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STATISTIQUES QUANTIQUES EXERCICES

FERMI- DIREC & BOSE-EINSTEIN

Exercice 7&8.1 :
On considère un gaz de fermions, supposés sans interaction mutuelle, de spin ½ (des électrons par
exemples) enfermés dans un volume V. Soient єi les niveaux d’énergie des particules. Le poids
statistique dû au spin est 2, correspondant à la possibilité pour un électron d’avoir la projection de
spin égale à ±1/2. En utilisant le principe d’exclusion de Pauli, montrer qu’au zéro absolu les
particules occupent les niveaux єi jusqu’à une énergie  F0 appelée énergie de Fermi.

Exercice 7&8.2 :
On considère une masse M de métal occupant un volume V, se trouvant à la température
thermodynamique T et à la pression atmosphérique. En première approximation, les ions positifs
formants ce métal ont pour effet de créer un puits de potentiel empêchant les électrons de quitter celui-
ci. On négligera toute interaction électron-électron.
Le nombre d’électrons N1 se trouvant sur le niveau є1 à l’équilibre a pour expression :
gi
Ni  et gi étant le poids statistique du niveau є1 le spin de l’électron J étant égal à
exp(  i   )  1
1/2 gi=2J+1+2. On pose ν=βεF, où εF est une fonction dépendante des variables thermodynamiques
du système.
En admettant que εF(T) tend vers une limite finie  F lorsque T→ 0°K (On prendra l’énergie potentielle
0

d’un électron nulle à l’intérieur du métal). Interpréter physiquement la courbe ainsi obtenue.
Déterminer  F
0

Exercice 7&8.3 :

Une enceinte de température T est le siège d’ondes électromagnétique. Ces ondes sont équivalentes à
une assemblée de photons obéissant à la statistique de Bose–Einstein (le spin du photon est J=1). A
une onde de fréquence ν. On associe des photons d’énergie є=hν, h étant la constante de Planck.
L’énergie d’un photon est reliée à son impulsion p par є =cp, c est la vitesse de la lumière.
V .4 p 2 dp
1°) On rappelle que la densité d’états dans l’espace des impulsions est : g ( p)dp  2
h3
(le facteur 2 est dû au fait que pour une impulsion donnée, un photon peut avoir deux états possibles
de polarisation) Calculer la densité d’états en fonction de l’énergie.
2°) Rappeler la répartition des photons dans l’état le plus probable (à l’équilibre). Le nombre de
photons contenus dans l’enceinte n’est pas constant.
3°) On désigne par  ( ,T ) l’énergie par unité de volume des photons ayant leur fréquence comprise
entre ν et ν+d ν. Ν est la densité spectrale d’énergie. Déterminer  ( ,T ) .
4°) En déduire l’expression de la densité d’énergie u(T) dans l’enceinte.

Exercice 7&8.4 :
1°) Calculer, en fonction de la température, le nombre de photons n par unité de volume dans une
enceinte. L’expression de n fat intervenir une intégrale numérique.

1
3
2°) Calculer le nombre d n ,  de photons par unité de volume ayant leur énergie comprise entre є et
є + dє et leur impulsion pointant dans un angle solide dΩ. On rappelle que є=cp, où p est l’impulsion
d’un photon et c la vitesse de la lumière.
3°) calculer le flux de photons à travers un orifice percé dans la paroi de l’enceinte.
4°) Application numérique : calculer le nombre de photons s’échappant par seconde de l’orifice d’une
cavité de section S= 10 mm2 lorsque la température de l’enceinte est T=1000K.
La cavité de température T, percée d’un trou de faibles dimensions constitue un corps noir. On définit
le pouvoir émissif W du corps noir comme le flux d’énergie sortante de l’orifice.
5°) Calculer W en fonction de u, densité d’énergie dans l’enceinte.
6°) Montrer que l’on a W  T 4 et calculer σ.

Exercice 7&8.5 :
L’univers peut être considéré comme une cavité sphérique de rayon R contenant un nombre N de
photons. Ces Photons sont considérés comme placés dans un puits de potentiel infranchissable. Soit T
la température à l’intérieur de la cavité,

a) Calculer la densité des photons dans la le spectre des pulsations ω.


b) Estimer le nombre N de photons dans l’Univers
c) A.N R=1023 cm et T=3.0 K


x2
On donne : I   dx  2,4
0
ex 1

CORPS CONDENSES

Exercice 9.1 :

Dans un solide, l’approximation de d’Einstein conduit à considérer la fonction densité d’états des
phonons g(E) comme étant une fonction partout nulle sauf pour une valeur unique E0 de la variable E,
ce qui conduit à écrire : g(E)dE = 3N (E-E0)dE.
Où  est la distribution de Dirac. N est le nombre d’atomes, 3N est le nombre de degrés de liberté du
système. On définit une température caractéristique d’Einstein par E = E 0/k, k étant la constante de
Boltzmann.
1. Ecrire l’expression de l’énergie interne U et de la capacité calorifique Cv.
2. Etudier les limites de Cv pour les températures élevées et pour les températures faibles.
3. Tracer l’allure de la courbe représentative de Cv en fonction de T/ E , variable sans
dimension.

Exercice 9.2 :
1) Montrer que dans un réseau tridimensionnel, l’approximation de Debye conduit à considérer la
densité d’états des phonons comme indépendants de E. Soit : g(E)dE = AE2dE
2) Préciser la constante A et l’exprimer en fonction de l’énergie maximale ED dans le modèle de
Debye. Représenter graphiquement g(E).

2
Exercice 9.3 :
Dans un solide, une onde acoustique de vecteur d’onde k et de fréquence ν a l’énergie є=hν. La
variation de ν ou de є en fonction de k constitue la loi de dispersion du solide. En général, la direction
de propagation (direction k) n’est pas perpendiculaire, ni parallèle à la direction de déplacement des
atomes mais dépend de la structure du solide. Cependant pour les longueurs d’onde   2 / k grandes
devant les dimensions interatomiques du cristal, celui-ci se comporte comme un milieu continu et on peut lui
appliquer la théorie macroscopique de la propagation acoustique. On sait dans ce cas que pour un solide, il
existe pour tout vecteur d’onde k une onde longitudinale de vitesse cl et deux ondes transversales de vitesses
égales à ct, avec : k   / cl et k   / ct pour les ondes longitudinales et transversales respectivement.
Le modèle de Debye consiste à attribuer aux vibrations acoustiques des vitesses cl et ct constantes dans tout le
domaine de variation de k.. L’impulsion d’un phonon associé à une onde de vecteur k est p=hk et son énergie
є= cl p et є= ct p pour les ondes longitudinales et transversales respectivement. Ce résultat est analogue à celui
que l’on a pour les photons.
1°) En utilisant la densité d’états dans l’espace des impulsions, établir l’expression de la densité d’états g(є)d є
3 1 2
des phonons. On pourra introduire une vitesse moyenne c définie par : 3
 3 3
c cl ct
2°) Le nombre total d’états quantiques différents étant égale à 3N (nombre de degrés de libertés du système)
l’énergie єD d’un photon doit avoir dans ce modèle une borne supérieure єD. On introduit une température
caractéristique de Debye  D   D / k , où k désigne la constante de Boltzmann, Exprimer  D en fonction de
c ; représenter graphiquement g(є).
3°) Ecrire les expressions de l’énergie interne U et de l a capacité calorifique Cv.
4°) Etudier Cv aux basses températures et aux températures élevées et comparer les résultats ainsi obtenus à
ceux du modèle de d’Einstein. Représenter graphiquement la capacité calorifique molaire Cv en fonction de T/
D .

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