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2. Définitions
On nomme m (mesurande) la grandeur physique (déplacement, pression, …) à mesurer.
Le capteur est le dispositif qui, soumis à l’action d’un mesurande, présente une caractéristique de
nature électrique tension, courant ou impédance) désignée par s telle que s= f(m).
Pour faciliter son exploitation, on essaie de réaliser le capteur avec une relation linéaire entre s et m
Le principe du capteur est montre dans la figure ci suivante :
La grandeur physique à mesurer (mesurande M) constitue le signal d'entrée du capteur, et la grandeur électronique
(S) constitue le signal de sortie du capteur ou le signal de mesure.
Brochage
Caractéristiques principales :
Plage de la
tension 0,2 Volt à 35 Volts
d'alimentation
Sensibilité 10 mV / °C
Type de boîtier TO 92
Brochage du capteur :
Broches Désignation
1 Alimentation du capteur
Sortie du potentiel
2 proportionnel à la
température
Masse
3 du
capteur
Contrairement à l’architecture interne assez complexe de ce circuit intégré, le circuit représenté sur la (figure
dessous) est relativement simple.
La tension entre les bornes (+) et (-) du LM 335 est fonction de la température.
A 25° C et avec un courant de 1 mA circulant dans le capteur LM 335, la valeur typique de la tension est de
2,98 Volts. La valeur minimale est de 2,92 Volts et la valeur maximale est de 3,04 Volts.
La valeur de la résistance R1 doit être calculée en fonction de + Vcc pour que le capteur soit parcouru par un
courant de 1 mA.
Calcul de R1 :
R1 = (Vcc - 2,98) / 1 mA
Pour Vcc = + 5 V, R1 = (5 - 2,98) / 10-3 = 2,02 k .
On prend R1 = 2,2 k qui est une valeur normalisée proche de celle calculée. La tension en sortie est
proportionnelle à la température. Elle augmente de 10 mV par degré Celsius supplémentaire. La relation
entre la tension et la température est donnée par la formule suivante :
VT=VT0+0.01(T-T0)
VT=2.98+0.01(T-25)
Pour améliorer la précision de la mesure, on peut effectuer l'étalonnage du capteur. Avec ce dernier, on
mesure la température et on reporte la valeur trouvée dans la formule, ce qui permet de calculer VT. Il ne
reste plus qu'à régler la tension de sortie à la valeur calculée. Pour cela, il faut utiliser un voltmètre de
précision et agir sur le potentiomètre de 10 k .
Le capteur peut travailler de [-10°C à +100°C]. Pour des gammes de température plus grandes, il existe le
LM 135 (de - 55°C à + 150°C) et le LM 235 (de - 40°C à + 125°C).
A. Description
Les détecteurs GP2D120/GP2D15 de SHARP sont des détecteurs qui permettent de mesurer des distances.
Ils se composent d’un PSD (Position Sensitive Detector), d’une LED d’émission infrarouge et d’un circuit
qui gère les signaux. L’appareil permet de détecter la présence d’objets sans être influencé par leur couleur,
par des surfaces réfléchissantes ou par les conditions de lumière ambiante.
B. Caractéristiques :
➢ Moins d’influence par rapport à la couleur des objets et aux surfaces réfléchissantes
➢ Zones de détection :
- GP2D12 : Type mesure de distance (sortie analogique)
-
GP2D15: Type détection de distance (sortie numérique) Distance
de détection : 24 cm par défaut (réglable de 10 cm à 80 cm)
➢ Un circuit de contrôle externe n’est pas nécessaire.
C. Schéma bloc :
• Données techniques :
Paramètre Symbole Gamme
• Diagramme de sortie
Données techniques :
Paramètre Symbole Gamme
• Diagramme de sortie :
▪ la plage de mesure.
▪ sa sensibilité.
▪ sa précision.
▪ sa linéarité.
