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Année 2021-2022

Cahier
du
Stagiai
re
Nom : _________________________________________

Prénoms : ________________________________________________________

Matricule : ____________
Module MVL_16 :
Électronique
Groupe pédagogique N° : _________ Date début du cours : ____________ Fin : ____________
automobile
Formateur principal : _________________________

Formateur assistant : __________________________________________________________


CAPTEURS__________________________________________________________

1.1. SONDE DE TEMPERATURE D’AIR D’ADMISSION CTN (1240)

1.2. SONDE DE TEMPERATURE DE GAZ D’ECHAPPEMENT CTP (1240)

1.3. CAPTEUR D’ANGLE VOLANT OPTOELECTRIQUE (7803)

1.4. CAPTEUR DE POSITION DE PEDALE D’ACCELERATEUR A EFFET HALL (1261)

1.5. CAPTEUR DE DEBATTEMENT INDUCTIF (7702)

1.6. CAPTEUR DE HAUTE PRESSION CARBURANT PIEZORESISTIF (1321)

1.7. CAPTEUR DE PRESSION DIFFERENTIELLE CAPACITIF (1341)

1.8. CAPTEUR DE PRESSION FLUIDE FRIGORIGENE CAPACITIF (8009)

1.9. CAPTEUR DE PRESSION D’AIR D’ADMISSION PIEZORESISTIF (1312)

1.10. CAPTEUR DE REGIME MOTEUR INDUCTIF (1313)

1.11. CAPTEUR DE REGIME MOTEUR A EFFET HALL (1313)

1.12. CAPTEUR DE REFERENCE CYLINDRE A EFFET HALL (1115)

1.13. CAPTEUR DE VITESSE DE ROUE MAGNETORESISTIF –TEVES (7000 AVG – 05 AVD – 10 ARG –15 ARD)

1.14. CAPTEUR DE VITESSE DE ROUE A EFFET HALL – BOSCH (7000 AVG – 05 AVD – 10 ARG – 15 ARD)

1.15. SONDE A OXYGENE (1350 AMONT – 1351 AVAL)

1.16. SONDE A OXYGENE PROPORTIONNELLE (1357)

1.17. CAPTEUR DE CLIQUETIS PIEZOELECTRIQUE (1120)

1.18. CAPTEUR DE NIVEAU ET TEMPERATURE D’HUILE (4100)

1.19. DEBITMETRE D’AIR MASSIQUE A FIL CHAUD (1310)

1.20. DEBITMETRE D’AIR MASSIQUE A FILM CHAUD DIRECTIONNEL (1310)

TABLEAU DE SYNTHESE CAPTEURS


1.1. SONDE DE TEMPERATURE D’AIR D’ADMISSION CTN (1240)
1.1.1. Descriptif
Sa résistance varie avec la température. Elle fait partie d’un montage en diviseur de tension. Elle est située
dans la tubulure d’admission et permet d’affiner le calcul de la masse d’air admise en tenant compte de la
la densité de l’air qui varie avec sa température. Le signal de ce capteur est une mesure de chute de
tension effectuée par le calculateur.

1.1.2. Principe de mesure utilisé


Lorsque la température de la sonde augmente, sa Connecteur
résistance diminue. Le coefficient de cette sonde est donc
négatif, du point de vue de sa courbe caractéristique. C’est
pour cette raison qu’elle est dite à « Coefficient de
Température Négatif ».
Associée à un montage diviseur de tension, sa variation de
résistance entraîne une variation de tension.

1.1.3. Exploitation du principe de mesure


La sonde est montée en série avec une autre résistance, Élément de détection
interne au calculateur et de valeur fixe. Ce circuit série est
alimenté par une tension de 5V et relié à la masse par l’une
des deux voies de la sonde de température. Selon la
température de la sonde, sa résistance plus ou moins
importante provoque une chute de tension plus ou moins
grande. Le calculateur mesure la tension entre les ces
résistances pour en déduire la température dans une
cartographie qu’il a en mémoire.
Constitution du capteur

CALCULATEUR
+5V
0V
R
1.1.4. Branchement du capteur
Usignal
 Le signal est une tension proportionnelle à la
température d’air, plus la température augmente
plus la tension mesurée par le calculateur sera
faible. Le signal de la sonde varie entre 0,5V et
4,5V.

 La masse est réalisée via le calculateur

Branchement du capteur
1.1.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Contrôler la résistance de la sonde
 Contrôler qu’elle ne soit pas abîmée ou polluée.

2. Contrôle des besoins électriques


 Contrôler la masse du capteur
 Signal :
o Contrôler la présence des 5 volts connecteur débranché
o Mesures paramètres :
« Température d’air admis (en °c)»

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.2. SONDE DE TEMPERATURE DE GAZ D’ECHAPPEMENT CTP (1240)
1.2.1. Descriptif
Sa résistance varie avec la température. Elle fait partie d’un montage en diviseur de tension. Deux sondes
sont utilisées dans la stratégie de traitement des oxydes d’azote et de désulfuration utilisée sur le système
d’injection à injection directe SIRIUS 81. Elles sont situées en amont et en aval du précatalyseur. Le signal
de ce capteur est une mesure de chute de tension effectuée par le calculateur.

1.2.2. Principe de mesure utilisé


Lorsque la température de la sonde augmente, sa
résistance augmente. Le coefficient de cette sonde est
donc positif, du point de vue de sa courbe caractéristique.
C’est pour cette raison qu’elle est dite à « Coefficient de
Température Positif ». Sa plage de mesure est plus large
que celle d’une CTN et correspond aux besoins exprimés
par la stratégie antipollution du système SIRIUS 81 (jusqu’à
700°c).

1.2.3. Exploitation du principe de mesure


La sonde est montée en série avec une autre résistance,
interne au calculateur et de valeur fixe. Ce circuit série est
alimenté par une tension de 5V et relié à la masse par l’une
des deux voies de la sonde de température. Selon la
température de la sonde, sa résistance plus ou moins
importante provoque une chute de tension plus ou moins
grande. Le calculateur mesure la tension entre ces
résistances pour en déduire la température dans une
cartographie qu’il a en mémoire.

CALCULATEUR
1.2.4. Branchement du capteur
+5V
 Le signal est une tension proportionnelle à la 0V
température d’air, plus la température augmente R
plus la tension mesurée par le calculateur sera Usignal
élevée. Le signal de la sonde varie entre 0,5V et
4,5V.

 La masse est réalisée via le calculateur

Branchement du capteur
1.2.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Contrôler la résistance de la sonde
 Contrôler qu’elle ne soit pas abîmée ou polluée.

2. Contrôle des besoins électriques


 Contrôler la masse du capteur
 Signal :
o Contrôler la présence des 5 volts connecteur débranché
o Mesures paramètres :
« Température échappement amont pré catalyseur (en °c)»
« Température échappement aval pré catalyseur (en °c)»

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.3. CAPTEUR D’ANGLE VOLANT OPTOELECTRIQUE (7803)
1.3.1. Descriptif
La mesure du capteur d’angle de volant est primordiale dans les stratégies de calcul de l’ESP, pour
anticiper les mouvements de caisse dangereux, car elle donne la trajectoire souhaitée par le conducteur.
Le capteur d’angle volant est intégré au module de commutation sous volant COM 2000, relié aujourd’hui
directement au réseau CAN.
1.3.2. Principe de mesure utilisé
Un disque parcouru de fenêtres tourne avec le volant.
Une diode émet un signal lumineux qui est récupéré de
L’autre côté du disque, par des diodes réceptrices. Cellule de détection Étage électronique

1.3.3. Exploitation du principe de mesure


Chaque nouveau signal lumineux correspond à un angle
parcouru, il suffit à l’étage électronique de compter les Prisme pour conduire
impulsions lumineuses pour déterminer l’angle total la lumière
parcouru. Disque cible à fenêtres
Pour déterminer le sens de rotation, en réalité, il y a
deux rangées concentriques de fenêtres, déphasées de
1,5°l’une de l’autre. C'est-à-dire que dans le sens
horaire, le signal lumineux apparaît en premier sur la
rangée de fenêtres extérieure, puis 1,5°plus tard, sur la Vue interne d’un capteur d’angle volant
rangée intérieure. Et inversement lorsqu’on tourne le
volant dans l’autre sens.
Plusieurs diodes sont disposées sur le rayon du disque à
fenêtres, ce qui permet de différencier si le signal
lumineux traverse une fenêtre de la rangée intérieure ou
extérieure.

