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3. Association de résistances.
OBJECTIF PEDAGOGIQUE
A la fin de la leçon les apprenants seront capables de calculer, à partir d’une plusieurs
lectures effectuées avec un ou plusieurs appareils, lors de la mesure d’une grandeur
électrique, les incertitudes absolue et relative totale, et d’exprimer les résultats.
1. Introduction :
Une mesure étant toujours entachée d’erreurs, nous avions dans les chapitres précédant cités
les différentes erreurs susceptibles d’affecter toutes mesures. Incertitude due à l’appareil,
Incertitude due à l’opérateur, Incertitude due à la méthode.
C’est lorsque la mesure se fait avec le même appareil. L’incertitude due à la classe de
l’appareil ne varie pas.
Il s’agit de diminuer les erreurs fortuites sur toute lecture ∆X op. À cet effet plusieurs
opérateurs feront plusieurs lectures sur cet appareil.
a) Valeur à adopter
C’est la moyenne arithmétique des valeurs relevées sauf des valeurs aberrantes.
∑𝑁
𝐼=1(𝑋𝐼 )
𝑋=
N
EXERCICE D’APPLICATION :
Voici 12 lectures de tension en volts ont été effectuées par 12 opérateurs différents. Les
relevés ont donné les valeurs suivantes : 43,4 ; 43,6 ;43,6 ; 43,8 ;
43 ,8 ;43,8 ;43,8 ;43,8 ;44 ;44 ; 48,4 ;44.
SOLUTIONS :
a. Il existe en effet une valeur aberrante : 48,4 V.
b. Valeur à adopter
∑11
𝐼=1(𝑈𝐼 )
𝑈=
11
U1 + U2 + U3 + U4 + U5 + U6 + U7 + U8 + U9 + U10 + U11
𝑈=
11
43,4 + 2(43,6) + 5(43,8) + 3(44)
𝑈=
11
𝑈 = 43.78v
Elle obtenue en plaçant en abscisse la valeur lueet en ordonnées, le nombre de fois lu. Elle
est aussi dite courbe en cloche. NB : abscisse : axe horizontal Ordonnées : axe vertical
6 K
4
2 K
0
1 2 3 4 5
Deux méthodes existent pour calculer l’incertitude à retenir sur la lecture : écart type
et écart moyen.
C’est la moyenne arithmétique des valeurs arithmétiques des écarts entre la valeur
adoptée et chacune des mesures.
𝑛
∑ │ Xi − X │
𝐼=1
∆𝑈𝑜𝑝 =
n
EX D’APPLICATION
∆𝑈𝑜𝑝 = 0,136V
C’est la racine carrée de la moyenne des carrées des écarts entre la valeur adoptée et chacune
des valeurs mesurées.
𝑛
∑ │ Xi − X │2
√ 𝐼=1
∆𝑈𝑜𝑝 =
n
SOLUTION
11
∑ │ Ui − U │2
√ 𝐼=1
∆𝑈𝑜𝑝 =
11
11
∑ │ − 0,38│2 + 2│ − 0,18│2 + 5│ 0,02│2 + 3│ 0,22│2 +
√ 𝐼=1
∆𝑈𝑜𝑝 =
11
∆𝑈𝑜𝑝 = 0,18V
∆𝑥 = ∆𝑥𝑜𝑝 + ∆𝑥𝑚𝑒𝑡ℎ
On parle de mesure indirecte lorsqu’il faut effectuer le relevé des mesures de 2,3 ou plusieurs
grandeurs indépendamment et de calculer par la suite la valeur désirée à l’aide d’une formule
W
Ex : U=RI ; P= t
INTERROGATION ECRITE 1ERE F3B CE 12/11/12
A.
A l’aide d’un appareil de mesure 16 opérateurs se sont succédés pour déclarer comme lectures
les valeurs suivantes : 358 ;357 ;358 ;360 :358 ;316 ;357,5 ; 356 ; 358 ;
359 ;320 ;359 ;357 ;358 ; 361 ;360.
La valeur résistances nominale Rn, elle est déterminée par le code des couleurs,
La tolérance nominale relative ou précision déterminée par le dernier anneau sur la
résistance.
La puissance nominale Pn.
