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Chapitre 3 : La cinématique à une dimension

Exercices
100 m
E1. vxm oy = 9,92 s = 10,1 m/s
1600 m
E2. (a) vAxm oy = 240 s =⇒ vAxm oy = 6,67 m/s
42 km
vBxm oy = 2,25 h = 18,7 km/h =⇒ vBxm oy = 5,19 m/s
∆x 42000
(b) ∆t = vA xm oy = 6,67 = 6,30 × 103 s = 1,75 h
∆x
E3. vxm oy = ∆t =⇒ ∆x = vxm oy ∆t = (80 km/h) (4 h) = 320 km à 100 km/h
∆x 320 km
∆t = vxm oy = 100 km/h = 3,2 h, on gagne 0,8 h = 48 min. On ajoute les 30 min de pause
et la réponse est 1 h 18 min
E4. (a) On calcule le déplacement total puis, au moyen de l’équation 3.3, la vitesse moyenne :
∆x = ∆x1 + ∆x2 = v1xm oy ∆t1 + v2xm oy ∆t2 = 12 × 60 + 16 × 120 = 2640 m =⇒
∆x 2640 m
vxm oy = ∆t = 180 s = 14,7 m/s
−1200
(b) ∆x = v1xm oy ∆t1 + v2xm oy ∆t2 = 720 − 1920 = 1200 m =⇒ vxm oy = 180 = −6,67 m/s
38,5 km
E5. vxm oy = 2,82 h = 3,81 m/s
E6. La vitesse moyenne est la pente de la droite joignant le point initial et le point final de
l’intervalle de temps.
10−0
(a) De 0 s à 2 s : vxm oy = 2−0 = 5,00 m/s
8−4
(b) De 1 s à 3 s : vxm oy = 3−1 = 2,00 m/s

E7. La vitesse moyenne est la pente de la droite joignant le point initial et le point final de
l’intervalle de temps.
10−0
(a) De 0 s à 2 s : vxm oy = 2−0 = 5,00 m/s
10−5
(b) De 1 s à 3 s : vxm oy = 3−1 = 2,50 m/s
0−10
(c) De 2 s à 4 s : vxm oy = 4−2 = −5,00 m/s
(d) De 4 s à 6 s : vxm oy = 0 m/s
E8. Le parcours total est de 4,2 km/tour × 75 tours = 315 km. Le temps de parcours du
315 km
315 km de Mansell est : ∆tM = 208 km/h = 1,514 h = 5,452 × 104 s. Pendant ce temps,
4,2×10 m 3
si la vitesse scalaire moyenne (sm) de De Cesaris, vsm = ∆s
∆t = 73 s = 57,53 m/s,
¡ ¢
est maintenue, il parcourt : ∆s = vsm ∆tM = (57,53) 5,452 × 104 = 313,66 km. Ainsi,

De Cesaris aurait perdu , par 315 − 313,66 = 1,34 km

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 1


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E9. 1,5 tours = 15 km, alors B a parcouru 500 − 15 = 485 km lorsque A termine. Sa vitesse
485 km
scalaire moyenne vBsm = 4h = 121,25 km/h. Le temps nécessaire pour faire 500 km
500 km 500 km
est : ∆tB = vB sm = 121,25 km/h = 4,124 h = 4 h 7 min 25 s

E10. La durée du voyage du United States est de 3 jours 10 h 40 min soit, en heures, 82,67 h.
La durée du voyage du Queen Mary est donc de 82,67 h +10 h 2 min, soit 92,70 h.

On calcule le déplacement du United States : ∆x = 82,67 h × (65,5 km/h) = 5415 km

On utilise ce déplacement pour calculer la vitesse moyenne du Queen Mary :


5415 km
vxm oy = 92,70 h = 58,4 km/h

E11. La vitesse instantanée est la pente de la tangente à t du graphe de x en fonction de t :


8−2
(a) à 1 s : vx = 1,5−0,5 ≈ 6 m/s
10−8
(b) à 2 s : vx = 2−1,4 ≈ 3 m/s
8−10
(c) à 3 s : vx = 3−2.7 ≈ −7 m/s

E12. La vitesse instantanée est la pente de la tangente à t du graphe de x en fonction de t :


10−0
(a) à 1 s : vx = 2−0 ≈ 5 m/s

(b) à 2,5 s : vx = 0 m/s


0−10
(c) à 3,5 s : vx = 4−3 ≈ −10 m/s
−5−0
(d) à 4,5 s : vx = 5−4 ≈ −5 m/s

(e) à 5 s : vx = 0 m/s

(f) Selon le graphique,

la vitesse instantanée change de façon discontinue à t = 2 s et à t = 3 s

E13. (a) La distance parcourue est (20 m/s × 15 s) + (25 m/s × 10 s) = 300 + 250 = 550 m
550
en 30 s, alors la vitesse scalaire moyenne vsm = 30 = 18,3 m/s
∆x 50
(b) Le déplacement est 300 − 250 = 50 m, vxm oy = ∆t = 30 = 1,67 m/s
∆vx −25−20
(c) axm oy = ∆t = 30 = −1,50 m/s2
∆vx 100−0
E14. (a) 360 km/h = 100 m/s, alors axm oy = ∆t = 50 = 2,00 m/s2
∆vx 0−50
(b) 180 km/h = 50 m/s, alors axm oy = ∆t = 4 = −12,5 m/s2

(c) 1440 km/h = 400 m/s, alors axm oy = ∆v ∆t =


x 400−0
2 = 200 m/s2
¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯
E15. ¯axm oy ¯ = ¯ ∆vx ¯ = ¯¯ −40−30 ¯¯ = 1,75 × 103 m/s2
∆t 0,04
∆x −5−7
E16. (a) vxm oy = ∆t = 7−3 = −3,00 m/s
∆vx −2−4
(b) axm oy = ∆t = 7−3 = −1,50 m/s2

2 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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∆x 0,4 km
E17. (a) vxm oy = ∆t = 5,4 s = 74,1 m/s
∆vx 114−0
(b) 410 km/h = 114 m/s, alors axm oy = ∆t = 5,4 = 21,1 m/s2
300 km
E18. La durée totale de la course est de 75 km/h = 4 h.
180 km
La première partie prend 100 km/h = 1,8 h = 108 min. Le participant se repose 12 min.

La seconde partie doit donc prendre 240 − 108 − 12 = 120 min. Ce qui donne une vitesse
(300−180) km 120 km
scalaire moyenne vsm = 120 min = 2h = 60,0 km/h
∆vx 13,9−0
E19. (a) 50 km/h = 13,9 m/s, axm oy = ∆t = 4,9 = 2,83 m/s2
∆vx 27,8−0
(b) 100 km/h = 27,8 m/s, axm oy = ∆t = 14,8 = 1,88 m/s2
∆vx 29,2−19,4
(c) 70 km/h = 19,4 m/s et 105 km/h = 29,2 m/s, axm oy = ∆t = 9,2 = 1,06 m/s2
∆vx 0−27,8
(d) 100 km/h = 27,8 m/s, axm oy = ∆t = 4 = −6,94 m/s2
E20. (a) On définit l’expression de la position et on demande le graphe de 0 à 5 s :

> restart:
> x:=5+7*t-2*t^2;
> plot(x,t=0..5);

(b) On calcule la vitesse moyenne entre ti = 2 s et tf = 4 s :


> ti:=2;
> tf:=4;
> vx_moy:=(subs(t=tf,x)-subs(t=ti,x))/(tf-ti);

On obtient vxm oy = −5,00 m/s

(c) On reprend les mêmes lignes de commande qu’en (b) en changeant la valeur finale de

temps. Avec tf = 2,001 s, on obtient vxm oy = −1,002 m/s


(d) On calcule la dérivée de l’expression de la position et on l’évalue à t = 2 s :

> vx:=diff(x,t);
> subs(t=2,vx);

On obtient vx = −1,00 m/s

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 3


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E21. (a) On définit l’expression de la position et on demande le graphe de 0 à 1 s :
> restart:
> x:=5*sin(2*Pi*t/3);
> plot(x,t=0..1);

(b) On calcule la vitesse moyenne entre ti = 0,5 s et tf = 0,6 s :


> ti:=0.5;
> tf:=0.6;
> vx_moy:=evalf((subs(t=tf,x)-subs(t=ti,x))/(tf-ti));
On obtient vxm oy = 4,25 m/s
(c) On reprend les mêmes lignes de commande qu’en (b) en changeant la valeur finale de
temps. Avec tf = 0,501 s, on obtient vxm oy = 5,23 m/s
(d) On calcule la dérivée de l’expression de la position et on l’évalue à t = 0,5 s :
> vx:=diff(x,t);
> evalf(subs(t=0.5,vx));
On obtient vx = 5,24 m/s

