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SOMMAIRE

CHAPITRE 1 : Généralités sur les capteurs

1-Introduction :………………….(3)

2-Definition de capteur :………………….(3)

3-Principes des capteurs :………………….(3)

4-Classification des capteurs :………………….(3)

4.1 Les capteurs actifs :………………….(4)

4.2 Les capteurs passifs :………………….(4)

4.3 Les capteurs composites :………………….(4)

4.4 Les capteurs intégrés :………………….(4)

5- Les erreurs de mesures :………………….(4)

5.1 Erreurs systématiques :………………….(5)

5.2 Erreurs aléatoires :………………….(5)

6-Caractéristiques métrologiques :………………….(5)

6.1 Limites d’utilisation d'un capteur et étendue de mesure :………………….(5)

6.2 Sensibilité :………………….(6)

6.3 Résolution :………………….(6)

6.4 Finesse :………………….(6)

6.5 Fidélité :………………….(6)

6.6 Justesse :………………….(6)

6.7 Précision :………………….(7)

6.8 Temps de réponse :………………….(7)

CHAPITRE 2 : Les capteurs chimiques/biochimique

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1-Les Capteurs chimiques/biochimique :………………….(8)

1.1 En phase aqueuse :………………….(8)

1.1.1 La potentiométrie :………………….(8)

1.1.2 L'ampérométrie :………………….(9)

1.1.3 Conductimétrie :………………….(9)

1.2 En phase gazeuse :………………….(10)

1.2.1 Capteur à variation de résistance :………………….(10)

1.2.2 Capteur à quartz piézoélectrique :………………….(10)

1.2.3 Catharomètre :………………….(10)

1.2.4 Capteur paramagnétique :………………….(11)

1.2.5 GazFET :………………….(11)

1.2.6 Capteur à gaz dissous :………………….(11)

1.2.7 Capteur à électrolyte solide (capteur à zircone) :………………….(11)

Conclusion :………………….(12)

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CHAPITRE 1 : Généralité sur les capteurs

1-Introduction :

Dans cette recherche nous allons traiter le sujet des capteurs chimique/biochimique mais
d’abords nous le traitons d’une manière général.

Un capteur est un dispositif transformant une grandeur physique (température, pression,


position, concentration, etc.) en un signal (souvent électrique) qui renseigne sur cette
grandeur. Le capteur lui en est dépourvu. Il existe un grand nombre de capteurs différents,
ils diffèrent dans la grandeur physique qu’ils mesurent et dans le dispositif créant le signal.
On peut par exemple mesurer une concentration chimique avec un transducteur
piézoélectrique ou un micro-calorimètre ou encore avec un ISFET. De même, on peut utiliser
un dispositif piézoélectrique pour mesurer une pression ou une concentration en composés
biologiques.

2-Definition de capteur :

un capteur est un dispositif dont les caractéristiques physiques sont sensibles à un


mesurande. Lorsque celui-ci est soumis à ce mesurande il fournit une réponse sous la forme
d'une grandeur physique exploitable qui est en général de nature électrique.

3-Principes des capteurs :

il est nécessaire de connaître quelques définitions de métrologie.Tout d’abord, il faut savoir


que mesurer une grandeur physique c’est attribuer une valeur quantitative en prenant pour
référence une grandeur de même nature appelée unité. Ensuite d'autres définitions doivent
être connues comme :

Le mesurande : c’est l’objet de la mesure ou plus simplement la grandeur à mesurer.

Le mesurage : c’est l’ensemble des opérations pour déterminer la valeur du mesurande.

La mesure c’est le résultat du mesurage. Autrement dit c’est la valeur du mesurande

4-Classification des capteurs :

On peut classer les capteurs de plusieurs manières :

-par le mesurande qu’il traduit ( capteur de position, de température, de pression, etc )

-par son rôle dans le processus industriel ( contrôle de produit finis, de sécurité, etc )

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-par le signal qu’il fournit en sortie qui peut être numérique ou analogique.

