Objective de la manipulation :

Le but de cette manipulation est de mesurer les puissances, toute en déterminant les autre
grandeurs mise en jeu et les relations entre eux.

Manipulation :
On va effectuer 3 montages, un circuit à une résistance R, un circuit RL au niveau de laquelle
on va traiter trois cas lorsque L=0%, L=50% et L=100%. On va effectuer ces 4 expérience
tous en variant à chaque expérience la valeur de la résistance R 286Ω à 40.85Ω en fixant la
valeur de la tension aux bornes de la source. Puis en déterminera les valeurs de la puissance
active, facteur de puissance, l’intensité de courant et puissance réactive.

Matériels :

Figure 1 : resistance électrique

Figure 2 : appareil de mesure de cos φ

Figure 3 : wattmètre
 Figure 4 : ampermètre figure 5 : source électrique

Figure 6 : voltmètre figure 7 : bobine

Résultat et interprétation :
Expérience en R :
Consiste à effectuer le montage d’un circuit à une résistance électrique (charge), on fixe la
valeur de la tension à 150 V (on a la lecture = 50 , échelle = 150 et calibre = 300 donc
 c∗l 300∗50
V= = ) et on change à chaque fois la valeur de la résistance tout en relevant les
e 100
valeurs de la puissance active, l’intensité de courant (courant de ligne), le facteur de puissance
Cos (Ꝭ). Après on calculera la puissance théorique qu’on va la comparer à celle pratique dans
chaque expérience.
Ce tableau illustra les résultats obtenus :

Résistance R Puissance P ( Intensité I Cos (Ꝭ) Tension V Puissance

(Ω) W) ( A) ( V) théorique
286 88 0.55 1 150 82.5
143 184 1.13 1 150 169.5
95.3 272 1.7 1 150 255
71.5 364 2.27 1 150 340.5
57.2 460 2.83 1 150 424.5
47.66 540 3.4 1 150 510
40.85 620 3.96 1 150 594

La puissance théorique est calculée comme le suivant : on lit la valeur afficher par le
wattmètre : 0.22 puis on la multiplie par les deux calibres, on aura alors P = Lecture* 200 *2
Exemple pour R1= 286 on a P= 0.22*2*200 = 88 W
On remarque que le facteur de puissance a gardé la valeur 1, c’est totalement logique car la
puissance apparente est égale à celle active (absence d’une puissance réactive).
On traçant la courbe P=f(I), on aura :

P=f(I)
700

600

500

400
P(W)

300

200

100

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5
I (A)

circuit resistence théorique

Figure 8 : courbe de la variation de la puissance active en fonction de courant

On remarque que les deux courbes sont quasi confondus ceci montre que la manipulation
théorique se conforme à celle pratique vue l’erreur négligeable, qui est prévu, dû à la
manipulation expérimentale

Expérience en RL :

Figure 9 : schéma de circuit RL

Cette expérience va être divisé en 3 sous expériences tout dépend de la valeur de l’inductance
L qui va prendre les valeurs suivantes : 0%, 50% et 100%.
Dans chaque expérience on opte la même démarche que précédemment. On fixe la valeur de
la tension délivrée par la source à 150 V et on modifie à chaque fois le la valeur de la
résistance R. on calcul plus que la valeur de la puissance active les valeurs de la puissance
réactive et celle apparente comme le suivant :
Détermination de Q :
P
On a Cos ( φ )=
S

S= √ P2+ Q2
P
Alors Cos ( φ )=
√ P +Q2
2
 P
√ P2+ Q2 = cos ( φ )
2
2 2 P
P +Q =¿ 2
cos ( φ )
2
2 P
Alors Q= 2
−¿ P2
cos ( φ )

D’où
√
Q=
P2
cos ( φ )
2
−P
2

Pour L = 0% :
On assemble tous les valeurs trouvées dans le tableau ci-dessous :
Résistance Intensité I Puissance P Cos(Ꝭ) Tension V Puissance Puissance
R (Ω) (A) (W) (V) réactive Q apparente
(VAR) S (VA)
286 1 72 0 150 0
143 1.03 64 0 150 0
95.3 1.05 56 0 150 0
71.5 0.07 0 1 150 0
57.2 0.45 72 0.84 150 46.5 85.71
47.66 0.74 92 0.42 150 198.79 219.04
40.85 0.89 88 0.13 150 671.17 676.91

Pour L = 50% :

Résistance Intensité I Puissance P Cos(Ꝭ) Tension Puissance Puissance

R (Ω) (A) (W) V (V) réactive Q apparente S
(VAR) (VA)
286 0.52 88 0.99 15 12.53 88,89
143 1 160 0.9 150 77.49 177,78
95.3 1.44 216 0.75 150 190.49 288,00
71.5 1.78 248 0.6 150 330.66 413,33
57.2 2.06 264 0.46 150 509.58 573,91
47.66 2.27 272 0.34 150 752.34 800,00
40.85 2.44 272 0.24 150 1100.2 1133,32

