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Enoncé de la compétence :
Eléments de compétence :
INTRODUCTION :........................................................................................................................16
I. VARIABLE BINAIRE BOOLEENNE.............................................................................16
II. NOTION DE CONTACT...............................................................................................17
III. FONCTION LOGIQUE DE BASE...............................................................................18
1. Définition.........................................................................................................................18
2. Equation logique de base................................................................................................18
2.1. Fonction OU............................................................................................................18
2.2. Fonction ET.............................................................................................................19
3. Règles de simplification..................................................................................................20
IV. THEOREME DE MORGAN.........................................................................................20
V. TABLE DE VERITE..........................................................................................................21
1. Définition.........................................................................................................................21
2. Elaboration table de vérité.............................................................................................22
VI. SIMPLIFICATION DES EQUATIONS LOGIQUES.................................................23
1. Méthode algébrique........................................................................................................23
2. Diagramme de Karnaugh...............................................................................................26
2.1. Représentation........................................................................................................26
2.2. Méthode...................................................................................................................26
2.3. Règle de simplification............................................................................................28
2.3.1. Regroupement d’un seul octet (8 bits)..............................................................29
2.3.2. Regroupement des doublets et quartets...........................................................30
VII. OPERATEURS LOGIQUES.........................................................................................30
1. Fonctions logiques de base.............................................................................................30
1.1 Fonction ET (AND).................................................................................................30
I. DEFINITION ET PRINCIPE
1. Définition
Un corps est dit fluorescent lorsque frappé par certaines radiations, il les absorbe et
restitue des radiations de plus grande longueur d’onde.
2. Principe
Dans un tube fluorescent la ddp entre les électrodes provoque dans l’atmosphère
d’argon de la lampe un déplacement d’électrons du pole positif au pôle négatif. L’élévation de
la température de l’argon ionisée vaporise le mercure contenu dans la lampe. Ensuite les
électrons émis par les électrodes rencontrent sur leur parcours les atomes de mercure. Ils
agissent alors sur les électrons.
3. But du montage
Brancher en basse tension des tubes fluorescents et leur appareillage.
PH N
3 4 5 6
1 2
6 : Cathode
2. Allumage instantané
Dès la mise sous tension, une effluve prend naissance entre le filament et la bande
d’amorçage qui ionise le tube et provoque une décharge quasi instantanée. Cette bande
d’amorçage est également désignée par électrode auxiliaire. Cette électrode auxiliaire est
reliée électriquement à une des électrodes et s’arrête au voisinage de l’autre électrode.
Dès la mise sous tension, les électrodes sont alimentées par une tension produite par un
transformateur. Une bande extérieure d’amorçage provoque par capacité, la décharge à
l’extérieur du tube.
Transformateur
Figure 1.2 : Allumage instantané avec préchauffage
R= RESISTANCE DE PROTECTION
PH N
3 4
1 2
6
5
PH N
F1
C1
L1
L3
C3
L2
C2
Figure 1.4 : Montage Duo compensé
2. Ballast
Le ballastest indispensable pour le fonctionnement du tube fluorescent. Raccordé en série
entre la lampe et le secteur, il produit une surtension pour l’amorçage, puis il limite l’intensité
de la lampe à sa valeur requise (évite la surintensité après amorçage dû à la chute brutale de la
résistance du tube). Il peut être compensé par adjonction d’un condensateur pour améliorer le
facteur de puissance.Il existe aussi des ballasts électroniques, l’allumage est instantané, l’effet
stroboscopique est diminué.
3. Stater
Le stater est un petit interrupteur qui se ferme et s’ouvre périodiquement en provoquant
l’amorçage du tube.
NB : Bien vouloir coller ces différentes figures dans les cahiers des apprenants.
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SCHEMA 3AEE
Pour le tube :
La puissance électrique liée à la longueur du tube. Exemple :
20W 0,6m
40W 1,20m
60W 1,50m
La teinte de couleur
La nature du dispositif d’allumage
Avec stater
Avec bande d’amorçage extérieur ou intérieur
Le culot : avec une ou deux broches
La forme du tube : droite, spirale, circulaire…
Pour l’appareillage
En générale l’ensemble de l’appareillage est monté dans une réglette support qui
comprend pour un ou deux tubes :
La platine et son capot
Les douilles du tube
L’embase du stater
Le ballaste qui est lié à la tension d’alimentation, à la puissance du ou des
tubes à alimenter, au montage mono ou duo, au type d’allumage.
