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Département d’Electronique
Capteurs et Instrumentation
Filière : Electronique
Spécialité : Electronique
Niveau : 3ème année Licence
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Sommaire
Introduction générale......................................................................................... 1
Bibliographie ..................................................................................................... 77
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Introduction générale
Pour agir efficacement sur un processus physique, chimique ou biologique,
naturel ou industriel, il importe, au préalable, de bien le connaître : la chaîne
d'acquisition fournit au décideur (homme ou machine) les informations permettant
d'orienter son action et de valider ses décisions. L’élément principal dans cette chaine
d’acquisition est connu sous le nom de capteur. Il permet la traduction d’une
grandeur physique à son équivalent électrique. En effet, il existe autant de capteurs
que de grandeurs physiques à mesurer et/ou à contrôler. S’agissant d’un processus
industriel par exemple, la mesure de ces dernières est effectuée en raison de
contrôler leur évolution par un système de contrôle bien approprié.
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Chapitre I
Les capteurs et chaîne
d’acquisition
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
L'information détectée par un capteur peut être d'une grande variété, ce qui
implique une grande variété de besoins en capteurs. On cite parmi les plus connus et
fréquents, les capteurs de position, de présence, de vitesse, de température et de
niveau etc…
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
Logique :
L’information ne peut prendre que les valeurs 1 ou 0 ; on parle alors d’un
capteur Tout ou Rien (TOR). La figure 2 montre la caractéristique d’un capteur de
position :
L’information peut prendre toutes les valeurs possibles entre 2 certaines valeurs
limites; on parle alors d’un capteur analogique. La figure 3 montre la caractéristique
d’un capteur de température :
Numérique :
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
Le capteur se comporte en sortie comme un dipôle passif qui peut être résistif,
capacitif ou inductif. Autrement dit, Ce capteur donne une image du mesurande par
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
l’intermédiaire d’une impédance dont l'un des paramètres déterminants est sensible
à la grandeur mesurée. La variation d'impédance résulte :
L'impédance d'un capteur passif et ses variations ne sont mesurables qu'en intégrant
le capteur dans un circuit électrique, par ailleurs alimenté : c'est son conditionneur.
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
Tableau 1.3
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
Exemple :
∆𝐿
Une traction F occasionne un allongement , qui est mesurable par la
𝐿
∆𝑅
variation de la résistance de la jauge.
𝑅
∆𝐿 1𝐹
L’équation du corps d’épreuve qui lie la traction à la déformation = 𝐸 𝐴 où E
𝐿
∆𝑅 ∆𝐿
=𝐾 où K est le facteur de jauge. On en déduit la relation liant la traction à la
𝑅 𝐿
∆𝑅 𝐾𝐹
variation de résistance : =𝐸𝐴
𝑅
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
La chaîne précédente est souvent associée à une chaîne de restitution, qui peut être
représentée selon la figure 1.8 :
Aussi, le schéma synoptique d’un système de contrôle d’un procédé peut être
représenté par la figure 1.9.
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
On en distingue plusieurs, qui diffèrent par leurs manifestations mais qui ont
pour origine commune la libération de charges électriques dans la matière sous
l'influence d'un rayonnement lumineux ou plus généralement électromagnétique,
dont la longueur d'onde est inférieure à une valeur seuil, caractéristique du matériau.
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
Des électrons et des trous sont libérés au voisinage d’une jonction de semi-
conducteurs P et N illuminée ; leur déplacement dans le champ électrique de la
jonction modifie la tension à ses bornes.
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Chapitre I Généralités sur les capteurs et chaine d’acquisition
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Chapitre II
Quelques caractéristiques
métrologiques des capteurs
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Chapitre II Quelques caractéristiques métrologiques des capteurs
2.1. Sensibilité
𝑑(Grandeur de sortie)
𝑆𝑒𝑛𝑠𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é =
𝑑(mesurande)
∆𝑆
𝑠=
∆𝑚
Il faut noter que la sensibilité d’un capteur peut être fonction du conditionneur
auquel il est associé.
2.3. Linéarité :
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Chapitre II Quelques caractéristiques métrologiques des capteurs
Cette zone peut être définie à partir de la définition d’une droite obtenue
comme approchant au mieux la caractéristique réelle du capteur, par exemple par la
méthode des moindres carrés.
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Chapitre II Quelques caractéristiques métrologiques des capteurs
2.5. Résolution :
𝐸𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒
𝑅é𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 =
𝐸𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑖𝑔𝑎𝑛𝑙 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒
2.6. Rapidité :
C’est la qualité d’un capteur à suivre les variations du mesurande. La rapidité est
donc liée au temps nécessaire pour que la contribution du régime transitoire à la
grandeur de sortie devienne négligeable dans des conditions de précision définies.
