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: INTRODUCTION A LA MESURE
I- La mesure
1. Introduction
Le but de la mesure est d’évaluer une variable physique appelée variable mesurée ou
mesurande. Ce que l’on obtient en pratique est la valeur donnée par l’instrument de mesure.
L’exactitude de la mesure se définit à partir de la différence entre la valeur donnée par l’appareil de
mesure et la valeur réelle de la grandeur mesurée.
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2.2. La température
Système International : le degré Kelvin [°K]
2.3. Le débit
Q = volume / temps = surface x vitesse
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4. Règle de Calcul
3.
4.
4.1. calcul de surface
Surface du carré :
Surface = L² = L x L
Surface du cercle :
Surface = 3.14 x r²
Surface du losange :
Surface = (A x B)/2
Surface du rectangle :
Surface = L x l
Surface du trapèze :
Surface = H x (B+A)/2
Surface du triangle :
Surface = B x H/2
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4.2. Calcul de volume
Volume de la sphère
Volume = 4/3πR3
Volume du cylindre
Volume = LπR2
Volume du cube
Volume = A3
Volume du parallélépipède
Volume = A x B x C
Volume du cône
Volume = HπR2/3
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Chapitre II : LES CAPTEURS TRANSMETTEURS
Symbole :
Avantage :
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Symbole :
Principe : Les capteurs de proximité inductifs détectent tous les métaux à une distance définie. Si un
métal se trouve dans le champ magnétique de la zone de couverture active, il y a perturbation de ce
champ. Cette variation est exploitée par un amplificateur qui délivre un signal de sortie.
Avantage :
2. Détecteur capacitif
Symbole :
Principe : Les détecteurs de proximité capacitifs permettent de détecter des objets métalliques ou
isolants. L’objet est donc à proximité du capteur mais pas en contact contrairement à un détecteur
de position. La tête de mesure de ces capteurs est formée d'un conducteur cylindrique et d'une
enveloppe métallique coaxiale réalisant un condensateur de capacité fixe C1. Lorsqu'on approche un
objet, la capacité du circuit change et le signal s'atténue. C'est cette atténuation que l'on mesure.
Inconvénient :
3. Détecteur optique
Symbole :
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Principe : un capteur photoélectrique est un capteur de proximité, il se compose d’un émetteur de
lumière associé à un récepteur. La détection d’un objet se fait par coupure ou variation du faisceau
lumineux. Le signal est amplifié pour être exploité par la partie commande.
Avantage :
Symbole :
Principe : appelé aussi interrupteur à lame souple, est constitué d'un boîtier à l'intérieur duquel est
placé un contact électrique métallique souple sensible aux champs magnétiques. Lorsque le champ
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est dirigé vers la face sensible du capteur le contact se ferme. Ce type de capteur est utilisé pour
contrôler la position d'un vérin.
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Leçon N°2 : Mesure de pression
I. Définitions
1. Définition de la pression
La pression est une grandeur dérivée du système international. Elle est définie comme suit : P = F/S.
Lorsque les pressions statiques sont faibles et que seule une indication visuelle est requise, on se sert
de manomètres visuels. La lecture se fait en mesurant la différence de niveau du liquide dans les
deux branches.
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- p : pression en pascal
- h : hauteur en mètre
P=hxρxg
- ρ : masse volumique du liquide en Kg/m3
- g : accélération due à la pesenteur en m/s2 (g=9,81 m/s2)
Exercice :
ρ subst ance
Remarque : densité substance =
ρ eau
2. Manomètre à reservoir
P = (1 + s/S).h x ρ x g
Exercice :
a) Le manomètre étant rempli d’eau, quelle est la
pression mesurée en mmH2O et en mbar
sachant que : ØD = 50mm, Ød = 5mm, h
= 150mm.
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3. Manomètre à tube incliné
Le tube de petite section est incliné suivant un certain angle de façon à obtenir dans ce tube un
grand déplacement du liquide pour des faibles variations de pression.
