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Copie Petrofac
1.0 Objectifs
l, d
Longueur mètre m
x , y,…
Temps t seconde s
Intensité de I
ampère A
courant électrique i
Température
T kelvin K
thermodynamique
Quantité de
n mole mol
matière
E
Énergie, travail joule J 1 J = 1 Nm = 1 W s
W
Puissance (puissance
P watt W 1 W = 1 J/s = 1 V A
active)
voltampè
Puissance réactive Q var 1 var = 1 V A
re réactif
voltampè
Puissance apparente S VA
re
Tension, différence de U
volt V 1 V = 1 W/A = 1 J/C
potentiel u
radian/se
Pulsation rad s-1 = 2 f
conde
ampère/
Champ magnétique H A/m
mètre
volt/mèt
Champ électrique E V/m
re
Nom Symbole
Q(t ) C
i(t ) s A
t
Convention d’écriture :
Lorsque la valeur du courant varie au cours du temps, il est d’usage
d’utiliser la lettre minuscule « i ».
Lorsqu’un courant est constant, il est d’usage d’utiliser la lettre
majuscule « I ».
Cette convention est aussi utilisée pour d’autres grandeurs physiques.
Convention de signe :
Un courant positif est celui qui s’établit entre la borne positive et la borne
négative d’un générateur lorsqu’un conducteur y est connecté. Il faut relever
que ce sens conventionnel du courant, qui a été choisi arbitrairement avant
l’établissement de la théorie électronique du courant électrique, est l’inverse
du sens de déplacement des électrons.
Définition : On dit qu’il existe une tension u entre deux bornes d’un appareil
lorsqu’elles présentent un manque (borne +), respectivement un
excès (borne -) d’électrons libres.
Conclusion, tout le monde est d’accord pour le sens du courant, mais pour le
sens d’indication de la tension, les français ne font pas comme tout le monde….
u (t ) V
R A
i (t )
Résistances en série :
R1 R2 R3 Rn
Rt
Résistances en parallèle :
R1 R2 R3 Rn Rt
1 1 1 1 1
.....
R1 R2 R3 Rn Rt
2.2.3 Résistivité
R
1 m m
A m²
Le cuivre est, hormis l’argent qui est beaucoup plus cher, le matériau
qui présente la résistivité la plus faible. C’est la raison pour laquelle ce
matériau est utilisé dans presque tous les appareils électriques ainsi que
pour le transport de l’électricité.
Coefficient de température à
Matériaux Symbole Résistivité à 20 °C [m]
20 °C [K-1] ou [°C-1]
Or Au 23 10-9 4 10-3
Carbone
C 60.000 10-9 ~-0,3 10-3
(graphite)
Nylon 50 109
Gris 10%
Or 5%
Noir 0 0 100
Brun 1 1 101 1%
Rouge 2 2 102 2%
Orange 3 3 103
Jaune 4 4 104
Vert 5 5 105
Bleu 6 6 106
Violet 7 7 107
Gris 8 8
Blanc 9 9
Loi de Joule :
La puissance électrique transformée en chaleur par un courant circulant dans
une résistance est proportionnelle au carré de ce courant, et à la valeur de
cette résistance.
P(t ) R I (t )² A² W P R I²
Où P(t) est la puissance en [W], u(t) la tension en [V] et i(t) le courant en [A]
Cette équation peut être généralisée à n’importe quel circuit électrique reliant
2 bornes A et B (schéma ci-dessous).
En vertu de la loi de Kirchhoff sur les noeuds, le courant qui pénètre dans le
circuit par la borne A en ressort intégralement par la borne B, et vice versa. Si
ce courant et la tension entre les points A et B sont connus, on peut calculer la
puissance électrique fournie à ce circuit.
Convention de signe :
La puissance d’un circuit électrique vu depuis ses deux bornes A et B est
positive si, la tension entre A et B étant positive, le courant pénétrant dans le
circuit par la borne A est également positif.
Ainsi définie, cette puissance est consommée par le circuit : Elle « entre » dans
l’appareil considéré.
2.2.8 Rendement
Inductances en série : comme pour les résistances les valeurs (en Henry)
s’ajoutent
L = L& + L2 + L3 +……+ Ln
Inductances en parallèle
Dans un circuit, il peut arriver également que plusieurs inductances soient
disposées en parallèle. Elles ont ainsi toutes la même tension u(t) à leurs
bornes, la valeur équivalente résultante est comme pour R.
1 1 1 1 1
........
L L1 L2 L3 Ln
Comme il n’y a pas d’autre composant en série dans ce circuit, nous avons
immédiatement UL (t) = U. Le courant i (t) augmente alors linéairement
comme sur le graphique ci-dessous.
Conclusion, si l’inductance débite sans être connectée sur une source, c’est
qu’elle a emmagasinée de l’énergie, c’est l’effet de ‘self’. Attention à la
châtaigne !. Au niveau de l’interrupteur (ou disjoncteur) sur un circuit inductif,
un courant « de coupure » se produit, c’est l’arc électrique que vous pouvez
observer même ‘à la maison ‘ sur un simple inter.
