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CASABLANCA
COMPTE RENDU
Travaux Pratiques
D'Électrotechnique
I. But de la manipulation :
o Mesure de la puissance active P, de la puissance réactive Q, de la
puissance apparente S et dufacteur puissance cos d’une charge résistive
puis inductive, en utilisant la méthode des 3 wattmètres
o Amélioration du facteur de puissance à l’aide d’une batterie de 3 condensateurs.
S 3VI 3UI tg Q / P
P' P Pc P
Q' Q Q c Q 3CU
2
W1
1 W
W2
2 W
W3 Charge
3 W
wattmètre.
V (V) 220
I (A) 3.5
W (W) 450
P (W) 1350
S (VA) 2310
Q (VAR) 1874
cos 0.58
D’après le Relevé des indications des appareils de mesure. En déduire Q’, S’, P’ et cos ’
Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau ci-dessous
U’ (V) 220
I’ (A) 2.15
W’ (W) 458
Q’ (VAR) 354.5
S’ (VA) 1419
P’ (W) 1374
On a I’ est inférieur à I. (I’ < I). Donc on conclut que le but de l’amélioration
du facteur de puissance d’une installation est de minimiser les pertes par
effet joules en diminuant le courant I (𝑃𝑗𝑟 = 𝑅𝐼 2 ).
IV. Conclusion :
Dans ce TP n°1, on a pu mesurer les valeurs de P, Q, S, cos à l’aide la méthode
des 3 wattmètres. Et puis on fait l’amélioration du facteur de puissance par l’ajout
d’une batterie de 3 condensateurs, et on a comparé les résultats obtenus.
Notons bien que l’intérêt de l’amélioration du cos est de l’avoir Sup à 0.8 pour
éviter les pénalités.
TP n° 2: Transformateur monophasé
1) But de la manipulation :
Prédétermination des caractéristiques en charge 𝑼𝟐 = 𝒇(𝑰𝟐 ) et = 𝐟(𝑰𝟐 ) d’un
transformateur monophasé en effectuant un essai à vide et un essai en court-
circuit pour type de charge résistive (cos = 1) .
2) Introduction :
Un transformateur électrique est une machine électrique permettant de
modifier les valeurs de tension et d'intensité du courant délivrées par une source
d'énergie électrique alternative, en un système de tension et de courant de
valeurs différentes, mais de même fréquence et de même forme. Il effectue
cette transformation avec un excellent rendement.
3) Partie théorique :
Pour déterminer les caractéristiques en charge d’un transformateur monophasé,
on peut procéder de deux façons différentes :
A partir d’essais en charge qui est méthode lourde et coûteuse.
A partir d’essais à puissance utile nulle, c’est une méthode généralement
adoptée. Elle consiste à effectuer deux essais : un essai à vide et un essai
en court-circuit.
o Essai à vide
𝑼𝟐𝟎
Il permet de déterminer le rapport de transformation 𝒎 = et les pertes fer
𝑼𝟏
𝑷𝒇𝒆𝒓 = 𝑷𝟏𝟎 .
o Essai en court-circuit
𝑷𝟏𝒄𝒄
Il permet de déterminer la résistance totale ramenée au secondaire 𝒓𝒕𝒐𝒕𝟐 =
𝑰𝟐 𝟐𝒄𝒄
𝒎𝟐 𝑼𝟐 𝟏𝒄𝒄
et la réactance totale de fuites ramenée au secondaire 𝒙𝒕𝒐𝒕𝟐 = √−𝒓𝟐 𝒕𝒐𝒕𝟐 + 𝑰𝟐 𝟐𝒄𝒄
4) Partie expérimentale :
Le transformateur étudié dans le TP porte sur plaque signalétique 220V/110V -
50/60Hz.
Le travail demandé :
Trouver les valeurs nominales :
− De la tension primaire 𝑼𝟏𝒏 ;
− De la tension secondaire 𝑼𝟐𝒏 ;
− De la puissance apparente 𝑺𝟐𝒏 ;
− De la fréquence f.
Et en déduire la valeur nominale du courant secondaire𝑰𝟐𝒏 .
o Essai à vide
o Essai en court-circuit
2A 5A 8A
U2
ƞ2
Une machine à courant continu est une machine électrique. Il s'agit d'un
convertisseur électromécanique permettant la conversion bidirectionnelle
d'énergieentre une installation électrique parcourue par un courant continu et un
dispositif mécanique.
2. But de la manipulation :
Cette manipulation a pour but de déterminer les caractéristique a vide et en
charge des machine a courant continu dans la marche en génératrice à excitation
séparée et en moteur shunt .