1.3.4. Branchement du capteur


 Ce capteur est aujourd’hui intégré au COM 2000,
l’accès à sa connectique n’est pas possible. CALCULATEUR

Alim
0V
CAN

Branchement du capteur
1.3.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Pas de contrôle possible de l’élément

En cas de repose, veiller à respecter la position « 0 » sur le capteur, direction droite, à l’aide
des repères qui doivent être alignés.
Observez la méthode indiquée dans l’outil de diagnostic

Repères

Le doigt du curseur
doit être correctement
inséré dans le sillon

2. Contrôle des besoins électriques


 Contrôler l’alimentation du COM 2000
 Contrôler la masse du COM 2000
 Signal :
o Mesures paramètres :
« Position angle volant »
« Vitesse rotation angle volant »
« Sens de rotation angle volant »

3. Contrôle de faisceau du COM 2000


 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils
1.4. CAPTEUR DE POSITION DE PEDALE D’ACCELERATEUR A EFFET HALL (1261)
1.4.1. Descriptif
De type sans contact, ce capteur peut être intégré ou relié à la pédale d'accélérateur par un câble. Ce
capteur renvoie au calculateur un signal de tension proportionnel à l’enfoncement de la pédale, traduisant
ainsi la volonté d’accélération du conducteur (charge souhaitée). Pour des raisons de sécurité, ce capteur
est double.

1.4.2. Principe de mesure utilisé


Ce capteur est de type à effet Hall. La rotation de la pédale
d'accélérateur, modifie la position relative d'un aimant par
rapport à la cellule de détection, qui elle est fixe.
Ainsi, plus l’enfoncement de la pédale est important, plus la
plaquette de Hall est traversée par un faisceau important de
lignes de champ.
L'importance du nombre de lignes de champ traversant la
plaquette Hall modifie la tension de Hall de manière
proportionnelle à la position de la pédale.

1.4.3. Exploitation du principe de mesure


L’étage électronique traite la tension délivrée par la cellule
de Hall. Ainsi, il amplifie et filtre cette tension pour rendre
le signal exploitable par le calculateur. Pour des raisons de
sécurité, l’étage électronique ne produit pas un mais deux
signaux dont l’un est le double de l’autre.
Us/UA en %
74,6
Remarque : Le fait d'avoir deux signaux dont le rapport
est connu permet de détecter un défaut de capteur par le
biais d'un test de plausibilité entre les deux signaux. Us1

37,3

Us2

8
4
1.4.4. Branchement du capteur 0
100 Course en %
 Une alimentation est nécessaire pour alimenter la Courbes caractéristiques des signaux 1 et 2
cellule de détection et l’étage électronique.
 La masse est réalisée via le calculateur. CALCULATEUR
 Le signal de sortie Us1 est un signal de tension
12V12V
proportionnel à l’enfoncement de la pédale et qui
évolue de 0,4V à 3,75V environ. Ce signal est du R
R 0V +5V
type ratiométrique (voir courbe ci-contre) car il
U2signal
dépend de la précision de la tension d’alimentation.
U1signal
 Le signal de sortie Us2 est un signal de tension
proportionnel à l’enfoncement de la pédale qui
évolue de 0,2V à 1.87V environ. Ce signal est du
type ratiométrique (voir courbe ci-contre) car il
dépend de la précision de la tension d’alimentation.

Branchement du capteur
1.4.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Vérifier que l’action mécanique de la pédale n’engendre pas de torsion ou de dévoiement au niveau
de l’articulation, ce qui pourrait perturber la lecture de la cellule de détection.
 En cas de remplacement de la pédale un apprentissage doit être réalisé à l’aide de l’outil de
diagnostic :

2. Contrôle des besoins électriques


 Contrôler l’alimentation du capteur : 5V
 Contrôler la masse du capteur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« Course de la pédale (en %) »
o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe

Exemples de courbes de signaux Us1 et Us2 relevées en appuyant brusquement à fond sur la pédale
d’accélérateur.

Appui Relaché
Appui Relaché
Us1
Us2

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils
1.5. CAPTEUR DE DEBATTEMENT INDUCTIF (7702)
1.5.1. Descriptif
C'est un capteur de type sans contact, fournissant une information sur le débattement de la caisse ou
d’une roue par rapport à une position de référence mémorisée par les calculateurs. Son signal est utilisé
par les systèmes de suspension et d’éclairage. Il délivre un signal de tension proportionnel.

1.5.2. Principe de mesure utilisé


La cellule de détection comprend un circuit primaire
inducteur et un circuit secondaire induit. Ces deux circuits
sont fixes. Un rotor mobile modifie par sa position, le flux Rotor
d’induction du primaire vers le secondaire. En analysant la
tension induite aux bornes du circuit secondaire, on peut
donc déterminer la postion exacte du rotor. La cellule de
détection utilise un signal alernatif pour fonctionner.

1.5.3. Exploitation du principe de mesure


L’étage électronique comporte un oscillateur qui
transforme la tension continue en tension alternative. En
sortie du circuit secondaire, pour une position du rotor
minimum, l’induction du circuit secondaire étant faible, la Étage
électronique
tension alternative récupérée est également faible. Par
contre, pour une position maximum du rotor, l’induction du Secondaire Primaire
Constitution d’un capteur de débattement
circuit secondaire est importante donc la tension
alternative récupérée est grande. L’étage électronique se
charge ensuite de convertir la tension alternative du circuit
secondaire en un signal de tension soit proportionnel soit
en rapport cyclique, selon les calculateurs.

CALCULATEUR

1.5.4. Branchement du capteur +5V+5V


0V
 Ce capteur nécessite une alimentation qui permet R
le fonctionnement de la cellule de détection et de Usignal
l’étage électronique.

 La masse est réalisée via le calculateur

 Le signal est du type linéaire ou carré suivant les


applications

Branchement du capteur de débattement


1.5.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Contrôler la fixation du capteur et de sa biellette
 En cas de remplacement du capteur ou du calculateur, une procédure d’apprentissage de la nouvelle
pièce doit être respectée pour que le calculateur associe parfaitement la tension fournie à la
position du capteur. Brancher l’outil de diagnostic et suivre la méthodologie dans le menu « pièce
de rechange » ou « remplacement de pièces » du calculateur concerné.

2. Contrôle des besoins électriques


 Contrôler la tension d’alimentation
 Contrôler la masse du capteur
 Signal :
o Mesures paramètres :
Suivant les calculateurs, il est possible de consulter les paramètres suivants :
- Débattement (en mm)
- Tension du signal (en volt ou en %)
- État des apprentissages.

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe uniquement pour les
capteurs délivrant un signal carré, sinon pas d’intérêt pour les autres.
Exemple de courbe d’un capteur de débattement en assiette basse et haute
sur suspension pneumatique C4 PICASSO

Assiette basse Assiette haute

o Multimètre en mode voltmètre et boîte à bornes pilotée pour contrôler la tension de sortie

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.6. CAPTEUR DE HAUTE PRESSION CARBURANT PIEZORESISTIF (1321)
1.6.1. Descriptif
C'est un capteur de pression absolue. Sa résistance varie avec la pression grâce à des
piézorésistances montées sur une membrane soumise à la pression de carburant dans le rail.
Il est fixé sur la rampe commune et délivre au calculateur un signal de tension qui varie
proportionnellement à la pression. Le calculateur utilise ce signal pour réguler en boucle
fermée la pression de carburant.