Le temps de réponse est la grandeur utilisée pour définir quantitativement la rapidité
: c'est l'intervalle de temps qui s'écoule après une variation brusque (échelon) du
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Chapitre II Quelques caractéristiques métrologiques des capteurs
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Chapitre II Quelques caractéristiques métrologiques des capteurs
Les grandeurs étalons se veulent être les seuls mesurandes a avoir une valeur
parfaitement connue qui est fixée par convention. La valeur de tout autre mesurande
ne peut être connue qu'après traitement par une chaîne de mesure. L’erreur de
mesure est donnée par l'écart entre valeur mesurée et valeur vraie. Elle est due
essentiellement aux imperfections de la chaîne de mesure qui dégradent
l'information du signal au cours de son traitement. Cependant, une conception
rigoureuse de la chaîne de mesure permet de réduire l'erreur de mesure et donc
l'incertitude sur la valeur vraie.
Pour une valeur donnée du mesurande, une erreur systématique est soit constante,
soit à variation lente par rapport à la durée de mesure : elle introduit donc un
décalage constant entre valeur vraie et valeur mesurée. Les erreurs systématiques ont
généralement pour cause une connaissance erronée ou incomplète de l'installation de
mesure ou sa mauvaise utilisation.
Les erreurs systématiques dans la plus part des cas ont pour origine :
L'apparition de ces erreurs comme leur amplitude et leur signe sont considérés
comme aléatoires. Certaines des causes peuvent être connues mais les valeurs des
erreurs qu'elles entraînent au moment de l'expérience sont inconnues.
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Chapitre II Quelques caractéristiques métrologiques des capteurs
Par ailleurs, Les erreurs accidentelles peuvent être réduites dans certains cas
moyennant des dispositifs ou des méthodes expérimentales appropriés :
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Chapitre II Quelques caractéristiques métrologiques des capteurs
La grande variété des modèles, des technologies permettent un choix très large
mais parfois difficile à maîtriser. Toutefois on peut définir des critères de choix qui
porteront principalement sur :
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Chapitre III
Conditionneurs des capteurs passifs
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Chapitre III Conditionneurs des capteurs passifs
𝑉𝑚 = 𝑒𝑠 . 𝐹 𝑍𝑘 , 𝑍𝑐
C’est le cas des montages potentiométriques et des ponts, soit sur la fréquence du
signal de mesure :
𝑓𝑚 = 𝐺 𝑍𝑘 , 𝑍𝑐
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Chapitre III Conditionneurs des capteurs passifs
∆𝑍𝑐
𝑆=
∆𝑚
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Chapitre III Conditionneurs des capteurs passifs
RS R1
eS Appareil de
RC Vm Rd
mesure
Figure 3.1
𝑅𝐶 //𝑅𝑑
𝑉𝑚 = 𝑒
𝑅𝑆 + 𝑅1 + 𝑅𝐶 //𝑅𝑑 𝑆
𝑅𝐶 ≪ 𝑅𝑑 ⟹ 𝑅𝐶 //𝑅𝑑 = 𝑅𝐶 :
𝑅𝐶
𝑉𝑚 = 𝑒
𝑅𝑆 + 𝑅1 + 𝑅𝐶 𝑆
La sensibilité S :
∆𝑉𝑚 𝑅𝑆 + 𝑅1
𝑆= = 𝑒
2 𝑆
∆𝑅𝐶 𝑅𝑆 + 𝑅1 + 𝑅𝐶0
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Chapitre III Conditionneurs des capteurs passifs
∆𝑉𝑚
La sensibilité du conditionneur est maximale si l’on choisit 𝑅𝑆 + 𝑅1 = 𝑅𝐶0 ; dans
∆𝑅𝐶
ce cas :
∆𝑉𝑚 𝑒𝑆 ∆𝑅𝐶 𝑒𝑆
= 𝑐−à−𝑑 ∆𝑉𝑚 = .
