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COURS DE MESURE ET ESSAIS

Programme officiel de mesures et essais

1. détermination d’incertitudes sur un ensemble de mesures


2. détermination de la valeur d’une résistance par le code des couleurs
3. Association de résistances.
4. Mesure d’une résistance au pont de Wheatstone
5. Mesure de résistances par la méthode voltampère métrique
6. Mesure d’une résistance par la méthode de comparaison
7. Etalonnage de voltmètres et d’ampèremètres par comparaison
8. Mesure d’une résistance par la méthode de voltmètre série
9. Mesure des f.é.m. par la méthode de BOOTY
10. Mesure de puissance en monophasé
11. Mesure de puissance en triphasé

Etude d’un générateur et d’un récepteur

12. Charge et décharge d’un condensateur


13. Mesure et visualisation de grandeurs électriques par oscilloscope.
CALCULS D’INCERTITUDES SUR UN ENSEMBLE DE MESURES

OBJECTIF PEDAGOGIQUE

A la fin de la leçon les apprenants seront capables de calculer, à partir d’une plusieurs
lectures effectuées avec un ou plusieurs appareils, lors de la mesure d’une grandeur
électrique, les incertitudes absolue et relative totale, et d’exprimer les résultats.

1. Introduction :

Une mesure étant toujours entachée d’erreurs, nous avions dans les chapitres précédant cités les
différentes erreurs susceptibles d’affecter toutes mesures. Incertitude due à l’appareil, Incertitude due
à l’opérateur, Incertitude due à la méthode.

Afin d’amoindrir l’amplitude de ceserreurs, il s’avère indispensable d’effectuer plusieurs types de


mesures.

2. Lecture directe d’une grandeur


C’est lorsque la mesure se fait avec le même appareil. L’incertitude due à la classe de l’appareil
ne varie pas.

2.1.Amélioration de la précision

Il s’agit de diminuer les erreurs fortuites sur toute lecture ∆X op.À cet effet plusieurs
opérateurs feront plusieurs lectures sur cet appareil.

a) Valeur à adopter

C’est la moyenne arithmétique des valeurs relevées sauf des valeurs aberrantes.

∑𝑁𝑁
𝐼𝐼=1(𝑋𝑋𝐼𝐼 )
𝑋𝑋 =
N
EXERCICE D’APPLICATION :

Voici 12 lectures de tension en volts ont été effectuées par 12 opérateurs différents. Les relevés ont
donné les valeurs suivantes : 43,4 ; 43,6 ;43,6 ; 43,8 ; 43 ,8 ;43,8 ;43,8 ;43,8 ;44 ;44 ; 48,4 ;44.

a. Existe-t-il des valeurs aberrantes ?

b. Calculer la valeur à adopter.


SOLUTIONS :

a. Il existe en effet une valeur aberrante : 48,4 V.

b. Valeur à adopter

∑11
𝐼𝐼=1(𝑈𝑈𝐼𝐼 )
𝑈𝑈 =
11
U1 + U2 + U3 + U4 + U5 + U6 + U7 + U8 + U9 + U10 + U11
𝑈𝑈 =
11
43,4 + 2(43,6) + 5(43,8) + 3(44)
𝑈𝑈 =
11
𝑈𝑈 = 43.78v

2.2. Courbe de Gauss

Elle obtenue en plaçant en abscissela valeur lueet en ordonnées, le nombre de fois lu.Elle est aussi

K
6

2 K

0
1 2 3 4 5
dite courbe en cloche.
NB : abscisse : axe horizontal

Ordonnées : axe vertical

2.3. Choix de l’incertitude sur la lecture

Deux méthodes existent pour calculer l’incertitude à retenir sur la lecture : écart type et écart
moyen.

2.3.1.Ecart moyen :

C’est la moyenne arithmétique des valeurs arithmétiques des écarts entre la valeur adoptée et
chacune des mesures.
𝑛𝑛
�𝐼𝐼=1 │ Xi − X │
∆𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 =
n
EX D’APPLICATION

On considère l’ex d’appli précédent. On a obtenu U=43,78v. Calculer l’écart moyen.

SOLUTION
11
�𝐼𝐼=1 │Ui − U │
∆𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 =
11
∆𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈
│ U1 − U ││ U2 − U ││ U3 − U ││ U4 − U ││ U5 − U ││ U6 − U ││ U7 − U ││ U8 − U ││ U9 − U ││ U10 − U ││ U11 − U │
=
11
│ − 0,38 │ + 2│ − 0,18 │ + 5│0,02 │ + 3│ 0,22 │
∆𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 =
11
∆𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 = 0,136V

2.3.2.Ecart type ou quadratique:

C’est la racine carrée de la moyenne des carrées des écarts entre la valeur adoptée et chacune
des valeurs mesurées.

𝑛𝑛 2
� │ Xi − X │
� 𝐼𝐼=1
∆𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 =
n

EX D’APPLICATION : Calculer l’écart type ou écart quadratique.

SOLUTION

11 2
� │ Ui − U │
� 𝐼𝐼=1
∆𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 =
11
11 2 2 2 2
� │ − 0,38│ + 2│ − 0,18│ + 5│ 0,02│ + 3│ 0,22│ +
� 𝐼𝐼=1
∆𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 =
11

∆𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 = 0,18V

2.3.3.Méthode la plus optimale

En vérifiant par des calculs on en déduit que : ∆𝑋𝑋𝑋𝑋𝑋𝑋𝑋𝑋<∆𝑋𝑋𝑋𝑋 .

Donc la plus optimiste des 2 est l’écart moyen.

2.3.3.Calcul de l’incertitude absolue totale sur une mesure

a. Lorsque plusieurs mesures sont effectuées avec le même appareil.


Cette incertitude absolue totale est la somme de :
𝑛𝑛
�𝐼𝐼=1 │ Xi−X │
• L’IA sur le lecture : ∆𝑋𝑋𝑋𝑋𝑋𝑋 =
n
Classe x Calibre
• L’IA sur la classe de l’appareil : ∆𝑋𝑋𝑋𝑋𝑋𝑋 =
100
• L’IA sur la méthode.

∆𝑥𝑥 = ∆𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 + ∆𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 + ∆𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥ℎ

b. Lorsque plusieurs mesures sont effectuées avec plusieurs appareils.

On annule dans ce cas l’IA due à la classe de l’appareil∆𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 = 0.

∆𝑥𝑥 = ∆𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 + ∆𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥ℎ

On ajoutera celle de la méthode si on la connait sinon on la considère aussi comme nulle.


L’incertitude absolue totale se résume donc à l’écart moyen∆𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥.

2.3. Mesure indirecte d’une grandeur

On parle de mesure indirecte lorsqu’il faut effectuer le relevé des mesures de 2,3 ou plusieurs
grandeurs indépendamment et de calculer par la suite la valeur désirée à l’aide d’une formule
W
Ex : U=RI ; P=
t
ASSOCIATION DE RESISTANCES

OP : A la fin de la lecon les eleves doivent etre capables de déterminer la valeur nominale
d’une résistance an appliquant le code des couleurs et de calculer les incertitudes absolue et
relative totale sur une association en série ou en parallèle de ces résistances.
1. Définition d’une résistance

C’est un dipôle passif linéaire symétrique qui a la propriété de s’opposer au passage du courant
électrique.

2. Paramètre des résistances

Ce sont des valeurs nominales fournies par le fabriquant. On y distingue

• La valeur résistances nominale Rn,elle est déterminée par le code des couleurs,
• La tolérance nominale relative ou précision déterminée par le dernier anneau sur la résistance.
• La puissance nominale Pn.
3. Marquage des résistances par le code des couleurs

Il sert à indiquer la valeur des résistances. Le marquage des résistances est réalisé par 4 ou 5
anneaux de couleurs :

• Les 2 ou trois premiers indiquent les chiffres significatifs ( valeur nominale de la résistances).
• Le suivant indique le coefficient multiplicateur.
• Le dernier, un peu plus large indique la tolérance de fabrication.

3.1. Résistance à 5 anneaux


3.2. Résistance à 4 anneaux
3.3. Tableau du code des couleurs

Couleur Chiffres Coefficient Tolérance


significatifs multiplicateur
Noir 0 100 ±20%
MARRON 1 101 ±1%
ROUGE 2 102 ±2%
ORANGE 3 103
JAUNE 4 104
VERT 5 105 ±0,5%
BLEU 6 106
VIOLET 7
GRIS 8
BLANC 9
OR ±5%
ARGENT ±10%

EXERCICE

Déterminer la valeur de ces résistances en appliquant le code des couleurs

R1= rouge, noir, bleu, or

R2= orange , blanc, vert marron, rouge

R3= violet, gris, jaune, noir et argent.


R4= orange, rouge, rouge, argent.

Solution :

R1= 20MΩ±5%

R2= 395 10 1 Ω ±2 %

R3= 784 10 0 Ω ±10%

R4= 32 10 2 Ω ±10%

NB :

Thz Ghz Mhz Khz Ω mΩ um nm PF

Et Fm

4- Association de résistances

Pour obtenir une valeur n'existant pas dans la série,ou afin d’augmenter ou diminuer la valeur de la
résistance dans une branche, il faut recourir à des combinaisons: mise en série ou en parallèle de
deux ou plusieurs valeurs.
4.1. Association en série de résistances

Par exemple, dans la série E12, on obtient la valeur 340 en mettant en série une valeur 330 et une
valeur 10, ou en mettant en parallèle deux valeurs 680.

Voici un petit exercice pour se familiariser avec le calcul des résistances équivalentes:

On dispose des cinq résistances ci-contre.

Comment obtenir, par association de deux ou


plusieurs de ces résistances, la valeur de 500
ohms?
Voici un autre exercice, qui implique de calculer la résistance équivalente du circuit:
INTERROGATION ECRITE 1ERE F3B CE 12/11/12

16 mesures de R ont été effectuées dans les conditions suivantes :

A.

A l’aide d’un appareil de mesure 16 opérateurs se sont succédés pour déclarer comme lectures les
valeurs suivantes : 358 ;357 ;358 ;360 :358 ;316 ;357,5 ; 356 ; 358 ; 359 ;320 ;359 ;357 ;358 ;
361 ;360.

1. Quelle est la valeur adoptée


2. Quelle est l’incertitude absolue totale si l’IA sur la mesure est de 3ohm.
3. Exprimer le résultat obtenu sous 3 formes différentes.
NB l’appareil de mesure a une classe de 4. Cal 400 échelle 400.
4. Calculer l’IRT sur la mesure effectuée
5. Déterminer l’écartquadratique à retenir
6. En considérant la valeur de la tolérance = plus ou moins 5% indiquer en utilisant le code des
couleurs, la succession des couleurs à marquer sur la résistance ainsi mesurée.
B. Les seize opérateurs sont supposés avoir utilisés 16 app diff. Les autres paramètres sont
supposés inchangés.
7. Calculer l’IA totale sur la mesure
8. Exprimer le resultat sous une forma
9. Dresser la courbe de Gauss.
4.2. Association n parallèle de résistances

MESURE DE RESISTANCES PAR LA METRHODE


VOLTAMPEREMETRIQUE : MONTAGE AMONT

OP ; a la fin de la leçon, les apprenants seront capables de mesurer la valeur d’une


résistance moyenne ou faible le montage amont de la méthode voltampèremétrique.