Le condensateur de compensation.
2. Principe
Le principe de cette éclairage est de provoquer une décharge électronique dans un tube
remplit de gaz à pression faible. La décharge électrique s’accompagne de la production de des
radiations lumineuses visibles dues à lumination des gaz. Pour obtenir l’amorçage permettant
le fonctionnement normal du tube, il faut que la tension soit supérieure de 80 à 100% de la
tension normale.
Tube en verre
2. Domaines d’application
Ce type d’éclairage n’est pratiquement pas utilisé en milieu domestique. Ces lampes sont
réservées aux panneaux publicitaires, à la signalisation de terrains d’aviation, pour l’éclairage
des espaces clos.
PH N
L1 L2
F F
1 2
I1 I2
PE
T1 T2
PH N
L1 L2
F F
1 2
I1 I2
PE
T1 T2 T3
PH N
F F
1 2
I1 I2
PE
L1
T1 T2
L2
T3 T4
PH
C
1
2
C
C3
I1
PE
Exercice :
CETIC DE NGOVAYANG
TAF :
MODULEIII : AUTOMATISME
INTRODUCTION :
Les circuits numériques fonctionnent en binaire, cette caractéristique permet de faire appel à
l’algèbre de Boole pour analyser et concevoir les systèmes numériques. L’automatisme nous
permet de réaliser des taches à l’aide des organes dépourvues de vie. Sa fonction d’ensemble
est de réaliser le passage des données d’entrée aux données de sortie. Dans ce chapitre, nous
parlerons des fonctions logiques de base, des équations logiques, des opérateurs logiques.
Exemple :
L
a
Remarque : La lampe et le vérin sont des variables de sortie dans la partie opérative dans un
système automatise.
Contacts à fermeture
Contact à ouverture
Exemple :
a M
a=0 M=0
a=1 M=1
Donc M = a
a=0 M =0
a=1 M =1
Donc M =a
Définir donc une fonction logique revient donc à exprimer la sortie en fonction des
variables d’entrée.
2.1. Fonction OU
a
L
Equation: L = a + 0 = a
a
L
Equation:L = a + a = a
a
L
Equation: L=a+a=1
a
L
Equation: L = a + 1 = 1
2.2. Fonction ET
L
a 0
Equation: L = a . 0 = 0
L
a a
Equation: L = a . a = a
L
a
L
a
Equation: L = a . 1 = a
3. Règles de simplification
a+0=a
a+a=a
a+ a=1
a+1=1
a.0=0
a.a=a
a . a=0
a.1=a
On a aussi :
a+ a b=a+b
a+ ab=a+b
a=a
a b c=a b c
Exemples :
L=a b+c
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SCHEMA 3AEE
L=a b . c
L=( a+b ) c
L=a . c+b c
G= ( a+b ) ( c +d )
G= ( a+b ) + ( c+ d )
G= ( a .b ) + ( c . d )
L=a .b +c . d
V. TABLE DE VERITE
1. Définition
On appelle table de vérité, ou tableau de combinaisons ou encore tableau d'analyse, un tableau
qui permet de déterminer les différents états (0 ou 1) de la sortie en fonction des différentes
combinaisons des variables d'entrée. Si nous avons n variables d'entrée, le nombre de
combinaisons (lignes) sera : C = 2n
a b S
0 0
0 1
1 0
1 1
a b c s
0 0 0
0 0 1
0 1 0
0 1 1
1 0 0
1 0 1
1 1 0
1 1 1
Exemple :
Elaborer une table de vérité à partir de l’équation logique et le schéma électrique suivant.
b
L1
Equation de sortie :
L 1=( a+ b ) c
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SCHEMA 3AEE
L 1=a . c +b c
L 2=a . b+ c
Table de vérité :
a b c L1 L2 L3
0 0 0 1 1 0
0 0 1 0 0 1
0 1 0 1 1 0
0 1 1 0 0 1
1 0 0 0 1 0
1 0 1 0 0 1
1 1 0 1 1 1
1 1 1 0 1 1
L 1=a . b . c+ a . b . c+ a .b .c
L 2=a . b . c +a . b . c+ a . b .c + a. b . c +a . b . c
L 3=a. b . c +a . b . c+ a . b . c+ a .b .c +a . b . c
Malheureusement, il n’est pas toujours aisé de savoir quels théorèmes, il faut utiliser pour
obtenir un résulta minimal. Cette méthode est donc un processus d’approximation successive.