P = (1 + s/S) x h x ρ x g
= (1 + s/S) x L.sin α x ρ x g
Exercie :
Le manomètre étant remplie d’eau, quelle est la pression mesurée en pascal, en H2O et en mbar
sachant que : ØD = 50mm, Ød = 5mm, α = 30°, L = 320mm.
Inconvénient :
Encombrant et fragile,
Ils sent sensibles à la température et aux vibrations,
Les liquides visqueux, malpropres sont des causes d’erreurs,
Ces appreils ne traduisent pas la pression mesurée en un siganl analogique
exploitable en régulation endustrielle.
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2. Le manomètre à membrane
La membrane se déplace sous l’effet de la pression. Ce déplacement est transmis par l’intermédiaire
du mouvement de l’aiguille en tant que valeur de pression.
Les manomètres à membrane sont utilisés pour la mesure de faibles pressions des gaz ou liquides.
On peut les utiliser pour les liquides visqueux ou cristallisant. Les étendus de mesure s’étalent entre 0
et 40 bar.
3. Le manomètre à capsule
Par un trou dans le raccord le fluide à mesurer passe à l’intermédiaire de la capsule. Sous l’effet da la
pression le capsule se gonfle. Ce déplacement est transmis par l’intermédiaire du mouvement de
l’aiguille en tant que valeur de pression.
Les manomètres à capsule sont utilisés pour des faibles et très faibles pressions. Les étendues de
mesure s’étalent entre 0 et 600 mbar.
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IV. Les procédés de conversion
1. Conversion par variation de résistance
La piste résistive est placée sur la partie fixe du capteur et la mouvement mécanique à mesurer est
accouplé à un curseur qui se déplace sur celle-ci. Ainsi, la résistance entre un point fixe et la partie
mobile du potentiomètre est en fonction de la position à mesurer.
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Leçon N°3 : Mesure de température
I. Les différentes unités de température
Sous l’effet de la température du milieu dans laquelle la sonde est placée, la pression du gaz va
varier, ce qui modifiera l’équilibre de l’extrémité du tube de bourdon. Cette variation se traduit par
un mouvement de rotation de l’index indicateur.
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3. Les thermomètres à dilatation de solide
Un bilame est formé de 2 lames ayant un coefficient de dilatation différent. Les deux lames sont
soudées ensemble. Sous l’effet de la température, le bilame se courbe. La déviation dépend de la
température.
Le fonctionnement des thermomètres à résistance est basé sur l'influence de la température sur la
résistance électrique d'un conducteur. La mesure d'une température est donc ramenée à la mesure
d'une résistance.
Exemple : la sonde Pt 100 est une sonde platine qui a une résistance de 100 Ω à 0°C (138,5 Ω pour
100 °C) et la variation est de 0,4 Ω par degré.
Une thermistance est une accumulation d'oxydes métalliques, elle est sensible à l'action de la
température. Il existe deux types de thermistance, les CTN à coefficient de température négatif (la
résistance décroît quand la température augmente), et les CTP à coefficient de température positif
(la résistance croît quand la température augmente). Leur domaine d'utilisation va de -80°C à +700°C
avec une précision de 0,1 à 0,5 degré.
3. Montage de mesure
La mesure de la température se ramène donc à une mesure de résistance. La méthode la plus simple
consiste à alimenter la résistance avec un courant I et de mesurer la tension aux bornes de la
résistance (on rappelle : U = R * I).
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Mais, dans ce montage, la tension V dépend aussi des résistances de ligne r. Pour éviter cela, on
ajoute deux fils aux bornes de la résistance, on utilise alors une résistance avec quatre fils.
On trouve donc, d’après la norme CEI 751 les schémas de connections suivants :
4. Les thermocouples
f.e.m
Point A
Température TA
Point B
Température TB
Point A : soudure chaude (jonction de mesure)
La f.e.m qui apparaît (UA – UB) dépend de la température (T A – TB) et des métaux utilisés. Il faut donc
connaitre la température de référence pour mesurer T A.