(e) On demande le graphe de la vitesse de 0 à 1 s :


> plot(vx,t=0..1);
E22. (a) On définit l’expression de la position et on demande le graphe de 0 à 10 s :
> restart:
> x:=10*exp(-0.2*t);
> plot(x,t=0..10);

4 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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(b) On calcule la vitesse moyenne entre ti = 2 s et tf = 3 s :

> ti:=2;
> tf:=3;
> vx_moy:=evalf((subs(t=tf,x)-subs(t=ti,x))/(tf-ti));

On obtient vxm oy = −1,22 m/s

(c) On reprend les mêmes lignes de commande qu’en (b) en changeant la valeur finale de
temps. Avec tf = 0,2001 s, on obtient vxm oy = −1,34 m/s

(d) On calcule la dérivée de l’expression de la position, ce qui définit la vitesse. On demande


ensuite le graphe de la vitesse de 0 à 10 s :

> vx:=diff(x,t);
> plot(vx,t=0..10);
¡ ¢
E23. (a) vx = dx d
dt = dt 4 − 5t + 3t
2 = −5 + 6t, à t = 3 s =⇒ v = 13,0 m/s
x

dvx d
ax = dt = dt (−5 + 6t) = 6, à t = 3 s =⇒ ax = 6,00 m/s2
5
(b) vx = −5 + 6t = 0 =⇒ t = 6 = 0,833 s

(c) On définit l’expression de la position et on demande le graphe de 0 à 1,5 s, un intervalle


qui inclut la réponse à la question (b) :

> restart:
> x:=4-5*t+3*t^2;
> plot(x,t=0..2);

E24. (a) L’accélération moyenne est la pente de la droite joignant le point initial et le point final
10−(−10) 20
de l’intervalle de temps de 0 s à 5 s : axm oy = 5−0 = 5 = 4,00 m/s2

(b) L’accélération instantanée est la pente de la tangente à t de la courbe vx en fonction de


10−(−10) 20
t. À t = 2 s, ax = 4−0 = 4 = 5,00 m/s2

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 5


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(c) Lorsque la vitesse change de signe, le mouvement change de sens. Donc la réponse est
oui , à t = 2,00 s

E25. (a) Lorsque vx = 0 m/s, la particule est au repos, à t = 0 s et 3,00 s

(b) Lorsque la vitesse change de signe, le mouvement change de sens, alors à t = 3,00 s

(c) L’accélération moyenne est la pente de la droite joignant le point initial et le point final
4−(−2) 6
de l’intervalle de temps allant de 1 s à 4 s : axm oy = 4−1 = 3 = 2,00 m/s2

(d) L’accélération instantanée est la pente de la tangente à t de la courbe vx en fonction de t.


0−(−4)
À t = 3 s : ax = 3−2 = 4,00 m/s2

E26. La vitesse instantanée est la pente de la tangente à t de la courbe x en fonction de t et


l’accélération est le taux de variation de la vitesse, donc la variation de la pente de la
tangente :

(a) La pente de la tangente est 0 et elle ne varie pas entre 3 s et 4 s

(b) La pente de la tangente est 0 et elle varie à 0 s et à 7 s

(c) La pente de la tangente diffère de 0 et elle ne varie pas entre 1 s et 2 s

puis entre 5 s et 6,5 s

(d) La pente de la tangente est positive et elle augmente entre 4 s et 5 s

(e) La pente de la tangente est positive et elle diminue entre 6,5 s et 7 s

(f) La pente de la tangente est négative et sa valeur absolue augmente entre 0 s et 1 s

puis entre 7 s et 8 s

(g) La pente de la tangente est négative et elle diminue entre 2 s et 3 s

E27. (a) Le déplacement est l’aire sous la courbe dans le graphique de vx en fonction de t entre

2 s et 3 s :

∆x ≈ 15 m
∆x
(b) vxm oy = ∆t et ∆x est l’aire sous la courbe entre 0 s et 3 s. Comme ∆x = 35 m, alors
35
vxm oy = 3 ≈ 12 m/s
∆x
E28. vxm oy = ∆t et ∆x est l’aire sous la courbe entre 1 s et 4 s. Comme ∆x = 27 m, alors
27
vxm oy = 3 ≈ 9 m/s
∆x
E29. (a) vxm oy = ∆t et ∆x est l’aire sous la courbe entre 0 s et 6 s.
15
Comme ∆x = −10 + 25 = 15 m, alors vxm oy = 6 = 2,50 m/s

(b) La distance parcourue est 10+25 = 35 m, durant les 6 premières secondes. Selon l’équation

6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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35
3.2, la vitesse scalaire moyenne vsm = 6 = 5,83 m/s
∆x
E30. (a) vxm oy = ∆t et ∆x est l’aire sous la courbe entre 0 s et 5 s. Comme ∆x = −6 + 6 = 0 m,

alors vxm oy = 0 m/s

(b) La distance parcourue est 6 + 6 = 12 m, durant les 5 premières secondes. Selon l’équation
12
3.2, la vitesse scalaire moyenne vsm = 5 = 2,40 m/s

E31. Voir l’exemple 3.6 :

(a) (b)

∆vx
(c) axm oy = ∆t et ∆vx est l’aire sous la courbe entre 0 s et 6 s du graphe de ax en fonction
10
de t. Alors axm oy = 6 = 1,67 m/s2

(d) Directement à partir du graphe de l’accélération obtenu en (a),

à t = 2 s, ax = 5,00 m/s2

E32. Voir l’exemple 3.6 :

(a) (b)

∆vx
(c) axm oy = ∆t et ∆vx est l’aire sous la courbe entre 1 s et 4 s du graphique de ax en fonction

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 7


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6
de t. ∆vx = 8 − 2 = 6 m/s, alors axm oy = 3 = 2,00 m/s2

(d) Directement à partir du graphe de l’accélération obtenu en (a),

à t = 3 s, ax = 4,00 m/s2

E33. On peut tracer le graphe de la position en fonction du temps à la main, ou l’obtenir à

partir des commandes suivantes dans Maple :

> restart:
> xt:=[[0,0],[1,0.6],[2,1.8],[3,3.5],[4,6.5],[5,9.6],[6,11.1],[7,12.0],[8,12.5],[9,12.8],[10,13]];
> with(plots):
> points:=pointplot(xt,color=red,symbol=circle,symbolsize=12):
> traits:=pointplot(xt,connect=true,color=blue):
> display({points,traits});

Ce premier graphe montre les positions relevées en fonction du temps et la courbe qui
suit ces données. De 0 s à 3 s, la particule subit, à partir d’une vitesse initialement nulle,
une accélération positive. De 3 s à 5 s, elle poursuit à vitesse constante et, finalement, de
5 s à 10 s, elle subit une décélération qui l’immobilise.

Pour obtenir les graphes de la vitesse en fonction du temps et de l’accélération en fonction

du temps, on considère que la vitesse à la fin de la phase d’accélération (au point i dans le
graphe de la position) et la vitesse au début de la phase de décélération (au point ii) sont
les mêmes que durant la phase à vitesse constante (de i à ii). Cette vitesse est donnée

par :
xii −xi 9,6−3,5
vx = tii −ti = 5−3 = 3,05 m/s
3,05−0
L’accélération durant la phase initiale vaut alors : ax = 3−0 = 1,02 m/s2
0−3,05
et l’accélération durant la phase finale vaut : ax = 10−5 = −0,610 m/s2

8 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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Ces valeurs permettent de tracer, à la main, les graphes suivants :

E34. Voir l’exemple 3.6 :

E35. (a) On peut tracer le graphe de la vitesse en fonction du temps à la main, ou l’obtenir à
partir des commandes suivantes dans Maple. La liste contient un point supplémentaire,

la vitesse étant supposée nulle quand t = 0.

> restart:
> vt:=[[0,0],[1.9,48],[2.6,64],[3.7,80],[4.7,96],[6.3,112],[7.6,128],[9.8,144],[11.6,160],
[14,176],[19.2,192]];
> with(plots):
> points:=pointplot(vt,color=red,symbol=circle,symbolsize=12,view=[0..20,0..200]):
> traits:=pointplot(vt,color=blue,connect=true):
> display({points,traits});

Ce graphe montre les vitesses relevées en fonction du temps et la courbe qui suit ces

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 9


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données :

(b) On calcule cette accélération à partir de la valeur des vitesses aux deux premiers instants,
les points i et ii sur le graphe :
∆vx vx ii −vx 64 km/h −48 km/h 1m/s
axm oy = ∆t = tii −ti
i
= 2,6 s −1,9 s × 3,6 km/h = 6,35 m/s2
∆vx ∆vx 192 km/h 1m/s
(c) axm oy = ∆t =⇒ ∆t = axm oy = 6,35 m/s2
× 3,6 km/h = 8,40 s

(d) L’aire sous la courbe dans le graphe de vx en fonction de t correspond au déplacement.