Pour L = 100% :

Résistance Intensité I Puissance P Cos(Ꝭ) Tension Puissance Puissance

 R (Ω) (A) (W) V (V) réactive Q apparente S
(VAR) (VA)
286 0.53 92 0 150 0 92,00
143 1.09 180 1 150 0 180,00
95.3 1.63 264 1 150 0 264,00
71.5 2.16 348 0.98 150 70.66 355,10
57.2 2.67 420 0.97 150 105.26 432,99
47.66 3.15 500 0.96 150 145.83 520,83
40.85 3.62 560 0.94 150 203.25 595,74

On trace les courbes P = f(I) , Q = f(I) et S = f(I) pour les circuits en L=50% et en L =100% :

600
P=f(I)

500

400

300
P(W)

200

100

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
I(A)
RL(50%) RL(100%)

Figure 10 : la de la puissance active en fonction de l’intensité

Plus qu’on augmente l’inductance plus la puissance active augmente car plus qu’on augmente
la valeur de la résistance R, l’intensité augmente.
 Q = f(I)
puissance reactive Q ( VAR) 1200

1000

800

600

400

200

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
intensite I (A)

L=100% L= 50%

Figure 11 : courbe de variation de la puissance réactive en fonction du courant

Plus on augmente la valeur de L plus la puissance réactive diminue ce qui explique la
proportionnalité inverse de Q à L et Q est proportionnel à I.

S = f(I)
1200.00

1000.00
puissance apparente (VA)

800.00

600.00

400.00

200.00

0.00
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
intensite I (A)

L =50% L = 100%

Figure 12 : courbe de la variation de la puissance apparente en fonction de l’intensité

électrique
De même si on augmente l’inductance avec la diminution de la résistance à chaque fois la
puissance apparente diminue vus la diminution du courant. C’est pour cela La valeur
maximale de S pour L= 50% (courbe au-dessus) est supérieur à celle pour S = 100% (courbe
au-dessous)
Conclusion :
Le puissance apparente et le somme des deux puissances active et réactive elle est
inversement proportionnel à la l’inductance L. Elle est ainsi inversement proportionnelle au
facteur de puissance cos(Ꝭ), qui est idéal lorsque P=S. Ce facteur de puissance qui est notre
majeur intérêt dans l’usine. On vise toujours à le corriger par l’ajout d’un condenseur qui va
fournir la puissance réaction au lieu de la source.

Essai sur le transformateur monophasé

I. Objectif :
On vise, à travers cette manipulation de déterminer les caractéristiques d’un transformateur
monophasé à partir des essais à vide, en cout circuit et en charge.

II. Manipulation :
Pour identifier les caractéristiques du transformateur à vide on a eu le circuit
suivant :

Figure 1 : circuit de transformateur

Tout se référant au circuit ci-dessus on a effectué ce montage détaille dans la
figure ci-dessous et tous ses composants sont illustrés :
 Figure 2 : montage du circuit à vide

On a fixé la tension U1 qui est égale à 220 V

On fixe le calibre C = 300
Echelle E = 100
L∗C
On a 220 =
E
220∗E
Donc L =
C
L = 74
A l’aide de l’ampèremètre et voltmètre on a lu la valeur de I20 = 1.533 A et U20 = 123.5 V
P10= 0.12*200*2
P10= 48 W
En résume dans un tableau :

I10(A) U20(V) P10(W)

1.533 123.5 48

Donc :
 le rapport de transformation qui est :
U 1 123.5
m= =
U 2 220
 m = 0.56

 Le perte fer Pf= 48 W

2
U1
 Pf =
Rf
 On va chercher la résistance de perte de fer Rf ?
U 1 U 12 2202
Rf= = =
Pf Rf 48
Rf= 1008.33 Ω
 Le calcule de le puissance apparente S
S= U1*I10
= 220*1.533
S = 337.26 VA

 Le puissance réactive Q ?
On a S= √ P2+ Q2

Q = √ S 2−P2

= √ 337.262−482

Q = 333.82 VAR
 Recherche de le résistance nominale Xm ?
On a Xm= L1*w
2
U1
Or Qm=
L1∗w
2
U1
Xm =
Qm
2
220
=
333.82
Xm = 145 Ω

Conclusion :
Dans notre travail pratique sur le transformateur électrique, nous pouvons affirmer que nous
avons atteint les objectifs fixés et acquis une meilleure compréhension de son fonctionnement.
Nous avons étudié les principes fondamentaux du transformateur, y compris le lien entre le
nombre de spires dans les bobines primaire et secondaire, ainsi que l'influence du rapport de
transformation sur la tension et le courant.