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LES AMALGAMES

DENTAIRES
Présenté par : Encadré par :
Dr. R BESSAÏH Pr. A REZOUG
Dr. K MEGUENNI Dr. A MEBARKI
Plan
1. Introduction
2. Historique
3. Définition
4. Composition des amalgames
4.1 Les poudres
4.2 Le mercure

5. Présentations
6. Réaction d’amalgamation
6.1 Définition
6.2 Etapes
6.3 Réaction de prise
6.4 Variations dimensionnelles en rapport avec l’amalgamation
6.5 Paramètres influençant l’amalgamation

7. Propriétés des amalgames dentaires


7.1 Propriétés mécaniques
7.2 Propriétés physiques et thermiques
7.3 Propriétés électrochimiques
Plan
1. Introduction
Les amalgames dentaires sont le matériau d’obturation des dents permanentes le plus ancien. Leurs nombreuses
évolutions ont permis des améliorations importantes de leurs propriétés physiques et électrochimiques. À ce
titre, c’est un matériau sur lequel les données de la littérature sont très riches, en particulier en ce qui concerne
les études épidémiologiques qui manquent encore aux matériaux plus récents.

Enfin, si l’amalgame était le matériau d’obturation le plus utilisé dans le monde, les données toxicologiques liées
à l’emploi du mercure et à la libération de vapeurs de mercure à partir des obturations placées en bouche
impliquent de prendre en compte ces données et d’en tirer les conséquences sur les indications et les conditions
de manipulation du matériau.

Sa popularisation est basée avant tout sur: Sa longévité buccale - Sa facilité de mise
en œuvre - Son faible coût.
2. Historique
 L’amalgame dentaire semble être apparu pour la première fois en Chine au IVe siècle. Il s’agissait d’une pâte composée d’argent, d’étain et de
mercure.
 En Europe, Louis Nicolas Régnart préconise, en 1818, l’utilisation du « métal de Darcet » composé de bismuth, plomb, étain. Régnart incorpore du
mercure dans la formule pour abaisser le point de fusion de l’alliage
 Taveau, en 1826, introduit la pâte d’argent constituée d’argent et de mercure. Cet amalgame, préparé à froid, était fabriqué à partir de limailles
obtenues en usinant des pièces de monnaie
 En 1833, les frères Groscour distribuent, aux États-Unis, le « métal royal » par leur société « Grawcour », dérivé de la formule de Taveau. Il y eut
beaucoup d’intoxications mercurielles. La Société américaine de chirurgie dentaire déclare l’amalgame comme non éthique du fait de la présence
de mercure et d’obturations dentaires insatisfaisantes. Cette controverse a abouti quelques années plus tard à la dissolution de l’Association
nationale des chirurgiens-dentistes et à la création de l’American Dental Association (ADA)
 En 1845, la charte « Amalgam peace » est signée aux États-Unis par les membres de l’American Society of Dental Surgeons ; elle interdit
l’utilisation du matériau et exclut tous les dentistes qui l’utilisent.
 En 1855, Townsend ajoute de l’étain à la formule de la poudre. La même année, Flagg ajoute du cuivre ce qui améliore considérablement les
propriétés mécaniques
 En 1895, Black met en évidence les variations dimensionnelles du matériau.
 En 1896, il publie les propriétés physiques d’une poudre pour l’amalgame de formulation précise: Ag : 68 %, Sn : 26 %, Cu : 5 %,Zn : 1 %
(pourcentages pondéraux).
 En 1929, l’American Dental Association adopte dans sa spécification n° 1 une formulation dérivée de celle de Black.
3. Définition des amalgames dentaires
◦ Selon Skinner ( 1971): c’est un type spéciale d’alliage dans lequel l’un des constituants est le mercure.
◦ Selon l’ADA, ce sont des alliages métalliques soit: binaires, ternaires ou quaternaires.
◦ Alliage : C’est un produit métallique résultant de l’incorporation d’un ou de plusieurs éléments à un métal.

◦ Un amalgame est un type spécial d’alliage dans lequel l’un des constituants est le mercure .Un amalgame est un alliage de
mercure avec un ou plusieurs autres métaux