∆𝑅𝐶 4𝑅𝐶0 𝑅𝐶0 4
Le montage est alimenté par une source de courant c'est-à-dire d'impédance interne
Rs très élevée : Rs ≫ Rco + R1. Dans ce cas, la condition .∆Rc ≪ Rco + R1 + Rs est
toujours vérifiée. En posant :
𝑒
𝑖𝑠 = 𝑅𝑠 , on a :
𝐶
𝑅𝐶0 + ∆𝑅𝐶
𝑉𝑚0 + ∆𝑉𝑚 = 𝑒
𝑅𝐶0 + ∆𝑅𝐶 + 𝑅𝑠 + 𝑅𝐶0 − ∆𝑅𝐶 𝑆
∆𝑅𝐶
∆𝑉𝑚 = 𝑒
2𝑅𝐶0 + 𝑅𝑠 𝑆
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Chapitre III Conditionneurs des capteurs passifs
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Chapitre III Conditionneurs des capteurs passifs
𝑅1 ∆𝑍𝐶
∆𝑉𝑚 = 𝑒
2 𝑠
𝑅1 + 𝑍𝐶0
𝑒
l’impédance 𝑍𝐶 est alimentée par un courant constant 𝑖 = 𝑅𝑠
1
Une solution de même type consiste à remplacer la source de tension 𝑒𝑠 par une
source de courant 𝑖𝑠 ce qui permet de supprimer la résistance 𝑅1 . La variation de l
tension de mesure étant alors :
∆𝑉𝑚 = 𝑖𝑠 ∆𝑍𝐶
R C R 3 − R1 R 4
Vm = VA − VB = e
R1 + R C R 3 +R 4 s
Si on veut une tension nulle en l’absence d’évolution du mesurande (cas stable
Rc=Rco), on trouve la condition d’équilibre d’un pont de Wheastone :
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Chapitre III Conditionneurs des capteurs passifs
R C R 3 = R1 R 4
Cas : R1 = R C = R 3 = R 4 = R
Cela correspond à une sensibilité maximum pour le cas du diviseur
potentiométrique, et l’on suppose que le mesurande évolue autour d’une valeur R C0 :
R C = R C0 + ∆R, avec R C0 = R.
es 1+∆R/R es
On obtient alors pour VA = et VB =
2 1+∆R/2R 2
es ∆R/R
Soit Vm = 4 1+∆R/2R
On peut alors tracer l’évolution de la tension de déséquilibre en fonction du rapport
∆R/R.
∆𝑅
En faisant une étude autour du voisinage de zéro ( ≪ 1), on peut linéariser la
𝑅
relation entre Vm et ∆R :
es ∆R
Vm =
4 R
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Chapitre III Conditionneurs des capteurs passifs
On obtient ainsi une mesure avec une sensibilité constante autour du point
d’équilibre.
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Chapitre III Conditionneurs des capteurs passifs
𝑑𝜙
(𝑡)
= 𝛺 𝑡 = 2𝜋𝐹(𝑡)
𝑑𝑡
D’où il résulte :
𝑡 𝑡
𝜙 𝑡 = 𝛺 𝑡 𝑑𝑡 = 2𝜋 𝐹(𝑡)𝑑𝑡
0 0
𝑘𝑚1
𝜙 𝑡 = 2𝜋𝐹0 𝑡 − 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡
𝜔
𝑘𝑚1
𝑣𝑚 = 𝐸𝑠𝑖𝑛2𝜋𝐹0 𝑡 − 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡
𝜔
𝑘𝛺 𝑚
Ou, en posant δ = ω0 1 , indice de modulation :
𝑣𝑚 = 𝐸𝑠𝑖𝑛 𝛺𝑡 − δ𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡
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Chapitre III Conditionneurs des capteurs passifs
∆𝐹 ∆𝐶 ∆𝐹 ∆𝑅
= − 𝐶 ou 𝐹 = − 𝑅
𝐹0 0 0 0
Soit :
∆𝐶 ∆𝑅
𝐹 = 𝐹0 1 − 𝐶 ou 𝐹 = 𝐹0 1 − 𝑅
0 0
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Chapitre IV
Conditionneurs du signal
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Chapitre IV Conditionneurs du signal
4. Conditionneurs du signal
𝑖 𝑍
𝑣𝑚 = 𝑒𝑐 𝑍 +𝑍 ≅ 𝑒𝑐 pour 𝑍𝑖 ≫ 𝑍𝑐 .
𝑖 𝑐
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Chapitre IV Conditionneurs du signal
𝑍𝑐
𝑖𝑚 = 𝑖𝑐 𝑍 +𝑍 ≅ 𝑖𝑐 pour 𝑍𝑖 ≪ 𝑍𝑐 .
𝑖 𝑐
Figure 4.2 : Adaptation à la chaîne de mesure d'un capteur source de courant : a) schéma
électrique équivalent ; b) convertisseur courant-tension.
