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UNIVERSITE HASSAN II DE

CASABLANCA

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE


D’ELECTRECITE ET DE LA
MECANIQUE ENSEM - CASABLANCA

DEPARTEMENT GENIE INDUSTRIEL

COMPTE RENDU
Travaux Pratiques
D'Électrotechnique

Réalisé par : BENSAID Khaoula


LAHDADI Walid
ZOUHEIR Ikram
EL HAFIANI Mouad
GHANEM Manal
Pr. BERDAI Abdelmajid

Année Universitaire :2022/2023


TP1 : Mesure de puissances en triphasé

I. But de la manipulation :
o Mesure de la puissance active P, de la puissance réactive Q, de la
puissance apparente S et dufacteur puissance cos d’une charge résistive
puis inductive, en utilisant la méthode des 3 wattmètres
o Amélioration du facteur de puissance à l’aide d’une batterie de 3 condensateurs.

II. Partie théorique:

1°) Expressions des puissances

Pour un système triphasé équilibré en tensions et en courants, les diverses


puissances sontdonnées par :
P  3VI cos  3UI cos   S  2
P  Q2
 
Q  3VI sin   3UI sin     cos  P / S

 
S  3VI  3UI   tg   Q / P

 V est la valeur efficace de la tension simple.


 U est la valeur efficace de la tension composée.
 I est la valeur efficace du courant de ligne.
 φ est le déphasage entre la tension et le courant.

2°) Amélioration du facteur de puissance

Pour améliorer le facteur de puissance d’une charge inductive, on branche entre


ses bornes unebatterie de 3 condensateurs couplée en triangle.

Avant amélioration, on a P, Q et cos . Après amélioration, on a P’, Q’ et cos’


 P'  P  Pc  P



 Q'  Q  Q c  Q  3CU
2

Q  Q' P(tg  tg')


La capacité de chaque condensateur est C  2
ou C 
3U 3U2
3°) Méthodes de mesure

Méthode des « 3 wattmètres »

W1
1 W
W2
2 W
W3 Charge
3 W

La puissance active consommée par la charge est : P = W1 + W2 + W3


Pour un système équilibré, les 3 indications sont égales. Donc W1 = W2 = W3 =
W et il suffit d’un seul wattmètre pour mesurer P (P = 3W).

III. Partie Expérimentale :

Afin de mettre en œuvre les 3 méthodes de mesure, on utilise comme charge


inductive deslampes résistives couplées en étoile en parallèle avec des bobines
couplées également en étoile.

1 Méthode des « 3 wattmètres


a. Montage
C est une centrale de mesure contenant un ampèremètre, un voltmètre et un

wattmètre.

b. Tableau de mesures et résultats

D’après les indications des appareils de mesure. On déduit P, S, Q et cos .


Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau ci-dessous.

V (V) 220

I (A) 3.5

W (W) 450

P (W) 1350

S (VA) 2310

Q (VAR) 1874

cos  0.58

2 Amélioration du facteur de puissance

En conservant le montage précédent, on branche une batterie de condensateurs aux bornes


de la charge inductive.

D’après le Relevé des indications des appareils de mesure. En déduire Q’, S’, P’ et cos ’
Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau ci-dessous
U’ (V) 220

I’ (A) 2.15

W’ (W) 458

Q’ (VAR) 354.5

S’ (VA) 1419

P’ (W) 1374

cos ' 0.96

3. Analyse des résultats :


D’après le tableau on a :

 On a Q est supérieur à Q’ et cos  est inférieur à cos ’. Donc on peut


conclure que l’ajout de la batterie de 3 condensateurs a permis d’amélioré
le facteur de puissance en diminuant la puissance réactive Q, car le
condensateur est un générateur de puissance réactive

 On a I’ est inférieur à I. (I’ < I). Donc on conclut que le but de l’amélioration
du facteur de puissance d’une installation est de minimiser les pertes par
effet joules en diminuant le courant I (𝑃𝑗𝑟 = 𝑅𝐼 2 ).

𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠  𝑄 diminue 𝑐𝑜𝑠𝜑 augmente  𝐼 diminue  𝑃𝑗 diminue

IV. Conclusion :
Dans ce TP n°1, on a pu mesurer les valeurs de P, Q, S, cos  à l’aide la méthode
des 3 wattmètres. Et puis on fait l’amélioration du facteur de puissance par l’ajout
d’une batterie de 3 condensateurs, et on a comparé les résultats obtenus.
Notons bien que l’intérêt de l’amélioration du cos  est de l’avoir Sup à 0.8 pour
éviter les pénalités.
TP n° 2: Transformateur monophasé

1) But de la manipulation :
Prédétermination des caractéristiques en charge 𝑼𝟐 = 𝒇(𝑰𝟐 ) et  = 𝐟(𝑰𝟐 ) d’un
transformateur monophasé en effectuant un essai à vide et un essai en court-
circuit pour type de charge résistive (cos  = 1) .
2) Introduction :
Un transformateur électrique est une machine électrique permettant de
modifier les valeurs de tension et d'intensité du courant délivrées par une source
d'énergie électrique alternative, en un système de tension et de courant de
valeurs différentes, mais de même fréquence et de même forme. Il effectue
cette transformation avec un excellent rendement.

3) Partie théorique :
Pour déterminer les caractéristiques en charge d’un transformateur monophasé,
on peut procéder de deux façons différentes :
 A partir d’essais en charge qui est méthode lourde et coûteuse.
 A partir d’essais à puissance utile nulle, c’est une méthode généralement
adoptée. Elle consiste à effectuer deux essais : un essai à vide et un essai
en court-circuit.
o Essai à vide
𝑼𝟐𝟎
Il permet de déterminer le rapport de transformation 𝒎 = et les pertes fer
𝑼𝟏
𝑷𝒇𝒆𝒓 = 𝑷𝟏𝟎 .
o Essai en court-circuit
𝑷𝟏𝒄𝒄
Il permet de déterminer la résistance totale ramenée au secondaire 𝒓𝒕𝒐𝒕𝟐 =
𝑰𝟐 𝟐𝒄𝒄
𝒎𝟐 𝑼𝟐 𝟏𝒄𝒄
et la réactance totale de fuites ramenée au secondaire 𝒙𝒕𝒐𝒕𝟐 = √−𝒓𝟐 𝒕𝒐𝒕𝟐 + 𝑰𝟐 𝟐𝒄𝒄

4) Partie expérimentale :
Le transformateur étudié dans le TP porte sur plaque signalétique 220V/110V -
50/60Hz.
Le travail demandé :
Trouver les valeurs nominales :
− De la tension primaire 𝑼𝟏𝒏 ;
− De la tension secondaire 𝑼𝟐𝒏 ;
− De la puissance apparente 𝑺𝟐𝒏 ;
− De la fréquence f.
Et en déduire la valeur nominale du courant secondaire𝑰𝟐𝒏 .
o Essai à vide

On a utilisé une centrale de mesure C qui contient à la fois un ampèremètre, un


voltmètre et un wattmètre. On alimente le primaire sous une tension réduite,
on obtient :
𝑷 𝒇𝒆𝒓 = 𝑷𝟏𝟎 = 𝟐𝟕, 𝟔 𝑾 et 𝑼𝟐𝟎 = 𝟏𝟏𝟎𝑽 et 𝑼𝟏 = 𝟐𝟐𝟎𝑽 et 𝒎 = 𝟎. 𝟓

o Essai en court-circuit

On alimente le primaire progressivement sous tension réduite jusqu’à ce que le


𝑰𝟐𝒏
courant secondaire soit 𝑰𝟐𝒄𝒄 =
𝟐

Dans la centrale de mesure on observe les indications suivantes de 𝑼𝟏𝒄𝒄 , 𝑷𝟏𝒄𝒄 et


𝑰𝟐𝒄𝒄 .
𝑼𝟏𝒄𝒄 = 𝟗. 𝟑𝑽 , 𝑷𝟏𝒄𝒄 = 𝟒𝟕. 𝟖 𝑾 , 𝑰𝟐𝒄𝒄 = 𝟏𝟎𝑨 et donc on obtient
𝒓𝒕𝒐𝒕𝟐 = 𝟎. 𝟒𝟕𝟖Ω et 𝒙𝒕𝒐𝒕𝟐 = 𝟎. 𝟐𝟓𝟖Ω