-par leur principe de traduction du mesurande ( capteur résistif, piézoélectrique, etc )

-par leur principe de fonctionnement : capteur Actif ou Passif

Toutes ces classifications permettent d’avoir une vue d'ensemble des capteurs et bien sur
aucune des méthodes de classification n'est meilleure que l'autre car toutes présentent des
avantages et des inconvénients.

4.1 Les capteurs actifs :

Ce capteur fonctionne comme un générateur ; dès qu’il est soumis à l'action d'un mesurande
celui-ci transforme celle-ci en une grandeur directement exploitable à savoir en énergie
électrique

4.2 Les capteurs passifs :

Un capteur passif est considéré comme une impédance dont l'un des paramètres est
sensible au mesurande. Cette impédance doit ensuite être intégrée dans un circuit pour
pouvoir retrouver une grandeur électrique en sortie. Le montage qui permet ceci est appelé
conditionneur. Il existe plusieurs sortes de conditionneur comme le montage
potentiométrique, le pont de Wheatstone, les circuits oscillants ou les amplificateurs
opérationnels.

4.3 Les capteurs composites :

Un capteur composite est un capteur constitué d'un corps d'épreuve et d'un capteur actif ou
passif. Le corps d'épreuve, quant à lui, est un capteur qui, soumis au mesurande, donne une
grandeur physique non électrique appelée mesurande secondaire qui, elle, va être traduite
en une grandeur électrique par un capteur.

4.4 Les capteurs intégrés :

Un capteur intégré est un capteur qui utilise la microélectronique. Ce capteur est constitué
d'une plaque en silicium dans lequel on a fixé le capteur, le corps d'épreuve si besoin et
d'autres composants électroniques qui peuvent servir à linéariser, amplifier, convertir le
courant en tension, etc.

Ce type de capteur est très utile vu qu’il fournit un signal linéaire avec une grande sensibilité,
une miniaturisation et un coût faible.

5- Les erreurs de mesures 

Pour bien choisir un capteur, il est important de connaître ses caractéristiques


métrologiques. En effet les caractéristiques métrologiques permettent de savoir quel
capteur utiliser, dans quelle gamme, avec quelle précision le résultat nous sera donné et

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beaucoup d'autres précisions qui peuvent s'avérer très utile dans le choix du capteur. Mais
avant de voir toutes ces caractéristiques, il est bon de voir les erreurs qui apparaissent lors
de la mesure.

Les grandeurs étalons sont les seuls mesurandes dont on puisse connaître la valeur vraie
contrairement aux autres mesurandes qui ne peuvent être connu qu'après traitement par une
chaîne de mesure. La valeur vraie du mesurande détermine l'excitation du capteur mais
l'utilisateur n'y a pas accès vu qu’il n'a accès qu’à la réponse de la chaîne de mesure appelé
valeur mesurée. L'écart entre la valeur vraie et la valeur mesurée s’appelle l'erreur de mesure.
La valeur vraie du mesurande ne pouvant être connue, l'erreur de mesure ne peut être
qu'estimée.

Il existe plusieurs sortes d'erreurs que nous allons essayer de détailler ci-dessous :

5.1 Erreurs systématiques :

Pour une valeur donnée du mesurande, une erreur systématique est soit constante soit à
variation lente par rapport à la durée de mesure. Il y a donc un décalage entre la valeur vraie
et la valeur mesurée. Cette erreur peut être facilement corrigée en fonction du type d'erreur
systématique. Pour une erreur sur la valeur d'une grandeur de référence comme par
exemple le décalage du zéro, l'erreur peut facilement être réparé en vérifiant
soigneusement les appareils associés ou en étalonnant l'appareil. Une erreur sur les
caractéristiques du capteur telle qu'une erreur sur la sensibilité peut facilement être réparée
en réétalonnant le capteur. Une erreur due aux conditions d’emploi comme une erreur de
rapidité peut être diminuée en attendant que le système soit stabilisé avant d'effectuer la
mesure.

