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Resolution chap06 - Corrigé du chapitre 6 de benson


Physique 2
Principes de physique II (University of Ottawa)

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Chapitre 6 : Courant et résistance

Exercices

E1. On donne I = 1,9 mA, r = 0,5 mm, le rayon du faisceau, et A = πr2 , son aire.

(a) Le courant correspond au nombre de coulombs, par seconde qui atteignent l’écran. Le
nombre N d’électrons par seconde atteignant l’écran vaut
¡ ¢ ³ 1 électron ´
N = Ie = 1,9 × 10−3 C/s × 1,6×10 −19 C = 1,19 × 1016 s−1

Cette façon de représenter N est conforme à l’idée qu’il s’agit d’un nombre d’électrons
par seconde.

(b) À partir de l’équation 6.3, on obtient


I (1,9×10−3 )
J= A = π(0,5×10−3 )2
= 2,42 × 103 A/m2

E2. On donne v = 5 × 106 m/s, la vitesse des protons, I = 1 µA, le courant associé à ces
protons, et r = 1 mm, le rayon du faisceau des protons.

(a) À partir de l’équation 6.3, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du faisceau, on obtient
I (1×10−6 )
J= A = π(1×10−3 )2
= 0,318 A/m2

(b) On utilise l’équation 6.2, mais on remplace vd par la vitesse des protons :
I 1×10−6
I = nAev =⇒ n = Aev = π(1×10−3 )2 (1,6×10−19 )(5×106 )
= 3,98 × 1011 m−3

Cette façon de représenter n est conforme à l’idée qu’il s’agit d’un nombre d’électrons
par mètre au cube.

E3. On donne I = 200 mA, r = 0,8 mm, le rayon du fil, et n = 5,8 × 1028 m−3 , le nombre
d’électrons libres par mètre cube d’argent.

(a) On utilise l’équation 6.2, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du faisceau :
I 0,2
I = nAevd =⇒ vd = nAe = (5,8×1028 )π(0,8×10−3 )2 (1,6×10−19 )
= 1,07 × 10−5 m/s

(b) On trouve la résistivité de l’argent au tableau 6.1, ρ = 1,5 × 10−8 Ω·m. Avec le module
de l’équation 6.8, on trouve
¡ ¢ ¡ ¢ (0,2)
J = Eρ =⇒ E = ρJ = ρ AI = 1,5 × 10−8 π(0,8×10 −3 )2
= 1,49 × 10−3 V/m

E4. On donne = 30 km, r = 0,5 cm, le rayon du fil, I = 500 A et n = 8,43 × 1028 m−3 , le
nombre d’électrons libres par mètre cube de cuivre. On trouve la résistivité du cuivre au
tableau 6.1, ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m.

(a) À partir de l’équation 6.3, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du fil, on obtient

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I (500)
J= A = π(0,5×10−2 )2
= 6,37 × 106 A/m2

(b) Avec le module de l’équation 6.8, on trouve


¡ ¢¡ ¢
J = Eρ =⇒ E = ρJ = 1,7 × 10−8 6,37 × 106 = 0,108 V/m

(c) Avec le module de l’équation 6.4, on obtient


J 6,37×106
J = nevd =⇒ vd = ne = (8,43×1028 )(1,6×10−19 )
= 4,72 × 10−4 m/s

(d) Il s’agit d’un mouvement à vitesse constante; donc


30×103
= vd ∆t =⇒ ∆t = vd = 4,72×10−4
= 6,36 × 107 s ou 2,01 a

E5. On donne I = 80 A, r = 0,3 cm. On trouve la résistivité du cuivre au tableau 6.1,


ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m.

(a) À partir de l’équation 6.3, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du fil, on obtient
I (80)
J= A = π(0,3×10−2 )2
= 2,83 × 106 A/m2

(b) Avec le module de l’équation 6.8, on trouve


¡ ¢¡ ¢
J = Eρ =⇒ E = ρJ = 1,7 × 10−8 2,83 × 106 = 48,1 mV/m

E6. On donne I = 15 A, r = 0,814 mm, le rayon du fil, et n = 8,43 × 1028 m−3 , le nombre
d’électrons libres par mètre cube de cuivre. On trouve la résistivité du cuivre au tableau
6.1, ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m.

(a) À partir de l’équation 6.3, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du fil, on obtient
I (15)
J= A = π(0,814×10−3 )2
= 7,21 × 106 A/m2

(b) Avec le module de l’équation 6.4, on trouve


J 7,21×106
J = nevd =⇒ vd = ne = (8,43×1028 )(1,6×10−19 ) = 5,35 × 10−4 m/s

E7. On donne r = 5,3 × 10−11 m, le rayon de l’orbite de l’électron de charge |q| = e, et


v = 2,2 × 106 m/s, le module de sa vitesse sur cette orbite. Comme pour la définition du
courant, on suppose une surface imaginaire coupant la trajectoire de l’électron. Au bout
2πr
d’un délai en temps ∆t = v , l’électron revient traverser la surface. Le courant est le
rapport entre sa charge et ce délai :
(1,6×10−19 )(2,2×106 )
I = ∆q e ev
∆t = 2πr = 2πr = 2π(5,3×10−11 ) = 1,06 mA
v

E8. On donne I = 2t2 − 3t + 5, ti = 2 s et tf = 5 s. On calcule la charge qui traverse une


section du fil durant un intervalle de temps en inversant l’équation 6.1b :
R R R5 ¡ 2 ¢
I = dQ
dt =⇒ dQ = Idt =⇒ dQ = Idt =⇒ ∆Q = 2t − 3t + 5 dt =⇒
h 3 ¯5 ³ 3 ´ ³ 32 ´
2t 3t2 ¯ 2(5) 3(5)2 2(2) 3(2)2
∆Q = 3 − 2 + 5t¯ = 3 − 2 + 5(5) − 3 − 2 + 5(2) = 61,5 C
2

2 Électricité et magnétisme, Chapitre 6 : Courant et résistance v4

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E9. On donne I = 12 A, = 10 m, r = 0,75 mm, le rayon du fil, et n = 1 × 1029 m−3 ,


le nombre d’électrons libres par mètre cube d’aluminium. On trouve la résistivité de
l’aluminium au tableau 6.1, ρ = 2,8 × 10−8 Ω·m.

