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Ecole nationale Polytechnique

Cycle préparatoire 1 ère Année Matière Chimie 1 (rappel) Enseignant TD : N.R.MOULOUEL

Unité du système international  ( MKSA)

Le mètre m Volume d’une sphère V= 4/3 π r3


Le kilogramme Kg Masse volumique ρ= m/v kg/L
La seconde S Densité d = ρliq/ρ’eau
L’ampère A Nombre de mole n n = m/ M
pico
Le -12
volt nano V micro milli unité kilo méga giga téra
-9 -6 -3 Concentration
0 molaire
3 6 9 C = n/ V12mol/L
10
Le kelvin 10 K 10 10 10 10 10 10 10
La mole mol Conversion
Quantité de matière d’unité
Le candela cd
Intensité
Angström lumineuse A° 10-1 m = 0.1 nm
Tonne t 1000 kg
Electron volt ev 1,6 .10 -19 J
Equivalent énergétique de l’uma 931.5 MeV
1 calorie cal 4,18 J

Constantes universelles

Nom symbole valeur


Vitesse de la lumière dans le vide C 2,99 792. 108 m/s = 3 m/s
Constante de Plank h 6.6260693(11) 10-34 J.S
Constante de Plank réduite h/2π ħ 1.60217653(14).10-19 J.S
Charge élémentaire e 1.60217653(14).10-19 C
Constante d’Avogadro NA 6.0221415(10).1023 mol-1
Unité de masse atomique uma 1.66053886(28).10-27 Kg
Constante de Rydberg RH 1.0973731568525(73) 107 m-1
Permittivité du vide ε0 (1/36π).109 8,85.10-12 C2.N-1.m-2 ou F.m-1

Masse des particules subatomiques

Particule Masse en kg Masse en uma charge

Electron e 9,1094. 10-31 0.000548 -1.602.10-19 C


Proton p 1,67262. 10-27 1.00759 +1.602.10-19 C
Neutron n 1,67493.10-27 1.00898 0
Force

grandeur expression Unité dérivée selon le système d’unité


international
-2
force F = m. a g = 9.81 m.S
a accélération γ= V2/r
γ accélération kg. m.s-2
centripète Newton
Force électrique Fe= q.E = q.U/d r : distance entre
les deux charges
Fe= 1/4πε0 . q1.q2/r2
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Force magnétique B= F.m/q.V N.S/C.m


Fm= q. Vᴧ B Tesla, T
Force de Stokes Fs = 6.π.µ.r.V0 µ Pa.S
µ viscosité Kg.m-1.S-1
Poussée FA=ρ.4/3.π.r3.g
d’Archimède
Energie potentielle Ep=m.g.h h : hauteur
Pesanteur.et
électrique Ep = Fe.dr = q.E.d dr : distance entre
Ep = q.U les charges
Energie

Joule J
Énergie cinétique Ec= ½ m.v 2
1 kg. m2.S-2

Energie nucléaire ∆E=∆ m.C2

Energie E=h.υ = h.c/ʎ υ : fréquence de la S-1


électromagnétique radiation
cinétiqueMoment

Moment cinétique m.v.r = nh/2π h  : constante de J.S


de l’électron dans on dit que le Plank J.s
l’atome moment est
quantifié

Définitions

La chimie est la science qui étudie comment se combinent les noyaux et les électrons pour
former les divers éléments et des édifices plus complexes, les molécules.

L'atome est une quantité de matière infiniment petite, l'ordre de grandeur de sa masse est
10-26kg. La dimension de l'atome est de quelques angströms (Å) : l Å=10-8 cm = 10-10 m.
Son noyau est 100000 à 1000000 de fois plus petit que l’atome.

L’unité de masse atomique l’u.m.a équivaut au douzième de la masse d’un atome de carbone 12.