◦ L’amalgame dentaire résulte de la combinaison d’une poudre d’alliage métallique (dont la base est l’argent associe avec
l’étain et le cuivre) avec un métal liquide à température ambiante c’est le mercure.
4. Composition des amalgames  Particules en forme sphéroïdale
◦ Les poudres : Cette morphologie permet de concilier
 Particules en forme
◦ Selon la morphologie : de copeau l’état de surface des particules
sphériques avec une résistance à la
Ces particules se
 Particules en forme sphérique condensation plus proche de celle des
caractérisent par un état de
surface très irrégulier, une particules en copeaux.
La géométrie de ces particules est
parfaitement contrôlée de même que leur géométrie mal contrôlée, Certains fabricants, compte tenu des
état de surface très régulier. Ces particules une granulométrie variée propriétés spécifiques de chaque
sont généralement élaborées sous définie par des tamisages
morphologie de particule, proposent
atmosphère inerte (azote, argon) ce qui successifs. Ces poudres se
caractérisent par une faible
des poudres sous forme d’associations
limite considérablement la présence
réactivité avec le mercure. de différentes morphologies (sphères
d’oxydes en surface. Ces particules sont très
réactives ce qui implique une cinétique de Cette morphologie est celle et copeaux, particules sphéroïdales et
prise élevée mais une quantité de mercure qui exige la plus grande copeaux, sphères et particules
limitée pour obtenir l’amalgamation quantité de mercure pour sphéroïdales).
réaliser la réaction
d’amalgamation
4. Composition des amalgames  Les alliage ternaires
◦ Les poudres : monophasé à haute teneur en
 Les alliages à phase dispersée  cuivre « HCSC »
◦ Selon la composition :
C’est une poudre hétérogène: elle associée des HCSC (high copper single
◦ particules d’une poudre conventionnelle (sous composition) que l’on peut traduire par
 Les amalgames à faible forme de copeaux) à des particules sphériques : haute teneur en cuivre et composition
teneur en cuivre, dits constituées d’un binaire eutectique Ag-Cu. •La uniforme.
conventionnels teneur en Cu est plus élevé que pour les poudre
Ces poudres sont élaborées selon
Selon BLACK : Ag : 68 %, du type 1. •Composition:-Ag: 70% -Sn: 18%
toutes les morphologies possibles, ce
Sn : 26 %, Cu : 5 %,Zn : 1 % . -Cu: 12%
qui permet d’obtenir un grand nombre
Ils sont caractérisés par une de combinaisons.
faible teneur en cuivre,
toujours inférieure à 12% et le  Alliage de composition originale ou contenant Argent : 50-65% Etain : 20-32%
plus souvent inférieure à 6%. d’autres composants Cuivre 12-22%

 Les fabricants peuvent procéder à des adjonctions


d’éléments d’addition tels que l’indium, le platine,
le palladium, le zirconium, le fluor.
4. Composition des amalgames
◦ Les poudres :
◦ Granulométrie :
◦◦Les poudres pour amalgame élaborées autrefois comportaient des particules volumineuses comprises entre 60 et 300 µm. Cette
granulométrie avait pour conséquence une expansion lors de la réaction d’amalgamation provoquée par la croissance anarchique des
phases nouvelles. Par la suite, des poudres plus fines sont apparues sous les noms de finecut (environ 75 µm) ou microcut (environ
10 µm).
◦La granulométrie intervient à trois niveaux :
- la cinétique de prise : plus la granulométrie est importante, plus la surface développée de chaque particule est faible, plus la
cinétique de prise sera lente;
- les variations dimensionnelles : plus la granulométrie est faible, plus l’expansion diminue
- les propriétés mécaniques : une granulométrie mélangée limite les porosités et limite la quantité de phases mercurielles issues de
la réaction d’amalgamation.
◦Les granulométries sont généralement mélangées, dans une fourchette comprise entre 5 et 100 µm. L’expansion dans ces conditions
est quasi nulle et les porosités sont limitées. Il est plus facile de contrôler cette granulométrie avec des particules sphériques plutôt
qu’avec des particules sous forme de copeaux de forme polyédrique.
4. Composition des amalgames
◦ Le mercure : C’est un élément chimique de symbole Hg connu
depuis l’antiquité.
◦ Propriétés physiques :

- Il est de couleur argent brillant.


- Le mercure est le seul métal liquide à la température
ordinaire.
- La solubilité du mercure métallique dans l’eau est très faible
en revanche, la solubilité des sels et oxydes est plus
importante.
- La tension de vapeur du mercure métallique est faible mais
suffisante pour émettre des vapeurs toxiques en quantité
appréciable dès la température ordinaire
4. Composition des amalgames
◦ Le mercure :
◦ Toxicité :
- Sa toxicité dépend notamment de son degré d’oxydation en présence d’humidité.
- Il est toxique à cause de sa volatilité et sa relative solubilité dans l’eau et les graisses.
- Il se combine très facilement avec d’autres molécules
Les composés mercuriels ingérés se transforment en chlorure mercurique puis en albuminate soluble pathogène.
Précipiterait dans les cellules quelque soit le mode d’absorption, le mercure diffusé dans tous l’organisme lèse les
cellules.
- Les organes cibles sont essentiellement: le système nerveux central et le rein, le passage transplacentaire peut
également entrainer des troubles de la reproduction.
- Le mercure métallique n’est pas irritant pour la peau et les muqueuses.
- En cas d’intoxication chronique, on parle d’hydrargyrisme. L’encéphalopathie qui en résulte se traduit par des
signes tels que l’anxiété, l’émotivité, l’insomnie. Secondairement apparaissent des tremblements des doigts et de la
face.
- L’ingestion de mercure métallique n’entraîne pas d’intoxication systémique du fait de la faible absorption digestive.
À l’opposé, l’ingestion de sels mercuriques est hautement toxique entraînant vomissements, diarrhées, insuffisance
rénale aiguë.
5. Présentation

◦ Les capsules restent les plus répandues et les plus faciles à utiliser.
6. Réaction d’amalgamation
6.1 Définition :
C’est la réaction à froid du mercure liquide sur une poudre métallique qui conduit à la
formation d’un alliage solide cristallisé.