8.Caractéristiques dynamiques d'un capteur
9. Conditionnement du signal issus de capteurs
• Les amplificateurs
• Le pont d'impédance
• Les filtres
• Le circuit oscillant
9.2.Les amplificateurs
L'amplificateur opérationnel (AOP) est assurément l'un des composants électronique les plus versatiles. Il était à l'origine,
destiné à la réalisation de certaines opérations mathématiques telles que l'addition, la soustraction, l'intégration, …
En réalité, le domaine d'application de l'amplificateur opérationnel est aussi vaste que varié. On l'utilise notamment comme
amplificateur et comparateur de signaux, adaptateur d'impédance, régulateur de tension et oscillateur.
Comme l'indique la figure (I.6), l'amplificateur opérationnel est symbolisé par un triangle isocèle.
ampli opérationnel
Leurs caractéristique, bien que loin d'être idéale, donne satisfaction aux exigences de la plupart des applications.
▪ Le gain en boucle ouverte A0=Vs/Ve a une valeur très grand de l'ordre de 120.000.
▪ Une impédance de sortie de quelques dizaines d'ohms en boucle ouverte et quelques ohms en boucle fermée.
▪ Tension d'offset qui peut être d'ordre un volt à cause du gain élevé de l'AOP, Heureusement que l'AOP dispose
d'entrées spécialement conçues pour neutraliser les effets néfastes de cette tension.
▪ Tension différentielle d'entées Vd: c'est la tension maximal que peut tolérer l'AOP entre ses deux borne. Cette
tension peut prendre des valeurs d'un volt ou moins à une trentaine de volt. Elle est limitée supérieurement par la
tension d'alimentation.
Le montage présenté par le Figure I.7, est caractérisé par les équations suivantes:
I+=0 donc V+=Ve
Montage suiveur
Un circuit pareil est souvent utilisé comme Buffer ou étage tampon afin d'éviter que la variation de la charge n'affecte le circuit
d'attaque.
L’Amplificateur inverseur présenté par la figure I.8, peut être caractérisé en ce cas par les équations suivantes :
I1=-I2 car aucun courant ne traverse l'entrée inverse, où I 1=Ve/R1 et I2=VS/R2, ceci implique :
Ve.R1=-Vs.R2.
Le signe moins indique que la tension d'entrée et de sortie sont en opposition de phase. Si on prend R 1=R2 on obtient Vs=-Ve
Amplificateur inverseur
Cet amplificateur est dit différentiel parce qu'il amplifie la différence de potentiel entre les deux bornes d'entrée, comme il est
représenté par la figure .
Amplificateur différentiel
Dans la pratique, il est plus recommandé de remplacer R4 par un potentiomètre en série avec une résistance fixe afin de pouvoir
ajuster la tension en mode commun.
Le montage indiqué en figure I.10 est un amplificateur additionneur. Il s'agie de l'addition de deux ou plusieurs tensions
appliquées à l'entrée. L’équation de courant de ce montage est :
Amplificateur additionneur
C'est sans doute l'une des utilisations les plus "populaire" de l'AOP, il existe plusieurs variations de ce montage (figure I.11),
l'idée est la suivante : on fixe une tension de référence sur une entrée de l'AOP, et on compare le signal (dont on ne connaît pas
la valeur), présenté sur l'autre entrée, à cette référence. l'amplitude de la tension à comparer peut etre soit supérieure soit
inférieurs à l'amplitude de la tension de référence.
Représentation d’un comparateur
Selon la configuration du montage, on aura en sortie de l'AOP un état bas (saturation haute ou saturation basse).si la tension à
comparateur est présentée sur l'entée e+ (la référence étant fixée sur e-) en dit que le comparateur est no inverseur. Si le signal
est présenté sur l'entée5V (la référence étant fixée sur e+), on dit que le comparateur est inverseur. En supposant une référence
fixée à 5v, on aura en sortie d'un comparateur non inverseur un état haut quand le signal sera supérieur à5V, et un état bas
lorsque le signal sera inférieur à 5v. Pour un comparateur inverseur, c'est l'inverse .
Dans chacun des deux circuits à base d’ampliop démontrer les relations vm=f(Ea) ci-dessous.