1u.m.a = 1/N (g) = 10-3/NA (kg) = 1,6605.10-27 kg

La mole est définit comme un ensemble constitué de NA (atomes, molécules, ions ou autre
espèce microscopique). Les molécules formées d’atomes sont très petite de l’ordre de celui-
ci, il nous faut donc un tres grand nombre de molécules pour que la quantité de matière soit
mesurable.

Masse molaire pondérée (moyenne) d’un élément :

La masse molaire atomique d'un élément comportant plusieurs isotopes se calcule par une moyenne
pondérée des masses molaires atomiques des isotopes ou les coefficients de pondération sont les
fractions molaires des isotopes. Ceci explique le fait que la masse réelle d’un atome diffère de A.

Mat =∑ Xi.mi tel que ∑ Xi=1


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mi: masse molaire atomique de l’isotope i


Mi : masse molaire atomique de l’élément présentant i isotopes.
Xi : Abondance relative à l’isotope i.

16 17 18
EX : l’oxygène possède trois isotopes O O O
99,76% 0,04% 0,20%
Mat = 0.9976*16+0.0004*17+0.002*18
La masse atomique de l’oxygène sera égale à 16.0043g au lieu de 16g.

Equivalence masse énergie (relation d’Einstein)

La formation d’un noyau à partir des particules fondamentales donne lieu à la libération d’une
énergie considérable correspondant à une perte de masse (défaut de masse) appelée l’énergie de
cohésion du noyau (∆m).
∆E=∆m.C2

Expérience de MILLICAN :

4 forces au maximum s’exercent sur une gouttelette d’huile :

Force électrique Fe = q.E= q. u/d d : distance entre armatures

Force de Stokes Fs = 6 π µ r v (voir tableau)

Poussée d’Archimède FA= 4/3 π r3 ρ’ g

Force du poids Fp = 4/3 π r3 ρ g

1- En absence du champ magnétique (Fe= 0) la gouttelette atteint une vitesse limite par conséquent

Fs+FA+Fp = m a = 0 on tire la valeur de rayon r

2- En présence du champ magnétique Fe, dans un sens opposé à la force de son poids, la gouttelette
est freinée pour une valeur de potentiel bien déterminée. On calcule la valeur de q

Remarque : grâce aux travaux de J.J THomson et R.Millikan on a pu calculer la masse de l’électron

Séparation des isotopes


La méthode la plus pratique est la mesure du rapport e/m de l’atome ionisé. Soit q la charge de
l’ion produit, ayant pour masse m (on prend q pour charge au lieu de e pour une multiplicité de
charges éventuelles), ce rapport est donné par q /m. Il est mesuré à l’aide du spectromètre de masse
qui se base essentiellement sur :

- Une déviation de l’ion (particule chargée) dans un champ électrique de force 𝐹


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- Une déviation de l’ion dans un champ magnétique de force 𝐹 donnant lieu à une trajectoire
circulaire de rayon : R = m. v / q. B
Nous décrivons deux types de spectromètre de masse comme suit :

Spectrographe Bainbridge

∑F=ma

La force magnétique Fm=m.γ

Fm = m.a

q.v.B sin π/2 = m.v2 /R on tire R

Ri= mi.v/q.B

γ est l’accélération centripète

mi et Ri masse et rayon décrit par les R1


différents ions
R2

Spectrographe Dempsler

Dans ce cas les ions arrivent au niveau de la fente


f’ avec la même énergie cinétique Ec mais pas à la
même vitesse.

Ec = ½. m.v2 = q.U

v2 = 2.q.U/m ……. 1

Quand un ion se déplace dans un champ


magnétique perpendiculaire à sa vitesse nous
avons R= m.v/q.B ………2 (voir haut de page)

On combinant 1 et 2 on aura R

Ri2= m2 (2.qi.u/mi) /qi2.B2 Ri = 1/B(2.mi.u/qi.)1/2

ou alors qi/mi = 2.U/Ri2.B2

L’atome en mécanique quantique :

La lumière : les expériences de diffraction et d’interférence impliquent que la lumière est une onde
électromagnétique. Caractérisée par ʎ longueur d’onde et y = y0 sin(ω t – φ) amplitude.