6.2 Étapes :

Imprégnation Amalgamation Cristallisation


6.3 Réactions de prise :

Les amalgames dits conventionnels


6.3 Réactions de prise :

Les amalgames à phase dispersée


6.3 Réactions de prise :

Alliage ternaires
monophasé à haute teneur
en cuivre « hcsc »
6.4 Variations dimensionnelles

- Domaine 1 : phase de contraction, les porosités macroscopiques dues à la


mauvaise mouillabilité entre la poudre et le mercure sont progressivement
éliminées. À ce stade, la dureté est presque nulle ;

- Domaine 2 : stabilité dimensionnelle. Les cristaux des nouvelles phases sont


en cours de formation ;

- Domaine 3 : expansion due à la fin de la croissance des phases nouvelles.


Les cristaux se gênent les uns les autres. À la fin de ce stade, il n’existe
plus de phase liquide et la dureté est stabilisée ;

- Domaine 4 : légère contraction. Ce domaine traduit une évolution lente de la


structure au niveau de laquelle des microporosités sont progressivement
éliminées par diffusion à l’état solide ;
◦ 6.5 Paramètres influençant l’amalgamation
Morphologie , dimension,
Traitements thermiques Espèces adsorbées à la
La composition chimique  état de surface des
des poudres  surface des particules 
particules
• Elle détermine la • Ces traitements, • La morphologie et la • Des études montrent que
proportion relative des généralement voisins de dimension des particules la présence de sulfures
phases Ag3Sn et Cu3Sn5 et 400 °C pendant 6 à8 vont avoir une incidence d’argent diminue la
donc influence la structure heures, vont avoir une sur le rapport entre la réactivité de la surface. La
finale. La présence d’un influence sur: surface développée des présence d’autres
eutectique AgCu induit - la proportion relative des particules et la masse de éléments susceptibles de
une réaction phases ; la réactivité de la poudre considérée. Plus ce s’adsorber, tels que
complémentaire qui surface ; la répartition des rapport est élevé, plus la l’oxygène ou le chlore,
permet de faire disparaître phases au sein des cinétique de réaction est diminue elle aussi la
progressivement la phase particules de poudre. grande. cinétique de réaction
gamma 2.
- Ceci explique une réaction
d’amalgamation
relativement lente des
alliages à phase dispersée.
◦ 6.5 Paramètres influençant l’amalgamation

Rapport poudre- Pression de Température de


Energie de trituration 
mercure  condensation  l’alliage
• Selon la loi Le • L’énergie mécanique • La condensation va • La cinétique de
Chatelier, transformée pour une avoir pour effet de réaction est liée à la
l’augmentation de la part en énergie comprimer les température de
quantité de mercure thermique, apportée particules de phase conservation de
va entraîner un au système durant la résiduelle et de rejeter l’alliage en bouche,
déplacement de la trituration, va en périphérie les soit 37 °C. Le
réaction vers la droite, accélérer la cinétique phases riches en matériau est en effet
c’est-à-dire dans le de prise mercure. Cette étape a inséré en bouche
sens d’une donc des incidences durant sa phase
consommation plus sur la structure finale plastique et donc au
importante des phases du matériau et sur ses tout début de la
initiales Ag3Sn et propriétés réaction
Cu3Sn. physicochimiques d’amalgamation
7. Propriétés des amalgames dentaires
◦ 7.1 Propriétés mécaniques

Dureté Résistance à la compression


On utilise la dureté Vickers sous 300g à 24h.
Amalgame conventionnel 50
Amalgame conventionnel 100 HVN
Amalgame à phase dispersée 120
Amalgame à phase dispersée 130 HVN
Amalgame HCSC 290
Amalgame HCSC 160 HVN

Propriétés mécaniques

Résistance à la tension diamétrale Fluage

Amalgame conventionnel 50 Amalgame conventionnel 6%


Amalgame à phase dispersée 45 Amalgame à phase dispersée 0,45%
Amalgame HCSC 55 Amalgame HCSC 0,05%
◦ 7.2 Propriétés physiques et thermiques c

La plupart des amalgames subissent de légères variations


dimensionnelles au cours de leur mise en place, mais cette
Variations variation peut atteindre des proportions importantes lorsqu’ils ne
sont pas correctement manipulés.
dimentionelles

• Le coefficient de dilatation thermique des amalgames est voisin


de 25 10–6 /°C, valeur relativement élevée qu’il convient de
Expansion rapporter à celles des tissus dentaires (émail : 11,4 10 -6/°C dentine
: 8,3 10–6/°C). Cette différence contribue aux phénomènes de
thermique dégradation marginale associés aux processus de corrosion.