Cependant, la tension 𝑣𝑚 aux bornes de 𝑍𝑐 risque dans ce cas d'être elle-même très faible.
L'emploi d'un convertisseur courant-tension permet à la fois de réduire l'influence de 𝑍𝑐 et
d'obtenir une tension 𝑣𝑚 importante (figure 4.2b).
Dans le cas, où le capteur est un générateur de charge 𝑞𝑐 (𝑚), d'impédance interne capacitive
( 𝐶𝐽 , cristal piézoélectrique par exemple, il n'est en général pas possible de placer à ses bornes
un circuit dont l'impédance d'entrée serait résistive : en effet, d'une part la décharge de la
capacité risquerait d'être trop rapide pour permettre l'exploitation du signal et d'autre part,
la tension recueillie qui dépend de l'ensemble des capacités (𝐶𝑃 ) du montage, capacités des
câbles par exemple, serait sensible à leurs variations erratiques (figure 3.3a). Le dispositif à
utiliser dans ce cas est l'amplificateur de charge (figure 3.3b) qui délivre une tension
proportionnelle à la charge et indépendante de la capacité du capteur et des câbles de liaison.
Figure 4.3 : Adaptation à l a chaîne de mesure d'un capteur source de charge : a) schéma
électrique équivalent ; b) amplificateur de charge.
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Chapitre IV Conditionneurs du signal
𝑉𝐴 + 𝑉𝐵
𝑉𝑀𝐶 =
2
On peut écrire :
𝑉𝑚
𝑉𝐴 = 𝑉𝑀𝐶 +
2
𝑉𝑚
𝑉𝐵 = 𝑉𝑀𝐶 −
2
La tension de mode commun 𝑉𝑀𝐶 peut être très supérieure au signal 𝑉𝑚 et dans certains cas,
l'expérimentateur ne la connaît pas avec précision. Un des problèmes les plus importants en
instrumentation est l'élimination ou réjection du mode commun afin d'obtenir et pouvoir
traiter dans l'installation de mesure un signal proportionnel à 𝑉𝑚 et donc indépendant de
𝑉𝑀𝐶 .
Lorsque le signal apparaît comme tension différentielle aux extrémités d'une liaison, son
traitement par un amplificateur différentiel s'impose.
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Chapitre IV Conditionneurs du signal
𝑣0 = 𝐴2 𝑣 + − 𝐴1 𝑣 −
𝑣 + +𝑣 −
Soit, en fonction de 𝑉𝑀𝐶 = 2
et 𝑣𝑑 = 𝑣 + − 𝑣 −.
𝐴1 + 𝐴2
𝑣0 = 𝑣𝑑 + 𝐴2 − 𝐴1 𝑉𝑀𝐶
2
𝐴1 +𝐴2
Le gain différentiel est : 𝐴𝑑 = 2
.
𝐴𝑀𝐶
𝑣0 = 𝐴𝑑 𝑣𝑑 + .𝑉
𝐴𝑑 𝑀𝐶
𝐴
Soit en posant : 𝜏𝑟 = 𝐴 𝑑 , taux de réjection du mode commun,
𝑀𝐶
1
𝑣0 = 𝐴𝑑 𝑣𝑑 + .𝑉
𝜏𝑟 𝑀𝐶
4. 2. 3. Amplificateur d’instrumentation :
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Chapitre IV Conditionneurs du signal
Il en résulte que la tension de mode commun applicable à ces entrées se trouve limitée à des
valeurs qui doivent être légèrement inférieures aux tensions d'alimentation de l'amplificateur
(une dizaine à quelques dizaines de volts selon les cas). Les caractéristiques générales des
amplificateurs d'instrumentation sont indiquées ci-après, avec mention des ordres de
grandeur.
Impédances d'entrée très élevées (1010 𝛺 en parallèle avec quelques pF) permettant de
réduire l'influence de la résistance de source et d'un déséquilibre des résistances vues
des entrées inverseuse et non inverseuse.
Impédance de sortie très faible (0,1𝛺) réduisant l'influence de la charge sur le gain.
Courants de polarisation des entrées très faibles (de quelques 𝑝𝐴 à quelques 𝑛𝐴 selon
le type d'amplificateur) afin de minimiser les variations des tensions d'entrée causées
par des variations des résistances de source ou de liaison.
Grande stabilité thermique des performances (0,001 5 %/° 𝐶 par exemple pour le gain
différentiel) afin d'éviter des dérives de la sortie indiscernables du signal.
