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PLAN DU COURS
CHAPITRE 1
ANALYSE FONCTIONNELLE 2
Cahier des charges fonctionnelles 2
L’analyse fonctionnelle interne 5
Décomposition structurelle d’un système industrielle 6
CHAPITRE 2
LES TECHNIQUES ET LES OUTILS DE REPRESENTATION 8
Liaisons entre les solides 8
Présentation des solides en phase d’avant projet 10
CHAPITRE 3
GUIDAGE EN ROTATION 12
Généralité sur le guidage en rotation 12
Les roulements 16
CHAPITRE 4
BASES DE CALCUL SUR LES ROULEMENTS 36
Définition 36
Démarche de calcul (roulements rigides à billes) 37
Démarche de calcul (roulements à contact oblique) 39
CHAPITRE 5
GUIDAGE EN TRANSLATION 40
Expression fonctionnelle du besoin 41
Surfaces et conditions fonctionnelles 45
Différents types de guidage 47
Critères de choix d’une solution 50
CHAPITRE 6
GLISSIERE HELICOIDALE 51
Présentation générale 51
Liaison vis-écrou par frottement 54
Les vis à billes 66
CHAPITRE 7
ELEMENTS DE LA TRANSMISSION DE MOUVEMENT 70
Les engrenages 71
Roue et vis sans fin 74
Transmission par poulies et courroies 75
Transmission par pignons et chaînes 76
Embrayages et freins (Dans un support isolé) ---
………………? ………….……?
…....………… …….…………
……………….
…….…………
Exemple : ………………………………… ?
…………………… ……………………
I.2. Recherche des fonctions de service
Définition : une fonction de service est l’action d’un produit ou de l’un de ses constituants, exprimé exclusivement
en terme de finalité.
Exemple : Griller du pain à partir d’une énergie électrique.
Local Utilisateur
Pain Miettes
Fonctions de service.
Elle s’exprime par une phrase comprenant un verbe d’action à l’infinitif et deux milieux extérieurs.
Elle s’exprime par une phrase comprenant un verbe d’action et un milieu extérieur.
La caractérisation des différentes fonctions de service débouche sur l’écriture de Cahier des Charges Fonctionnelles
(CdCF) C’est l’ensemble des données qui représente la référence permanente que tout concepteur doit posséder pour
concevoir des solutions, les analyser et effectuer un choix.
Les fonctions sont alors complètement définies. Elles sont assorties de:
Critère(s): ……………………………………………………………………………………………………...
(ex: longueur, poids, temps, couleur,...)
Niveau: ………………………………………………………………………………… (ex: 20 cm, 15 kg, ...)
Flexibilité: ………………………………………………………………………………….. (ex: à 2cm près )
Différence entre FS et FT :
Un des outils très employé est le FAST ( Function Analysis System Technic ou « Technique d’analyse fonctionnelle
et systématique » ).
Cette méthode permet de visualiser par un graphe l’articulation des Fonctions Techniques. Chaque fonction se situe
par rapport à ses voisines en posant les questions indiquées sur le principe ci-dessous.
Quand ?
Quand ?
Comment réaliser un diagramme FAST ?
1 - Définir le problème
Recherche de la chaîne fonctionnelle relative à la fonction de service ;
2 - Rechercher toutes les fonctions techniques
En effectuant une analyse interne du produit ;
3 - Trier les fonctions techniques
Et les exprimer d’une manière rigoureuse ;
4 - Construire le FAST
Elle est dite descendante car elle part toujours d’une description
globale du système pour descendre vers des niveaux de détails
inférieurs.
Le second niveau est numéroté A0. Il fait apparaître les fonctions composantes associées aux différentes chaînes
fonctionnelles.
Écriture du niveau A-0
Données de contrôle
W C R E
Matière d’œuvre
Entrante (MoE) FONCTION GLOBALE Matière d’œuvre
Sortante (MoS)
A-0
Corps Crayon
Nom du système
……………….
A-0 ……………….
……………….
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Éléments de machines Cours
a. Chaîne ouverte
On appelle chaîne ouverte une chaîne de n+1 solides assemblés par n
liaisons en série
CHAINE OUVERTE
b. Chaîne fermée
On appelle chaîne fermée une chaîne ouverte dont les deux solides extrêmes ont une liaison entre eux. Les n+1
solides sont reliés par n+1 liaisons.