1.6.2. Principe de mesure


Piézorésistances
La cellule de détection comprend une membrane sur laquelle
sont fixées des piézorésistances montées en pont de
Membrane
Wheatstone. Celles-ci convertissent la déformation de la métallique
membrane (environ 20µm pour une pression de 1500 bar !) en
une variation de résistance, et grâce au pont, en une variation Pression de
de tension. carburant

Cellule de détection

Connexions
1.6.3. Exploitation du principe de mesure électriques
Un étage électronique amplifie le faible signal produit par la
cellule de détection (0 à 80 millivolts) à un niveau exploitable Étage électronique
par le calculateur (quelques volts).
Cellule de détection

Filetage pour
fixation sur le rail

Arrivée
haute pression

Constitution du capteur

CALCULATEUR
1.6.4. Branchement du capteur +5V

 Ce capteur nécessite une alimentation qui permet le 0V

fonctionnement de la cellule de détection et de l’étage Usignal R

électronique.
 La masse est réalisée via le calculateur
 Le signal de sortie correspond à une tension variable
comprise entre 0,5 et 4,5V environ.

Remarque : Le signal de sortie est comparé à la tension


d’alimentation (voir signal ratiométrique) 0V ou 5Vsuivant
les calculateurs

Branchement du capteur
1.6.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Pas de contrôle possible de l’élément

2. Contrôle des besoins électriques


 Alimentation : le capteur est alimenté sous 5V
 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« Consigne pression de carburant » Pression théorique à atteindre dans la rampe commune.
Elle est calculée par le CMM en fonction des différentes informations comme le régime moteur,
la charge, le débit à injecter etc.
« Pression de carburant mesurée » Paramètre déterminé par le CMM à partir de l’information
fournie par le capteur haute pression situé sur le rail.

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe

Exemple de courbe pour un capteur de haute pression de carburant

5,0
4,5
4,0
3,5
3,0
Tension (V)

2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0

0
1 2 3 4 5 6 7Pression
8 (bar)
9 1 1 1 1 1 1 1 1
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 2 3 4 5 6 7
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.

Importance des contrôles de faisceau :


Le niveau du signal de sortie est dépendant de la qualité de la ligne de masse ainsi que de
celle de l’alimentation.
1.7. CAPTEUR DE PRESSION DIFFERENTIELLE CAPACITIF (1341)
1.7.1. Descriptif
C'est un capteur de pression mesurant la différence de pression des gaz d'échappement,
entre l'entrée et la sortie du filtre à particules. Cette information est transmise au calculateur
afin de déterminer le niveau de colmatage du filtre à particules. Il est déporté dans le
compartiment moteur.

1.7.2. Principe de mesure Pression amont FAP

Les pressions amont et aval du FAP s’appliquent de


Plaque mobile Tension
part et d’autre d’une des deux plaques de la cellule
de sortie
de détection capacitive, tandis que l’autre reste fixe.
Pression aval FAP
La distance de séparation entre les deux plaques
varie, entraînant par voie de conséquence une Plaque fixe
variation de la capacité. Conditionnement
Cellule de du signal
détection

1.7.3. Exploitation du principe de mesure


La variation de capacité est exploitée directement
au niveau du capteur par un étage électronique. Sa Paval
fonction première est de convertir avec précision la
variation de capacité de la cellule de détection en un Pamont

signal de tension proportionnelle. Ce signal est


amplifié pour atteindre un niveau exploitable par le Connecteur

calculateur. Étage électronique

Cellule de détection capacitive

Constitution du capteur

CALCULATEUR
1.7.4. Branchement du capteur
+5V
 Ce capteur nécessite une alimentation qui
0V
permet le fonctionnement du module de R
détection et de l’étage électronique. Usignal

 La masse est réalisée via le calculateur


 Le signal de sortie correspond à une tension
variable comprise entre 0,5 et 4,5V environ.

0V ou 5V suivant
les calculateurs

Branchement du capteur
1.7.5. Diagnostic

1. Contrôle de l’élément
 Pas de contrôle possible de l’élément

2. Contrôle des besoins électriques


 Alimentation : le capteur est alimenté sous 5V
 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« Pression différentielle échappement (mbar)»

o Utilisation possible du manomètre de pression


différentielle pour contrôler la fiabilité de la
mesure effectuée par le capteur, par
comparaison avec celle lue sur le manomètre.
Outil de contrôle des pressions
des détendeurs GPL/GNV
Coffret S1602 réf. PR 9780.04 :

Contrôle du capteur de
pression différentielle FAP

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe.

Courbe du capteur de pression différentielle FAP

4,5

3,5
Tension de sorte (Volt)

2,5

1,5

0,5

0
00,10,20,30,40,50,60,70,80,91
Différence de pression (bar)

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, isolement entre les fils.

Importance des contrôles de faisceau :


Le niveau du signal de sortie est dépendant de la qualité de la ligne de masse ainsi que de
celle de l’alimentation.
1.8. CAPTEUR DE PRESSION FLUIDE FRIGORIGENE CAPACITIF (8009)
1.8.1. Descriptif
C'est un capteur de pression absolue, mesurant la pression du fluide frigorigène de manière
proportionnelle. Cette information est transmise au calculateur et permet de gérer
l’autorisation d’enclenchement du compresseur, la commande de la cylindrée variable, et la
vitesse du groupe moto-ventilateur. Il est monté sur le circuit de réfrigération, en amont de
l'évaporateur.

1.8.2. Principe de mesure utilisé


La pression du fluide s’applique sur l’une des deux Pression
plaques tandis que l’autre reste fixe, la distance de
séparation varie, entraînant par voie de conséquence Plaque mobile Tension
de sortie
une variation de la capacité, proportionnelle à la
pression. Plaque fixe
Cellule de détection
Conditionnement
du signal

1.8.3. Exploitation du principe de mesure


Connecteur
La variation de capacité est exploitée directement au
niveau du capteur par un étage électronique. Sa fonction
première est de convertir avec précision la variation de
capacité de la cellule de détection en un signal de Étage électronique
tension proportionnelle. Ce signal est amplifié pour
atteindre un niveau exploitable par le calculateur.
Cellule de détection

Pression du
fluide frigorigène

Constitution du capteur

1.8.4. Branchement du capteur


CALCULATEUR
 Ce capteur nécessite une alimentation qui
permet le fonctionnement du module de détection +5V
et de l’étage électronique.
0V
 La masse est réalisée via le calculateur. R
Usignal
 Le signal de sortie correspond à une tension
variable comprise entre 0,5 et 4,5V environ.

0V ou 5V suivant
les calculateurs

Branchement du capteur
1.8.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Pas de contrôle possible de l’élément

2. Contrôle des besoins électriques


 Alimentation : le capteur est alimenté sous 5V
 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« Pression de fluide frigorigène (bar)»

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe

Exemple de courbe d'un capteur de


pression de frigorigène capacitif
5
1 5 9 13 17 21 25 29
4,5
Pression (bar)
4
3,5
3
Tension (V)

2,5
2
1,5
1
0,5
0

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils

Importance des contrôles de faisceau :


Le niveau du signal de sortie est dépendant de la qualité de la ligne de masse ainsi que de
celle de l’alimentation.
1.9. CAPTEUR DE PRESSION D’AIR D’ADMISSION PIEZORESISTIF (1312)
1.9.1. Descriptif
C'est un capteur de pression absolue. Sa résistance varie avec la pression grâce à des
piézorésistances montées sur une membrane soumise à la pression d’air dans le système
d’admission. Il est fixé sur la tubulure d’admission, après le turbocompresseur pour les
systèmes suralimentés, et délivre au calculateur un signal de tension proportionnelle à la
pression. Le calculateur utilise ce signal pour déterminer la masse d'air admise par le
moteur.

1.9.2. Principe de mesure


La cellule de détection comprend une membrane sur laquelle Piézorésistances
sont fixées des piézorésistances montées en pont de
Membrane
Wheatstone. Celles-ci convertissent la déformation de la
membrane en une variation de résistance, et grâce au pont,
en une variation de tension.

