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ECOLE SUPERIEURE D'AGRONOMIE (ESA)

DEPARTEMENT DE GENIE RURAL ET MACHINISME AGRICOLE

LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCES AGRONOMIQUES

UE GRM1412 : HYDRAULIQUE AGRICOLE


Chapitre 1 : Hydraulique générale
2. Hydrodynamique
2.1. Ecoulement en charge

AROUNA Alfassassi
ATIGLO-GBENOU Adjiwanou
AZOUMA Yaovi Ouézou
CHAPITRE 1 : HYDRAULIQUE GENERALE

1.2. Hydrodynamique
Elle a pour but d'étudier les mouvements des liquides en fonction des forces qui leur donnent
naissance.

1.2.1. Ecoulements en charge

Pour les écoulements, le liquide ne possède pas de surface en contact avec l'atmosphère. Ces types
d'écoulements sont généralement rencontres dans les conduites des réseaux d'alimentation en eau
potable, les conduites d'irrigation, dans les conduits forcés alimentant des turbines hydrauliques.

1.2.1.1. Définitions de base


 Paramètres d’écoulement : la vitesse, la pression, la masse volumique, etc.

 Écoulement permanent : Les paramètres d’écoulement du liquide ne varient pas dans le


temps.

 Écoulement variable ou non permanent : Au moins un des paramètres d’écoulement varie


dans le temps.

 Écoulement uniforme ou non uniforme : Un écoulement est dit uniforme si ses


caractéristiques à tout instant demeurent constantes en différents points de la direction de
l’écoulement. Dans le cas contraire, l’écoulement est dit non uniforme.

 Dans une conduite uniforme (section constante) assez longue à débit constant, on parle
d’écoulement permanent uniforme. Par contre, si le débit est variable on parle d’écoulement
permanent non uniforme.

 Dans une conduite non uniforme (section variable) assez courte à débit constant, on parle
d’écoulement permanent non uniforme. Par contre, si le débit est variable, on parle
d’écoulement non permanent et non uniforme

 Un fluide est dit réel si, pendant son mouvement, les forces de contact ne sont pas
perpendiculaires aux éléments de surface sur lesquelles elles s’exercent (elles possèdent donc
des composantes tangentielles qui s’opposent au glissement des couches fluides les unes sur
les autres). Cette résistance est caractérisée par la viscosité

 Trajectoire d’une particule liquide : l’ensemble des positions occupées successivement par
la particule liquide

 Ligne de courant : Ligne imaginaire tracée dans le liquide pour indiquer la direction du
mouvement. La tangente en un point de la ligne de courant représente la vitesse en ce point.

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 Tube de courant : Ensemble de lignes de courant appuyées sur un contour fermé placé à
l’intérieur de l’écoulement.

 Notion de débit : volume de liquide écoulé dans l’unité de temps à travers une section
déterminée. Q =V*A

 Equation de continuité : la masse de fluide traversant toutes les sections droites d’un tube
de courant par unité de temps est la même.

 Energie d’une certaine quantité de liquide en écoulement s’appelle charge (E)

1.2.1.2. Equation de la continuité

Soit, un tronçon d’une conduite ci-après : A1 A2

V1 Q V2

Le principe de la conservation de la masse implique que :

Qm1 = Qm2
ρ1V1A1 = ρ2V2A2
V1A1 = V2A2 car ρ1 = ρ2

Application 1
Soit une conduite dont l’aire de la section 1 est 0,100 m² et la vitesse du liquide y est de 1,20 m/s ;
l’aire de la section 2 est de 0,050 m². Calculer la vitesse du courant en 2 et le débit.

2
Application 2
Cas d’une bifurcation de courant où la section 1 a un diamètre de 400 mm, la section 2 a un diamètre
de 200 mm et le diamètre de la section 3 est de 160 mm. Si la vitesse à la section 1 est de 1,60 m/s et
celle à la section 2 est de 3,9 m/s, calculer les débits Q1, Q2 et Q3 ainsi que la vitesse à la section 3.

