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E1. On donne I = 1,9 mA, r = 0,5 mm, le rayon du faisceau, et A = πr2 , son aire.
(a) Le courant correspond au nombre de coulombs, par seconde qui atteignent l’écran. Le
nombre N d’électrons par seconde atteignant l’écran vaut
¡ ¢ ³ 1 électron ´
N = Ie = 1,9 × 10−3 C/s × 1,6×10 −19 C = 1,19 × 1016 s−1
Cette façon de représenter N est conforme à l’idée qu’il s’agit d’un nombre d’électrons
par seconde.
E2. On donne v = 5 × 106 m/s, la vitesse des protons, I = 1 µA, le courant associé à ces
protons, et r = 1 mm, le rayon du faisceau des protons.
(a) À partir de l’équation 6.3, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du faisceau, on obtient
I (1×10−6 )
J= A = π(1×10−3 )2
= 0,318 A/m2
(b) On utilise l’équation 6.2, mais on remplace vd par la vitesse des protons :
I 1×10−6
I = nAev =⇒ n = Aev = π(1×10−3 )2 (1,6×10−19 )(5×106 )
= 3,98 × 1011 m−3
Cette façon de représenter n est conforme à l’idée qu’il s’agit d’un nombre d’électrons
par mètre au cube.
E3. On donne I = 200 mA, r = 0,8 mm, le rayon du fil, et n = 5,8 × 1028 m−3 , le nombre
d’électrons libres par mètre cube d’argent.
(a) On utilise l’équation 6.2, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du faisceau :
I 0,2
I = nAevd =⇒ vd = nAe = (5,8×1028 )π(0,8×10−3 )2 (1,6×10−19 )
= 1,07 × 10−5 m/s
(b) On trouve la résistivité de l’argent au tableau 6.1, ρ = 1,5 × 10−8 Ω·m. Avec le module
de l’équation 6.8, on trouve
¡ ¢ ¡ ¢ (0,2)
J = Eρ =⇒ E = ρJ = ρ AI = 1,5 × 10−8 π(0,8×10 −3 )2
= 1,49 × 10−3 V/m
E4. On donne = 30 km, r = 0,5 cm, le rayon du fil, I = 500 A et n = 8,43 × 1028 m−3 , le
nombre d’électrons libres par mètre cube de cuivre. On trouve la résistivité du cuivre au
tableau 6.1, ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m.
(a) À partir de l’équation 6.3, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du fil, on obtient
I (500)
J= A = π(0,5×10−2 )2
= 6,37 × 106 A/m2
(a) À partir de l’équation 6.3, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du fil, on obtient
I (80)
J= A = π(0,3×10−2 )2
= 2,83 × 106 A/m2
E6. On donne I = 15 A, r = 0,814 mm, le rayon du fil, et n = 8,43 × 1028 m−3 , le nombre
d’électrons libres par mètre cube de cuivre. On trouve la résistivité du cuivre au tableau
6.1, ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m.
(a) À partir de l’équation 6.3, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du fil, on obtient
I (15)
J= A = π(0,814×10−3 )2
= 7,21 × 106 A/m2
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(a) À partir de l’équation 6.3, pour A = πr2 qui correspond à l’aire du fil, on trouve
I (12)
J= A = π(0,75×10−3 )2
= 6,79 × 106 A/m2
E14. On donne R20◦ = 1,20 Ω, la résistance d’un fil d’argent à Ti = 20◦ C et Tf = 35◦ C. Selon
¡ ¡ ¢ ¢
R35◦ = R20◦ (1 + α (Tf − Ti )) = (1,20) 1 + 3,8 × 10−3 (35 − 20) = 1,27 Ω
thermique du cuivre est α = 3,9 × 10−3 (◦ C)−1 . À partir de l’exemple 6.4, on trouve
³ ´
R = R20◦ (1 + α (Tf − Ti )) =⇒ α (Tf − Ti ) = RR ◦ − 1 =⇒ Tf = α1 RR ◦ − 1 + Ti =⇒
20 20
³ ´
1 1,2 ◦
Tf = (3,9×10−3 ) 1 − 0,8 + 20 = 148 C
E17. On donne RCu = RAl et comme rCu = rAl , alors ACu = AAl . Au tableau 6.1, on donne
on utilise l’expression de l’exemple 6.4, dans laquelle RC0 et RN0 sont les valeurs à la
température de départ, on obtient
ρCu = 1,7×10−8 Ω·m, et celle de l’aluminium, ρAl = 2,8×10−8 Ω·m. À partir de l’équation
6.6, on trouve
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ρC u C u ρA l A l AC u ρC u 1,7×10−8
RCu = RAl =⇒ AC u = AA l =⇒ AA l = ρA l = 2,8×10−8
= 0,607
E22. On donne R0◦ = 0,6 Ω et, selon le tableau 6.1, αC = −0,5 × 10−3 (◦ C)−1 . À partir de
l’équation développée à l’exemple 6.4, on obtient
¡ ¡ ¢ ¢
R30◦ = R0◦ (1 + αC ∆T ) = 0,6 1 + −0,5 × 10−3 (30) = 0,591 Ω
E23. On donne 1 = 10 m, r1 = 0,6 mm, le rayon initial du fil, et R1 = 1,4 Ω. On donne aussi
E25. On donne R20◦ = 1 Ω à T0 = 20◦ T et, selon le tableau 6.1, αCu = 3,9 × 10−3 (◦ C)−1 .