Pression d’air
d’admission

Cellule de détection

Connecteur

1.9.3. Exploitation du principe de mesure


Un étage électronique amplifie le faible signal produit par la Etage électronique
cellule de détection à un niveau exploitable par le calculateur
(quelques volts). Cellule de détection

Joint torique
d’étanchéité

Constitution du capteur

1.9.4. Branchement du capteur


CALCULATEUR
 Ce capteur nécessite une alimentation qui permet le +5V
fonctionnement de la cellule de détection et de l’étage 0V
électronique. R

 La masse est réalisée via le calculateur. Usignal

 Le signal de sortie correspond à une tension variable


comprise entre 0,5 et 4,5V environ.

Remarque : Le signal de sortie est comparé à la tension


d’alimentation (voir signal ratiométrique)
0V ou 5Vsuivant
les calculateurs

Branchement du capteur
1.9.5. Diagnostic

4. Contrôle de l’élément
 Contrôler l’état du joint torique d’étanchéité et que la prise de pression n’est pas obstruée.

5. Contrôle des besoins électriques


 Alimentation : le capteur est alimenté sous 5V
 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal : Lecture paramètres
mesures du signal de pression en
o Mesures paramètres :
« Pression mesurée »
« Consigne de pression » Outil de
contrôle
C0171/2
o Contrôler la fiabilité de la mesure en comparant
la pression lue en mesure paramètres à celle
donnée par un manomètre.
Lecture de la pression au
Coffret de contrôle de pression manomètre
C0171/2

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe

Exemple de courbe d’un capteur de pression d’air d’admission


4,5

4,0

3,5

3,0
Tension (Volt)

2,5

2,0

1,5

1,0

0,5Patmo
0,0
0200400600800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200 2400
Pression (mbar)

6. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.

Importance des contrôles de faisceau :


Le niveau du signal de sortie est dépendant de la qualité de la ligne de masse ainsi que de
celle de l’alimentation.
1.10. CAPTEUR DE REGIME MOTEUR INDUCTIF (1313)
1.10.1. Descriptif
C'est un capteur de vitesse de rotation, fournissant une information de vitesse de rotation
du vilebrequin et sa position angulaire sous la forme d’un signal sinusoïdal. Cette
information est transmise au calculateur qui l’utilise pour définir les paramètres
d’injection/allumage ainsi que pour la synchronisation avec l’arbre à cames. Il est situé en
périphérie du vilebrequin, et peut se trouver côté BV ou distribution.

1.10.2. Principe de mesure utilisé


Aimant
Le passage successifs de dents et de creux constituant
la cible devant le capteur, provoque une variation de N
flux magnétique dans le bobinage et crée une tension à
ses bornes. S

Bobinage
Lorsque la vitesse de rotation augmente, le nombre
d’impulsions par seconde (fréquence) augmente, ainsi Repère PMH Entrefer
que la valeur de la tension (amplitude). Pour repérer la
Cible
position du vilebrequin (PMH), deux dents sont ferromagnétique
manquantes, ce qui se traduit sur la courbe sinusoïdale
du signal par un vide entre deux impulsions. Constitution du capteur

Repère PMH

Exemple de cible ferromagnétique

1.10.3. Branchement du capteur


 Ce capteur ne nécessite pas d’alimentation, il CALCULATEUR
produit son propre signal.
 La masse est réalisée via le calculateur
 Le signal de sortie correspond à une tension Usignal
sinusoïdale de fréquence variable.
Remarque : Sur d’anciennes générations de
capteurs, un troisième fil de « blindage » pouvait
être présent.

Branchement du capteur
1.10.4. Diagnostic

1. Contrôle de l’élément
 Contrôler la résistance électrique du capteur (ordre de grandeur : quelques centaines d’ohms)
 Contrôler la fixation (serrage / positionnement), et l’entrefer
 Contrôler l’état de la cible

2. Contrôle des besoins électriques


 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« Régime moteur »
« Synchronisation arbre à cames / vilebrequin »

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe.

Exemple de courbe de capteur de vilebrequin inductif, au ralenti

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.11. CAPTEUR DE REGIME MOTEUR A EFFET HALL (1313)
1.11.1. Descriptif
C'est un capteur fournissant une information de vitesse de rotation du vilebrequin et sa
position angulaire sous la forme d’un signal carré. Cette information est transmise au
calculateur qui l’utilise pour définir les paramètres d’injection/allumage ainsi que pour la
synchronisation avec l’arbre à cames. Il est situé en périphérie du vilebrequin, et peut se
trouver côté BV ou distribution.

1.11.2. Principe de mesure utilisé


La cellule de détection est une plaquette de hall,
alimentée, qui subit, en présence d’un champ U Hall
magnétique une déviation des électrons qui
traversent la plaquette. N

S
Remarque : La polarité du champ magnétique
donne le sens de la déviation. Celle-ci est toujours
perpendiculaire au sens de l’alimentation.

Plaquette de Hall

Cellule de détection

1.11.3. Exploitation du principe de mesure


La cible est constituée à sa périphérie d’une Cible magnétique
succession de petits aimants dont le défilement
devant la cellule de détection engendre un premier
signal très faible et sinusoïdal, représentatif par sa Cellule de
détection
fréquence de la vitesse de rotation du vilebrequin.
Ce signal est amplifié puis traduit sous la forme d’un Étage
électronique
signal carré par l’étage électronique.

Connecteur

Constitution du capteur

1.11.4. Branchement du capteur


CALCULATEUR
 Ce capteur nécessite une alimentation qui
+5V
permet le fonctionnement de la cellule de
détection et de l’étage électronique. 0V
R
Usignal
 La masse est réalisée via le calculateur

 Le signal de sortie est carré. Sa fréquence


est proportionnelle à la vitesse de rotation.
Son amplitude est fixe et dépend des
calculateurs.

5V à 12Vsuivant
les calculateurs

Branchement du capteur
1.11.5. Diagnostic

1. Contrôle de l’élément
 Contrôler la fixation (serrage / positionnement) et l’entrefer (bien que généralement non réglable, il
doit être environ de 1 à 1,5mm)
 Contrôler l’état de la cible

2. Contrôle des besoins électriques


 Alimentation : contrôler la tension d’alimentation qui peut être de 5V ou 12 V suivant les capteurs.
 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« Régime moteur »
« Synchronisation arbre à cames / vilebrequin »

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe.

Exemple de courbe de capteur de vilebrequin à effet hall, au ralenti

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.12. CAPTEUR DE REFERENCE CYLINDRE A EFFET HALL (1115)
1.12.1. Descriptif
C'est un capteur fournissant une information de position angulaire de l’arbre à cames
sous la forme d’un signal carré. Cette information est complémentaire au repère PMH du
capteur de régime moteur. Elle permet au calculateur de déterminer le cylindre en phase de
« fin de compression ». Il est généralement situé en regard de la poulie d’arbre à cames.

1.12.2. Principe de mesure utilisé


La cellule de détection est une plaquette de hall,
alimentée, qui subit, en présence d’un champ U Hall
magnétique une déviation des électrons qui
traversent la plaquette. N

S
Remarque : La polarité du champ magnétique
donne le sens de la déviation. Celle-ci est toujours
perpendiculaire au sens de l’alimentation.

Plaquette de Hall

Cellule de détection

1.12.3. Exploitation du principe de mesure


Le capteur comporte un aimant permanent qui
génère son propre champ magnétique et traverse la
Connecteur
cellule de détection.
La cible est ferromagnétique, elle est constituée de Zone de lecture de la cible

fenêtres pleines et creuses, leur nombre et leurs Étage électronique

dimensions dépendent de la précision requise. Cellule de détection


Lorsque la cellule de détection est parcourue par un N
S

courant et en face d’une fenêtre pleine, le champ Aimant

magnétique de l’aimant est attiré par la cible


ferromagnétique et la tension de Hall est par Constitution du capteur
conséquent modifiée. Ce changement de signal est
amplifié puis traduit sous la forme d’un signal carré
par l’étage électronique.

CALCULATEUR
1.12.4. Branchement du capteur
+5V
 Ce capteur nécessite une alimentation qui
0V
permet le fonctionnement de la cellule de R
détection et de l’étage électronique. Usignal

 La masse est réalisée via le calculateur

 Le signal de sortie est carré. Son amplitude


est fixe et dépend des calculateurs.