Taux de réjection de mode commun 𝜏𝑟 élevé : par exemple 105 soit 100 𝑑𝐵 en continu
ou à 50 𝐻𝑧, il diminue aux fréquences hautes.
La tension de sortie 𝑣0 de l'amplificateur d'instrumentation a pour expression :
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Chapitre IV Conditionneurs du signal
1
𝑣0 = 𝐴𝑑 𝑣𝑑 + .𝑉
𝜏𝑟 𝑀𝐶
𝑣 + +𝑣 −
𝑉𝑀𝐶 = 2
et 𝑣𝑑 = 𝑣 + − 𝑣 −
R2
R1
R1
R2
𝑅2 ′ 𝑅2 2𝑅
𝑉𝑠 = 𝑉𝐵 − 𝑉𝐴′ = − 1+ 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵
𝑅1 𝑅1 𝑅𝐺
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Chapitre IV Conditionneurs du signal
Figure 4. 8 : Schéma de principe d'un amplificateur d'isolement dont l'étage d'entrée est un
𝑅2
amplificateur opérationnel en montage différentiel de gain 𝐴𝑑 = 𝑅1
La tension de mode commun 𝑉𝑀𝐶1 par rapport au point commun 𝐶1 du circuit d'entrée
est, comme pour tout amplificateur, limitée à une dizaine de volts et elle se trouve d'autant
plus réduite en sortie que le taux de réjection 𝜏𝑟1 de ce mode commun est plus élevé.
La tension de mode commun 𝑉𝑀𝐶2 par rapport au point commun 𝐶2 encore dite
tension d'isolement, est celle appliquée à la barrière d'isolement : elle peut atteindre
plusieurs milliers de volts et est d'autant plus atténuée en sortie que 𝜏𝑟1 , taux de réjection de
la tension d'isolement est plus élevé. La tension de sortie 𝑣0 d'un amplificateur d'isolement
de gain différentiel Ad est donc de la forme :
1 1
𝑣0 = 𝐴𝑑 𝑣𝑑 + . 𝑉𝑀𝐶1 + .𝑉
𝜏𝑟1 𝜏𝑟2 𝑀𝐶2
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
Chapitre V
Quelques exemples de
capteurs
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
La température, entre autres, est une grandeur physique dont on doit tenir
compte dans plusieurs domaines, ce qui rend plus utilisés les capteurs qui lui sont
relatifs. Ces capteurs de température se présentent généralement sous formes :
d’instruments manuels (non utilisables dans un système de contrôle/commande
évolué), des sondes thermométriques industrielles (thermocouples, sondes Pt100 et
thermistances) ;
On distingue :
Les capteurs passifs, à résistance ou thermistance ;
Les capteurs actifs, à couple thermoélectrique.
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
𝑹 𝑻 = 𝑹 𝑻𝟎 . 𝟏 + 𝑨. 𝑻 + 𝑩. 𝑻𝟐 + 𝑪. 𝑻𝟑
A, B et C sont des constantes caractéristiques du matériau dont est fabriquée la
sonde. Les métaux utilisés sont : le Cuivre, le Nickel et le Platine qui est le plus
utilisé.
Sensibilité thermique :
Pour de petites variations ∆𝑻 de température autour d’une valeur 𝑻 la loi
générale de variation de résistance peut être linéarisée :
𝑹 𝑻 = 𝑹 𝑻𝟎 + ∆𝑻 = 𝑹 𝑻𝟎 . 𝟏 + 𝒂𝑹 . ∆𝑻
𝟏 𝒅𝑹(𝑻)
𝒂𝑹 = .
𝑹 𝑻𝟎 𝒅𝑻
−𝟏
𝒂𝑹 𝒆𝒏 °𝑪 est le coefficient de température de la résistance ou sensibilité
thermique à la température T ; 𝒂𝑹 dépend évidemment de la température et du
matériau.
Avantages :
simplicité de mise en œuvre,
mesure de températures élevées et très basses (-220°C à 780 °C),
Précision.
Inconvénients :
sujet à l'auto-échauffement.
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
Avantages :
Sensibilité thermique élevée, de l'ordre de 10 fois supérieure à celle des
résistances métalliques. Leur coefficient de température est
généralement négatif (on les appelle pour cela CTN), et il dépend fortement
de T. Cependant, certains éléments, dans des domaines de température
définis, ont des coefficients de température positifs (CTP).
La valeur ohmique est élevée (>1000W) ; donc la prise en compte de la
résistance des fils de liaison devient dès lors sans grand intérêt.
Leur grande résistivité permet d'obtenir des dimensions réduites (qqmm) et
de réaliser des mesures quasi ponctuelles de la température.