5.2 Erreurs aléatoires :

L'erreur aléatoire peut se situer de part et d’autre de la valeur vraie. Plusieurs types
d'erreurs aléatoires peuvent être définies comme l'erreur de mobilité, l'erreur de lecture,
l'erreur due à l'hystérésis, l'erreur de quantification d'un convertisseur analogique-
numérique, les bruit de fond, les dérives, etc. Bien que celle-ci soit difficile à déterminer, des
solutions existent pour diminuer ces erreurs comme effectuer cette mesure un grand
nombre de fois afin que la valeur moyenne se centre autour de la valeur vraie, ou en
empêchant les dérives en protégeant la chaîne de mesure de l'environnement extérieur.

6-Caractéristiques métrologiques :

les définitions de quelques caractéristiques métrologiques concernant les capteurs et qui peuvent
s'avérer très utile dans le choix d'un capteur pour une mesure :

6.1 Limites d’utilisation d'un capteur et étendue de mesure :

Des modifications des propriétés et des caractéristiques du capteur peuvent apparaitre si celui-
ci est soumis à des grandeurs d'influence telles la température, des contraintes mécaniques ou

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électriques. Comme vous pouvez le voir sur le schéma il existe quatre domaines d’utilisation
du capteur qui peuvent plus ou moins affecter les caractéristiques de ce capteur. Ainsi le
domaine d’emploi nominal correspond aux conditions normales d’utilisation du capteur.

Lorsque les valeurs du mesurande ou les grandeurs d'influences arrivent dans le domaine de
non-détérioration, les caractéristiques métrologiques risquent d’être modifiées mais cette
altération est réversible et le capteur pourra retrouver ces caractéristiques normales lorsqu’il
retrouvera son domaine nominal d’emploi. Si le capteur est utilisé dans le domaine de non-
destruction, cette fois-ci les altérations seront irréversibles et seuls un ré-étalonnage permettra
de re-mesurer dans le domaine nominal d’emploi.

Enfin si le capteur est utilisé dans le domaine de destruction, celui-ci ne sera plus utilisable et
même un étalonnage ne pourra le modifier, la seule solution étant de racheter un capteur.
L'étendue de mesure est définie par la différence des valeurs extrêmes de la plage du
mesurande dans lequel le fonctionnement du capteur satisfait à des spécifications données. Le
plus souvent l'étendue de mesure correspond au domaine nominal d’emploi.

6.2 Sensibilité :

Lien entre les variations de signal du capteur et la concentration en espèce cible.


La sensibilité S, pour une valeur donnée de la mesurande, détermine l'évolution de la
grandeur de sortie du capteur en fonction de la grandeur d'entrée.

6.3 Résolution :

La résolution est la plus petite variation du mesurande que le capteur est capable de déceler.

La résolution doit être regardée avec importance lors de la mesure d'une grandeur car celle-ci
conditionne la précision du résultat obtenu. En effet si vous désirez mesurer une température
de l’ordre de 1 °C, ne prenez pas un capteur avec une résolution de 0,5° par contre si vous
mesurez une température d'une dizaine de degré Celsius alors ce capteur sera assez bon.

6.4 Finesse :

La finesse permet à l'utilisateur d'estimer l'influence de la présence du capteur sur la valeur


du mesurande. Un exemple peut être pris pour la mesure de température en effet pour
celle-ci le capteur doit avoir une faible capacité calorifique afin de ne pas perturber le
système. La sensibilité et la finesse sont en général antagonistes et doivent aboutir à un
compromis

6.5 Fidélité :

La fidélité est l'aptitude d'un capteur à délivrer, pour une même valeur de la grandeur
mesurée, des mesures répétitives concordantes entre elles. L'erreur de fidélité correspond à
l'écart type obtenu sur une série de mesures correspondant à un mesurande constant.

