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Calcul d’incertitude
1) Définitions :
Résolution : Plus petite valeur affichée par un appareil numérique.
Non linéarité : Caractéristique d’un appareil dont la courbe de réponse n’est pas une droite.
Hystérésis : Aptitude d’un capteur à ne pas fournir la même réponse lorsqu’on atteint la même valeur
du mesurande par variation croissante continue d’une part et par variation décroissante
continue d’autre part.
Répétabilité : Concordance de résultat obtenu lorsqu’on mesure plusieurs fois et à court terme une
même valeur du mesurande, dans les mêmes conditions : Même laboratoire, même
échantillon, même équipement, même opérateur, et même méthode.
Constante de temps : Temps au bout duquel le signal de sortie atteint 62.3% de sa valeur finale
d’équilibre.
Traçabilité : Propriété d’un résultat de mesure tel que celui-ci puisse être relié à des étalons nationaux
ou internationaux par l’intermédiaire d’une chaîne ininterrompue de comparaisons ayant
toutes des incertitudes connues.
2)
Précision baromètre classe A :
ua = √0.0032 + 0.0252 + 0.0152 + 0.0152 + 0.0352 + 0.0052 = 𝟎. 𝟎𝟒𝟖 𝒉𝑷𝒂
4) Le baromètre classe A obéit aux exigences de l’OMM en terme d’étendue de mesure, de résolution et
de précision.
5) Principe de fonctionnement du baromètre électronique :
Capsule anéroïde
Schéma synoptique du baromètre électronique
Le capteur du baromètre numérique est une capsule anéroïde qui se déforme sous l’effet de la pression
𝑆
atmosphérique. La capsule anéroïde joue en même temps le rôle d’un condensateur dont la capacité 𝐶 = 𝜀
𝑑
varie avec la distance d entre les deux armatures. La distance d est en effet l’épaisseur de la capsule. Celle-ci
se comprime lorsque la pression augmente (d diminue et C augmente) et se détend lorsque la pression diminue
(d augmente, et C diminue)
Le condensateur est injecté dans un circuit oscillant et permet de récupérer une fréquence variant avec
la pression atmosphérique.
Deux à trois capteurs capacitifs de pression indépendants associés chacun à un circuit oscillant
composent le baromètre pour que la mesure soit toujours effectuée même en cas de dysfonctionnement de l’un
des capteurs.
Ce signal est ensuite traité par un microprocesseur qui calcule la valeur de la pression en tenant compte
de la température et délivre les informations sous forme numérique. Des courbes d'étalonnage sont enregistrées
dans la mémoire du microprocesseur pour tenir compte des caractéristiques de chaque capteur.
1) Rayonnement solaire globale. Longueur d’onde comprise [ 𝟑𝟎𝟎 𝒏𝒎, 𝟑𝟎𝟎𝟎 𝒏𝒎]
2) Pyranomètre
3) Schéma du pyranomètre et rôle de chaque élément :
Dôme en verre : Protège le détecteur noir contre la pluie, la saleté, le vent. Par son indice de réfraction
assure la conductivité thermique en orientant tous les rayons solaires sur le
détecteur noir quel que soit la position du soleil.
Détecteur noir : absorbe la quasi-totalité du rayonnement solaire global comme un corps noir.
Thermopile : Transforme la température de rayonnement détecté en tension électrique proportionnelle.
Dissipateur de chaleur : refroidit le boitier.
Dôme en verre
Détecteur noir
Le soleil émet des radiations vers le pyranomètre. Celles-ci arrivent soit directement, soit sont
diffusées par les nuages et aérosols atmosphériques, ou encore sont réfléchies par le sol. L’ensemble de
ces radiations au moyen de l’indice de réfraction du dôme en verre est concentré sur le détecteur noir
qui les traduit en température par la loi de Planck. La thermopile, association de plusieurs
thermocouples convertit la température en une tension proportionnelle à la puissance quatrième de la
température du détecteur.
4 4
𝑈𝑇𝑃 = 𝜀𝑆𝑟 (𝑇𝑑𝑒𝑡𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 − 𝑇𝑎𝑚𝑏𝑖𝑎𝑛𝑡𝑒 )
Association d’un système d’ombrage traquant à chaque instant l’angle solide autour du soleil
6) Pour mesurer la durée d’insolation, on doit disposer de deux pyranomètres couplés à un circuit à seuil
électronique ou informatisé et à un totalisateur horaire. L’un raccordé à un élément pare-soleil pour la
mesure du rayonnement diffus, l’autre mesurant le rayonnement solaire global. En totalisant le temps
où la différence de ces deux mesures est supérieure au seuil 120W /m2, on obtient la durée
d’insolation.
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿𝑐+𝐿𝑣−𝐿𝑐+𝐿𝑣 2𝐿𝑣
On 𝑡1 = et 𝑡2 = soit ∆𝑡 = 𝑡2 − 𝑡1 = − ∆𝑡 = = 𝑣2
𝑐+𝑣 𝑐−𝑣 𝑐−𝑣 𝑐+𝑣 𝑐 2 −𝑣 2 𝑐 2 (1− 2 )
𝑐
1 𝑣2
𝑣2
≈1+
(1− 2 ) 𝑐2
𝑐
2𝐿𝑣 𝑣2 2𝐿𝑣 𝑐2
∆𝑡 = (1 + )≈ car 𝑣≪𝑐 d’où 𝑣= ∆𝑡
𝑐2 𝑐2 𝑐2 2𝐿
Numéro
Lecture du Correction Correction Différence entre correction
de la
thermomètre observée prévue observée et correction prévue 𝜃𝑘 = 𝑡𝑘 − 𝑡0
lecture
𝑡𝑘 °C 𝐶𝑘 = 𝑡𝑅𝑘 − 𝑡𝑘 C (𝑡𝑘 ) 𝐶𝑘 − 𝐶(𝑡𝑘 )
k
1 21,521 -0,171 -0,1679 -0,0031 1,521
2 22,012 -0,169 -0,1668 -0,0022 2,012
3 22,512 -0,166 -0,1657 -0,0003 2,512
4 23,003 -0,159 -0,1646 +0,0056 3,003
5 23,507 -0,164 -0,1635 -0,0005 3,507
6 23,999 -0,165 -0,1625 -0,0025 3,999
7 24,513 -0,156 -0,1614 +0,0054 4,513
8 25,002 -0,157 -0,1603 +0,0033 5,002
9 25,503 -0,159 -0,1592 +0,0002 5,503
10 26,010 -0,161 -0,1581 -0,0029 6,010
11 26,511 -0,160 -0,1570 -0,0030 6,511
1) 𝑎 = 0.00218 𝑏 = −0.1712 °𝐶
2)
∑ 𝜃𝑘 44.093
𝑟(𝑎, 𝑏) = − =− = −0.930
√𝑛 ∑ 𝜃𝑘2 √11𝑥204.16
𝑠2 11𝑥1.22𝑥10−5
𝑠 2 (𝑎 ) = 𝑛 = = 4.45𝑥10−7 = 0.0006672
𝐷 301.57
𝜕𝐶 𝜕𝐶 𝜕𝐶 𝜕𝐶
𝑢(𝐶(𝑡))2 = ( )2 𝑢(𝑎)2 + ( )2 𝑢(𝑏)2 + 2 𝑢(𝑎)𝑢(𝑏)𝑟(𝑎, 𝑏)
𝜕𝑎 𝜕𝑏 𝜕𝑎 𝜕𝑏
𝑢(𝐶(𝑡))2 = (30 − 20)2 0.000672 + 0.00292 − 2(30 − 20) 00067𝑥 0.0029 𝑥 0.930