Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’arbre d’un moteur est généralement animé d’un mouvement de rotation continue, par contre
l’élément récepteur doit parfois être animé d’un mouvement de translation. Il est donc nécessaire
d’interposer, dans la chaîne cinématique, un système de transformation de mouvement de rotation en
mouvement de translation comme système bielle manivelle, cames, systèmes vis/écrou.
II- Machines
La machine comme un dispositif mécanique destiné à transformer l’énergie, la forme ou la
position des pièces.
Les machines destinées à transformer l’énergie sont appelés machines motrices (ou
moteur).
Exemple : une fraiseuse est une machine réceptrice destinées à transformer la forme
géométrique des pièces, tandis qu’un manipulateur représente un récepteur destiné à
transformer la position des différentes pièces dans l’espace.
Machines
Moteurs Récepteurs
Technologie de construction 2 1
Département : Génie Mécanique
1- Machines motrices
La figure suivante représente la classification des machines motrices d’après la forme initiale
d’énergie à transformer. Les chaînons de sortie du moteur possèdent toujours un mouvement
simple : rotation d’un arbre ou translation d’une tige.
Moteurs
Les figures suivantes donnent une idée sur la classification des différents types de moteurs :
Moteurs Moteurs
électriques thermiques
A pistons A pistons
Synchrones Asynchrone alternatifs rotatifs
Moteurs Moteurs
pneumatiques hydrauliques
Technologie de construction 2 2
Département : Génie Mécanique
Récepteurs
Un ensemble mécanique est constitué d’un moteur (M) et d’un récepteur (R) liés
directement ou par l’intermédiaire d’une transmission (T).
2- Transmission de puissance
Technologie de construction 2 3
Département : Génie Mécanique
Organes de Transmission de
Puissance
Transmission de Transmission de
puissance sans puissance avec
transformation de transformation de
mouvement mouvement
Transmission de Transmission de
puissance sans puissance avec
modification de la modification de la
vitesse angulaire vitesse angulaire
Technologie de construction 2 4
Département : Génie Mécanique
Chapitre 2
Joint d'accouplement
Machine n°2
Machine n°1 (Récepteur…)
(Moteur…)
Principe d’accouplement de deux arbres de transmission
II- GENERALITES ET DEFINITIONS
2- Définitions
Accouplement permanent :
Il est dit permanant lorsque l’accouplement des deux arbres est permanent dans le temps.
Le désaccouplement n’est possible que par démontage du dispositif.
Accouplement temporaire :
Il est dit temporaire lorsque l’accouplement ou le désaccouplement peuvent être obtenus
à n’importe quel moment, sans démontage du dispositif, suite à une commande
extérieure.
Accouplement ou joint homocinétique :
Un accouplement est dit homocinétique lorsque la vitesse de rotation de l’arbre d’entrée
(N1) est rigoureusement identique à celle de l’arbre de sortie (N2). N1 = N2 à tout instant.
Technologie de construction 5
Département : Génie Mécanique
nb Nombre de boulons
(valeur empérique) : nb = 0,02 d + 3.
d Diamètre du boulon en [mm].
D Diamètre de répartition des boulons en [mm].
Technologie de construction 6
Département : Génie Mécanique
Accouplement à plateaux
Couple transmis C : Il est donné par la relation suivante :
Cb : Couple transmis par les boulons en N.mm
C = Cb + Cad Cad : Couple transmis par adhérence en N.mm
4. N
D’autre par la pression est supposée uniforme p
. R2 r 2
D’où et pour n surfaces frottantes
Technologie de construction 7
Département : Génie Mécanique
d- Manchon à clavette
La transmission de mouvement est par obstacle. Un ajustement légèrement serré est
nécessaire pour éliminer la translation du manchon par rapport aux deux arbres.
Manchon à clavette
Technologie de construction 8
Département : Génie Mécanique
Résistance au cisaillement :
τ ≤ Rpg ║T2/3║ ≤ Rpg ║T2/3║ ≤ Rpg l ≥ ║T2/3║ Rpg : Résistance pratique au glissement
S’ l.a a.Rpg
Hypothèse :
- Douille e << D
- Déformation diamétrale élastique
- Pression uniforme
- Déformation des arbres négligeable L=
Technologie de construction 9
Département : Génie Mécanique
Ø D = Ø 10
Jeu max = ES – ei =15 – 6 = 9 μm Jeu moy = ½ ( Jmax + Jmini) = ½ [ 9 + (-15)] = -3 μm
Jeu mini = EI – es =0 – 15 = -15 μm
Le serrage moyen vaut donc : smoy = 3 μm
E . smoy
- Avec une approximation satisfaisante, on calcule : P=
2.D
- Pour le bronze (Cu Sn 8P), E = 105 MPa A.N : p = 15 MPa
h- Entraînement par collage ou soudure
La liaison entre les 2 arbres est obtenue avec un manchon rendu solidaire par une
couche de colle ou un cordon de soudure.