1. Introduction :
Plusieurs méthodes permettent de déterminer avec exactitude la valeur l’une résistance : code des
couleurs, mesure au pont de Wheatstone, mesure directe de résistance). Ces méthodes ont toutes des
avantages et des inconvenants selon le type de résistance dont il s’agit.

Dans ce chapitre, le Montage amont de la méthodevoltampèremétrique sera appliqué essentiellement.


Etant adaptée pour mesurer les faibles et moyenne résistances. 1Ω<R<104Ω.

2. Principe de la méthodevoltampèremétrique

Il s’agit d’utiliser la loi d’ohm pour mesurer la valeur d’une résistance. A cet effet il suffit d’utiliser un
ampèremètre et un voltmètre. On distingue 2 montages :

• Montage amont ou longue dérivation


R

UR UA
• Montage aval ou courte dérivation
V

R
A

V
3. MONTAGE AMONT

Ur
Ua

Le même courant traverse R et A. si non note Ra la résistance d’un ampèremètre , R la valeur de la


résistance dont on veut effectuer la mesure (Vrai), Rv la résistance interne du voltmètre, , Rm la
résistance mesurée, on peut établir les expressions suivantes :
𝑈𝑈
U=RmI ↔Rm= (1)
𝐼𝐼

U= Ur + Ua

Rm I = RI + Ra I

Rm= R + Ra (2)

R= Rm-Ra
𝑼𝑼
R= - Ra (3)
𝑰𝑰

NB : le constructeurs d‘ampèremètre ne donnent pas directement , pour la plupart d’entre eux la


valeur de la résistance interne de l’ampèremètre. Ils donnent par contre La chute de tension Um’
correspondant à un calibre Im’. On peut alors en déduire Ra.
𝑼𝑼𝑼𝑼′
Ra =
𝑰𝑰𝑰𝑰′

4. Incertitude absolue systématique sur la méthode.

On sait par def que Xm= Xv +/-∆X.

Et on a Rm = R+/-Ra

Donc l’incertitude systématique absolue sur la méthode dest ∆R meth = Ra.

L’Incertitude systématique absolue sur la méthode notée ∆R math est toujours égale à RA
dans le montage amont.

1. Incertitude relative systématique sur laméthode


∆𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑 𝐑𝐑𝐑𝐑
= or R= Rm-Ra
𝑹𝑹 𝑹𝑹

𝐑𝐑𝐑𝐑
= or Rm>>Ra
𝑹𝑹𝑹𝑹−𝑹𝑹𝑹𝑹
∆𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑𝐑 𝐑𝐑𝐑𝐑

𝑹𝑹 𝑹𝑹𝑹𝑹
Exercice

Sur un ampèremètre, le constructeur a mentionné : cal 5A; chute de tension 1v. cet appareil est
utilisé avec un voltmètre dans le montage amont de la mesure d’une résistance. Les appareils
indiquent :

• Voltmètre : 1000.4v ;
• L’ampèremètre : 2A.
a. Calculer la résistance interne de l’ampèremètre.
b. Faire le schéma du montage
c. Calculer la résistance mesurée
d. Calculer la valeur supposée exacte
e. Calculer les incertitudes absolue et relative systématiques sur la méthode.

Solution :

b) Calculons RA
𝑈𝑈𝑈𝑈′ 1
RA= RA= = 0,2Ω
𝐼𝐼𝐼𝐼′ 5

c) Valeur mesurée
𝑈𝑈 1000,4
Rm= R A= = 500,2Ω
𝐼𝐼 2

d) Valeur supposée exacte

Rm=R+Ra alors R = Rm -Ra ; R = 500,2- 0,2 ; R = 500Ω

e) incertitude absolue

∆R= Ra donc ∆R= 0,2Ω

1. Calcul de l’incertitude relative totale sur la mesure

Il s’effectue en additionnant :
• L’incertitude commise sur la tension :

∆𝑈𝑈 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶ℎ𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ∆𝑑𝑑


= +
𝑈𝑈 100 𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙

• L’incertitude commise sur le courant :

∆𝐼𝐼 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶ℎ𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ∆𝑑𝑑


= +
𝐼𝐼 100 𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙

• L’incertitude relative sur la méthode :

∆𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅
=
𝑅𝑅 𝑅𝑅

Ex : on mesure R d’un inducteur devivateur d’un MACC par le montage amont en utilisant des
appareils à déviation/

• Votlmètre : calibre150 div, Ech 100v ; lect 89div ; Classe:1; Cal:


• ampèremètre: caliber:1A, Ech 100div ; lect 37div ; Classe: 0,5.

Les résistances internes des appareils sont pour le voltmètre1000Ω/v et celles de l’ampèremètre de
0,1Ω. L’appréciation de la lecture se fait à la demi-division près pour chaque appareil.
1. Calculer l’incertitude relative totale.
2. Incertitude absolue.
3. Exprimer le résultat.

Solution :

1. Calcul de l’incertitude relative totale sur R


𝑈𝑈 ∆𝑅𝑅 ∆𝑈𝑈 ∆𝐼𝐼 ∆𝑅𝑅
R= ↔ = + + meth
𝐼𝐼 𝑅𝑅 𝑈𝑈 𝐼𝐼 𝑅𝑅

∆𝐼𝐼 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶ℎ𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ∆𝑑𝑑


• Avec = +
𝐼𝐼 100 𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
∆𝐼𝐼 0,5 𝑥𝑥 100 0,5
= +
𝐼𝐼 100 𝑥𝑥 37 37

∆𝑰𝑰
= 𝟐𝟐, 𝟕𝟕%
𝑰𝑰

∆𝑈𝑈 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶ℎ𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ∆𝑑𝑑


• et = +
𝑈𝑈 100 𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
∆𝑈𝑈 1 𝑥𝑥 100 0,5
= +
𝑈𝑈 100 𝑥𝑥 89 89

∆𝑼𝑼
= 𝟐𝟐, 𝟐𝟐𝟐𝟐%
𝑼𝑼

∆𝑅𝑅
• Calcul de meth
𝑅𝑅

𝑹𝑹 =Rm -𝑹𝑹𝑹𝑹
89
𝑅𝑅 = - 0,1
0,37

89
𝑅𝑅 = - 0,1
0,37

𝑅𝑅 = 240,54 - 0,1

𝑹𝑹 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐. 𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒
∆𝑅𝑅 0,1
meth=
𝑅𝑅 240,44

∆𝑹𝑹
meth= 𝟎𝟎, 𝟒𝟒𝟒𝟒%
𝑹𝑹

∆𝑅𝑅
= 𝟐𝟐, 𝟐𝟐𝟐𝟐% + 𝟐𝟐, 𝟕𝟕% + 0,44%
𝑅𝑅

∆𝑹𝑹
= 𝟒𝟒, 𝟗𝟗𝟗𝟗%
𝑹𝑹

2. Calcul de ∆R
∆𝑅𝑅
∆RT = ( )R
𝑅𝑅

4,98
∆R T = 𝑥𝑥 240,44
100

∆R T = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
MESURE DE RESISTANCES PAR LA METRHODE
VOLTAMPEREMETRIQUE : MONTAGE AVAL

OP : A la fin de la leçon, les apprenants seront capables de mesurer la valeur d’une résistance
moyenne ou faible le montage aval de la méthode voltampèremétrique.

1. Montage : Rv= résistance interne du voltmeter


I ‘’ R
I
Ra= résistance interne de l’amperemètre
A R= résistance suppose exacte

R’= resistance mesurée

V I= intensité du courant traversant R

I’’= intensité du courant traversant l’amperemetre

U= ddp aux bornes de R ; i= intensité du courant traversant le voltmètre

La ddp U se retrouve aux bornes de R et du voltmètre V. qui sont tous les deux en parallele.

Le courant I’’ affiché par l’ampèremètre est la somme des courants I traversant R et i traversant le
voltmètre.
𝑈𝑈
U=R I Alors R = et U= Rv i
𝐼𝐼

I’’= I+ i

2. Calcul de la résistance mesurée Rm


𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅
𝑅𝑅𝑅𝑅 =
� 𝑅𝑅 + 𝑅𝑅𝑅𝑅
𝑈𝑈 𝑈𝑈
𝑅𝑅𝑅𝑅 = =
𝐼𝐼′′ 𝐼𝐼 + 𝑖𝑖
𝑈𝑈 𝑈𝑈 𝑈𝑈 𝑈𝑈
𝑅𝑅𝑅𝑅 = = → <
𝐼𝐼′′ 𝐼𝐼+𝑖𝑖 𝐼𝐼+𝑖𝑖 𝐼𝐼

→ 𝑅𝑅𝑅𝑅< R

La différence entre les deux Rm et R constitue ∆R qui est l’incrtitude absolue systematique sur la
methode.

3. Calcul de l’incertitude systématique absolue sur la méthode

Par définition, ∆X= XV-Xm

Alors ∆R= RV - Rm
𝑈𝑈 𝑈𝑈
∆R= −
𝐼𝐼 𝐼𝐼+𝑖𝑖
𝑈𝑈(𝐼𝐼+𝐼𝐼)
∆R=
𝐼𝐼(𝐼𝐼+𝑖𝑖)

𝑈𝑈𝑈𝑈 𝑈𝑈𝑈𝑈 𝑅𝑅 2
∆R= = ′′ )
=
𝐼𝐼(𝐼𝐼+𝑖𝑖) 𝐼𝐼𝐼𝐼 𝑅𝑅𝑅𝑅

Evaluation

On veut mesurer la valeur d’une résistance par la méthode voltmaperemetrique. On effectue le


montage aval et les mesures permettent de relever les indications suivantes. I ‘’= 10 A ; U= 40A ;
Rv= 1KΩ.

1. Faire le schéma du montage


2. Calculer la résistance mesurée Rm
3. Calculer les intensités du courant traversant l voltmètre la résistance R ainsi que que l’incrtitud
absolue systématique sur la méthode.