Conductivité
• Le coefficient de conductivité thermique est de 0,023 J·s-1·cm-2.
Cette valeur est sensiblement 25 fois supérieure à celle des tissus
dentaires, ce qui explique certaines sensibilités postopératoires.
thermique
◦ 7.3 Propriétés électrochimiques

◦ Les ternissures (ternissement)

C’est un changement de couleur à la surface d’un métal ou


même une légère perte ou altération de la surface .Elle se
produit par des dépôts durs ou mous sur la surface d’obturation
ainsi que les oxydes, sulfures et chlorures .Ce film ne doit pas
être éliminé car il joue le rôle d’une couche protectrice en
rendant les obturations pauvres et arrêter toute attaque
ultérieure.
◦ 7.3 Propriétés électrochimiques

◦ La corrosion Corrosion chimique Corrosion électrochimique

• Le métal est susceptible de réagir • Une réaction électrochimique est une réaction
lorsqu’il est directement en contact qui fait intervenir des électrons.
• La cavité buccale constitue une mosaïque de
avec un gaz et les exemples les plus restaurations métalliques diverse (amalgames
courants sont l’oxydation du fer et la de génération différente, alliages pour prothèses
sulfuration de l’argent (Amalgame). et implants...), qui présentent des potentiels
• On peut donc considérer le processus électriques différents générant par conséquent
une libération d'ions métalliques conduisant à la
de corrosion comme une réaction formation d'un courant galvanique (courant
d’oxydation. électrique de très basse tension, étudié par
• La corrosion chimique ne fait pas Galvani)
intervenir le passage d’un courant • L’interaction métal-salive, engendre des micro-
électrique. courants, dont les effets sont variés, dont le plus
connu est la corrosion humide, c'est-à-dire la
destruction partielle du matériau métallique qui
se traduit par des manifestations buccales
désagréables (goût métallique, brûlures, petites
lésions de type « lichen plan »).
◦ 7.4 Propriétés biologiques

Étanchéité
• Les amalgames n’adhèrent pas aux tissus dentaires et la faible mouillabilité de l’alliage lors de son insertion en
phase plastique occasionne l’existence d’un hiatus compris entre 5 et 15µm.
• Ce hiatus est progressivement comblé par les produits de corrosion qui diffusent d’ailleurs sous forme d’une
coloration grisâtre disgracieuse au niveau des tissus dentinaires.

Toxicité des produits de


dégradation
• Les études de toxicité cellulaire mettent en évidence le pouvoir cytotoxique des produits de corrosion. Les composants qui
peuvent migrer en direction pulpaire peuvent entraîner une réaction immunitaire pulpaire. Cependant, ces produits de
dégradation sont également toxiques pour les micro-organismes, ce qui limite les récidives carieuses aux interfaces dent-
obturation.

Libération de mercure

• les vapeurs de mercure libérées sont inhalées puis absorbées au niveau pulmonaire. L’absorption de vapeurs de mercure
dépend du volume d’air inhalé en fonction du temps et du type de respiration.
• Le mercure organique apporté par la consommation de poisson se concentre en effet dans les hématies. La concentration de
mercure urinaire est augmentée chez les porteurs d’amalgame.
• Il semble aujourd’hui admis que le relargage et l’absorption de mercure à partir des amalgames dentaires restent limités à
des valeurs tolérables, aussi bien pour les patients que pour le personnel soignant.
8. Autres amalgames dentaires

Alliage au Gallium : Amalgame au fluor :


Ces alliages sont obtenus par la ◦ Certains fabricants ont ajouté du sel de fluor à
réaction d’un eutectique gallium- Amalgame à haute teneur en l’alliage dans le but de conférer à l’amalgame
indium sur une poudre dont la Palladium : un certain pouvoir anticariogène. Des
composition est proche de celle d’un Les études portant sur
amalgame. expériences ont montré une diminution
l’adjonction de palladium, dans significative des récidives de caries après
Cette proposition alternative a été la composition de la poudre (0,5 5ans D’autres études ont conclu que
rejetée pour plusieurs raisons: % en poids) mettent en évidence l’addition de 1.5% de SnF2 à l’amalgame
 Faible résistance à la corrosion. une diminution de la libération de entrainait une augmentation de la teneur en
 Expansion de prise forte pouvant vapeurs de mercure durant les fluor dans les zones de la dent adjacentes aux
générer des fractures dentaires. étapes de mise en œuvre clinique restaurations. Il résulte de ces quelques
 Biocompatibilité incertaine en du matériau. Le cout élevé du expériences que l’action cariostatique est
raison du potentiel cytotoxique palladium limite cependant
du gallium certaine, mais il est surprenant de constater
l’utilisation de cet élément
que peu de fabricant ont jugé utile de mettre
d’addition
sur le marché un amalgame fluoré.
9. Avantages et inconvénients