(a) R = (110 %) R20◦ = 1,10R20◦ est la résistance à la température inconnue T. Dans l’équa-
tion de l’exemple 6.4, on calcule
R
−1
R R20◦ 1,10−1
R = R20◦ (1 + αCu ∆T ) =⇒ αCu ∆T = R20◦ −1 =⇒ ∆T = αC u = 3,9×10−3
= 25,6◦ C
(b) Avec R = (90 %) R20◦ = 0,90R20◦ dans l’équation de la partie (a), on calcule
R
−1
R20◦ 0,90−1
∆T = αC u = 3,9×10−3 = −25,64◦ C
E26. On donne r = 0,512 mm, le rayon du fil, = 20 m, sa longueur, et, comme il s’agit de
cuivre, ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m.
E28. On donne I14 max = 15 A avec r14 = 0,814 mm, le rayon du fil de calibre 14, et
I18 max = 5 A avec r18 = 0,512 mm, le rayon du fil de calibre 18. Pour chaque fil, on
donne = 10 m, et ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m pour le cuivre. Comme A = πr2 , on trouve les
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¡ 1000 J ¢ ¡ 3600 s ¢
1 kWh = 1s × (1 h) × 1h = 3,6 × 106 J
et coûte 0,06 $.
E31. On donne r14 = 0,814 mm, le rayon du fil de calibre 14, et r18 = 0,512 mm, le rayon du
Un litre d’essence contient 3 × 107 J, mais on ne peut utiliser que 25 % de cette quantité
d’énergie. Le volume d’essence nécessaire pour faire fonctionner les phares est
³ ´ ¡ ¢
1L
Vessence = 0,25(3×107 J) × 4,32 × 105 J = 0,0576 L = 57,6 mL
On calcule ensuite la quantité de charges qui traverse le fil en une minute avec l’équation
6.1a :
³ ´
∆Q 1 électron
I= ∆t =⇒ ∆Q = I∆t = (0,0612 A) × (60 s) × 1,6×10−19 C
= 2,30 × 1019 électrons
ρ = 1,7×10−8 Ω·m pour le cuivre. On combine les équations 6.6 et 6.12 (rappel : A = πr2 ) :
³ ´
(1,7×10−8 )(20)
P = RI 2 = πrρ
2 I 2 = π(1,025×10−3 )2 (12)2 = 14,8 W
P = RI 2 = 18 (200)2 = 720 kW
(a) Selon l’équation 7.15 du tome 1, si le moteur génère une force dont le module correspond
au poids du bloc, la puissance mécanique Pméc qu’il fournit équivaut à
¡ ¢
Pméc = F v = mgv = 2000 (9,8) 2,5 × 10−2 = 490 W
E37. On donne Pcentrale = 100 kW, la puissance fournie par une centrale à un système d’appa-
reils électriques qui la consomme. Pour alimenter le système, l’énergie électrique voyage
dans un réseau de câbles dont la résistance totale est R = 5 Ω. On suppose que le passage
du courant dans les câbles ne se traduit pas par une modification mesurable de la diffé-
rence de potentiel entre l’entrée au réseau et le système d’appareils qui l’utilise. Comme
la puissance de la centrale se dissipe dans les câbles et est utilisée par le système, on
trouve
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E38. On donne ∆V = 120 V, ∆T = 90◦ − 20◦ = 70◦ C, la variation de température subie par
l’eau, et ∆t = 480 s, le temps nécessaire pour que l’eau atteigne la température finale.