Solution
1. Faisons le schema

I ‘’ R
I
A

2. Calculons la résistance mesurée Rm


3.
4. Erreur systematique relative.
Par définition l’incertitude relative systematique a pour définition l’expression :

𝑈𝑈𝑈𝑈
∆𝑅𝑅 𝑅𝑅−𝑅𝑅𝑅𝑅 ∆𝑅𝑅 𝐼𝐼(𝐼𝐼+𝑖𝑖) ∆𝑅𝑅 𝑈𝑈𝑈𝑈 𝐼𝐼 ∆𝑅𝑅 𝑖𝑖 ∆𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅
= → = 𝑈𝑈 ; = ; = ; =
𝑅𝑅 𝑅𝑅 𝑅𝑅 𝑅𝑅 𝐼𝐼(𝐼𝐼+𝑖𝑖) 𝑈𝑈 𝑅𝑅 (𝐼𝐼+𝑖𝑖) 𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅
𝐼𝐼
𝑈𝑈
Or U = Rv𝑖𝑖 ↔ 𝑖𝑖 =
𝑅𝑅𝑅𝑅
𝑈𝑈
∆𝑅𝑅 𝑖𝑖 𝑈𝑈
= = 𝑅𝑅𝑅𝑅 =
𝑅𝑅 (𝐼𝐼 + 𝑖𝑖) (𝐼𝐼 + 𝑖𝑖) 𝑅𝑅𝑅𝑅(𝐼𝐼 + 𝑖𝑖)
En confondant Rm à R on a :

∆𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅 𝑈𝑈
= ≈ = d’où
𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅(𝐼𝐼+𝑖𝑖)

∆𝑅𝑅 𝑅𝑅 2 𝑅𝑅 2 𝑚𝑚
∆R= R= ≈
𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅

5. Calcul de l’incertitude relative totale

Elle s’effectue en additionnant :


• L’incertitude commise sur la tension
∆𝑈𝑈 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝐸𝐸𝐸𝐸ℎ𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ∆𝑑𝑑
= +
𝑈𝑈 100 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
• L’incertitude commise sur le courant
∆𝐼𝐼 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝐸𝐸𝐸𝐸ℎ𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ∆𝑑𝑑
= +
𝐼𝐼 100 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
• l’incertitude relative sur la methode

∆𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅
= pour le montage amont
𝑅𝑅 𝑅𝑅
∆𝑅𝑅 𝑅𝑅
= pour le montage aval
𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅
Exercice d’application
On mesure la résistance d’un inducteur d’une machine à courant continu par le montage
amont de la méthode votamperemetrique en utilisant des appareils à déviation ou
analogiques. Les indications donnent :
 voltmètre : cal 150v ; echelle 150 divisions ; classe : 1 ; lcture 89 ; U=89V.
 amperemètre : cal 1A ; echelle 100 divisions ; classe : 0 ,5 ; lEcture 37 ; I=0,37A.
 Les resistances internes des appareils sont pour le voltmètre de 1000Ω/v et celles de
l’ampremetre de 0,1 Ω pour le calibre de 1A. l’apprciation de lecture se fait à la demi
division pres et chacun ds appareils.
a. Calculer l’incrtitude relative totale sur R
b. L’incertitude absolue totale sur R
c. Exprimer le resultat.
6. Valeur supposee excate
∆R= R- Rm
𝑅𝑅𝑅𝑅
R= + 𝑅𝑅𝑅𝑅
𝑅𝑅𝑅𝑅

7. Calcul de la résistanceinterne du voltmètre


Si on nomme V la résistancespécifique du voltmètre Ω/v, la résistancespécifique est un
paramètre caractéristique de chaque voltmètre fournie par chaque fabricant.

Rv = V x calibre

8. Choix du Montage le plus adapté


Ce choix dépend de celui qui donnera le résultat le plus avec( la plus petite incertitude
systématique relative sur la méthode possible.

En rappel :
∆𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅
• Pour le montage amont =
𝑅𝑅 𝑅𝑅
∆𝑅𝑅 𝑅𝑅
• Pour le montage amont ≈
𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅
Courbes d’erreurs

∆𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅
Les deux erreurs sont égales si : = =
𝑅𝑅 𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑉𝑉

𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅
= → 𝑅𝑅2 = 𝑅𝑅𝑎𝑎𝑎𝑎𝑉𝑉 ; 𝑅𝑅 = �𝑅𝑅𝑎𝑎𝑎𝑎𝑉𝑉
𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑉𝑉

D’où la résistance critique 𝑅𝑅𝑐𝑐 = �𝑅𝑅𝑎𝑎𝑎𝑎𝑉𝑉

𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅
• A droite du point P dit point d’intersection de résistance Rc, < ; il faut choisir le
𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑉𝑉
montage amont
𝑅𝑅𝑅𝑅 𝑅𝑅
• A gauche du point P dit point d’intersection de résistance Rc, > ; il faut choisir le
𝑅𝑅 𝑅𝑅𝑉𝑉
montage aval.
9. Montage pratique et matériel
Rh

K
R

V
Mesure de resistances au pont de
wheatstone

Objectif Pédagogique

A la fin de la leçon, les apprenants seront capables de mesurer de manière précise par la
méthode du pont d Wheatstone la valeur d’une résistance.

1. Principe

Cette méthode permet de mesurer de résistances comprises entre 0,1Ω et 11MΩ avec une très bonne
précision. Elle fait appel à l’usage d’un galvanomètre à zéro central pas d’indications juste une
déviation. On réglera une résistance variable R jusqu’à ce que l’aiguille du galvanomètre ne dévie
plus : à la position zéro, on a ainsi attint l’équilibre.

2. Schéma
A II11 S I4 X

A,B, sont des résistances étalonnées variables


X est une résistance inconnu à mesurer
iG
M G N
G est un détecteur de courant ou galvanomètre
I5 à zéro central très sensible
P est une battérie de pile de fem E et
Q de résistance interne r.
B I2 R

Rp
A l’équilibre, Ig=0 A.
USQ= 0 →VS-VQ= 0 →VS = VQ
𝑖𝑖1 = 𝑖𝑖4
IG=0 alors �
𝑖𝑖2 = 𝑖𝑖3
𝑉𝑉𝑀𝑀 − 𝑉𝑉𝑆𝑆 = 𝑉𝑉𝑀𝑀 − 𝑉𝑉𝑄𝑄
IG=0 alors �
𝑉𝑉𝑆𝑆 − 𝑉𝑉𝑁𝑁 = 𝑉𝑉𝑄𝑄 − 𝑉𝑉𝑁𝑁

𝐴𝐴𝑖𝑖 = 𝐵𝐵𝑖𝑖2
� 1
𝑋𝑋𝑖𝑖4 = 𝑅𝑅𝑖𝑖3
𝐴𝐴𝑖𝑖1 𝐵𝐵𝑖𝑖2
= or 𝑖𝑖4 = 𝑖𝑖1 et𝑖𝑖2 = 𝑖𝑖3
𝑋𝑋𝑖𝑖4 𝑅𝑅𝑖𝑖3

𝐴𝐴 𝐵𝐵 𝐴𝐴𝐴𝐴
= → 𝑋𝑋 =
𝑋𝑋 𝑅𝑅 𝐵𝐵
3. Schéma et montage pratique et matériel
R= boite à décades ou résistance ajustable

Sh : boite de type 10n

K1 : interrupteurC1

K2 : bouton poussoir à fermeture

Rp : résistance de protection ayant pour rôle de limiter l’intensité i.

3.1. Choix de a et b (tète de pont)


𝑎𝑎
On fixeles valeurs de a et b. qui constituent la tète de pont. = 10n. il suffira de varier R jusqu’à obtenir
𝑏𝑏
X correspondant à l’équilibre.

3.2. Protection

Le galvanomètre étant un appareil trop sensible, (1nA suffit pour le faire dévier.), il a une faible
résistance et une intensité très grande le détruirait systématiquement. On prévoit alors une
résistance de protection Rp dont le rôle est de limiter l’intensité débite par la pile ou le générateur.

Un shunt de faible valeur est placé en parallèle avec le générateur .

4. calcul d’incertitude
L’incertitude relative sur X
𝑎𝑎
X= 𝑅𝑅
𝑏𝑏

∆𝑋𝑋 ∆𝑎𝑎 ∆𝑏𝑏 ∆𝑋𝑋


= + +
𝑋𝑋 𝑎𝑎 𝑏𝑏 𝑋𝑋

L’incertitude absolue sur X


∆𝑋𝑋 ∆𝑎𝑎 ∆𝑏𝑏 ∆𝑋𝑋 𝑎𝑎
∆𝑋𝑋 = 𝑋𝑋 = ( + + ) 𝑅𝑅
𝑋𝑋 𝑎𝑎 𝑏𝑏 𝑋𝑋 𝑏𝑏

∆𝑎𝑎 𝑎𝑎𝑎𝑎∆𝑏𝑏 𝑎𝑎𝑎𝑎∆𝑅𝑅


∆𝑋𝑋= (𝑅𝑅 + + )
𝑏𝑏 𝑏𝑏2 𝑅𝑅𝑅𝑅
ETALONNAGE D’AMPEREMETRE ET DE
VOLTMETRE PAR COMPARAISON

Introduction :

les appareils de mesure industriels que nous utilisons communément ont tendance à vieillir et à se
dérégler. Ils fourniront des indications de plus n plus erronées il est du devoir de l’électricien de les
remettre en bon état en corrigeant du mieux possible les mesures affichées. On parle d’étalonnage.
Cette opération s’’ffectue aussi bien sur les ampèremètres que sur les voltmètres.

1. PRINCIPE

Il consiste à comparer les indicvations fournies par un appareil industriel Vx (vopltmetre)ou Ax


(amperemetre) à celles fournies par un appareil de laboratoire servant de reference Ve ou Ae. Et de
determiner l’incertitude absolue ∆U ou ∆I de son indication par rapport à celle de l’étalon Ve.

2. Schéma de principe
Ve Vx Ae
I Ax
U

Ve et Vx sont en parralleles pour l’étalonnage de voltmetre

Ae et Ax sont en serie pour l’étalonnage d’ amperemetre

3. Correction à apporter
Elle se note ∆U et apour expression :
∆U= Ue-Ux
∆I= Ie-Ix
Avec Ie indication du voltmètre Ae
Ue indication du voltmètre Ve
IX indication de l’ampèremètre Ae
Ue indication du voltmètre Ve

∆U : correction à apporter à la lecture en Volts

∆I : correction à apporter à la lecture en Ampere


4. Valeur corrigée
Ue = Ux+∆U pour la tension
Ie = Ix+∆I pour le courant
5. Ecart relatif
∆U
Ɛ= pour les tensions
Ux

∆I
Ɛ= pour les courants
Ix

Ɛ s’exprime en pourcentage.

6. Exercice d’application
On désire effectuer l’étalonnage d’un voltmètre. On le branche dans un circuit dans un
circuit avec un appareil étalon de labo.
a. Faire le schéma de principe
b. On mesure 156v sur l’appareil étalon et 12v sur l’appareil étonné.
Calculer la correction à apporter et l’acart relatif.
7. Montages pratiques et matériels NO DATA

+
DC V
NO DATA

U Rh
DC V

100k 40%
-
Rh : permet de régler la ddp U’ à une valeur comprise entre 0 et U

U : tension de la source alimentant le circuit en BT

U’ : tension mesurée par les 2 voltmètres Ve et Vx ou tension de sortie(aux bornes


du potentio).
NO DATA NO DATA
DC A DC A

RP Rh
10k 40%

U
V1 100V
0V RP1
+

U : tension de la source alimentant le circuit en BT


Rh : rhéostat permet de régler le courant I

Rp : résistance de protection des ampèremètres Ae et Ax.