(a) À partir de l’équation 6.3, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du fil, on trouve
I (12)
J= A = π(0,75×10−3 )2
= 6,79 × 106 A/m2

(b) Avec le module de l’équation 6.4, on obtient


J 6,79×106
J = nevd =⇒ vd = ne = (1×1029 )(1,6×10−19 ) = 4,24 × 10−4 m/s

(c) Avec le module de l’équation 6.8, on trouve


¡ ¢¡ ¢
J = Eρ =⇒ E = ρJ = 2,8 × 10−8 6,79 × 106 = 0,190 V/m

E10. On donne ∆V = 100 V, = 25 m, r = 1 mm et I = 11 A. On trouve la résistance à

partir de l’équation 6.5 :


∆V 100
R= I = 11 = 9,09 Ω

Avec l’équation 6.6, si A = πr2 correspond à l’aire du fil, on obtient


2
ρ RA (9,09)π (1×10−3 )
R= A =⇒ ρ = = 25 = 1,14 × 10−6 Ω·m

E11. On donne = 1 cm, r = 2 mm et ∆V = 120 V. On trouve la résistivité du silicium


au tableau 6.1, ρ = 2200 Ω·m. On trouve I en combinant les équations 6.5 et 6.6, en se
rappelant que A = πr2 correspond à l’aire du fil :
2
∆V ρ A∆V πr2 ∆V π (2×10−3 ) (120)
R= I = A =⇒ I = ρ = ρ = (2200)(1×10−2 )
= 68,5 µA
ρ
E12. On donne , A et R = A, la longueur, la section et la résistance initiales d’un fil. Si

la même quantité de matériau est utilisée, le volume V = A est constant. Si A0 est la


nouvelle section du fil et que 0 = 2 , alors
A A A
A0 0 = A =⇒ A0 = 0 = 2 =⇒ A0 = 2

À partir de l’équation 6.6, on trouve, si ρ0 = ρ,


0
³ ´
R0 = ρA0 = ρ(2A ) = 4 ρA = 4R
2

E13. On donne , la longueur du tube, et a et b, ses rayons intérieur et extérieur. L’aire de la


¡ ¢
section du tube est A = πb2 − πa2 = π b2 − a2 . À partir de l’équation 6.6, on obtient
ρ ρ
R= A = π(b2 −a2 )

E14. On donne R20◦ = 1,20 Ω, la résistance d’un fil d’argent à Ti = 20◦ C et Tf = 35◦ C. Selon

le tableau 6.1, le coefficient de résistivité thermique de l’argent est α = 3,8×10−3 (◦ C)−1 .


À partir de l’exemple 6.4, on trouve

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¡ ¡ ¢ ¢
R35◦ = R20◦ (1 + α (Tf − Ti )) = (1,20) 1 + 3,8 × 10−3 (35 − 20) = 1,27 Ω

E15. On donne R20◦ = 0,8 Ω, la résistance d’un fil de cuivre à Ti = 20◦ C, et R = 1,2 Ω, sa


résistance à une température inconnue Tf . Selon le tableau 6.1, le coefficient de résistivité

thermique du cuivre est α = 3,9 × 10−3 (◦ C)−1 . À partir de l’exemple 6.4, on trouve
³ ´
R = R20◦ (1 + α (Tf − Ti )) =⇒ α (Tf − Ti ) = RR ◦ − 1 =⇒ Tf = α1 RR ◦ − 1 + Ti =⇒
20 20
³ ´
1 1,2 ◦
Tf = (3,9×10−3 ) 1 − 0,8 + 20 = 148 C

E16. On donne R20◦ = 16 Ω, la résistance d’un fil de cuivre à Ti = 20◦ C, et R35◦ = 16,5 Ω, sa

résistance à Tf = 35◦ C. La longueur et le diamètre du fil sont inutiles dans l’équation de


l’exemple 6.4 :
R35◦
R35◦ R20◦
−1
R35◦ = R20◦ (1 + α (Tf − Ti )) =⇒ α (Tf − Ti ) = R20◦ − 1 =⇒ α = (Tf −Ti ) =⇒
16,5
−1
α= 16
15 = 2,08 × 10−3 (◦ C)−1

E17. On donne RCu = RAl et comme rCu = rAl , alors ACu = AAl . Au tableau 6.1, on donne

la résistivité du cuivre, ρCu = 1,7 × 10−8 Ω·m, et celle de l’aluminium,

ρAl = 2,8 × 10−8 Ω·m. À partir de l’équation 6.6, on obtient


ρC u C u ρA l A l Cu ρA l 2,8×10−8
RCu = RAl =⇒ AC u = AA l =⇒ Al
= ρC u = 1,7×10−8
= 1,65

E18. Soit RC , la valeur de la résistance de carbone à une température quelconque déterminée

par αC = −0,5 × 10−3 (◦ C)−1 , et RN , la valeur de la résistance de nichrome à une


température quelconque lorsque αN = 0,4 × 10−3 (◦ C)−1 . Si les deux résistances sont
placées bout à bout, la résistance totale est la somme des deux valeurs individuelles. Si

on utilise l’expression de l’exemple 6.4, dans laquelle RC0 et RN0 sont les valeurs à la
température de départ, on obtient

RC + RN = RC0 (1 + αC ∆T ) + RN0 (1 + αN ∆T ) = RC0 + RN0 + (RC0 αC + RN0 αN ) ∆T

Si la valeur de la résistance totale doit être indépendante de la variation de température,


alors le terme qui multiplie ∆T doit toujours être nul :
0,4×10 −3
RC 0
RC0 αC + RN0 αN = 0 =⇒ RN 0 = − ααNC = − −0,5×10 −3 = 0,8 =⇒ RC0 = 0,8RN0