3. Marquage des résistances par le code des couleurs
Il sert à indiquer la valeur des résistances. Le marquage des résistances est réalisé par 4 ou 5
anneaux de couleurs :
OR ±5%
ARGENT ±10%
EXERCICE
Solution :
R1= 20MΩ±5%
R2= 395 10 1 Ω ±2 %
R4= 32 10 2 Ω ±10%
4- Association de résistances
Pour obtenir une valeur n'existant pas dans la série, ou afin d’augmenter ou diminuer la valeur
de la résistance dans une branche, il faut recourir à des combinaisons : mise en série ou en
parallèle de deux ou plusieurs valeurs.
Par exemple, dans la série E12, on obtient la valeur 340 en mettant en série une valeur 330 et
une valeur 10, ou en mettant en parallèle deux valeurs 680.
Voici un petit exercice pour se familiariser avec le calcul des résistances équivalentes :
On dispose des cinq résistances ci-contre.
1. Introduction :
Plusieurs méthodes permettent de déterminer avec exactitude la valeur l’une résistance : code
des couleurs, mesure au pont de Wheatstone, mesure directe de résistance). Ces méthodes ont
toutes des avantages et des inconvenants selon le type de résistance dont il s’agit.
UR UA
R
A
V
3. MONTAGE AMONT
Ur Ua
U= Ur + Ua
Rm I = RI + Ra I
Rm= R + Ra (2)
R= Rm-Ra
𝑼
R= 𝑰 - Ra (3)
Et on a Rm = R+/-Ra
L’Incertitude systématique absolue sur la méthode notée ∆R math est toujours égale à RA
dans le montage amont.
Incertitude relative systématique sur la méthode
∆Rmeth Ra
= or R= Rm-Ra
𝑅 𝑅
Ra
= or Rm>>Ra
𝑅𝑚−𝑅𝑎
∆Rmeth Ra
≃
𝑅 𝑅𝑚
Exercice
Sur un ampèremètre, le constructeur a mentionné : cal 5A ; chute de tension 1v. cet appareil
est utilisé avec un voltmètre dans le montage amont de la mesure d’une résistance. Les
appareils indiquent :
Voltmètre : 1000.4v ;
L’ampèremètre : 2A.
a. Calculer la résistance interne de l’ampèremètre.
b. Faire le schéma du montage
c. Calculer la résistance mesurée
d. Calculer la valeur supposée exacte
e. Calculer les incertitudes absolue et relative systématiques sur la méthode.
Solution :
a)
b) Calculons RA
𝑈𝑚′ 1
RA= 𝐼𝑚′ RA=5 = 0,2Ω
c) Valeur mesurée
𝑈 1000,4
Rm= 𝐼 RA= = 500,2Ω
2
e) incertitude absolue
Il s’effectue en additionnant :
∆𝐼 𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒𝑥𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 ∆𝑑
= +
𝐼 100 𝑥𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒
∆𝑅𝑀𝐸𝑇𝐻 𝑅𝑎
=
𝑅 𝑅
Ex : on mesure R d’un inducteur déviateur d’un MACC par le montage amont en utilisant des
appareils à déviation/
Solution :
∆𝐼 𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒𝑥𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 ∆𝑑
Avec = +
𝐼 100 𝑥𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒
∆𝐼 0,5 𝑥 100 0,5
= +
𝐼 100 𝑥 37 37
∆𝑰
= 𝟐, 𝟕%
𝑰
∆𝑈 𝐶𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒𝑥𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 ∆𝑑
et = +
𝑈 100 𝑥𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒
∆𝑈 1 𝑥 100 0,5
= +
𝑈 100 𝑥 89 89
∆𝑼
= 𝟐, 𝟐𝟒%
𝑼
∆𝑅
Calcul de meth
𝑅
𝑹 =Rm -𝑹𝒂
89
𝑅 = 0,37 - 0,1
89
𝑅 = 0,37 - 0,1
𝑅 = 240,54 - 0,1
𝑹 = 𝟐𝟒𝟎. 𝟒𝟒𝜴
∆𝑅 0,1
meth=
𝑅 240,44
∆𝑹
meth= 𝟎, 𝟒𝟒%
𝑹
∆𝑅
= 𝟐, 𝟐𝟒% + 𝟐, 𝟕% + 0,44%
𝑅
∆𝑹
= 𝟒, 𝟗𝟖%
𝑹
2. Calcul de ∆R
∆𝑅
∆RT = ( )R
𝑅
4,98
∆R T = 𝑥 240,44
100
∆R T = 𝟏𝟐𝜴
3.