Détermination de τ :
T 2C C : Couple à transmettre N.m
D 2 T 2C
On a C T . donc T C. et par la suit : T : Effort tangentiel N
2 D SS DSDS S : Section cisaillée mm²
Détermination de la section cisaillée S :
Assemblage collé : S = π.D.a
Assemblage soudé : S = π.D.b ou b est la largeur du cordon de soudure
i- Douille biconique:
Les douilles biconiques sont les plus récentes. Ils présentent
une grande facilité de montage et de démontage et permettent
l’utilisation d’arbres lisses sans rainure de clavette. La
transmission du couple est obtenue par adhérence après serrage
des vis.
2- Accouplements élastiques ou flexibles
Joints d’Oldham :
Douille biconique fendue
Technologie de construction 10
Département : Génie Mécanique
a- Joints de cardans :
Technologie de construction 11
Département : Génie Mécanique
Fig 16 Fig 17
Fig 18 Fig 19
Technologie de construction 12
Département : Génie Mécanique
IV- APPLICATION
L'accouplement entre le moteur (3) et le récepteur (4) est un manchon à plateaux (1) et (2).
Cet accouplement transmet une puissance P = 20 Kw ; avec une vitesse de rotation N = 200
tr/min.
Quatre boulons usinés, H M5 x 0.8 classe 4.6 en acier galvanisé placés sur un diamètre
D = 150 mm dont le Rpg = 320 N/mm2. Les arbres sont cannelés à flancs parallèles 8 x 52 x 58
et B =10 et padm=12MPa . La surface de contact entre les deux plateaux est caractérisé par :
dp = 100 mm, Dp = 200 mm
2l = 80mm et j=0.08mm.
1 2
4 Boulon ajustés HM5
J
3 4
Ø Dp
Ø dp
ØD
Cannelures
2.l
Technologie de construction 13
Département : Génie Mécanique
2- Calcul des charges supportées par les vis et les boulons : Seq = π d22/4
Avec
d2 = d – 0.6495.p
La charge de traction (F), supportée par la partie filetée de la tige, est calculée par la formule
rapprochée indiquée ci –dessus. Elle s’obtient par serrage au montage en appliquant un
couple C exercé sur la tête du boulon.
Technologie de construction 14
Département : Génie Mécanique
Chapitre 3
LES ACCOUPLEMENTS TEMPORAIRES
I- INTRODUCTION (historique)
Les accouplements temporaires ou les embrayages permettent d’assurer à volonté l’accouplement
ou la séparation des arbres en rotation. Seul un embrayage permet de lancer un moteur à vide, de
manœuvrer une boite de vitesse sans arrêter le moteur. De plus, ils sont nécessaires pour accoupler
les machines aux moteurs thermiques car contrairement aux moteurs électriques, le couple moteur
est faible à bas régime.
Les arbres et autres pièces liés par des embrayages doivent être rigoureusement alignés. Les défauts
d’alignement dégradent brusquement le service de tous les types d’embrayages et les mettent
rapidement hors d’usage.
Accouplement
Temporaire
Récepteur
Moteur
Crabot
Ce sont des embrayages dont la transmission se fait par obstacles, par conséquent l’accouplement
entre les deux arbres (moteur) et (récepteur) ne peut se faire qu’à l’arrêt.
Technologie de construction 2 15
Département : Génie Mécanique
2- Réalisations technologiques
a- Embrayages à griffes : b-Embrayages à dents :
Technologie de construction 2 16
Département : Génie Mécanique
Commande
Moteur
Récepteur
Embrayage à friction
Technologie de construction 2 17
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 18
Département : Génie Mécanique
Ωm
Ωr t
0 t1 t2 t3
Moteur Im Ir Récepteur
C m C
r
Cadh
m r
A fin de déterminer le couple Cadh transmis (couple d’adhérence) par l’embrayage, il suffit d’isoler
chacun des arbres et d’écrire le théorème du moment dynamique autour de l’axe de rotation en
négligeant les couples de frottement au niveau des paliers.
d m
arbre moteur : C m C adh I m
dt
d r
arbre récepteur : C adh C r I r
dt
Lorsque l’embrayage est réalisé, les accélérations des arbres sont égales. On peut donc tirer la
relation du couple d’adhérence des deux équations précédentes.
