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But :
1) Le but de se TP est de se familiariser avec l’oscilloscope. La partie mémorisation du signal n’est pas abordée car
dans ce cas on remplace avantageusement l’oscilloscope par l’ordinateur.
2) Pour compléter cette étude, vous pourrez vous exercer avec l'animation "période fréquence" en ligne à la page
http://ghostyd.free.fr/ressourcesTS/simul%20oscillo1.swf
I) Schéma de principe
Vue de profil
La partie essentielle d’un oscilloscope est un tube en verre où l’on a fait un vide très poussé.
1) Canon à électrons : On chauffe un filament, ses électrons deviennent plus faciles à arracher. On les arrache
par des forces électrostatiques à l’aide d’une électrode positive (la cathode). Celle-ci est percée de trous et laisse
ainsi passer la majorité des électrons qui arrivent à son niveau avec une grande vitesse. On obtient ainsi un faisceau
d’électrons.
2) Plaques de déflexion électriques : Si les plaques X et X’ ne sont pas dans le même état électrique (c'est-à-dire
si elle sont soumises à une tension) alors le faisceau ne continue pas sa course tout droit vers le centre de l’écran :
il est dévié. Si par exemple X est positive et X’ négative alors les électrons sont attirés par la plaque X et
repoussés par la plaque X’, mais comme les électrons ont une grande vitesse, ils n’ont pas le temps de dévier jusqu’à
aller sur la plaque X, ils sont seulement légèrement déviés. Dès qu’ils sont sortis d’entre les plaques, ils ont de
nouveau une trajectoire rectiligne, mais qui n’est plus dans l’axe de l’oscilloscope. En général les plaques verticales
sont reliées à un générateur interne à l’oscilloscope et permettent, grâce à une tension adaptée, au faisceau
d’électrons de balayer l’écran de gauche à droite (vu d’en face). Les plaques horizontales sont reliées à l’entrée YI
et Masse. Ainsi, si on applique la tension à mesurer entre ces deux bornes, on observe une déviation verticale sur
l’écran qui est proportionnelle à la tension mesurée. La plupart des oscilloscopes sont bicourbes, c'est-à-dire qu’il y
a un deuxième jeu de plaques verticales reliées à une autre entrée (YII et Masse).
3) L’écran : Il est fait dans un matériaux un peu particulier qui convertit en lumière l’énergie cinétique des
électrons qui le percutent, on obtient un spot lumineux. Comme le spot ne s’éteint pas instantanément après un
choc, un balayage rapide et répété permet de donner au spot l’allure d’une courbe immobile.
II) Groupes de fonctions :
Spot 4 5 6 7 8 9
Balayage
3
Voie II
2
10
1
11
12
13
Voie I 14
11’ 15
10’ 16
3) Déselectionnez 19 puis placez le spot au centre avec les boutons 5 11’ Pour faire
pareil avec la trace n°1.
2
4) Réglez la netteté du spot avec le bouton 1
5) Réglez l’intensité lumineuse avec 2
6) Tournez 7 12 12’ vers la droite afin que les valeurs indiquées par
soient les bonnes (sinon il y a décalibrage). 7 12 12’
+
- - +
- +
2) Assurez vous que vous savez mesurer la tension de la pile en utilisant le calibre voie I et la déviation.
Bouton
12 2,25 Div Ici déviation = +2,25 Div
Calibre = 2V/Div
3) En retournant la pile, la déviation est vers le bas, la tension mesurée est négative.
VI ) Balayage :
Lorsque vous désélectionnez le bouton 4 , le spot balaye l’écran d’autant plus vite que la 4
sensibilité horizontale appelée « base de temps » est petite. Ce réglage permet d’étaler
plus ou moins une tension variable dans le temps.
X) Exercice :
Demandez au professeur de régler le générateur et de dérégler l’oscilloscope. Le but est d’arriver à régler seul
l’oscilloscope afin de trouver la période et l’amplitude du signal.