La fraction de la résistance en carbone est donnée par


RC 0 0,8RN 0 0,8
RC 0 +RN 0 = 0,8RN 0 +RN 0 = 1,8 = 44,4 %

E19. On donne RCu = RAl et Cu = Al . Au tableau 6.1, on donne la résistivité du cuivre,

ρCu = 1,7×10−8 Ω·m, et celle de l’aluminium, ρAl = 2,8×10−8 Ω·m. À partir de l’équation
6.6, on trouve

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ρC u C u ρA l A l AC u ρC u 1,7×10−8
RCu = RAl =⇒ AC u = AA l =⇒ AA l = ρA l = 2,8×10−8
= 0,607

En fonction du diamètre d de chaque fil, on obtient


AC u
π 2
d
4 Cu dC u √
AA l = π d2 = 0,607 =⇒ dA l =
4 Al
0,607 = 0,779

E20. On donne I = 2 A et ∆V = 60 V. Selon l’équation 6.5, on obtient


∆V 60 1
R= I = 2 = 30 Ω =⇒ G = R = 0,0333 S

E21. On donne r = 2 mm, le rayon du fil, = 12 m et R = 0,027 Ω. Avec l’équation 6.6, si


A = πr2 correspond à l’aire du fil, on trouve
2
ρ RA (0,027)π (2×10−3 )
R= A =⇒ ρ = = 12 = 2,83 × 10−6 Ω·m

Selon le tableau 6.1, il ne peut s’agir que de l’aluminium .

E22. On donne R0◦ = 0,6 Ω et, selon le tableau 6.1, αC = −0,5 × 10−3 (◦ C)−1 . À partir de
l’équation développée à l’exemple 6.4, on obtient
¡ ¡ ¢ ¢
R30◦ = R0◦ (1 + αC ∆T ) = 0,6 1 + −0,5 × 10−3 (30) = 0,591 Ω

E23. On donne 1 = 10 m, r1 = 0,6 mm, le rayon initial du fil, et R1 = 1,4 Ω. On donne aussi

2 = 16 m et r2 = 0,4 mm. Puisqu’il s’agit du même fil, la résistivité ne change pas. À


partir de l’équation 6.6, si A = πr2 correspond à l’aire du fil, on obtient
ρ 1 A1 R1 A2 R2 R1 2 A1
R1 = A1 =⇒ ρ = 1
= 2
=⇒ R2 = 1 A2
=⇒
2
1,4(16)π ( 0,6×10−3 )
R2 = 10π(0,4×10−3 )2
= 5,04 Ω

E24. On donne ∆V = 6 V, I20◦ = 2 A et I100◦ = 1,7 A. On calcule les deux valeurs de la


résistance avec l’équation 6.5 :
∆V 6
R20◦ = I20◦ = 2 = 3,00 Ω
∆V 6
R100◦ = I100◦ = 1,7 = 3,53 Ω

À partir de l’équation développée à l’exemple 6.4, pour ∆T = 80◦ C, on obtient


R100◦
R100◦ R20◦
−1
R100◦ = R20◦ (1 + α∆T ) =⇒ α∆T = R20◦ − 1 =⇒ α = ∆T =⇒
3,53
−1
α= 3,00
80 = 2,21 × 10−3 (◦ C)−1

E25. On donne R20◦ = 1 Ω à T0 = 20◦ T et, selon le tableau 6.1, αCu = 3,9 × 10−3 (◦ C)−1 .

(a) R = (110 %) R20◦ = 1,10R20◦ est la résistance à la température inconnue T. Dans l’équa-
tion de l’exemple 6.4, on calcule
R
−1
R R20◦ 1,10−1
R = R20◦ (1 + αCu ∆T ) =⇒ αCu ∆T = R20◦ −1 =⇒ ∆T = αC u = 3,9×10−3
= 25,6◦ C

T = T0 + ∆T = 20◦ + 25,6◦ = 45,6◦ C

(b) Avec R = (90 %) R20◦ = 0,90R20◦ dans l’équation de la partie (a), on calcule

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R
−1
R20◦ 0,90−1
∆T = αC u = 3,9×10−3 = −25,64◦ C

T = T0 + ∆T = 20◦ + 25,64◦ = −5,64◦ C

E26. On donne r = 0,512 mm, le rayon du fil, = 20 m, sa longueur, et, comme il s’agit de
cuivre, ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m.

(a) Selon l’équation 6.6, si A = πr2 correspond à l’aire du fil, on obtient


(1,7×10−8 )(20)
Rfil = ρA = π(0,512×10−3 )2 = 0,413 Ω

(b) La puissance totale dissipée dans le fil et le haut-parleur de résistance Rhp = 4 Ω est


fournie par l’amplificateur. On utilise l’équation 6.12 :

= Pfil + Php = Rfil I 2 + Rhp I 2

La fraction de la puissance totale qui se dissipe dans le fil vaut


Pfi l Pfi l Rfi l I 2 Rfi l 0,413
P = Pfi l +Ph p = Rfi l I 2 +Rh p I 2
= Rfi l +Rh p = 0,413+4 = 0,0936 = 9,36 %

E27. On donne 0 = 200 km, R0 = 10 Ω et I = 1200 A. Selon l’équation 6.6, la résistance et


la longueur sont directement proportionnelles. Pour une longueur = 200 m, on obtient
200
R= 0
R0 = 200×103
(10) = 0,01 Ω

On calcule la différence de potentiel avec l’équation 6.5 :


∆V
R= I =⇒ ∆V = RI = 0,01 (1200) = 12,0 V

E28. On donne I14 max = 15 A avec r14 = 0,814 mm, le rayon du fil de calibre 14, et

I18 max = 5 A avec r18 = 0,512 mm, le rayon du fil de calibre 18. Pour chaque fil, on
donne = 10 m, et ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m pour le cuivre. Comme A = πr2 , on trouve les

différences de potentiel maximales applicables à partir des équations 6.5 et 6.6 :


³ ´
(1,7×10−8 )(10)
∆V14 = R14 I14 max = πrρ 2 I14 max = π(0,814×10−3 )2 (15) =⇒ ∆V14 = 1,23 V
³ 14 ´
(1,7×10−8 )(10)
∆V18 = R18 I18 max = πrρ 2 I18 max = π(0,512×10−3 )2 (5) =⇒ ∆V18 = 1,03 V
18

E29. On donne ∆V = 12 V, P = 25 W et ∆Q = 80 A·h.