CHAINE FERMEE
a. Liaisons en parallèle
Définition:
n liaisons sont disposées en parallèles entre deux solides si
chaque liaison relie directement chaque solide.
Liaison équivalente : Le torseur cinématique de la liaison
équivalente doit être compatible avec tous les torseurs
cinématiques des liaisons entre les pièces.
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….………
b. Liaisons en série
Définition :
C’est une chaîne ouverte
Liaison équivalente : Le torseur de la liaison équivalente représente le mouvement du solide Sn par rapport au solide
S0.
La relation entre le torseur cinématique de la liaison équivalente s'obtient en écrivant la relation de composition des
torseurs cinématiques entre les différentes pièces en présence.
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….………
II. La représentation de solutions en phase d’avant projet
L’outil privilégié de la phase d’avant projet est le schéma, qui permet une représentation graphique simplifiée, ou
limitée, éliminant tout détail inutile dans un but défini (étude comparative de solutions, étude mécanique, etc.).
Les différents types de schémas (voir fig.2) permettent un passage progressif de l’idée au projet à l’aide d’une
représentation symbolique des composants constitutifs du produit.
Trait fort
Contact
Schéma de technologique
Description Symbole
Vis
Écrou
Les filetages Système vis-écrou
Vis à tête ronde
Vis à tête fraisée
Translation dans un sens
Translation dans les deux sens
Les mouvements Rotation dans un sens
Rotation dans les deux sens
Mouvement hélicoïdal
Pièce libre en translation et en rotation
Liaison en translation
Les liaisons et Liaison complète
les guidages Liaison complète par montage serré
Liaison plane complète
Guidage en translation
De compression
Les ressorts De traction
À action angulaire (vue en bout).
Roue cylindrique à denture extérieure
(vue de face)
Roue cylindrique à denture extérieure
(vue de côté);
Les engrenages
Pignon et crémaillère
La solution constructive qui réalise une liaison pivot est appelée guidage en rotation.
Le guidage en rotation est nécessaire dans de nombreux cas (moteurs, roues de véhicules, hélices d’avion ou de
turbine…).
On appelle arbre le contenu, logement ou alésage le contenant.
Représentation normalisée en
Représentation spatiale Degrés de liberté
projection orthogonale
y
0 Rx
Tr 0 Rot 0
z x
0 0
Avantages Inconvénients
Coût peu élevé Frottements figure 1. Contact direct
I.2.2.1. Coussinets
Les coussinets sont des bagues cylindriques en bronze ou en matière plastique
(figure 2), montées serrées dans l’alésage. L’arbre est monté glissant dans le
coussinet. Lorsque le coussinet dispose d’une collerette (comme celui représenté à
gauche) il supporte des efforts axiaux. figure 2. Coussinets
Certains coussinets sont autolubrifiants : ils sont obtenus par frittage
(compression de poudre à température élevée) et sont donc poreux. Les porosités
contiennent du lubrifiant qui, sous l’effet centrifuge du mouvement, est aspiré et
forme un coussin d’huile. A l’arrêt, le lubrifiant reprend sa place par capillarité.
Elles sont constituées d’un support en tôle roulée, sur lequel est fritté une couche
de bronze. Les pores de cette couche sont imprégnés de PTFE et d’additifs
antifriction.
Caractéristiques :
Coefficient de frottement acier/PTFE : de 0,01 à 0,05 ;
Vitesse tangentielle maximale : 3m/s.
• En général, le diamètre intérieur du coussinet d, est fixé par le diamètre de l’arbre utilisé dans la liaison pivot.
• Une fois que ce diamètre d est connu, il est possible de connaître la vitesse périphérique V au niveau du contact
en rad / s
d
coussinet arbre : V avec d en m
2 V en m / s
• En fonction de leur « type », un coussinet support une Vitesse maximale admissible (Voir tableau en page 3). Il
nous est alors possible de choisir un type de coussinet compatible avec la valeur de V.
