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Barème Sujet
Exercice 1 (7 pts)
Pour étudier la pile cuivre - argent au cours de son fonctionnement, un chimiste utilise :
- un fil de cuivre ;
- un fil d'argent ;
- une solution de sulfate de cuivre Cu2+
(aq ) + SO4 (aq ) de concentration molaire
2−

C1 = 0,1 mol.L-1 ;
- une solution de nitrate d'argent Ag +aq + NO−
3(aq ) de concentration molaire
C2 = 0,1 mol.L-1 ;
- un pont salin ;
- un résistor, un ampèremètre et un interrupteur.
Lorsque le chimiste ferme le circuit, il observe le passage d’un courant électrique d’intensité
constante I =12 mA. L’ampèremètre indique que le sens du courant est de l'électrode
d'argent vers l'électrode de cuivre.
Données :
- Les couples mis en jeux : Cu2+
(aq ) / Cu(s) et Ag aq / Ag (s) ;
+

- 1F = 96500 C.mol-1 ;
- M(Ag) = 108 g.mol-1 ;
- La constante d'équilibre associée à l’équation chimique :
Cu2+
(aq ) + 2 Ag (s) 2 Ag +aq + Cu(s) est K = 4,7.10-16

1 1. Calculer le quotient de réaction Qr, i à l’état initial puis montrer, en appliquant le critère
d'évolution spontanée, que le sens d'évolution prévu est le sens inverse.
1 2. Identifier l’électrode positive de la pile étudiée.
1 3. Donner le schéma conventionnel de cette pile.
1,5 4. Ecrire les équations des réactions aux électrodes.
1,5 5. La masse d’argent déposé au cours du fonctionnement de la pile est m = 0,194 g.
m .F
Montrer que l’expression de la durée de fonctionnement de la pile est ∆t = .
M Ag .I
Calculer ∆t en heures (h).
6.
1 6. Déterminer la valeur de la quantité d’électricité Q, qui traverse le résistor pendant la
durée ∆t.
Exercice 2 (6 pts)
Les condensateurs et les bobines constituent les éléments principaux de la
plupart des appareils électriques et électroniques.
Cet exercice se propose d’étudier :

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- la décharge d’un condensateur dans un dipôle RL.

- l’entretien des oscillations dans un circuit RLC série.
1. Décharge d’un condensateur dans un dipôle RL
On monte en série, à un instant choisi comme origine des dates t = 0, un condensateur de
capacité C, totalement chargé, avec une bobine d’inductance L = 1 H et de résistance r= 10 Ω
et un conducteur ohmique de résistance R = 90 Ω. (figure 1).
La courbe de la figure 2 représente l’évolution de la tension uC(t) aux bornes du
condensateur.

Figure 1
Figure 2

0,25 1.1. Quel est le régime d’oscillation mis en évidence par la courbe de la figure 2 ?
1 d2uC R+r du C uC
1.2. Montrer que l'équation différentielle vérifiée par uC(t) s'écrit: + + =0
dt 2 L dt LC
1 1.3. Sachant que la pseudo-période est égale à la période propre, trouver la capacité C du
condensateur. (On prend π2 = 10).
2. Entretien des oscillations dans un circuit RLC série
Pour entretenir les oscillations électriques dans le circuit précédent représenté sur la
figure 1, on insère dans ce circuit un générateur G délivrant une tension proportionnelle à
l’intensité du courant : uG(t) = k.i(t). (Figure 3).
La courbe de la figure 4 représente l’évolution de l’intensité i(t) dans le circuit dans le cas où
k = k0.

Figure 3

Figure 4
1 2.1. Trouver, dans le système international d’unités, la valeur de k0.

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0,75 2.2. Sachant que l’expression de l’intensité i(t) dans le circuit s’écrit ainsi :
2π
i(t) = Im.cos ( T . t + φ), déterminer les valeurs de Im, T0 et φ.
0

1 2.3. Déterminer l’énergie totale Et du circuit.

1 2.4. Trouver l’énergie électrique Ee1 emmagasinée dans le condensateur à l’instant
t1 = 16 ms.
Exercice 3 (7 pts)
La course à bicyclette sur des circuits fermés est devenue un sport très
populaire. Plusieurs compétitions s’organisent chaque année avec des circuits
fermés qui comprennent des obstacles.
Cet exercice vise l’étude du mouvement du centre d’inertie d’un système
{Cycliste – Bicyclette} dans un circuit fermé de la région de l'Atlas (figure 1).
Au cours de sa participation à une course dont le circuit est représenté sur la figure (1), un
cycliste parcourt une partie de ce circuit constituée d'un tronçon AB rectiligne horizontal,
d'un tronçon BC curviligne qui s'ouvre sur une fosse de largeur L et d'un tronçon DE
horizontal (figure 2).

Le mouvement sur le tronçon AB se fait avec des frottements modélisés par une force
f constante de sens opposé au sens du vecteur vitesse.
L'ensemble {Cycliste – Bicyclette} constitue un système de masse m et de centre d'inertie G.
1. Mouvement du cycliste sur le tronçon AB
Le cycliste exerce entre A et B un effort modélisé par une force F horizontale supposée
constante de même sens que le mouvement de G.
Le cycliste démarre sans vitesse initiale de la position A. Pour étudier le mouvement de
G, on choisit le repère (A, i ) lié à la Terre supposé Galiléen. À l'instant t0 = 0, xG = xA = 0.
Données :
m = 70 kg ; g = 10 m.s-2 ; F = 180 N ; f = 80 N ; AB = 60 m
1 1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’expression de l'accélération du

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F −f
mouvement de G s’écrit : a = .
m
0,5 1.2. Déterminer, en justifiant la réponse, la nature du mouvement de G.
1 1.3. Calculer la valeur de tB, instant de passage de G par B.
1 1.4. Déterminer la valeur de la vitesse vB de G lors de son passage par B.
1 1.5. Déterminer l'intensité de la force R exercée par le plan sur le système au cours de son
mouvement sur le tronçon AB.
2. Mouvement du cycliste durant la phase du saut
Le cycliste quitte le tronçon BC en C avec une vitesse v0 qui fait un angle α avec le plan
horizontal (voir figure 2- page 3/4).
Au cours du saut, le système {Cycliste – Bicyclette} n'est soumis qu'à son poids. On étudie le
mouvement de G, dans un repère orthonormé(C. i ′ .j ′ )lié à la Terre supposé Galiléen. On
choisit l'instant de passage de G en C comme nouvelle origine des dates t0 = 0.
Les équations horaires du mouvement de G lors de la chute libre s'écrivent :
1
xG(t) = (v0.cos α).t ; yG(t) = - 2 g.t² + (v0.sin α).t

Au cours du mouvement, G atteint le sommet de la trajectoire à l'instant tS = 0,174 s et puis le

système tombe sur le sol à l’instant tP = 1 s.
Données :
α = 10° ; L = 8 m ; g = 10 m.s-2
0,75 2.1. Montrer que v0 = 10 m.s-1.
0,75 2.2. Le cycliste a-t-il dépassé la fosse ? justifier.
1 2.3. Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse vP de G à l’instant tP.

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