L 7=a .b . c +a . b . a . c L 8=a . c . a . b . d +a . b . c . d +a . b . c
Solution:
L 1=a . b+ a
L 1=a .1
L 1=a
L 2=a . b+ a .b +c . a
L 2=b ( a+ a ) +c . a or a+ a=1
L 2=b+ c . a
L 3=a+ a . b+c
L 3=a+ b+c
L 4=( a+ b ) ( a+c )
L 4=a+ a . c+ b . a+b . c
L 4=a+ b . c
L 5=a . b . c +a . b . c+ a . b . c+ a .b . c
L 5=a . b+ a . c
L 6=a+a . bc
L 6=a+bc
L 7=a .b . c +a . b . a . c
L 7=a .b . c +a ( b+ a+c )
L 7=a .b . c +a
L 7=a ( b .c +1 )
L 7=a
Devoir:
Donner les schémas électriques des équations logiques simplifiées ci-dessus L1, L2,
L3, L4, L5, L6 et L7.
A partir des schémas électriques suivants, trouver les équations logiques
correspondantes
b
d
e F
a
c
e D
a
Solution :
F=( b . d +c ) a . e D=[ ( d+ c ) a+ b ] e
2. Diagramme de Karnaugh
Ce tableau (diagramme) met en relief les rapports entre les entrées logiques et la sortie et
comporte autant de cases que des combinaisons des variables d’entrées dans la table de vérité.
Ceci dit, autant de lignes dans la table de vérité équivaut à autant de cases dans le diagramme
de Karnaugh.
C = 2n
2.1. Représentation
La représentation des 0 et 1 au-dessus des cases, s’inspire du code binaire réfléchi. Nous
représenterons les diagrammes à deux, trois et quatre entrées.
a
b
c 00 01 11 10
0
1
ab
cd 00 01 11 10
00
01
11
10
2.2. Méthode
a b c d S
0 0 0 0 S0
0 0 0 1 S1
0 0 1 0 S2
0 0 1 1 S3
0 1 0 0 S4
0 1 0 1 S5
0 1 1 0 S6 ab
cd 00 01 11 10
0 1 1 1 S7
00 S0 S4 S12 S8
1 0 0 0 S8
01 S1 S5 S13 S9
1 0 0 1 S9
11 S3 S7 S15 S11
1 0 1 0 S10
10 S2 S6 S14 S10
1 0 1 1 S11
1 1 0 0 S12
1 1 0 1 S13
1 1 1 0 S14
1 1 1 1 S15
Exemples :
a
b
G1=abc+ a b c+ a b c +a bc +a b c
c 00 01 11 10
0 1 0 0 1
1 0 1 1 1
a b c d G2
0 0 0 0 0
0 0 0 1 1
0 0 1 0 1
0 0 1 1 0
0 1 0 0 1 ab
0 1 0 1 0 cd 00 01 11 10
0 1 1 0 0 00 0 1 0 0
0 1 1 1 1 01 1 0 0 1
1 0 0 0 0 11 0 1 1 0
G2
1 0 0 1 1 10 1 0 0 1
1 0 1 0 1
1 0 1 1 0
1 1 0 0 0
1 1 0 1 0
1 1 1 0 0
1 1 1 1 1
Repérez les 1 adjacents, qui ne sont voisins d’aucun autre 1 (1 dit isolé) et les
enclenches
Ensuite regroupez les 1 adjacents seulement à un autre 1 et les enclenchés (doublets)
Réunissez tous les quartets de 1 adjacent qui ont au moins un 1qui n’a pas déjà été
regroupé.
Réunissez tous les doublets nécessaires pour inclure n’importe quel 1 non encore
regroupé. (En prenant soin d’utiliser le moins de réunions possibles)
Enfin effectuez l’addition logique de tous les termes résultant des réunions dans le
tableau.
Pour la simplification, on ne prend que des variables d’entrée quine changent pas
d’état, c’est-à-dire : Si a passe àa , on ne le prend pas en considération. Si a reste à a,
on le prend en considération.
Exemples:
ab ab ab
cd 00 01 11 10 cd 00 01 11 10 cd 00 01 11 10
00 0 0 0 0 00 1 0 0 1 00 1 1 0 0
01 1 1 1 1 01 1 0 0 1 01 1 1 0 0
11 1 1 1 1 11 1 0 0 1 11 1 1 0 0
10 0 0 0 0 10 1 0 0 1 10 1 1 0 0
S1=d S2=b S3=a
NB :
La fonction ET
La fonction OU
La fonction NON