Performances comparatives des coussinets usuels
Type de coussinet Vitesse maxi Températures limites Pression diamétrale Produit P.V
admissible (m/s) de fonctionnement admissible en Admissible
(°C) fonctionnement (N/mm2) (N/mm2).(m/s)
Glacier acétal 2à3 -40 à 100 14 0,5 à 0,9
Glacier PTFE 3 -200 à 280 20 0,9 à 1,5
Graphite 13 400 5 0,5
Bronze-étain 7à8 >250 7 à 35 1,7
Bronze-Plomb 7à8 250 20 à 30 1,8 à 2,1
Nylon 2à3 -80 à 120 7 à 10 0,1 à 0,3
Acétal 2à3 -40 à 100 7 à 10 0,1
• La longueur L du coussinet est déterminée par rapport aux efforts transmis par la liaison. Ce calcul fait intervenir
la notion de Pression diamétrale p.
Pour un type donné de coussinet, correspond une pression diamétrale admissible P adm (voir tableau ci-dessus). On
montre que, pour qu’un coussinet remplisse sa fonction, l’inéquation suivante doit être vérifiée :
F
P Padm Avec F : effort dans la liaison (en N)
d.L
d : diamètre intérieur du coussinet (en mm)
L : Longueur du coussinet (en mm)
Padm : Pression diamétrale admissible (en Mpa ou
N/mm2)
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• De plus, le critère p.V permet de mesurer la capacité du matériau à supporter l’énergie engendrée par le frottement.
En cas de dépassement de la valeur admissible, la température du coussinet augmente et sa destruction est rapide. Il
faut, également, que l’équation suivante soit vérifiée :
II.1.Principe
En remplaçant le frottement de glissement par du frottement de
roulement, on diminue la puissance absorbée. Le rendement du
guidage en rotation est donc meilleur.
On place alors des éléments de roulement (billes, rouleaux ou
aiguilles) entre deux bagues. L’une (la bague intérieure) est ajustée
sur l’arbre, l’autre (la bague extérieure) est ajustée sur l’alésage .
II.2.Vocabulaire
En fonction de l’existence d’arrêts axiaux O placés entre le roulement et l’arbre ou l’alésage, la liaison ainsi réalisée
sera assimilable à:
• Une liaison linéaire annulaire Arrêts axiaux sur une seule bague :
(Isostatique)
OU
(Hyperstatique d’ordre 1)
La bague fixe par rapport à la direction de la charge appliquée sur le roulement, doit être ajustée avec
jeu. Elle doit assurer le positionnement axial de l’ensemble tournant par rapport à la partie fixe.
Il faut éviter toute fixation surabondante.
Le tableau en page suivante propose des associations possibles d’arrêts axiaux. Le nombre important de paramètres
intervenants dans le choix d’un montage ou d’un autre ne permet pas de faire un tableau exhaustif. Les associations
représentées ici ne sont données qu’à titre d’exemples.
Montages « dérivés »
- arbre tournant
- charge fixe sur le logement
OU
rotule + rotule
- logement tournant
- charge tournante avec le logement
Bague extérieure tournante par rapport à la direction de la charge
(bagues extérieures montées serrées dans l’alésage)
Montage à alésage tournant
Montages « dérivés »
- logement tournant
- charge fixe sur l’arbre
OU
rotule + rotule
- arbre tournant
- charge tournante avec
l’arbre
a. Interchangeabilité :
La désignation des roulements est normalisée, et l’interchangeabilité entre les types de roulement est assurée. Ainsi
on pourra trouver un roulement à rouleaux tiendra dans l’encombrement d’un roulement à billes.
Les dimensions caractéristiques sont données dans le tableau ci-dessous.
a. Vitesse limites :
La vitesse limite d’un roulement dépend :
Du diamètre de roulement à cause de l’effort centrifuge sur les éléments roulants (voir courbe ci-après)
Du type de lubrification (graisse ou huile)
a. Lubrification à la graisse
b. Lubrification à l’huile
projection, ou assurer une circulation d’huile par pompage (figure c). si les projections d’huile sont trop importantes,
elles pourront être limitées par un déflecteur (figure b).
En immobilisant axialement le roulement le plus proche du point d'application de la charge axiale, l’autre
restant libre, le montage bénéficie des avantages suivants:
*libre dilatation de l'arbre;
*pas de risque de flambage si l'arbre est en compression;
*Cotation fonctionnelle à tolérances plus larges.
La position axiale de l'arbre peut être fixée avec suffisamment de précision en utilisant des cales de réglage (cales
pelables). Il reste néanmoins un jeu axial correspondant au jeu axial du roulement.