-Bonne résistance mécanique à l’écrasement -Toxicité du mercure


-Durée de vie fonctionnelle avant l’apparition d’un -Cassant sous une faible épaisseur
défaut supérieur au composite -Corrodable
-Moins de récidive carieuse qu’avec le composite -Phénomène de ternissement
-Relargage bactéricide et bactériostatique -Conducteur thermique
-Manipulation aisée -Il a un coefficient de dilatation thermique élevé
-Temps de prise rapide -Inesthétique
-Matériau rigide -Difficile à déposer
-Facile à polir -N’adhére pas aux parois dentinaires de la cavité
-Insoluble dans les fluides buccaux
-Bien toléré dans le milieu buccal
-Ne provoque pas d’élévation thermique lors de sa
prise
-Très bon rapport cout/efficacité
10. Indications / contre-indications
10.1 Au niveau général :
Les contre-indications des obturations à l’amalgame d’argent sont exceptionnelles, elles doivent être décelées lors d’un
entretien préalable avec le patient et lors de l’établissement du questionnaire médical.
1. • Allergie au mercure
Très rare il est vrai, elle constitue la principale contre-indication qui impose de choisir un autre matériau.
La recherche d’antécédents de réaction d’intolérance à des obturations à l’amalgame relève plus d’un contexte local que
général. On évitera cependant la mise en place de ces obturations devant des antécédents de lichen plan, même si ces
pathologies peuvent apparaître avec d’autres matériaux d’obturation.
2• Souhaits du patient, motivation
On peut également classer comme des facteurs généraux les souhaits du patient, motivé par des raisons esthétiques le plus
souvent, mais aussi par les interrogations suscitées par la place prise par les amalgames dans les médias.
Certains d’entre eux sont surtout demandeurs d’informations et sont alors plus facilement en mesure d’accepter ou de
refuser la mise en place d’un amalgame ; d’autres, au contraire, risquent d’attribuer toute pathologie ultérieure à la pose de
cette obturation.
10. Indications / contre-indications
◦ 10.2 Au niveau de la sphère buccale :
◦ • Hygiène
◦ Il est commun de préciser que les soins dentaires doivent être réalisés dans un contexte d’hygiène buccale correcte avec une
motivation au brossage suffisante. On a cependant tendance à être plus exigeant sur ce point lorsqu’il s’agit d’une restauration
adhésive. L’hygiène buccale est tout aussi importante pour la réalisation d’un amalgame, que ce soit pour éviter tout saignement
gingival lors de la mise en place de la matrice que pour prévenir l’apparition de récidive.
◦ • Caractéristiques de la maladie carieuse
◦ Dans une phase de maladie carieuse particulièrement active, l’utilisation de l’amalgame d’argent en termes de santé publique
représente en effet une excellente indication. Ultérieurement, les patients ainsi traités pourront, au fil des années, remplacer les
obturations défectueuses par un autre type de restauration avec une flore bactérienne maîtrisée.
◦ • Esthétique
◦ Le problème esthétique se pose cependant lors de la restauration des faces mésiales des prémolaires maxillaires et de la face occlusale
des prémolaires mandibulaires, voire des molaires mandibulaires. C’est au patient de choisir en fonction des exigences esthétiques de
chacun, de la visibilité plus ou moins importante des Dents en fonction du type de sourire. L’opérateur peut pour sa part, limiter les
ouvertures vestibulaires des cavités en fonction de l’étendue de la lésion carieuse.
10. Indications / contre-indications
◦ 10.2 Au niveau de la sphère buccale :