Leur capacité calorifique réduite (due à leurs faibles dimensions) leur
permet des temps de réponse très courts.
Inconvénients :
Elles sont sensibles à la corrosion chimique et aux chocs thermiques.
On observe une dérive des caractéristiques au fil du temps.
Leur interchangeabilité est très médiocre.
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
𝑞𝑣
En polarisation directe, 𝐼 ≫ 𝐼0 ⇒𝐼 = 𝐼0 𝑒 𝑘𝑇
Montages utilisés :
des diodes.
Les capteurs doivent être associés à une source de courant constante. Ils
peuvent être utilisés de -50°C à +150 °C. Ils existent souvent sous forme de circuit
intégré.
b. Capteurs à variation Zéner (LM135) :
Ce type de capteur est électriquement équivalent à une diode Zener dont la
tension disruptive serait proportionnelle à la température absolue ; sa
sensibilité est de 10 mV/K. Un schéma de principe simplifié est indiqué en
figure 5.1.
linéarité.
Inconvénients :
la température ne doit pas excéder 150°C à 170°C.
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
Soudure « froide »
Ou
Deux matériaux différents
Jonction de référence
Conducteur A
Soudure « chaude »
Ou
Jonction de mesure
ConducteurB
TC
Principe :
Un thermocouple est constitué de deux conducteurs en métaux de
caractéristiques thermoélectriques différentes. Ces deux conducteurs placés dans un
gradient de température, vont générer une f.é.m (V) en rapport avec la température
(effet Seebeck).
Le principe du thermocouple est basé sur l'effet Seebeck (figure 5-4), qui n'est
autre que la combinaison de l'effet Thomson (Erreur ! Source du renvoi introuvable.5-2) et
de l'effet Peltier (Erreur ! Source du renvoi introuvable.5.3).
métal A métal A métal B
T1 T2 T
tension e1 tension e2
A
jonctions
T1 T2
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
𝑽𝑴 − 𝑽𝑵 = 𝑷𝑻𝑨/𝑩
𝑻 𝑻𝑵 𝑻𝑴
𝑻𝑨𝑴 = 𝑻𝑵
𝒉𝑨 𝒅𝑻,
𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻𝟐 𝑻 𝑻𝑻𝟏
𝑺𝑨/𝑩
𝟐 𝟏
= 𝑻𝑩𝟐 + 𝑷𝑨/𝑩
𝟐
+ 𝑻𝑨𝟏 + 𝑷𝑩/𝑨
𝟏
+ 𝑻𝑩
𝑻 𝑻 𝑻𝑻𝟏 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻𝟏 𝑻 𝑻
𝑺𝑨/𝑩
𝟐 𝟏
= 𝑻𝑩 + 𝑻𝑩𝟐 − 𝑻𝑨𝟐 + 𝑷𝑨/𝑩
𝟐
− 𝑷𝑨/𝑩
𝟏
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
𝑻 𝑻
𝑺𝑨/𝑩
𝟐 𝟏
: C'est la f.é.m. de Seebeck dont le thermocouple est le siège qui fournit
Convention :
𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻
𝑬𝑨/𝑩
𝟐 𝟏
= −𝑬𝑩/𝑨
𝟐 𝟏
= 𝑬𝑩/𝑨
𝟏 𝟐
= −𝑬𝑨/𝑩
𝟏 𝟐
Loi des températures successives : la f.é.m. de Seebeck du couple A/B est donnée par
:
𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻
𝑬𝑨/𝑩
𝟑 𝟏
= 𝑬𝑨/𝑩
𝟑 𝟐
+ 𝑬𝑨/𝑩
𝟐 𝟏
Loi des métaux successifs : la f.é.m. de Seebeck du couple A/C est donnée par :
𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻 𝑻
𝑬𝑨/𝑪
𝟐 𝟏
= 𝑬𝑨/𝑩
𝟐 𝟏
+ 𝑬𝑩/𝑪
𝟐 𝟏
où C est un métal intermédiaire entre les deux métaux A et B.
Des tables donnant les valeurs de f.é.m. (E) ont été établies pour chaque
thermocouple, la jonction froide étant à la température T=0°C.
Si on connaît la température ambiante Ta à l’instant de la mesure, et Tc étant la
température à mesurer, on peut écrire la f.é.m. du thermocouple par la relation
suivante:
𝑻 𝟎°𝑪 𝑻 𝑻 𝑻 𝟎°𝑪
𝑬𝑨/𝑩
𝑪
= 𝑬𝑨/𝑩
𝑪 𝒂
+ 𝑬𝑨/𝑩
𝒂
𝑻 𝑻
avec 𝑬𝑨/𝑩
𝑪 𝒂
: tension mesurée à l'aide d'un millivoltmètre.