1.2.1.3. Théorème de Bernoulli

Soient 1 et 2, deux points quelconques d’une ligne de courant. L’énergie d’un liquide en mouvement
se conserve entre 2 points distincts.

P en Pa
ρ en kg/m3
𝑷 𝑽𝟐 z en m
+𝒛+ = 𝑪𝒕𝒆 g en m/s2
𝝆𝒈 𝟐𝒈 V en m/s
Les différentes formes d’énergie Cte en m (énergie
hydraulique)
 P/ρg : énergie potentielle de pression (m)
 V2/2g : énergie cinétique (m)
 Z : énergie potentielle de position (m)
Cette équation peut être exprimée en termes d’énergie (en J) pour une masse m du liquide

𝑃 𝑉2
𝑚𝑔 ( + 𝑧 + ) = 𝐶𝑡𝑒
𝜌𝑔 2𝑔
𝑷 𝑽𝟐
𝒎𝒈 ( ) + 𝒎𝒈𝒛 + 𝒎 = 𝑪𝒕𝒆 où ω = ρg (énergie hydraulique en J)
𝝎 𝟐

Les différentes formes d’énergie


3
 mg (P/ω) : énergie potentielle de pression (J)
 m(V2/2) : énergie cinétique (J)
 mgZ : énergie potentielle d’altitude (J)

Application 3
Soit la conduite présentée dans la figure. A la section 1, le diamètre est de 210 mm, la vitesse du
liquide est de 0,85 m/s et la pression est de 224 kPa. A la section 2, 3 m plus haut, le diamètre est de
86 mm. Calculer la pression à la section 2.

1.2.1.4. Applications du théorème de Bernoulli


 Ecoulement à travers un orifice (théorème de Torricelli)
Une des applications du théorème de Bernoulli conduit à la vitesse de vidange d’un réservoir à surface
libre par un orifice de section très petite devant celle du réservoir la vitesse de descente du niveau de
la surface libre peut être considérée comme négligeable devant celle du fluide s’écoulant dans le jet
(V1<<V2).

L’application de l’équation de Bernoulli entre les points 1 et 2 donne :

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ 𝑧1 + = + 𝑧2 +
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔

𝑃1 𝑃2 𝑃𝑎𝑡𝑚 𝑉12
= = 𝑒𝑡 ≈0
𝜌𝑔 𝜌𝑔 𝜌𝑔 2𝑔

4
D’ou la formule de Torricelli reliant la vitesse de sortie a la hauteur h de liquide au-dessus de
l’orifice :

𝑽𝟐 = √𝟐𝒈𝒉 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝒉 = 𝒛𝟐 − 𝒛𝟏
 Tube de Pitot
Un tube de Pitot, encore appelé 'Pitot' est l'appareil le plus utilisé pour faire des mesures de vitesse
dans divers écoulements. L'appareil est nommé en l'honneur de son inventeur, Henri de Pitot qui testa
l'appareil dans la Seine pour la première fois en août 1732. Le bout du tube constitue un point d’arrêt
où l’énergie cinétique se transforme en énergie de pression. Le principe est basé sur la mesure de la
pression statique et de la pression dynamique en un point d'un écoulement.

L’application de l’équation de Bernoulli entre les points 1 et 2 donne :

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ 𝑧1 + = 𝜌𝑔 + 𝑧2 + avec 𝑧1 = 𝑧2
𝜌𝑔 2𝑔 2𝑔

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22 𝑉22


+ = + 𝑒𝑡 = 0 (𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑑′ 𝑎𝑟𝑟ê𝑡)
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔 2𝑔

𝑃2 𝑃1 𝑉12
− =
𝜌𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
𝑃2 −𝑃1 𝑉12
= avec 𝑃2 − 𝑃1 = 𝜌𝑔ℎ
𝜌𝑔 2𝑔
𝑉12
=ℎ
2𝑔

d’où 𝑽𝟏 = √𝟐𝒈𝒉

5
 Tube de Venturi
Constitué par un rétrécissement progressif, un col et un élargissement progressif, le tube de venturi a
pour but de mesurer le débit à partir de la détermination de la différence de pression. Ce dispositif
consiste à faire passer un écoulement par une contraction pour qu’il y’aura une diminution de
pression. La variation de vitesse entre les sections 1 et 2 donne lieu à la variation de pression entre
les sections 1 et 2 ⇒ chute de pression.