◦ • Autres alliages métalliques présents dans la cavité buccale


◦ Il convient d’éviter en particulier le contact direct entre un amalgame et une restauration en métal précieux, responsable
de l’existence d’un courant galvanique lié à une différence de potentiel de plusieurs centaines de millivolts. Ce cas de
figure constitue une contre-indication à la mise en place d’un amalgame.
◦ • Présence de parafonctions
◦ Cette présence doit être recherchée lors de l’examen clinique préalable. Le nombre de restaurations à l’amalgame
constitue un élément déterminant. La présence de deux ou trois restaurations à l’amalgame chez un patient bruxomane
ne pose pas réellement de problème La question va se poser chez des patients déjà porteurs de nombreuses restaurations
de ce type. Cependant, l’indication d’une autre restauration en technique directe sera également discutable, et c’est alors
un plan de traitement plus complexe faisant appel à des techniques de laboratoire qui sera proposé ce qui permettra,
dans le même temps, de procéder à une réhabilitation occlusale.
10. Indications / contre-indications
◦10.3Au niveau de l’organe dentaire :
◦10.3.1 Caractéristiques de la lésion carieuse
◦Le remplacement d’obturations préexistantes à l’amalgame reste peut-être l’indication majeure d’une nouvelle restauration avec le même
matériau. En effet, les formes de rétention ont déjà été données à la cavité, le volume des restaurations proximales est déjà important et la
situation de la limite cervicale peut rendre difficile l’obtention de l’étanchéité dans la mise en œuvre d’une technique adhésive.
Étendue, volume, rétention
◦Les destructions plus volumineuses constituent, au fur et à mesure de leur extension, de meilleures indications des restaurations à
l’amalgame.
◦Situation de la limite cervicale
◦La situation de la limite cervicale des cavités proximales doit permettre la mise en place correcte d’un système de matrice ajusté pour éviter
toute fuite de matériau durant la condensation. Cela signifie la nécessité de procéder dans certains cas à une éviction gingivale, voire à une
chirurgie parodontale, pour réaliser une élongation coronaire.
◦Carie à évolution rapide ou lente
◦Quel que soit le type de lésion carieuse, l’amalgame peut être utilisé. Il convient cependant d’être particulièrement vigilant vis-à-vis de la
protection thermique dans le cas de lésion à évolution rapide. Un ciment verre ionomère associé selon les cas à un hydroxyde de calcium,
permettra d’assurer cette protection tout en préservant la dentine déminéralisée proche de la pulpe dentaire des pressions exercées lors de la
condensation de l’amalgame.
11. MANIPULATION CLINIQUE :
11.1 Préparation de la cavité : La cavité doit etre minutieusement préparée au
préalable :
 Taille de la cavité : Se fait selon les principes de black.
 Toilette de la cavité : il faudra tout d’abord isoler la cavité dentaire de son
environnement salivaire par un champ opératoire ( la digue). Une fois isolée, la dent
sera lavée, puis séchée modérément pour respecter l’intégrité des prolongements
odontoblastiques
 Fond de cavité : si la profondeur de la cavité l’exige, on recouvrira les parois
pulpaires et/ou axiales d’un matériau protecteur, ce sera le cas si la paroi pulpaire se
trouve à plus de 2mm de profondeur et la paroi axiale à plus de 1.5mm. le praticien
aura alors le choix entre l’oxyde de inc eugénol ou l’hydroxyde de calcium entre autre.
11. MANIPULATION CLINIQUE :
11.2 : Mise en place :

Placement éventuel de la matrice

Le « système de coffrage » qui doit répondre à des objectifs précis : reconstituer temporairement la ou les parois manquantes ;permettre
un bon ajustage cervical garant de la parfaite adaptation de la restauration, résister aux forces exercées lors de la condensation de
l’amalgame; permettre de restaurer un point de contact physiologique en compensant notamment l’épaisseur de la matrice par un
système d’écartement adapté…

Trituration La trituration de l’alliage avec le mercure est généralement effectuée dans un amalgamateur mécanique. La trituration des
amalgames ne se fait plus manuellement pour des raisons de variations dans les mélanges et d’hygiène du mercure.

L’objectif est d’imprégner la surface entière des particules de l’alliage avec du mercure pour initialiser l’amalgamation.
◦ Condensation
 Objectifs :

- La condensation a pour but de réduire la quantité de phases mercurielles au sein du


matériau, en faisant remonter ces phases à la surface de l’obturation.
- Elle doit permettre d’obtenir une bonne adaptation du matériau aux parois de la cavité en
évitant tout hiatus en particulier au niveau marginal.
- Elle doit assurer une homogénéité, si l’on peut utiliser ce terme à propos d’un
amalgame, plus précisément éviter la présence de porosités au sein du matériau
 Instrumentation
Seuls les fouloirs sont indiqués pour condenser un amalgame moderne dont la granulométrie est fine.

- Alliage limaille : utiliser un petit fouloir dont la taille peut atteindre la moitié de la largeur de la cavité.
- Alliage mixte : utiliser le même type de fouloir
- Alliage sphérique : utiliser le fouloir la plus large possible qui s’adapte à la cavité.
Technique

◦ L’utilisation d’un porte-amalgame impose une condensation par couches successives du matériau. C’est la
solution idéale pour les poudres sous forme de copeaux et pour les cavités peu accessibles siégeant sur les molaires
maxillaires.