MESURE DE RESISTANCES PAR LA METRHODE
VOLTAMPEREMETRIQUE : MONTAGE AVAL
La ddp U se retrouve aux bornes de R et du voltmètre V qui sont tous les deux en parallele.
Le courant I’’ affiché par l’ampèremètre est la somme des courants I traversant R et i
traversant le voltmètre.
𝑈
U=R I Alors R = et U= Rv i
𝐼
I’’= I+ i
→ 𝑅𝑚< R
La différence entre les deux Rm et R constitue ∆R qui est l’incertitude absolue systématique
sur la méthode.
3. Calcul de l’incertitude systématique absolue sur la méthode
Par définition, ∆X= XV-Xm
Alors ∆R= RV - Rm
𝑈 𝑈
∆R= − 𝐼+𝑖
𝐼
𝑈(𝐼+𝐼)
∆R= 𝐼(𝐼+𝑖)
𝑈𝑖 𝑈𝑖 𝑅2
∆R= = ′′ )
=
𝐼(𝐼+𝑖) 𝐼𝐼 𝑅𝑣
∆𝑅 𝑅𝑎
= Pour le montage amont
𝑅 𝑅
∆𝑅 𝑅
= 𝑅𝑣 Pour le montage aval
𝑅
Rv = V x calibre
Courbes d’erreurs
∆𝑅 𝑅𝑎 𝑅
Les deux erreurs sont égales si : = =𝑅
𝑅 𝑅 𝑉
𝑅𝑎 𝑅
= 𝑅 → 𝑅 2 = 𝑅𝑎𝑅𝑉 ; 𝑅 = √𝑅𝑎𝑅𝑉
𝑅 𝑉
𝑅𝑎 𝑅
A droite du point P dit point d’intersection de résistance Rc, < 𝑅 ; il
𝑅 𝑉
faut choisir le montage amont
𝑅𝑎 𝑅
A gauche du point P dit point d’intersection de résistance Rc, >𝑅 ;
𝑅 𝑉
il faut choisir le montage aval.
8. Montage pratique et matériel
Rh
K
R
Exercice d’application
On veut mesurer la valeur d’une résistance par la méthode voltmaperemetrique. On effectue le
montage aval et les mesures permettent de relever les indications suivantes. I ‘’= 10 A ; U=
40A ; Rv= 1KΩ.
I ‘’ R
I
A
𝑈𝑖
∆𝑅 𝑅−𝑅𝑚 ∆𝑅 𝐼(𝐼+𝑖) ∆𝑅 𝑈𝑖 𝐼 ∆𝑅 𝑖 ∆𝑅 𝑅𝑚
= → = 𝑈 ; = 𝐼(𝐼+𝑖) 𝑈 ; = (𝐼+𝑖) ; =
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅𝑣
𝐼
𝑈
Or U = Rv𝑖 ↔ 𝑖 = 𝑅𝑣
𝑈
∆𝑅 𝑖 𝑈
= = 𝑅𝑣 =
𝑅 (𝐼 + 𝑖) (𝐼 + 𝑖) 𝑅𝑣(𝐼 + 𝑖)
En confondant Rm à R on a :
∆𝑅 𝑅𝑚 𝑅 𝑈
= ≈ 𝑅𝑣 = 𝑅𝑣(𝐼+𝑖) d’où
𝑅 𝑅𝑣
∆𝑅 𝑅2 𝑅2 𝑚
∆R= R = 𝑅𝑣 ≈
𝑅 𝑅𝑣
Exercice d’application
On mesure la résistance d’un inducteur d’une machine à courant continu par le montage
amont de la méthode voltamperemetrique en utilisant des appareils à déviation ou
analogiques. Les indications donnent :
Objectif Pédagogique
A la fin de la leçon, les apprenants seront capables de mesurer de manière précise par la
méthode du pont d Wheatstone la valeur d’une résistance.
1. Principe
Cette méthode permet de mesurer de résistances comprises entre 0,1Ω et 11MΩ avec une très
bonne précision. Elle fait appel à l’usage d’un galvanomètre à zéro central pas d’indications
juste une déviation. On réglera une résistance variable R jusqu’à ce que l’aiguille du
galvanomètre ne dévie plus : à la position zéro, on a ainsi atteint l’équilibre.