Le jeu radial du montage correspond au jeu radial des roulements après montage.
On essayera autant que possible de monter "libre" le roulement le moins chargé radialement.
Réglage du jeu:
Le montage en "O" est préféré dans les cas où les bagues extérieures sont montées sérrées, car le réglage
du jeu axial se fait sur les bagues intérieures montées "glissantes". Néanmoins ce montage en "O" est aussi
utilisé dans le cas où les bagues intérieures sont montées sérrées à cause de la grande stabilité du guidage. En
effet, les centres d'appui des roulements se trouvent, rejetés à l'extérieur des roulements, nettement écartés. Ce
montage assure une bonne sécurité en cas de trop forte dilatation de l'arbre sous l'effet de la chaleur en prennant
du jeu.
Réglage du jeu:
II. Démarche de calcul : (Roulements rigides à une rangée de billes) CAS TYPE 1
DONNEES EXEMPLE : Arbre de machine agricole
3200 N
80 20
Cahier des charges
CAS TYPE 2
DONNEES EXEMPLE : Arbre de machine agricole
3200 N
Cahier des charges
Le mécanisme (exemple d’ensemble unitaire ci-contre)
80 20
La fréquence de rotation
Type de roulement : 2 roulements rigides à une rangée de 2200 N
billes.
Les charges appliquées sur l’arbre et leur mode d’application
N= 100 tr/min
Eventuellement un encombrement limite
Charges constantes
La durée de vie nominale L
Lmin= 3000 heures
BESOIN Le roulement (C, C0, [ ,…..) Le roulement ?
1. Calcul des charges radiales Fr et Fa …………………………………………………
…………………………………………………
Une étude mécanique nous permet de calculer la charge radiale
CALCUL …………………………………………………
Fr et la charge axiale Fa qui s’exercent sur le roulement. …………………………………………………..
…………………………………………………
2. Calcul de C / P …………………………………………………
C / P = [(Lh /106 ) . 60 N]1/p avec Lh en heures …………………………………………………
…………………………………………………..
…………………………………………………
3. Evaluation de P (cas général) …………………………………………………
Les données catalogue proposent e1 < e < e2 et un coefficient Y …………………………………………………
qui dépend de e. Pour l’évaluation de P, il est nécessaire de …………………………………………………..
choisir une valeur de Y. il est recommandé de se placer dans …………………………………………………
un des cas défavorables suivants : …………………………………………………
…………………………………………………
Si Fa / Fr < e1 …………………………………………………..
Alors X=1 et Y=0 (rlts rigide à billes). Pour certain autres rlts. …………………………………………………
Y1 < Y < Y2 : choisir Y=Y2 …………………………………………………
Si Fa / Fr > e2 …………………………………………………
…………………………………………………..
Alors X=cte. et Y3 < Y < Y4 : choisir Y= Y4
…………………………………………………
Si e1 < Fa / Fr < e2 …………………………………………………
Alors, cas indéterminé : choisir X= Cte et Y= Y4 …………………………………………………
…………………………………………………..
4. Calcul deC …………………………………………………
…………………………………………………
A partir de C/P calculé plus haut …………………………………………………
…………………………………………………..
5. Sélection [roulements possibles] …………………………………………………
Cette sélection doit permettre de trouver, à partir de C un …………………………………………………
roulement qui après vérification correspondra à la durée de vie …………………………………………………
…………………………………………………..
désirée. Il est courant d’encadrer la valeur de C (sélection).
…………………………………………………
6. Vérification de L [rlts sélectionnés] …………………………………………………
RESULTATS 1- Evaluation de e (rigides à billes), e direct dans les …………………………………………………
autres cas. …………………………………………………
2- Calcul de la chrage équivalente P …………………………………………………
3- Calcul de la durée de vie L …………………………………………………
…………………………………………………
7. Choix et optimisation …………………………………………………..
Le guidage en translation est la solution constructive qui réalise une liaison glissière entre deux pièces ou ensembles
de pièces. Le seul mouvement relatif possible entre les deux pièces ou ensembles de pièces est une translation
rectiligne.
z 0 0
Glissière
La partie mobile est appelée coulisseau et la partie fixe (en général liée au bâti) est appelée glissière (ou guide).