Inductance réelle R + L
Les bobines réelles ont inévitablement une petite résistance en série, due à la
résistivité non nulle des conducteurs qui les composent.
2.3.2 Capacitance
Condensateurs en série :
La capacité équivalente est comme pour R et L en parallèle :
1 1 1 1 1
.........
C C1 C 2 C 3 Cn
Condensateurs en parallèle :
Ces condensateurs se comportent exactement comme un seul condensateur
équivalent, dont la valeur est donnée par :
C= C1 + C2 + C3 +……+ Cn
Comme il n’y a pas d’autre composant en série dans ce circuit, nous avons
immédiatement IC (t) = I. La tension u (t) augmente alors linéairement comme
sur le graphique ci-dessous.
Circuit R – C en parallèle
Dans les circuits électroniques, on rencontre souvent des condensateurs
connectés à des résistances. Soit le circuit RC en parallèle ci-après, on ferme
le commutateur
Circuit R – C en série :
Considérons un autre circuit comportant un condensateur et une résistance en
série, alimentés par une source idéale de tension.
Condensateurs électrolytiques
Ces condensateurs sont réalisés en enroulant des feuilles d’aluminium et de
papier imprégné avec un électrolyte. Cette technologie permet de réaliser des
condensateurs de très grandes capacités (1 à 100'000 μF) dans un volume
réduit, et qui résistent à des tensions jusqu’à 750 V.
Condensateurs céramiques
Technologie permettant de réaliser des condensateurs à très bas prix.
Ils supportent des tensions jusqu’à 500 V, voire 10'000 V pour certains. Ils sont
disponibles pour des capacités comprises entre (1 pF à 100 nF), et leur
fréquence utile va jusqu’à 100 MHz pour certaines qualités.
Leur inconvénient est le volume, qui ne permet pas de réaliser des capacités
similaires aux condensateurs électrolytiques.
Super condensateurs
Ces super condensateurs peuvent atteindre des capacités jusqu’à 2'700 F (et
non pas μF comme pour les condensateurs électrolytiques).
2.3.3 Résumé R, L, C
Ainsi, par exemple, le circuit du schéma ci-dessous peut être simplifié comme
l’indique le schéma suivant.
Rappel d'électricité : CA
Une tension peut être continue ou alternative suivant la forme du signal
électrique par rapport à une tension de référence (la masse).
Pour toutes les rotations en électricité, le sens inverse d’une aiguille d’une
montre (counter clockwise) est arbitrairement choisi.
2.3.4 Impédance
U = R x I est la formule de base en électricité au même titre que E = MC² pour
la physique.
On remarque sur la figure que le courant est en retard sur la tension. C’est dû
au fait que l’inductance s’oppose aux variations de courant. C’est lorsque la
tension est la plus élevée que le courant croît le plus rapidement, ce qui est le
cas lorsqu’il passe par zéro.
2.4.1 La diode
Le composant de base de l'électronique numérique est la diode. Elle est
constituée de deux zones de germanium ou de Silicium polarisées appelées
anode et cathode.
Dans le sens passant, le courant passe entre l'anode et la cathode. Par contre,
connectée en inverse, le courant est bloqué. Le montage ci-dessous permet de
mesurer ces caractéristiques en sens passant ou inverse (en retournant la
diode).
Figure 2.38
2.4.3 LED
La LED est une diode qui émet de la lumière lorsqu'elle est alimentée dans le
sens passant suivant une couleur spécifique à la technologie (rouge, verte,
jaune, ...). Elle bloque dans le sens inverse comme une diode standard mais
avec une faible tension de seuil et un faible courant autorisé. Elles ne sont
jamais utilisées en redressement.
Caractéristique Courant/Tension :
Comme toutes les diodes Zener sont constituées de silicium, la tension seuil des
zeners est 0,7V. Polarisée en direct, la diode Zener se comporte comme une
diode classique => pas d'intérêt pratique. Polarisée en inverse, la diode
stabilise la tension à ses bornes à une valeur Vz dite tension de Zener qui varie
d'une Zener à une autre :
Utilisations :
La grosse majorité des zener sont utilisées dans des circuits de commande à
peu de consommation. Egalement comme circuit de limitation ou écrêtage.
Figure 2.44
Figure 2.45
2.5 Le Transistor
Si on applique une faible tension sur la base d'un transistor NPN, la zone P est
se charge permettant au courant de traverser le transistor du collecteur vers
l'émetteur (donc de relier le collecteur à la masse). Pour les transistors PnP, en
mettant la base à la masse, on permet le passage du courant, mettant ainsi le
collecteur à la masse (0 volts).
Le passage du courant varie en fonction des tensions sur la base, c'est d'ailleurs
la principale utilisation en électronique analogique, l'amplification de tensions.