◦ Les cavités volumineuses pourront être obturées en réalisant la trituration de plusieurs capsules, sous réserve
d’effectuer ces apports successifs dans un laps de temps correspondant à la phase plastique du matériau. L’opérateur
dispose ainsi d’environ 3 minutes pour effectuer la condensation du premier apport avant la trituration de la capsule
suivante.
Premier brunissage :

Pour compléter la condensation, un brunissage de pré modelage est


effectué en utilisant un gros brunissoir pendant 15 secondes.Des forces
brèves sont appliquées en travaillant du centre vers les bords. Cette
procédure fera monter à la surface l’Hg en excès qui doit être éliminé
pour améliorer l’adaptation marginale.
Le modelage
En utilisant l’émail comme guide, le modelage est réalisé délicatement
depuisl’émail vers le centre de la restauration.
Brunissage final

◦ Une fois que le modelage de la dent est terminé, l’occlusion est à


vérifier, en particulier dans les mouvements de latéralité. A ce stade,
un brunissage rapide sera effectué. Un brunissoir plus grand sera
appliqué avec de faibles charges vers l’extérieur en direction des bords
pour adapter en dernier l’alliage à l’émail marginal aussi bien sur les
occlusales que proximales.
Finitions
◦ Les finitions concernent une deuxième séance de soins séparée de la première d’un intervalle d’environ 48 heures pour permettre la
stabilisation de la réaction d’amalgamation.
◦  Objectifs
◦ – améliorer l’état de surface de la restauration pour limiter la rétention des plaques bactériennes ;

◦ – améliorer l’état de surface pour améliorer la résistance à la corrosion de l’amalgame ;

◦ – améliorer l’adaptation marginale pour limiter l’apparition de lésions carieuses récurrentes.

◦  Instrumentation
◦ - Les fraises multilames en acier ou en carbure de tungstène, de formes variées, peuvent être utilisées en cas de correction
importante. Si la technique du prépolissage a été employée, l’emploi de ces fraises ne se justifie plus. Les pointes montées en
caoutchouc de différentes granulométries existent en monture contre-angle.
◦ - Une forme en cupule peut être utilisée pour les pointes cuspidiennes et pour les faces vestibulaire et linguale.
◦ - Une forme flamme de faible diamètre est préférable pour polir la surface occlusale.
◦ - Le brillantage peut être conduit avec une brossette enduite d’une pâte à polir à base d’oxyde de zinc ou d’oxyde d’étain, ou à
l’aide d’une cupule de finition pour composite enduite d’une pâte à polir à l’alumine.
◦  Technique
◦ Il est essentiel d’éviter tout échauffement du matériau

◦ On procède donc par petites touches, en utilisant le spray pour refroidir le matériau et l’instrument. Le brillantage final n’est
qu’éphémère quand on connaît le ternissement qui suivra rapidement au contact de l’électrolyte salivaire. C’est cependant la garantie
d’avoir obtenu le meilleur état de surface possible et donc le meilleur comportement du matériau vis-à-vis des phénomènes de
corrosion
12. Considérations cliniques
13. LES EFFETS TOXIQUES RECONNUS DES
AMALGAMES DENTAIRES :
◦ 13.1 Les effets dans la cavité buccale
◦ 13.1.1 L’inflammation pulpaire
◦ Différentes expérimentations, in vitro, ont montré que les amalgames fraîchement préparés sont
cytotoxiques, cette cytotoxicité diminuant quand l’amalgame vieillit.
◦ In vivo, la mise en place d’amalgame dentaire produit, au niveau de la pulpe dentaire, une réaction
inflammatoire. Cette réaction inflammatoire diminue progressivement dans les semaines suivantes.

◦ 13.1.2 Les tatouages de la gencive :


◦ Des pigmentations localisées au niveau de la gencive au voisinage de restaurations à l’amalgame ont
été décrites depuis de nombreuses années. Ces pigmentations correspondent à des dépôts métalliques
liés à une corrosion galvanique des amalgames dentaires et des autres restaurations dentaires.
13.1.3 Le galvanisme buccal : Certains patients porteurs de restaurations aux amalgames,
se plaignent de courants électriques intra-buccaux, de goût métallique, de sensations de
brûlures de la bouche ou de la langue et parfois d’autres symptômes, non spécifiques,
buccaux ou à distance. Les symptômes buccaux peuvent être attribués à des phénomènes
de corrosion et à la dissolution des ions métalliques dans la salive. Cette affection touche
essentiellement les femmes, dans la majorité des cas, en période postérieure à la
ménopause et présentant une anémie ferrique, une hypersensibilité au mercure et une
forte incidence de troubles psychiques et psychosomatiques.

13.1.4 Les réactions lichénoides buccales : Le lichen plan buccal est une lésion de la
muqueuse buccale localisée au voisinage proche d’une ou plusieurs obturations
dentaires. Son développement est souvent associé à la présence d’une ou plusieurs
obturations à l’amalgame.
L’amalgame semble jouer un rôle important dans le développement du LPB érosif. La
dépose des amalgames entraine, dans la majorité des cas, une amélioration ou une
disparition des signes cliniques.
13. LES EFFETS TOXIQUES RECONNUS DES
AMALGAMES DENTAIRES :
13.2 Les effets dans l’organisme à distance :

Effets rénaux : Une corrélation entre le mercure urinaire et le nombre d’amalgames est retrouvée. En 1998, une revue des
risques potentiels de l’exposition au mercure des amalgames dentaires conclut à l’absence d’effet indésirable rénal, en se
basant en particulier sur la mesure de marqueurs de la fonction rénale avant et après retrait des amalgames.La seule étude
épidémiologique de grande envergure actuellement disponible ne retient pas d'association entre le port d'amalgames et une
insuffisance rénale.