Le guidage en translation doit réaliser, en phase d’utilisation, deux fonctions définies par des critères :
Guidage en translation
Afin de répondre à la fonctions techniques FT1 : assurer un mouvement relatif de translation rectiligne il existe
deux principes de solutions :
Pour analyser un guidage en translation, on recherche d’abord les surfaces de contact de la liaison puis les conditions
fonctionnelles associées.
II. 1 - Guidage par arbre coulissant
Exemple1 : guidage poinçon / support de la perforatrice
Surfaces fonctionnelles Géométrie des surfaces
Positionner radialement Cylindre / cylindre
Type de surface en contact
y
Support
z x
Poinçon + goupille
Définition des liaisons
FT1 : positionner radialement FT2 : arrêter en rotation
Schémas cinématiques des liaisons
Tx Ty Tz Rx Ry Rz Tx Ty Tz Rx Ry Rz
0 1 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1
Nom de la liaison y y Nom de la liaison
Pivot glissant d’axe y x Ponctuelle de normale x
z z x
Nom de la liaison
y y
x Glissière d’axe x
z z x
Conditions fonctionnelles
Ajustement : Poinçon Couple de matériaux
Plastique / acier
Ø 8 H8 f7
Support
Surfaces fonctionnelles
Couleurs Fonctions Géométrie des surfaces
FT1 : « Positionner radialement Cylindres Ø = 10 mm et L= 5mm
le coulisseau »
y y
z z x
x
Perspectives 1 : Corps vu de dessous Perspectives 2 : Coulisseau seul
Etude cinématique
y
FT1 : positionner radialement le z Perspective 3 :
coulisseau
Tête de commande
Schéma cinématique x
Tx Ty Tz Rx Ry Rz Guider en translation le
A coulisseau / corps Schéma cinématique
1 0 0 1 0 0
y A
Nom de la liaison z
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
Pivot glissant d’axe (Ax) x 1 0 0 0 0 0
y
z
FT2 : positionner et maintenir en Degré de liberté
position angulairement le coulisseau supprimé
Nom de la liaison x
Rx Glissière d’axe (Ax)
Conditions fonctionnelles Couple de matériaux
Ajustements et jeu Coulisseau Palier Coussinet
Ø10 H8 f7 Ø10 H8 Bronze fritté
Ø10 f7
autolubrifié
Couleur jaune doré
Poussoir
Acier traité
2,8 H11 c11
2,8 H11
2,8 c11
Couleur grise
Intérêt
j d7 Faible coefficient de
D2 frottement pour ce
Ø10 H8 f7 : jmini = 13m et jMaxi = 50m , ajustement glissant couple de matériaux
2,8 H11 c11 : jmini = 60m et jMaxi = 180m , ajustement avec jeu élevé
Surfaces fonctionnelles
Géométrie des surfaces
Positionner suivant y Plan / Plan
Positionner suivant z Plan / Plan
Limiter la course Cylindre / Cylindre
y
x Guide
z
Définition des liaisons
FT1 : positionner suivant y FT2 : positionner suivant z
Schémas cinématiques des liaisons
Tx Ty Tz Rx Ry Rz Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1 0 1 0 1 0 1 1 0 1 0 1
Nom de la liaison y y Nom de la liaison
Appui plan de normale y x z x Linéique rectiligne x
z
Bloc de
y guidage
x
Porte
rouleaux
z
Ø 20 H7g6 e : entraxe
Ø 12 H7g6
Les constructeurs donnent les ajustements et les conditions nécessaires au montage de chaque type d’éléments
roulants.
Vis de
réglage
Vis de
réglage Réglage par
Système à
Excentrique
Vis de
réglage Exemple vu : axe Z
du transgerbeur
Réglages par cales à section
constante Réglage par cale pentée
IV - LE PHÉNOMÈNE D’ARC-BOUTEMENT
ENSAM Meknès A.U :2022-2023 Page 45
Éléments de machines Cours
Blocage du
Chariot chariot
Δ
j
Vue en coupe de la liaison
D d chariot / guide
Jeu grossi
Guide L
Observation : l’action mécanique extérieure F excentrée par rapport à l’axe de la glissière tend à provoquer le
basculement du chariot par rapport au guide.