Les phénomènes qui présentent un échange d’énergie ne peuvent s’interpréter que par
l’existence de particules appelées photons.

E=m.c 2 = hυ = hC/ʎ
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La matière : (dualité onde- corpusculé)

Louis De Broglie associe à toute particule en mouvement ayant une masse et une vitesse une
longueur d’onde ʎ tel que :

ʎ= h/m.v

cette hypothèse de De Broglie a pu être vérifiée expérimentalement par Davison et Germer grâ ce
aux phénomènes de diffraction électronique.

L’effet photoélectrique :

Soumis à un flux lumineux, un métal peut émettre des électrons et vis versa. on montre que :

 L’émission photoélectrique n’a lieu que si υ>υ0 (υ0 seuil de fréquence et est
caractéristique du métal considéré).
 L’énergie cinétique des électrons arrachés (donc la vitesse) ne dépend pas de l’intensité
du rayonnement mais de sa fréquence.
 L’intensité de courant produit est liée à l’intensité lumineuse du rayonnement.

h υ = E 0 + ½ m v2 E0= hυ0= h . c/ʎ0

Energie du partie ayant servi le reste est communiqué à l’électron


photon à l’arrachement de l’e- sous forme d’énergie cinétique.

Le potentiel d’arrêt : c’est la tension à appliquer pour neutraliser l’énergie cinétique

½ m v2 = e .U0 (e : charge de la particule)

U0 = mv2/2.e

Spectre de l’atome d’hydrogène

Balmer observe un spectre de raies produit par la décharge électrique dans l’hydrogène. Cette série
de raies qui maintenant porte son nom est située dans le visible et le proche U.V.

Une relation empirique relie la longueur d’onde de chaque raie.

1/ʎ= RH (1/22 – 1/n2)

n est un nombre entier


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RH est la constante de Rydberg= 1.096778.10 7 m-1

Bohr après lui a interprété de manière satisfaisante ce spectre de l’atome d’hydrogène en utilisant la
quantification de l’énergie. La théorie de Bohr repose sur trois postulats.

Postulat 1 : L’électron ne peut se déplacer que


sur des orbites circulaires bien définies autour du
noyau, lors de son mouvement sur l’orbite,
l’électron ne rayonne pas d’énergie son énergie
totale est constante.

Postulat 2 : lors du passage d’une orbite Postulat 3 : moment cinétique quantifié
d’énergie E1 à une autre orbite d’énergie E2, Pour une orbite circulaire donnée il faut que la
les electrons absorbent ou émettent de longueur totale de la trajectoire (2π r) soit un
l’énergie ∆E=E2-E1= h.υ =h.c/ʎ nombre entier de la longueur d’onde
électronique. Donc : 2π r =n. ʎ= n. h/m.v
L’énergie est quantifiée
m.v.r = n.h/ 2π

Détermination du rayon puis l’énergie des orbites circulaire dans le cas de l’atome d’hydrogène

L’électron est soumis à une force d’attraction électrostatique Fe


et une force centrifuge Fc. Pour que l’électron reste en orbite
il faut que lFel = lFcl.

D’autre part le moment cinétique est quantifié :

En égalisant les forces et en élevant le moment cinétique au carré on peut éliminer la vitesse v 2 et on
obtient l’expression du rayon :
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Par application numérique on obtient la valeur de r c’est le rayon de Bohr

r0 = 5.29 10-11 m = 0.53 A tel que r n = 0.53.n2/z

Aspect énergétique

Et= Ec+Ep =1/2 mv2 – z.e2/4πε0 r L’énergie du système noyau électron est égale à

En remplaçant l’expression de r dans cette relation on obtient

Ainsi l’énergie de la première orbite de l’atome d’hydrogène est


-18
égale à - 13.6 eV = -2,18.10 J

Transition électronique : lorsqu’un électron passe d’un nivaux ni à nivaux finale nf soit en absorbant
(∆E> 0) ou en émettant de l’énergie (∆E< 0) la longueur d’onde correspondant au photon peut être
calculée par la relation :

