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UEO Astronomie 2018 Christophe Collet

- / Prologue

La vie c’est compliqué.

On arrive sur Terre sans rien demander, et voilà, nous nous retrouvons obligés à survivre
dans un monde que nous découvrons où tout va à une vitesse ahurissante, avec un tel faible
contrôle dessus que cela fait perdre pied à plus d’un. Un monde où l’on est obligé d’aller
étudier à l’école pour espérer avoir une situation plus tard avec un salaire décent pour
pouvoir nous payer ce que l’on veut, qu’ils disent. Travaille et tu seras récompensé. Ne
réfléchis pas trop, ça peut te faire du mal. Voilà les valeurs que l’on m’a inculquées, ou du
moins, ce que j’en ai résumé.

Oui, cela peut paraître le discours d’un type un peu déprimé. A vrai dire je n’en sais rien si
c’est cela ou juste une prise de conscience. Enfin bref.

J’écris ce mémoire pour raconter ma vie, laisser une trace de mon existence dans ce monde
au temps infini. Laisser un morceau, un fragment ou je ne sais guère comment on pourrait
encore appeler ça avec des synonymes, mais je crois que vous avez saisi le sens.

J’écris pour me libérer, me sentir libre et enfin tout balancer. J’ai vécu des choses, j’ai vécu
des expériences qu’il faut que je raconte quelque part à quelqu’un, je ne comprends pas
d’ailleurs cette envie qu’a l’être humain de se sentir obligé de partager, de communiquer et
de laisser une preuve de son passage dans cet espace infini, mais je dois le faire.

C’est ce que je fais.

Nous sommes en 2033, le 25 décembre c’est noël, enfin je crois, peut-être que c’est ce que
je me force à croire pour me sentir mieux. J’ai 37 ans et bon sang j’ai l’impression d’avoir
vécu 100 ans, je suis marié, j’ai 2 enfants, deux filles. Anna et Léa. Pour un peu vous situer, le
président des États-Unis c’est Barry Tremp, qui est actuellement en guerre froide avec la
Russie et son président Nicolaï Patine, oui leurs fils respectif, comme quoi personne n’avait
vraiment rien compris il y a 15 ans. Personnellement la politique me passe au dessus de la
tête. De toute façon, notre chère belle bleue est condamnée et il lui reste moins d’un siècle
d’existence d’après les scientifiques, alors bon, c’est sûrement les dernières guerres pour
savoir qui aura le dernier mot. Même le peuple supporte cette guerre comme à l’époque
quand on supporte des joueurs de foot lors d’un tournoi mondial, rien à voir avec les années
‘69.

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Grâce, ou à cause je ne sais pas, de ma vie en général, j’ai appris, j’ai constaté que tout est
éphémère, tout ce qui est vivant et ce qui est autour de nous est voué à disparaître. C’est
comme ça, on ne peut rien y faire ce sont les lois de la nature.

Et je l’accepte.

J’ai compris également qu’il y a trois phénomènes qui sont éternels. L’espace, le temps et
l’amour. L’amour avec un grand A. Pas celui que l’on a quand on reçoit un cadeau ou qu’on
estime que l’on doit en recevoir un, ce n’est pas l’amour d’un couple se tenant la main sur la
plage courant pieds nus dans le sable durant un couché de soleil. Je parle de l’amour que
l’on a tous, enfouis en nous et qui des fois, se manifeste comme pour régir le monde.
Ordonner tout ce qui nous entoure. Comme quand nous marchons dans la rue et que nous
voyons une vieille dame tomber, cet amour que l’on a qui nous pousse à aller l’aider à se
relever sans se poser des questions : comme si cette femme n’est pas la grand-mère d’un
grand terroriste acteur de génocide en Afrique. C’est ces étincelles, cette vigueur et pulsion
qui nous pousse à aider son prochain, réconforter quelqu’un lors d’un enterrement ou
simplement aider quelqu’un d’âgé à monter un escalier ou passer, donner son temps à une
personne se sentant seule, qui rend le monde si beau à mes yeux, qui rend chaque espèce
détenant une conscience se poser des questions quand cette dernière agit mal.

C’est cet amour dont je parle qui est éternel. Qui a traversé les âges et qui j’espère
continuera jusqu’à la nuit des temps.

J’écris ma vie également comme un témoignage. Le monde doit savoir ce que j’ai vécu. Ma
famille doit savoir ce que j’ai vécu. Je ne peux simplement pas mourir en sachant que tout ce
que j’ai vu, entendu, senti et pensé, soit tout simplement perdu dans le néant de l’espace.

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I / La recherche

Dans les plaines d’Angleterre, au centre du pays, 1996 un jour mauvais, un de ceux
orageux, où l’on s’engueule avec sa femme, ou l’on va se réfugier au bar du coin pour noyer
ses problèmes et sa journée épuisante le temps d’un instant, réviser si nos choix et notre vie
nous satisfont en général, avant de rentrer à la maison reprendre son traintrain quotidien.