8. Calcul de la résistance de protection Rp pour l’étalonnage d’ampèremètre

I varie en Imin et Imax.

I est max si Rh =0 ;
𝑈𝑈
Dans ce cas, I=Imax= *
𝑅𝑅𝑅𝑅
car RAx et RAe sont trèsnégligeables. En posant I0 le calibre commun des 2 ampèremètres ou le plus
petit des 2 s’ils sont différents,

On a , Imax=1,1 I0 **
𝑈𝑈
*=** alors 𝑅𝑅𝑅𝑅 =
1,1 I0

9. Calcul de la valeur du Rhéostat Rh

Si Rh est maxi=Rh, I doit êtremini et inferieur à la plus petite des valeurs à relever i0

Imin≤ i0

Or si on prend pour Echelle 100div, Cal : I0 , en faisant des mesures toutes les 10 divisions,
𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
i0=
𝐸𝐸𝐸𝐸ℎ𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒

I 𝑥𝑥 10 I0
i0= 0 =
100 10

𝑈𝑈
or Imin=
𝑅𝑅ℎ+ Rp

𝑈𝑈 I0 9𝑈𝑈
donc ≤ d’où Rh≥
𝑅𝑅ℎ+ Rp 10 I0

10. Détermination de la nouvelle classe de l’appareil après étalonnage


L’incertitude absolue total sur l’apparil étalonné est ∆Xcl= ∆Xop e+∆Xop x +∆Xcl e
∆d cal
e e
⎧ Xop e = Eche
⎪ ∆d cal
avec +∆Xop x = x x
⎨ Echx
⎪ +∆Xcl e = cle cale
⎩ 100

100 ∆Xcl x
d’où clx =
calx

11. Courbe détalonnage

C’st la courbe qui représente la grandeur étalonnée(U ou I ou P) en fonction de celle indiquée par
l’appareil étalon. Elle se trace à égalité d‘échelle pour les 2 appareils.

Par action sur un résistance variable, on fait varier la tension (potentiomètre) ou le courant(rhéostat)
de manière à varier la grandeur de Xmin à X max puis de Xmax à Xmin. Et on relève des valeurs dont
l’ensemble est consigné dans un tableau. Dans l’exemple de l’etonnage d’un voltmètre, on a un
exemple de tableau suivant.
Ue Ux ∆U=Ue-Ux Ɛ=∆𝑢𝑢
𝑈𝑈𝑈𝑈
Ke=cale/echel lecture Tension Kx=calx/echel lecture Tension
e Ue x Ux
1 9 9 1 10 10 -1 -0,100
1 28 28 1 30 30 -2 -0.067
1 49 49 1 50 50 -1 -0.020
1 70 70 1 70 70 0 -0.00
1 91 91 1 90 90 +1 -0.011
1 109 109 1 110 110 -1 -0.009
1 128 128 1 130 130 -2 -0.015
1 149 149 1 150 150 -1 -0.007
1 131 131 1 130 130 +1 +0.008
1 111 111 1 110 110 +1 +0.009
1 93 93 1 90 90 +3 +0.033
1 72 72 1 70 70 +2 +0.029
1 52 52 1 50 50 +2 +0.040
1 30 30 1 30 30 0 0
1 10 10 1 10 10 0 0

Courbe d’étalonnage : Ux= f(Ue)


Courbe de correction : ∆Ux= f(Ux)

Mesure de résistance par


comparaison ou substitution

1. Introduction

Mes méthodes de mesure précédemmentétudiées couvrent une gamme de résistances faibles


et moyennes. Il rets e à étudier le cas de très faibles résistances ( l’ordre du milli ohm) et
celui des résistances de très forte valeur (R>10M ohm). En conséquence il est iol est
nécessaire de dégager une nouvelle mesure : c’est la méthode de comparaison à une
résistance de valeur connue t une grand valeur de précision.

2. Principe général
Le principe général de la méthode de substitution consiste à la comparaison de la
résistance inconnue Rx à une résistance du même ordre de grandeur bien étalonnée RE.
Les 2 éléments disposées en sériesontalimentés par une source de courant continue.
3. Conduite de la manipulation
Nous allons tout d’abord étudier le cas des tres fortes résistances puis celui des tres fortes
résistances en développant la méthode de voltmètre série qui est aussi méthode de
comparaison.
I. MESURE DE RESISTANCES DE FAIBLES VALEURS
1. PRINCIPE

On monte en série la résistance à mesurer Rx et la résistance étalon RE qui va nous servir pour la
comparaison. L’intensité I commune aux deux résistances doit être réglée à un valeur compatible avec
les intensités admissibles par RX et RE.elle doit vrester constante durant toute la manipulation.on
branch succcesiivemenet un milli voltmetre de calibre bien adapté aux bornes de RE et RX.

a. 1ere mesure

On mesure la chute de tension aux bornes de RX. Soit

URX= RX I et on obtient N1 divisions.

b. 2eme mesure

On mesure la chute de tension aux bornes de RE. Soit


URE= RE I et on obtient N2 divisions.

en admettant que le courant total I ne change pas que le millivoltmètre ne soit branché ou
non , nous pouvons écrire
I1=I2=I
URX= RX I

URE= RE I

URX RX I
En faisant le rapport URX sur UREnous avons =
URE RE I

URX
On en déduitR X = RE
URE

calibre calibre NX
D’autre part URX = 𝑁𝑁1 ; URE = 𝑁𝑁2 permet de déduire R X = RE
echelle echelle NE

Avec N1 et N2 lecture sur les voltmètre X et E.

DANS la méthode de comparaison , on se limite à l’utilisation des résistances métalliques.

2. Calcul de l’incertitude relative

NX
RX = RE
NE
UX
RX = RE
UE

∆R X ∆R E ∆UX ∆UE
= + +
RX R 𝐸𝐸 ∆UX ∆UE

∆R X ∆R E ∆NX ∆NE
= + +
RX R 𝐸𝐸 ∆NX ∆NE

Puisque∆ Nx=∆NE=∆N,
∆R X ∆R E 1 1
= + ∆N( + )
RX R 𝐸𝐸 ∆NX ∆NE

Pour les lectures, la classe de précision de l’appareil est n’intervient pas

∆RE
Représente la classe de précision de construction de la résistance étalon. Il est souhaitable pour
R𝐸𝐸
réduire les incertitudes de lecture d’avoir N1 et N2 les plus grands possibles. Il n’est pas nécessaire
que le millivoltmètre soit de bonne classe de précision. Dans la pratique, on choisit

Généralement 0,5𝑅𝑅𝑅𝑅 ≤ RX≤ 2𝑅𝑅𝑅𝑅 .

II. CAS DES FORTES RESISTANCES


3. comparaison à une résistance étalon

le principe de la mesure est identique à celui des faibles résistances. Larésistanceétalon RE étant
choisie en fonction de l’élément à étudier cette fois ci les tensions mises en jeux est plus élevée.
L’appareil indicateur sera le voltmètre numérique de haute qualité.

4. Méthode de voltmètresérie
a. Principe de la méthode

I1
V
RX
RV

I2

Pour mesurer une résistanceélevée par la méthode de voltmetre série, on effectue le montage ci-
dessus. Le commutateur à deux 2 positions C6 permet :

• En position1 de mesurer la tension dub réseau d’alimentation. Le voltmetre indique N1


calibre
divisions, soit U2 = 𝑁𝑁2
echelle
• En position 2 d’introduireles résistances à mesurer en série avec le voltmetre de résistance
interne connue. Il faut donc rechercher une relation exprimant Rx en fonction de la résistance
interne du voltmetrepour le calibre choisi Rv. Le voltmetre indique N2 divisions.
calibre
U1 = 𝑁𝑁1 ;
echelle
U1 U2
I1=I2 ↔ = avec Rv = Rs Calibre
Rv Rx+Rv
Mesure de PUISSANCE EN
COURANT CONTINU

Objectifpédagogique :

C’est de mesurer soit par la méthode voltamperemetrique, soit par mesure directe par un
wattmètre la valeur de la puissance et de déterminer la correction à apporter.

I. Puissances en continu
1. Introduction

Le P électrique fournie à une portion de circuit AB ou à un récepteur est exprime par la relation P=UAB
I., ou plus simplement

P=UI. C’est une loi générale qui s’applique quelque soit le circuit.

2. Conduite de la manipulation

La puissance peut se mesurer en utilisant soit un voltmètre et un ampèremètre, soit un appareil dont
la déviation est proportionnelle au produit UI :wattmètre. Dans les deux cas on effectue 2 montages :
amont et aval. On notera Ra la résistance interne de l’ampèremètre, Rv la résistance interne du
voltmètre, la résistance du circuit intensité et Rv’ la résistance du circuit tension.
WATTMETRE

Un wattmètre mesure la puissance moyenne consommée par un dipôle, par la mesure simultanée de
l’intensité qui le traverse et de la tension à ses bornes.

Ces grandeurs peuvent être non sinusoïdales et même non alternatives.


En régime sinusoïdal, les mesures simultanées de la puissance P , de la tension efficace U et de
l’intensité efficace I permettent de calculer le facteur de puissance cos 𝜑𝜑 où cos 𝜑𝜑 est le déphasage
entre intensité et tension, par la relation : P = U I cos 𝜑𝜑

Représentation symbolique du wattmètre :

Le wattmètre comprend 2 circuits électriques : un circuit intensité et un circuit tension.

Lors de l’utilisation du wattmètre, il faut respecter séparément les calibres tension et intensité et non
un hypothétique calibre puissance.
3. Utilisation d’un voltmètre et d’un ampèremètre

3.1. Montage amont ou longue dérivation :


dans ce montage ,

Schéma

L’erreur systématique de mesure provient de la chute de potentiel aux bornes du circuit intensité.
Le voltmètre mesure en effet la tension aux bornes du dipôle et du circuit intensité du wattmètre.

on mesure IR et U=Ua+UR
la puissance consomm2e par le récepteur est Pr=URIR

La puissance effectivement mesurée est Pm=U IR=Ua IR +UR IR

• L’erreur absolue systématique : est la puissance dissipée dans l’ampèremètre. ∆P= Ua IR= R a IR2
∆𝑃𝑃 R a IR 2 R a IR Ua
• L’erreur absolue relative est égale à : = = =
𝑃𝑃 UR IR UR UR

3.2. Montage aval ou courte dérivation :


dans ce montage,

Schéma

L’erreur systématique de mesure provient du courant dans le circuit tension.


L’ampèremètre mesure en effet la somme des courants dans le dipôle et dans le circuit tension du
wattmètre.

