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Exercice d’application1

On considère un récipient fermé par un piston contenant de la vapeur d’eau considérée


comme un gaz parfait (masse molaire M = 18 g. mol–1 et R= 8,31 J. mol–1. K–1).

Au départ (état initial A1), la vapeur d’eau est à une pression P1 = 4 bars, une température θ1
= 150°C et occupe un volumeV1= 2 ℓ. Elle subit les trois transformations successives
suivantes : un chauffage (A1A2) à pression constante (4 bars) portant sa température à θ2 =
900°C, suivi d’une compression (A2A3) à température constante (900°C) portant sa pression
à P3 = 25 bars et enfin un refroidissement (A3A4) à volume constant ramenant sa pression à
P4 = 10 bars. Déterminez successivement :

1- La masse m de vapeur d’eau dans le récipient.


2- Le volumeV2 occupé par la vapeur d’eau à la fin du chauffage A1A2.
3- Le volume V3 occupé par la vapeur d’eau à la fin de la compression A2A3.
4- La température T4 de la vapeur d’eau à la fin du refroidissement A3A4.
5- Représentez l’allure de ces transformations dans un diagramme P(V).
Exercice d’application2

Un récipient, fermé par un piston mobile, renferme m = 2 g d’hélium (gaz parfait mono-
atomique avec γ = 1,66, de masse atomique M= 4 g.mol–1 et de capacité thermique molaire à
volume constant CV = 12,5 J.mol–1.K–1) dans les conditions (P1, V1, T1). On opère une
compression adiabatique réversible qui amène le gaz dans les conditions (P2, V2, T2).
Sachant que P1 = 1 bar, V1 = 10 ℓ etP2 = 3 bars, déterminez successivement le volume final
du gaz, le travail reçu par le gaz et la variation d’énergie interne du gaz.

En déduire l’élévation de température du gaz.

Exercice d’application3

Une mole de gaz, considéré comme parfait (R =8,31 J.mol−1.K−1), occupe un volume de 14 ℓ
sous une pression de 2.105Pa. On fait subir à ce gaz la succession de transformations
réversibles suivante : une détente isobare qui double son volume, une compression isotherme
qui le ramène à son volume initial, et enfin un refroidissement isochore qui le ramène à l’état
initial.
1- Déterminez la température à laquelle s’effectue la compression isotherme. En déduire
la pression maximale atteinte.
2- Représenter le cycle de transformation dans le diagramme P(V). Donnez une
représentation graphique du travail échangé au cours de ce cycle et précisez en le
justifiant si le système reçoit ou fournit ce travail.
3- Calculez le travail et la chaleur échangés par le système au cours du cycle.

Exercice d’application4

1- Une masse de fer (m = 1kg, c= 460 J.kg–1.K–1) à une température T1 = 100°C est plongée
dans une grande quantité d’eau à la température T2 = 20°C. Déterminez la variation
d’entropie du fer, l’entropie d’échange et la création d’entropie. En déduire que cette
transformation est bien irréversible.
2- Un morceau de fer de 2 kg, chauffé à blanc (à la température de 880 K) est jeté dans un
lac à 5°C. Quelle est l’entropie créée ? On donne la capacité calorifique massique du fer :
cfer = 4600 kJ.kg−1.K−1. Quelle est la cause de cette création d’entropie ?

Exercice d’application5

Un compresseur prélève une mole d’air dans l’atmosphère à la pression P1 =1bar et à la


température T1 = 300 K (état A), la comprime à la pression P2 = 10 bars (état B) puis la
refoule à pression constante P2 dans un ballon gonflable (état C). On suppose que l’air est un
gaz parfait diatomique (γ = 1,4 et R= 8,31J.mol–1.K–1), les diverses transformations sont
réversibles et le piston peut coulisser sans frottement.

1- Considérons d’abord un compresseur adiabatique où l’étape de compression est effectuée


de façon adiabatique. L’étape de refoulement isobare s’accompagne alors d’un
refroidissement jusqu’à la température T1. Représentez dans un diagramme P(V), le
parcours ABC que subit cette mole d’air au cours de cette opération. Calculez la
température T2 en fin de compression et déterminez le travail total reçu par l’air au cours
de cette double opération.
2- Considérons maintenant un compresseur isotherme où l’étape de compression est
effectuée cette fois de manière isotherme. Représentez de nouveau, dans un diagramme
P(V), le parcours ABC que subit cette mole d’air. Déterminez le travail total reçu par l’air
au cours de cette opération.
3- En comparant les résultats obtenus entre les deux compresseurs, pour le même état initial
et état final, en déduire quel type de compresseur est industriellement le plus intéressant.
Exercice d’application6
1- On chauffe à l’aide d’un thermostat à la température TS = 600 K une mole de cuivre
solide pour faire passer sa température de 293 K à 320 K. On néglige la variation du
volume et on admet que la capacité thermique est 3 R. Effectuer un bilan entropique de ce
chauffage. Conclure.
2- On fait passer un courant électrique de 5,0 A dans un conducteur ohmique de 44 V
pendant 1 h. La puissance fournie par effet Joule sert à chauffer une enceinte à la
température de 293 K et fait passer la température de la résistance chauffante de 293 K à
313 K. On admet que la capacité thermique de la résistance chauffante est de 5,0 J.K−1.
Effectuer le bilan entropique de l’opération. Conclure.
Exercice d’application7

Dans un récipient parfaitement calorifugé, on met un morceau de glace à la température de

0°C dans un kilogramme d’eau initialement à la température de 20°C.

1- Déterminer la masse minimale de glace nécessaire pour que l’eau soit à la température
de 0°C.
2- Calculer ∆Se la variation d’entropie de l’eau initialement à l’état liquide.
3- Même question pour ∆Sgℓ pour l’eau initialement sous forme de glace.
4- En déduire le bilan d’entropie de l’évolution. Conclure.

On donne la capacité thermique massique de l’eau c = 4,2.103J.K−1.kg−1 et la chaleur latente


massique de fusion de la glace L = 336.103J.kg−1

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