Définition : le phénomène d’arc-boutement se traduit par une impossibilité de déplacement du coulisseau par
rapport à la glissière quelle que soit l’intensité de l’action mécanique. L’arc-boutement se produit si la distance est
suffisamment élevée.
Intérêt : le phénomène d’arc-boutement est ici recherché afin d’assurer la fonction de blocage des pinces de la
cordeuse.
30°
L11 L2
Problème : le phénomène d’arc-boutement est ici à exclure puisqu’il empêche le déplacement du poussoir de
l’interrupteur de position.
On évite ce phénomène avec une longueur de guidage L suffisamment élevée.
Exemple vu :
Poinçon / suppport de la
perforatrice
Exemple vu :
Chariot / guide des pinces de
la cordeuse
Bague Cage
extérieure
Joint
Une rangée de
billes
Joint
Cage
Ils comportent quatres galets. Afin de régler le jeu de fonctionnement, deux des quatre galets sont montés sur des
axes excentriques. Exemple : l’axe Z du transgerbeur.
Le choix d’une solution constructive repose sur son aptitude à satisfaire le cahier des charges de l’application, en
mettant en jeu le minimum de ressources.
Précision du guidage
Vitesse de déplacement maximale
Intensité des actions mécaniques transmissibles
Fiabilité (probabilité de bon fonctionnement)
Maintenabilité (probabilité liée à la durée de réparation)
Encombrement
Esthétique
Coût
Les guidages par contact direct et par interposition d’éléments antifriction conviennent lorsque les vitesses de
déplacements sont faibles ou modérées.
Les guidages par éléments roulants sont utilisés dans les domaines suivants :
achines-outils
Robots
Machines automatisées
Matériels médicaux
Appareils de contrôles
Aéronautique
I. 1. Présentation générale
Les systèmes vis-écrou peuvent être utilisés pour faire des assemblages (vis ChC...) ou pour transformer un
mouvement : rotation - translation.
Les deux applications n’utilisent pas les mêmes types de géométrie de filets pour des raisons de facilité de
fabrication, de rendement et de résistance mécanique.
Les billes s’interposent entre l’écrou et la vis. Le recyclage se fait soit par un tube extérieur soit par un conduit
interne. La fréquence de recyclage dépend de la classe de précision de la vis. Pour des vis de précision (machine
outil, robot...) les billes sont recyclées tous les tours. Pour une utilisation classique les billes sont recyclées toutes les
2 ou 3 tours.
La vis (A) est filetée suivant un profil triangulaire à 90° avec 4 ou 5 ou 6 filets. L'écrou (a) est fileté intérieurement
avec le même profil et le même nombre de filets que la vis. Les rouleaux (C) tournent entre l'écrou et la vis. Les
flancs du filet sont bombés suivant un grand rayon de contact pour avoir une forte capacité de charge et une rigidité
élevée.
Les rouleaux sont filetés selon le même angle d'hélice que l'écrou, ils ne se déplacent pas axialement par rapport à
l'écrou quand ils roulent sur celui-ci. La recirculation n'est donc pas nécessaire.
Les rouleaux sont maintenus également répartis sur la périphérie de l'écrou par les tourillons (D) engagés dans les
trous de deux bagues de guidage (E). Ces bagues ne supportent pas les efforts appliqués à l'écrou et sont maintenues
en position par des joncs élastiques (F).
Pour assurer un roulement correct des rouleaux (le glissement entraînerait un déplacement axial par rapport à
l'écrou), les rouleaux sont pourvus à chaque extrémité de dentures (G) qui s'engrènent sur des couronnes dentées
(H).
Les écrous peuvent être retirés des vis sans perte des rouleaux. L'engrenage planétaire garantit un bon roulement
grâce à son mécanisme de synchronisation si un obstacle (givre, poussière, dépôt chimique, lubrification médiocre)
s'oppose au roulement, les dentures de l'engrenage pilotent le mouvement des rouleaux et assure leur roulement
correct.
2.1. Choix.
Dans une vis à friction une grande partie de l’énergie transmise est dissipée sous forme de
chaleur (jusqu’à 70%), ce qui peut provoquer une dilatation irrégulière et le grippage de l’écrou
sur la vis.
Les vis à friction conviennent pour des utilisations peu fréquentes sous charges statiques
(réglage). Le faible rendement peu être un avantage pour rendre le système irréversible.