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Le thermocouple à un temps de réponse plus court et une température de fonctionnement (jusqu'à
2700 °C) plus élevée que les capteurs à variation de résistance. De plus, grâce à la mesure par
opposition, le thermocouple est utilisé pour les basses températures.
Le tableau suivant donne les caractéristiques simplifiées des thermocouples les plus courants :
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Leçon N°4 : Mesure et détection de niveau
I. Généralités
Qu’est ce qu’un niveau ? C’est la distance H entre la surface libre du liquide ou produit en poudre
dans un réservoir et le fond de ce réservoir.
Les types de produits mesurés sont : liquide, en poudre (ciment) ou granuleux (blé)
Pourquoi mesurer un niveau ?
- Connaitre la quantité du produit
- Dosage d’un liquide
Il se maintient à la surface du liquide, il est lié à un capteur de position qui délivre le signal électrique
correspondant au niveau.
2. Le plongeur
Rappel : P = ρ x g x H
P : pression relative
ρ : masse volumique du liquide
g : accélération de la pesanteur
H : niveau du liquide
C'est un cylindre immergé dont la hauteur est au moins égale à la hauteur maximale du liquide dans
le réservoir. Le plongeur est suspendu à un capteur dynamométrique qui se trouve soumis à une
force F (poids apparent), qui est fonction de la hauteur H du liquide.
F=P-ρxgxHxS
ρ x g x h x S : poussée d'Archimède s'exerçant sur le volume immergé du plongeur
S : aire de la section du plongeur
P : poids du plongeur
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3.Mesure de pression
Mesure en réservoir ouvert
H = P / (ρ x g)
∆P = P1 – P2 = ρ x g x H
Exercice : quel sera la pression de la mer si on plonge jusqu’à 10m de profondeur ? Sachant que la
pression au niveau de la mer et P2 = Patm ; on donne : ρeau = 1000kg/m3 et g = 10 m/s2.
2. Capteur capacitif
L’organe de mesure est un condensateur qui traduit les mesures de niveau en variation de capacité.
Cette variation de capacité proportionnelle au niveau est mesurée sous forme d’un courant
électrique.
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a) Réservoir contenant un liquide isolant (huile, pétrole)
Couple d’aimants de
même pôle qui ont
Groupe d’aimants à
tendance de se
l’intérieur du tube
repousser
2ème cas :
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Contact « reed »
Chaine de résistance
Aimant permanant
Le flotteur est équipé d’un aimant permanant, son déplacement fait basculer les contacts des
relais reed à la montée, ceux-ci reprennent leur position initiale à la descente. Ces contacts
électriques sont liés avec des résistances placés en série. U = RxI
Si R U niveau
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La mesure est fiable, sans contact et dans des cas difficiles telles que : très haute ou basse
température, liquides très corrosifs, la pression ou élément à l’intérieur du réservoir (palettes
d’agitateur).
La source est réalisé de façon qu’elle balaie la hauteur totale du réservoir d’une part et du récepteur
d’autre part. La montée du liquide dans le réservoir réduit progressivement l’intensité du
rayonnement reçue par le récepteur donc le courant de sortie décroit.