L’application de l’équation de Bernoulli entre les points 1 et 2 donne :

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ 𝑧1 + = 𝜌𝑔 + 𝑧2 + avec 𝑧1 = 𝑧2
𝜌𝑔 2𝑔 2𝑔

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ = +
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
𝑃1 𝑃2 𝑉22 𝑉12
− = −
𝜌𝑔 𝜌𝑔 2𝑔 2𝑔
𝑃1 − 𝑃2 𝑉22 𝑉12
= −
𝜌𝑔 2𝑔 2𝑔
𝜌𝑔ℎ 𝑉22 𝑉12
= −
𝜌𝑔 2𝑔 2𝑔
𝑉22 − 𝑉12 = 2𝑔ℎ

𝑄 𝑄2 𝑄2
or 𝑉 = d’où − = 2𝑔ℎ
𝐴 𝐴22 𝐴21

1 1
𝑄2 ( − ) = 2𝑔ℎ
𝐴22 𝐴21

2𝑔ℎ
𝑄=
√1 1

𝐴22 𝐴12

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Ce débit est considéré comme un débit théorique, car le fluide est supposé parfait. Le débit réel est
obtenu en multipliant le débit théorique par un coefficient correcteur qui prend en considération la
perte d’énergie dans la venturi, ce coefficient est appelé coefficient de débit Cd.

𝑸 = 𝑪𝒅 𝑽𝟐 𝑨𝟐

Application de tube de venturi

Figure 1: Injecteur d'engrais ou de produits chimique à Venturi

Fonctionnement du tube Venturi comme injecteur : L’effet venturi crée une dépression au niveau
de l'aspiration de l'éjecteur. Cet effet apparaît lorsqu’une différence de pression existe entre l'entrée
« de 0.5 à 9 bar » et la sortie de l'injecteur. Cette diminution de pression permet d'aspirer un liquide
dans l'injecteur à travers du tuyau d'aspiration, ce qui assure un mélange turbulent immédiat des deux
fluides.

 Pression dans une conduite horizontale-Ecoulement parfait


L’application du théorème de Bernoulli entre deux points donne :

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ 𝑧1 + = + 𝑧2 +
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
𝑷𝟏 𝟐𝑷
Z1 = Z2 et V1 = V2 , alors
𝝆𝒈
= 𝝆𝒈

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𝑃 𝑉2
Ligne de charge : 𝐻= +𝑍+
𝜌𝑔 2𝑔

𝑃
Ligne piézométrique : +𝑍
𝜌𝑔

Par conséquent, la pression est constante et la ligne piézométrique est une droite horizontale
parallèle à la ligne de charge (Figure 2)

Figure 2: Représentation des pressions dans une conduite horizontale-Ecoulement parfait

 Variation de pression dans un tronçon à section variable


L’application du théorème de Bernoulli entre deux points donne :

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ 𝑧1 + = + 𝑧2 +
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
𝑃 𝑉12 𝑃 𝑉22
Z1 = Z2, alors 𝜌𝑔1 + 2𝑔
= 𝜌𝑔2 + 2𝑔
= 𝐶𝑡𝑒

En conséquence, lorsque la section diminue, la vitesse augmente et le piézomètre (charge piézométrique)


diminue (Figure 3).

