Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1/10
CHIMIE (7 points)
Les parties A et B sont indépendantes
Partie A : L’ACIDE GLYCOLIQUE
L’acide glycolique est le plus petit des acides α-hydroxylés, il sera noté RCOOH.
L’acide glycolique peut être obtenu à partir d’extrait de canne à sucre, de betterave ou de raisin.
Grâce à son excellente capacité à pénétrer la peau, l’acide glycolique est très utilisé dans les
produits de soins pour la peau, le plus souvent dans les peelings (technique destinée à régénérer
la peau du visage).
L’acide glycolique permet d’améliorer la texture et l’apparence de la peau. Il peut réduire les
rides, l’acné ou l’hyperpigmentation.
Données à 25°C
Acide glycolique :
− masse molaire : 76 g.mol-1 ;
− pKa (acide glycolique / ion glycolate) : pKa = 3,83.
La solution dermatologique d’acide glycolique : masse volumique ρ = 1,26 g.cm-3
1 : Etude d’une solution aqueuse de l’acide glycolique
Dans une fiole jaugée de 200mL on verse un volume d’acide glycolique pur, puis on complète à
l’eau jusqu’au trait de jauge. On obtient une solution S1 d’acide glycolique de pH=1,8 et de
concentration C1 inconnue.
0,25 1.1- Ecrire l’équation de la réaction qui se produit entre l’acide glycolique et l’eau.
2/10
2.2. Le diagramme de distribution des espèces du couple acide glycolique / ion glycolate
représenté sur la figure 1 donne le pourcentage de chaque forme en fonction du pH.
Figure 1
Figure 2
3/10
Partie B : Etude d’une pile électrochimique Argent- cuivre
On considère une pile dont les couples oxydant réducteurs impliqués sont :
Cu2+(aq)/Cu(s) et Ag+(aq)/Ag(s). Elle est constituée en particulier
- d’une lame de cuivre plongeant dans une solution de sulfate de cuivre de concentration C.
- d’une lame d'argent plongeant dans une solution de nitrate d'argent de concentration C'.
- Chaque solution a un volume V=100mL.
- Le pont salin est constitué d'une solution aqueuse gélifiée de chlorure de potassium,
K+(aq)+ Cl− (aq).
On branche aux bornes de la pile un conducteur ohmique D, un ampèremètre et un
interrupteur K
On ferme le circuit à l’instant t=0, un courant d’intensité constante I circule.
On constate que lors du fonctionnement de la pile, la masse de l’électrode de cuivre
diminue.
Données :
- La constante d’Avogadro NA=6,02.1023mol-1
- La charge électrique élémentaire e=1,6.10-19C
- La masse molaire de cuivre M(Cu)=63,5 g.mol-1
- La partie immergée de l’électrode consommable est en excès.
2,5
20
1
Figure 3
t(min)
00 1
4/10
5.1- En exploitant la courbe, déterminer :
0,25 a) La valeur de la concentration C’.
0,5 b) L’intensité du courant débitée par la pile.
5.2- La pile se consomme totalement à un instant tm. Trouver l’expression de la valeur
0,5 absolue |Δm| de la variation de la masse de la lame de cuivre en fonction de
tm, NA , e, I, et M(Cu) . Calculer la valeur de |Δm| .
PHYSIQUE ( 13 points)
EXERCICE 1 : Transformations nucléaires (3 points)
Le Thorium est utilisé dans la datation des coraux et concrétions carbonatées ainsi que
dans la datation des sédiments marins et lacustres.
1. L’Uranium se désintègre en Thorium en émettant x particules α et
y particules β-.
0, 5 1.1 Ecrire l’équation de cette transformation nucléaire en déterminant les valeurs de x et y
1.2 On symbolise par λ : la constante radioactive de thorium 230
Et par λ’ : la constante radioactive de l’Uranium 238
5/10
EXERCICE 2 : Systèmes électriques (4,5 points)
Un professeur a consacré avec ses élèves une séance de travaux pratique de physique pour :
- Déterminer expérimentalement la valeur de la capacité d’un condensateur
- Etudier un circuit RLC
- Etudier les oscillations électriques forcées
1- Détermination expérimentale de la capacité d’un condensateur
Un groupe d’élèves d’une classe réalise, sous les
directives du professeur le montage de la figure 1 constitué
des éléments suivants :
- Un idéal de courant qui alimente
le circuit par un courant électrique constant
d’intensité I0=10A
- Deux condensateurs C1 et C2 montés en série K
Initialement déchargés, respectivement de
capacités C1=60µF et C2 inconnue
- Un conducteur ohmique de résistance R
- Une bobine d’inductance L et de résistance
r=10Ω
- Un interrupteur K à double position.
6/10
Figure 3
0,25 2.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur c2
0,25 2.2- Sachant que la pseudo période est approximativement égale à la période propre de
l’oscillateur. Montrer que L≈ 91,8mH (On prend π2=10)
0,25 2.3- Etablir l’expression de la dérivée par rapport au temps de l’énergie totale Et du circuit en
fonction de r et l’intensité du courant i(t)
2.4- Calculer la valeur de l’énergie totale Et1 du circuit à l’instant t1= 18ms
0,5
3- Etude des oscillations électriques forcées
On branche en série la bobine précédente d’inductance L et de résistance r, un conducteur
ohmique de résistance R=20Ω et un condensateur de capacité C, on obtient un dipôle AB.