5V à 12Vsuivant
les calculateurs

Branchement du capteur
1.12.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Contrôler la fixation (serrage / positionnement)et l’entrefer (bien que généralement non réglable, il doit
être environ de 1,2mm).
Certains sont munis à leur extrémité d’un pion plastique pour le montage d’un capteur neuf,
qui doit être mis en contact avec une fenêtre pleine de la cible et qui règle automatiquement
l’entrefer idéal.

 Contrôler l’état de la cible

2. Contrôle des besoins électriques


 Alimentation : contrôler la tension d’alimentation qui peut être de 5V ou 12 V suivant les capteurs.
 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« Synchronisation arbre à cames / vilebrequin »

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe.

Exemple de courbe d’un capteur de référence cylindre à effet Hall, au ralenti

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.13. CAPTEUR DE VITESSE DE ROUE MAGNETORESISTIF –TEVES (7000 AVG – 05 AVD – 10 ARG – 15
ARD)

1.13.1. Descriptif
C’est un capteur mesurant la vitesse de rotation de la roue, et qui délivre un signal carré. Le signal est
indépendant de la vitesse de rotation de la roue, il est donc possible de la mesurer quasiment jusqu'à son
immobilisation. Les signaux des quatre capteurs de roue sont exploités pour surveiller le blocage, le
patinage des roues, le contrôle de trajectoire, et déterminer la vitesse véhicule. Le capteur est fixé en
regard du moyeu de roue, en face intérieure de la roue.

1.13.2. Principe de mesure utilisé


La cellule de détection comprend des magnétorésistances Magnétorésistance

montées en pont de Wheatstone. Celles-ci convertissent


les alternances de polarité magnétiques nord/sud en une
variation de résistance, et grâce au pont, en une variation
de tension.

Étage électronique

Cellule de détection

Connecteur

1.13.3. Exploitation du principe de mesure


L’étage électronique se charge de générer un courant de
7mA ou 14 mA suivant le signal de tension du pont de Étage électronique
Wheatstone. Ces deux niveaux de courant se
matérialisent aux bornes d’une résistance intégrée au Cellule de détection

calculateur par un signal carré, dont la fréquence est Cible magnétique


l’image de la vitesse des roues.

Constitution du capteur

1.13.4. Branchement du capteur CALCULATEUR

 Ce capteur nécessite une alimentation qui permet +12V 0V

le fonctionnement de la cellule de détection et de


l’étage électronique. Usignal R

 La masse est réalisée via le calculateur

 Le signal de sortie représente un courant à deux


niveaux. Sa fréquence est proportionnelle à la
vitesse de rotation. Le signal est un courant à deux
R
niveaux d’intensité : niveau bas 7,5mA niveau haut
non contrôlable
14mA.

Branchement du capteur
1.13.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Contrôler la fixation (serrage / positionnement) et l’entrefer (bien que non réglable, il doit être environ
de 1 mm)
 Contrôler l’état de la cible, attention au sens de montage du roulement : cible (face marron en
caoutchouc) côté intérieur de la roue

2. Contrôle des besoins électriques


 Alimentation : le capteur est alimenté sous 12V
 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« vitesse de roue AVD », « vitesse de roue AVG »
« vitesse de roue ARD », « vitesse de roue ARG »

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe.

Exemple de courbe d’un capteur de vitesse de roue, tournée à la


main, mesurée entre les deux fils du capteur

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.14. CAPTEUR DE VITESSE DE ROUE A EFFET HALL – BOSCH (7000 AVG – 05 AVD – 10 ARG – 15
ARD)

1.14.1. Descriptif
Ce capteur est identique extérieurement à son homologue magnétorésistif. Il délivre également un signal
carré. Son signal est indépendant de la vitesse de rotation de la roue, il est donc possible de la mesurer
quasiment jusqu'à son immobilisation. Les signaux des quatre capteurs de roue sont exploités pour
surveiller le blocage, le patinage des roues, le contrôle de trajectoire, et déterminer la vitesse véhicule. Le
capteur est fixé en regard du moyeu de roue, en face intérieure de la roue.

1.14.2. Principe de mesure utilisé


La cellule de détection comprend deux composants à effet
Hall. Ceux-ci convertissent les alternances de polarité
magnétiques nord/sud en une variation de tension. S N

Composants à effet Hall

Cellule de détection

Connecteur

1.14.3. Exploitation du principe de mesure


L’étage électronique se charge de générer un courant de
7mA ou 14 mA suivant le signal de tension de la cellule de
Étage électronique
détection. Ces deux niveaux de courant créent deux
niveaux de tension aux bornes d’une résistance intégrée Cellule de détection

au calculateur, sur la ligne d’alimentation. La fréquence de Cible magnétique


ce signal carré est l’image de la vitesse de rotation.

Constitution du capteur

CALCULATEUR
12V0V
1.14.4. Branchement du capteur
 Ce capteur nécessite une alimentation qui permet R Usignal

le fonctionnement de la cellule de détection et de


l’étage électronique. La tension sur cette ligne est
fixe à 12V.

 Le signal est un courant à deux niveaux


d’intensité : niveau bas 7,5mA niveau haut 14mA,
mesuré sur la ligne de masse par le calculateur. R

Branchement du capteur
1.14.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Contrôler la fixation (serrage / positionnement)et l’entrefer (bien que non réglable, il doit être environ
de 1 mm)
 Contrôler l’état de la cible, attention au sens de montage du roulement : cible (face marron en
caoutchouc) côté intérieur de la roue

2. Contrôle des besoins électriques


 Alimentation : le capteur est alimenté sous 12V
L’alimentation de ce capteur n’est pas contrôlable connecteur débranché, contact mis. Il est
indispensable de procéder à l’aide d’un faisceau dérivateur car si le connecteur n’est pas
branché, le calculateur adopte une stratégie qui coupe l’alimentation du capteur.

 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur, la résistance de mesure dans le calculateur est
contrôlable à l’ohmmètre : 75
 Signal :
o Mesures paramètres :
« vitesse de roue AVD », « vitesse de roue AVG »
« vitesse de roue ARD », « vitesse de roue ARG »

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe.

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.15. SONDE A OXYGENE (1350 AMONT – 1351 AVAL)
1.15.1. Descriptif
C’est un capteur exploitant le principe de la cellule de Nernst. Il fournit son propre signal sans besoin
d’alimentation. Le signal de la sonde amont permet au calculateur de réguler la richesse du mélange
admis. Le signal de la sonde aval lui permet de contrôler l’efficacité du catalyseur (sonde aval). La sonde
amont est montée entre la sortie culasse et le catalyseur. La sonde aval est montée après le catalyseur.
1.15.2. Principe de mesure utilisé Air extérieur
La cellule de Nernst est une « pile » électrochimique dont la Différence d’O2
face intérieure est en contact avec l’oxygène contenu dans =
Tension électrique
l’échappement et la face extérieure, avec l’oxygène contenu
dans l’air extérieur. La sonde délivre une tension lorsque la
concentration d’oxygène s’appliquant sur ses deux faces est
différente.
Gaz d’échappement

En effet, les matériaux utilisés décomposent chimiquement Cellule de détection


l’oxygène en ions d’oxygène et laissent circuler ces ions au
travers de la cellule, depuis la face la plus concentrée en
oxygène, vers la moins concentrée. Gaz
d’échappement

Le transfert des ions d’oxygène entraine également celui Electrode de platine en contact
avec l’échappement
d’électrons d’où l’apparition d’une tension entre les deux faces.
Electrode de platine en contact
Air extérieur
avec l’air extérieur