Dès que les vitesses de rotation, la précision ou la fréquence d’utilisation deviennent
importantes, on utilisera une vis à billes.
Les caractéristiques à choisir sont : la géométrie, le diamètre nominal, le pas, les matériaux.
Les données sont : l’effort axial ou le couple.
.2.1.1. Tableau des différents types de filet
d : Diamètre nominal
d3 : Diamètre à fond de gorge
(diamètre du noyau)
d2 : Diamètre sur flanc
(diamètre moyen) :d2= (d+d3)/2
Nf : Nombre de filets
Nd : Nombre de dents
Pas : translation pour un tour de vis
Sens de l’hélice : droite ou gauche
i : Inclinaison d’hélice moyenne
P
tan i
d 2
.2.2.2. Réversibilité
L’irréversibilité caractérise la possibilité d’un système vis-écrou de ne pas se mettre en mouvement si l’on exerce
sur lui une force ou un couple.
Il faut noter que l’irréversibilité ne dépend pas de la valeur de la force. Elle ne dépend que de la valeur du coefficient
de frottement entre la vis et l’écrou et de la géométrie de la vis (valeurs de i et φ).
L’irréversibilité est utilisée pour les systèmes de levage (garage automobile) pour sécuriser le fonctionnement. La
charge ne pouvant descendre sans la rotation du moteur électrique, e fabricant peut certifier que le système reste
immobile en cas de coupure de courant.
.2.3.1.1.1.Relation entre l’effort normal et l’effort tangentiel dans le cas d’un couple de
serrage.
Remarque :
•Le couple est négatif si la force est positive.
•Le couple devient infini si i+ϕ tend vers 90° cela correspond à un angle d’hélice très
élevé (irréversibilité).
2.3.1.2.Recherche du rendement :
Le rendement est défini par :
Si (ϕ-i)<0 alors :
•Le couple de desserrage est moteur
•Le système est réversible : une force suffit pour faire tourner l’écrou.
Pression admissible
Calcul de la pression dans le filet pour la comparer à P (c’est le critère le plus contraignant)
adm
d’où d²-d² > 4Fa/πnP avec n : Nbr de filet maxi (n =12 (pour des raisons d’hyperstatique))
3 adm maxi
Il faut prendre une hypothèse sur le pas pour connaître a . Cas moyen : 2 < p < 5 cela implique a =0.25 d’après les
c c
Remarque importante
C total dépend du frottement dans la liaison hélicoïdale (Cs) et peut dépendre d’un éventuel
III. Montage
Nombre maxi de filets en prise est environ 12 pour éviter une hyperstaticité trop forte.
Les vis ne doivent encaisser qu’un couple de torsion et un effort axial. Il ne faut pas de
sollicitation en flexion ou au cisaillement sur la vis.
Pour avoir un système parfaitement isostatique, il faut prendre en compte la valeur des angles
de roulages de l’écrou sur la vis (voir doc constructeur) ou créer un montage qui autorise
certains degrés de mobilité. Voir fig1.
La partie extérieure du système est un boîtier (1 ) renfermant l'écrou proprement dit. Celui-ci est constitué de deux
écrous (2 et 2b) solidarisés transversalement par deux longues clavettes coulissantes (3) diamétralement opposées.
L'une d'elles intercepte un doigt-rotule ou "toc" (4) solidaire du boîtier, lequel reçoit ainsi l'effort radial des écrous,
tout en autorisant un mouvement oscillant relatif dans le sens longitudinal (le plus important pour la précision).
C'est un ressort ou un joint torique comprimé (5) qui, par réaction sur le fond du boîtier, tend à plaquer les deux
écrous l'un contre l'autre. Mais, par un jeu volontaire, ceux-ci ne peuvent se toucher, et il en résulte un plaquage sur
les propres filets de la vis. Sous peine d'annuler tous les avantages de ce principe, l'effort longitudinal " résistant " ne
doit être en aucun cas supérieur à la pression de montage exercée par le ressort. Cette pression ou " précharge " peut
être soigneusement tarée par une bague de compression. Il est en effet souhaitable de ne pas lui donner une valeur
exagérée pour que le couple nécessaire à la vis demeure voisin de sa valeur normale, celle qui résulterait d'un écrou
ordinaire.