Cm I r Cr I m
Cadh
Im Ir
Technologie de construction 2 19
Département : Génie Mécanique
Embrayage monodisque
Embrayage multidisque
a-1- Couple transmissible (Cadh=Cf) :
On considère dans le cas où la pression p est supposée uniforme sur toute la surface frottante.
F 4 F
p p ad
S D 2 d 2
F : Effort presseur ou axiale ………………….……[N]
Données :
f : Coefficient de frottement
D : Diamètre extérieur de la surface frottante...[mm]
d : Diamètre intérieur de la surface frottante….[mm]
(Valeur usuelles : 0.45 D < d < 0.8 D)
(Valeur optimum : d ≈ 0.58 D)
Calcul du Cf (Couple transmissible par frottement en [N.m]):
Pour faire les calculs, Choisissons l’élément de surface ds dont l’aire (annulaire) est limitée par
les rayons r et r + dr .
ds ≈ circonférence x rayon = 2 π . r . dr
La force de frottement exercée sur ds est : dT = f . dN = f . p.ds = f . p . 2π . r . dr
Le couple élémentaire (dCf), transmissible par frottement, est le produit de cette force de
frottement par le rayon r :
dCf= f . p . ds . r = 2π . f . p . r² . dr
Technologie de construction 2 20
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 21
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 22
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 23
Département : Génie Mécanique
1: entrée (moyeu)
2: sortie (cloche)
3: disques de friction
4: disques de friction
5: poussoir
6: ressorts (presseur)
7: écrou (réglage de l'entrefer)
8: collecteur (balais)
9: électro-aimant
r
1
R
N 2
2 N. f R3 r3
Couple transmissible : C adh
3 sin R 2 r 2
Technologie de construction 2 24
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 25
Département : Génie Mécanique
N
p : pression de contact supposée uniforme : p
2.R.b.sin
2
Effort centrifuge : N m.R. 2
Dans le cas de n patins, il suffit de multiplier l’expression du Cadh par n.
c-2- Réalisations technologique :
1ère Construction : Embrayage à contact radial
1: entrée
2: sortie
3: sabot
4: chambre à air
5: canalisation
Technologie de construction 2 26
Département : Génie Mécanique
1: entrée
2: sortie du premier
embrayage (entrée du
deuxième)
3: segments
a: support en tôle
b: talon
c: garniture de
friction
Il s'agit de deux embrayages associés en série, l'un est cylindrique à effet centrifuge et l'autre est
à friction plane commandée mécaniquement.
3ème configuration: Embrayage électromagnétique à poudre métallique
1: entrée
2: sortie
3: plateau solidaire de 2
4: déflecteurs
5: poudre métallique
6: électro-aimant
Technologie de construction 2 27
Département : Génie Mécanique
1: entrée
2: sortie
3: agitateur
4: bouchon de remplissage (vidange)
5: grenaille métallique
moteur
Technologie de construction 2 28
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 29
Département : Génie Mécanique
3- Réalisations technologiques
Goupille
Le cisaillement
d'une goupille
élastique provoque
la rupture de la
transmission
Clavette
Le cisaillement
d'une clavette
provoque la rupture
de la transmission
Technologie de construction 2 30
Département : Génie Mécanique
V- COUPLEURS
Ils remplacent les embrayages dans certaines circonstances. Le
couple transmis, très faible ou nul au démarrage, augmente
progressivement avec la vitesse de rotation (varie avec le carré de
cette vitesse). Les moteurs peuvent ainsi démarrer à vide ou sans
charge.
Sous l'effet de la rotation de l'arbre d'entrée (roue pompe), le fluide
intérieur (huile spéciale) est accéléré, l'énergie cinétique acquise est
ensuite transmise à l'arbre de sortie (roue turbine) entraînant ainsi
sa rotation.
En fonctionnement normal il y a toujours un léger glissement entre
les deux arbres (2 à 4%).