On applique aux bornes du dipôle AB une tension alternative sinusoïdale
u(t)=Umcos(2πN.t+φ) de fréquence ajustable et d’amplitude Um constante.
Un courant électrique circule dans le circuit d’intensité i(t)=Imcos(2πN.t).
On visualise la tension u(t) à la voie Y1 et la tension uR(t) aux bornes du conducteur
ohmique à la voie Y2 d’un oscilloscope.
la fréquence N de la tension u(t) est
réglée sur une valeur N0
Le document ci-contre présente
l’oscillogramme obtenu.
Données :
Les deux entrés ont la même sensibilité
verticale 2V.div-1.
La vitesse de balayage 0,8 ms.div-1.
Figure 4
7/10
0,5 3.1- Schématise le montage de cette expérience en indiquant le branchement des voies de
l’oscilloscope.
0,25 3.2- Quel phénomène cette courbe met-elle en évidence?
0,25 3.3- Identifier en justifiant la courbe qui correspond à u(t).
0,25 3.4- Déterminer la valeur de la fréquence N0
0,5 3.5- Ecrire l’expression numérique de la tension u(t) et de i(t).
0,25 3.6- Exprimer puis calculer, la puissance électrique moyenne consommée
Figure 1
8/10
1.1. On considère le système {plongeur} dans le champ de pesanteur terrestre.
0,75 En appliquant la 2éme loi de Newton, trouver les équations horaires x(t) et y(t) du
mouvement.
0,25 1.2. En déduire l’équation de la trajectoire.
0,5 1.3. On note tS la date à laquelle le plongeur atteint le sommet de la trajectoire
Déterminer les coordonnées xs et ys du sommet S de la trajectoire.
0,25 1.4. Lorsque les mains du plongeur entrent en contact avec l’eau, le centre d’inertie du
plongeur se situe à une hauteur y1, au dessus de l’eau (voir figure 1). À cet instant de date t1
déterminer la valeur de l’abscisse x1 du centre d’inertie G au moment du contact avec l’eau
sachant que y1 = 1,0 m.
0,25
1.5. Calculer la valeur de t1.
0,25 1.6. Calculer la valeur de la vitesse lorsque les mains du plongeur entrent en contact avec
l’eau.
2. Mouvement dans l’eau
Le mouvement du centre d’inertie G du plongeur est considéré comme vertical dans cette
partie. La profondeur du bassin dans lequel évolue le plongeur est de 5,0 m.
2.1. La figure 2, résulte d’une simulation et représente l’évolution de l’altitude y du centre
d’inertie du plongeur au cours du temps. On précise que l’on a pris comme origine des dates
l’instant où le centre d’inertie atteint la surface de l’eau.
0,75
Pour pouvoir remonter, le plongeur doit redresser son buste. On estime que le plongeur agit
activement pour amorcer sa remontée 1,0 s après que son centre d’inertie a atteint la
surface de l’eau. De plus, on considère que le centre d’inertie du plongeur se situe toujours à
1,0 m de ses mains tendues. Au moment où il amorce sa remontée, les mains du plongeur
ont-elles atteint le fond du bassin ? Justifier la réponse.
Figure 2
2.2. On se propose de modéliser le mouvement du centre d’inertie du plongeur dans l’eau s’il
n’amorçait pas de remontée. On note V le volume du plongeur et ρ la masse volumique de
0,25 l’eau de la piscine. Le plongeur est soumis, entre autres, à une force de frottement fluide
dont le sens est opposé à celui du vecteur vitesse v et dont la valeur peut être modélisée par
f = k.v² (où l’on considère k comme une constante).
2.2.1. Nommer les forces qui s’exercent sur le plongeur lors de ce mouvement. Les
représenter, sans souci d’échelle, en son centre d’inertie G.
9/10
0,5 2.2.2. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle qui
régit le mouvement du centre d’inertie du plongeur est donnée par :
dv y K 2 V
− v y + g 1 − =0
dt m m
où vy est la composante du vecteur vitesse du centre d’inertie sur l’axe vertical orienté vers
le haut. On précise que, dans le cas étudié, v =vy
0,5 2.2.3. En déduire, en la justifiant, l’expression en régime permanent de la valeur vp du
vecteur vitesse. Calculer sa valeur
0,75 On prendra ρ = 1,00 × 103 kg.m –3 ; V = 6,50 × 10 –2 m3 et k = 150 kg.m-1.
2.2.4. En exploitant la figure 2, dire si le plongeur a atteint le régime permanent avant que
ses mains ne touchent le fond.
3. Une méthode de résolution numérique possible, la méthode d’Euler, permet de calculer
de façon approchée la valeur algébrique de la vitesse instantanée verticale vy à différentes
dates.
0,5
Compte tenu des valeurs numériques, l’équation différentielle obtenue en 2.2.2. permet
d’obtenir la relation (2) suivante : ay(t) = 2,14 × vy²(t) – 0,700
La valeur du pas de calcul Δt sera choisie égale à la durée Δt = 1,20 × 10 –2 s.
Compléter avec des valeurs numériques le tableau suivant :
10/10