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P Colin
2014/2015
1 Composition de l'air
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(b) la probabilité qu’elle soit dans un état quantique donné d’énergie ε ;
(c) la probabilité qu’elle soit au niveau d’énergie nulle ;
(d) la probabilité qu’elle soit au niveau d’énergie ε ;
2. Quelle est la condition pour que le système contienne, en moyenne, plus
de particules d’énergie ε que de particules d’énergie nulle ?
3. Vers quelle limite tend l’énergie du système lorsque la température de-
vient très grande ?
Dans son livre les atomes publié en 1913, Jean Perrin décrit des expériences
qui lui ont permis de mesurer le nombre d’Avogadro Na . Au terme d’une prépa-
ration décrite dans le livre, l’auteur obtient une suspension dans l’eau de grains
de gomme-gutte sphériques, ayant tous le même rayon a de l’ordre du dixième
de µm. Il observe ces grains au microscope, l’échantillon étant contenu dans une
cuve de 100 µm de profondeur. La gomme-gutte est une substance solide de
densité d = 1, 194.
1. Chaque grain est soumis à son poids et à la poussée d’Archimède (égale à
l’opposé du poids de son volume en eau). Montrer que l’énergie potentielle
Ep (z) d’un grain de coordonnée z le long de l’axe Oz vertical ascendant
est de la forme Ep (z) = Az où A est une constante. On exprimera A en
fonction de g, d, a et de la masse volumique de l’eau µeau .
2. En faisant l’hypothèse que les grains suivent la loi de Boltzmann, déter-
miner une longueur h, dépendant de A et de la température T de l’échan-
tillon, qui caractérise la répartition des grains selon l’axe Oz. Quel est
l’ordre de grandeur de h à la température ambiante ? Commenter.
3. Lors d’expériences soignées avec des grains de rayon a = 0, 212 µm, Per-
rin a trouvé que les concentrations des grains en quatre plans horizontaux
équidistants traversant la cuve aux niveaux : 5, 35, 65 et 95 µm sont pro-
portionnelles respectivement aux nombres : 100, 47, 23 et 12. En déduire
une valeur approchée du nombre d’Avogadro, sachant que la constante
des gaz parfaits vaut R = 8, 314 J.K−1 , en prenant pour la température
de l’échantillon la valeur T = 273 K.
5 Niveaux de vibrations
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6 Fluctuation de l'énergie d'une particule
2. Montrer que :
d hεi 2
= hεi − ε2
dβ
3. Vérifier que :
d hεi d hεi
= −kB T 2
dβ dT
4. On suppose que hεi = α kB T où α est un nombre de l’ordre de l’unité
et qui varie très peu sur le domaine de température considéré. Montrer
que l’écart type σ(ε) de l’énergie d’une particule est du même ordre de
grandeur que hεi.
7 Expérience de Kappler
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L’énergie potentielle associée à la torsion du fil est 12 Cϕ2 où C est une
constante positive caractérisant le fil (raideur de torsion du fil).
1. Pour repérer la rotation du miroir, on l’éclaire avec un rayon lumineux
dont l’angle d’incidence est nul lorsque ϕ = 0. Le rayon réfléchi engendre
un point lumineux sur un écran placé à une distance L du miroir.
(c) Quelle est l’erreur relative commise par rapport à la valeur admise
aujourd’hui kB = 1, 380 643 8.10−23 m2 .kg.s−2 .K−1 ?
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3. Le dispositif précédent est à la base de la méthode d’enrichissement de
l’uranium par ultracentrifugation. L’hexafluorure d’uranium UF6 est in-
troduit dans des cylindres de rayon a = 20 cm qui tournent à 10 000 tours
par minute (figure 3). La température est T = 300 K.
Figure 3 – Le gaz d’uranium est injecté sous forme d’hexafluorure (UF6) dans
la centrifugeuse qui tourne à deux fois la vitesse du son. Le plus lourd des deux
isotopes, l’uranium-238 est poussé contre les parois du cylindre externe alors que
le plus léger, l’uranium-235, reste prés de l’axe où il est aspiré pour alimenter la
centrifugeuse suivante. L’hexafluorure doit passer dans des milliers de centrifu-
geuses pour être enrichi à la concentration voulue. La centrifugation peut être
détournée pour fabriquer l’uranium enrichi des bombes. (
IN2P3/Urenco)
c
Calculer xx235
235 (0)
(a) . Commenter, sachant qu’une installation comporte
100 à 1 000 cylindres.
1. Les centrales nucléaires de production d'énergie électrique.
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9 Mouvement brownien
— si la particule est en mouvement, les chocs avec les molécules d’eau ont
pour effet de la freiner et l’eau exerce sur elle la force :
Feau,x = −f ẋ + F (t)
On note hXi la moyenne d’une grandeur X sur une durée intermédiaire entre
le temps caractéristique des chocs et la durée d’observation. On admet que :
dX d hXi
=
dt dt
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2. En admettant que hxF (t)i = 0, montrer que :
d hxẋi
= m ẋ2 − f hxẋi
m
dt
3. Que vaut ẋ2 si la température de l’eau est T ?
4. Exprimer hxẋi en fonction de kB T , f , τ = m
f et t.
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5. Montrer que, pour t τ , x ∼ 2Dt où D s’exprime en fonction de
kB T et f .
6. La particule brownienne est une sphère de rayon a = 10 µm, de masse
volumique µ = 1, 2.103 kg.m−3 , T = 298 K et f = 6πaη où η =
1.103 kg.m−1 .s−1 est la viscosité de l’eau. Calculer numériquement τ
ainsi que la distance moyenne parcourue en 1 s.