Le fluide, pouvant absorber les chocs, agit également en limiteur de
couple.
VI- CONVERTISSEURS
Ils ne doivent pas être confondus avec les coupleurs. Ils permettent, grâce à un troisième organe
(aubages ou ailettes de réaction pouvant modifier le sens de circulation du fluide) de faire varier le
couple.
Il y a modification du couple lorsque la roue turbine se bloque ou tourne au ralenti alors que la roue
pompe est à sa vitesse maximale.
Le couple peut alors être multiplié par deux ou plus. Si la pompe et la turbine tournent à la même
vitesse les aubages de réaction tournent eux aussi dans le même sens et le convertisseur fonctionne
comme un coupleur, sans amplification du couple.
Ils existe deus types de convertisseurs :
Variante 1 (fig1) :
Elle est souvent installée sur les véhicules routiers avec des boîtes automatiques.
Variante 2 (fig 2) :
Implantée sur de grosses installations, elle utilise des aubages réglables (par servomoteurs ...)
permettant de gommer les différences entre couple moteur et couple récepteur (fonction
égalisatrice). Lorsque les aubages mobiles obturent complètement la circulation d'huile, le
moteur est presque déchargé.
Fig1 Fig2
VII- ROUE LIBRE
Elle permet la transmission dans un seul sens de rotation et le débrayage dans l'autre.
L'entraînement est obtenu par coincement du cliquet ou arc-boutement du rouleau entre les deux
arbres, « effet de cône », le ressort assurant le contact entre les trois éléments.
Technologie de construction 2 31
Département : Génie Mécanique
Exemples de réalisation :
Il existe deux familles de roue libre : par frottement ou par obstacle.
Par frottement :
A billes ou à
rouleaux
A galet
Par obstacle :
Technologie de construction 2 32
Département : Génie Mécanique
VIII- APPLICATION
- L'embrayage est représenté en position «embrayé».
Le volant (2) est solidaire du vilebrequin (1) du
moteur. Le plateau (3) est lié au volant.
Fonctionnement:
- Le manchon (5) commandé par une fourchette (F),
non représentée, pousse la butée à billes (6) contre les
3 leviers (7). Ces leviers articulés écartent le plateau
mobile (8) et libèrent ainsi l'ensemble: disques (9 A),
(9 B), les garnitures (10) et le moyeu (11).
Technologie de construction 2 33
Département : Génie Mécanique
Travail demandé :
1). L'embrayage en position « embrayé », quelle est la suite des liaisons entre le vilebrequin (1) et
l'arbre récepteur (20) ?
1 2 …
..
Technologie de construction 2 34
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 35
Département : Génie Mécanique
2- Hypothèses des calculs
Le calcul est relatif à un ressort hélicoïdal à fil rond travaillant sous l’effet de deux forces
directement opposées.
- Le fil enroulé supporte un couple de torsion : Mt = F . D/2
- La force exercée sur le ressort est concentrée. (Spires meulées)
- Les forces d’appui sont perpendiculaires à l’axe du ressort.
- Condition d’encombrement : 5 ≤ D/d ≤ 10.
- Choisir le pas tel que la pente de l’hélice doit être inférieure à 1/8.
Pas 1
tgi
2 8
3- Formules utilisées
8.F .D
Max
.d 3
Contrainte
8.F .D 3 .nu
f Flèche
G.d 4
F G.d 4
K Raideur
f 8.nu .D 3
4- Détermination du ressort
On a deux formules mettant en relation les inconnus ζadm ; F ; D ; d ; f ; G ; nu ; et déterminer le
ressort, c'est-à-dire connaître ces caractéristiques.
ζadm et G sont caractéristiques du matériau.
F : généralement donné ou calculé.
Il nous reste deux équations avec quatre inconnus, et par conséquent il faut faire un calcul
d’approche à partir de deux relations, tout en vérifiant les hypothèses.
5- Méthode pratique
Dresser le tableau suivant :
6- Application : (Embrayage)
L’effort presseur sur les disques d’un embrayage à friction plane est obtenu par 12 ressorts
hélicoïdaux. Cet effort presseur de densité 5470N ; permet une déformation de ressort de 15mm.
Les ressorts sont de caractéristiques mécaniques identiques avec :
τMax adm = 70 daN/mm2 ; G = 80.103 N/mm2
Déterminer les autres caractéristiques.