Tension de la sonde

Céramique conductrice des ions d’oxygène


en dioxyde de zirconium ZrO2 et YttriumY2O3

Constitution du capteur

1.15.3. Exploitation du principe de mesure


La céramique devient conductrice des ions d’oxygène à partir
de 300°c environ. C’est donc pour qu’elle soit rapidement Zone richeZone pauvre
fonctionnelle qu’on lui adjoint une résistance de chauffage qui
accélère sa montée en température.
Une fois à température, la sonde délivre un signal de tension
qui indique que le mélange est riche (pas beaucoup d’oxygène
dans les gaz d’échappement) ou pauvre (beaucoup d’oxygène
dans les gaz d’échappement). Mais la sonde est incapable de
donner une teneur exacte en oxygène, elle ne donne que la
tendance :
 > à1 = Mélange pauvre = 0,1V environ
 < à1 = Mélange riche = 0,8V environ
C’est pour cette raison qu’on l’appelle aussi sonde « ON/OFF » Plage de la sonde

ou encore sonde « à saut de tension », car au voisinage de =1,


le basculement est très rapide.
CALCULATEUR
5V

1.15.4. Branchement du capteur 0V 12V 0V R


Usignal

 La masse est réalisée via le calculateur. R

 Le signal de sortie représente une tension qui oscille


entre 0,1V et 0,8V pour la sonde amont et qui reste
stable (à régime constant) pour la sonde aval aux
environ de 0,8V.
Les deux résistances forment
R
un diviseur de tension qui
donne 0,45V si CO

Chauffage de la sonde

Branchement du capteur
1.15.5. Diagnostic

1. Contrôle de l’élément
 Contrôle visuel : vérifier l’aspect et l’état de la partie plongée dans le conduit d’échappement.
 La valeur de la résistance de chauffage varie suivant les sondes mais est généralement comprise
entre 4 et 15
2. Contrôle des besoins électriques
Partie chauffage :
 La résistance de chauffage est alimentée sous 12V avec une commande à la masse par un rapport
cyclique.
Partie sonde :
 Contrôler que la masse via le calculateur est correcte
 Signal :
o Mesures paramètres :
« Tension de la sonde amont »
« Tension de la sonde aval »
« État de la régulation »

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe.


Courbes comparatives des deux sondes au ralenti puis avec un coup d’accélérateur
et un levé de pied (réalisé en enregistrement de paramètres sur PROXIA)

Coup d’accélérateur Lever de pied


Régime moteur
(tr/min)

Signal de la sonde
amont (V) Régulation de la Zone sans Retour à la régulation
richesse régulation

Signal de la sonde Pas d’O2 = catalyseur


aval (V) efficace Zone sans Action progressive du
régulation catalyseur
État de la régulation
de la richesse
Boucle fermée Boucle fermée
(1=boucle fermée)
(0 = boucle ouverte) Boucle ouverte

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.16. SONDE A OXYGENE PROPORTIONNELLE (1357)
1.16.1. Descriptif
C’est une version améliorée de la sonde à oxygène « classique » qui permet d’évaluer si le mélange est
riche ou pauvre mais surtout d’en indiquer les proportions d’un  de 0,75 à un  de 2,8. Ceci est utile pour
contrôler la richesse sur des applications fonctionnant en excès d’air comme par exemple en mode stratifié
sur moteur HPI ou sur certains systèmes d’injection HDI. Elle n’est utilisée qu’en tant que sonde amont.

Gaz d’échappement

1.16.2. Principe de mesure utilisé


Le principe de la cellule de Nernst est réversible. Si un
courant est appliqué à ses bornes, celui-ci provoque un
Cellule de
transfert d’oxygène dépendant du sens du courant. On ne Canal de pompage
diffusion
parle alors plus de cellule de Nernst mais de cellule de
pompage.

Chambre de mesure
Cellule de
Nernst
1.16.3. Exploitation du principe de mesure
Dans la sonde proportionnelle à large bande, on associe Air extérieur (référence)

une cellule de Nernst classique à une cellule de pompage. Cellule de détection


La cellule de Nernst est soumise d’un côté à l’air extérieur
et de l’autre à une chambre appelée « chambre de
mesure » dans laquelle les gaz d’échappement sont admis
par un canal de diffusion très mince. La tension est
mesurée aux bornes de la cellule de Nernst comme sur une
sonde classique.
La cellule de pompage se trouve entre les gaz
d’échappement et la chambre de mesure. L’alimentation de
la cellule provoque la migration de l’oxygène entre la
chambre de mesure et l’échappement dans un sens ou
dans l’autre, suivant le sens du courant dans la cellule.
Pour obtenir un signal électrique proportionnel à la teneur
en oxygène des gaz d’échappement, on mesure le courant
qui va être nécessaire à la cellule de pompage pour que la Constitution de la sonde
cellule de Nernst délivre une tension de 0,45V.
Remarque : Il est ici possible de conserver une tension de Intensité du courant
de pompage (mA)
0,45V car la régulation du courant de pompage est plus
rapide que le temps de basculement de la cellule de
Nernst.
Exemple : Pour un mélange riche, la cellule de Nernst
devrait normalement générer une tension de 0,8V environ.
Ici, la cellule de pompage est alimentée avec un courant
élevé, de manière à introduire beaucoup d’oxygène dans la
chambre de mesure et à obtenir 0,45V aux bornes de la
cellule de Nernst.
Pour un mélange moins riche, une quantité de courant
moins importante sera nécessaire pour obtenir les 0,45V.
L’intensité du courant de pompage est donc bien Zone riche
représentative de la proportion d’oxygène dans les gaz Zone pauvre
d’échappement Plage de mesure
1.16.4. Branchement du capteur
CALCULATEUR
 Tension de référence : environ 2,5V
 Tension de Nernst : 0,45V par rapport à la Tension de
reference 2,5V
Tension Courant de
de Nernst pompage
Courant
d’étalonnage
tension de Nernst RC 12V

0,45V Usignal
 Signal de courant de pompage
 Courant d’étalonnage*
*Pour être sûr qu’à un courant de pompage donné, R étalon
corresponde le bon transfert d’ions d’oxygène, une
résistance d’étalonnage est montée en parallèle de la
ligne de courant de pompage, ce qui constitue un
Chauffage
diviseur de courant. C’est le fournisseur, après essai, de la sonde
qui intègre cette résistance, directement dans le
connecteur, c’est pourquoi le nombre de fils est de 6
côté calculateur et seulement de 5 côté sonde. Branchement du capteur

1.16.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Contrôle visuel : vérifier l’aspect et l’état de la
partie plongée dans le conduit
d’échappement.
Vue de la résistance d’étalonnage
 La valeur de la résistance de chauffage varie
suivant les sondes mais est généralement
comprise entre 4 et 15
2. Contrôle des besoins électriques
Partie chauffage :
La résistance est alimentée sous 12V avec une mise à la masse par un rapport cyclique.
Partie sonde :
 Tension de référence : contrôle au voltmètre, 2,5V par rapport à la masse
 Signal de pompage:
o Mesures paramètres :
« Concentration O2 sur sonde à oxygène : % »
 Signal de la cellule de Nernst:
o Mesures paramètres :
« Tension sonde O2 : mV »
o Voltmètre ou oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier les 0,45V de la cellule de
Nernst, preuve que la sonde fonctionne.
Courbe de la tension de Nernst par rapport à la tension de référence

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.17. CAPTEUR DE CLIQUETIS PIEZOELECTRIQUE (1120)
1.17.1. Descriptif
C’est un capteur qui produit son propre signal électrique. Il est monté sur le bloc cylindre, généralement au
centre pour une détection précise des vibrations. Son signal est utilisé pour surveiller la combustion. En
essence, on adapte l’avance pour éviter le cliquetis (combustion détonante), tandis qu’en diesel, on peut
l’utiliser pour analyser la qualité de la combustion et compenser les dérives du système d’injection.
1.17.2. Principe de mesure utilisé
Les oscillations mécaniques dues aux vibrations moteur lors Bloc cylindre
de la combustion son répercutées par une masse d’inertie sur Élément piézoélectrique

des éléments piézoélectriques qui délivrent alors une tension. Masse d’inertie

Coupelle ressort

1.17.3. Exploitation du principe de mesure


. La fréquence de cliquetis est bien reconnaissable pour le
calculateur, elle ne peut en aucun cas être confondue avec
des bruits mécaniques de culbuterie par exemple. Le cliquetis
(ou les bruits de combustion pour un diesel) n’est pas surveillé Électrodes

tout le temps. En effet c’est seulement après le


Connecteur
déclenchement de la combustion par le contrôle moteur que
son signal est surveillé. Cette zone est appelée « fenêtre de
surveillance » et se termine peu après le PMH.