6.6 Justesse :

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La justesse est l'aptitude d'un capteur à délivrer une réponse proche de la valeur vraie et
ceci indépendamment de la notion de fidélité. Elle est liée à la valeur moyenne obtenue sur
un grand nombre de mesures par rapport à la valeur réelle

6.7 Précision :

enfin la précision aussi appelé exactitude est définie par l'écart en pourcentage que l’on peut
obtenir entre la valeur réelle et la valeur obtenue en sortie du capteur. La précision est
souvent donnée en pourcentage de l'étendue de mesure. Un capteur exact est à la fois juste
et fidèle.

6.8 Temps de réponse :

Le temps de réponse d'un capteur est l'intervalle de temps qui s'écoule après une variation
brusque du mesurande jusqu'à ce que la variation de la sortie du capteur ne diffère plus que
d'un écart inférieur à une limite ε conventionnellement fixée.

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CHAPITRE 2 : Les capteurs chimiques
1-Les Capteurs chimiques/biochimiques :

Un capteur chimique ou biochimique est un système qui utilise des réactions chimiques ou
biologiques pour détecter un composé à analyser. Il est constitué d'une couche
chimiosélective ou biosélective chargée de reconnaître sélectivement l'espèce chimique ou
biochimique qu'on désire analyser (analyte), et un transducteur, représentant le mode de
détection, joue le rôle d'un traducteur en convertissant les Interactions ou les
reconnaissances physico-chimiques entre le biorécepteur et la substance cible en un signal
électrique ou optique
Les plus communs sont dédiés aux phases aqueuses ou gazeuses.

1.1 En phase aqueuse :

Ces capteurs sont beaucoup utilisés dans l’industrie, les laboratoires chimiques et dans
l'environnement. Ils détectent les espèces ioniques et moléculaires en solution grâce à leurs
propriétés électriques, il existe plusieurs modes de détection tous basées sur les propriétés
électriques des espèces.

1.1.1 La potentiométrie :

C'est la mesure d'une différence de potentiel (ddp) entre 2 électrodes plongées dans la
solution, c’est une technique très utilisée, par exemple pour des mesures de teneur en eau,
la pH-métrie, le titrage de couple oxydant-réducteur que l’on renommera pour plus de
commodité couple redox.
Le capteur est composé de deux électrodes, l'une est appelée électrode de travail, il en
existe de 2 type, les électrodes redox et les électrodes spécifiques. Cette électrode est celle
qui "capte", on va comparer son potentiel avec celui de l'autre électrode, l'électrode de
référence, qui a un potentiel qui ne varie pas, peu importe la solution dans laquelle elle est
plongée. Pour éviter qu'un courant traverse la solution on utilise généralement un voltmètre
à haute impédance d'entrée (> 1012 )
Les électrodes redox sont des électrodes métalliques, donc conducteurs électroniques
permettant des échanges d'électrons avec les couples redox contenus dans la solution, en
l'absence de courant elles adoptent un potentiel d'équilibre qui est donné par la relation de
Nernst

Avec
E0: potentiel de référence
R : constante molaire des gaz (en K-1.mol-1)
T : température (en K)
n : le nombre d'électron mis en jeu par le couple Red/Ox (Ox + n é = Red)

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F : constante de Faraday (C.mol-1)
aOx et aRed les activités de l'oxydant et du réducteur

1.1.2 L'ampérométrie :

Pour faire de l'ampérométrie on s'intéresse au courant qui traverse une solution, l'intensité est
fonction de la tension imposée mais aussi des espèces chargées présentes dans la solution. La
détermination de la concentration de certains éléments est possible après un étalonnage si l’on
connait la plupart des autres éléments présents dans la solution et leur participation à l'électrolyse.
La mesure s'effectue avec une électrode redox et une électrode de référence, la tension est fixée
telle que l’ensemble de l'élément sera sous forme réduite et l'intensité traversant la solution est
alors proportionnelle à la concentration dudit élément. Généralement les courants mesurés varient
entre le picoampère et le milliampère, ils dépendent de la tension appliquée, de la solution, de la
température et des électrodes ainsi que de leur état de surface.