Technologie de construction 2 36
Département : Génie Mécanique
7- Résolution
Données: nu 12ressorts ; N total 5470 N ; f total 15mm
adm 700 N / mm 2
; G 80.10 N / mm 2
3
d
dmin
D 5d 5 5
5d 0,603d 3 d2 d 2,88mm
D 0,603d
3
0,603 0,603
Diamètre normalisé ≥ 2,88mm choix : d = 3 mm. D’où : D 0,603 33 16,28mm
Compléter le tableau :
d D D/d fMax/spire Pas Pente = tg i nu L0
3 16,28 5,42 2,39 5,69 6 ,27 43,5
Normalisé : 6 0,11 0,125 Choix : 6.5
Remarques :
Le nombre des spires doit être un nombre impaire et multiple de 0.5.
Le pas doit être normalisé.
Technologie de construction 2 37
Département : Génie Mécanique
Chapitre 5
LES FREINS
I. INTRODUCTION
L'arrêt ou le ralentissement des organes en mouvement se traduit par l'atténuation de l'énergie
cinétique nécessitant la participation des actions mécaniques antagonistes. La commande et la
forme du contact font apparaître toute une gamme de frein qui sera étudiée ultérieurement.
Principe :
Energie cinétique
Energie mécanique
Frein à
patins
V
Technologie de construction 2 38
Département : Génie Mécanique
Boîte de vitesses
Frein à automatiques
sangle d'automobile
Motoculteur
Extérieur
Frein à
Mécanique sabot Trains (T.G.V)
(à Moteur électrique
Hydraulique A contact mâchoires
radial extérieures)
Pneumatique entre deux Automobile
solides Motocyclette
Oléopneumatique Poids lourds
Avec ou sans
Intérieur
assistance Frein à
tambour
Poids lourds
Automobile
Hydraulique
Frein à Motocyclettes
disques Machines
Avec ou sans
diverses
assistance
A contact axial
entre deux Frein à
solides disque, à
Sans commande Moteur-frein
"manque de
extérieure (machine-outil…)
courant"
explicite
Technologie de construction 2 39
Département : Génie Mécanique
Poids lourds
Ralentisseur Cars
Sans contact
Electrique 1: induit Train
matériel
2: inducteur Métro
L’étude portera sur le freinage d’arrêt ; le freinage de ralentissement se traite d’une façon
analogue.
C
J
Cf
Ecrire l’équation des moments autour de l’axe du frein en isolant l’arbre du frein.
t
t (C C f )dt
1
J t0
d
0
Tf J C C
0 f
où ω0 représente la vitesse initiale
J 0
On a alors : T
C f C
f
Technologie de construction 2 40
Département : Génie Mécanique
0
Pendant la phase de freinage : t 0
t0
2 R3 r 3
C f Nf 2
3 R r2
S’il y a plusieurs disques empilés, il suffit de multiplier la relation par n.
Les disques simples sont utilisés notamment pour les moteurs-freins électriques. La force N est
obtenue par ressort, et un circuit magnétique, en parallèle avec l’alimentation du moteur décolle la
couronne de freinage.
Exemples de réalisation
2 R3 r 3
C f Nf 2 2
3 R r2
Technologie de construction 2 41
Département : Génie Mécanique
Exemple de réalisation
Frein à disque, à patin – Commande mécanique
c- Freins à tambours
c-1- Données :
Technologie de construction 2 42
Département : Génie Mécanique
- Pour l’élément de surface choisi (dS = b . r . dθ), la force de frottement appliquée est (f . p . dS).
- Le couple de freinage (dCf) engendré par cet élément est le produit de la force de frottement par le
bras de levier (r)
dCf = f . p . r . dS
- Le couple total de freinage exercé par la mâchoire s’obtient par intégration (θ variant de θ1 à θ2).
Technologie de construction 2 43
Département : Génie Mécanique
d- Freins à sangle
4- Solutions constructives
Frein à sangle à commande mécanique :
Technologie de construction 2 44
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 45
Département : Génie Mécanique
Ce type de frein, vu sa robustesse et rigidité, il est très souvent utilisé pour les engins ferroviaires
tels que les trains les métro … il est essentiellement caractérisé par sa bonne stabilité à la présence
d’un couple de freinage très important.
Freins d’automobile :
Frein à disque
La pression dans le circuit hydraulique agit simultanément sur les pistons 2 et 2’ qui appliquent leur
patin respectif de part et d ‘autre du disque.