Toutefois, dans le graphe de la question (a), le changement de la vitesse n’est pas décrit
par une droite. Afin d’estimer le déplacement, on peut supposer que la vitesse augmente
linéairement entre chaque point et s’en remettre au calcul de l’aire de trapèzes formés
par chaque couple de valeur. Dans le cas du déplacement qui sépare l’instant initial et
la première valeur de vitesse, il s’agit d’un triangle dont l’aire vaut 12,67 m (les détails
du calcul sont omis). Le trapèze formé par les points i et ii donne un déplacement de

10,89 m (les détails du calcul sont omis). Attention, le calcul doit inclure le passage d’une
vitesse en km/h à une vitesse en m/s !

En procédant ainsi, après l’addition du déplacement de 112 m correspondant à l’intervalle


séparant les points viii et ix, on obtient un déplacement accumulé de 430,67 m. Il n’est
donc pas nécessaire d’inclure le déplacement associé au dernier intervalle.

On peut aussi s’en remettre à Maple pour calculer l’aire des trapèzes, en utilisant la ligne
de commande suivante :

> dx:=add((vt[i,2]+vt[i-1,2])*(vt[i,1]-vt[i-1,1])/2,i=2..10)/3.6;

L’instant cherché se trouve donc quelque part dans l’intervalle qui séparer les points viii
et ix. Afin de le repérer, on commence par trouver l’équation de la droite qui relie ces

10 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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deux points. Lorsque les coordonnées de deux des points sont connus, on peut poser que :
vx −vxviii vxix −vxviii vx −160 km/h 176 km/h −160 km/h
t−tviii = tix −tviii =⇒ t−11,6 s = 14,0 s −11,6 s =⇒
vx −44,44 m/s 48,89 m/s −44,44 m/s
t−11,6 s = 14,0 s −11,6 s

De cette égalité, on tire : vx = 22,93+1,85t. Dans l’intervalle allant de viii à ix, on cherche

l’instant t∗ pour lequel le trapèze aura une aire de 430,67 − 400 = 30,67 m. L’équation
qui fournit l’aire de ce trapèze est :
(vx +vx (t∗ )) ∗ (44,44+(22,93+1,85t∗ ))
Aire = viii 2 (t − tviii ) =⇒ 30,67 m = 2 (t∗ − 11,6 s)

On peut résoudre cette équation à la main ou utiliser Maple :

> eq:=(44.44+vx)*(t-11.6)/2=30.67;
> solve(eq,t);

La solution de cette dernière équation donne t∗ = 12,28 s , qui correspond à 45,7 m/s

ou vx = 165 km/h si la vitesse augmente de façon linéaire durant cet intervalle.

E36. (a) Lorsque l’aire sous la courbe est la même pour les deux automobiles, elles ont effectué le
même déplacement. Si elles ont la même position initiale, elles auront la même position
finale. Alors, au temps t, l’aire sous la courbe de l’automobile A est : ∆xA = 8t, soit l’aire
d’un rectangle de hauteur 8 et de base t.
3,2 2
Pour l’automobile B : ∆xB = 2 t , soit l’aire d’un triangle de hauteur 3,2t (3,2 est la
pente de la droite B) et de base t.
8
∆xA = ∆xB =⇒ 8t = 1,6t2 =⇒ t = 1,6 =⇒ t = 5,00 s et

∆xA = ∆xB = 8t = 8 (5) =⇒ ∆xA = ∆xB = 40,0 m

(b) vAx = 8,00 m/s

vBx = vx0 + ax t = 3,2 (5) =⇒ vBx = 16,0 m/s car 3,2 est la pente de la droite et
correspond à l’accélération de B.
∆vx
E37. (a) axm oy = ∆t et les vitesses sont lues, de façon approximative, sur le graphe,
36 mi/h −0 mi/h
1ière - 2ième : a12xm oy ≈ 4 s −0 s =⇒ a12xm oy ≈ 9,00 mi/(h·s)
61 mi/h −36 mi/h
2ième - 3ième : a23xm oy ≈ 10 s −4 s =⇒ a23xm oy ≈ 4,17 mi/(h·s)
84 mi/h −61 mi/h
3ième - 4ième : a34xm oy ≈ 17 s −10 s =⇒ a34xm oy ≈ 3,29 mi/(h·s)
5280 pi 1h
(b) 9,0 mi/(h·s) × 1 mi = 13,2 pi/s2 . Selon l’équation 3.11, avec vx0 = 0 et
× 3600 s
³ ´
ax = 13,2 pi/s2 , ∆x = 12 13,2 pi/s2 (17 s)2 ≈ 1,91 × 103 pi

(c) Le déplacement réel correspond à l’aire sous la courbe dans le graphe donné. En se
servant d’une approche similaire à celle que décrit la solution de l’exercice 35d qui propose

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 11


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d’additionner l’aire de triangles et de trapèzes, on trouve :
5280 pi 1h
∆x = ∆x1 + ∆x2 + ∆x3 = (72 + 291 + 508) (mi/h)·s × 1 mi × 3600 s ≈ 1,28 × 103 pi
9002 −02
E38. (a) vx2 = vx0
2 + 2a (x − x ) =⇒ a =
x 0 x 2(0,6) = 6,75 × 105 m/s2
vx −vx0 900−0
(b) vx = vx0 + ax t =⇒ t = ax = 6,75×105
= 1,33 × 10−3 s
∆x−vx0 t 6+2(5)
E39. x − x0 = ∆x = vx0 t + 12 ax t2 =⇒ ax = 1 2
t
= 1
(25)
=⇒ ax = 1,28 m/s2
2 2

E40. (a) Dans cette portion de l’exercice, tous les points de l’automobile subissent un déplacement
∆x = x − x0 = 64 m durant l’arrêt. On donne vx0 = 112 km/h = 31,1 m/s, vx = 0 et on
calcule l’accélération nécessaire au moyen de l’équation 3.12 :
vx2 −vx0
2
0−(31,1)2
vx2 = vx0
2 + 2a (x − x ) =⇒ a =
x 0 x 2(x−x0 ) = 2(64) =⇒ ax = −7,56 m/s2

On calcule ensuite le temps d’arrêt en utilisant l’équation 3.9 :


vx −vx0 0−31,1
vx = vx0 + ax t =⇒ t = ax = −7,56 =⇒ t = 4,11 s

(b) Ici, les conditions de vitesse sont les mêmes. Toutefois, comme l’automobile s’arrête en
écrasant sa partie avant contre un mur, on doit suivre tous les points de celle-ci qui sont
situés derrière la partie écrasée et qui subissent un déplacement durant l’arrêt de

∆x = 1 m. Avec les mêmes équations, on calcule


vx2 −vx0
2
0−(31,1)2
ax = 2∆x = 2(1) =⇒ ax = −484 m/s2
vx −vx0 0−31,1
vx = vx0 + ax t =⇒ t = ax = −484 =⇒ t = 6,43 × 10−2 s

E41. 96 km/h = 26,7 m/s,


vx −vx0 26,7−0
À partir de l’équation 3.9 : ax = t = 5 = 5,34 m/s2
vx −vx0 20−10
(a) À partir de l’équation 3.9 : t = ax = 5,34 =⇒ t = 1,87 s
vx2 −vx0
2
202 −102
À partir de l’équation 3.12 : ∆x = 2ax = 2(5,34) =⇒ ∆x = 28,1 m
vx −vx0 30−20
(b) t = ax = 5,34 =⇒ t = 1,87 s
vx2 −vx0
2
302 −202
∆x = 2ax = 2(5,34) =⇒ ∆x = 46,8 m
vx2 −vx0
2
3302 −0
E42. (a) À partir de l’équation 3.12 : ∆x = 2ax = 2(10) =⇒ ∆x = 5,45 × 103 m
vx −vx0 330−0
À partir de l’équation 3.9 : t = ax = 10 =⇒ t = 33,0 s

(b) 11,2 km/s = 11,2 × 103 m/s


2
vx2 −vx0
2 (11,2×103 ) −0
∆x = 2ax = 2(10) =⇒ ∆x = 6,27 × 106 m
vx −vx0 11,2×103 −0
t= ax = 10 =⇒ t = 1,12 × 103 s
2
vx2 −vx0
2 (3×107 ) −0
(c) ∆x = 2ax = 2(10) =⇒ ∆x = 4,50 × 1013 m
vx −vx0 3×107 −0
t= ax = 10 =⇒ t = 3,00 × 106 s

12 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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q
E43. (a) x = x0 + vx0 t + 12 ax t2 =⇒ x = 0 + 0 + 12 ax t2 =⇒ t = a2xx
q q
tAV = 2(100)
0,5 = 20 s, tAR = 2(144)
0,5 = 24 s, alors ∆t = 4,00 s

(b) vx = vx0 + ax t =⇒ vx = 0 + ax t

vAVx = ax t = 0,5 (20) =⇒ vAVx = 10,0 m/s

vARx = ax t = 0,5 (24) =⇒ vARx = 12,0 m/s

E44. (a) Selon l’équation 3.11, pour l’automobile xA = 60t avec x en km et t en h. Pour le train,

xT = 1 + 40t.