∆E = Ef-Ei = h.c/ ʎ = -13.6. Z2 [1/nf2 – 1/ ni2] 1/ʎ = -13.6 /h.c. Z2 [ 1/nf2 – 1/ ni2]

1/ʎ = -13.6 /h.c. Z2 [ 1/nf2 – 1/ ni2] on pose RH= 13.6/ h.c = 1.097 107 m-1 constante de Rydberg

Energie d’ionisation : c’est l’énergie à fournir pour faire passer l’électron de l’état fondamental à
l’infini E∞ - E1= 0- (-13.6)=13.6

Pour l’hydrogène et hydrogénoides La force d’attraction électrostatique

rn = h2. ε0. n2. /Z. π. m.e2 = r0 n2/ Z Fa= K.e2.Z/ r2

En = En = -13.6. Z2/n2 ∆E= -13.6 [ 1/nf2- 1/ni2] la vitesse de l’électron autour du noyau

∆E = h.c/ ʎ = -13.6. Z2 [ 1/n2 – 1/ n2] Vi = 2π.e2.k .Z / h.n = e2.Z/2h.ε0 n

1/ ʎ= Rh [ 1/n2- 1/ni2] ʎ H = Z2. ʎ Avec k = 1/4πε0 k = 9.109 (mksa)

N= 1 N=2 N= 3 N=4 ………… N= ∞


Etat fondamental Premier état Deuxième état Troisième état ……….. ionisation
excité excité excité
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Principe d’incertitude de Heisenberg

Pour une particule macroscopique il est toujours possible de déterminer à tout instant la position et
la vitesse du mobile. A l’échelle atomique, la position et la quantité de mouvement d’une particule
ne peuvent pas être connues avec certitude.
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Heisenberg a montré que l’incertitude sur la position ∆ x est liée à l’incertitude sur la quantité de
mouvement ∆ p soit 

avec

Insuffisance du modèle de Bohr :

•Le modèle ne peut pas expliquer le dédoublement des raies dans le spectre de l’atome d’hydrogène
obtenu en présence du champ magnétique (effet Zeeman).
•Pour les atomes polyélectroniques, ce modèle ne parvient pas à définir et à calculer l’énergie et la
position des électrons.

Fonction d’onde. Equation de Schrödinger


L’onde associée à une particule a été mise en équation par Schrödinger (1926). L’équation de
Schrödinger indépendante du temps est une équation aux dérivées partielles qui relie la
fonction d’onde Ψ (c’est-à-dire l’amplitude de l’onde associée en un point M de l’espace) à
L’énergie totale E et à l’énergie potentielle V de l’électron de masse me

Les fonctions d’onde solutions de l’équation de Schrödinger s’appellent orbitales atomiques


(O.A.). Toute O.A. dépend de trois nombres quantiques notés n, l et m, explicités ci-dessous pour
l’électron, d’où le symbolisme Ψ nlm.

Les notions de position de l’électron ou d’orbite ne sont plus adaptées. Seule peut être évaluée
la probabilité de présence dP de l’électron dans un petit volume dV autour d’un point M donné,

sachant que :

Le rapport dP/dV=Ψ2 s’appelle densité volumique de probabilité de présence de l’électron.


L’expansion spatiale d’un électron est évaluée en précisant le volume où la probabilité de le
trouver est, par exemple, de 95 %. Ce volume est délimité par une surface frontière appelée surface
orbitale.
La prise en compte, par Paul Dirac en 1928, de la relativité dans le traitement de l’atome par la
mécanique quantique a permis, en introduisant la notion de spin, de rendre compte des résultats
de diverses expériences, dont le dédoublement des raies spectrales des alcalins.

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