Figure 2.47
2.6 Transformateur
Un transformateur est constitué de fils enroulés sur deux cotés d'un noyau en
ferrite en forme de carré. On parle de primaire (l'entrée) et de secondaire (la
sortie). il doit être alimenté en alternatif, les tensions continues sont
inopérantes. Il n'y a qu'un seul bobinage en entrée. Par contre, on peut utiliser
plusieurs bobinages en sorties pour obtenir différentes tensions. La tension de
sortie est un rapport entre le nombre de boucles en entrées et en sorties.
L'électronique digitale ne gère que des signaux logiques variant dans le temps
(0 ou 1). Ces montages utilisent des fonctions logiques qu'on retrouve
également dans certaines fonctions de logiciels comme ACCESS, Excel, ... ou en
programmation. Différentes technologies sont utilisées suivant le type de
transistor: la série TTL 74 et ses variantes, les séries CMOS (moins rapides mais
avec une consommation électrique plus faible), ...
Pour caractériser les états de sortie de ces portes en fonction des différents
signaux d'entrée possible, on parle de table logique avec une valeur de 0 en
l'absence de tension sur la borne et de 1 en présence de tension.
Entrées Sorties
A B Y
0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0
C'est la plus courante, elle correspond à une multiplication des valeurs avec le
résultat inversé, par exemple A=0 et B=1, A*B=0, ce qui donne comme valeur
inversée 1.
Porte NO (NON)
Cette porte donne la valeur inverse, soit A=0, la sortie = 1.
Entrée Sortie
A Y
0 1
1 0
A B C
0 0 0 1
0 0 1 0
0 1 0 0
0 1 1 0
1 0 0 0
1 0 1 0
1 1 0 0
1 1 1 0
Presse étoupes :
Les matériaux utilisés sont le PVC, le laiton, l’acier (inox ou autre acier)
Un diamètre de câble correspond à un type de presse étoupes
Une utilisation (intérieure, extérieure, étanchéité renforcé, zone à
risque,…) définit automatiquement un type de presse étoupes
Exemples :
Différentes normes existent suivant les pays, le point commun est que chaque
‘PE’ installé en zone doit impérativement avoir la marque ‘Ex’ gravée
extérieurement (visible)
Figure 2.57
V
100V
V
= R
t
Figure 2.58: Mesure courant continu
100V
45°
V
V
R 45°
Avec une source à courant alternatif, c’est moins évident, que va indiquer le
voltmètre ?
= 230 x 1,414 x 2
Vous comprenez peut-être mieux, en voyant la valeur trouvée, qu’il vaut mieux
ne pas mettre les doigts dans la prise…..
Formule de base : P = U x I
U pouvant s’appeler ‘V’ ou ‘E’, et ‘I’ restant ‘i’ dans tous les cas.
Avec une résistance pure, la puissance absorbée (ou diffusée) est le produit
E x I. Dans la partie négative de l’alternance, il faut appliquer le principe
mathématique de base, moins par moins égal plus
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ELM-PUL-IC-TRC-0007
Une puissance consommée par une résistance pure est une puissance active
Puissance en circuit R + L
C’est le cas de la très grande majorité des circuits électriques, un moteur par
exemple, il y a un décalage entre ‘U’ et ‘I’.
P(a) = U x I x cos φ
P(r) = Q = U x I x sin φ
Pour ceux qui « traînent la patte », sachez que le but, ici, n’est pas de faire de
vous un électricien confirmé, mais avec les bases écrites de ce cours, faites
vous donc réexpliquer les principes par cet électricien qui sera peut-être
surpris de trouver dans ce cours une explication « simplifiée » des bases qu’il
aura oubliées…. (Fait déjà vérifié sur site Total)
P: puissance active
V
φ
Q: puissance réactive
S: puissance apparente
I
Figure 2.64: Puissances et le triangle de Pythagore
R V
A φ
R V
A φ
R V
L’unité est le VAR (Volt Ampère Réactif) : Q (VAR) = U (V) x I (A) x sin φ
Unités généralement avec préfixes ‘k’ ou ‘M’ pour kVA, kW, kVAR, MW,……
Distribution triphasée :
Phase 1 V1
A
V φ I1
U
Phase 2
I3
Phase 3 V2
V3
I2
Figure 2.68 : Distribution triphasée
Si dans le pétrole le baril est l’unité ‘génératrice’ de revenus, pour les sociétés
fournissant de l’énergie électrique, le kWh aura la même signification. Pensez
à votre facture EDF, pour laquelle vous ne payez que les kWh en tant que
consommateur domestique, mais sachez que les comptages triphasés totalisent
également les kVARh qui sont facturés au « tarif fort » s’ils sont trop élevés car
c’est une énergie qui « ne sert à rien » et qui peut être nulle (compensation de
l’énergie réactive)….., revoyez le circuit R+L+C et demandez quelques
explications à l’instructeur si vous souhaitez des éclaircissements.
Courant continu
P = R I² R=? I=?
R = U² / P P=? U=?
Courant alternatif
R = U² cos φ / P U=? P=
Tensions de sécurité :
Le diagramme donne l’intensité sans danger à 10 mA, et considérant la
résistance du corps humain sous différentes conditions, appliquons la formule
U=R.I.