Je le connaissais par cœur ce bar, je le connaissais mieux que mon chez moi, le nombre de
poutres au plafond, tous les tableaux présents et les musiques du juke-box. Presque toutes
les chemises que possède le barman, et les ampoules qui ont été remplacées, oui je me
disputais souvent avec ma femme, on était d’accord sur rien, et bien sûr têtu comme des
mules tous les deux.

Mais cela ne nous a pas empêché de créer deux êtres incroyables, des soleils qui ont illuminé
ma vie, mes deux filles, Anna et Léa, à cette date elles avaient 8 et 6 ans, elles ont toujours
été mes raisons de continuer, mes raisons de me lever le matin.

Bien sûr j’aime ma femme, mais vous savez ce que c’est, le temps changent les gens. Alors je
me demande si j’aime ma femme ou les souvenirs que j’ai de ma femme.

C’est donc au fil des verres dans mon bar favori que je remarquai un homme au fond
voulant visiblement que personne ne le remarque. Il m’interpelait du regard car c’est
normalement la place d’un autre homme mais qui cette fois n’est pas présent.

Les fois suivantes il était encore la, sans rien faire juste avec une simple bière. Il me
paraissait vraiment étrange, je sentais qu’il n’était pas là pour noyer ses soucis dans l’alcool
comme nous tous. Vous savez, ce sentiment que vous avez qu’il y a un loup déguisé dans le
troupeau.

Jusqu’au jour où cet homme se leva de sa place pour marcher vers la sortie et me bouscula
de mon siège. Il s’excusa et me dit :

- « Vous avez fait tomber cela de votre poche Monsieur. » Me tendant une enveloppe.

Je l’ai prise sans réfléchir, avec deux-quatre verres dans le nez, je n’ai même pas eu le temps
de dire excusez-moi qu’il avait disparu.

C’était une enveloppe blanche, avec un sceau rouge, tout ce qu’il y a de plus classique,
l’homme parti et ma curiosité enfantine se réveillant, je décidai d’ouvrir la lettre.

Il y avait une adresse ainsi qu’un message disant « Cherchez-vous le bonheur ? » écrit avec une
police faite pour charmer son lecteur.

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Je continuai mon train de vie quotidien, je travaillais, puis rentrais du travail pour jouer et
regarder mes filles grandir, me sentir plus proche de ma femme, entretenir notre petite
maison, penser aux questions existentielles. Mais cet homme et cette lettre m’avaient
troublé. Je n’arrive pas à savoir pourquoi, ni pourquoi je garde ce message et cette adresse
toujours sur moi dans mon portefeuille, voilà plusieurs semaines depuis que je ne suis pas
retourné au bar.

Alors bien sûr ce soir j’y retourne, et l’homme n’était plus la, ce qui me troubla encore plus
et m’empêcha de boire. Je décidai enfin de prendre ma voiture et de me rendre à cette
adresse.

Je roulais depuis des heures lorsque je me posais des questions, est-ce une bonne idée ? Est-
ce que cela en vaux la peine, est-ce que finalement ce trajet n’est pas pour me faire prendre
conscience que le bonheur est moins loin que ce que je pense ? Je continuais de rouler en
me concentrant d’avantage sur la route devenant plus compliquée d’accès. Une route de
montagne étroite. Au fil de mes pensées quelque chose m’interrompu. Un bip sonore venant
de mon GPS ainsi qu’un grand portail noir très haut. Oui, j’étais arrivé.

C’était le genre d’endroit où l’on devait avoir une adresse pour s’y rendre, on ne peut pas
tomber dessus par hasard. Ce que me fit comprendre le portail en s’ouvrant. Hésitant une
dernière fois à faire demi-tour à toute cette folie, me demandant ce que je suis entrain de
faire ici, pourquoi j’ai fait tout ce trajet quand une voix de femme rassurante sortie de
l’interphone :

- « Entrez Monsieur. »

Sans réfléchir j’entrais donc, je continuais à peu près 500 mètre quand deux grands spot
s’allumèrent, m’aveuglant complètement, j’eu à peine le temps d’entendre le bruit de mes
vitres exploser que je sentais déjà un gaz étrange. Et voilà, c’est comme ça que je me suis
endormi.

Je me réveillais, je ne savais quand et encore moins où je me trouvais. J’étais assis sur un


fauteuil, avec une grande vitre devant moi, quand je me suis rendu compte que j’étais
presque à 100 mètres de hauteur, pouvant admirer le paysage devant moi qui était
magnifique, il faisait jour et le soleil m’éblouissait un peu, me rendant la vue difficile.