On mesure UR et I= IR + Iv
• La puissance consommée par le récepteur est : PR=URIR
La puissance effectivement mesurée est :Pm=URI= UR(IR + Iv)
• L’erreur absolue systématique : est la puissance dissipée dans l’ampèremètre. ∆P= UR Iv=
UR U2R
UR =
RV RV
∆𝑃𝑃 R a IR 2 R a IR Ua
• L’erreur absolue relative est égale à : = = =
𝑃𝑃R UR IR UR UR

Critère de choix :

Si la tension aux bornes du dipôle est grande pour une intensité faible, le montage amont est
préférable. Le montage aval est utilisé dans les autres cas.

II. Puissances en régime sinusoïdal


4.1 Puissance instantanée
La puissance instantanée est par définition : p(t) = u(t). i(t) en W (produit des valeurs instantanées de
la tension et du courant).
Pour u(t) = U 2 sin ωt et i(t ) = I 2 sin(ωt + ϕ ) ,
p(t ) = 2UI sin ωt. sin(ωt + ϕ ) = 2UI
[cos(ωt − (ωt + ϕ )] − [cos(ωt + (ωt + ϕ )]
2
p (t ) = UI [cos ϕ + cos(2ωt + ϕ + π )]

p(t) : la puissance instantanée est une fonction sinusoïdale de pulsation 2ω.

4.2 Puissance moyenne


La puissance moyenne Pmoyest par définition la valeur moyenne de la puissance instantanée par
période :
T
1 T 1 T 1
Pmoy = ∫ UI (cos ϕ + cos(2ωt + ϕ + π )dt = ∫ UI cos ϕdt + ∫ UI cos(2ωt + ϕ + π )dt
T 0 T 0 T0
UI cos ϕ T
Pmoy =
T ∫ 1dt = UI cos ϕ
0

4.3 Puissance apparente


Le produit U.I est un facteur de dimensionnement de la ligne et des appareillages de distribution
d'énergie,
Cette grandeur distincte de la puissance P, est appelée puissance apparente, elle est notée S :

S = UI en VA
4.4 Facteur de puissance
Pour caractériser le taux d'utilisation d'un réseau, d'un récepteur ou d'une source, on est
amené à définir le facteur de puissance,
Pmoy UI . cos ϕ
Celui-ci est donné par k = = = cos ϕ
S UI
4.5 Puissance active
La puissance active est la puissance dissipée dans les résistances,
2
Sa valeur moyenne est : P = R.I

On a : R = Z cos ϕ et U = ZI.
4.6 Puissance réactive
La puissance réactive est la puissance échangée entre les éléments réactifs (C et L),

Q = U.I. sin ϕ en VAR.


S
Q

P
Remarques :
La puissance apparente peut s'exprimer par la formule suivante : S = P 2 + Q 2

π
Pour une inductance pure ϕ = ; Q = S = L ωI 2 et P = 0.
2
π − I2
Pour une capacité pure : ϕ = − ; Q = -S= et P = 0.
2 Cω
2
 1 
Pour un circuit RLC série : P = RI2 ; Q =  Lω − 
 Cω 
4.7 Théorème de Boucherot
Dans un réseau à fréquence constante il y a conservation de la puissance active d'une part et de la
puissance réactive d'autre part.

a) Dipôles en série
Z2 Zn
Z1

U1 U2 Un

U
On a : U =U1 + U2 +….. UN ⇒ U .I = U 1.I 1 + U 2 .I 2 + ....U N .I N .

Donc S = S1 +S2 + ……SN

b) Dipôles en parallèle
I
I1 I2 IN
Z1 Z2 Z

On I = I1+I2 +….IN ⇒ U .I = U 1.I 1 + U 2 .I 2 + ....U N .I N


Donc: S = S1 +S2 + ……SN

Conclusion:
La puissance active fournie à un dipôle est égale à la somme des puissances actives consommées
dans les différents éléments qui constituent le dipôle,
La puissance réactive fournie à un dipôle est égale à la somme des puissances réactives dans les
différents éléments qui constituent le dipôle,
Systèmes triphasés équilibrés
Chapitre 5

Objectif pédagogique :

A la fin de la lecon l’apprenant sera capable de calculer le bilan des puisssances en triphasé

1. Présentation Les machines triphasées


ont des puissances de plus de 50% supérieures aux machines monophasées de même masse et donc
leurs prix sont moins élevés (le prix est directement proportionnel à la masse de la machine).
• Lors du transport de l’énergie électrique, les pertes sont moindres en triphasé.

a) Distribution
La distribution se fait à partir de quatre bornes : Trois bornes de phase (repérées par 1, 2, 3 ou R, S,
T) et une borne neutre N.

b) Présentation
v1, v2, v3 : u12, u23, u31 :

tensions tensions
simples composées

entre les entre les


phases et le phases.
neutre.

2. Etude des tensions simples

a) Observation à l’oscilloscope
• Les tensions sont déphasées

de l’une par rapport à
3
l’autre ;

• Elles ont la même valeur


efficace.

On dit que le système est


équilibré.

b) Définition :

Un système triphasé est équilibrée lorsque les trois tensions possèdent la même valeur efficace et
qu’elles sont déphasées de 2π/3 l’une par rapport à l’autre.
c) Equations horaires
v1 (t) = V 2 sin(ωt)


v2 (t) = V 2 sin(ωt − )
3

v3 (t) = V 2 sin(ω t − )
3

c) Vecteurs de Fresnel associés


On déduit des équations
horaires les vecteurs suivants :

  V    V    V 
V1   ; V2  −2π  ; V3  −4π 
 0  3   3 


Le système est équilibré direct


   
Equilibré car la construction de Fresnel montre que V1 + V2 + V3 = 0 ⇒ v1 + v2 + v3 = 0

Direct car un observateur immobile verrait les vecteurs défiler devant lui dans l’ordre 1, 2, 3.

3. Etude des tensions composées

a) Définition Les tensions composées ont même fréquence que les


tensions simples
  
u12 = v1 − v 2 ⇒ U
 12 = V1 − V2

  
u23 = v 2 − v3 ⇒ U
 23 = V2 − V3

  
u31 = v3 − v1 ⇒ U
 31 = V3 − V1
b)Vecteurs de Fresnel associés

  U
U1  π 
 6
  U 
U2  −3π 
 6 
  U 
U3 −7π
 
  6 

   
Si le réseau est équilibré : U
 12 + U23 + U31 = 0 ⇔ u12 + u23 + u31 = 0

Le système des trois tensions composés est équilibré direct.


c)Equations horaires et oscillogrammes

π
u12 (t) = U 2 sin(ωt + )
6
π
u23 (t) = U 2 sin(ωt − )
2

u31(t) = U 2 sin(ωt − )
6

d)Relation entre U et V

3
U = 2V cos 30 soit U = 2V
2

Finalement : U = V 3

Cette relation est toujours vraie quelque soit la charge.

4. Récepteurs triphasés équilibrés


Ce sont des récepteurs constitués de trois dipôles identiques, d’impédance Z.

a) Courants par phase : ce sont les courants qui traversent les éléments Z du récepteur
triphasés. Symbole : J
b) Courants en ligne : Ce sont les courants qui passent dans les fils du réseau triphasé.

Symbole : I

Le réseau et le récepteur peuvent se


relier de deux façons différentes : en
étoile ou en triangle.

c) Théorème de Boucherot (rappel)


Les puissances active et réactive absorbées par un groupement de dipôles sont respectivement égales
à la somme des puissances actives et réactives absorbées par chaque élément du groupement.

Donc d’après ce théorème : P = P1+P2+P3 et Q = Q1+Q2+Q3

Pour un récepteur équilibré : P1=P2=P3 et Q1=Q2=Q3

Finalement : P=3.P1 et Q=3.Q1

Facteur de puissance : k = P / S.

d) Couplage étoile
Montage
Même branchement représenté de deux façons différentes.

Le premier schéma explique le terme « étoile ».

Symbole :

Comme il s’agit des mêmes impédances, de ce fait i1 + i2 + i3 = 0 , donc in = 0 . Le courant dans le fil neutre
est nul. Le fil neutre n’est donc pas nécessaire.

Pour un système triphasé équilibré, le fil neutre ne sert à rien.


Relations entre les courants
On constate sur les schémas du paragraphe 6.1 que les courants en ligne sont égaux aux courants
par phase.
i1 = j1 ; i2 = j2 ; i3 = j3

De plus la charge et le réseau sont équilibrés, donc : I1 = I2 = I3 = I = J

On retiendra pour le couplage étoile : I = J


Puissances

 
Pour une phase du récepteur : P1 = VI cos ϕ avec ϕ
 ( I , V )
U
Pour le récepteur complet : P = 3.P1 = 3VI cosϕ de plus V =
3

Finalement pour le couplage étoile : P = 3UI cosϕ

de la même façon : Q = 3UI sin ϕ

et : S = 3UI

Facteur de puissance : k = cosϕ

Pertes par effet Joule

Considérons que la partie résistive du récepteur.

Pour une phase du récepteur : PJ 1 = rI2

Résistance vue entre deux bornes : R = 2r


3 2
Pour le récepteur complet : P = 3.PJ 1 = 3rI 2 = RI
2

3 2
Finalement pour le couplage étoile : P= RI
2

e) Couplage triangle
Montage

Même branchement représenté de trois façons différentes.

Le premier schéma explique le terme « triangle ».

Symbole :

Comme il s’agit des mêmes impédances, i1 + i2 + i3 = 0 et j12 + j23 + j31 = 0


Ici en aucun cas le fil neutre n’est nécessaire.

Relations entre les courants


D’après les schémas du paragraphe 6.3.1.

  
i1 = j12 − j31 ⇒ I1 = J12 − J 31
  
i2 = j23 − j12 ⇒ I2 = J23 − J12
  
i3 = j 31 − j 23 ⇒ I3 = J 31 − J23

Le système triphasé est équilibré : I1 = I2 = I3 = I et J12 = J 23 = J 31 = J .

Pour le couplage triangle, la relation entre I et J est la même que la relation entre V et U.
I
Pour le couplage triangle : J=
3
Remarque :

Les déphasages pour les


deux montages étoile et
triangle sont les mêmes. Il
s’agit du déphasage
provoqué par le dipôle Z du
montage.

Puissances  
Pour une phase du récepteur : P1 = UJ cosϕ ϕ
avec  , U )
( J

I
Pour le récepteur complet : P = 3.P1 = 3UJ cos ϕ de plus J =
3

Finalement pour le couplage étoile : P = 3UI cosϕ

de la même façon : Q = 3UI sin ϕ

et : S = 3UI

Facteur de puissance : k = cosϕ


Pertes par effet Joule
Considérons que la partie résistive du récepteur.

Détail du calcul de la résistance


équivalente vue entre deux
bornes du récepteur : nous
avons 2r en parallèle avec r ;

2r.r 2
R= = r
2r + r 3

Pour une phase du récepteur : PJ 1 = rJ 2

2
Résistance vue entre deux bornes : R= r
3
3 I 3
Pour le récepteur complet : 2
P = 3.PJ 1 = 3rJ = 3 R( )2 = RI 2
2 3 2

3 2
Finalement pour le couplage étoile : P= RI
2

Remarques
Quel que soit le couplage, les puissances s’expriment de la même façon en fonction :

• de la tension composée U
• du courant en ligne I
Ces deux grandeurs sont les seules qui soient toujours mesurables quel que soit le couplage, même
inconnu, du récepteur utilisé.