5) Exploitation des résultats :


En utilisant les résultats des essais à vide et en court-circuit, et en déterminant
pour𝑼𝟏 = 𝑼𝟏𝒏 et 𝑰𝟐 variant de 0 à 𝑰𝟐𝒏 :
 Evaluer le rendement et le chute de charge par rapport au taux de charge
On donne les résultats obtenus dans le tableau ci-dessous :
8A 5A 2A
𝑃2 880 566 243
𝑃1 936 604 271
 0.94 0.93 0.89
𝑉2 108 111 113.7
∆𝑈 115 – 108 = 7 4 1.3
Représentation graphique de 𝑼𝟐 = 𝒇(𝑰𝟐 ) et ƞ = 𝐟(𝑰𝟐 ) :
la tension en fonction de l'intensite

2A 5A 8A

U2

le rendement en fonction de l'intensite

ƞ2

o Interprétation des résultats :


D’après les courbes qu’on a obtenu , on déduit que plus le taux de charge
augmente plus la chute de tension. Ainsi, le rendement est maximal pour un
taux de charge entre 50% et 80%, par contre il est minimal pour un rendement
inferieur a 50% ou supérieur à 80% .
6) Conclusion :
Ce TP nous a permet d’étudier le transformateur monophasé à partir de deux
essais :
Un essai à vide afin de mesurer les pertes fer et la tension secondaire à vide U20
afin de calculer le rapport de transformation.
Et un essai en court-circuit qui consiste à mesurer les pertes joules totales du
transformateur et nous a permet de calculer les valeurs de la résistance rtot2 et
la réactance xtot2 ramenée au secondaire.
TP1_Etude de Machine à courant continu :
1. Introduction :

Une machine à courant continu est une machine électrique. Il s'agit d'un
convertisseur électromécanique permettant la conversion bidirectionnelle
d'énergieentre une installation électrique parcourue par un courant continu et un
dispositif mécanique.

2. But de la manipulation :
Cette manipulation a pour but de déterminer les caractéristique a vide et en
charge des machine a courant continu dans la marche en génératrice à excitation
séparée et en moteur shunt .

3. Travail préliminaire :
a. Les plaques signalétiques :

la plaque signalétique du moteur:


 MCC a shunt
PU= 1,5 KW N=1500trs.min-1
Induit : 220V – 9,1A

Inducteur : 220V – 0,75A

la plaque signalétique d’un génératrice


séparée
 MCC a séparée
PU= 1,5 KW N=1500 trs.min-1
Induit : 220V – 6 .8A
Inducteur : 96V – 1 .08A
Inducteur : 220V – 0,75A

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b. Réalisation du montage:
schéma du MCC :

schéma équivalant du MCC :

 On relie un rhéostat de démarrage en série avec l’induit .Le démarrage s’effectue en conduisant la manette du plot zéro,
qui est un plot “mort” jusqu’au dernier, mais en marquant un temps d’arrêt sur chacun d’eux pour laisser le rotor prendre
sa vitesse. On arrête le moteur , le plot revient à zéro.

 lorsque la charge variele le courant varie le couple varie la vitesse varie


donc on peut pas faire des mesures a vitesse variable ,alors on utilise un rhéostat d’excitation afin de récupérer la vitesse .

4. Manipulations :
a. Essaie à vide :N=1500tr/min

le courant dans le moteur : IM0 = 0.8A


la tension délivrée par le tachymètre Utachy=90V
la Puissance absorbée :
Pa0= Um×Im AN: Pa0 = 220×0.8 =176 W

les pertes collectives égale la Puissance car les Pertes joules sont négligeable
absorbée Pc = Pa0

Pj=0. Ces pertes collectives représentent les pertes dans le fer et les pertes mécaniques du moteur.