La quantité de chaleur ∆U nécessaire pour que l’eau atteigne la température finale est
donnée par l’équation 17.1 du tome 1 :
∆U = mc∆T (i)
La variable c est la chaleur spécifique de l’eau, soit c = 4190 J/(kg· (◦ C)). Avec l’équation
(i), on trouve
On calcule la masse d’eau qui est chauffée à partir du volume intérieur du tube :
³ ´ ¡ ¢ ¡ ¢ ³ ´
m = πr 2 × 1000 kg
= π 1 × 10−2 2 20 × 10−2 × 1000 kg = 0,0628 kg
1m 3 1m 3
résistance selon l’équation 6.6 et réduit la puissance. La plus faible valeur de puissance
est donc associée à cette situation, ce qui permet de calculer directement R1 et R2 avec
Pa et Pb :
∆V 2 ∆V 2 (120)2
Pa = R1 =⇒ R1 = Pa = 100 =⇒ R1 = 144 Ω
∆V 2 ∆V 2 (120)2
Pb = R2 =⇒ R2 = Pb = 70 =⇒ R2 = 206 Ω
La résistance totale des deux filaments, calculée à partir de l’équation 6.6 est ainsi de
ρ( 1 + 2 ) ρ 1 ρ 2
R= A = A + A = R1 + R2 = 144 + 206 = 350 Ω
∆V 2 (120)2
Et la puissance dissipée, dans ce cas, est Pc = R = 350 ≈ 41 W, soit la valeur
fournie.
On considère que les deux filaments possèdent la même longueur , sont constitués du
même matériau et ont donc la même résistivité ρ, mais qu’ils ont une aire A différente.
Si on les place en parallèle, donc côte à côte, l’aire totale A1 + A2 , plus grande, réduit
La résistance totale des deux filaments, qu’on calcule à partir de l’équation 6.6 en uti-
lisant une astuce sur laquelle on reviendra au chapitre 7 pour le calcul des résistances
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fournie.
E42. (a) Le calcul du nombre d’électrons libres par mètre cube a déjà été fait à l’exemple 6.2 pour
le cuivre, qui possède un électron libre par atome. On reprend le résultat de cet exemple
en adaptant la formule à l’aluminium, qui possède trois électrons libres par atome. Avec
ρm = 2700 kg/m3 et M = 26,98 × 10−3 kg/mol, on calcule
3ρm NA 3(2700)(6,02×1023 )
n = 3na = M = = 1,81 × 1029 m−3
26,98×10−3
¡ ¢
(b) À partir de l’équation 6.2, pour A = πr2 = π 0,7 × 10−3 m et I = 10 A, on obtient
I 10
I = nAevd =⇒ vd = nAe = (1,81×1029 )π(0,7×10−3 )2 (1,6×10−19 )
= 2,24 × 10−4 m/s
E44. On indique par des crochets les unités d’une variable. On fait appel à l’équation 6.5 et
l’équation 4.11 :
£ ¤ hU i N·m kg·m·m kg·m 2
[R] = ∆V I = qI = C·A = s2 ·A·s·A
=⇒ [R] = A 2 ·s3
=⇒ CQFD
E46. (a) À T0 = 20◦ C, la résistance d’un fil de cuivre est R0Cu = 6,52 mΩ et celle d’un fil de
tungstène est R0W = 6,45 mΩ. On donne αW = 4,5 × 10−3 (◦ C)−1 et on trouve au
tableau 6.1 αCu = 3,9 × 10−3 (◦ C)−1 . On cherche ∆T, la variation de température qui
entraîne que R, telle qu’elle est calculée avec l’équation de l’exemple 6.4, possède la même
valeur pour les deux matériaux :
T = T0 + ∆T = 20 + 19,5 = 39,5◦ C
(b) On définit dans le logiciel Maple la résistance des deux matériaux à toute température
> restart;
> RCu:=6.52e-3*(1+3.9e-3*(T-20));
> RW:=6.45e-3*(1+4.5e-3*(T-20));
> plot({RCu,RW },T=38..42);
E47. On donne r = 1,2 mm, le rayon du fil, E = 0,1 V/m, le module du champ électrique
m = ρm V = ρm A (i)
(a) = 3,00 m
E49. On donne α = 0,4 × 10−3 (◦ C)−1 pour le nichrome au tableau 6.1. À partir de l’équation
6.10, si la différence de potentiel reste constante, on peut écrire
I0 R
∆V = R0 I0 = RI =⇒ I = R0
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du fil. La résistivité du cuivre est donnée au tableau 6.1, ρ = 1,7 × 10−8 Ω·m. D’une part,
on sait que
m
m = ρm V = ρm A =⇒ A = ρm
Problèmes
P2. (a) Si on trace un graphe de ∆V en fonction de I à partir des données fournies, il est facile
de voir que les points forment une droite :
∆V
On observe sur le graphe que, lorsque ∆V = 5 V, I ≈ 0,6 A, donc R = I ≈8Ω
(b) Si la différence de potentiel est nulle, le courant ne peut être que nul, donc I = 0 A
(c) Le graphe montre, en pointillés, la droite qui passe par les trois points. Pour que l’élément
obéisse à la loi d’Ohm, cette droite est nécessaire, mais elle doit aussi passer par l’origine.