Je me suis donc rendu compte que j’étais attaché, dans l’incapacité de bouger, seulement
ma tête, j’eu donc à peine le temps de retrouver mes esprits quand j’ai senti des vibrations,
de plus en plus fortes. Je commençais à crier à l’aide quand j’entendis un compte à rebours :

«  10 ; 9 ; 8 ; 7 »

Hurlant de toutes mes forces, ne comprenant pas ce qu’il se passait, essayant de me


débattre, j’avais quand même m’a petite idée mais refusant d’y croire ;

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« 6 ; 5 ; 4 »

Mon cerveau pensait et réagissait comme si ces secondes étaient des minutes, je sentais
tout mon corps se crisper, je pensais que j’allais mourir, je pensais à ma femme, à mes
enfants ;

« 3 ; 2 ; 1 ; Décollage »

Décollage ? J’avais du mal à entendre ce que j’avais entendu, à accepté ces paroles, que mon
cerveau me fit regarder la terre, et je pensais que c’étais peut-être la dernière fois que je
verrai un paysage de la planète bleu, que peut-être hier était la dernière fois que je voyais
ma femme, que quand je suis parti au bar je ne l’ai même pas embrassée, je ne lui ai même
pas dit que je l’aime, la dernière fois que je voyais le sourire un peu déçu de mes filles quand
je leur ai dit que l’on devaient arrêter de jouer car je devais aller travailler, alors que je me
rendais au bar. C’est peut-être la que j’ai ressenti de la joie pour eux, pour nous, pour ma
famille. Oui c’est ma famille, ils ne sont pas parfaits mais c’est le mienne, ils m’aiment et
surtout je les aime. C’est incroyable comme c’est quand on est quasiment sûr de ne plus les
revoir, sûr de tout perdre, que l’on réalise à quel point ils étaient importants pour nous.

Et c’est les larmes aux yeux que je vis le sol s’éloigner de moi, c’est avec ces pensées dans
mon esprit, ma famille, mon bonheur, que je me rendormis de nouveau.

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II / L’arrivée
Je me réveillais avec peine, j’avais du mal à y voir et à ressentir des sensations,
j’entendais des bruits sourds, de cris et de la colère, j’avais envie de vomir, je reperdis
connaissance. Je me réveillai un temps plus tard, qui sais combien, des jours ? Des
semaines ? Des mois ? Je n’en savais rien. Je voyais flou, quand je commençais à apercevoir
une silhouette on me jeta un sceau d’eau sur la figure.

- « Allez debout, c’est l’heure ! »

Je me levai, j’avais les mains attachées. Une espèce de garde me tenait par le bras pour me
diriger dans un couloir puis enfin dans une grande pièce, il y avait un tas de gens, de
personnes avec les mains attachées et leur garde au garde à vous juste derrière eux, ils
étaient tous à genoux. C’était une grande pièce on avait du mal à distinguer le plafond du
fait de toute cette lumière éblouissante. Tout le monde fixait un écran géant au fond de
cette espèce de hangar. Quand mon garde me frappa les jambes pour que je me mette à
genoux à côté de celui qui allait être un de mes futurs camarades. Certains pleuraient,
certains avaient leurs tête sur le sol, j’avais vraiment très peur, je n’arrêtais pas de penser à
ma famille.

Quand soudain, les lumières s’éteignirent et l’écran géant s’alluma diffusant la photo d’une
espèce de symbole, cela représentait la lettre « Lambda » λ.

- « Bonjour à tous, vous avez été choisis pour remplir une mission. Si tout ce passe bien vous
retournerez chez vous bientôt. Vous avez vécu dans le mensonge, on vous a menti depuis
votre naissance, l’humain a découvert de nouveaux horizons depuis des siècles. L’espèce
humaine a colonisé une quantité immense de planètes et exoplanètes. Des immenses
systèmes ont étés découverts il y a fort longtemps, avec bien sûr son lot de nouvelles
guerres. Vous êtes des personnes lambda, recherchant le bonheur, c’est bien pour ça que
vous vous êtes rendu à cette adresse, non ? Mais qu’est-ce le bonheur ? Hé bien pour nous,
c’est la connaissance et l’expansion. Vous faites parti des privilégiés qui auront la chance de
mourir en sachant la vérité sur notre monde. Les humains ne sont pas prêts à accepter la
connaissance de plusieurs mondes habitables, cela serait la panique sur notre planète mère.

Mais trêve de discours, vous êtes donc là pour une mission bien précise, chacun d’entre vous
dispose d’objectifs différents, chacun d’entre vous dispose d’une carte holographique
électronique dans votre poche droite, prenez là. »

Les personnes comme moi, avec les mains attachées étaient horrifiées, nous étions environ
50 et je ne pouvais voir tout le monde, mais je pouvais ressentir la détresse globale
qu’avaient ces gens, certains criaient, 3 ont tenté de fuir, de se lever en courant avant de se
faire abattre pour dissuader les autres. Moi je resté la pétrifié, les gardes effectuaient leur
travail très bien, calmant les gens de leur ton à la fois rassurant et menaçant. Je regardais

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mes camarades essayant de comprendre ce qu’il se passait, tout comme moi, quand mon
garde derrière moi me donna un coup de crosse avec son arme en me criant :

- « Allez, fais ce qu’il t’a dit, sors ta carte ! »

Je sorti la carte et c’était comme une télécommande…

- « Appuyez au centre. » dit la voix de l’écran géant.