1.1.3 Conductimétrie :

la conductance d'un corps, c’est l'inverse de sa résistance, elle obéit à l'équation suivante:

Avec:

G : la conductance exprimée en Siemens (S)

γ : la conductivité (en S.cm-1)

S : la surface de l'électrode qui est perpendiculaire à la direction du courant (cm2)

l : la distance entre les deux électrodes (en cm)

La conductivité dépend des espèces présentes dans la solution, on l'appelle aussi


conductance spécifique. On connaît le capteur donc S et l sont connus, la mesure de G
permet donc de déterminer la conductivité. Cette mesure ne s'effectue pas en courant
continu car les électrodes se polariseraient comme en potentiométrie et cela fausserait les
résultats, c’est un courant alternatif qui est utilisé, il peut varier de 50 Hz à quelques kHz,
pour avoir de bons résultats il faut adapter la fréquence à la solution à analyser (plus la
conductivité est élevée plus la fréquence doit l'être aussi). Pour des solutions à conductivité
faible on choisit une surface grande par rapport à la distance inter-électrodes et l'inverse
pour des conductivités élevées. Il existe beaucoup de capteurs différents, mais cette
différence repose quasi uniquement sur leur géométrie, leur choix est donc orienté en
fonction du milieu à mesurer.

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1.2 En phase gazeuse :

Dans la mesure d'espèces en phase gazeuse il y a le cas spécial de la vapeur d'eau, qui est
mesurée communément sous forme d'« humidité », les capteurs la mesurant sont appelés
« hygromètres » et sont utilisés depuis des années notamment dans la météo et dans les
entrepôts de stockage de nourriture, mais il en existe beaucoup d'autres donc vous
trouverez ici un petit aperçu.

1.2.1 Capteur à variation de résistance :

capteur catalytique

Aussi appelé pellistor, il permet de détecter les gaz combustibles dans l'air. Une pastille
d'oxyde fritté est maintenue à une température élevée (450 à 600 °C en fonction du capteur)
par l'échauffement d'un fil de platine, la surface de l'oxyde est recouverte d'un catalyseur
poreux (Pt, Pd, Ir...). Lorsque du gaz inflammable entre en contact avec le pellistor il prend
feu sur la surface catalysée et chauffe ainsi le fil de platine et fait varier sa résistance. C'est
donc en observant la résistance du fil de platine que l’on détecte la présence de gaz
inflammable, c’est un capteur qui a un temps de réponse très rapide et qui est capable de
détecter jusqu'à quelques ppm de gaz. Par contre il n’est pas sélectif et ne fait pas la différence
au niveau de la concentration au delà de 4% de gaz.

capteur à oxyde métallique semi-conducteur

Un semi-conducteur n’est pas très conducteur, donc les variations induites par l'adsorption
d'un gaz oxydant ou réducteur à sa surface ont un impact notable sur sa conduction. Comme
le gaz de l'atmosphère est adsorbé sur la surface on utilise un semi-conducteur poreux en
couche mince pour avoir une surface maximale

1.2.2 Capteur à quartz piézoélectrique :

Sur le même principe que le capteur à oxyde métallique semi-conducteur un dépôt est
réalisé sur les deux faces d'un disque ou d'une plaquette de quartz piézoélectrique, ce dépôt
est choisi pour avoir des propriétés adsorbantes mais aussi une adsorbance sélective. Le
quartz est excité par un signal électrique sinusoïdal et la variation de sa fréquence de
vibration correspond à une variation de sa masse. Et sa variation de masse c’est la masse des
espèces adsorbées sur la surface. Ainsi il est possible de mesurer quelques ppm en 30s pour
des pesticides, les alcanes, les solvants et SO2, NO2, NH3, HCl et H2S.

1.2.3 Catharomètre :

Ce capteur profite du fait que les gaz ont des conductivités thermiques assez différentes

Et en plus les mélanges de deux gaz ont une conductivité thermique qui est une fonction
linéaire de leur concentrations respectives.