Constitution du capteur

CALCULATEUR
1.17.4. Branchement du capteur
Info (+) Info (-)
 Le signal de sortie n’a pas de représentation type. Il
correspond à une tension qui varie brutalement et de Usignal
fréquence très élevée.
 Ce capteur ne nécessite pas d’alimentation

Branchement du capteur
1.17.5. Diagnostic

1. Contrôle de l’élément
 Le serrage au couple de cet élément est primordial pour la bonne transmission des vibrations.
 La surface d’appui doit être propre pour assurer également une transmission efficace des vibrations.

2. Contrôle des besoins électriques


 Signal :
o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe
Exemple de signal lors d’une accélération à vide sur ET3 MM6LP

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils
1.18. CAPTEUR DE NIVEAU ET TEMPERATURE D’HUILE (4100)
1.18.1. Descriptif
Ce capteur permet de mesurer le niveau et la température d’huile (suivant application). La mesure du
niveau sert à informer le conducteur afin d’éviter une panne moteur grave par manque ou excès d’huile.
Le niveau d’huile est transmis au conducteur grâce à un affichage au niveau du tableau de bord. La sonde
est placée sur le carter moteur.

1.18.2. Principe de mesure utilisé


La cellule de détection pour la mesure du niveau est un fil
thermorésistif alimenté à courant constant, dont la résistivité
varie en fonction de la portion de fil immergée dans l’huile. Le
fil est posé en forme de « U » à l’intérieur du tube à l’aide d’un
tendeur mécanique et fixé par soudure aux connexions
électriques. La stratégie de mesure du calculateur permet
d’obtenir une information proportionnelle du niveau d’huile
dans le carter moteur.
Exemple d’évaluation du niveau mini et maxi

1.18.3. Exploitation du principe de mesure


Un courant de 195mA maintenu à une valeur constante
parcourt le fil. On effectue deux mesures de tension aux
bornes du fil, séparées d’environ 2s. Ainsi, la différence des
tensions relevées à ces deux instants permet l’évaluation
précise du niveau d’huile. En utilisant ce principe de mesure
« différentielle », la température de l’huile n’a pas d’influence
sur la mesure.
Fil résistif

Capteur de température

Constitution du capteur

CALCULATEUR
5V0V

1.18.4. Branchement du capteur R


Signal T°
 La masse est réalisée via le calculateur Signal niv.

 Le signal de température est une tension linéaire entre


0,5V et 4,5V

 Signal de niveau : voir courbe ci-contre

Branchement du capteur
1.18.5. Diagnostic

1. Contrôle de l’élément
 Contrôler la résistance de la sonde de température (CTN)
 Contrôler la résistance du fil résistif

2. Contrôle des besoins électriques


 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« température de l’huile (°c)»
« niveau d’huile »

o Voltmètre et boîte à bornes pilotée, pour vérifier la tension.

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.19. DEBITMETRE D’AIR MASSIQUE A FIL CHAUD (1310)
1.19.1. Descriptif
C’est un capteur qui permet de connaître la masse d’air qui entre dans les cylindres. Son signal est utilisé
en diesel pour déterminer le rapport air / gazole admis afin de réguler l’ouverture de la vanne EGR.

1.19.2. Principe de mesure utilisé


Température à
Le passage d’un courant dans une résistance engendre maintenir constante Régulation du courant
de chauffage
son échauffement. Si cette résistance est balayée par un
flux d’air, il faut modifier son courant pour conserver la
même valeur ohmique. Le courant nécessaire pour
conserver la même valeur de résistance est mesuré pour
en déduire le débit d’air.
Remarque sur la compensation de température de l’air
admis :
La température de l’air admis a une influence sur la
régulation du courant et engendre une erreur de mesure.
C’est pourquoi une résistance de compensation est Masse d’air faible Masse d’air élevée
= =
également utilisée. Courant de chauffe faible Courant de chauffe élevé

Cellule de détection

1.19.3. Exploitation du principe de mesure Rcompensation R« fil chaud »


Le « fil chaud », soumis au flux d’air est, selon la génération
Flux
de débitmètre utilisé, un fil de platine fin (70 m) tendu en d’air
trapèze dans le conduit d’écoulement (ancienne R1 R2
génération), ou une résistance CTP, sous verre, incluse
dans un conduit de dérivation du conduit principal. Le fil
chaud est électriquement branché à un circuit de
résistances montées en pont de Wheatstone, dont la
résistance de compensation de température fait partie. Cellule de détection
L’étage électronique doit maintenir constante la valeur
ohmique du fil chaud, c’est à dire que le pont de
Wheatstone doit rester équilibré. L’alimentation en courant
nécessaire pour garder l’équilibre du pont est utilisée
Etage
comme image du débit massique et cette régulation permet électronique
des temps de réaction de l’ordre de 1ms. L’étage
Cellule de détection
électronique convertit cette variation de courant en un
signal de tension proportionnel ou en un signal carré de
fréquence variable en fonction du débit, pour une
information plus fiable (dernière génération). Canal de mesure

Remarque : les anciennes générations de débitmètre


utilisant le fil chaud de platine comportaient une stratégie
d’auto-nettoyage de fil qui s’encrassait rapidement puisqu’il
était plongé directement dans le conduit principal. Elle
consistait à chaque coupure moteur à porter le fil de platine
à une température d’environ 1000 degrés pour le
débarrasser des particules qui s’y étaient éventuellement
agglomérées.

Constitution du capteur
1.19.4. Branchement du capteur CALCULATEUR

5V
 Ce capteur nécessite une alimentation qui permet le
fonctionnement du module de détection et de l’étage électronique. R 0V
R

 La masse est réalisée via le calculateur. Débit signal


T°signal
 Le signal de sortie correspond à une tension variable comprise
entre 0,5 et 4,5V ou une fréquence variable d’amplitude 12V ou
5V suivant les applications. 5V ou 12V suivant
les calculateurs
 Un autre signal est disponible sur la plupart des débitmètres, c’est
celui de la température d’air mesurée par un capteur de
température à part, qui n’entre pas dans le calcul du débit
massique. Son signal est du type linéaire et proportionnel entre
0,5V et 4,5V.
Branchement du capteur
1.19.5. Diagnostic
1. Contrôle de l’élément
 Vérifier que l’élément sensible n’est pas pollué.
 Les résistances du pont de mesure et du fil chaud ne sont pas contrôlables à
l’ohmmètre.
 Ne pas tenter de nettoyer le fil chaud avec un produit ou de l’air comprimé

En cas de remplacement du débitmètre, il faut respecter une procédure de réinitialisation dans


le calculateur.

Les normes antipollution actuelles imposent le contrôle des émissions au cours du


vieillissement du moteur. Le débitmètre est un des capteurs qui conditionnent le respect de
ces nomes. Une stratégie calculateur appelée « recalage débitmètre » permet de compenser
une dérive éventuelle de sa mesure au cours du temps. Ces corrections sont mémorisées
dans le calculateur.

2. Contrôle des besoins électriques


 Alimentation : le capteur est alimenté sous 5V
 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« Débit d’air mesuré (en mg/cp ou en kg/s)»
« Débit d’air calculé (en mg/cp ou en kg/s)»

Information sur les unités :


Le paramètre est affiché en mg/cp : cela indique la quantité d’air moyenne admise sur un cylindre.
Ce n’est pas en réalité une information de débit, mais plutôt la cylindrée d’air admise.

Le paramètre est affiché en Kg/s : cela indique la quantité d’air admise en une seconde. Ce
paramètre tient compte du régime en tr/min

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe.