Avantages :
les températures peuvent être très élevées 1100°C à 2320°C
Prix
Inconvénients :
non linéaire
amplitude très faible de la tension à pleine échelle
sensibilité très faible.
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
La position est codée en binaire naturel (figure 5-8) ou bien en binaire réfléchi
(code Gray) (figure 5-9).
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
𝐾𝑃
𝑝𝑟é𝑐𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 = où K représente le rapport de réduction entre le rouleur et le codeur .
𝑛
Avantages :
simple et robuste ;
ces capteurs sont très précis car on arrive à dessiner des règles très fines :
0,05μm et 1°d'arc de résolution ;
Inconvénients :
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
rayon 𝑟2 .
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
𝑍31 𝐶21 1 𝑥
= = 1+
𝑍21 + 𝑍31 𝐶21 + 𝐶31 2 𝑋
𝑍21 𝐶31 1 𝑥
= = 1−
𝑍21 + 𝑍31 𝐶21 + 𝐶31 2 𝑋
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
l’écartement origine D0
𝜀0 . 𝐴 𝜀0 . 𝐴 1 1
𝐶31 = = . = 𝐶0
𝐷0 + 𝑑 𝐷0 1 + 𝑑 1 +
𝑑
𝐷0 𝐷0
𝜀 0 .𝐴
𝐴𝑣𝑒𝑐 : 𝐶0 = 𝐷0
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
𝑁2 𝑑𝑙
𝐿= 𝑜ù 𝑅 =
𝑅 𝜇𝑠
𝜇: 𝑝𝑒𝑟𝑚é𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑚𝑎𝑔𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑠 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑖𝑡.
Quand les sections des différents tronçons du circuit magnétique sont constantes :
𝑙𝑓 𝑙0
𝑅= +
𝜇0 𝜇𝑓 𝑠𝑓 𝜇0 𝑠0
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
Alors :
1
𝐿 = 𝜇0 . 𝑁 2 𝑠.
𝑙0
Un déplacement ∆𝑥 de l’armature entrainant une variation ∆𝑙0 = 2∆𝑥 de l’entrefer,
l’inductance sera alors :
𝜇0 . 𝑁 2 𝑠 1
𝐿 + ∆𝐿 =
𝑙0 1 + 2∆𝑥
𝑙0
−2𝜇 0 .𝑁 2 𝑠 ∆𝑥 ∆𝐿 −2∆𝑥 1
soit ∆𝐿 = et =
𝑙0 2 1+
2∆𝑥
𝐿 𝑙0 1+
2∆𝑥
𝑙0 𝑙0
Si ∆𝑥 ≪ 𝑙0 , on a pratiquement :
La sensibilité dépend de 𝑙0 . Elle est d’autant plus élevée que 𝑙0 est plus petit.
Elle ne peut être considérée comme constante que si le déplacement est très petit par
rapport à 𝑙0 .
Ce qui limite l’utilisation de ce type de capteur à de faibles déplacements (de l’ordre
de mm).
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
′
2𝜇0 . 𝑁 2 𝑠 ∆𝑥
∆𝐿 =
𝑙0 2 2∆𝑥
1−
𝑙0
Pour 𝑥 ≪ 𝑙0 :
′
2𝜇0 . 𝑁 2 𝑠 2∆𝑥 2∆𝑥 2
∆𝐿 = . ∆𝑥 1 + + +⋯
𝑙0 2 𝑙0 𝑙0
Les deux inductances 𝐿 𝑒𝑡 𝐿′ sont placées dans deux branches contiguës d’un pont.
