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LE SOLEIL ET LA LUNE

Assise au bord du lac, je me tenais assagie, « Oui, dit le soleil d'or, la nuit vous épanouit,
Les flots de mille feux d'or, gardaient mon cœur en vie, Vous gardez en votre cœur, des enfants les rêves de vie,
Le beau soleil d'été, tel un roi sur ses sujets, Mais votre masque d'argent, si gracieux est-il ainsi,
Les majestueux nuages et de l'eau les grands reflets... Cache dans ses filaments, les pires des vilenies... »

Grandiose dans sa demeure, siégeant haut dans les cieux, « De votre obscurité profonde, les coquins au cœur de pierre,
Me couvrant de se lumière, ses rayons sur mes cheveux, Profitent pour commettre, des larcins et des mystères,
Il me dit de sa voix d'or: « Je suis un être lumineux, La nuit est le théâtre, de leur liberté d'agir,
Je console de mes yeux d'or, les gens au cœur malheureux... » Les meurtres sont leur régal, la mort est leur bon plaisir... »

« Je suis le roi du feu, mon cœur est sans égal, « Oui, vous êtes une beauté, dans votre manteau d'argent,
Non, nul jamais n'atteindra, ma beauté phénoménale, Mais vous y recelez, de terreurs et de tourments,
Vous tentez par de la gloire, d'imiter ma grande splendeur, Je vous le dis sans détour, astre de la nuit,
Folie est de votre part, de tous, je suis le meilleur... » Vos péchés sont innombrables, et vos larmes le sont aussi! »

« Grand soleil, il est vrai, dit la lune en douceur, Bouche bée, la lune blanche, pleurant sa belle splendeur,
Que vous êtes incomparable, charmant tout de votre cœur, Perdue dans les tourments, des méchants dévastateurs,
Mais je veux bien m'éteindre, et perdre ma liberté, Sombre de tout son être et, malade de douleur,
Si je ne vous égale, en splendeur et en beauté... » S'éteint dans le grand cri du cœur empli de malheur.

« Insensée êtes-vous, madame, de vous prétendre ainsi, Le beau et grand soleil, pris de pitié pour sa sœur,
L'égale de ma force, et de ma beauté aussi, La cueille entre ses mains, comme un père protecteur,
Gardien du jour je suis, répandant la chaleur, « Il en est de ma faute, si cette âme est perdue,
Aux êtres que j'attire, je ne saurais vouloir malheur... » Ce petit cœur d'argent, qui mon cœur a ému... »

« Monsieur, il est bien vrai, que vous êtes une splendeur, Le grand roi soleil d'or, avec son grand cœur d'amour,
Vos atours sont innombrables, faisant reluire les cœurs, Épandit sa douce chaleur, sur la lune de velours,
Si vous êtes père du jour, le domaine de votre clarté, Brillant lui-même le jour, et par la lune la nuit,
Je suis, moi, douceur de nuit, mère de sérénité... » Le couple devenant, les plus chaleureux amis...

« Mon cœur est d'argent pur, ainsi sont mes sentiments, Assise sur mon rocher, témoin de leur belle alliance,
Je suis une lueur blanche, un croissant de diamant, C'est le cœur tout léger, que ce grand cri je lance:
Je vois de mon œil doux, les petits cœurs assoupis, « Vous tous qui êtes sur terre, répétez ce chant en chœur,
Les charmants visages tendres, des amoureux endormis... » Car c'est l'heure où tous les astres, font de nous le vrai bonheur. »

Kassey-Lyn Dagenais
(Armand de Sillègue)
11 mai 2002

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