Une fois le bouton enclenché, un hologramme sortit, c’était une liste de nom de code, avec
comme des cases à cocher à côté. Une liste de 3 codes. La mienne indiquait :

- GLIESE 581 c – GJ 1214 b – TrES-2 b

Avant même de pouvoir réfléchir à une signification de cette liste, l’écran géant ajouta :

- « Vous avez été amenés dans ce relais pour une mission bien précise. Vous allez disposer
après ce discours de 3 puces électronique, il vous faudra simplement remplacer l’ancienne
puce par la nouvelle dans les balises dont les coordonnées seront affichées sur votre carte.
Chacun d’entre vous dispose donc d’une liste avec 3 missions, chaque code représentant
une planète... »

Sans qu’il puisse continuer plusieurs personnes crièrent :

- « Quoi ?! Comment ça une planète ? Mais c’est quoi cette histoire où sommes nous ?! »
C’est à peu près ce que j’entendis pour résumé tout ce chaut.

C’est ainsi que l’on entendit un énorme bruit, c’était le plafond qui s’ouvrait en deux, comme
un dôme, on aperçut à nouveau une lumière aveuglante, et quand nous avons pu distinguer
à nouveau, c’était le soleil que l’on voyait. Dans une nuit noire magnifique, des étoiles
rayonnantes, nous pouvions distinguer également ce qui ressemblait à Mars, une belle
planète rouge… J’étais terrorisé et à la fois fasciné, il y avait une grande vitre fermant le
dôme, évidemment, ou nous serions déjà tous morts. Ce qui n’était pas le cas de tout le
monde, l’un d’eux s’exclama en bégayant : - « Mais c’est Mars ! Mais… Nous sommes dans
l’espace !! »

C’est ainsi que la panique éclata de nouveau, cette fois- ci, 4 d’entre nous se sont levés,
frappant leur garde pour commencer à courir, ils ont également étés abattus, comme les
autres. Les bruits de balles marqueront la fin de cette panique. Du faite de cette crise, je
n’avais pas pu entendre ce que l’écran géant nous expliquait d’autres au sujet des missions,
ce dernier continua :

- « Vous vous trouvez sur la face cachée de la lune, plus exactement dans le cratère
Daedalus, comme vous le savez la lune possède une rotation synchrone. C’est évidant mais
ne tentez pas de vous échapper de cette station et il est inutile de tenter de communiquer
avec la Terre, les liaisons radios ne nous atteignent pas. Nous avons su garder le secret de

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cette station mais récemment, les chinois ont prévu d’envoyer un satellite appelé -Queqiao-,
ce qui nous pose un problème, ce pourquoi nous avons du accélérer nos recherches, ce
pourquoi vous êtes là aujourd’hui. »

Plusieurs personnes pleuraient, plusieurs personnes étaient également face au sol, sûrement
évanouie. Moi je me contentais d’écouter, pensant à ma famille. La voix ajouta :

- « Maintenant que vous savez tous, au travail. Bonne recherche. »

L’écran s’éteignit au même moment où les lumières du hangar se rallumèrent. Les lumières
nous montrèrent une énorme quantité de ce qui paraissait des vaisseaux.

C’est ainsi qu’avec ce briefing mouvementé et reprenant conscience tout juste d’où j’étais et
ce qui m’étais arrivé, que je me suis retrouvé aux commandes d’un engin incroyable,
programmé pour les missions que je devais effectuer, les moteurs rugissant et partant
directement dans le vide spatial.

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III / GLIESE 581 c

J’étais pétrifié, je ne savais pas quoi faire, je voulais juste revoir ma famille, au bout
de 10-20 minutes j’ai commençais à hurler, frapper sur toutes les parois de l’appareil,
appuyais sur tout les boutons rien ne se passait, au bout de 2 heures ma carte sonna et émit
une petite lumière clignotante bleu. Je la pris, et appuyai sur l’unique bouton au centre de la
carte. Une voix féminine robotique s’exprima :

- « Bonjour voyageur 1804190, bienvenue à bord, votre première mission se déroulera sur
l’exoplanète GLIESE 581 c, se trouvant à 20.5 années lumières, d’une masse 5 fois et demi
supérieur à notre planète mère, une gravité 1.25 fois supérieur et avec un diamètre une fois
et demie plus grande que cette dernière, cette exoplanète dispose d’une rotation synchrone,
ce qui signifie que, comme la lune pour notre planète mère, une seule face est présentée à
son étoile. La face devant l’étoile vous carbonisera en 1 seconde, tandis que la face opposée
vous gèlera en 1 seconde. Entre les deux existe une partie entre 0°C et 40°C, des conditions
optimales pour la vie. C’est à cet endroit que vous effectuerez votre mission. Bonne
recherche. »