(a) On exprime simplement en coulombs la charge affichée sur la batterie :


¡ s
¢
∆Q = (80 A · h) × 3600
1h = 2,88 × 105 C

(b) On calcule le courant qui sort de la batterie à partir de l’équation 6.11 :


P 25
P = I∆V =⇒ I = ∆V = 12 = 2,083 A

À partir de l’équation 6.1a, on trouve


∆Q ∆Q 2,880×105 ¡ 1h
¢
I= ∆T =⇒ ∆T = I = 2,083 = 1,383 × 105 s × 3600 s = 38,4 h

E30. On donne ∆V = 120 V, I = 7 A et ∆t = 30 s. Un kilowattheure correspond à

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¡ 1000 J ¢ ¡ 3600 s ¢
1 kWh = 1s × (1 h) × 1h = 3,6 × 106 J

et coûte 0,06 $.

La puissance nécessaire s’élève à P = I∆V = 7 (120) = 840 W, et, comme on l’utilise


pendant ∆t = 30 s, la quantité d’énergie dépensée est

∆E = P ∆t = (840) (30) = 2,52 × 104 J. On calcule le coût comme suit :


³ ´ ¡ ¢
0,06 $
Coût = 3,6×10 6 J × 2,52 × 104 J = 0,000420 $

E31. On donne r14 = 0,814 mm, le rayon du fil de calibre 14, et r18 = 0,512 mm, le rayon du

fil de calibre 18. Pour chaque fil, on donne I = 8 A, = 10 m, et ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m


pour le cuivre. Comme A = πr2 , on trouve les puissances dissipées à partir des équations
6.6 et 6.12 :
³ ´
(1,7×10−8 )(10)
P14 = R14 I 2 = ρ
2
πr14
I2 = π(0,814×10−3 )2
(8)2 =⇒ P14 = 5,23 W
³ ´
(1,7×10−8 )(10)
P18 = R18 I 2 = ρ
2
πr18
I2 = π(0,512×10−3 )2
(8)2 =⇒ P14 = 13,2 W

E32. On donne I = 10 A et ∆V = 12 V, donc la puissance dissipée par les phares est


P = I∆V = 10 (12) = 120 W. Si les phares sont utilisés pendant ∆t = 3600 s, une

quantité ∆E = P ∆t = (120) (3600) = 4,32 × 105 J est nécessaire.

Un litre d’essence contient 3 × 107 J, mais on ne peut utiliser que 25 % de cette quantité
d’énergie. Le volume d’essence nécessaire pour faire fonctionner les phares est
³ ´ ¡ ¢
1L
Vessence = 0,25(3×107 J) × 4,32 × 105 J = 0,0576 L = 57,6 mL

E33. On donne P = 30 mW, R = 8 Ω et ∆t = 60 s. On calcule d’abord le courant qui traverse


le haut-parleur avec l’équation 6.12 :
q q
−3
P = RI =⇒ I = R = 30×10
2 P
8 = 0,0612 A

On calcule ensuite la quantité de charges qui traverse le fil en une minute avec l’équation
6.1a :
³ ´
∆Q 1 électron
I= ∆t =⇒ ∆Q = I∆t = (0,0612 A) × (60 s) × 1,6×10−19 C
= 2,30 × 1019 électrons

E34. On donne r = 1,025 mm, le rayon du fil de calcibre 12, I = 12 A, = 20 m et

ρ = 1,7×10−8 Ω·m pour le cuivre. On combine les équations 6.6 et 6.12 (rappel : A = πr2 ) :
³ ´
(1,7×10−8 )(20)
P = RI 2 = πrρ
2 I 2 = π(1,025×10−3 )2 (12)2 = 14,8 W

E35. On donne R = 1,8 × 10−3 Ω/m, = 10 km et I = 200 A. La résistance du fil est


¡ ¢ ¡ ¢¡ ¢
R = R = 1,8 × 10−3 10 × 103 = 18 Ω, et la puissance est calculée avec l’équation
6.12 :

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P = RI 2 = 18 (200)2 = 720 kW

E36. On donne ∆V = 240 V et un courant I = 10 A si un moteur soulève un bloc de masse


m = 2000 kg à la vitesse constante de module v = 2,5 cm/s.

(a) Selon l’équation 7.15 du tome 1, si le moteur génère une force dont le module correspond
au poids du bloc, la puissance mécanique Pméc qu’il fournit équivaut à
¡ ¢
Pméc = F v = mgv = 2000 (9,8) 2,5 × 10−2 = 490 W

On convertit cette puissance en chevaux-vapeur britanniques :


³ ´
1 hp
Pméc = (490 W) × 745,7 W = 0,657 hp

(b) La puissance électrique consommée par le moteur est:

PE = I∆V = 10 (240) = 2400 W

Le rendement correspond à la fraction de cette puissance qui fait du travail mécanique :


Pm éc 490
Rendement = PE = 2400 = 0,204 = 20,4 %

E37. On donne Pcentrale = 100 kW, la puissance fournie par une centrale à un système d’appa-
reils électriques qui la consomme. Pour alimenter le système, l’énergie électrique voyage
dans un réseau de câbles dont la résistance totale est R = 5 Ω. On suppose que le passage
du courant dans les câbles ne se traduit pas par une modification mesurable de la diffé-
rence de potentiel entre l’entrée au réseau et le système d’appareils qui l’utilise. Comme
la puissance de la centrale se dissipe dans les câbles et est utilisée par le système, on
trouve