Couplage d’un récepteur sur le réseau

Supposons que vous voulez coupler un récepteur triphasé au réseau 220V/380V et que la tension
nominale pour chaque phase du récepteur soit de 380V. Quel couplage étoile ou triangle faut-il
choisir? Les deux couplages sont-ils possible?

f) Mesure de puissance : le wattmètre


Le wattmètre permet de mesurer la puissance active P en monophasé ou triphasé.

Il possède au moins quatre bornes : deux bornes pour mesurer la tension et deux bornes pour
mesurer le courant. Il y a donc deux branchement à réaliser : un branchement en parallèle comme un
voltmètre) pour mesurer la tension, et un branchement en série (comme un ampèremètre) pour
mesurer le courant. Le wattmètre tient compte du déphasage.

Mesure en triphasé lorsque le fil neutre est accessible : ligne à quatre fils.

Montage :

Remarque : il n’est pas


nécessaire de connaître le
couplage du récepteur
Le wattmètre branché de cette façon mesure (puissance lue) : P′ = VI cos ϕ

La puissance du récepteur s’exprime (puissance absorbée) : P = 3UI cosϕ

La relation entre la puissance lue et la puissance absorbée par le récepteur est donc : P = 3 P′
Résumé
Couplage étoile Couplage triangle

Relation entre U et
U=V 3 U=V 3
V

Relation entre I et
I=J I=J 3
J
   
Déphasage ϕ
 , V )
( I ϕ
 , U )
( J

P = 3.P1 = 3VI cosϕ P = 3.P1 = 3UJ cos ϕ

Puissance active

P = 3UI cosϕ P = 3UI cosϕ

P = 3rI 2
2
P = 3rJ

Pertes joules
3 2 3 2
P= RI P= RI
2 2

Résistance 2
R = 2r R= r
équivalente 3

Puissance réactive Q = 3UI sin ϕ Q = 3UI sin ϕ


Puissance
S = 3UI S = 3UI
apparente

Facteur de
k = cosϕ k = cosϕ
puissance

2. Relèvement du facteur de puissance en triphasé

a) Couplage des condensateurs en triangle

Montage : Tension aux bornes d’un


condensateur : U

Puissance réactive absorbée par


un condensateur :
2
QC1 = −CωU

Puissance réactive absorbée par


les trois condensateurs :
2
QC = 3QC1 = −3CωU
Puissance Puissance Facteur de
active réactive puissance

Charge seule P Q = P.tg ϕ On a cos ϕ

les trois
2
condensateurs 0 QC = −3CωU 0
seuls

Charge +
P Q′ = Q + QC = P.tg ϕ ′ On veut cos ϕ ’
condensateurs

On en déduit la capacité du condensateur de la manière suivante :

QC = −3CωU 2 = Q′ − Q
2
−3CωU = P .tg ϕ ′ − P.tgϕ

P(tgϕ − tgϕ ′)
Finalement : C=
3ωU 2

b) Couplage des condensateurs en étoile


En utilisant le même raisonnement que précédemment, on montre que la capacité du condensateur
P(tgϕ − tgϕ ′)
est donnée par la relation : C =
ωU 2
Le couplage en étoile est donc moins intéressant puisque la capacité des condensateurs nécessaires
est trois fois plus grande que pour le couplage en triangle. Plus la capacité est grande, plus le
condensateur est volumineux et onéreux.

Exercice d’application :

A.

Mesurer la puissance consommée par une lampe à incandescence :24v – 25w – B22 . le courant de
mesure sera voisin de 1A ; pour une tension de 24v aux bornes de la lampe.

Appareils : ampèremètre magnéto-électrique. cal: 1A. Consommation 60 mV, classe 1,

Voltmètre magnéto-électrique . cal :30v ; résistance interne : 20 000 Ω/v. classe :1.

1. Calculer Ra, Rv, Iv,


2. Calculer ∆P pour le montage amont, ∆P pour le montage aval.
B. Choix des calibres du wattmètre :

Tension : 30v ; intensité : 1A, ce wattmètre possède une seule échelle de 150 div. Le constructeur
nous indique la valeur de Rv’ pour le calibre 150v, soit 5000Ω.

On relève 123 divisions sur le wattmètre et une tension UR de 24 v mesurée avec un voltmètre très
resistant (20 000 Ω/v).

1. Calculer sa constante de lecture k. et la valeur de Rv’ correspondant au calibre 30v.


2. Calculer Pm la puissance mesuréeet ∆P la correction.
3. En déduire la puissance supposée exacte.
MESURE DE PUISSANCE EN TRIPHASE

Objectif Pédagogique :

a la fin de la leçon les apprenants seront capables d’effectuer des mesures de manière
théorique et pratique sur le réseau triphasé , avecou sans neutre en utilisant le wattmètres.

1. Présentation Les machines triphasées ont


des puissances de plus de 50% supérieures aux machines monophasées de même masse et donc leurs prix sont moins
élevés (le prix est directement proportionnel à la masse de la machine). D’où l’utilisation du resau tri.
• Lors du transport de l’énergie électrique, les pertes sont moindres en triphasé.
Exemple pour transporter une puissance P sur une distance d, on fixe la même tension en mono qu’en tri entre
phases. (fig)

U
U utilisateur utilisateur
U

d d
Calcul comparé des pertes en mono et tri.

𝑃𝑃 𝜌𝜌𝜌𝜌
• Pertes mono=2RI2 avec I= et R= donc
𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 𝑆𝑆
𝑃𝑃 𝑅𝑅 𝑃𝑃2
Pertes mono=2𝑅𝑅( )2 =2
𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 𝑈𝑈 2 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 2 𝜑𝜑

𝑃𝑃 𝜌𝜌𝜌𝜌
• Pertes tri=3RI2 avec I= et R= donc
√3𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 𝑆𝑆
𝑃𝑃 𝑅𝑅 𝑃𝑃2 𝜌𝜌𝜌𝜌
Pertes tri=3𝑅𝑅( )2 = avec et R=
√3𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈 𝑈𝑈 2 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 2 𝜑𝜑 𝑆𝑆

Pour fournir une même puissance P à un utilisateur une ligne subit moitié moins de pertes par effet joule en tri
qu’en mono.
Ce choix du tri permet également de réduire les volumes de cuivre utilisés donc plus économique.
Les perte par effet joule étant inversement proportionnelles au carré de la tension et proportionnel à la longueur de
la ligne on utilise les tensions élevées pour le transport de l’énergie sur longues distances. D’où l’échelonnement :
• Le réseau de transport et d’interconnexion partant des centrales et dedié au transport longue distance
constitué de lignes THT 400KV etb 225KV.
• le réseau de répartition ? réseau intermédiaire dédié aux distance moyennes et constitué des lignes HT à90 et
45KV,
• le réseau de distribution : amenant l’energie electrique aux abonnés constitué de ligne MT à 20KV auquelles
peuvent etre relies direcetment les utilisateurs Industriels et les lignes basse tension BT pour distribution aux
particuliers en monophaséà 220v. (220/380)

d) Distribution
La distribution se fait à partir de quatre bornes : Trois bornes de phase (repérées par 1, 2, 3 ou R, S, T) et une borne
neutre N.
e) Présentation
v1, v2, v3 : u12, u23, u31 :

tensions simples tensions


composées
entre les phases
et le neutre. entre les phases.

2. Etude des tensions simples

a) Observation à l’oscilloscope

• Les tensions sont déphasées de
3
l’une par rapport à l’autre ;

• Elles ont la même valeur efficace.

On dit que le système est équilibré.

b)Définition :

Un système triphasé est équilibrée lorsque les trois tensions possèdent la même valeur efficace et qu’elles sont
déphasées de 2π/3 l’une par rapport à l’autre.
f) Equations horaires
v1 (t) = V 2 sin(ωt) = �
𝑉𝑉

v2 (t) = V 2 sin(ωt − ) �
3 = 𝑉𝑉 −𝑗𝑗2𝜋𝜋
𝑒𝑒
3


v3 (t) = V 2 sin(ω t − ) 𝑗𝑗4𝜋𝜋
3
= 𝑒𝑒 − 3

c) Vecteurs de Fresnel associés


On déduit des équations horaires les
vecteurs suivants :

  V    V    V 
V1   ; V2  −2π  ; V3  −4π 
 0  3   3 

Le système est équilibré direct
   
Equilibré car la construction de Fresnel montre que V1 + V2 + V3 = 0 ⇒ v1 + v2 + v3 = 0

Direct car un observateur immobile verrait les vecteurs défiler devant lui dans l’ordre 1, 2, 3.
3. Etude des tensions composées

a) Définition Les tensions composées ont même fréquence que les


tensions simples
  
u12 = v1 − v 2 ⇒ U
 12 = V1 − V2

  
u23 = v 2 − v3 ⇒ U
 23 = V2 − V3

  
u31 = v3 − v1 ⇒ U
 31 = V3 − V1

b) Vecteurs de Fresnel associés


  U
U1  π 
 6
  U 
U2  −3π 
 6 
  U 
U3  −7π 
 
  6 

   
Si le réseau est équilibré : U12 + U23 + U31 = 0 ⇔ u12 + u23 + u31 = 0

Le système des trois tensions composés est équilibré direct. Ce st des tensions prises entre 2 phases.

c)Equations horaires et oscillogrammes


U12= V1-V2
2𝜋𝜋
=V1max[sinwt-sin(wt- )]
3

Or
𝑝𝑝−𝑞𝑞 𝑝𝑝+𝑞𝑞
sinp –sinq=2sin cos
2 2

2𝜋𝜋
U12=V1max[sinwt-sin(wt- )]
3
𝜋𝜋 𝜋𝜋
U12=2V1max[sin x cos(wt- )]
3 3

Or cosa=sin(a+𝜋𝜋3)
π
u12 (t) = U 2 sin(ωt + )
6

De meme,

π
u23 (t) = U 2 sin(ωt − )
2

et


u31(t) = U 2 sin(ωt − )
6

N.B. Si dans un réseau on


ne précise pas s’il s’agit
d’une tension simple ou
composée il faut
considérer cette tension
comme composéee.
d)Relation entre U et V

3
U = 2V cos 30 soit U = 2V
2

Finalement : U = V 3

Cette relation est toujours vraie quelque soit lacharge.

4. Récepteurs triphasés équilibrés


Ce sont des récepteurs constitués de trois dipôles identiques, d’impédance Z.

g) Courants par phase : ce sont les courants qui traversent les éléments Z du récepteur triphasés. Symbole : J

h) Courants en ligne : Ce sont les courants qui passent dans les fils du réseau triphasé.