Pc = Pm+Pf

Tension a vide UG0en fonction du courant d’excitation IexG :


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Pour N0=1500tr/min Vtachy= 84 V ; N = 2/3 N0 Vtachy = 56 V

IexG(A) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1
UG0(V) à
21.2 38 66.6 96.9 127.3 159.1 184.8 206 225.7 248.5 257.5 271.2
N=N0
UG0(V) à
14 26 44 65 86 105 122 140 155 165 176 182
N=2/3N0

Tracage du UG =f(IG)
Ug0(V) à N=N0 Ug0(V) à N=2/3N0

300

250

200

150

100

50

0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2

La vérification de la proportionnalité des f.e.m et des vitesses ( k ):

IexG(A) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1
Ug0(V) à 21.2 38 66.6 96.9 127.3 159.1 184.8 206 225.7 248.5 257.5 271.2
N=N0
Ug0(V) à 14 26 44 65 86 105 122 140 155 165 176 182
N=2/3N0
K pour N= 0.014 0.025 0.044 0.064 0.084 0.106 0.123 0.137 0.15 0.165 0.17 0.18
N0
K pour 0.014 0.026 0.044 0.065 0.086 0.105 0.122 0.14 0.155 0.165 0.176 0.182
N=2/3N0

On trouve l’égalité de coefficient k pour deux valeurs N=N0 et N=2/3N0


Alors que la proportionnalité des f,e,m et des vitesses est bien vérifiée.

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b. Essai en charge : N=1500tr/min
La génératrice débite dans un plan de charges.

Vérifions Utachy et on change sur le rhéostat d excitation pour rétablir la vitesse N : Iext =1A

Remplissage du tableau en modifient la charge :

Pc(w) 0 200 400 600 800 1000 1200


UG(v) 280 265 255 250 245 240 235
Im(A) 0.8 2.2 3.8 5.2 6.7 8 9.8
IG(A) 0 1.2 2.2 3.1 4 4.72 5.5

c. Mesure des résistances chaud :


D'après la méthode Volt-ampèremétrique (AVALE ), On mesure les résistances des
induits du moteur et de la génératrice .

Remplissage du tableau (UM ,IM ):

UM 4.1 7.7 10.5 13.8 17.4


IM 1 2 3 4 5

∑ 𝑈𝑚𝑖 𝟒.𝟏+𝟕.𝟕+𝟏𝟎.𝟓+𝟏𝟑.𝟖+𝟏𝟕.𝟒
RM = AN : RM = = 3.54 Ω
∑ 𝐼𝑚𝑖 𝟏+𝟐+𝟑+𝟒+𝟓

Remplissage du tableau (UG ,IG ):

UG 4.5 8.7 12.6 17.1 21.3


IG 1 2 3 4 5

∑ 𝑈𝑔𝑖 𝟒.𝟓+𝟖.𝟕+𝟏𝟐.𝟔+𝟏𝟕.𝟏+𝟐𝟏.𝟑
RG = AN : RG = = 4.26 Ω
∑ 𝐼𝑔𝑖 𝟏+𝟐+𝟑+𝟒+𝟓

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5. Calculs et syntheses:
Calculons : la puissance absorbé du moteur Pa , la puissance utile Pu et le rendement 𝜂 :

𝑃𝑎𝑚
Pam= U×IM ; Pu=UG × IG ; 𝜂=
𝑃𝑢
Pa(W) 154 484 836 1144 1474 1760 2156
Pu(w) 0 318 561 775 980 1132.8 1292.5
ŋ(%) 0 0.58 0.71 0.7 0.67 0.67 0.62

Traçage du UG =f(IG),IM=f(IG), η=f(IG) :

UG =f(IG),IM=f(IG), η=f(IG)
Ug(v) Im(A) ŋ(%)

300

250

200

150

100

50

0
0 1 2 3 4 5 6

Calcule des résistances des induits , du moteur et celle de la génératrice :

 pour le moteur :

𝑃𝑗𝑟 𝑃𝑎𝑚−𝑃𝑢−𝑃𝑐
R M= =
𝐼𝑚2 𝐼𝑚2

pour Im=0.8 A ona : Pam = 154 W

Pu = 0 W

Pc= 152.26 W

154−0−152.26
AN : RM = (0.7)²
= 3.55 Ω

On constate que les deux résistance sont égaux

10
 Pour la génératrice :

EG = IG×RG+UG On a : IG1=5.5A

UG1=235V

𝐸𝑔−𝑈𝑔 285−235
RG =
(𝐼𝑔)
AN : RG = 5.5
= 9.09 Ω

On constate que pour la génératrice, la résistance mesuré est différente à la résistance calculée.