Pcentrale = Psystème + Pcâbles = I∆V + RI 2 =⇒ 100 × 103 = I∆V + 5I 2 (i)

(a) On remplace ∆V = 104 V dans l’équation (i) :


¡ ¢
100 × 103 = I 104 + 5I 2 =⇒ 5I 2 + 104 I − 105 = 0

Les racines de cette équation quadratique sont I = −2,01×10−3 A et I = 9,95 A. Comme


le courant doit être positif, on ne conserve que le second résultat. Finalement, la puissance
se dissipant dans les câbles est

Pcâbles = RI 2 = 5 (9,95)2 = 495 W

(b) On remplace ∆V = 2 × 105 V dans l’équation (i) :


¡ ¢ ¡ ¢
100 × 103 = I 2 × 105 + 5I 2 =⇒ 5I 2 + 2 × 105 I − 105 = 0

Les racines de cette équation quadratique sont I = −4,00×104 A et I = 0,500 A. Comme


le courant doit être positif, on ne conserve que le second résultat. Finalement, la puissance

8 Électricité et magnétisme, Chapitre 6 : Courant et résistance v4

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se dissipant dans les câbles est

Pcâbles = RI 2 = 5 (0,500)2 = 1,25 W

E38. On donne ∆V = 120 V, ∆T = 90◦ − 20◦ = 70◦ C, la variation de température subie par
l’eau, et ∆t = 480 s, le temps nécessaire pour que l’eau atteigne la température finale.

Il y a 1000 L d’eau dans un 1 m3 , et la masse volumique de l’eau est de ρm = 1000 kg/m3 .


La masse d’eau qui a été chauffée est
³ ´ ³ ´
1 m3 1000 kg
m = (1,5 L) × 1000 L × 1m 3 = 1,5 kg

La quantité de chaleur ∆U nécessaire pour que l’eau atteigne la température finale est
donnée par l’équation 17.1 du tome 1 :

∆U = mc∆T (i)

La variable c est la chaleur spécifique de l’eau, soit c = 4190 J/(kg· (◦ C)). Avec l’équation
(i), on trouve

∆U = (1,5) (4190) (70) = 4,40 × 105 J

et la puissance électrique nécessaire, si on suppose qu’il n’y aucune perte, est


∆E 4,40×105
P = ∆t = 480 = 917 W. Finalement, à partir de l’équation 6.11, on calcule
P 917
P = I∆V =⇒ I = ∆V = 120 = 7,64 A

E39. On donne r = 1 cm, le rayon intérieur du tube, = 20 cm, sa longueur, ∆T = 30◦ C, la


variation de température, ∆t = 240 s, le délai nécessaire pour chauffer l’eau, et

ρ = 10−2 Ω·m, la résistivité de l’eau.

On calcule la masse d’eau qui est chauffée à partir du volume intérieur du tube :
³ ´ ¡ ¢ ¡ ¢ ³ ´
m = πr 2 × 1000 kg
= π 1 × 10−2 2 20 × 10−2 × 1000 kg = 0,0628 kg
1m 3 1m 3

Comme à l’exercice précédent, on calcule la chaleur ∆U nécessaire pour chauffer l’eau

avec l’équation 17.1 du tome 1 :

∆U = mc∆T = (0,0628) (4190) (30) = 7,89 × 103 J


∆E 7,89×103
La puissance électrique nécessaire est P = ∆t = 240 = 32,9 W. La résistance du
tube formé d’eau est donnée par l’équation 6.6 :
ρ ρ (1×10−2 )(20×10−2 )
R= A = πr2
= π(1×10−2 )2
= 6,37 Ω

La différence de potentiel nécessaire se calcule au moyen de l’équation 6.12 :


2 √ p
P = ∆VR =⇒ ∆V = P R = (32,9) (6,37) = 14,5 V

E40. On donne ∆V = 120 V, et les trois valeurs de puissance dissipée, Pa = 100 W,

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 6 : Courant et résistance 9


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Pb = 70 W et Pc = 40 W. Si la différence de potentiel est la même, l’équation 6.12


³ 2
´
P = ∆V
R permet d’affirmer que plus la résistance est grande, plus la puissance diminue.
On considère que les deux filaments ont la même aire A, sont constitués du même matériau
et donc possédent la même résistivité ρ, mais qu’ils ont une longueur différente. Si on
les place en série, donc bout à bout, la longueur totale 1 + 2, plus grande, augmente la

résistance selon l’équation 6.6 et réduit la puissance. La plus faible valeur de puissance
est donc associée à cette situation, ce qui permet de calculer directement R1 et R2 avec
Pa et Pb :
∆V 2 ∆V 2 (120)2
Pa = R1 =⇒ R1 = Pa = 100 =⇒ R1 = 144 Ω
∆V 2 ∆V 2 (120)2
Pb = R2 =⇒ R2 = Pb = 70 =⇒ R2 = 206 Ω

La résistance totale des deux filaments, calculée à partir de l’équation 6.6 est ainsi de
ρ( 1 + 2 ) ρ 1 ρ 2
R= A = A + A = R1 + R2 = 144 + 206 = 350 Ω
∆V 2 (120)2
Et la puissance dissipée, dans ce cas, est Pc = R = 350 ≈ 41 W, soit la valeur
fournie.

E41. On donne ∆V = 120 V, et les trois valeurs de puissance dissipée, Pa = 50 W,

Pb = 100 W et Pc = 150 W. Si la différence de potentiel est la même, l’équation 6.12


³ 2
´
P = ∆VR permet d’affirmer que plus la résistance est faible, plus la puissance augmente.