Effets neurotoxiques :Les manifestations les plus souvent rapportées sont des céphalées, des myalgies, des arthralgies, des
sensations vertigineuses, des difficultés amnésiques et de concentration, une anxiété, des idées dépressives et des troubles du
sommeil. La régression totale ou partielle de ces troubles après le retrait des amalgames est souvent présentée comme la
preuve de la responsabilité de ces derniers alors qu’elle peut ne traduire qu’un effet placebo.
Le mercure des amalgames a été récemment suspecté d’être un facteur étiologique dans des maladies neuro-dégénératives,
en particulier de la maladie d’Alzheimer et la sclérose en plaque. Mais actuellement aucune étude n’a réussi à montrer un
lien entre le mercure des amalgames dentaire et ces pathologies.  

Autres effets : Aucune étude n’a pour l’instant mis en évidence un lien de causalité entre le mercure des amalgames dentaires
et une quelconque pathologie générale. Si la toxicité du mercure est fondée, aucun effet général relevant de l’amalgame n’a
pas pu être mis en évidence.
14. Précautions à prendre vis-à-vis de la toxicité des
amalgames dentaires :
Pour le patient
 utilisation d’amalgames non gamma-2 sous formes de capsules prédosées ;
 en cas de forte prévalence carieuse et de lésions étendues, l’amalgame reste le
matériau le mieux adapté
 des lésions lichénoïdes observées au voisinage d’une obturation en amalgame
justifient la dépose de l’obturation ;
 il ne faut pas placer des amalgames dentaires au voisinage d’autres restaurations
métalliques, afin d’éviter tout risque de corrosion
 le fraisage et le polissage de l’amalgame doivent toujours être réalisés sous
refroidissement, aspiration et champ opératoire ;
 la pose et la dépose d’amalgame augmentant sensiblement la libération de
mercure, il est prudent de les éviter durant la grossesse et l’allaitement ;
 la mastication de gomme à mâcher doit être évitée par les porteurs de nombreux
amalgames.
14. Précautions à prendre vis-à-vis de la toxicité des
amalgames dentaires :
Pour le praticien
 informer les professionnels et leurs employés de la toxicité du mercure et de la
nécessite de respecter les règles d‘ hygiène et les bonnes pratiques.
 utiliser les nouveaux amalgames ( non gamma 2) en capsules pré-dosees, afin
de limiter tout risque de contamination.
 Les capsules d'amalgame doivent être stockées dans un endroit frais et ventile.
 travailler dans des locaux ventilés ; le cabinet doit être aère plusieurs fois dans
la journée.
 S'il y a un dispositif de climatisation avec filtrage d'air, il faut respecter les
consignes du fabricant pour l'entretien régulier des filtres.
 proscrire tapis, moquettes, rideaux et tissus muraux dont la décontamination est
impossible.
 condenser l'amalgame par les moyens classiques (fouloir) et ne pas utiliser de
condensateur à ultrasons afin d‘ éviter la formation d‘ aérosols.
14. Précautions à prendre vis-à-vis de la toxicité des
amalgames dentaires :
Autres précautions
Les séparateurs d’amalgame : existent depuis plus de 25 ans et leur utilisation
est aujourd’hui la règle dans la plupart des pays européens afin de protéger
l’environnement. C’est un système qui empêche les déchets solides d’aller dans le
réseau classique des eaux usées. Les déchets d’amalgames sont ainsi stockés
plusieurs mois dans les locaux du praticien. Ces séparateurs doivent, selon les
recommandations, retenir au moins 95 % en poids de l’amalgame contenu dans les
eaux usées.
Le stockage des déchets d’amalgames et des capsules pré-dosées usagées :en
respectant les mesures préventives préconisées.
 
Le crachoir :, endroit contaminé et, de ce fait, une source de pollution
mercurielle, il doit alors être régulièrement rincé et nettoyé.
Conclusion
◦ Lorsqu’on évoque la question du risque toxique en odontologie, le premier matériau qui vient à l’esprit est
sans nul doute l’amalgame, et le mercure qu’il contient.

◦ Il reste cependant un matériau toujours incontournable en raison de la longévité des restaurations, de la


tolérance de sa mise en œuvre et de son faible coût.

◦ La mise en œuvre et les indications de l’amalgame prennent en compte aujourd’hui l’utilisation d’alliages
modernes à prise rapide, le respect des structures saines de la dent, la progression des restaurations adhésives.
Bibliographie

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