Bonne recherche… Mais qu’est-ce qu’ils voulaient dire avec ça ? Je n’y prêtais pas vraiment
attention, je remarquais les 3 puces électroniques ancrées sur le tableau de bord, j’essayais
de les enlever, sans succès. Je tentai de regarder donc par la fenêtre quand j’ai vu ce qui
ressemblait à une planète, mais c’était ovale. Des planètes ovales ça n’existe pas me dis-je,
puis je me suis rappelé de mes notions d’astronomie et notamment de relativité restreinte.
Si la planète est ovale, c’est que nous sommes à une vitesse ahurissante. J’ai eu le vide
spatial, une envie de rendre, avec la tête qui tournait, lorsque je me retournai je vis dans la
plage arrière notre magnifique soleil s’éloigner à vue d’œil. C’est ainsi que j’ai vomit dans le
sac que j’avais à portée de main. Deux minutes plus tard j’entendis une voix me disant :

- « Arrivé au rail relais, mise en action de la jonction Système Solaire – Système Gliese 581.
5 ; 4 ; 3 ; 2 ; 1… » Un long flash s’ensuivit et voilà.

C’était peut-être les dernières paroles que j’entendais dans notre cher système solaire.

Une fois la lumière estompée, je vis plusieurs exoplanètes, 6 au total, avec une étoile qui
était une naine rouge. Le vaisseau continua sa course en direction d’une planète qui
ressemblait étrangement à la notre, je savais que ma mission allait se dérouler là-bas,
j’entrais dans la stratosphère à très grande vitesse quand une voix dans l’appareil affirma :

- « Allumage des rétros fusées. »

J’ai alors senti une énorme pression et je m’écrasais sur mon siège, je sentais tellement de
pression de force G que je me suis évanoui, quand je me réveillai, le vaisseau était posé sur
le sol, la lumière de la 1ère puce s’alluma, je la pris et c’est ainsi que le vaisseau s’ouvrit, c’est
à cet instant que je me rendis compte que l’air était respirable, et que je n’allais pas mourir
asphyxié, ici en tout cas le scaphandre n’était pas nécessaire, les plantes autour de moi

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étaient noires, il y avait un grand chemin menant à une montagne, en haut de cette
montagne une lumière scintilla de couleur verte, je savais que la balise se trouvait là haut,
c’était évident et je me disais même que ce n’était pas compliqué. J’ai alors senti comme un
soulagement, que j’allais peut-être pouvoir revoir ma famille plus rapidement que je ne
l’avais imaginé.

Je commençais alors à marcher dans ce chemin, le ciel était beau, d’un rouge rassurant, un
rouge clair, comme le soleil, ou leur soleil plutôt, ce qui expliquait la couleur étrange de ces
plantes.

Des plantes noires, on pourrait trouver cela repoussant en premier lieux, mais moi je les
trouve magnifiques, cela me rappelais l’hellébore noir ou appelée encore la Rose de Noël,
c’est la plante préférée de ma mère, d’ailleurs il y a longtemps que je ne lui avais pas parlé,
j’espérais seulement rentrer chez moi pour voir ma femme et mes enfants mais maintenant
j’avais besoin aussi de voir mes parents, je me disais à quel point c’était fou cette envie que
j’avais. Je n’avais jamais ressenti une tel envie de toute ma vie. Par sagesse ou par peur, je
ne touchais à rien. Je continuais mon ascension avec un peu de peine, sûrement due à la
gravité plus importante ici, je continuais perdu dans mes pensées, lorsque j’arrivais enfin à la
balise, il y avait un petit clapet, je l’ouvris et je détachai la puce pour y mettre la nouvelle.

Je levai les yeux et découvrit un paysage magnifique, une faune incroyable avec du côté
gauche la lumière, le jour, et du côté droit, l’obscurité, la nuit. Et je me trouvais au centre.
Un peu comme dans ma vie, au centre, à l’équilibre du bien et du mal, à l’équilibre de la joie
et du malheur. J’admirais ce paysage quelques minutes quand ma carte sonna avec une
lumière bleu clignotante, j’appuyais :

- « Félicitation voyageur 1804190, mission et recherche accomplies, retournez à votre


vaisseau. »

De retour dans le vaisseau, j’ai appuyé sur ma carte et la liste en hologramme s’afficha,
« GLIESE 581 b » était cochée, ce qui me donna le sentiment de courage, j’ai envie de finir
ces missions, j’avais envie plus que tout de rentrer chez moi, dans ma maison. Je quittai cette
exoplanète, puis m’assoupie un instant ou quelques heures je ne sais plus quand une voix
me réveilla.