Calcules des pertes globales PG :

PG =Pam - Pu

Pc(w) 0 200 400 600 800 1000 1200


Pa(W) 154 484 836 1144 1474 1760 2156
Pu(w) 0 318 561 775 980 1133 1293
PG(W) 154 166 275 369 494 627,2 863,5

Calcules des puissances électromagnétique du moteur et de la génératrice a la charge 1200W . :

 Pour le moteur :

PEm = Pam-Pjr AN : PEm=2156-3.55×9.8²

= Pam- Rm×Im² =18150.058 W

 Pour la génératrice :
PEm=EG×IG AN : PEm=235×5.5

=1292.5 W

Calcules des couples électromagnétique du moteur et de la génératrice a la charge 1200W . :

 Pour le moteur :
𝑃𝑒𝑚 18150.058×60
TEm= AN : TEm=
Ω𝑚 2𝜋×1500

= 11.67 N.m
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 Pour la génératrice :
Tem = 𝑃𝑒𝑚 AN: Tem = 1292.5×60
= = =
Ω𝑔 2𝜋×1500

 D’après les calculs ,on a obtenu des couples magnétiques différents a couse du réaction
d’induit.
 Pour la réaction d’induit on remarque que même si l’induit n est pas alimente il crée une
force électromotrice . pour déterminer les pertes dans le fer , il faut faire un Essai a vide
qui nous permet de trouver les pertes collective qui sont la somme des pertes mécaniques
𝑃𝑐
et les pertes dans le fer et on les suppose égaux, alors que Pf =
2

6. Conclusion :

L’avantage de ce type de moteur est de pouvoir faire varier sa vitesse de rotation ( à


travers le Rhéostat d’excitation), son couple et son sens de rotation facilement et de
pouvoir entraîner de très fortes inerties .

La circulation d’un courant dans l’induit crée un flux rotorique qui a pour conséquence
d’user les balais. Afin de contrer ce problème on utilise des pôles de compensation qui
permettent de compenser ce flux d’induit , C’est le phénomène de réaction magnétique
de l’induit .

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TP n° 5 : Machine synchrone

I. But du TP :
Cette manipulation a pour but de nous familiariser avec les machines synchrone. Ce TP
correspond à comprendre :

 Le principe de fonctionnement d’une machine synchrone.


 Rendement et cos phi optimales
 Les types de démarrage.
 Variation de vitesse.
 Les caractéristiques mécaniques avec interprétation.

II. introduction :
Une machine synchrone est une machine électrique :

 soit produisant un courant électrique dont la fréquence est déterminée par la


vitesse de rotation de la machine : fonctionnement générateur ;

 soit absorbant un courant électrique dont la fréquence détermine la vitesse de


rotation de la machine : fonctionnement moteur.

Au-delà de quelques kilowatts, les machines synchrones sont le plus souvent des
machines triphasées. Les alternateurs sont des machines synchrones fonctionnant
en génératrice.

Le rotor, fréquemment nommé roue polaire, est alimenté par une source continue.

III. Constitution :
Comme tout moteur, la machine synchrone est constitué d'une partie mobile : le rotor et
d'une partie fixe :

Stator :

Le stator est habituellement l'induit (siège de la transformation de puissance). Le stator


est constitué d'un bobinage triphasé généralement couplé en étoile, découpé en p paire
de pôles. Les bobinages sont insérés dans des encoches au sein de culasse en ferrite.

Rotor :

De la même manière, l'inducteur est généralement le rotor. Suivant la technologie


utilisée, le champ

Magnétique est créé par des bobinages ou des aimants permanents. (cf. diaporama
durant le cours).
Lorsque que l'inducteur est bobiné, il est nécessaire de conserver des balais afin de
l'alimenter (mais cette fois sans commutation).

Cette année, seule la machine synchrone brushless (sans balai, donc à aimants
permanents) est au

Programme. Cette structure réserve plusieurs avantages :

- Pas de pertes au rotor

- Pas besoin de bobinage et de balais au rotor

- Un rotor plus léger (car aimants plus légers que les bobinages) -> servomoteurs à faible
inertie donc très réactifs

- Pour les faibles dimensions, induction plus importante.