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Capteur Plage de fonctionnement Avantages Inconvénients
Flotteur Pression Max (bar) : 4 - Mesure directe de la hauteur du liquide - Seulement pour les liquides
électromagnétique Température Max (°C) : 100 - Indépendant du liquide - N’est pas influencé par la mousse
- Bonne précision - ne convient pas avec les produits en poudre
Par pression Pression Max (bar) : 350
- Mesure non influencé par les mousses ou ou granuleux
différentielle Température Max (°C) : 250
l’ébullition - montage complexe
Les sondes Pression Max (bar) : 50 - Utilisable dans les liquides conducteur ou non - Sonde en contact avec le produit (risque de
capacitives Température Max (°C) : 500 conducteur, produit en poudre ou granuleux corrosion, dépôts, colmatage…)
- Mesure douteuse dans les surfaces liquides
agitées, mousse épaisse (absorption d’une
- Mesure sans contact : produits corrosifs,
A ondes Pression Max (bar) : 3 partie des ondes)
visqueux, en vrac, granuleux
acoustiques Température Max (°C) : 95 - Mesure inutilisable dans des pressions
- Grande gamme d’étendue 10cm<H <60m
élevée > 5bar ou sous vide (propagation des
ondes impossibles)
Pression Max (bar) : 64 - propagation des ondes dans des grandes
Radar - Elimination d’échos parasites
Température Max (°C) : 250 pressions est possible
- mesure fiable
Rayonnement Pression Max (bar) : 100
- Indépendante des conditions du produit - Radioactivité
Gamma Température Max (°C) : 600
(pression, température, corrosion…)
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Leçon N°5 : Mesure de débit
I. Généralités
Q : débit
Formule de base : Q = S x V avec S : surface de passage
V : vitesse de circulation
Le volume du fluide traversant l’appareil est compté mécaniquement par un équipage mobile ; la
mesure de la vitesse de rotation permet la mesure du débit instantané.
Débit instantané = N [tr/min] x C
C : constante déterminé par les caractéristiques du compteur et du fluide.
Les compteurs volumétriques tels que les compteurs à roues ovales et les débitmètres à turbines
sont utilisés pour tous les liquides ayant une faible viscosité. Etant donné leurs fonctionnements
mécaniques, une usure apparaît (fuite interne) ce qui justifie des étalonnages très fréquent.
2. Les débitmètres électromagnétiques :
E = B. D. v
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Principe : quand un conducteur rectiligne se déplace dans un champ magnétique, un force
électromotrice est crée dans ce conducteur. La force électromotrice est mesurée par deux électrodes
au contact avec le liquide. La force électromotrice mesurée est proportionnelle à la vitesse moyenne
du liquide, donc au débit volumique de liquide.
Utilisation : convient pour les liquides chargés, pollués, corrosifs à condition que le fluide soit
conducteur. Sa précision est de ± 0,5 à 1%
Les électrodes sont en inox, l’isolant en téflon nettoyage des électrodes, tenue de l’isolant
intérieur.
Principe : l’entrainement des ondes par le mouvement du liquide a pour effet de modifier les temps
de propagation entre sondes. Le déphasage entre les signaux reçus représente la vitesse moyenne du
liquide.
Le temps mis par l’onde ultrasonore pour aller de l’émetteur A vers le récepteur B est :
et le récepteur
Utilisation : compatible avec tout liquide (conducteur et non conducteur), avec une très faible
influence de la température et la pression.
D’où V =
√ 2 Pdyn
ρ
Pdyn = Ptot – P st
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b) Mesure par organe déprimogènes :
On constate qu’un étranglement fait augmenter la vitesse et diminuer la pression. Cette chute de
pression (pression différentielle p1-p2) va nous servir à mesurer le débit.
Q = √ ∆ P ×C ;
C : constante déterminé par les caractéristiques du fluide et les dimensions de l’organe déprimogène.
Il s’agit donc d’une mesure d’une ∆p aux bornes de l’organe déprimogène tel que : le diaphragme,
tuyère, tube de venturi.
Diaphragme
Il s'agit d'un disque percé en son centre, réalisé dans le matériau compatible avec le liquide utilisé. Le
diaphragme concentrique comprime l'écoulement du fluide, ce qui engendre une pression
différentielle de part et d'autre de celui-ci. C'est le dispositif le plus simple, le moins encombrant et le
moins coûteux.
domaine d'utilisation : ne convient pas aux liquides contenant des impuretés solides car
celles-ci peuvent s'accumuler à la base du diaphragme. Perte de charge importante.
diamètre de canalisation : tous diamètres disponibles
précision : 2 à 5 %
Tube de Venturi
Il est constitué d'un tronc de cône convergent, d'un col cylindrique et d'un tronc de cône divergent.