Si xA = xT , alors 60t = 1 + 40t =⇒ t = 0,05 h et x = 60t = 1 + 40t = 3,00 km

(b) xA = 60t et xT = 1 − 40t. Si xA = xT , alors 60t = 1 − 40t =⇒ t = 0,01 h et

x = 0,600 km

(c) Pour chaque partie, on définit l’expression de la position pour l’automobile et le train et
on demande le graphe sur un intervalle de temps qui inclut la réponse :

> restart:
> xa:=60*t;
> xt:=1+40*t;
> plot([xa,xt],t=0..0.1,color=[red,blue]);
> xt:=1-40*t;
> plot([xa,xt],t=0..0.02,color=[red,blue]);

E45. Il parcourt 15 m en 0,5 s. Le temps nécessaire pour immobiliser le camion est, se-
vx −vx0 0−30
lon l’équation 3.9 : t = ax = −8 = 3,75 s. Durant ce temps, il parcourt, se-
lon l’équation 3.11 : ∆x = vx0 t + 12 ax t2 = 30 (3,75) + 1
2 (−8) (3,75)2 = 56,3 m. Il a
donc besoin de 56,3 + 15 = 71,3 m pour s’immobiliser, mais le caribou est à 70 m.
Il doit donner un coup de volant.
vx2 −vx0
2
162 −242
E46. vx2 = vx0
2 + 2a ∆x =⇒ a =
x x 2∆x = 2(50) = −3,2 m/s2
vx2 −vx0
2
0−162
(a) À partir de l’équation 3.12 : ∆x = 2ax = 2(−3,2) = 40,0 m
vx −vx0 0−24
(b) À partir de l’équation 3.9 : t = ax = −3,2 = 7,50 s
2(∆x−vx0 t) 2(32−12(4))
E47. (a) À partir de l’équation 3.11 : ax = t2 = 42 = −2,00 m/s2

(b) vx = vx0 + ax t = 12 + (−2) (4) = 4,00 m/s

E48. ∆x = vx0 t + 12 ax t2 =⇒ 17,5 = 20t − 2,5t2 , alors t = 1 s ou 7 s. On rejette t = 7 s car,


selon l’équation 3.9, vx = vx0 + ax t = −15 m/s et on suppose que la décélération vient
∆x 17,5
des freins. Alors vxm oy = ∆t = 1 = 17,5 m/s

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 13


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vx2 −vx1 −12−4
E49. Selon l’équation 3.9 : vx2 = vx1 + ax (t2 − t1 ) =⇒ ax = t2 −t1 = 7−3 = −4 m/s2
(a) vx1 = vx0 + ax t1 =⇒ vx0 = vx1 − ax t1 = 4 − (−4) (3) =⇒ vx0 = 16,0 m/s
x = x0 + vx0 t + 12 ax t2 =⇒ x0 = x1 − vx0 t1 − 12 ax t21 = 2 − 16 (3) − 12 (−4) (3)2 =⇒

x0 = −28,0 m
(b) Avec 0 = vx0 + ax t, on trouve que la particule fait demi-tour à t = 4 s, alors

x = x0 + vx0 t + 12 ax t2 = −28 + 16 (4) + 12 (−4) (4)2 = 4 m


À t = 7 s, x = −28 + 16 (7) + 12 (−4) (7)2 = −14 m
La distance parcourue entre 3 s et 4 s est 4 − 2 = 2 m,

entre 4 s et 7 s, 4 − (−14) = 18 m. La distance totale parcourue entre 3 s et 7 s est


2 + 18 = 20 m.
20
Selon l’équation 3.2, la vitesse scalaire moyenne est vsm = 4 = 5,00 m/s
∆x −14−2
(c) vxm oy = ∆t = 4 = −4,00 m/s
E50. (a) vy2 = vy0
2 − 2g∆y avec v = 0 m/s à la hauteur maximale, alors
y

2 = 2g∆y = 2 (9,8) (3,2) =⇒ v


p
vy0 y0 = 2 (9,8) (3,2) = 7,92 m/s
vy0 7,92
(b) vy = vy0 − gt =⇒ t = g = 9,8 = 0,808 s pour l’aller seulement. Pour l’aller-retour :
∆t = 2 (0,808) = 1,62 s

E51. vy2 = vy0


2 − 2g ∆y =⇒ v 2 = v 2 + 2g∆y avec v = 0 m/s,
L y0 y y
9,8
vy0 = 22,1 m/s et gL = 6 = 1,63 m/s2 =⇒
2
vy0 (22,1)2
∆y = 2gL = 2(1,63) = 150 m
E52. (a) ∆y = vy0 t − 12 gt2 =⇒ ∆y = 0 − 12 gt2 = 1
2 (9,8) (1,5)2 = 11,0 m
(b) vy = vy0 − gt = 0 − gt = 0 − 9,8 (1,5) = −14,7 m/s
p
E53. vy2 = vy0
2 − 2g∆y =⇒ v 2 = 0 − 2g∆y =⇒ v =
y y −2 (9,8) (−2,45) = 6,93 m/s
E54. (a) vy2 = vy0
2 − 2g∆y avec v = 0 m/s, alors v 2 = 2g∆y = 2 (9,8) (0,5) =⇒
y y0

vy0 = 3,13 m/s

(b) vy2 = vy0


2 − 2g∆y avec v = 0 m/s, alors v 2 = 2g∆y = 2 (9,8) (6) =⇒
y y0

vy0 = 10,8 m/s


E55. La parachutiste commence à ralentir à partir du moment où son corps entre en contact

avec le sol. Toutefois, tout son corps ne subit pas le même déplacement vertical pendant
qu’elle s’arrête. Comme on le voit dans la figure qui suit, seuls les points qui sont au-dessus

de sa taille descendent d’une quantité ∆y :

14 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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Bien que l’équation 3.16 ait été énoncée pour les situations de chute libre, on peut s’en
servir pour calculer l’accélération dans le cas d’un mouvement vertical qui n’est pas une
chute libre, c’est-à-dire l’arrêt par le sol de la parachutiste. On donne vy0 = −7 m/s, on

sait que vy = 0 et ∆y peut prendre deux valeurs, de sorte que

(a) avec ∆y = −0,60 m on calcule


vy2 −vy0
2
0−72
vy2 = vy0
2 + 2a ∆y =⇒ a =
y y 2∆y = 2(−0,60) = 40,8 m/s2

(b) avec ∆y = −0,10 m on obtient plutôt


vy2 −vy0
2
0−72
ay = 2∆y = 2(−0,10) = 245 m/s2

E56. (a) vy = vy0 − gt =⇒ vy0 = vy + gt où t = 4 s pour l’aller seulement et vy = 0 m/s au


sommet =⇒ vy0 = 0 + (9,8) (4) = 39,2 m/s

(b) y = y0 + vy0 t − 12 gt2 =⇒ y = 0 + 39,2 (4) − 4,9 (4)2 = 78,4 m

E57. (a) vy2 = vy0


2 − 2g∆y =⇒ v 2 = 202 − 2 (9,8) (−24) =⇒ v = −29,5 m/s
y y
vy −vy0 −29,5−20
vy = vy0 − gt =⇒ t = −g = −9,8 = 5,05 s

(b) Selon l’équation 3.16, avec vy = 0 m/s au sommet =⇒ 0 = 202 − 2g∆y =⇒

∆y = 20,4 m et ymax = 24 + 20,4 = 44,4 m

(c) Voir (a) vy = −29,5 m/s

(d) On définit six positions verticales initiales successives et on demande le graphe de la


position en fonction du temps de ces six boulons, jusqu’au sol :

> restart:
> y0:=[24,28,32,36,40,44];
> plot({seq(y0[i]+20*t-4.9*t^2,i=1..6)},t=0..6,view=[0..6,0..70]);

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 15


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On calcule le temps de vol du premier boulon de cette façon :

> y:=y0[1]+20*t-4.9*t^2;
> solve(y=0,t);

En modifiant le numéro du boulon, on peut calculer le temps de vol de tous les boulons

et observer que les intervalles sont :

∆t = 0,132 s, 0,127 s, 0,123 s, 0,118 s, 0,114 s

Les boulons arrivent au sol en étant de moins en moins séparés dans le temps.