Autrefois, cette technologie ne permettait pas de réaliser des machines de très fortes
dimensions (cout trop important) mais avec les progrès réalisés sur les aimants, on
observe une montée en puissance de ces moteurs.

Les aimants utilisés sont généralement soit des ferrites (faible induction mais bon
marché) ou du Samarium cobalt (forte induction mais couteux)

IV. Principe de fonctionnement :


Les courants du rotor créent un champ magnétique tournant dans le stator. Sa fréquence
de rotation (sa vitesse) est proportionnelle à la fréquence de l'alimentation électrique. La
vitesse de ce champ tournant est nommée vitesse de synchronisme.

L'enroulement au rotor est alimenté par un courant continu ce qui le rend comparable à
un aimant. Il peut d'ailleurs être constitué d'aimants permanents, le rotor n'a alors plus
besoin d'alimentation. Le champ magnétique du rotor créé cherche en permanence à
s'aligner sur celui du stator. C'est le principe de la boussole (qui voit-elle par contre un
champ magnétique fixe). Cette machine est dite synchrone : le champ du rotor ne peut
que tour

V. Les principaux types de démarrage.


Démarrage direct

Méthode de démarrage la plus simple, le démarrage direct permet le démarrage en un


seul temps. Le stator se branche directement sur le réseau.
Le démarrage direct de nombreux avantages : il est être simple à mettre en place,
bénéficie d’un bon couple de démarrage et permet un démarrage rapide du moteur.
Le problème du démarrage direct est qu’il entraîne un appel de courant fort (qui est
mauvais pour les appareils branchés sur la même ligne que le moteur) et un démarrage
brutal (qui est néfaste pour la santé de votre moteur triphasé).
On réserve le démarrage direct aux moteurs de faible puissance et qui ne nécessitent pas
une mise en marche progressive.

Démarrage étoile triangle

Pour diminuer la brutalité au démarrage et réduite le courant d’appel, le moteur démarre


avec une connexion en étoile pour ensuite revenir vers le couplage en triangle. Les
enroulements sont alimentés avec une tension 3 fois plus faible.
Le démarrage étoile triangle provoque un temps de démarrage long et un couple réduit.
L’autre inconvénient est qu’on ne peut éviter une coupure d’alimentation lors du passage
étoile-triangle.
Ce type de démarrage est plutôt conseillé pour le démarrage à vide ou pour les machines
ayant un couple résistant au démarrage assez faible.

Démarrage statorique

Un démarrage statorique consiste à mettre des résistances sur les enroulements


statoriques pour obtenir un démarrage en douceur.
Le démarrage statorique ne provoque pas de coupure d’alimentation au démarrage
(contrairement au démarrage triangle étoile). Le démarrage est certes moins brutal avec
ce procédé mais en contrepartie le courant de démarrage est élevé.
Ce type de démarrage n’est plus vraiment utilisé. On lui préfère les démarreurs
électroniques pour une meilleure efficacité.

Démarrage rotorique

Ce procédé de démarrage en plusieurs temps repose sur l’alimentation direct des


enroulements du stator en tension nominale et un couplage des enroulements du rotor
en étoile.
C’est le procédé de démarrage ayant un appel de courant très faible. De plus, il permet de
choisir le choix du couple et le temps de démarrage.
Ce type de démarrage ne s’applique que pour les moteurs asynchrones à rotor bobiné. Il
s’agit d’un système de démarrage coûteux, que l’on réserve pour les machines
puissances, qui ont des démarrages difficiles ou qui ont des besoins spécifiques (ex : un
démarrage progressif).

Démarrage par autotransformateur

Dans ce cas, on utilise ce qu’on appelle un autotransformateur, qui va permettre


d’alimenter le moteur triphasé par une tension réduite au départ pour l’alimenter dans
un second temps en pleine tension.
L’avantage ? Pas de coupure de courant lors des temps de démarrage et vous avez le
choix du couple de démarrage. Pratique, il reste cependant coûteux.