Technologie de construction 2 46
Département : Génie Mécanique
Frein à tambour
Cylindre de roue
Technologie de construction 2 47
Département : Génie Mécanique
Poussoir mécanique
IV- APPLICATION
A- Mise en situation :
Sur une presse à emboutir, l’embrayage-frein est un ensemble très important qui transmet le
mouvement d’un organe moteur à un organe récepteur.
La poulie motrice est un volant (9) de grande inertie, entraînée de façon continue par un moteur
électrique.
L’origine réceptrice est l’arbre récepteur principal (12) qui entraîne de façon intermittente le
coulisseau par l’intermédiaire d’engrenage et de bielle (non représentés).
Le dessin d’ensemble à l’échelle 1:2, représente l’embrayage-frein de la presse.
La manœuvre de l’ensemble est obtenue par un vérin pneumatique : cylindre (2), joint (4), piston
(3) lié en rotation à l’arbre principal (12) et qui reçoit l’air sous pression par un trou foré dans
l’arbre principal
Technologie de construction 2 48
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 49
Département : Génie Mécanique
B- Travail demandé :
I- Analyse de mécanisme.
1). Donner le rôle des pièces suivantes : (4), (11), (10) et (7).
2). Expliquer le fonctionnement de l’embrayage, en précisant la nature de commande et par quels
éléments est assuré.
3). Expliquer le fonctionnement du frein, en précisant la nature de commande et par quels
éléments est assuré.
4). Etablir le schéma cinématique minimal.
Sachant que l’effort de freinage est assuré par 10 ressorts ayant les caractéristiques suivantes :
- Diamètre du fil d= 2 mm.
- Diamètre d’enroulement : D = 12 mm.
- Matériau : Acier et G= 80 000 MPa.
- Contrainte maximale admissible due à la torsion : max.ad = 800 MPa.
- Flèche maximale : fmax = 10 mm.
1). Calculer l’effort maximal exercé par un ressort pour assurer le freinage.
2). Déterminer la raideur K du ressort.
3). Calculer le couple de freinage, sachant que le coefficient de frottement entre les surfaces
flottantes f = 0,3.
Technologie de construction 2 50
Département : Génie Mécanique
Chapitre 6
SYSTEME POULIES - COURROIE
I- INTRODUCTION :
La transmission par courroie donne une grande liberté pour positionner les organes moteur et
récepteur. Elle est économique et remplace de plus en plus souvent les engrenages et les diverses
transmissions rigides.
II- DESCRIPTION FONCTIONNELLE :
Le système poulies courroie offre une transmission silencieuse. Il est surtout utilisé pour les
vitesses élevées avec de grands entraxes possibles entre poulies.
La tension initiale des courroies est indispensable pour garantir l’adhérence et assurer la
transmission du mouvement.
Un système à entraxe réglable ou un dispositif de réglage de tension (galet enrouleur,…) est
souvent nécessaire pour régler la tension initiale et compenser l’allongement des courroies au
cours du temps.
A l’exception des courroies crantées, en fonctionnement normal, il existe un léger glissement de
la courroie sur les poulies amenant une imprécision du rapport de transmission ; celui-ci n’est pas
exactement égal au rapport des diamètres des deux polies.
Fig2
Principe d’une transmission
par
Poulies courroie.
Inverseurs
Fig1
Fig3
Technologie de construction 2 51
Département : Génie Mécanique
a- Rapport de transmission
Fig5
c- Etude dynamique
Cette étude peut être généralisée aux autres courroies.
Données :
Hypothèse : Les forces de frottement entre poulie et courroie sont supposées uniformes sur toute la
longueur de l’arc d’enroulement.
Technologie de construction 2 52
Département : Génie Mécanique
Fig6
d- Couple transmis
Puissances transmissibles :
- En fonctionnement normal : P = (T-t) . V
- Puissance maximale transmissible (cas ou Tmaxi = 2To) : P = (Tmaxi – t mini). V = (2 To – 0). V
P = 2To.V
En pratique on pose :
90
Technologie de construction 2 53
Département : Génie Mécanique
2- Courroies trapézoïdales
Les courroies trapézoïdales sont les plus utilisées ; à tension égale elles transmettent une
puissance plus élevée que les courroies plates.
Si une puissance élevée doit être transmise on peut utiliser plusieurs courroies en parallèle sur la
même poulie (avec 1, 2, 3, …, 10 gorges).