3. Travail préliminaire :
a. Les plaques signalétiques :
6
b. Réalisation du montage:
schéma du MCC :
On relie un rhéostat de démarrage en série avec l’induit .Le démarrage s’effectue en conduisant la manette du plot zéro,
qui est un plot “mort” jusqu’au dernier, mais en marquant un temps d’arrêt sur chacun d’eux pour laisser le rotor prendre
sa vitesse. On arrête le moteur , le plot revient à zéro.
4. Manipulations :
a. Essaie à vide :N=1500tr/min
les pertes collectives égale la Puissance car les Pertes joules sont négligeable
absorbée Pc = Pa0
Pj=0. Ces pertes collectives représentent les pertes dans le fer et les pertes mécaniques du moteur.
Pc = Pm+Pf
IexG(A) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1
UG0(V) à
21.2 38 66.6 96.9 127.3 159.1 184.8 206 225.7 248.5 257.5 271.2
N=N0
UG0(V) à
14 26 44 65 86 105 122 140 155 165 176 182
N=2/3N0
Tracage du UG =f(IG)
Ug0(V) à N=N0 Ug0(V) à N=2/3N0
300
250
200
150
100
50
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
IexG(A) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1
Ug0(V) à 21.2 38 66.6 96.9 127.3 159.1 184.8 206 225.7 248.5 257.5 271.2
N=N0
Ug0(V) à 14 26 44 65 86 105 122 140 155 165 176 182
N=2/3N0
K pour N= 0.014 0.025 0.044 0.064 0.084 0.106 0.123 0.137 0.15 0.165 0.17 0.18
N0
K pour 0.014 0.026 0.044 0.065 0.086 0.105 0.122 0.14 0.155 0.165 0.176 0.182
N=2/3N0
8
b. Essai en charge : N=1500tr/min
La génératrice débite dans un plan de charges.
Vérifions Utachy et on change sur le rhéostat d excitation pour rétablir la vitesse N : Iext =1A
∑ 𝑈𝑚𝑖 𝟒.𝟏+𝟕.𝟕+𝟏𝟎.𝟓+𝟏𝟑.𝟖+𝟏𝟕.𝟒
RM = AN : RM = = 3.54 Ω
∑ 𝐼𝑚𝑖 𝟏+𝟐+𝟑+𝟒+𝟓
∑ 𝑈𝑔𝑖 𝟒.𝟓+𝟖.𝟕+𝟏𝟐.𝟔+𝟏𝟕.𝟏+𝟐𝟏.𝟑
RG = AN : RG = = 4.26 Ω
∑ 𝐼𝑔𝑖 𝟏+𝟐+𝟑+𝟒+𝟓
9
5. Calculs et syntheses:
Calculons : la puissance absorbé du moteur Pa , la puissance utile Pu et le rendement 𝜂 :
𝑃𝑎𝑚
Pam= U×IM ; Pu=UG × IG ; 𝜂=
𝑃𝑢
Pa(W) 154 484 836 1144 1474 1760 2156
Pu(w) 0 318 561 775 980 1132.8 1292.5
ŋ(%) 0 0.58 0.71 0.7 0.67 0.67 0.62
UG =f(IG),IM=f(IG), η=f(IG)
Ug(v) Im(A) ŋ(%)
300
250
200
150
100
50
0
0 1 2 3 4 5 6
pour le moteur :
𝑃𝑗𝑟 𝑃𝑎𝑚−𝑃𝑢−𝑃𝑐
R M= =
𝐼𝑚2 𝐼𝑚2
Pu = 0 W
Pc= 152.26 W
154−0−152.26
AN : RM = (0.7)²
= 3.55 Ω
10
Pour la génératrice :
EG = IG×RG+UG On a : IG1=5.5A
UG1=235V
𝐸𝑔−𝑈𝑔 285−235
RG =
(𝐼𝑔)
AN : RG = 5.5
= 9.09 Ω
On constate que pour la génératrice, la résistance mesuré est différente à la résistance calculée.
PG =Pam - Pu
Pour le moteur :
Pour la génératrice :
PEm=EG×IG AN : PEm=235×5.5
=1292.5 W
Pour le moteur :
𝑃𝑒𝑚 18150.058×60
TEm= AN : TEm=
Ω𝑚 2𝜋×1500
= 11.67 N.m
11
Pour la génératrice :
Tem = 𝑃𝑒𝑚 AN: Tem = 1292.5×60
= = =
Ω𝑔 2𝜋×1500
D’après les calculs ,on a obtenu des couples magnétiques différents a couse du réaction
d’induit.