Afin de faciliter les déplacements rapides, et sur demande, l'écrou GEMTO peut être pourvu d'un dispositif rendant
l'ensemble débrayage.
.3.1.1.2.Vérin électrique
Exemple de système où l’on peut monter une vis à billes ou un système vis écrou en fonction de l’utilisation. Le
moto-réducteur est placé en bout d’arbre à gauche du vérin.
Les billes sont recyclées dans un tube monobloc (1) en acier après 1,5 ou 3 toursporteurs. ll y a 1 ou 2 ou 4 tubes
par écrou. Les billes sont guidées vers le tube par unndéflecteur (2) en acier. Les cavaliers de fixation du tube (3)
sont maintenus en place par les rivets (4).
Ces déflecteurs ont une fonction de sécurité. Si le tube est endommagé et que les billes s'échappent, le déflecteur
vient en contact avec le filet de la vis et joue le rôle d'un écrouparachute. Sur demande, les écrous sont équipés de
rondelles Nylon. Un trou taraudéradial (5) facilite la lubrification d'appoint. Un bouchon plastique assure la
protection de cet orifice pendant le montage. Si l’écrou doit être séparé de la vis, les billes doivent être maintenues
dans l'écrou par un manchon de diamètre extérieur d0. L'écrou SF / TF est conçu pour être directement monté dans
un trou taraudé. La sécurité de cette fixation peut être obtenue soit par une vis de pression radiale agissant sur une
bille de Nylon, soit par une vis pointeau.
Sur demande, le jeu axial peut être réduit pour augmenter la précision de positionnement. Le jeu peut être annulé en
préchargeant deux écrous entre eux.
Matériaux
- Vis acier au carbone, trempé par induction (sur demande ces vis peuvent être protégées par une phosphatation au
manganèse).
- Ecrou acier trempé phosphaté.
- Flasques: acier phosphaté
- Billes acier 100 C 6
La dureté aux points de contact est de 56.60 HRC.
Remarque ' Ce type de vis à billes (SF) est de plus en plus souvent remplacé par le type SX.
.4.1.2. Vis de précision à filet roulé avec recyclage des billes Par tube interne : SH
.4.1.3. Vis à billes de précision avec recyclage des billes interne par pions : SX /SN/ TN IPN filet
roulé ), TK/PK (filet rectifié)
La vitesse admisible est définie par le nombre « n » de tours par minute multiplié par le diamètre nominal de la vis :
« Dn »
.4.4. Flambage
.4.5. Montage
Le fonctionnement impose certaines conditions géométriques sur les pièces (les valeurs
dépendent du type de vis choisi, il est donc indispensable de se reporter à la documentation du
fabricant)
Montage sans jeu : pour éviter le jeu axial entre la vis et l‘écrou, il faut monter deux écrous en
opposition (fig 2)
Pas recommandé
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES :
POULIE
S
AVANTAGES INCONVENIENTS par rapport aux Pignons-Chaînes
- Transmission silencieuse - Durée de vie limitée
- « Grandes » vitesses de transmission (de 60 à 100 - Couple transmissible faible pour les courroies plates
m/s pour les courroies plates) - Tension initiale de la courroie nécessaire pour garantir l’adhérence
- Grand entraxe possible entre les poulies
RAPPORT DE TRANSMISSION :
Le rapport de transmission (r) est égal :
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EXEMPLE :
Exemple : Exprimer et calculer le rapport de transmission et la vitesse linéaire (V) de la courroie :
ENSAM Meknès A.U :2022-2023 Page 75
Éléments de machines Cours
Brin mou
d2 = 750 Poulie
………………………………………………………………………………. motrice
………………………………………………………………… M
R
d1 = 300
Brin tendu 1 = 238 rd/s
rd/s
VI. TRANSMISSIONS PAR PIGNONS ET CHAINES :
CHAINE
FONCTION : Transmettre par obstacle, à l’aide d’un lien articulé « chaîne », un
mouvement de rotation continu entre deux arbres éloignés parallèles.
PIGNON
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES :
CHAINES A ROULEAUX : Ce sont les plus utilisées en transmission de puissance. Vitesse limite : 12 à 15
m/s.
Principaux constituants Fermeture de la chaîne
douille
RAPPORT DE TRASNSMISSION :
Le rapport de transmission (r) est le même que pour une transmission par engrenages :
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