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils.
1.20. DEBITMETRE D’AIR MASSIQUE A FILM CHAUD DIRECTIONNEL (1310)
1.20.1. Descriptif
Ce capteur présente l’avantage de donner en plus de l’information de débit, le sens d’écoulement. Ceci est
intéressant dans les phases de fonctionnement et de régime où les pulsations dans l’admission sont
importantes. En effet, une double mesure peut être effectuée sur des débitmètres classiques en cas
d’aller-retour de la veine d’air.
1.20.2. Principe de mesure utilisé
Le principe de mesure est le même que celui du fil chaud mais
le débitmètre à film chaud présente en plus l’avantage de
détecter le sens de l’écoulement.
mpensation

R co
La cellule de détection comprend un élément chauffant qui
n’est plus un fil mais une plaquette mince. La résistance de RT°amont Film chaud
compensation est toujours nécessaire pour s’affranchir des RT°aval
erreurs de masse volumique dus à la température d’air. Deux
thermistances supplémentaires sont utilisées, montées de part
et d’autre du film chaud, afin de déterminer le sens de MOTEUR EXT
MOTEUR EXT

l’écoulement. Il suffit d’analyser quelle sonde est refroidie en


premier pour déterminer le sens de l’écoulement.

Sens correct Mauvais sens


1.20.3. Exploitation du principe de mesure
Cellule de détection
Le « film chaud », est soumis au flux d’air et électriquement
branché dans un pont de Wheatstone, ainsi que la résistance
de compensation de température. L’étage électronique doit Connecteur

maintenir constante la valeur ohmique du fil chaud, c’est à dire


que le pont de Wheatstone doit rester équilibré. L’alimentation
en courant nécessaire pour garder l’équilibre du pont est Étage électronique
utilisée comme image du débit massique et cette régulation
permet des temps de réaction de l’ordre de 15ms. L’étage Cellule de détection

électronique convertit cette variation de courant en un signal Entrée du flux d’air


de tension proportionnel ou en un signal carré de fréquence
variable en fonction du débit. Constitution du capteur

Remarque : certains débitmètres à fil chaud de dernière


génération peuvent présenter des qualités bidirectionnelles
grâce au dessin du conduit et le placement du fil chaud. Dans
un sens, le conduit est étudié pour concentrer le flux d’air sur
le fil chaud, dans l’autre, le fil chaud est épargné.
1.20.4. Branchement du capteur
 Ce capteur nécessite une alimentation qui permet le
CALCULATEUR
fonctionnement du module de détection et de l’étage
électronique. 5V 5V 12V

 La masse est réalisée via le calculateur. R 0V R

Débit signal
 Le signal de sortie correspond à une tension variable
T°signal
comprise entre 0,5 et 4,5V ou une fréquence variable
d’amplitude 12V ou 5V suivant les applications.
 Un autre signal est disponible sur la plupart des
débitmètres, c’est celui de la température d’air
mesurée par un capteur de température à part, qui
n’entre pas dans le calcul du débit massique. Son
signal est généralement du type linéaire entre 0,5V et
4,5V.
Branchement du capteur
1.20.5. Diagnostic

1. Contrôle de l’élément
 Vérifier que l’élément n’est pas pollué.
 Les résistances du pont de mesure et du film chaud ne sont pas contrôlables à
l’ohmmètre.
 Ne pas tenter de nettoyer le film chaud

En cas de remplacement du débitmètre, il faut respecter une procédure de réinitialisation dans


le calculateur.

Les normes antipollution actuelles imposent le contrôle des émissions au cours du


vieillissement du moteur. Le débitmètre est un des capteurs qui conditionnent le respect de
ces nomes. Une stratégie calculateur appelée « recalage débitmètre » permet de compenser
une dérive éventuelle de sa mesure au cours du temps. Ces corrections sont mémorisées
dans le calculateur.

2. Contrôle des besoins électriques


 Alimentation : le capteur est alimenté sous 5V
 Masse : le capteur prend sa masse via le calculateur
 Signal :
o Mesures paramètres :
« débit d’air mesuré (en mg/cp ou en kg/s)»
« débit d’air calculé (en mg/cp ou en kg/s)»

Information sur les unités :


Le paramètre est affiché en mg/cp : cela indique la quantité d’air moyenne admise sur un cylindre.
Ce n’est pas en réalité une information de débit, mais plutôt la cylindrée d’air admise.

Le paramètre est affiché en Kg/s : cela indique la quantité d’air admise en une seconde. Ce
paramètre tient compte du régime en tr/min

o Oscilloscope et boîte à bornes pilotée, pour vérifier l’allure de la courbe du signal de débit
fréquentiel.

Signal « débit élevé » Signal « débit faible »

3. Contrôle de faisceau
 Continuité
 Isolement par rapport au plus, isolement par rapport à la masse, entre les fils
TABLEAU DE SYNTHESE CAPTEURS

Température Pression Vitesse de rotation


Technologie CTN CTP Piézorésistif Capacitif Inductif Effet Hall Magnétorésistif
Régime MM6LP, DENSO DCU102 TEVES MK60 (avec cible
T°échappement Régime EDC16C3, SID 803,
Exemples T°air, T°GO, T°eau, T°huile, T°échappement Pair, HPGO Préfri, P FAP ABS/ESP BOSCH 5.7, TEVES MK60 magnétique dans le
(HPI) (avec cible dentée) ABS/ESP BOSCH 8.0
roulement)
Alimentation 5V 5V 5V 5V 5V (régime) 12V (ABS) 12V

Carré RC (T°air débitmètre


Signal Linéaire Linéaire Linéaire Linéaire Sinusoïdal Carré Carré
sur SOFIM 3.0l)

Plage de 0,5V à 0V à 5V avec 10% à Régime : 0 à 5 ou 8V


4,5V 0,5V à 4,5V 0,5V à 4,5V 0,5V à 4,5V 11,7V à 12V
fonctionnement 90% ABS/ESP : 0,5 à 1V
Régime : 300 à 400
Contrôle en
Oui Oui ABS : TEVES 1100
résistance
BOSCH 1600

Référence
Niveau Teneur en Oxygène
cylindre
Technologie Effet Hall Thermorésistif Potentiométrique Tout ou rien Proportionnelle
tout type d’injection Sonde lambda amont catalyseur, aval Sonde lambda amont Kta HPI, HDI
Exemples Jauge à huile Jauge à carburant
phasée catalyseur EDC16C39
Alimentation 5V 5V 5V 12V (pour résistance de chauffage) 12V (pour résistance de chauffage)
Signal linéaire en courant
Signal Carré linéaire linéaire Linéaire Linéaire
Signal fixe sur la cellule de mesure
0,45mv sur cellule de mesure (entre
Plage de 0V à 5V ou Évolution de la tension sur 2 sec 0,1V (pauvre) à 0,8V
0,5V à 4,5V 0,7V tension de Nernst et tension de référence
fonctionnement 0V à 12V d’alimentation (riche)
à 2,5V)
Contrôle en
résistance Oui Oui 4 à 15 (résistance de chauffage) 4 à 15 (résistance de chauffage)
Position Débit d’air massique

Technologie Magnéto-
Potentiomètre Effet Hall Inductif Optique Fil chaud Film chaud
résistif
Exemples Pédale accélérateur, recopie
Recopie vanne Hauteur C5II, C6, C4 PICASSO Débitmètre DENSO DCU Débitmètre EDC16C34,
boîtier papillon motorisé, Angle volant C4 Angle volant C5
EGR DW12B TGV, DT17, DW12M 102, SID 803 EDC16C39
recopie autres actionneurs
Alimentation 5V 5V 5V 5V 5V 5V ou 12V 5V ou 12V
Signal Carré (TGV, CAN CAN
Linéaire Linéaire Linéaire via COM 2000 via COM 2000 Linéaire Carré Linéaire Carré
hauteur C4 PIC)
Plage de Pédale d’accél: Deux
fonctionnement signaux :
Us1 : 0,1 à 1,9V C4 PICASSO : 0V
Us2 : 0,2 à 3,8V à 4V 0V à 5 ou 0V à 5V ou
Boîtier papillon motorisé : 0,5V à 30% à 60% 0,5V à 0V à 12V 0,5V à 0V à 12V
0,5V à 4,5V
Deux signaux : 4,5V Recopie TGV 4,5V Fréquence 4,5V fréquence
Us1 :0,5V à DW12M 15% à variable variable
4,5V Us2 :4,5V à 85%
0,5V
Recopie d’actionneur :
0,5V à 4,5V
Contrôle en
Oui
résistance

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