Démarrage avec un variateur de fréquence

Variateur de fréquence
C’est le cas où vous utilisez un variateur de fréquence pour obtenir un démarrage
progressif du moteur. Il permet un démarrage et un arrêt en douceur de votre moteur.
Pas de démarrage brusque donc avec un tel dispositif. Il protège également votre moteur
contre les surchauffes et les surtensions. Il vous faut cependant investir dans un variateur
de fréquence.
VI. Bilan énergétique pour un alternateur
Puissance mécanique

La turbine, ou le moteur à essence pour un groupe électrogène, entraîne l’arbre de


l’alternateur avec un couple T. La puissance absorbée est mécanique.

Ωs: pulsation de rotation en rad.s-1

Pmec = Ωs.Tm=2.π.Ns.Tm Ns : vitesse en trs.s-1

Tm : couple utile sur l’arbre en N.m


Puissance absorbée par le rotor

P = Ue Ie Si l’alternateur est à excitation indépendante, il faut encore tenir compte de


l’énergie électrique absorbée par l’excitation (rotor).

Si l’alternateur est auto-excité, la puissance reçue par l’inducteur (excitation) est fournie
par le système d’entraînement et se trouve donc inclue dans le terme Pméca = Ωs.Tm

Puissance absorbée totale

Alternateur à excitation indépendante : Pa= Ωs .Tm +Ue Ie

Alternateur auto-excité : Pa= TM.Ωs

Alternateur à excitation à aimants permanents : Pa= TM.Ωs

Puissance utile

La charge reliée à l’alternateur absorbe un courant de valeur efficace I et présente un


facteur de puissance cos ϕ :

PU =VI cosϕ monophasée

PU = 3UI cosϕ triphasée


Les pertes

Rendement et cos Φ

VII. Variation de vitesse

La vitesse de synchronisme est fonction de la fréquence du réseau d’alimentation (50 Hz


en Europe) et du nombre de pair de pôles. Vu que la fréquence est fixe, la vitesse du
moteur peut varier en fonction du nombre de paires de pôles.
Pilotage de la vitesse de rotation
Le pilotage de la vitesse de rotation du moteur synchrone est essentiel pour beaucoup d’applications.
La relation suivante permet de cerner quels sont les paramètres qui peuvent influencer la
vitesse de rotation.
On a :

n0 = n

Avec,

 n0 = vitesse du champ tournant [tr/min].


 n = la vitesse de rotation de l’arbre du moteur [tr/min].

Ou :

n= f/p

Avec,

 f = fréquence du réseau [Hz].


 p = le nombre de paires de pôles du stator.

On peut donc piloter la vitesse de rotation en intervenant sur :

 le nombre de paires de pôles (moteur à nombre de pôles variable),


 la fréquence du réseau.
VIII. Les caractéristiques mécaniques
Les caractéristiques mécaniques d’un moteur synchrone sont représentées dans la courbe
suivante :

IX. Conclusion
Malgré que la vitesse de moteur synchrone reste fixe, peu importe la charge. Cela peut être
un véritable atout dans certaines circonstances mais L’un des grands inconvénients du
moteur synchrone est qu’il décroche si l’on dépasse le couple maximum.
TP n° 4: Machine synchrone

I. But du TP :
Cette manipulation a pour but de nous familiariser avec les machines
synchrone. Ce TP correspond à comprendre :

 Le principe de fonctionnement d’une machine synchrone.


 Rendement et cos phi optimales
 Les types de démarrage.
 Variation de vitesse.
 Les caractéristiques mécaniques avec interprétation.

II. introduction :
Le moteur asynchrone est, de beaucoup, le moteur le plus utilisé dans
l’ensemble des applications industrielles, du fait de son faible cout, de son
faible encombrement, de son bon rendement et de son excellente fiabilité.

Son seul point noir est l’énergie réactive, toujours consommée pour
magnétiser l’entrefer. Les machines triphasées, alimentées directement sur
le réseau, représentent la grande majorité des applications ; supplantant
les machines monophasées aux performances bien moindres et au couple
de démarrage nul sans artifice.