EXERCICE II: Trouver une expression de la tension VAB=f(alpha,i) en fonction de alpha et du courant i
EXERCICE III : Un capteur de force est constitué d’une jauge de contrainte collée sur une pièce métallique
appelée corps d'épreuve. Les jauges de contrainte sont des conducteurs ohmiques dont la résistance varie sous
l'effet de la déformation qui apparaît lorsque le corps d'épreuve est soumis à la force F que l'on désire mesurer.
Pour augmenter la sensibilité du dispositif, les jauges sont montées en pont, appelé pont de Wheatstone (montage ci-
dessous).
Etant donné que la résistance de la jauge de contrainte est R=3K avec ΔR=30 Ohms, et l’amplificateur de conditionnement a
pour valeurs R3=R4=10K, et E=10V.
1-Déterminer une expression de VA puis de VB en fonction de E et de ΔR, ensuite les calculer numériquement.
EXERCICE VI : Démontrer que la fonction de Transfert du filtre passe bas du deuxième ordre est bien celle donnée ci-
dessous.
EXERCICE VI : Donner brièvement le principe de fonctionnement et fournir le (programme) d’un
capteur température à base d’une thermistance ( capteur température utilisé en association avec un
microcontrôleur /Arduino et un afficheur LCD) pour mesurer la température et l’afficher.
9.4.Le pont d’impédances
9.5.Le circuit oscillant
OSCILLATEUR DE COLPITTS
10. Echantillonnage et conversion du signal
10.1- GÉNÉRALITÉS
Les traitements modernes des signaux sont le plus souvent numériques.
Il faut donc transformer les grandeurs analogiques en grandeurs numériques et inversement.
Exemple : Brouillage et restitution d'un signal par méthode numérique (schéma ci-dessous
10.2- ÉCHANTILLONNAGE
1- L'échantillonneur bloqueur
a- Schéma
b- Principe de fonctionnement
➢ Phase d'échantillonnage :
L'échantillonnage consiste à prélever périodiquement la valeur de la tension ue(t) .
Cette opération non linéaire est réalisée en utilisant un interrupteur électronique K
commandé au rythme d'un signal d'horloge uC(t) dont la période TE est la période
d'échantillonnage.
➢ Phase de maintien :
A l'instant kTE , le condensateur C se charge avec la tension ue(kTE).
Entre les instants kTE et (1+k)TE , le condensateur ne se décharge pas ( i = 0) et
maintient constante la tension ( uEB (t) = ue(kTE) ).
La présence de l'amplificateur suiveur permet d'avoir i = 0.
A l'instant (1+k)TE , le condensateur C se charge avec la tension ue[(k+1)TE].
Le signal uEB (t) est appelé signal échantillonné bloqué.
➢ Conversion
A l'entrée du convertisseur analogique-numérique, la tension échantillonnée bloquée
est maintenue constante pendant la période d'échantillonnage T E.
La conversion est possible dans la mesure où le temps de conversion T C est inférieur à TE .
L'évolution des signaux est représenté ci-dessous :
Remarque : Le signal échantillonné uE(t) est un signal théorique qui ne représente que les
valeurs aux instants d'échantillonnage.
2- Fréquence d'échantillonnage
La valeur maximale de la fréquence d'échantillonnage FE ( FE = 1/TE ) dépend surtout de la
rapidité de conversion du CAN.
La valeur minimale de FE dépend du signal ue à échantillonner.
➢ Théorème de Shannon :
La reconstitution d'un signal analogique u(t) à partir d'échantillons prélevés à la
fréquence Fmax n'est possible que si FE est au moins deux fois supérieure à la plus
grande fréquence Fmax contenue dans le signal.
FE ≥ 2 Fmax
➢ Applications
Dans la pratique, la règle de shannon a donné les choix suivants :
- Téléphonie : Fmax = 3kHz et FE = 8kHz
chaque échantillon est codé sur 8 bits ce qui donne un débit de
8 × 8000 = 64 kbits/s .
- Son hi-fi : Fmax = 20kHz et FE = 44,1kHz
chaque échantillon pour une voie ( stéréo ) est codé sur 16 bits ce qui
donne un débit de 16 × 2 × 44100 = 1,41 Mbits/s .