Le dispositif offre une bonne précision, mais reste coûteux et encombrant.
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perte de charge : très faible par rapport à celle du diaphragme
précision : 0,5 à 3 % selon les cas
Tuyère
Elle est considérée comme une variante du tube de VENTURI. L'orifice de la tuyère constitue un
étranglement elliptique de l'écoulement, sans section de sortie rétablissant la pression d'origine. Les
prises de pression sont situées environ ½ diamètre de la conduite en aval et 1 diamètre la conduite
en amont.
domaine d'utilisation : pour les turbulences importantes, notamment dans les écoulements
de vapeur à haute température. Ce dispositif est inutilisable pour les boues.
perte de charge : inférieur à celle du diaphragme
précision : 1 à 3 %
le fluide circule dans un tube vivrant, il est donc soumis a une force F = mg, le tube est mis en
vibration (a sa fréquence propre), il en découle une réaction dérigée du fluide vers le tube, Ce qui a
pour effet de tordre le tube. Cette déformation est proportionnelle à la masse du fluide parcourant le
circuit.
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2. Débitmètre masse thermique
Le principe est basé sur la mesure des transferts caloriques par le fluide lui-même. Ces dispositifs
sont constitués d'un tube métallique à paroi mince, des résistances chauffantes sont bobinées à
l'extérieur du tube, la circulation du fluide provoque un déséquilibre thermique entre l'amont et
l'aval du tube, le déséquilibre est proportionnel au débit massique.
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Leçon N°6 : Les Transmetteurs
I. Généralités
1. Le rôle du transmetteur
Le transmetteur est un dispositif qui converti le signal de sortie du capteur en un signal de mesure
standard. C’est un élément actif comportant :
- Une entrée : grandeur physique à mesurer
- Une sortie : Signal standard
- Une alimentation : source d’énergie extérieure.
Il y a deux types de transmetteurs analogiques : électrique et pneumatique.
Transmetteur pneumatique : convertit la grandeur physique mesurée (débit, pression,
niveau, etc..) en un signal analogique de pression modulé standard, variable de 200 à 1000
millibars (mb).
Transmetteur électrique : convertit la grandeur physique mesurée (débit, pression, niveau,
etc..) en un signal électrique normalisé courant ou tension (4-20mA, 0- 10V,…), Nous
considérons dans les différents TP l’échelle normalisée 4-20 mA.
Entrée Sortie
Exemple :
Caractéristiques du transmetteur :
Entrée : 0 - 10 m3/h débit
Sortie : 4 – 20 mA
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2. Paramétrage d’un transmetteur
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4. Branchement d’un transmetteur pneumatique
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3. La linéarisation (un système de réaction)
La linéarisation est obtenue par un circuit de réaction monté en opposition avec la mesure : c'est-à-
dire par équilibre de force. A fin de permettre une réponse rapide les transmetteurs pneumatiques
sont munis d’un relais pilote.
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- La tension du ressort R permet le réglage du zéro
- Le réglage fin de l’étendue d’échelle est obtenu par le potentiomètre Rh
L’élément de mesure est relié à un noyau mobile d’un transformateur différentiel. Celui-ci est
généralement constitué de 3 bobinages, le primaire est alimenté en courant alternatif.
Les tensions alternatives induites dans les secondaires dont l’amplitude dépend de la position du
noyau mobile sont redressés. Le signal résultant est une tension contenue proportionnelle à la valeur
mesurée.
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1.4. Le transmetteur à jauge de contrainte
L’élément sensible est une membrane qui comporte une jauge de contrainte (résistance variable à la
déformation). La jauge est montée en pont de Wheastston. Un courant constant alimente le pont.
La tension de déséquilibre du pont est transformée en un signal standard en courant continu par un
dispositif électronique.
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