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Exercice n°1
Lors d’une séance de travaux pratique, on s’intéresse à la charge et la décharge d’un condensateur, les
élèves sont répartis en trois groupes.
1èr groupe : On réalise le circuit de la figure-1- constitué d'un générateur de courant continu, d'un
condensateur, d'un ampèremètre, et d'un interrupteur. Le condensateur est préalablement déchargé, et à
la date t = 0 s, on ferme l'interrupteur K. L'ampèremètre indique alors une valeur constante dont l'intensité
I = 20 μA. Un voltmètre branché aux bornes du condensateur mesure en fonction du temps la tension uAB.
On obtient la courbe de la figure-2-.
Exercice n°2
On étudie la réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension,
on réalise pour cela le montage de la figure 1 ci-contre.
Le condensateur est initialement déchargé.
On donne E=6V et R2=3K,
A/ Le commutateur est en position 1.
Un dispositif approprié permet de donner les variations de uR2(t)
Données par la courbe de la figure 2.
1) a. Représenter les connexions à faire à un oscilloscope Figure 1
permettant d’avoir le chronogramme de uR2(t) sur la voie Y1 d’un oscilloscope.
b. Montrer qu’à t=0, UR2(0) = \f(R2 .E;R2 + R1.
2) a. Montrer que l’équation différentielle régissant
les variations de UR2(t) s’écrit sous la forme : \f(d UR2(t + \f(1;(R1+R2 UR2(t) = 0,
Figure 2
B/ On bascule le commutateur en position 2 lorsque le condensateur est totalement chargé, on donne
dans la figure 3 les variations de UR2(t).
1) Déterminer la valeur de R3.
2) Montrer que : \f(d UR2(t + \f(1;2 UR2(t)=0. Préciser l’expression de 2.
3) Sachant que uR2(t)= A’ e -t, déterminer les expressions de A’ et . Déduire l’expression de uc(t).
4) Calculer l’énergie dissipée par effet Joule dans (R2+R3) à un instant t = 22.
5) On double la valeur de R3, tracé sur la figure 3, la nouvelle allure de UR2(t).
Figure 3
Exercice n°3
I. A l’aide d’un générateur de courant d’intensité I, d’un interrupteur K, d’un condensateur initialement
déchargé et de capacité C, d’un conducteur ohmique de résistance R et d’un voltmètre (V), on réalise le
circuit de la figure 1.
Les caractéristiques R et C sont réglables. Pour C = C1 et R = R1, on ferme à un instant de date t = 0,
l’interrupteur K. Pour différents instants, on mesure la tension UAB aux bornes du dipôle RC. L’ensemble
des valeurs expérimentales a permis de tracer les évolutions de la tension UAB et de l’énergie
électrostatique EC emmagasinée dans le condensateur au cours du temps. On obtient les courbes des
figures 2 et 3.
U(V)
Exercice n°4 20
Un interrupteur K.
4
A un instant t=0, on ferme K puis on l’ouvre C2
à un instant t10. 0
1. Faire le circuit permettant d’observer 0 t1 t(s)
Exercice n°5
Le circuit électrique de la figure 1, comporte en série un conducteur ohmique de résistance R, un
condensateur de capacité C initialement déchargé, un interrupteur K et un générateur idéal de tension de
fém. E. Les valeurs de R et C sont réglables.
A l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur K. .
1) Montrer, en respectant l'orientation du
circuit, que l’équation différentielle régissant
l'évolution de la charge instantanée q (t) peut
se mettre sous la forme: \f(dq;dt + \f(q; = . Exprimer
τ et α en fonction de E, R et C.
3) a- Sachant que q (t) = Q (1- e−t/τ ) est solution de cette équation différentielle , déterminer
l’expression de Q.
b- Préciser la signification physique de la constante de temps τ et montrer qu’elle est homogène à un
temps.
c- Etablir l’expression de l’intensité instantanée i(t) du courant électrique qui circule dans le circuit en
fonction de E, R et t.
3) Un oscilloscope à mémoire permet de suivre simultanément, l’évolution au cours du temps, de la
tension aux bornes du générateur et celle aux bornes du condensateur uC(t). Pour C = C1 et R = R1, on
obtient les courbes C1 et C2
a- Représenter, sur la figure 2, le branchement
à l’oscilloscope permettant de visualiser simultanément
la tension aux bornes du générateur sur la voie Y1 et la
tension uC sur la voie Y2
b- Laquelle des courbes celle qui représente la tension u C ?
Justifier la réponse.
c- Déterminer graphiquement E et montrer que : t1 1,9 τ1
où t1 est un instant inscrit sur la figure 2 et τ1 représente la
constante de temps du dipôle RC
d- Déterminer R1 et C1 sachant qu’à la date t1 = 9,5 ms,
l’intensité du courant qui traverse le circuit est i1 = 75 mA.
4) On change dans le circuit de la figure 3, le générateur idéal de tension de fém. E, par un générateur réel
qu’on modélise de fém. E’ monté en série avec un résistor de résistance r. Le condensateur de capacité C1
est initialement déchargé. On ferme à l’instant t =0, l’interrupteur K
a- La tension instantanée aux bornes du résistor de résistance R1 est uR1 (t) = A.e– t/τ′ avec τ′ = (R1 +r)C1.
Exprimer A en fonction de E’, R1 et r.
b- La courbe d’évolution de la tension uR1 au cours du temps pour R1 = 20 Ω et C1 = 0,25 mF est donnée par
la figure 4.
En exploitant la courbe ci-dessus ; déterminer :
− la constante de temps τ′. En déduire la valeur de r.
− la valeur de E’. En déduire l’énergie EC emmagasinée dans le condensateur en régime permanent.
c- Préciser, en le justifiant, l’influence d’un tel changement sur :
− la durée tc nécessaire pour charger complètement le condensateur de capacité C1
− la valeur de la charge électrique du condensateur en régime permanent. .
− l’intensité du courant qui traverse le circuit à l’instant t = 0.
Exercice n°6
A/On dispose d’un condensateur de capacité C=2µF initialement déchargé, un générateur de tension G
délivrant une tension constante E, un résistor de résistance R et un interrupteur K.
A l’instant t=0s, on ferme K et on visualise, à l’aide d’un oscilloscope à mémoire la tension uR(t) aux bornes
du résistor respectivement sur le voie X.
1. Faire le schéma du montage avec les connexions nécessaires (2 méthodes).
2. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par uR(t) s’écrit sous la forme : RC \f(duR(t+uR(t) = 0.
3. La solution de cette équation différentielle est uR(t)= E e-t/, montrer que = RC.
4. En déduire, en fonction de , la durée t1 pour laquelle le condensateur est chargé à 99.
5. Pour plusieurs instants t, on relève la valeur de la tension uR(t) puis on trace la courbe traduisant la
variation de : Ln uR(t) = f(t), on obtient la courbe de la figure 1.
Ln uR(t)
a) Justifier l’allure de la courbe.
b) Déduire les valeurs de : 2,3