E58. (a) vy2 = vy0


2 − 2g∆y = 302 − 2 (9,8) (25) =⇒ v = ±20,2 m/s
y

(b) Si vy = ±15 m/s, alors, de l’équation 3.13 vy = vy0 − gt, on tire


vy −vy0 15−30
t1 = −g = −9,8 =⇒ t1 = 1,53 s
vy −vy0 −15−30
t2 = −g = −9,8 =⇒ t2 = 4,59 s

(c) y = y0 + vy0 t − 12 gt2 =⇒ 40 = 0 + 30t − 4,9t2 , que l’on résout pour obtenir :

t = 1,96 s et 4,16 s

E59. (a) y = y0 + vy0 t − 12 gt2 =⇒ 10,2 = 20t − 4,9t2 =⇒


√ √
−b± b2 −4ac −20± 202 −4(−4,9)(−10,2)
t= 2a = 2(−4,9) = 0,597 s et 3,48 s

(b) Si vy = ±10 m/s alors, de l’équation 3.13 vy = vy0 − gt, on tire


vy −vy0 10−20
t1 = −g = −9,8 =⇒ t1 = 1,02 s
vy −vy0 −10−20
t2 = −g = −9,8 =⇒ t2 = 3,06 s
∆y+ 12 gt2 30+(4,9)(2)2
E60. y = y0 + vy0 t − 12 gt2 =⇒ vy0 = t = 2 =⇒

vy0 = 24,8 m/s. Ici on ne peut utiliser 0 comme valeur de la vitesse à 30 m puisque la
balle n’a pas atteint le sommet. La vitesse à 30 m est, selon l’équation 3.13 :

vy = vy0 − gt = 24,8 − 9,8 (2) = 5,2 m/s

Alors la balle repassera à la même hauteur avec une vitesse de −5,2 m/s. Selon l’équation
vy −vy0 −5,2−24,8
3.13 : t = −g = −9,8 = 3,06 s
E61. (a) vy2 = vy0
2 − 2g∆y =⇒ v 2 = v 2 + 2g∆y = 0 + 2 (9,8) (1,8) =⇒ v
y0 y y0 = 5,94 m/s

Le temps pris pour atteindre la hauteur maximale est obtenu à l’aide de l’équation 3.13 :
vy −vy0 0−5,94
vy = vy0 − gt =⇒ t = −g = −9,8 = 0,606 s

Le temps pour un tour est T = 2(0,606) + 0,3 = 1,512 s, l’intervalle de temps entre deux
1,512
balles est donc 3 = 0,504 s. Lorsqu’une balle est à sa hauteur maximale, les deux
autres sont, selon l’équation 3.15 :

y = y0 + vy0 t − 12 gt2 , avec vy0 = 0 et au sommet y0 = 1,8 m :

16 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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y = 1,8 − 4,9 (0,504)2 = 0,555 m au-dessus de ses mains

(b) On définit l’expression de la position en fonction du temps des trois oranges en tenant
compte du délai en temps qui les sépare. Ensuite, on superpose les trois graphes de

position en fonction du temps

> restart:
> vy0:=5.94;
> g:=9.8;
> dt:=0.504;
> tvol:=1.212;
> y1:=vy0*t-g*t^2/2;
> y2:=vy0*(t-dt)-g*(t-dt)^2/2;
> y3:=vy0*(t-2*dt)-g*(t-2*dt)^2/2;
> with(plots):
> g1:=plot(y1,t=0..tvol,color=blue):
> g2:=plot(y2,t=dt..tvol+dt,color=red):
> g3:=plot(y3,t=2*dt..tvol+2*dt,color=green):
> display({g1,g2,g3});

E62. Juste avant de toucher, le sol la vitesse vy1 est, dans l’équation 3.16, la vitesse finale de

la chute vers le sol :


2 = v 2 − 2g∆y = 0 + 2 (9,8) (5) =⇒ v
vy1 y0 y1 = −9,9 m/s

La vitesse de la balle juste après avoir touché le sol, vy2 , est, dans l’équation 3.16, la

vitesse initiale de son mouvement vers le haut après le choc :

vy2 = vy0
2 − 2g∆y = v 2 − 2g∆y =⇒ v 2 = v 2 + 2g∆y = 0 + 2 (9,8) (3,2) =⇒
y2 y2 y

vy2 = 7,92 m/s

Durant le choc, l’accélération moyenne est donnée par :


∆vy 7,92−(−9,9)
axm oy = ∆t = 0,036 = 495 m/s2
2 = v 2 + 2g∆y = 0 + 2 (9,8) (20) =⇒ v
vy0
E63. y y0 = 19,8 m/s

(a) ∆y = vy0 t − 12 gt2 =⇒ − 50 = 19,8t − 4,9t2 , que l’on résout pour obtenir :

t = 5,84 s , l’autre résultat étant rejeté puisqu’il est négatif.


2 − 2g∆y = (19,8)2 − 2 (9,8) (−50) =⇒ v = −37,0 m/s
(b) vy2 = vy0 y

(c) ∆y = vy0 t − 12 gt2 =⇒ −20 = 19,8t − 4,9t2 =⇒ t = 4,88 s

E64. (a) ∆y = vy0 t − 12 gt2 =⇒ − 40 = vy0 (4) − (4,9) (4)2 =⇒ vy0 = 9,6 m/s
2 − 2g =⇒ 0 = (9,6)2 − 19,6 (y − 40) =⇒ y = 44,7 m
vy2 = vy0

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 17


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2 − 2g∆y = (9,6)2 − 19,6 (−15) =⇒ v = −19,7 m/s
(b) vy2 = vy0 y
¡ ¢
E65. (a) vy2 = vy0
2 − 2g∆y =⇒ v 2 = 0 + 2g∆y = 2 (1,8) 2,8 × 105
y0 =⇒

vy0 = 1,01 km/s

(b) vy = vy0 − gt =⇒ 0 = 1,01 × 103 − 1,8t =⇒ t = 561 s

E66. (a) vy = vy0 − gt =⇒ − 13 = vy0 − (9,8) (0,8) =⇒ vy0 = −5,16 m/s

(b) On pose y = 0 et on cherche y0


2 − 2g (y − y ) =⇒ 132 = (5,16)2 + 19,6y =⇒ y = 7,26 m
vy2 = vy0 0 0 0

(c) vy = vy0 − gt =⇒ − 13 = −5,16 − 9,8t =⇒ t = 1,85 s

E67. Selon l’équation 3.16, appliquée entre le sol et 4,2 m :

vy2 = vy0
2 − 2g∆y =⇒ (0,4v )2 = v 2 − (19,6) (4,2) =⇒ v
y0 y0 y0 = 9,9 m/s

On applique l’équation 3.16 entre le sol et le point le plus haut :


2 − 2g∆y =⇒ 0 = (9,9)2 − 19,6∆y =⇒
vy2 = vy0 ∆y = 5,00 m . Le temps de vol est,
2(vy +vy0 )
selon l’équation 3.13 : t = g =⇒ t = 2,02 s pour l’aller-retour.

E68. Si ymax est la hauteur maximale, selon l’équation 3.15, on écrit


ymax
2 = vy0 (2) − 12 g(2)2 =⇒ ymax = 4vy0 − 39,2

On a également, selon l’équation 3.16 :


2 − 19,6y
0 = vy0 max

En substituant ymax de l’équation précédente, on arrive à


2 + 19,6 (4v − 39,2) =⇒ v 2 − 78,4v + 768 = 0
0 = vy0 y0 y0 y0

que l’on résout pour obtenir :

vy0 = 11,5 m/s et 66,9 m/s.