Pour accéder à la conductivité thermique le gaz circule dans un cylindre aux parois
thermostatées et une résistance à l'intérieur du tube chauffe par effet joule. La température de

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la résistance dépend de la conductivité thermique du mélange et la température fait varier la
résistance du fil de platine, cette variation est mesurée à l'aide d'un pont de Wheatstone

Cette méthode donne les proportions des gaz binaires avec des erreurs allant de ± 0,5% à ±
2% et le capteur est à un prix peu élevé, seulement il n'est utilisable que si le gaz n'a que 2
constituants et qu'on les connaissent.

1.2.4 Capteur paramagnétique :

Les gaz ont une « susceptibilité magnétique » χ, la majorité sont diamagnétiques (χ négatif)
et les autres sont paramagnétiques ( χ positif) et ont une sensibilité magnétique plus élevée
(de l’ordre de 10 à 100 fois). Donc si un mélange gazeux est soumis à un champs magnétique
celui-ci n'affecte quasiment que les gaz paramagnétiques, il permet donc la réalisation d'un
capteur sélectif pour O2, NO, NO2 et d'autres mais il est surtout utilisé pour la mesure de la
concentration du dioxygène.

1.2.5 GazFET :

Un GazFET, en anglais Gas Sensitive Field Effet Transistor est un transistor à effet de champs
de type Metal Oxyde Semiconductor qui a une grille composée d'une membrane sensible au
gaz à analyser, ainsi le courant de sortie est fonction de la concentration du gaz dans la
membrane et donc dans l'air. À terme cette miniaturisation pourra peut être aboutir à un
réseau de GazFET qui permettrait de déterminer la composition d'un gaz plutôt que de ne
s'intéresser qu’à une espèce ou une famille.

1.2.6 Capteur à gaz dissous :

Une solution est séparée d'un gaz par une fine membrane perméable qui a la particularité
d’être perméable à beaucoup de gaz, elle est souvent en téflon. Ainsi une partie du gaz se
retrouve en solution et on mesure cette concentration par ampérométrie en phase liquide, en
oxydant ou en réduisant le gaz par hydrolyse.

On peut trouver des capteurs de gaz pouvant mesurer des concentrations allant de 5,0.10-6 à
5,0.10-2 mol/L, c'est-à-dire de 3.10-6 ppm à 3ppm pour une gamme de températures comprise
entre 0 et 50 °C. Mais il faut faire attention, d'autres gaz en présence peuvent se dissoudre
aussi et perturber la mesure.

Par exemple : pour le monoxyde d'azote il existe des capteurs pouvant mesurer de 1,0.10-2 à
1,0.10-4 mol/L mais SO2, CO2 et H2S introduisent des perturbations et faussent la mesure.

1.2.7 Capteur à électrolyte solide (capteur à zircone) :

Un électrolyte solide physiquement imperméable au gaz et conducteur ionique de l'espèce Xn-


est équipé à ses extrémités avec 2 électrodes, l'une sera l'électrode de référence et celle d’en
face l'électrode de mesure. L'électrode de référence est baignée dans de l'air où l’on retrouve
le gaz que l’on veut mesurer (X2) à une pression partielle de référence et de l'autre coté le
mélange gazeux qui contient X2 à une pression partielle que l’on veut déterminer. Les
électrodes vont être le siège de réactions du type :

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½ X2 (gaz) + n e- = Xn- (électrolyte solide)

Comme les pressions partielles sont différentes il y a une ddp entre les 2 électrodes en suivant
la loi de Nernst suivant le même principe que les capteurs potentiométriques en solution.

Il permet la mesure de pressions partielles de 0,1 Pa à 106 Pa en moins de 300ms

Conclusion 
Dans cette recherche nous avons présenté des généralités sur les capteurs et mentionnent
leur principes, classification et leur caractéristiques. Nous avons bien traité le sujet des
capteurs chimiques/biochimique avec quelque examples.

Les avantages principaux des capteurs chimiques sont : leur faible encombrement, leur faible
consommation énergétique, leur faible coût, des temps de réponse relativement courts.

Le but de ces études sur les capteurs est afin de facilité notre travail dans divers domaines
de la vie.

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