- « Arrivé au rail relais, mise en action de la jonction Système GLIESE 581 – Système GLIESE
1214. 5 ; 4 ; 3 ; 2 ; 1… » Et un long flash s’ensuivit…

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IV / GJ 1214 b

- « Bonjour voyageur 1804190, votre deuxième mission se déroulera sur l’exoplanète


GJ 1214 b, se trouvant à 40 années lumières, elle dispose d’un diamètre de 2.6 fois celui de
notre planète mère avec une masse de 5.5 à 7.5 fois supérieure. C’est une planète océan, en
effet, elle est entièrement recouverte d’eau, composée de 75% de glace et 25% de roche et
de métal, c’est une exoplanète comportant une température ainsi qu’une atmosphère
hostile. L’équipement spatial est donc requis et obligatoire. C’est à cet endroit que vous
effectuerez votre mission. Bonne recherche. »

Déterminé seulement à accomplir ma mission, je pris la deuxième carte et le vaisseau se


posa sur le sol, ou plutôt sur l’eau. La combinaison s’est enfilé seule sur moi, j’avais lu
quelques articles sur les combinaisons spatiales, elles sont remarquables, elles peuvent
résister à tant de choses, la pression, la température, le vide et les rayons solaires, le
manque d’oxygène. Ce sont de vrais bijoux de technologie.

Je posais un pied sur l’eau, les vibrations des ondes se propageant sur les vagues rendaient
un spectacle magnifique, la gravité étant comparable à celle que j’ai toujours connue, se
déplacer est comme courir dans les écumes des plages, l’eau ne m’arrive même pas au
mollet. Je contemplais ce magnifique décor, cet horizon rayonnant, reflétant la couleur et la
chaleur de son étoile, c’était vraiment magnifique.

Mon esprit cessa de divaguer lorsque mes yeux furent interpellés par une lumière jaune
scintillante et clignotante au loin, la balise, me dis-je. Je m’avançais vers celle –ci quand
soudain j’eu une impression étrange qui se confirma, la balise se déplaça, elle était emporté
par un courant faible mais assez puissant pour se déplacer plus vite que ce que je me
rapprochais. Pris de panique voyant la balise se déplacer, j’ai entrevu mon échec, j’ai senti
les battements de mon cœur ainsi que ma respiration s’emballer. J’avais peur, et si je ne la
rattrapais pas ? Vais-je rester à tout jamais piégé sur cette planète ? Je devais atteindre la
balise, je devais terminer cette mission.

J’avançais utilisant toute mes forces, des fois je me rapprochais, des fois je m’éloignais, je
suis tombé mais je me suis directement relevé guidé par une force, un instinct de survie,
celui qui nous pousse dans nos derniers retranchements. La course folle a duré un sacré
temps, peut-être seulement 10 minutes mais il s’était écoulé des heures dans mon cerveau.
Je me suis mis comme dans un état automatique, j’avançais utilisant mes dernières forces,
incapable de diriger mon corps et ses mouvements, j’étais seulement maître de mes
pensées, enfin c’est ce que j’ai cru, en fait j’étais plutôt spectateur.

C’est ainsi que métaphoriquement, cette situation me rappelais ma vie. J’ai toujours couru
après un objectif, je ne suis jamais resté sans rien faire, sans but. C’est ce que j’ai fait lors de
mes études, j’ai échoué tant de fois, fait tant de parcours mais je n’ai jamais posé le genou à
terre, seulement pour demander ma femme en mariage, c’est grâce à cette vigueur, cette

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détermination que je me suis fait une place dans la société, que j’ai pu offrir une vie agréable
à ma famille, et j’en suis fier.

Cette envie de toujours chercher à aller plus loin, ne jamais abandonner. C’est également ce
que j’étais entrain de faire ici, à des années lumière de mon foyer, de ma famille, sans savoir
si j’allais les revoir un jour, je courais, comme j’ai toujours fait, et comme je le ferais.

C’est alors que j’ai senti l’eau devenir un peu dure, gagné en hauteur et en facilité de
mouvement, j’avais atteint une sorte d’île, avec un sol rocheux, le gain de vitesse m’a fait
rattraper la balise dans la minute qui suivit. Je la tenais si fort, comme si j’avais gagné la
coupe du monde. Je m’empressai de l’ouvrir et remplacer la puce électronique. À bout de
souffle, j’ai ressenti un soulagement immense, je vais quitter cette planète, j’ai réussi, je n’ai
une nouvelle fois pas abandonné. Je repris mon souffle plusieurs minutes lorsque ma carte
sonna avec une lumière bleu clignotante, j’appuyais :

- « Félicitation voyageur 1804190, mission et recherche accomplie, retournez à votre


vaisseau. »

Quel bonheur j’ai ressenti en entendant cela ! J’étais fier et plein d’espoir, plus qu’une
mission me répétais-je, marchant jusqu’à mon vaisseau. Pour vérifier et être bien certain, ou
seulement pour me rassurer, j’affichais la liste, et oui « GJ 1214 b » était bien coché. Je crois
que c’est à ce moment que j’étais le plus soulagé.