Symbole : I

Le réseau et le récepteur peuvent se


relier de deux façons différentes : en
étoile ou en triangle.
i) Théorème de Boucherot (rappel)

j) Couplage étoile
Montage

Même branchement représenté de deux façons différentes.

Le premier schéma explique le terme « étoile ».

Symbole :

Comme il s’agit des mêmes impédances, de ce fait i1 + i2 + i3 = 0 , donc in = 0 . Le courant dans le fil neutre est nul. Le fil
neutre n’est donc pas nécessaire.

Pour un système triphasé équilibré, le fil neutre ne sert à rien.


Relations entre les courants
On constate sur les schémas du paragraphe 6.1 que les courants en ligne sont égaux aux courants par phase.

i1 = j1 ; i2 = j2 ; i3 = j3

De plus la charge et le réseau sont équilibrés, donc : I1 = I2 = I3 = I = J

On retiendra pour le couplage étoile : I = J

Puissances
Les puissances active et réactive totales absorbées par un groupement de dipôles sont respectivement égales à la
somme des puissances actives et réactives absorbées par chaque élément du groupement.

Donc d’après ce théorème :


P = P1+P2+P3

et

Q = Q1+Q2+Q3

Pour un récepteur équilibré : P1=P2=P3 et Q1=Q2=Q3

Finalement : P=3.P1 et Q=3.Q1

Facteur de puissance : k = P / S.

 
Pour une phase du récepteur : P1 = VI cos ϕ avec ϕ
 , V )
( I

U
Pour le récepteur complet : P = 3.P1 = 3VI cosϕ de plus V =
3

Finalement pour le couplage étoile : P = 3UI cosϕ

de la même façon : Q = 3UI sin ϕ

et :

S=3VI S = 3UI

Facteur de puissance : k = cosϕ


Pertes par effet Joule

Considérons que la partie résistive du récepteur r.

Pour une phase du récepteur : PJ 1 = rI2

Bien souvent r la résistance par phase n’est pas connue, Connaissant par mesure R Résistance vue (mesurée) entre
deux bornes : R = 2r
3 2
Pour le récepteur complet : 2
P = 3.PJ 1 = 3rI = RI
2

3 2
Finalement pour le couplage étoile : P= RI
2
k) Couplage triangle
Montage

Même branchement représenté de trois façons différentes.

Le premier schéma explique le terme « triangle ».

Symbole :

Comme il s’agit des mêmes impédances, i1 + i2 + i3 = 0 et j12 + j23 + j31 = 0

Ici en aucun cas le fil neutre n’est nécessaire.

Relations entre les courants


D’après les schémas du paragraphe 6.3.1.
  
i1 = j12 − j31 ⇒ I1 = J12 − J 31
  
i2 = j23 − j12 ⇒ I2 = J23 − J12
  
i3 = j 31 − j 23 ⇒ I3 = J 31 − J23

Le système triphasé est équilibré : I1 = I2 = I3 = I et J12 = J 23 = J 31 = J .

Les courants par phase et en ligne sont différents.

Pour le couplage triangle, la relation entre I et J est la même que la relation entre V et U.

I
Pour le couplage triangle : J=
3
Remarque :

Les déphasages pour les deux


montages étoile et triangle sont
les mêmes. Il s’agit du
déphasage provoqué par le
dipôle Z du montage.

Puissances  
Pour une phase du récepteur : P1 = UJ cosϕ avec ϕ
 ( J , U )

I
Pour le récepteur complet : P = 3.P1 = 3UJ cos ϕ de plus J =
3

Finalement pour le couplage étoile : P = 3UI cosϕ

de la même façon : Q = 3UI sin ϕ


et : S = 3UI

Facteur de puissance : k = cosϕ

Pertes par effet Joule


Considérons que la partie résistive du récepteur.
Détail du calcul de la résistance
équivalente vue entre deux bornes du
récepteur : nous avons 2r en parallèle
avec r ;

2r.r 2
R= = r
2r + r 3

2
Pour une phase du récepteur : PJ 1 = rJ

2
Résistance vue entre deux bornes : R= r
3

3 I 3
Pour le récepteur complet : P = 3.PJ 1 = 3rJ 2 = 3 R( )2 = RI 2
2 3 2

3 2
Finalement pour le couplage étoile : P= RI
2

Remarques
Quel que soit le couplage, les puissances s’expriment de la même façon en fonction :
• de la tension composée U
• du courant en ligne I
Ces deux grandeurs sont les seules qui soient toujours mesurables quel que soit le couplage, même inconnu, du
récepteur utilisé.

Couplage d’un récepteur sur le réseau

Supposons que vous voulez coupler un récepteur triphasé au réseau 220V/380V et que la tension nominale pour
chaque phase du récepteur soit de 380V. Quel couplage étoile ou triangle faut-il choisir? Les deux couplages sont-ils
possible?

l) Mesure de puissance : le wattmètre

Le wattmètre permet de mesurer la puissance active P en monophasé ou triphasé.

Il possède au moins quatre bornes : deux bornes pour mesurer la tension et deux bornes pour mesurer le courant. Il y
a donc deux branchement à réaliser : un branchement en parallèle comme un voltmètre) pour mesurer la tension, et
un branchement en série (comme un ampèremètre) pour mesurer le courant. Le wattmètre tient compte du déphasage.

Mesure en triphasé lorsque le fil neutre est accessible : ligne à quatre fils.

Montage :

Remarque : il n’est pas nécessaire


de connaître le couplage du
récepteur

Le wattmètre branché de cette façon mesure (puissance lue) : P′ = VI cos ϕ


La puissance du récepteur s’exprime (puissance absorbée) : P = 3UI cosϕ

La relation entre la puissance lue et la puissance absorbée par le récepteur est donc : P = 3 P′

On peut également disposer de 3 wattmètres donnant respectivement P1,P2 et P3. avec P1=P2=P3.

NB :Pour un récepteur non équilibré

P=P1+P2+P3

Avec P1= VIcos𝜑𝜑1 ;P2= VIcos𝜑𝜑2 ; P1= VIcos𝜑𝜑3

cos𝜑𝜑1 = cos𝜑𝜑2 = cos𝜑𝜑3

C. Réseautriphasé sans neutre

Lorsque le neutre n’existe pas on fait appel à la méthode dite des 2 wattmètres . elle est valable autant pour les
récepteurs triphasés équilibrés que déséquilibrés.

1. Montage

RECEP-
wA
TEUR

wA TRI
WA indique la puissance PA et WB indique la puissance PB

La puissance active totale est : PT=PA+PB

La puissance Réactive totale est : QT=(PA-PB)√𝟑𝟑

La puissance apparente est : �𝐏𝐏𝟐𝟐 𝐓𝐓 + 𝐐𝐐𝟐𝟐 𝐓𝐓

𝑄𝑄𝐓𝐓 (𝐏𝐏𝐀𝐀− 𝐏𝐏𝐁𝐁)√𝟑𝟑


La tangente de l’angle de déphasage : tan𝜑𝜑 = =
𝐏𝐏𝐓𝐓 𝐏𝐏𝐀𝐀+ 𝐏𝐏𝐁𝐁

Exercice 1:

un récepteur triphasé équilibré en triangle est relié au réseau 220/380v au réseau 50hz sans neutre
.On mesure les puissances par la méthode des 2 wattmetres qui donne les résultats suivants :
P1=3500w ; P2=455W.

1. Calculer les puissances actives et réactives consommées par le récepteur. En déduire la puissance apparente .
2. Le facteur de puissance du récepteur
3. L’intensité du courant efficace en ligne, celle du courant par phase.

Exercice 2: Sur le réseau 220/380v et 50hz, on tranche un récepteur triphasé étoilé inductif dont les
caractéristiques sont les suivantes :

• Recepteur1 P1= 5kw ;cos𝜑𝜑1 = 0,5


• Récepteur P2= 2kw ;cos𝜑𝜑2 = 0,6
• Récepteur P3= 6kw ;cos𝜑𝜑3 = 0,85

1. Calculer le courant consommé par p1

En drduire son impedance complexe et la residtance et l’inductance equivalente serie de


chaque phase.
Résumé

Couplage étoile Couplage triangle

Relation entre U et V U=V 3 U=V 3

Relation entre I et J I=J I=J 3


   
Déphasage ϕ
 , V )
( I ϕ
 , U )
( J

P = 3.P1 = 3VI cosϕ P = 3.P1 = 3UJ cos ϕ

Puissance active

P = 3UI cosϕ P = 3UI cosϕ

P = 3rI 2
2
P = 3rJ

Pertes joules
3 2 3 2
P= RI P= RI
2 2

2
Résistance équivalente R = 2r R= r
3
Puissance réactive Q = 3UI sin ϕ Q = 3UI sin ϕ

Puissance apparente S = 3UI S = 3UI

Facteur de puissance k = cosϕ k = cosϕ

EXERCICE1

Sur le réseau (220/380v ; 50hz), sans neutre, on branche en etoile trois recepteurs identiquies de resistance R=10Ω en série avec
une inductance L=0,1H.

1. Faire le schéma du montage en fléchant les tensions et les courants.


2. Déterminer la valeur efficace des courants en ligne ainsi que leur déphasage par rapport aux tensions
correspondantes.
3. Les 3 récepteurs sont maintenant couplés en triangle. calculer la valeur efficace des courants en ligne
4. Effectuer la construction de Fresnel dans chacun des cas précédant.

Solutions1

2. I= 6.67A ; 𝜑𝜑 = 72°

3. I=20A ; ; 𝜑𝜑 = 72°

EXERCICE2

Sur le réseau (220/380v ; 50hz), sans neutre, on branche en Triangle trois récepteurs capacitifs identiques de résistance R=25Ω
en série avec une capacité C=47𝝁𝝁F..
1. Faire le schéma du montage en fléchant les tensions et les courants.
2. Déterminer la valeur efficace des courants en ligne ainsi que leur déphasage par rapport aux tensions
correspondantes.

EXERCICE3

Trois récepteurs identiques de résistance R=25Ω en série avec une Inductance L de réactance 30Ω sont couplés en étoile sur le
réseau (220/380v ; 50hz), avec neutre,

1. Déterminer la valeur efficace des courants en ligne


2. A la suite d’un incident, la résistance de l’un des récepteurs est court-circuitée.
a. Dessiner le schéma du circuit
b. Calculer l’intensité efficace du courant dans chacune des phases.
c. Déduire des calculs précédents l’intensité du courant dans chacune des phases.

EXERCICE4

Sur le réseau (220/380v ; 50hz), avec neutre, on branche en étoile trois récepteurs différents d’impédance complexe

𝑍𝑍1= (11 ; 30°) ; 𝑍𝑍2= (22 ; -20°) ;𝑍𝑍1= (5,5 ; 0°) ;

On choisit la tension 𝑉𝑉1= (V1 ; 0°) = (220 ; 0°) ;

1. Déterminer les expressions complexes des courants en ligne


2. Déduire des résultats précédents l’expression du courant traversant le fil neutre.
I. SYSTEME TRIPHASES DESEQUILIBRES
1. Définition

Un système triphasé déséquilibré st un ensemble de trois grandeurs de même nature, de même fréquence, mais qui ont des
amplitudes quelconques et qui sont déphasés d’un angle 𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞.