Pour la réaction d’induit on remarque que même si l’induit n est pas alimente il crée une
force électromotrice . pour déterminer les pertes dans le fer , il faut faire un Essai a vide
qui nous permet de trouver les pertes collective qui sont la somme des pertes mécaniques
𝑃𝑐
et les pertes dans le fer et on les suppose égaux, alors que Pf =
2
6. Conclusion :
La circulation d’un courant dans l’induit crée un flux rotorique qui a pour conséquence
d’user les balais. Afin de contrer ce problème on utilise des pôles de compensation qui
permettent de compenser ce flux d’induit , C’est le phénomène de réaction magnétique
de l’induit .
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TP n° 5 : Machine synchrone
I. But du TP :
Cette manipulation a pour but de nous familiariser avec les machines synchrone. Ce TP
correspond à comprendre :
II. introduction :
Une machine synchrone est une machine électrique :
Au-delà de quelques kilowatts, les machines synchrones sont le plus souvent des
machines triphasées. Les alternateurs sont des machines synchrones fonctionnant
en génératrice.
Le rotor, fréquemment nommé roue polaire, est alimenté par une source continue.
III. Constitution :
Comme tout moteur, la machine synchrone est constitué d'une partie mobile : le rotor et
d'une partie fixe :
Stator :
Rotor :
Magnétique est créé par des bobinages ou des aimants permanents. (cf. diaporama
durant le cours).
Lorsque que l'inducteur est bobiné, il est nécessaire de conserver des balais afin de
l'alimenter (mais cette fois sans commutation).
Cette année, seule la machine synchrone brushless (sans balai, donc à aimants
permanents) est au
- Un rotor plus léger (car aimants plus légers que les bobinages) -> servomoteurs à faible
inertie donc très réactifs
Autrefois, cette technologie ne permettait pas de réaliser des machines de très fortes
dimensions (cout trop important) mais avec les progrès réalisés sur les aimants, on
observe une montée en puissance de ces moteurs.
Les aimants utilisés sont généralement soit des ferrites (faible induction mais bon
marché) ou du Samarium cobalt (forte induction mais couteux)
L'enroulement au rotor est alimenté par un courant continu ce qui le rend comparable à
un aimant. Il peut d'ailleurs être constitué d'aimants permanents, le rotor n'a alors plus
besoin d'alimentation. Le champ magnétique du rotor créé cherche en permanence à
s'aligner sur celui du stator. C'est le principe de la boussole (qui voit-elle par contre un
champ magnétique fixe). Cette machine est dite synchrone : le champ du rotor ne peut
que tour
Démarrage statorique
Démarrage rotorique
Variateur de fréquence
C’est le cas où vous utilisez un variateur de fréquence pour obtenir un démarrage
progressif du moteur. Il permet un démarrage et un arrêt en douceur de votre moteur.
Pas de démarrage brusque donc avec un tel dispositif. Il protège également votre moteur
contre les surchauffes et les surtensions. Il vous faut cependant investir dans un variateur
de fréquence.
VI. Bilan énergétique pour un alternateur
Puissance mécanique
Si l’alternateur est auto-excité, la puissance reçue par l’inducteur (excitation) est fournie
par le système d’entraînement et se trouve donc inclue dans le terme Pméca = Ωs.Tm
Puissance utile
Rendement et cos Φ
n0 = n
Avec,
Ou :
n= f/p
Avec,
IX. Conclusion
Malgré que la vitesse de moteur synchrone reste fixe, peu importe la charge. Cela peut être
un véritable atout dans certaines circonstances mais L’un des grands inconvénients du
moteur synchrone est qu’il décroche si l’on dépasse le couple maximum.
TP n° 4: Machine synchrone
I. But du TP :
Cette manipulation a pour but de nous familiariser avec les machines
synchrone. Ce TP correspond à comprendre :
II. introduction :
Le moteur asynchrone est, de beaucoup, le moteur le plus utilisé dans
l’ensemble des applications industrielles, du fait de son faible cout, de son
faible encombrement, de son bon rendement et de son excellente fiabilité.
Son seul point noir est l’énergie réactive, toujours consommée pour
magnétiser l’entrefer. Les machines triphasées, alimentées directement sur
le réseau, représentent la grande majorité des applications ; supplantant
les machines monophasées aux performances bien moindres et au couple
de démarrage nul sans artifice.
Le stator :
Le rotor :
Partie tournante du moteur. Le rotor peut être constitué par un bobinage
triphasé, mais, le plus souvent, Il est constitué d’une masse métallique dont de
l’aluminium pour l’alléger. On parle alors de rotor à cage d’écureuil.
D’autre part, sur la création d’une force motrice sur le conducteur considéré
.
La vitesse de synchronisme
Conclusion :
Ce moteur est très utilisé dans l’industrie car c’est un moteur qui
ne nécessite pas d’entretien car il n y apas de frottements, soit
moins d’usure . Leur entrainement est uniquement magnétique .