De retour dans le vaisseau, je m’assoupis d’épuisement, j’ai dormi pour je ne sais combien
de temps, d’heures, en tout cas que je me réveillais, j’ai pu admirer ce beau système, cette
naine rouge était magnifique, reflétant sa lumière sur les exoplanètes, donnant des couleurs
uniques. J’ai même pu apercevoir une déflagration venant de l’étoile, expulsant des jets de
couleurs jaune, formant des vagues de matières allant se perdre dans l’espace. Au fond au
milieu de mon cauchemar, le paysage était magnifiquement incroyable.

- « Arrivé au rail relais, mise en action de la jonction Système GLIESE 1214 – Système TrES-2.
5 ; 4 ; 3 ; 2 ; 1… » Suivi d’un long flash éblouissant…

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V / TrES-2 b

J’étais euphorique, c’était la dernière mission, mon périple allait bientôt s’arrêter, je
relativisais pensant que j’ai vu certaines listes de mes camarades comportant des fois 6
codes différents, j’étais enfin dans le dernier système avant de rentrer à la maison, dans mon
système, dans celui que je n’aurai jamais du quitter: mon chez moi.

- « Bonjour voyageur 1804190, votre dernière mission se déroulera sur l’exoplanète TrES-2 b,
se trouvant à 695 années lumières, il s’agit d’une géante gazeuse d’environ 1.20 fois la
masse de Jupiter avec un diamètre 1.27 fois plus grand que cette dernière. Orbitant très
proche de son étoile, elle en fait le tour en seulement 2.47 jours terrestres. TrES-2 b est ainsi
l’astre le plus sombre répertorié par les scientifiques terrestre, du fait de sa composition
chimique, elle ne reflète qu’1% de la lumière. Évidemment, du fait de son type « joviennes »
et de sa température excessivement élevée de l’ordre de 1 220°C, l’équipement spatial est
donc requis et obligatoire. C’est à cet endroit que vous effectuerez votre mission. Bonne
recherche. »

Je n’en croyais pas mes yeux, j’étais bouche bée il y avait la, au loin, une forme d’explosion,
mais une explosion statique, un amas de petits points brillants de plusieurs couleurs formant
un disque, j’avais déjà entendu quel était ce phénomène, c’était bel et bien les restes d’une
supernova, cet ensemble des phénomènes résultant d’une implosion d’une étoile en fin de
vie causée par une contraction gravitationnelle du cœur de l’étoile, explosion augmentant
ainsi sa luminosité. Quelle chance d’en voir une d’aussi près ! C’est donc ainsi que meurent
les étoiles des fois, en provoquant un cataclysme derrière elle, un cataclysme magnifique,
donnant naissance à une nébuleuse très colorée, c’est une belle fin en soi. Ce système
comportait seulement une planète de ce que j’en voyais, une planète si noire, avec ses
reflets, ses traits rouges comme des griffures marquait cet astre et le rendant unique, une
planète comme griffée par ces étoiles et se déplaçant à vue d’œil. Je n’avais pas les mots
pour décrire un tel spectacle. Ses étoiles étincelaient si fort, et cette planète si sombre,
comme cela était-il possible ? Deux étoiles, une naine jaune, ressemblant vraiment à mon
cher soleil, ainsi qu’une naine orange, environ un tiers moins grosse. Je ne savais pas
pourquoi ces étoiles, ce système, cette planète, ce tout réunis me fit penser à un dragon,
peut-être les jets de matières formant les ailes, les deux étoiles formant les yeux et les traits
rouge de cette planète comme si elle avait été griffé. Aucune idée, peut-être que je
divaguais.

On ne tarda pas à atteindre la surface de TsER-2 b quand l’obscurité gagna tout mon champs
de vision, je ne pouvais voir à présent seulement les lumières de mon vaisseaux, reflétant
mon visage dans la vitre, notre courses s’accéléra, l’appareil commença à trembler, je n’avais
pas peur, l’appareil commença à émettre des bips répétés, de plus en plus forts. Et puis plus
rien, le silence, le noir…

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Je m’entendais seulement respirer, je me pris les mains et oui je les sentis, plusieurs minutes
se passèrent ainsi quand une lumière s’illumina sur une lampe torche à portée de main, je la
pris et j’ai finalement entendu un bruit, c’était le vaisseau qui s’ouvrit, le ciel était
magnifique, un de ces rideaux rouges paraissant à des vagues, certaines fines, certaines plus
épaisses, je tournais la tête, il y en avait également à côté de moi, à quelques centaines de
mètre, c’était incroyable. C’était comme une danse, certaines se chassant d’autres se
repoussant, certaines s’enliassant. C’était beau, il y avait comme une forme de paix
troublante en ce lieu. J’allumais la lampe torche pour voir où j’étais, rien.