Les causes du déséquilibre des générateurs et récepteurs peuvent varier :

• Dissymétrie de construction
• Défaut de fonctionnement
• Branchement d’appareils monophasés sur une ou 2 phases.

2. Etude directe d’un système tri déséquilibré.

Quand un récepteur tri déséquilibré est branché sur un réseau on ramène le problème à l’étude de 3 circuits monophasés
distincts.

• Pour le couplage étoile avec neutre ou triangle , les tensions aux bornes des phases sont imposées et le calcul des courants
ne pose aucun problème.

I1=J1= V1/Z1=U12/(𝑍𝑍1√3) ; I2=J2= V1/Z2 =U23/(𝑍𝑍2√3) ;

I3=J3= V1/Z3= U31/(𝑍𝑍3√3)

• Pour un couplage étoile sans neutre, la DDP entre le point O et le neutre est non nulle et on ne connait pas les tensions
aux bornes des phases au départ. Plusieurs méthodes sont utilisées :
o Calculer la DDP entre le point O et le neutre N. Par méthode de millman.
o Ou faire une transformation d’étoile en triangle par méthode de kennely.

3. Puissances :
Les puissances active P et réactive Q totales en régime sinusoïdal triphasé déséquilibré sont le somme des
puissances par phase ;

Donc d’après ce théorème :


récepteur déséquilibré : P1≠P2≠P3 et Q1≠Q2≠Q3
P = P1+P2+P3 = V1I1COS𝜑𝜑1 +V2I2COS𝜑𝜑2 +V3I3COS𝜑𝜑3
et
Q = Q1+Q2+Q3= V1I1SIN𝜑𝜑1 +V2I2SIN𝜑𝜑2 + V3I3SIN𝜑𝜑3

La puissance apparente complexe S = V1I1 + V2I2 + V3I3


Somme complexe≠ 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎

S se calcule par la formule :S= �𝑃𝑃2 + 𝑄𝑄2

Facteur de puissance : k = P / S. cependant k ce n’est plus le cosinus d’un déphasage

4. Composante symétrique
Elles permettent d’étudier le fonctionnement du réseau triphasé de constitution symétrique en
cas de défaut provoquant unedissymétrie.

3. Relèvement du facteur de puissance en triphasé


c) Couplage des condensateurs en triangle

Montage : Tension aux bornes d’un condensateur :


U

Puissance réactive absorbée par un


condensateur :
2
QC1 = −CωU

Puissance réactive absorbée par les trois


condensateurs :
2
QC = 3QC1 = −3CωU

Facteur de
Puissance active Puissance réactive
puissance

Charge seule P Q = P.tg ϕ On a cos ϕ

les trois
2
condensateurs 0 QC = −3CωU 0
seuls

Charge +
P Q′ = Q + QC = P.tg ϕ ′ On veut cos ϕ ’
condensateurs

On en déduit la capacité du condensateur de la manière suivante :


2
QC = −3CωU = Q′ − Q

−3CωU 2 = P.tg ϕ ′ − P.tgϕ


P(tgϕ − tgϕ ′)
Finalement : C=
3ωU 2

d) Couplage des condensateurs en étoile

En utilisant le même raisonnement que précédemment, on montre que la capacité du condensateur est donnée par la
relation :

P(tgϕ − tgϕ ′)
C=
ωU 2

Le couplage en étoile est donc moins intéressant puisque la capacité des condensateurs nécessaires est trois fois plus
grande que pour le couplage en triangle. Plus la capacité est grande, plus le condensateur est volumineux et onéreux.

Execrices
𝜋𝜋
Un recepteur triphasé peut eter couplé soit en tri, ou en etoile : l’impedance de chacun de ses phases est 𝑍𝑍= (20Ω, ). Il
3
est relié à un reseau 220/380v. calculer pour cgaque couplage

• Le courant par phase,


• Le courant en ligne
• Les puissances consommées par une phase
• Les puissances totales.

Solution
𝜋𝜋
• étoile : I=J=11A. 𝜑𝜑 =-
3
• triange :
L’OSCILLOSCOPE

Objectif pédagogique

A la fin de ce cours, l’élève/l’apprenant doit être capable d’utiliser correctement un oscilloscope

1-Les types : analogiques et numériques

1.1-L’analogiquecomporte un tube cathodiqueet affiche

le signal reçu

Inconvénient :appareil encombrant et lourd mais image réelle

1.2- Le numériquereçoit le signal, l’analyse, l’échantillonne

et reconstruit l’image du signal sur l’écran

Avantage : faible volume et poids,peut être autonome (portable) mais image virtuelle et le prix
2-Utilisation de l’analogique

2.1-Le tube cathodique

Plaques horizontales donnent un déplacement vertical Y

Plaques verticales donnent un déplacement horizontal X

L’oscilloscope ne peut recevoir que des tensions

C’est un voltmètre

2.2-Les calibres et branchements

Ils s’expriment en V/div ou en mV/div pour Y et s/div ou ms/div pour X

Y’ et X’ sont reliées et nommées la masse

2.3-Fonctionnement
Une tension envoyée sur Y crée un déplacement vertical du spot
En absence de balayage
Une tension envoyée sur X crée un déplacement horizontal du spot

Avec balayage l’appareil impose une tension sur X fonction du temps donc seul l’envoi ou pas d’une tension sur Y est possible

Le réglage du zéro est électrique et peut se choisir

Le respect des calibres tensions est sur Y

2.4-Mise sous tension de l’oscilloscope

Régler la luminosité du spot (1 et 2)et par la mise en service du balayage (5) la finesse de la trace

Sélectionner la chaine 1 (3 ) et Positionner le sélecteur AC- DC( 8) sur masse (GND) et observer le déplacement du spot en faisant varier la vitesse de
balayage par(5 )

1-2 3

Le spot se déplace de …………...

vers……………….
9
6

8
2.5-Envoi d’une tension continu

+
V V

Trace avec le zéro au centre :appliquez sur ch1 15V pour un calibre de 5V/div et mesurez

Uv1=………. Uv2=………… Uosc=………. En inversant Y et la masse qu’observez-vous ?

………………………………………. Donc l’oscilloscope est ………………………………………………


Que conclure sur les mesures en continu ?..........................................................................................

En réglant le zéro le plus bas possible :

• donner la tension maximale mesurable sur le plus grand calibre de ………..V/div Umax1=………….
• donner la tension maximale mesurable sur le plus petit calibre de ………..V/div Umax2=………….

2.5-envoi d’une tension AC Sans base de temps commande ( 5 ) sur XY

+
V V

Trace avec le zéro au centre :appliquez sur ch1 12V pour un calibre de 5V/div et mesurez

Uv1=………. Uv2=………… Uosc=……….

appliquez sur ch1 24V pour un calibre de 5V/div et mesurez

Uv1=………. Uv2=………… Uosc=……….

Pour les deux cas calculer le rapport Uosc / Uv2 …………………. …………………….
Les volts mesurés par les deux appareils correspondent à des grandeurs différentes

La théorie dit que le rapport de la tension maximale par la tension efficace Uv2 est de………….

2.6-Envoi d’une tension ACAvec base de temps commande (5) sur 5ms/div

Trace avec le zéro au centre :appliquez sur ch1 24V pour un calibre de …..V/div en faisant apparaître une alternance positive et une négative
au moins

Pour stabiliser la courbe :

commande (4)trig level centrée, commande (3 ) sur ch1 , mode commande (6 ) sur auto et trigger source (7) sur CH1

Relever l’oscillogramme indiquer Umax et la période T et mesurer ces grandeurs

Umax=……. T=……

Déduire la fréquence du réseau par la relation :

1
f = =…………=…………
T

f en Hertz ( Hz ) et T en seconde ( s )
En réglant le zéro au milieu:

• donner la tension maximale mesurable sur le plus grand calibre de ………..V/div Umax1=………….
• donner la tension maximale mesurable sur le plus petit calibre de ………..V/div Umax2=………….

2.7-Envoi de tensions périodiques par GBF

(générateur basse fréquence)

Pour deux formes réglées sur le GBF:

• relever l’oscillogramme,indiquer la valeur maximale et la période


Par lecture donner la valeur de :

Umax 1………….. et T1………….. déduire la fréquence f1=……….=………….=…………

Umax 2………….. et T2………….. déduire la fréquence f2=……….=………….=…………

Tension…………………………… Tension…………………………..
3-Utilisation en bicourbe :deux courbes à l’écran

3.1-Principe

Les CH1 et Ch2 correspondent à deux paires de plaques horizontales ayant en commun la masse

Le bicourbe est équivalent à deux voltmètres dont les » COM « seraient reliés.
CH1 CH2

CH1 CH2

V V

COM COM
L’appareil ne possédant qu’un spot donc qu’un crayon,les deux courbes ne peuvent être tracées en même temps donc deux possibilités soit l’une
après l’autre (ALT) ou soit un bout d’une puis un bout de l’autre(DECOUP) et ainsi de suite

Du fait de ce mode de tracé les courbes donnent l’impression de clignoter à basse fréquence

découpé alterné

3.2-Mesures

• Observer trois tensions dans un montage alimenté par le réseau 24V AC avec R1=2kΩ et R2=1kΩ

Cas 1
Y1 Y2

R1 R2
u1 u2

Quelles tensions sont envoyées sur les voies ?..................................................

• Relever les oscillogrammes sur une période en légendant et mesurer les tensions maximales
Umax…=………………. Umax..=………………

• Comment obtenir la troisième tension à l’écran ? Il faut agir sur les commandes……………………

Cas 2tensions envoyées…………………………


Y1 Y2

R1 R2

u2
u1

Cas3tensions envoyées…………………………
Y1 Y2

R1 R2

u1 u2

u
Conclusion

Pour les trois cas que remarque-t-on sur les maximums et les passages à zéro ?.........................

………………………………………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………………………………………..
ETUDE D’UN GENERATEUR ET D’UN RECEPTEUR

I. PRINCIPE
1. ETUDE DES POARAMETRES D’UN GENERATEUR

La loi d’ohm relative à une portion de circuit contenant un générateur s’zcrit :


UPN= VP-VN=E-rI

UPN

E et r sont des paramètres que nous déterminerons.


a. montage expérimental
faisons débiter le générateur dans une résistance variable R branché entre P et N.
la courbe représentant UPN en fonction de I est un droite de coefficient directeur –r et
d’ordonnées à l’origine E.
E

2. Puissance consommée dans la charge


E
P= R I2 or I=
R+r
E
Donc P= R( )2
R+r

E et r constantes faisons varier R, onconstate que on obtient un maximum P=Pmax pour Rmax de
R.
𝐸𝐸 2
R= 𝑟𝑟 2
𝑅𝑅(√𝑅𝑅+ )
√𝑅𝑅

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