Figure 3: Représentation de la variation de pression dans un tronçon à section variable

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 Théorème de Bernoulli : Ecoulement réel
L’écoulement se fait avec des forces de frottement entre les particules liquides d’une part et entre les
particules et la paroi de la canalisation d’autre part. A cet effet, la charge (H) ne se conserve plus
entre 2 points.
H1 ≠ H2 et H1 >H2
𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ 𝑧1 + > 𝜌𝑔 + 𝑧2 +
𝜌𝑔 2𝑔 2𝑔
𝑃1 𝑉12 2 𝑃 𝑉22 𝟐
+ 𝑧1 + = + 𝑧2 + + 𝜟𝑯𝟏
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔

Le théorème de Bernoulli peut être interprété graphiquement par le diagramme (Figure 4)

Figure 4: diagramme d’énergie

P
 + Z: charge piézométrique et l’ensemble des points représente la ligne piézométrique.
ρg

P V2
 +Z+ : charge et la ligne de charge est déduite de la ligne piézométrique par une
ρg 2g
V2
translation vers le haut égale à la valeur locale de 2g

 La perte de charge ΔH entre deux points est la différence des cotes de la ligne de charge en
ces deux points.

 Extension de la relation de Bernoulli


La relation de Bernoulli peut être modifiée lorsque certaines machines hydrauliques sont utilisées
dans le circuit d’écoulement.
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 Si de l’énergie Hp est fournie à l’écoulement par le moyen d’une pompe, l’équation de
Bernoulli devient :
𝑃1 𝑉2 𝑃 𝑉2
+ 𝑧1 + 1 + 𝑯𝑷 = 2 + 𝑧2 + 2 + 𝜟𝑯𝟐𝟏
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔

Si de l’énergie Ht est fournie par l’écoulement à un dispositif mécanique (turbine), l’équation de


Bernoulli devient :

𝑃1 𝑉12 𝑃2 𝑉22
+ 𝑧1 + − 𝑯𝒕 = + 𝑧2 + + 𝜟𝑯𝟐𝟏
𝜌𝑔 2𝑔 𝜌𝑔 2𝑔

1.2.1.5. Puissance des écoulements

Soit, un écoulement du fluide de débit Q (m3/s), avec un poids spécifique ρg (N/m3) et une énergie
totale H (m). La Puissance de l’écoulement P (W en watt) est déterminée par la relation ci-après :

𝑷 = 𝝆𝒈𝑸𝑯

 Puissance des groupes motopompes


La puissance utile d’une motopompe est déterminée par la relation suivante :

𝑷 = 𝝆𝒈𝑸𝑯𝒑
La puissance restituée sur l’arbre de transmission ou puissance mécanique est exprimée par la
relation :

𝑷
𝑷𝒎 =
𝜼𝑷
La puissance électrique est exprimée par la relation :

𝑷𝒎 𝑷
𝑷𝒆 = =
𝜼𝒎 𝜼𝒎 ∗ 𝜼𝑷

𝜼𝒎 : rendement du moteur
𝜼𝑷 : rendement de la pompe

 Puissance d’une turbine


Si une machine consomme de l’énergie du fluide Ht, alors, la Puissance hydraulique de la machine
est :
𝑷 = 𝝆𝒈𝑸𝑯𝒕
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Application 4
Circuit de pompage débitant 0,024 m3/s d’eau. La conduite a un diamètre de 160 mm et débouche à
l’air libre, à 6 m au-dessus du plan d’eau. Dans le cas d’un liquide parfait, calculer la hauteur de
charge et la puissance hydraulique fournies par la pompe.

1.2.1.6. Régimes d’écoulement

Écoulement laminaire : Les particules du fluide se déplacent en lignes droites parallèles disposées en
couches.

Écoulement turbulent : Les particules se déplacent dans toutes les directions de façon aléatoire.