Le montage nécessite un bon alignement des poulies et un réglage de l’entraxe pour le montage et
le démontage.
Contrairement aux courroies plates, les grands entraxes sont à éviter car les vibrations excessives
du brin mou diminuent la durée de vie et la précision de la transmission [l’entraxe a < 3(D+d)].
a- Principales familles de courroies trapézoïdale
Fig8
Fig10
c- Série classiques et étroites
Technologie de construction 2 54
Département : Génie Mécanique
d- Etude générale
Elles sont identiques à celles des courroies plates sauf que d et D sont remplacés par dp et Dp,
diamètres primitifs des poulies, et que β intervient.
Fig11
Technologie de construction 2 55
Département : Génie Mécanique
e-2- Graphes
Technologie de construction 2 56
e-3- Tableaux de Département : Génie Mécanique
valeurs
Technologie de construction 2 57
Département : Génie Mécanique
Fig12 Fig13
Technologie de construction 2 58
Département : Génie Mécanique
b- Remarques
Π . dp = p Zd = Circonférence primitive de la petite poulie
La puissance de base (Pb) de la courroie choisie par l’intermédiaire du graphe 5; les Pb sont
indiquées pour une largeur de référence de 5 mm.
Si l’on a moins de 6 dents en prise (Zpr < 6) sur la petite poulie, il faut utiliser le coefficient
supplémentaire Kz telle que :
Pb.Kb.Kz ≥ Ps
IV- APPLICATIONS :
Technologie de construction 2 59
Département : Génie Mécanique
Résolution :
Technologie de construction 2 60
Département : Génie Mécanique
II- La figure suivante représente une unité de perçage intégrée dans une machine spéciale
automatique, qui réalise un cycle d’usinage : opération de perçage de deux trous simultanément.
Y
Carter de transmission
Vérin hydraulique
Boîte de vitesses
Moteur
Arbre coulissant X
Carter d’engrenage double
Z
Banc
Porte - broches
Broches interchangeables
Chariot
Les broches interchangeables sont entraînées en rotation par l’arbre coulissant à travers l’engrenage
double (rotation des forêts pour le mouvement de coupe).
Le mouvement d’avance des forêts est assuré par le chariot actionné par un vérin.
Le dessin d’ensemble, définit la transmission par poulies courroie crantées (8,9,7,6), l’arbre
coulissant (4) et le fourreau (5).
Données :
Moteur : puissance Pm= 2 KW ; vitesse de rotation en charge Nm= 2850 trs/mn.
Boite de vitesses : gamme des rapports des vitesses :
N
entrée – sortie r s 2 ; 1 ; ½ ; ⅓.
Ne
rendement : 1 0 ,98
Transmission par poulies courroie crantées : rapport de réduction r 0.7
Technologie de construction 2 61
Département : Génie Mécanique
DESSIN D’ENSEMBLE:
Echelle : ½.
Technologie de construction 2 62
Département : Génie Mécanique
(Forêts)
…………….
………………
Technologie de construction 2 63
Département : Génie Mécanique
Fig2
Fig3
Fig4
2- Chaînes silencieuses
Les chaînes silencieuses sont appelées chaînes à dents renversées, ces chaînes sont constituées de
plaques en forme de double dent articulées sur des douilles longues les quelles forment les
Technologie de construction 2 64
Département : Génie Mécanique
coussinets destinés à recevoir les axes en acier durci et rectifié. Ces chaînes sont caractérisées
par :
Un engrènement plus doux et plus silencieux que celui des autres types des chaînes.
Des chocs plus faibles.
Un rendement plus élevé, qui peut atteindre 99% à plein charge.
4 : Chaine silencieuse
Technologie de construction 2 65
Département : Génie Mécanique
Diamètre primitif
Angle d’enroulement
Remarque : π . dp = p . Zd
PC = PS .KV . KR ≤ Pb
1 et 2
Technologie de construction 2 66
Département : Génie Mécanique
Graphe 1 : Puissance de base des chaînes A Graphe 2 : Puissance de base des chaînes B
Technologie de construction 2 67
Département : Génie Mécanique
Une chaîne, on le sait, transmet la puissance par traction. Le brin tendu de la chaîne est soumis
à un effort, appelé tension utile F, lorsqu’Il y a transmission de puissance. Le brin mou, quand
à lui est, soumis à un effort dû à l’effet caténaire causé par le poids de la chaîne.