2. Schéma
A I1 S I4 X
iG
M G N
I5
Q
B I2 R
Rp
I1
A,B, sont des résistances étalonnées variables
X est une résistance inconnue à mesurer
G est un détecteur de courant ou galvanomètre
à zéro central très sensible
P est une battérie de pile de fem E et
de résistance interne r.
A l’équilibre, Ig=0 A.
USQ= 0 →VS-VQ= 0 →VS = VQ
𝑖1 = 𝑖4
IG=0 alors {
𝑖2 = 𝑖3
𝑉𝑀 − 𝑉𝑆 = 𝑉𝑀 − 𝑉𝑄
IG=0 alors {
𝑉𝑆 − 𝑉𝑁 = 𝑉𝑄 − 𝑉𝑁
𝐴𝑖1 = 𝐵𝑖2
{
𝑋𝑖4 = 𝑅𝑖3
𝐴𝑖1 𝐵𝑖
= 𝑅𝑖2 or 𝑖4 = 𝑖1 et𝑖2 =
𝑋𝑖4 3
𝑖3
𝐴 𝐵 𝐴𝑅
= →𝑋=
𝑋 𝑅 𝐵
K1 : interrupteurC1
3.2. Protection
Le galvanomètre étant un appareil trop sensible, (1nA suffit pour le faire dévier.), il a une
faible résistance et une intensité très grande le détruirait systématiquement. On prévoit alors
une résistance de protection Rp dont le rôle est de limiter l’intensité débite par la pile ou le
générateur.
4. calcul d’incertitude
L’incertitude relative sur X
𝑎
X= 𝑏 𝑅
∆𝑋 ∆𝑎 ∆𝑏 ∆𝑋
= + +
𝑋 𝑎 𝑏 𝑋
Introduction :
les appareils de mesure industriels que nous utilisons communément ont tendance à vieillir et
à se dérégler. Ils fourniront des indications de plus n plus erronées il est du devoir de
l’électricien de les remettre en bon état en corrigeant du mieux possible les mesures affichées.
On parle d’étalonnage. Cette opération s’effectue aussi bien sur les ampèremètres que sur les
voltmètres.
1. PRINCIPE
Il consiste à comparer les indications fournies par un appareil industriel Vx (voltmetre) ou Ax
(amperemetre) à celles fournies par un appareil de laboratoire servant de reference Ve ou Ae.
Et de determiner l’incertitude absolue ∆U ou ∆I de son indication par rapport à celle de
l’étalon Ve.
2. Schéma de principe
Ve Vx Ae
I Ax
U
3. Correction à apporter
4. Valeur corrigée
5. Ecart relatif
∆U
Ɛ=Ux pour les tensions
∆I
Ɛ=Ix pour les courants
Ɛ s’exprime en pourcentage.
6. Exercice d’application
+ Rh
DC V
U
100k 40%
-
RP Rh
10k 40%
U
V1 100V
0V RP1
-
U : tension de la source alimentant le circuit en BT
Rh : rhéostat permet de régler le courant I
I est max si Rh =0 ;
𝑈
Dans ce cas, I=Imax=𝑅𝑝 *
car RAx et RAe sont trèsnégligeables. En posant I0 le calibre commun des 2 ampèremètres ou
le plus petit des 2 s’ils sont différents,
On a , Imax=1,1 I0 **
𝑈
*=** alors 𝑅𝑝 = 1,1 I
0
Imin≤ i0
Or si on prend pour Echelle 100div, Cal : I0 , en faisant des mesures toutes les 10 divisions,
𝑐𝑎𝑙𝑥𝑙𝑒𝑐𝑡
i0= 𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒
I 𝑥 10 I
i0= 0100 =100
𝑈
or Imin=𝑅ℎ+ R
p
𝑈 I0 9𝑈
donc ≤ d’où Rh≥
𝑅ℎ+ Rp 10 I0
10.Détermination de la nouvelle classe de l’appareil après
étalonnage
L’incertitude absolue total sur l’apparil étalonné est ∆Xcl= ∆Xop e+∆Xop x
+∆Xcl e
∆de cale
Xop e = Eche
∆dx calx
avec +∆Xop x =
Echx
cle cale
{ +∆Xcl e = 100
100 ∆Xcl x
d’où clx = calx
11.Courbe détalonnage
C’est la courbe qui représente la grandeur étalonnée (U ou I ou P) en fonction de celle
indiquée par l’appareil étalon. Elle se trace à égalité d‘échelle pour les 2 appareils.
