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Introduction 

:
Bilan de puissance 1 :
Configuration n°1 : Un halogène pleine onde permettant d’obtenir P= 500 W ;
Configuration n°2 : Deux halogènes P= 1000 W ;
Configuration n°3 : Trois halogènes P= 1500 W.
On enlève les cavaliers I50, I40, I30 dans le but d’empêcher la commande des gradins de
compensation.

On installe l’appareillage de mesure (l’analyseur de puissance) aux points UM et IM.

Mettre l’armoire sous tension, relever les grandeurs suivantes pour les trois configurations proposées :
Ueff Ieff P (W) Q (VAR) S (VA) cos ϕ
Conf 1 235 2,8 560 0 560 1
Conf 2 231 3,9 833,34 0 833,34 1
Conf 3 229 5,8 1300 0 1300 1
Relais Sans compensation

Ueff Ieff P (W) Q (VAR) D (VAD) S (VA) cos ϕ


Conf 1 239,5 2,42 572,5 65,6 80 581,2 0,994
conf 2 238,7 3,61 837,5 177,4 108,8 863,9 0,977
conf 3 235,7 5,71 1332 105 176 1344 0,997
Analyseur sans compensation
D’abord on remarque que l’analyseur de puissance permet d’obtenir une analyse détaillée des
caractéristiques électrique des systèmes. Contrairement au relais varmétrique il tient compte de la
puissance déformante.

1halo

Deux halo
3 halo
Les figures montrent les formes d’ondes de la tension et du courant dans les 3 configurations
Les trois allures sont identiques, la sinusoïde de courant i(t) est en phase avec celle de tension v(t).
Les trois configurations permettent d’identifier des charges purement résistives : Q=0, cos ϕ =1, Ces
configurations ne nécessitent pas de compensation.
Vérification :
Mettre l’armoire hors tension et attendre quelques minutes pour remettre les cavaliers I30, I40, I50.
Remettre l’armoire sous tension.
Il est normal que le relais varmétrique ne réagisse pas sur ces configurations, Il ne faut pas compenser.

Bilan de puissance 2 :


Configuration n°4 : La self L20 ;
Configuration n°5 : Un halogène plus la self L20 ;
Configuration n°6 : Deux halogènes plus la self L20 ;
Configuration n°7 : Trois halogènes plus la self L20.

Ueff Ieff P (W) Q (VaR) S (VA) cos ϕ


Conf 4 231 4,9 266,67 1066,67 1100 0,25
Conf 5 231 5,6 700 1066,67 1300 0,56
Conf 6 229 6,5 1000 1066,67 1466,67 0,68
Conf 7 229 7,9 1500 1066,67 1800 0,81
Relais sans compensation

Ueff Ieff P (W) Q (VAR) D (VAD) S (VA) cos ϕ


Conf 4 240,6 4,85 162 1158 25 1170 0,138
Conf 5 239,2 5,6 643 1171 84 1340 0,48
Conf 6 239 6,37 953 1180 115 1522 0,627
Conf 7 236,1 7,81 1405 1182 197 1845 0,764
Analyseur sans compensation
self
Pour la configuration n°4 la self est une charge linéaire déphasante car le cos ϕ ≠ 1, le courant est en
retard par rapport à la tension.
C’est une charge linéaire car le courant est sinusoïdal.
L’analyseur de puissance indique que le cos ϕ est proche de zéro (très faible), cela indique que la
charge a une composante importante de puissance réactive par rapport à la puissance active.

Self + un halo
Self +2halo

Self + 3 halo
Dans les trois figures précédentes (Configuration 5,6,7) on observe un déphasage, mais il diffère en
fonction de la consommation de la puissance active.
A mesure que la consommation de la puissance active augmente, l’angle de déphasage diminue et le
cos ϕ augmente mais toujours présente une valeur insatisfaisante.
Les 4 configurations précédentes nécessitent une compensation pour remonter le cos ϕ.

Vérification des remèdes :


Mettre l’armoire hors tension et attendre quelques minutes.
Remettre les cavaliers I30, I40, I50.
Remettre l’armoire sous tension et refaire les relevés précédents.
Le relais est paramétré à un cos ϕ > 0,9.

Ueff Ieff P (W) Q (VAR) S (VA) cos ϕ


Conf 4
Conf 5 231 3,1 633,3 233,34 700 0,95
Conf 6 231 4,4 966,67 266,67 1000 0,97
Conf 7 229 6,8 1400 633,34 1567 0,91
Relais avec compensation
Ueff Ieff P (W) Q (VAR) D (VAD) S (VA) cos ϕ
Conf 4 233,4 1,33 146 232 159,8 307 0,53
Conf 5 238,9 3,06 640,3 273,5 165,9 729,7 0,919
Conf 6 237,9 4,26 922 334 183,6 1011 0,94
Conf 7 236,2 6,75 1401 737 197 1595 0,88
Analyseur avec compensation
On remarque que le relais varmétrique commande les gradins ceci a pour effet de remonter le cos ϕ.
La puissance fournie par un gradin :
En calculant :
2 −6 2
Q c =C∗w∗V =24,8∗10 ∗314∗230 =411,9 VAR
En utilisant l’analyseur de puissance :
Forçage du gradin n°1 par action sur le commutateur S60.

P (W) Q (VAR) D (VAD) S (VA) Φ cos ϕ


Un gradin 87,9 -406,1 133,2 437,7 -78 0,2

Pour la configuration n°4 le relais varmétrique commande 2 gradins seulement, le cos ϕ n’est pas
satisfaisant.
Si le troisième gradin est enclenché, cela entraine une surcompensation (le déphasage change de
signe).
En surcompensant on augmente la puissance appelée au réseau, donc le courant de ligne.
Si on force le 3ème gradin, après quelques secondes le relais varmétrique recherche un ajustement de
compensation et désactive un gradin.
Pour les 2 configurations 5 et 6 le relais commande 2 gradins ceci a pour effet de remonter le cos ϕ à
une valeur > 0,9.
Configuration n°5 :

Q c =P ( tn φ1−tn φ2 ) =700(tn ( arccos 0.56 )−tn ( arccos 0.9 5 ) )=805,5 VAR . C’est pour ça le relais
varmétrique commande 2 gradins qui apportent prés de 820 VAR.
Configuration n°6 : la même chose pour cette configuration

Q c =P ( tn φ1−tn φ2 ) =1000 ( tn ( arccos 0.68 )−tn ( arccos 0.9 7 ) ) =827.6 VAR .


Self + halo

Self + 2halo

Configuration n°7 :

Q c =P ( tn φ1−tn φ2 ) =1500 ( tn ( arccos0. 81 )−tn ( arccos 0.91 ) ) =402.5 VAR .

Un seul gradin est suffisant pour fournir cette quantité de puissance réactive. Donc dans cette
configuration le relais commande un seul gradin.

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