P
Si on néglige cet effort, on obtient l’expression de la tension utile : F 1000
V
Avec : P : Puissance en Watt
V: Vitesse de la chaîne en m/s.
VII- APPLICATION :
Résolution :
Technologie de construction 2 68
Département : Génie Mécanique
Chapitre 8
TRANSMISSION DE PUISSANCE PAR ENGRENAGES
I- INTRODUCTION
Les engrenages sont des composants mécaniques essentiels. Ils font
partie des systèmes de transmission de puissance les plus utilisés,
les plus résistants et les plus durables.
Ils sont normalisés et fabriqués avec la norme internationale ISO
présentent l'avantage d'être facilement interchangeables et
permettent des possibilités de fabrication plus économiques
(conception type, méthodes de calcul normalisées, taillage et
contrôle automatisés, équipements standard).
Lorsqu'il s'agit d'engrenages pour très grandes séries
(automobiles...) les constructeurs s'écartent de ces standards afin
d'optimiser les coûts.
Ce sont les plus simples et les plus économiques. Ils sont utilisés pour transmettre la puissance entre
deux arbres parallèles. Les dents des deux roues de l'engrenage sont parallèles à l'axe de rotation des
arbres.
Technologie de construction 2 69
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 70
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 71
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 72
Fig. 1 Symbole et vocabulaire utilisés pour décrire la forme de la denture (denture normale)
Département : Génie Mécanique
2- Module m :
Le module m choisi parmi les modules normalisés est déterminé par un calcul de résistance des
matériaux. (La dent est sollicitée à la flexion simple).
Ft : effort tangentiel sur la dent
Ft
La relation permettant le calcul du module : m 2.34 k : coefficient de largeur de denture
k Rpe Rpe : résistance pratique à
l’extension
Valeurs normalisées du module m
valeurs principales en mm valeurs secondaires en mm
0,06 0,25 1,25 5 20 0,07 0,28 1,125 5,5 22
0,08 0,30 1,5 6 25 0,09 0,35 1,375 7 28
0,10 0,40 2 8 32 0,11 0,45 1,75 9 36
0,12 0,50 2,5 10 40 0,14 0,55 2,75 11 45
0,15 0,75 3 12 50 0,18 0,7 3,5 14 55
0,20 1,0 4 16 60 0,22 0,9 4,5 18 70
Technologie de construction 2 73
Département : Génie Mécanique
5- Angle de pression α
Autre caractéristique importante, il définit l'inclinaison de la droite de pression T 1T2 (ainsi que
l'action de contact exercée entre les roues), mais aussi la forme de la dent.
= 20° est la valeur la plus utilisée, = 14°30' est utilisé en remplacement d'engrenages anciens,
αErreur ! Signet non défini. = 25° est un standard aux USA.
Avec = 20°, si les deux roues ont plus de 17 dents, il n'y a pas de risque d'interférence. Pour un
système pignon-crémaillère, l'interférence est évitée si Z1 18. Un nombre de dents Z1 inférieur à
13 est à éviter.
Technologie de construction 2 74
Département : Génie Mécanique
Nombre maximum de dents pour la roue Z2 16 26 45 101 1309
Fig. 3 : Cas d’un pignon et d’une roue intérieure Fig. 4: Cas d’un pignon et d’une crémaillère
IV- ENGRENAGES DROITS (O U PARALLELES) À DENT URE
HÉLICOÏDALE
2- Définitions et caractéristiques
Technologie de construction 2 76
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 77
Département : Génie Mécanique
1 = 2 1 = 90 - 1 1 = 90 - 1
2 = 1 2 = 90 - 2 2 = 90 - 2
Technologie de construction 2 79
Fig. 10: Trains à deux engrenages
Département : Génie Mécanique
C1 n
= r4/1 = 4 = 4
C4 n1 1
4- Trains à n engrenages
Le train se compose de n couples de roues
montés en série (Fig. 11).Les roues menantes
(1), (3)...(N-1) sont les roues motrices de
chaque couple de roues. Les roues menées (2),
(4)...(N) sont les roues réceptrices
correspondante
nN N Zmenantes
= - 1
y
rN/1 = =
n1 1 Zmenées
Technologie de construction 2 81
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 82
Département : Génie Mécanique
Technologie de construction 2 83