On considère que les deux filaments possèdent la même longueur , sont constitués du
même matériau et ont donc la même résistivité ρ, mais qu’ils ont une aire A différente.
Si on les place en parallèle, donc côte à côte, l’aire totale A1 + A2 , plus grande, réduit

la résistance selon l’équation 6.6 et augmente la puissance. La plus grande valeur de


puissance est donc associée à cette situation, ce qui permet de calculer directement R1
et R2 avec Pa et Pb :
∆V 2 ∆V 2 (120)2
Pa = R1 =⇒ R1 = Pa = 50 =⇒ R1 = 288 Ω
∆V 2 ∆V 2 (120)2
Pb = R2 =⇒ R2 = Pb = 100 =⇒ R2 = 144 Ω

La résistance totale des deux filaments, qu’on calcule à partir de l’équation 6.6 en uti-
lisant une astuce sur laquelle on reviendra au chapitre 7 pour le calcul des résistances

équivalentes équivaut ainsi à


³ ´−1
ρ 1 A1 +A2 A1 A2 1 1 1 1
R= A1 +A2 =⇒ R = ρ = ρ + ρ = R1 + R2 =⇒ R = R1 + R2 = 96 Ω
2
∆V 2 (120)
Et la puissance dissipée, dans ce cas, est Pc = R = 96 = 150 W, soit la valeur

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fournie.

E42. (a) Le calcul du nombre d’électrons libres par mètre cube a déjà été fait à l’exemple 6.2 pour
le cuivre, qui possède un électron libre par atome. On reprend le résultat de cet exemple
en adaptant la formule à l’aluminium, qui possède trois électrons libres par atome. Avec
ρm = 2700 kg/m3 et M = 26,98 × 10−3 kg/mol, on calcule
3ρm NA 3(2700)(6,02×1023 )
n = 3na = M = = 1,81 × 1029 m−3
26,98×10−3
¡ ¢
(b) À partir de l’équation 6.2, pour A = πr2 = π 0,7 × 10−3 m et I = 10 A, on obtient
I 10
I = nAevd =⇒ vd = nAe = (1,81×1029 )π(0,7×10−3 )2 (1,6×10−19 )
= 2,24 × 10−4 m/s

E43. On donne q(t) = 3 − 4t + 5t2 .

(a) À partir de l’équation 6.1b, on obtient


¡ ¢
I = dq d
dt = dt 3 − 4t + 5t
2 = 10t − 4

(b) On donne A = 2 cm2 = 2 × 10−4 m2 . Avec l’équation 6.3, à t = 1 s, on trouve


I 10(1)−4
J= A = 2×10−4 = 3,00 × 104 A/m2

E44. On indique par des crochets les unités d’une variable. On fait appel à l’équation 6.5 et
l’équation 4.11 :
£ ¤ hU i N·m kg·m·m kg·m 2
[R] = ∆V I = qI = C·A = s2 ·A·s·A
=⇒ [R] = A 2 ·s3
=⇒ CQFD

E45. On donne A = 5,0 × 10−3 m3 , = 10 km et ρ = 3,0 × 10−7 Ω·m. À partir de l’équation


6.6, on obtient
ρ (3,0×10−7 )(10×103 )
R= A = 5,0×10−3
= 0,600 Ω

E46. (a) À T0 = 20◦ C, la résistance d’un fil de cuivre est R0Cu = 6,52 mΩ et celle d’un fil de
tungstène est R0W = 6,45 mΩ. On donne αW = 4,5 × 10−3 (◦ C)−1 et on trouve au

tableau 6.1 αCu = 3,9 × 10−3 (◦ C)−1 . On cherche ∆T, la variation de température qui
entraîne que R, telle qu’elle est calculée avec l’équation de l’exemple 6.4, possède la même
valeur pour les deux matériaux :

RCu = RW =⇒ R0Cu (1 + αCu ∆T ) = R0W (1 + αW ∆T ) =⇒

R0Cu + R0Cu αCu ∆T = R0W + R0W αW ∆T =⇒

R0Cu αCu ∆T − R0W αW ∆T = R0W − R0Cu =⇒


R0W −R0C u
∆T (R0Cu αCu − R0W αW ) = R0W − R0Cu =⇒ ∆T = R0C u αC u −R0W αW =⇒
( 6,45×10−3
)−( 6,52×10−3
)
∆T = (6,52×10−3 )(3,9×10−3 )−(6,45×10−3 )(4,5×10−3 )
= 19,5◦ C

Et la température finale est :

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 6 : Courant et résistance 11


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T = T0 + ∆T = 20 + 19,5 = 39,5◦ C

(b) On définit dans le logiciel Maple la résistance des deux matériaux à toute température

et on superpose le graphe de ces deux expressions :

> restart;
> RCu:=6.52e-3*(1+3.9e-3*(T-20));
> RW:=6.45e-3*(1+4.5e-3*(T-20));
> plot({RCu,RW },T=38..42);

Le graphe confirme la réponse obtenue en (a).

E47. On donne r = 1,2 mm, le rayon du fil, E = 0,1 V/m, le module du champ électrique

dans le fil, et I = 16 A. À partir du module de l’équation 6.8 et de l’équation 6.3, pour


A = πr2 , on obtient
2
E I E Eπr2 (0,1)π (1,2×10−3 )
J= ρ =⇒ πr2
= ρ =⇒ ρ = I = 16 = 2,83 × 10−8 Ω·m

E48. On donne m = 21 g, la masse du fil, R = 0,065 Ω, sa résistance, et ρm = 8900 kg/m3 , la


masse volumique du cuivre. Au tableau 6.1, on trouve ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m, sa résistivité.
Les deux inconnues sont la longueur et l’aire de section A du fil. On peut écrire deux
équations. La première à partir de la masse volumique :

m = ρm V = ρm A (i)

La seconde à partir de la résistance :


ρ
R= A (ii)

On résout les équations (i) et (ii), et on trouve :

(a) = 3,00 m

(b) A = 7,86 × 10−7 m2

E49. On donne α = 0,4 × 10−3 (◦ C)−1 pour le nichrome au tableau 6.1. À partir de l’équation
6.10, si la différence de potentiel reste constante, on peut écrire
I0 R
∆V = R0 I0 = RI =⇒ I = R0