′
4𝜇0 . 𝑁 2 𝑠 2∆𝑥 2
∆𝐿 − ∆𝐿 = . ∆𝑥 1 + +⋯
𝑙0 2 𝑙0
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
On a : 𝐿 = 𝐿0 + 𝐿𝑓 + 2𝑀 , avec 𝑀 = 𝑘 𝐿0 𝐿𝑓
𝑁2 𝑁2
𝐿0 = 𝜇0 2 𝑠0 𝑙0 = 𝜇0 2 𝑠0 𝑙 − 𝑙𝑓
𝑙 𝑙
𝑁2
𝐿𝑓 = 𝜇0 2 𝑠0 + 𝜇𝑓 − 1 𝑠𝑓 𝑙𝑓
𝑙
D’où l’expression de L :
𝑁2
𝐿 = 𝜇0 2 𝑠0 𝑙 + 𝜇𝑓 − 1 𝑠𝑓 𝑙𝑓 + 2𝑘 𝑠0 𝑠0 + 𝜇𝑓 − 1 𝑠𝑓 . 𝑙 − 𝑙𝑓 𝑙𝑓
𝑙
le déplacement ∆𝑙𝑓 du noyau entraîne une variation ∆𝐿 de l’inductance qui dépend
de 𝑙𝑓 et qui est donc une fonction non linéaire de ∆𝑙𝑓 . Comme dans le cas de
l’inductance à entrefer variable, Cette non linéarité peut être réduite en plaçant dans
des branches contiguës d’un pont deux bobines identiques ayant un noyau commun
dont le déplacement de part et d’autre de la position médiane entraîne des variations
dans le sens opposé de leur inductances : fonctionnement en push-pull (avec des
déplacements du noyau petits devant la longueur des bobines permet de linéariser la
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
Remarque :
Les capteurs inductifs sont utilisés dans de nombreux domaines, mais les 2
types ne sont pas utilisés au même endroit. En effet, les capteurs inductifs à
réluctance variable sont sensibles aux objets ferromagnétiques, alors que les capteurs
inductifs à courants de Foucault sont sensibles à tous les métaux. Les capteurs
inductifs à réluctance variable sont très utilisés dans l'aéronautique car la zone de
détection et la zone électronique peuvent être très éloignées, comme les capteurs
existants sur les avions où la tête détectrice est à l'extérieur, alors que l'électronique
est à l'intérieur (train d'atterrissage). Les capteurs inductifs à courants de Foucault
sont utilisés dans les chaînes de montage (détection des pièces sans contact),
automobile (ABS), ou encore dans l'aéronautique (fermeture des portes...).
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
courte distance la présence de tous types d’objets, car sensibles aux métaux et aux non-
métaux.
Les qualités de capteurs de proximité sont liées à l'absence de liaison. Ils sont
caractérisé par :
Une large bande passante.
Une grande finesse (pas de forces exercées sur l'objet par le dispositif de
mesure).
Une grande fiabilité (pas de pièces mobiles).
Un isolement galvanique entre le circuit de mesure et l'objet à détecter.
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Les capteurs à ultrasons ont une forme cylindrique et ils se composent de quatre
éléments essentiels :
1. générateur haute tension
2. transducteur piezzo électrique (émetteur et récepteur)
3. étage de traitement du signal
4. étage de sortie
Lorsque le transducteur (émetteur-récepteur) est excité par le générateur haute
tension, il génère une onde ultrasonique pulsée (de 200 à 500 kHz selon le type) qui
se déplace dans l'air ambiant à la vitesse du son. Dès que l'onde rencontre un objet,
une onde réfléchie (écho) revient vers le transducteur. Un microcontrôleur analyse le
signal reçu et mesure l'intervalle de temps entre le signal émis et l'écho. L'étage de
sortie contrôle un commutateur statique (transistor PNP ou NPN) .
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
Le signal est transmis grâce à la présence de l’air, il faut donc éviter les
courants d’air qui détourneraient le signal de leurs destinations.
Il faut éviter de détecter des objets dont l’angle d’inclinaison est trop grand car
le signal risque de ne plus revenir, ce qui rendrait toute détection impossible.
L'intensité lumineuse,
La chaleur (capteur pyrométrique),
La présence,
La couleur (et donc certains gaz ou produits chimiques),
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
5.3.1.2.2. Phototransistor :
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
Avantages :
Inconvénients :
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Chapitre V Quelques exemples de capteurs
Avantages :
l’émetteur et le récepteur se trouvent dans un même boitier.
le réflecteur n'est plus nécessaire.
détection de cible à coefficient de réflexion élevé (de 0,6 à 0,9).
Inconvénients :
la distance de détection de ce système est faible (jusqu'à 2 m). De plus elle varie
avec la couleur de l'objet à « voir » et du fond devant lequel il se trouve (pour un
réglage donné, la distance de détection est plus grande pour un objet blanc que pour
un objet gris ou noir) et un arrière plan plus clair que l'objet à détecter peut rendre le
système inopérant.
5.3.2. 3. Cellule optique type Réflex :
Il y a deux systèmes dits « Réflex » : simple et à lumière polarisée.
Avantages :
l'émetteur et le récepteur sont dans un même boîtier (un seul
câble d'alimentation).
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Inconvénient :
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Bibliographie
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