 40 Minutes
Tous couraient comme des espoirs traquant une chance qui se tapit;
Alors se fit jour un ciel élargi, dans une recherche plus grande, 80
Mais qui, une fois rassemblées, pourraient un jour être vraies. 90
Une âme non recouverte par son manteau du mental 115
Tout sur cette échelle monte vers une fin invisible. 135
Mais prend peine, poussée par une Volonté sans nom 165
Elle appelle quelque Lumière parmi les plus hautes au-delà de sa portée,
Elle est près de cieux plus célestes que n’en voient les yeux de la terre, 220
Car, par la forme, l’Être sans forme est amené tout près
Malgré l’opposition, opprimée, elle porte l’intense désir que Dieu a de naitre :
Et que l’espoir est mort, dont elle avait besoin pour sa tâche, 255
Même quand ses étoiles les plus brillantes sont éteintes dans la Nuit,
De peiner bien que dans l’ombre, de créer malgré l’extrême souffrance; 260
À des corps grossiers donne une âme, une volonté, une voix.
Sans cesse elle requiert de venir comme par une baguette de sorcier
Tels sont ses hauts faits dans cette énorme ignorance cosmique :
Avant que le voile ne soit levé, avant que la nuit ne soit morte, 295
Pour lui elle s’est élancée des Vastitudes invisibles 300
Elle prend ses états d’être comme les moules passionnés de son cœur;
Et courtise ses pensées vagabondes aux grands yeux pour qu’elles demeurent
De peur que quittant ses bras il se tourne vers sa paix sans forme
Chez tous ceux qui se sont élevés à une Vie plus grande, 385
Pour l’accomplissement de son pouvoir en elles, que vivent ses créatures. 390
Parqués dans des ampleurs plus restreintes et des horizons plus étroits,
Entières, non tiraillées comme nous par des courants contraires, 415
Ou couchent, tel auprès d’une courtisane, avec un Pouvoir qui tue l’âme.
Ils ont fait quelque chose, ils ont été quelque chose, ils vivent.
Ils étaient des mots qui s’adressaient à une vaste Vérité sans mot,
Sans cesse elle décrivait des cercles vers quelque Lumière tout au loin :
Sans cesse il rencontrait des mots clefs, dont il ignorait la clef. 580
Une large transe obscure montrait ses étoiles [de la vie] à la nuit.
Il entrevit les ailes cachées de ses espoirs tels des oiseaux chanteurs,
Une lueur de bleu et d’or et de feu écarlate.
Dans ses chemins couverts, bordant ses sentiers du hasard à travers champs,
Bâti par soi ce qui prend ici des formes extérieures empruntées.
Ses mains qui pétrissent le destin dans leur poigne violente, 660
Elle le conduit par tous les chemins, mais aucun chemin n’est sûr.
Une palpitation aveugle du cœur qui atteint la joie à travers les larmes,
Les vifs désirs éphémères de la Terre crient sur ses lèvres et se dissipent.
Dans les lignes sans fin de la Nature, le chemin vers Dieu est perdu. 810
Elle voit au-dessus une vie des dieux dans le ciel, 830
Est tout ce qui lui est possible dans notre élément mortel.
Et à ses yeux [du roi] sa science alerte et curieuse perdait son attrait;
Son âme vaste demandait une joie plus profonde que la sienne.
Dans le total cumulatif sans but des choses faites, 910
Liée à ses actes dans une sombre éternité. 920
Nous sommes pourchassés par un moi que maintenant nous ne pouvons nous rappeler
Notre vie est une marche vers une victoire jamais acquise.
La vie qui arrive à son but demande des buts plus grands,
Ce pour quoi la vie et la mort furent créées, tout cela doit être fait.
Alors, Dieu pourrait être visible ici, ici prendre forme; 1000
Marqué:
Français,
Savitri,
Sri Aurobindo,
Traduction
Un site WordPress.com.