Par action sur une résistance variable on fait varier la tension (potentiomètre) ou le
courant(rhéostat) de manière à varier la grandeur de Xmin à X max puis de Xmax à Xmin. Et
on relève des valeurs dont l’ensemble est consigné dans un tableau. Dans l’exemple de
l’etalonnage d’un voltmètre, on a un exemple de tableau suivant.
Ue Ux ∆U=Ue- Ɛ= ∆𝑢
𝑈𝑥
Ke=cale/echel lecture Tension Kx=calx/echel Lecture Tension Ux
e Ue x Ux
1 9 9 1 10 10 -1 -0,100
1 28 28 1 30 30 -2 -0.067
1 49 49 1 50 50 -1 -0.020
1 70 70 1 70 70 0 -0.00
1 91 91 1 90 90 +1 -0.011
1 109 109 1 110 110 -1 -0.009
1 128 128 1 130 130 -2 -0.015
1 149 149 1 150 150 -1 -0.007
1 131 131 1 130 130 +1 +0.008
1 111 111 1 110 110 +1 +0.009
1 93 93 1 90 90 +3 +0.033
1 72 72 1 70 70 +2 +0.029
1 52 52 1 50 50 +2 +0.040
1 30 30 1 30 30 0 0
1 10 10 1 10 10 0 0
Courbe d’étalonnage : Ux= f(Ue)
1. Introduction
les méthodes de mesure précédemment étudiées couvrent une gamme de
résistances faibles et moyennes. Il rets e à étudier le cas de très faibles résistances
( l’ordre du milli ohm) et celui des résistances de très forte valeur (R>10M ohm).
En conséquence il est nécessaire de dégager une nouvelle mesure : c’est la
méthode de comparaison à une résistance de valeur connue t une grand valeur de
précision.
2. Principe général
Le principe général de la méthode de substitution consiste à la comparaison de
la résistance inconnue Rx à une résistance du même ordre de grandeur bien
étalonnée RE. Les 2 éléments disposées en séries ont alimentés par une source
de courant continue.
3. Conduite de la manipulation
Nous allons tout d’abord étudier le cas des tres fortes résistances puis celui des
tres fortes résistances en développant la méthode de voltmètre série qui est
aussi méthode de comparaison.
1. principe
On monte en série la résistance à mesurer Rx et la résistance étalon RE qui va nous servir
pour la comparaison. L’intensité I commune aux deux résistances doit être réglée à un valeur
compatible avec les intensités admissibles par RX et RE. elle doit rester constante durant toute
la manipulation. on branche successivement et un milli voltmetre de calibre bien adapté aux
bornes de RE et RX.
a. 1ere mesure
On mesure la chute de tension aux bornes de RX. Soit
b. 2eme mesure
On mesure la chute de tension aux bornes de RE. Soit
URE= RE I
URX R I
En faisant le rapport URX sur URE nous avons = RX I
URE E
URX
On en déduitR X = RE
URE
calibre calibre
D’autre part URX = 𝑁1 echelle ; URE = 𝑁2 echelle permet de déduire R X =
NX
RE
NE
NX
RX = RE
NE
UX
RX = RE
UE
∆R X ∆R E ∆UX ∆UE
= + +
RX R𝐸 ∆UX ∆UE
∆R X ∆R E ∆NX ∆NE
= + +
RX R𝐸 ∆NX ∆NE
Puisque∆ Nx=∆NE=∆N,
∆R X ∆R E 1 1
= + ∆N( + )
RX R𝐸 ∆NX ∆NE
∆RE
Représente la classe de précision de construction de la résistance étalon. Il est souhaitable
R𝐸
pour réduire les incertitudes de lecture d’avoir N1 et N2 les plus grands possibles. Il n’est pas
nécessaire que le millivoltmètre soit de bonne classe de précision. Dans la pratique, on choisit
Généralement 0,5𝑅𝐸 ≤ RX≤ 2𝑅𝐸 .
Principe de la méthode
I1
V
RX
RV
I2
Pour mesurer une résistance élevée par la méthode de voltmetre série, on effectue le montage
ci-dessus. Le commutateur à deux 2 positions C6 permet :