La première solution est la vitesse initiale d’un objet prenant 2 s pour atteindre sa hauteur
maximale et revenir à 50 % de celle-ci pendant qu’il redescend. La hauteur maximale est,
2
vy0
selon l’équation 3.16 : ymax = 2g =⇒ ymax = 6,75 m
³ ´
v −0
Et, selon l’équation 3.13, ttotal = 2 × y0g =⇒ ttotal 2,35 s

La deuxième solution est la vitesse initiale d’un objet prenant 2 s pour atteindre 50 %
de sa hauteur maximale pendant qu’il monte. La hauteur maximale est, selon l’équation
2
vy0
3.16 : ymax = 2g =⇒ ymax = 228 m
³ ´
v −0
Et, selon l’équation 3.13, ttotal = 2 × y0g =⇒ ttotal = 13,7 s

E69. vy = vy0 − gt =⇒ vy = vy0 − (9,8) (1,8) =⇒ vy0 = 58,8 m/s

18 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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2
vy0
La hauteur maximale est, selon l’équation 3.16, ymax = 2g =⇒ ymax = 176 m
2vy0
Le temps de vol est, selon l’équation 3.13, t = =⇒ t = 12,0 s pour l’aller-retour.
g
¡
2 − 2g 3 y
¢
E70. Si la hauteur maximale est ymax , selon l’équation 3.16 : 302 = vy0 4 max , à partir
2 − 2gy
du sol jusqu’à 75 % de sa hauteur maximale et 0 = vy0 max , à partir du sol jusqu’à

2 = 2gy
sa hauteur maximale. De la deuxième équation, on a vy0 max , qu’on peut substituer

dans la première équation. D’où 900 = 12 gymax =⇒ ymax = 184 m


2vy0
Le temps de vol est, selon l’équation 3.13 : t = g = 12,3 s

Problèmes

P1. (a) Pour la Porsche, ∆vx = 96 km/h = 26,7 m/s, ∆t = 4,6 s et


∆vx 26,7
axm oy = ∆t = 4,6 = 5,80 m/s2
1
Selon l’équation 3.11, pour Hayes xH = 12,5t et pour la Porsche xA = 2 (5,8) t2
1
Si xH = xA , on obtient 12,5t = 2 (5,8) t2 =⇒ t = 4,31 s et x = 53,9 m

(b) Selon l’équation 3.9 : vAx = 5,8 (4,31) =⇒ vAx = 25,0 m/s

Hayes a une vitesse constante donc vHx = 12,5 m/s

P2. (a) Avec l’équation 3.11, pour le camion, xC = 0,5t2 et pour l’automobile, xA = (t − 10)2

Si xC = xA =⇒ 0,5t2 = (t − 10)2 =⇒ t = 5,9 s et t = 34,1 s car on doit rejeter les


solutions pour lesquelles t < 10 s. Par suite, x = 0,5 (34,1)2 =⇒ x = 581 m

(b) Selon l’équation 3.9 : vCx = 1 (34,1) =⇒ vCx = 34,1 m/s et

vAx = 2 (t − 10) = 2 (24,1) =⇒ vAx = 48,2 m/s

P3. On suppose qu’à l’instant initial, l’origine de l’axe des x et l’automobile (A) coïncident,
de sorte que xA0 = 0. Au même moment, le camion (C) possède 38 m d’avance, ce qui

implique que xC0 = 38 m.

On donne aussi vAx0 = vCx0 = 20 m/s, aAx = 0 et aCx = 2 m/s2 .

(a) On écrit l’équation 3.11, d’abord pour le camion,

xC = xC0 + vCx0 t + 12 aCx t2 =⇒ xC = 38 + 20t

puis pour l’automobile,

xA = xA0 + vAx0 t + 12 aAx t2 =⇒ xA = 20t + t2

Au bout d’un temps t, l’automobile possède 11 m d’avance sur le camion, donc :

xA = xC + 11 =⇒ 20t + t2 = (38 + 20t) + 11 =⇒ t = 7 s

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 19


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Après ce délai, la position du camion est maintenant

xC = 38 + 20(7) = 178 m

De sorte que le déplacement subi par ce dernier est

∆xC = xC − xC0 = 178 − 38 = 140 m

(b) On définit d’abord l’expression de la position de l’automobile et du camion, en tenant


compte d’une accélération de module a pour le camion. À l’instant t inconnu, ces deux
expressions doivent être égales.

> restart:
> xa:=20.0*t+t^2;
> xc:=38.0+20.0*t+a*t^2/2;
> eq1:=xa=xc;

On établit le lien entre la vitesse de l’automobile et celle du camion :

> eq2:=diff(xa,t)=diff(xc,t)+5;

On résout les deux équations :

> solve({eq1,eq2},{t,a});

Si on diminue le 5 dans ¿eq2À, on montre que aCx ≥ 1,67 m/s2

P4. Avec l’équation 3.11, pour le navire A, xA = 6t et pour le navire B, xB = 10 − 4t

Si xA = xB , ils se rencontrent à t = 1 h. Pendant ce temps l’oiseau, qui a une vitesse de

20 km/h, a parcouru 20,0 km

P5. On considère que l’origine de l’axe des x est l’arrière du train B.

(a) Les positions de l’avant du train A et du train B sont données par l’équation 3.13 :
3t2
xA = 1500 + 50t et xB = 2 avec vBx = 3t.

Le train B atteint 60 m/s à t1 = 20 s

À cet instant

xA = 2500 m et xB = 600 m

À partir de cet instant, ils voyagent tous les deux à vitesse constante pendant un délai
t2 . Les positions de l’avant des deux trains sont alors décrites par

xA = 2500 + 50t2 et xB = 600 + 60t2

En posant xA = xB , on trouve t2 = 190 s

Finalement, t1 + t2 = 210 s

(b) Il s’agit du déplacement qu’a subi le train, soit simplement

20 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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xA = (50 m/s) (t1 + t2 ) = (50 m/s) (210 s) = 10,5 km

P6. (a) En posant xC = 60 + 10t égal à xA = 30t − 2,5t2 on trouve un t imaginaire. Il n’y a donc
pas de collisions

(b) xC = 65 + 10t et xA = 15 + 30t − 12 ax t2 . Si xC = xA , on obtient une solution imaginaire


pour ax > 4,0 m/s2 . Il s’agit donc de la valeur minimale d’accélération nécessaire pour

éviter la collision.

(c) On définit l’expression de la position du camion et de l’automobile. Le graphe donne la

position des deux véhicules en fonction du temps. En changeant le paramètre a qui est
le module de l’accélération de l’automobile, on vérifie le résultat (b).

> restart:
> xc:=65+10*t;
> a:=4;
> xa:=15+30*t-a*t^2/2;
> plot([xc,xa],t=0..10,color=[red,blue]);

P7. (a) Selon l’équation 3.15 : yA = 100 + 5t − 4,9t2 et yB = 100 + 20 (t − 2) − 4,9 (t − 2)2

Si yA = yB =⇒ t = 3,78 s . Alors y = 48,9 m

(b) À cet instant, selon l’équation 3.13 vAy = 5 − 9,8 (3,78) =⇒ vAy = −32,0 m/s ,

vBy = −20 − 9,8 (1.78) =⇒ vBy = −37,4 m/s

P8. (a) Selon l’équation 3.11 : 300 = vx0 (10) + 12 ax (10)2 (i)

600 = vx0 (25) + 12 ax (25)2 (ii)

Avec (i) et (ii), on obtient ax = −0,8 m/s2 et vx0 = 34 m/s

À t = 25 s, selon l’équation 3.9, vx = 34 − 0,8 (25) = 14 m/s

Selon l’équation 3.12 : 0 = 142 + 2 (−0,8) ∆x =⇒ ∆x = 123 m

(b) Selon l’équation 3.9 : 0 = 14 − 0,8t =⇒ t = 17,5 s

P9. (a) Selon l’équation 3.12 : 252 = 152 + 2ax (100) =⇒ ax = 2 m/s2

vx2 = 252 + 2 (2) (100) = 1025 =⇒ vx = 32,0 m/s

(b) Selon l’équation 3.9 : 32 = 25 + 2t =⇒ t = 3,50 s

P10. Initialement, l’origine de l’axe des x et l’arrêt d’autobus coïncident.

(a) La personne court durant 2 s à 4,5 m/s, elle est donc à 9 m de l’arrêt : xP = −9 + 4,5t

Selon l’équation 3.11, xA = 12 t2 , si xP = xA =⇒ − 9 + 4,5t = 12 t2 =⇒ t = 3 s et 6 s

À t = 3,00 s , car la première fois sera probablement la bonne et x = 4,50 m

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 21


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(b) On définit l’expression de la position de la personne et de l’autobus à partir des données
fournies en (a) :
> restart:
> xp:=-9+4.5*t;
> xa:=t^2/2;
> plot([xp,xa],t=0..7,color=[red,blue]);

Ce graphe montre l’intersection entre une droite, la trajectoire de la personne, et une


parabole, celle de l’autobus.