Cependant, comme I = 0,96I0 ,


R 1
R0 = 0,96

On utilise l’équation de l’exemple 6.4, ce qui entraîne que


1 1
R 1 −1 −1
R0 = (1 + α∆T ) = 0,96 =⇒ ∆T = 0,96
α = 0,96
0,4×10−3
= 104◦ C

Et la température finale est T = T0 + ∆T = 20 + 104 = 124◦ C

E50. On donne ρm = 8900 kg/m3 , la masse volumique du cuivre, et = 1000 m, la longueur

12 Électricité et magnétisme, Chapitre 6 : Courant et résistance v4

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du fil. La résistivité du cuivre est donnée au tableau 6.1, ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m. D’une part,
on sait que
m
m = ρm V = ρm A =⇒ A = ρm

ce qu’on insère dans l’équation 6.6 et qui donne


2 2 (1,7×10−8 )(8900)(1000)2
R = ρA = ρ (ρmm ) = ρρm
m
=⇒ m = ρρR m
= 1 = 151 kg

Problèmes

P1. On donne ∆V = 120 V, R20◦ = 16 Ω, la résistance d’un fil de nichrome à T0 = 20◦ C. Au


tableau 6.1, on trouve α = 0,4 × 10−3 (◦ C)−1 et ρ = 1,2 × 10−6 Ω·m pour ce matériau.

(a) On donne r = 1 mm. À partir de l’équation 6.6, si A = πr2 , on obtient


2
2 16π (1×10−3 )
R20◦ = ρA =⇒ = R20ρ◦ A = R20◦ρ πr = 1,2×10−6 = 41,9 m

(b) À partir de l’équation développée à l’exemple 6.4, on trouve


¡ ¡ ¢ ¢
R200◦ = R20◦ (1 + α (T − T0 )) = 16 1 + 0,4 × 10−3 (200 − 20) = 17,2 Ω
∆V 120
Le courant à cette température est donc I = R200◦ = 17,2 = 6,98 A

P2. (a) Si on trace un graphe de ∆V en fonction de I à partir des données fournies, il est facile
de voir que les points forment une droite :

∆V
On observe sur le graphe que, lorsque ∆V = 5 V, I ≈ 0,6 A, donc R = I ≈8Ω

(b) Si la différence de potentiel est nulle, le courant ne peut être que nul, donc I = 0 A

(c) Le graphe montre, en pointillés, la droite qui passe par les trois points. Pour que l’élément

obéisse à la loi d’Ohm, cette droite est nécessaire, mais elle doit aussi passer par l’origine.
Donc, non , l’élément de circuit n’est pas ohmique.

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 6 : Courant et résistance 13


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P3. (a) On donne L, la longueur du tube, a, son rayon intérieur, b, son rayon extérieur, et ρ, la
résistivité du matériau qui le constitue. Comme le courant circule radialement, l’aire qui
E
est traversée augmente avec la distance r au centre du tube. On sait que J = ρ et que
Er = − dV
dr . Si on combine ces deux équations, en se rappelant que, dans la première, on
1 dV
parle du module du champ électrique, alors J = ρ dr , donc Jρdr = dV. Cette relation

montre comment, pour chaque coquille cylindrique d’épaisseur dr, on mesure la différence
I
de potentiel dV. Comme J = A, si on divise de part et d’autre par I, on obtient
Jρdr ρdr
I = I1 dV =⇒ A = I1 dV

L’épaisseur A d’une mince coquille cylindrique de rayon r est A = 2πrL. Si on intègre


cette dernière équation de part et d’autre, on obtient
Rb ρdr 1
R b
ρ R dr ∆V ρ ¡a¢ ∆V
2πrL = I dV =⇒ 2πL r = I =⇒ 2πL ln b = I
a a
Mais le terme de droite de cette égalité est la résistance du tube dans la direction radiale,
si une différence de potentiel ∆V existe entre les rayons intérieur et extérieur, et que le

courant vaut I. Ainsi,


ρ ¡ ¢
R = 2πL ln ab =⇒ CQFD
(b) On donne L = 30 cm, a = 0,4 cm, b = 3 cm et ρ = 3,5 × 10−5 Ω·m. On calcule
³ ´
(3,5×10−5 ) −2
R = 2π(0,30) ln 0,4×10
3×10−2 = 37,4 µΩ
P4. On donne a, le rayon intérieur de la coquille sphérique, b, son rayon extérieur, et ρ, la
résistivité du matériau qui la constitue. Si le courant circule radialement, l’aire traversée
augmente avec le rayon. On suit le raisonnement du problème et on reprend à partir de
la relation :
ρdr
A = 1I dV
Dans ce cas, l’aire d’une mince coquille sphérique est A = 4πr2 et, si on intègre cette
dernière équation de part et d’autre, on obtient
Rb ρdr 1
R b
ρ R dr ∆V
¯
ρ £ 1 ¯b ∆V ρ ¡1 1
¢ ∆V
4πr2 = I dV =⇒ 4π r2 = I =⇒ 4π −r a = I =⇒ 4π a − b = I
a a
Mais le terme de droite de cette égalité est la résistance de la coquille sphérique. Ainsi,
ρ ¡1 1
¢
R = 4π a − b =⇒ CQFD

P5. La figure qui suit reprend la figure 6.28 du manuel et montre la surface imaginaire
traversée par la charge :

14 Électricité et magnétisme, Chapitre 6 : Courant et résistance v4

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Pour chaque bande de largeur dr, un élément de courant dI traverse la surface en un



temps ∆t. Comme dq = σdA = σ (2πrdr) si ∆t = T = ω , la période de rotation de la
1 ω
plaque, alors dI = ∆t dq = 2π σ (2πrdr) = σωrdr. On trouve le courant total en intégrant

ce dernier résultat :
R Ra Ra 1 2
I = dI = σωrdr = σω rdr = 2 σωa
0 0
P6. On donne ∆V = 2 V, = 30 m, r = 0,25 mm, le rayon du fil, ρ = 1,5 × 10−8 Ω·m, la
résistivité de l’argent, et n = 5,8 × 1028 m−3 , le nombre d’électrons libres par unité de

volume dans l’argent.