Rien, rien au sol, rien sur les côtés, rien, aucune matière, comment était-ce possible, je
marchais, là où les vagues me portèrent. Je vis au loin une lumière rouge, la balise pensais-
je. Je m’avançais vers celle-ci, puis la lumière disparu, puis réapparu à ma droite, à peine le
temps de tourner ma tête et mon corps elle apparu derrière moi, je me retournais une
nouvelle fois, puis plus rien. Je me retournais encore une fois, le vide. Le vide noir, j’étais
éclairé seulement par la lumière des ces vagues rouges flamboyantes et le peu de lumière
que dégage ma lampe torche. Puis au fur et à mesure de mes pas, mes demi-tours, la
lumière rouge réapparu, faible, puis s’intensifiant d’un coup jusqu'à m’aveugler. Ce flash me
fit tomber à terre, et lorsque je me relevais, j’étais en face d’une table, un bureau, familier.

Oui, c’étais bel et bien mon bureau, avec ma machine à écrire, un tas de feuilles à côté et ma
lampe de bureau. J’avais l’impression d’halluciner. C’était un rêve me dis-je, c’est impossible,
je me suis endormi dans mon vaisseau, je me suis endormi chez moi, j’ai eu un accident sur
la route pour allez rejoindre cette adresse. Tout était confus dans mon esprit.

Alors je fis la seule chose qui s’offrait à moi. Je me suis assis et j’ai écrit.

J’ai écrit ce mémoire pour raconter ma vie, laisser une trace de mon existence dans ce
monde au temps infini. Laisser un morceau, un fragment ou je ne sais guère comment on
pourrait encore appeler ça avec des synonymes, mais je crois que vous avez saisi le sens.

J’ai écrit pour me libérer, me sentir libre et enfin tout balancer. J’ai vécu des choses, j’ai vécu
des expériences qu’il faut que je raconte quelque part à quelqu’un, je ne comprends pas
d’ailleurs cette envie qu’a l’être humain de se sentir obligé de partager, de communiquer et
de laisser une preuve de son passage dans cet espace infini, mais je dois le faire.

C’est ce que je fis.

Qui sont ces gens qui m’ont kidnappé ? Quel est le but de ces missions que l’on nous a
donné ? Vais-je revoir ma famille un jour ? En quelle année somme-nous ? Sont t-ils encore
vivant ? Ma famille ? Mes ravisseurs dans la station lunaire ? Les personnes enlevé tout
comme moi quelles ont été leurs missions ? Leurs recherches ? Vont-ils bien ? Sont-ils
rentrés chez eux ? Quelle était cette lumière à chaque jonction ? Comment s’est écoulé le
temps entre les jonctions ? Ais-je trouvé le bonheur que me disait cette enveloppe que j’ai
reçu au bar ? Je ne comprends plus, je ne comprends pas. Quel est le sens de tout cela ?

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Quel est le sens d’une vie ? Se marier, avoir des enfants, une situation stable pour avoir
assez d’argent ? Perpétuer notre espèce ? Vivre de passion et faire ce qui nous plait
vraiment ? Conquérir l’espace tout entier et comprendre tous les phénomènes du monde et
de la vie ? Qu’aurait été ma vie si je ne m’étais jamais rendu à cette adresse, si j’avais jeté ou
simplement ignoré cette enveloppe ? Aurais-je ressenti toute ces émotions et sentiments
pour ma famille et pour ma vie ? D’où vient la conscience ? Et celle du bien et du mal ? D’où
vient le fait que je puisse ressentir des émotions, de la joie, de la tristesse, de la surprise, de
la peur, de l’euphorie ou du désespoir ?

Je sais seulement que l’amour est un sentiment qui traverse l’espace, car j’ai traversé
l’espace, et je ressens de l’amour, mais également le temps, car je ne sais pas en quelle
année nous sommes mais je sais qu’il s’est écoulé beaucoup de temps, donc l’amour voyage
également dans le temps. Est-ce une autre dimension ? Empiétant sur la notre ? Serais-je
rentré chez moi en ressentant autant d’amour pour ma famille si je n’avais pas recherché le
bonheur à travers le message de cette lettre ? Pourquoi dois-je être confronté à une
situation tellement extrême pour pouvoir ressentir des émotions que je pensais ne plus
jamais ressentir ? J’ai compris tant de questions mais j’en ai soulevé tant d’autres.

Au milieu de tout ce chaos dans ma tête je me rassure, je me rassure car je crois en la loi de
Murphy, tout ce passe pour une raison, je sais donc que si l’amour que je ressens existe
vraiment, je le rencontrai à nouveau.

Je ne sais pas où, je ne sais pas quand, mais un jour.

Ma carte sonna : - « Félicitation voyageur 1804190. Recherche accomplie… »

FIN.

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