Dans le cas extrême cherché, cette droite serait tangente à la parabole au moment où
la personne rejoint l’autobus et on aurait vPx = vAx = 4,5 m/s. L’autobus atteint cette
vitesse en 4,5 s à x = 10,13 m selon l’équation 3.9. Si D est la distance initiale entre la

personne et l’arrêt d’autobus, alors


xP = −D + 4,5 (4,5) = 10,13 =⇒ D = 10,12 m
∆x 10,12−9
La personne aurait donc pu rester t = vx = 4,5 = 0,249 s de plus au lit.
Pour vérifier ce résultat, on redéfinit l’expression de la position de la personne en tenant
compte du délai et on reprend le graphe :

> xp:=-9+4.5*(t-0.249);
> plot([xp,xa],t=0..7,color=[red,blue]);
P11. xA = 20t + 12 aAx t2 et xB = 12t + 12 aBx t2

mais selon l’équation 3.13 : vBx = 36 = 12 + aBx (12) =⇒


aBx = 2 m/s2 =⇒ xB = 12t + t2
À t = 12 s, si xA = xB =⇒ 20t + 12 aAx t2 = 12t + t2 =⇒
20 (12) + 12 aAx (12)2 = 12 (12) + (12)2 =⇒
aAx = 0,666 m/s2 =⇒ vAx = 20 + (0,666) (12) = 28,0 m/s

P12. (a) La somme des aires dans le graphe de vx en fonction de t est


1 2 1 ax
2 ax t1 + ax t1 t2 + 2 2 (2) t21 = 270 (i)
On sait que vx1 = ax t1 = 20 m/s et que 3t1 + t2 = 21 s. En utilisant ces égalités et (i),

on obtient t1 = 5,00 s et ax = 4,00 m/s2


(b) 3t1 + t2 = 21 s avec t1 = 5 s =⇒ t2 = 6 s, donc ∆x2 = vx t2 = 20 (6) = 120 m

22 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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P13. À partir de la donnée du problème, on trace d’abord le graphe de la vitesse en fonction du

temps de l’automobile. Bien que la durée de chaque portion du mouvement soit inconnue,
comme la distance sur laquelle l’automobile ralentit (∆x3 = 50 m) correspond au quart

de la distance sur laquelle est accélère (∆x1 = 200 m) on peut affirmer, en prenant appui
t1
sur l’équation 3.10 du manuel, que la durée de la décélération t3 = 4, si t1 correspond à
la durée de la phase d’accélération :

De la première portion de ce graphe, on obtient


vx t1 400
2 = ∆x1 = 200 =⇒ vx = t1 (i)
t1
La durée complète du mouvement correspond à t1 + t2 + t3 = t1 + t2 + = 33 s. La
4
¡ ¢
période de temps pendant laquelle la vitesse est constante est donc t2 = 33 − t1 − t41
et, toujours selon le graphe, on peut écrire
¡ ¢
vx t2 = ∆x2 =⇒ vx 33 − 5t41 = 160

En substituant l’égalité (i) dans cette équation, on obtient t1 = 20 s et


¡ ¢
t2 = 33 − 20 − 204 =⇒ t2 = 8,00 s

P14. (a) xA = 16t + 1,2t2 et xB = 48 − 8t + 2t2 . La relation xA = xB ne possède aucune solution


réelle. Il ne devrait donc pas y avoir de collision pendant que les deux automobiles sont

en mouvement.

Toutefois, on doit considérer le fait que B s’arrête en 2 s (puisque, selon l’équation 3.9 :
vBx = −8 + 4t = 0) à xB = 40,0 m.

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 23


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On doit trouver à quel moment A atteint ce point.

L’équation xA = xB =⇒ 16t − 1,2t2 = 40,0 =⇒ t = 3,33 s

L’automobile A vient percuter l’automobile B à 40,0 m

(b) On définit l’expression de la position de l’automobile A. On cherche ensuite à quel moment


elle s’arrête et à quel endroit :

> restart:
> xa:=16*t-1.2*t^2;
> tf:=solve(diff(xa,t)=0,t);
> xf:=subs(t=tf,xa);

On définit aussi l’expression de la position de l’automobile B, en supposant qu’elle est


soumise à une accélération inconnue :

> xb:=48-8*t+a*t^2/2;

L’accélération de l’automobile B est telle que celle-ci s’arrête au même endroit et au


même moment que l’automobile A. Il faut donc résoudre :

> a:=solve(subs(t=tf,xb)=xf,a);

La valeur trouvée est toutefois irréaliste pour deux raisons. La première est que l’au-
tomobile A s’arrête au-delà de l’automobile B (xAf > 48 m). La seconde est qu’avec
l’accélération trouvée, la vitesse de l’automobile B n’est pas nulle quand A s’arrête, ce
que confirme ce graphe :

> plot([xa,xb],t=0..10,color=[blue,red]);

Non , la valeur d’accélération cherchée n’existe pas.

P15. (a) 105 km/h = 29,2 m/s et 90 km/h = 25 m/s, l’origine de l’axe des x utilisé est à la
position initiale du guépard.

Avec les données fournies, on calcule l’accélération du guépard (G) et de l’antilope (A) :
∆vx 29,2 ∆vx 25
aGx = ∆t = 2 = 14,6 m/s2 , aAx = ∆t = 2 = 12,5 m/s2

Le guépard accélère pendant 2 s (intervalle 1) et maintient sa vitesse pendant 15 s (in-


tervalle 2). On trouve son déplacement total, après 17 s, avec les équations 3.11 et 3.12 :
vx2 +vx0
2
(29,2)2 +0
∆xG = ∆xG1 + ∆xG2 = 2aG x + vx ∆t2 = 2(14,6) + (29,2) (15) = 466,7 m

Après 17 s, le guépard est en xG = 466,7 m

L’antilope accélère pendant 2 s (intervalle 1) et maintient sa vitesse pendant les 14,5 s


(intervalle 2) où le guépard tente de la rattraper étant donné qu’elle a pris 0,5 s avant

24 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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de se mettre en mouvement. On trouve son déplacement total, au bout de 17 s, avec les
équations 3.11 et 3.12 :
vx2 +vx0
2
252 +0
∆xA = ∆xA1 + ∆xA2 = 2aA x + vx ∆t2 = 2(12,5) + (25) (14,5) = 387,5 m

Comme l’antilope avait une avance de 100 m sur le guépard, sa position, après 17 s, est
de xA = xA0 + ∆xA = 100 + 387,5 = 487,5 m

On en conclut que le guépard n’attrapera pas l’antilope puisqu’il s’arrête au bout de

17 s. On note que pendant le temps de réaction de l’antilope, le guépard n’a parcouru


que xG = 12 aGx t2 = 1
2 (14,6) (0,5)2 = 1,83 m

(b) ∆x = xA − xG = 487,5 − 466,7 = 20,8 m les séparent après 17 s.

P16. (a) On suppose que le toit a une hauteur H, selon l’équation 3.15 :

yA = H + 15t − 4,9t2 et yB = H − 4,9 (t − 2)2

Si yA = yB =⇒ H + 15t − 4,9t2 = H − 4,9 (t − 2)2 =⇒ t = 4,26 s

et y = H − 25 m, c’est à dire à 25 m sous le toit

(b) vy = vy0 − gt =⇒ vAy = 15 − 9,8 (4,26) =⇒ vAy = −26,7 m/s

et vBy = −9,8 (2,26) =⇒ vBy = −22,1 m/s

P17. (a) yA = 25t − 4,9t2 et yB = 95 − 15 (t − 1) − 4,9 (t − 1)2

Si yA = yB =⇒ 25t − 4,9t2 = 95 − 15 (t − 1) − 4,9 (t − 1)2 =⇒ t = 3,48 s

et y = 27,7 m du sol

(b) vy = vy0 − gt =⇒ vAy = 25 − 9,8 (3,48) =⇒ vAy = −9,10 m/s

et vBy = −15 − 9,8 (t − 1) =⇒ vBy = −39,3 m/s

P18. (a) ∆y1 = 12 ay t2 = 1


2 (4) (8)2 = 128 m. À 8 s, selon l’équation 3.9, vy = 32 m/s

Avec cette vitesse initiale pour la chute libre, la hauteur supplémentaire est, selon l’équa-
tion 3.16 :
vy2 −vy0
2
322 −0
vy2 = vy0
2 − 2g∆y =⇒ ∆y =
2 2(−g) = 2g = 52,2 m

La hauteur totale est donc de 128 + 52,2 = 180 m

(b) Le temps de chute est donné par l’équation 3.15 : 0 = 128 + 32t − 4,9t2 , ce qui donne
t = 9,33 s. Le temps de vol total est 8 + 9,33 = 17,3 s

P19. (a) yB = 3 + 2t − 4,9t2 et yA = 2t , si yA = yB =⇒ 3 + 2t − 4,9t2 = 2t =⇒ t = 0,782 s


et le plancher de l’ascenseur a monté de yA = 1,56 m.