(a) On calcule d’abord la résistance du fil, pour A = πr2 :


(1,5×10−8 )(30)
ρ
R = ρA = πr 2 =
π(0,25×10−3 )2
= 2,29 Ω

On calcule ensuite le courant qui parcourt le fil :


∆V 2
∆V = RI =⇒ I = R = 2,29 = 0,873 A

Finalement, on calcule la vitesse de dérive :


I 0,873
I = nAevd =⇒ vd = nAe = (5,8×1028 )π(0,25×10−3 )2 (1,6×10−19 )
= 4,79 × 10−4 m/s

(b) Avec m = 9,1 × 10−31 kg, la masse d’un électron, et à partir de l’équation 6.13, on trouve
m m 9,1×10−31
ρ= ne2 τ =⇒ τ = ne2 ρ = (5,8×1028 )(1,6×10−19 )2 (1,5×10−8 )
= 4,09 × 10−14 s

(c) On doit d’abord connaître la vitesse quadratique moyenne des électrons à 300 K. On
utilise l’équation de la section 6.6 qui correspond à l’équation 18.6a du tome 1. Avec
k = 1,381 × 10−23 J/K, la constante de Boltzmann, on obtient
q q
3kT 3(1,381×10−23 )(300)
vqm = m = 9,1×10−31 = 1,17 × 105 m/s

Ensuite, toujours selon la section 6.6, on trouve


¡ ¢¡ ¢
λ = vqm τ = 1,17 × 105 4,09 × 10−14 = 4,79 mm

P7. Le courant I = 0,2 A dépose également les ions Ag+ et NO−


3 . La charge associée au

courant pour l’argent est, si ∆t = 600 s

∆Q = I∆t = (0,1) (600) = 60 C

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 6 : Courant et résistance 15


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Pour chaque électron, on dépose un ion argent. Le nombre N d’ions argent déposés est
donc
³ ´ ³ ´
1 ion 1 ion
N = ∆Q × 1,6×10−19 C
= (60 C) × 1,6×10−19 C
= 3,75 × 1020 ions

Chaque ion argent possède une masse de 108u. Conséquemment, la masse totale déposée
est
µ ¶
¡ ¢ 108(1,661×10−27 kg)
m = N (108u) = 3,75 × 1020 ions × 1 ion = 67,3 mg

P8. On donne ∆V = 12 V, la différence de potentiel pour chacune des 20 batteries, et


∆Q = 100 A·h, la charge que peut débiter chaque batterie.

(a) Si l’automobile avance à vitesse constante (v = 60 km/h = 16,7 m/s) en subissant une

force qui s’oppose à son mouvement et dont le module est 180 N, le moteur électrique
doit fournir, selon l’équation 7.15 du tome 1, une puissance

P = F v = 180 (16,7) = 3,00 × 103 W.


P
Chaque batterie doit donc fournir une puissance Pbat = 20 = 150 W, et le courant qui
Pb a t 150
parcourt chaque batterie sera I = ∆V = 12 = 12,5 A. À partir de l’équation 6.1a, on
trouve :
∆Q 100 A·h
∆t = I = 12,5 A = 8,00 h

(b) Pour maintenir la vitesse constante dans cette situation, la force qui vient du moteur
doit s’opposer à la friction et à la fraction du poids de l’automobile qui agit vers le bas
du plan incliné et s’oppose au mouvement (voir entre autres, à ce sujet, les exemples 5.5
ou 5.6 du tome 1). Si m = 600 kg et θ = 10◦ , on obtient

F = Ffriction + mg sin θ = 180 + 600 (9,8) sin (10◦ ) = 1,2 × 103 N

Si on reprend la série de calculs de la partie (a) avec cette force, à laquelle s’oppose le
moteur électrique, on arrive à :

t = 1,20 h

P9. On donne r = 1 mm et = 40 m, le rayon et la longueur de l’un ou l’autre des fils. Au

tableau 6.1, on trouve ρCu = 1,7 × 10−8 Ω·m et ρac = 40 × 10−8 Ω·m.

(a) On calcule d’abord la résistance de chaque fil, pour A = πr2 :


ρC u ρC u (1,7×10−8 )(40)
RCu = A = πr2
= π(1×10−3 )2
= 0,217 Ω
ρa c ier ρa c ier (40×10−8 )(40)
Racier = A = πr2 = π(1×10−3 )2
= 5,09 Ω

Si les deux fils sont placés bout à bout, on peut supposer que la résistance totale est la

16 Électricité et magnétisme, Chapitre 6 : Courant et résistance v4

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somme des deux valeurs individuelles de résistance :


R = RCu + Racier = 0,217 + 5,09 = 5,31 Ω
Et, si ∆V = 10 V, le courant qui circule est
∆V 10
I= R = 5,31 = 1,88 A
Comme les résistances sont placées bout à bout, le courant qui les traverse possède la
même valeur. On calcule finalement la puissance avec l’équation 6.12 :
PCu = RCu I 2 = (0,217) (1,88)2 =⇒ PCu = 0,767 W
Pacier = Racier I 2 = (5,09) (1,88)2 =⇒ Pacier = 18,0 W

(b) Directement, à partir de l’équation 4.6c, si = 40 m pour chaque fil, on trouve


∆V RI
∆V = E =⇒ E = = =⇒
RC u I (0,217)(1,88)
ECu = = 40 =⇒ ECu = 0,0102 V/m
Ra c ier I (5,09)(1,88)
Eacier = = 40 =⇒ ECu = 0,239 V/m

v4 Électricité et magnétisme, Chapitre 6 : Courant et résistance 17


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