Donc, non , l’élément de circuit n’est pas ohmique.
P3. (a) On donne L, la longueur du tube, a, son rayon intérieur, b, son rayon extérieur, et ρ, la
résistivité du matériau qui le constitue. Comme le courant circule radialement, l’aire qui
E
est traversée augmente avec la distance r au centre du tube. On sait que J = ρ et que
Er = − dV
dr . Si on combine ces deux équations, en se rappelant que, dans la première, on
1 dV
parle du module du champ électrique, alors J = ρ dr , donc Jρdr = dV. Cette relation
montre comment, pour chaque coquille cylindrique d’épaisseur dr, on mesure la différence
I
de potentiel dV. Comme J = A, si on divise de part et d’autre par I, on obtient
Jρdr ρdr
I = I1 dV =⇒ A = I1 dV
P5. La figure qui suit reprend la figure 6.28 du manuel et montre la surface imaginaire
traversée par la charge :
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ce dernier résultat :
R Ra Ra 1 2
I = dI = σωrdr = σω rdr = 2 σωa
0 0
P6. On donne ∆V = 2 V, = 30 m, r = 0,25 mm, le rayon du fil, ρ = 1,5 × 10−8 Ω·m, la
résistivité de l’argent, et n = 5,8 × 1028 m−3 , le nombre d’électrons libres par unité de
(b) Avec m = 9,1 × 10−31 kg, la masse d’un électron, et à partir de l’équation 6.13, on trouve
m m 9,1×10−31
ρ= ne2 τ =⇒ τ = ne2 ρ = (5,8×1028 )(1,6×10−19 )2 (1,5×10−8 )
= 4,09 × 10−14 s
(c) On doit d’abord connaître la vitesse quadratique moyenne des électrons à 300 K. On
utilise l’équation de la section 6.6 qui correspond à l’équation 18.6a du tome 1. Avec
k = 1,381 × 10−23 J/K, la constante de Boltzmann, on obtient
q q
3kT 3(1,381×10−23 )(300)
vqm = m = 9,1×10−31 = 1,17 × 105 m/s
Pour chaque électron, on dépose un ion argent. Le nombre N d’ions argent déposés est
donc
³ ´ ³ ´
1 ion 1 ion
N = ∆Q × 1,6×10−19 C
= (60 C) × 1,6×10−19 C
= 3,75 × 1020 ions
Chaque ion argent possède une masse de 108u. Conséquemment, la masse totale déposée
est
µ ¶
¡ ¢ 108(1,661×10−27 kg)
m = N (108u) = 3,75 × 1020 ions × 1 ion = 67,3 mg
(a) Si l’automobile avance à vitesse constante (v = 60 km/h = 16,7 m/s) en subissant une
force qui s’oppose à son mouvement et dont le module est 180 N, le moteur électrique
doit fournir, selon l’équation 7.15 du tome 1, une puissance
(b) Pour maintenir la vitesse constante dans cette situation, la force qui vient du moteur
doit s’opposer à la friction et à la fraction du poids de l’automobile qui agit vers le bas
du plan incliné et s’oppose au mouvement (voir entre autres, à ce sujet, les exemples 5.5
ou 5.6 du tome 1). Si m = 600 kg et θ = 10◦ , on obtient
Si on reprend la série de calculs de la partie (a) avec cette force, à laquelle s’oppose le
moteur électrique, on arrive à :
t = 1,20 h
tableau 6.1, on trouve ρCu = 1,7 × 10−8 Ω·m et ρac = 40 × 10−8 Ω·m.
Si les deux fils sont placés bout à bout, on peut supposer que la résistance totale est la
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