(b) La balle subit donc une chute libre selon l’équation 3.16 : 0 = 22 −2g∆y =⇒ ∆y = 0,2 m

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 25


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la hauteur maximale de la balle par rapport à son point de départ. La distance parcourue
par la balle est d = 2 (0,2) + (3 − 1,56) = 1,84 m

P20. (a) Selon l’équation 3.16 : 0 = 202 − 19,6∆y =⇒ ∆y = 20,4 m

la hauteur maximale est 20,4 + 25 = 45,4 m par rapport au sol.

(b) yB = 25 + 20t − 4,9t2 et yA = 25 + 7t, la balle touche le plancher lorsque yA = yB =⇒

25 + 20t − 4,9t2 = 25 + 7t, ce qui survient à t = 2,65 s

P21. (a) On suppose que l’origine de l’axe des y est au bas de la fenêtre. On représente par y0 la

hauteur de chute mesurée par rapport au bas (B) de la fenêtre. Lorsque le pot passe en
haut (H) de la fenêtre, selon l’équation 3.15 :

yH = y0 + vy0 tH − 12 gt2H =⇒ 1,25 = y0 − 4,9t2H =⇒ y0 = 1,25 + 4,9t2H

Lorsqu’il passe en bas de la fenêtre, toujours selon l’équation 3.15 :

yB = y0 + vy0 tB − 12 gt2B =⇒ 0 = y0 − 4,9 (tH + 0,1)2

En substituant, on trouve tH = 1,2255 s et y0 = 8,61 m

(b) On définit les deux équations qui conduisent à la solution. Elles sont construites comme
à la partie (a). Toutefois, y0 représente maintenant la hauteur de chute par rapport à
la base de la fenêtre pour laquelle le temps de passage est de 0,01 s. Les deux dernières
lignes de commande trouvent la solution et l’associent aux variables y0 et tH :

> restart:
> eq1:=1.25=y0-4.9*th^2;
> eq2:=0=y0-4.9*(th+0.01)^2;
> solve({eq1,eq2},{y0,th});
> assign(%);

Finalement, on calcule le nombre de fenêtres :

> (y0-8.61)/1.5;

Si on néglige la friction avec l’air, la réponse est 526 fenêtres sous celles de la question (a)

P22. Parti d’une hauteur H, le corps arrive au sol au bout d’un temps t. À partir de l’équation
3.15, on peut écrire 0 = H − 12 gt2 =⇒ H = 12 gt2 (i)

S’il parcourt 64 % de la distance de chute en 1 s, alors il parcourt 0,36H en (t − 1 s).


Toujours à partir de l’équation 3.15, 0,36H = 12 g (t − 1)2 (ii)

On résout (i) et (ii) et on obtient t = 2,5 s et H = 30,6 m

Le second résultat, t = 0,625 s, est rejeté puisqu’il est inférieur à 1 s.

26 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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P23. (a) H = 12 gt2 = 1
2 (9,8) (2,5)2 = 30,6 m

(b) Si t1 est le temps de chute et t2 le temps pris par le son pour revenir, alors H = 4,9t21 et
H
330 = t2 . De plus, t1 + t2 = 2,5 s, alors 330 (2,5 − t1 ) = 4,9t21 =⇒ t1 = 2,41 s et
H = 28,5 m

P24. (a) On obtient d’abord la vitesse :


¡ 2 ¢
3 0 = 40t − 9t2
vx = dx
dt = 20t − 3t

La vitesse est maximale lorsque l’accélération est nulle :


¡ ¢
2 0 = 40 − 18t = 0 =⇒ t = 2,22 s
ax = dv
dt = 40t − 9t
x

On vérifie aisément que la vitesse est positive à cet instant.

(b) Il faut savoir à quel moment la vitesse devient négative :


vx = 40t − 9t2 = 0 =⇒ t = 4,44 s

À ce moment, la position de la particule est :

20t2 − 3t3 = 20 (4,44)2 − 3 (4,44)3 = 132 m


P25. On pose l’équation (i) en utilisant les contraintes sur le temps :
Rt
vx − vx0 = ax dt = [ax t|t0 = ax t
0
si l’accélération est constante.

On isole vx pour obtenir facilement l’équation 3.9. On pose ensuite l’équation (ii) :
Rt Rt £ ¯t
x − x0 = vx dt = (vx0 + ax t) dt = vx0 t + 12 ax t2 ¯0 = vx0 t + 12 ax t2
0 0
On isole ensuite x pour obtenir l’équation 3.11 =⇒ CQFD

P26. On applique la méthode proposée à la section 3.9 pour obtenir l’expression de la vitesse
et de la position de la particule :
Rt Rt £ ¯t
vx − vx0 = ax dt = Bt1/2 dt = 23 Bt3/2 ¯0 = 23 Bt3/2
0 0
Rt Rt 2 3/2 dt
£4 ¯
5/2 ¯t = 4 5/2
x − x0 = vx dt = 3 Bt = 15 Bt 0 15 Bt
0 0
4 5/2
(a) L’expression pour x permet de trouver que 100 = 15 B (10) =⇒ B = 1,19 m/s5/2

(b) vx = 2
3 (10)3/2 = 2
3 (1,19) (10)3/2 = 25,1 m/s
P27. (a) Il suffit de remplacer la valeur donnée dans l’expression de la vitesse :

vx = 0,01 m = 10e−t =⇒ t = 6,91 s


(b) En appliquant la méthode proposée à la section 3.9, on obtient l’expression de la position

comme une fonction du temps :


Rt Rt £¡ ¢¯6,91
x − x0 = vx dt = 10e−t dt = −10e−t + 10 ¯0 = 9,99 m
0 0

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 27


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(c) Il suffit de reprendre l’intégration en changeant les bornes :
tR2 Rt2 £¡ ¢¯2×6,91
x − x0 = vx dt = 10e−t dt = −10e−t + 10 ¯6,91 = 0,00999 m
t1 t1
P28. (a) On doit d’abord trouver la vitesse à partir de 3 s ainsi que l’accélération durant l’intervalle

qui débute à ce moment. La figure 3.35 donne la position à t = 4 s, à t = 5 s et la vitesse


à t = 5 s. À partir de ces données et des équations 3.12 et 3.9, on trouve :

> restart:
> x4:=0;
> x5:=-5;
> vx5:=0;
> eq1:=vx5=vx4^2+2*ax*(x5-x4);
> eq2:=vx5=vx4+ax*(1);
> solve({eq1,eq2},{vx4,ax});
> vx4:=-10;
> axIII:=10;

Avec ces résultats, on définit l’expression de la position et de la vitesse pour l’intervalle

t ≥ 3 s (intervalle III) :

> xIII:=vx4*(t-4)+axIII*(t-4)^2/2;
> vxIII:=vx4+axIII*(t-4);

Avec ces expressions, on calcule la position et la vitesse à t = 3 s :

> x3:=subs(t=3,xIII);
> vx3:=subs(t=3,vxIII);

On a donc un problème supplémentaire avec le graphe de la figure 3.35 : une parabole


passant par les points (4 s, 0 m), (5 s, −5 m) et (6 s, 0 m) ne passe pas par (3 s, 10 m)
mais plutôt par (3 s, 15 m) avec une vitesse de −18 m/s.

On poursuit l’analyse avec ces nouvelles données et on cherche la parabole qui passe par

(2 s, 10 m) et (3 s, 15 m) avec une vitesse de −18 m/s à t = 3 s.

> x2:=10;
> eq3:=x3=x2+vx2*(1)+ax*(1)^2/2;
> eq4:=vx3=vx2+ax*(1);
> fsolve({eq3,eq4},{vx2,ax});
> axII:=-50;
> vx2:=30;

Le dernier problème de la figure 3.35 est donc le suivant : pour qu’il représente une
situation réaliste, la vitesse à t = 2 s doit être de 30 m/s et non de 5 m/s (la pente

28 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension v6

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du premier intervalle). De plus, pour maintenir x = 10 m à 2 s, le mouvement ne doit
débuter qu’après 1 23 s.
(b) On définit d’abord l’expression de la position pour les deux premiers intervalles, en tenant

compte des corrections de la partie (a) :


> xI:=vx2*(t-5/3);
> xII:=x2+vx2*(t-2)+axII*(t-2)^2/2;
On produit le graphe qui combine les 3 intervalles :
> with(plots):
> g1:=plot(xI,t=5/3..2,color=red):
> g2:=plot(xII,t=2..3,color=blue):
> g3:=plot(xIII,t=3..6,color=green):
> display({g1,g2,g3},view=[0..6,-7..20]);

La description du mouvement de la particule commence à t = 1 23 s. De ce moment jusqu’à


t = 2 s, il avance à vitesse constante. De t = 2 s à t = 3 s, elle subit une accélération
négative. De t = 3 s à t = 6 s, elle subit une accélération positive.

v6 Mécanique, Chapitre 3 : La cinématique à une dimension 29


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