Nombre de Reynolds : Nombre qui caractérise le régime d’écoulement

𝑽∗𝑫
𝑹𝒆 = avec 𝝂 ∶ 𝒗𝒊𝒔𝒄𝒐𝒔𝒊𝒕é 𝒄𝒊𝒏é𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒎² /𝒔
𝝂
On parle de :
- Écoulement laminaire si Re ≤ 2500
- Écoulement turbulent si Re > 2500
- Lisse si 2000 < Re < 100000
- Rugueux si Re >100 000

1.2.1.7. Rugosité des canalisations


On distingue deux sorte de rugosités à savoir :
- la rugosité absolue (ε) qui est la mesure de l’épaisseur des rugosités des parois du
tuyau
- la rugosité relative qui est le rapport de la rugosité absolue (ε) et le diamètre de la
conduite (D)

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1.2.1.8. Pertes de charge linéaires
Les pertes de charges linéaires sont déterminées à partir de la formule de DARCY-WEISBACH :

𝑳 𝑽𝟐
𝜟𝑯𝑳 = 𝝀 ∗ ∗
𝑫 𝟐𝒈
avec :
L : longueur du tuyau
D : diamètre du tuyau
V : vitesse de l’écoulement
λ : coefficient lié au nombre de Reynolds Re et la rugosité relative ℇ⁄𝐷

 Si l’écoulement est laminaire (Hagen-Poiseuille


𝟔𝟒
𝝀=
𝑹𝒆
 Si l’écoulement est laminaire (Colebrook)
𝟏 ℇ 𝟐,𝟓𝟏
= −𝟐𝐥𝐨𝐠(𝟑,𝟕𝟏𝐃 + )
√𝛌 𝐑 𝐞 √𝛌

Plusieurs formules similaires ont été proposées par la suite, mais sans établir une différence
substantielle sur la précision. Il s’agit de :

𝟎,𝟐𝟓
 Formule de Swamee-Jain 𝛌= 𝟐
ℇ 𝟓,𝟕𝟒
[(𝒍𝒐𝒈( + )]
𝟑,𝟕𝑫 𝑹𝟎,𝟗
𝒆

 Formule de Haaland

𝟏 𝟔, 𝟗 ℇ⁄ 𝟏,𝟏𝟏
= −𝟏, 𝟖𝐥𝐨𝐠 [ + ( 𝑫)]
√𝛌 𝐑𝐞 𝟑, 𝟕

Le diagramme de Moody permet également de déterminer graphiquement en fonction de Re et


/D (ou D/).

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Figure 5 : Diagramme de Moody

Application 5
Calculer les pertes de charge linéaires dans un tuyau en acier (ε = 0,1 mm) de longueur L = 100 m,
de diamètre D = 100 mm et débitant 50 m3/h. La viscosité cinématique est ν = 1,3x10-6 m² /s.

1.2.1.9. Formule de HAZENS-WILLIAMS

La perte de charge unitaire J (m/m) est donnée par l’expression :

𝑽 𝟏,𝟖𝟓𝟐 −𝟏,𝟏𝟔𝟕
𝑱 = 𝟔, 𝟖𝟏𝟗 ( ) 𝑫
𝑪𝒘𝒉

Avec : V est la vitesse moyenne d’écoulement (m/s), D est le diamètre de la conduite (m) et Cwh est le
coefficient de rugosité de Hazen-Williams.

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1.2.1.10. Pertes de charge singulières

Les pertes de charges singulières sont les pertes de charge qui se produisent dans des endroits
particuliers des conduites telles que les branchements, les changements de section, les
changements de direction, les orifices, etc.
Elles sont déterminées par une expression générale ci-après :
𝑽𝟐
𝜟𝑯𝒔 = 𝒌
𝟐𝒈
avec k est un coefficient de singularité déterminé à partir des tableaux ci-après :

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Application 6
Déterminer la cote du plan d’eau dans le réservoir 2 sachant que:
Q = 89 l/s DAB = 200 mm λAB = 0,04 LAB = 5m
DBC = 200 mm λCD = 0,04 LCD = 5m
DCD = 200 mm λDE = 0,02 LDE = 5m
DDE = 300 mm λEG = 0,042 LEG = 4,06m
DEG = 150 mm Vanne F ouverte à 50 % Coude 45° R0 = 40 cm

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