Autrefois, sa mise en œuvre (démarrage et variation de vitesse) se révélait


compliqué mais tout cela s'est résolu grâce aux progrès de l'électronique de
puissance. La conséquence de ce développement de l'électronique de
commande fait que le moteur asynchrone est maintenant utilisé dans des
domaines très variés.
III. Constitution :

La machine asynchrone est constituée de deux éléments principaux : (cf


diaporama)

Le stator :

constitué de trois enroulements (bobines) parcourus par des courants


alternatifs triphasés et possède p paires de pôles ("nombre de bobinage
triphasé au sein dans le stator")

Le rotor :
Partie tournante du moteur. Le rotor peut être constitué par un bobinage
triphasé, mais, le plus souvent, Il est constitué d’une masse métallique dont de
l’aluminium pour l’alléger. On parle alors de rotor à cage d’écureuil.

IV. Principe de fonctionnement :

Le principe de fonctionnement d’un moteur asynchrone repose :


D’une part sur la création d’un courant électrique induit dans un conducteur
placé dans un champ magnétique tournant. Le conducteur en question est un
des barreaux de la cage d’écureuil ci-dessous constituant le rotor du moteur.
L’induction du courant ne peut se faire que si le conducteur est en court-circuit
(c’est le cas puisque les deux bagues latérales relient tous les barreaux).

D’autre part, sur la création d’une force motrice sur le conducteur considéré

(parcouru par un courant et placé dans un champ magnétique tournant ou


variable) dont le sens est donné par la règle des trois doigts de la main droite

Comme montré sur le schéma ci-dessus, le champ tournant , à un instant


donné, est orienté vers le haut. En considérant deux conducteurs
diamétralement opposés, on constate que les courants induits dans ces deux
conducteurs sont en sens inverse et, associés au champ magnétique, créent
des forces motrices en sens inverse. Le rotor étant libre de tourner sur l’axe X-
Y, les deux forces s’associent pour imprimer aux deux conducteurs un couple
permettant la rotation de la cage d’écureuil : le moteur électrique est inventé.

Pour entretenir la rotation du moteur, il est nécessaire de faire varier soit le


courant dans les conducteurs de la cage, soit le champ magnétique. Dans un
moteur asynchrone, c’est le champ magnétique qui varie sous forme de champ
tournant créé dans le stator.

Au démarrage le champ tournant balaye les conducteurs de son flux à la vitesse


angulaire de synchronisme. Le rotor mis en rotation tend à rattraper le champ
tournant. Pour qu’il y ait un couple entretenu au niveau des conducteurs, la
variation de flux doit être présente en permanence; ce qui signifie que si les
conducteurs tournent à la vitesse de synchronisme comme le champ tournant,
la variation de flux sur les conducteurs devient nulle et le couple moteur
disparaît.

Un rotor de moteur asynchrone ne tourne donc jamais à la vitesse de


synchronisme (50 Hz). Pour un moteur à une paire de pôles (à 50 Hz, la vitesse
de rotation du champ tournant est de 3 000 [tr/min]) la vitesse de rotation du
rotor peut être de 2 950 [tr/min] par exemple; intervient ici la notion de
glissement.

V. Les principaux types de démarrage.


Démarrage direct

Pour un démarrage direct, il suffit d’un boitier de démarrage classique,


souvent vendu avec des protections thermiques. L’alimentation du relais de
commande est prise entre 2 phases ou entre phase et neutre. Elle présente un
auto-maintien permettant au contacteur de rester coller après avoir lâché le
bouton de commande

Le problème est l’intensité de démarrage, lorsque le moteur est en triangle (6 à


8 fois l’intensité nominale).

Démarrage étoile triangle

Afin de réduire l’intensité au démarrage, la solution peut-être un démarrage


étoile-triangle. Le principe du montage étoile triangle consiste à alimenter le
moteur en étoile, en sous alimentant par rapport à la tension attendue par les
bobinages. On bascule ensuite (grâce à une temporisation réglable) sur un
couplage triangle, correspondant à la tension d’alimentation du réseau.

Le démarreur progressif électronique (ou soft starter) :


Pour un démarreur progressif électronique, il faut un algorithme contrôlant
trois paires de thyristors SCR montés dos à dos permet de démarrer et
d’arrêter le moteur.
L’orientation dos à dos des thyristors SCR permet à la tension c.a. d’être
régulée en changeant l’angle d’amorçage à chaque demi-cycle.

Le principe est donc d’alimenter progressivement le stator du moteur, avec une


tension qui va varier progressivement. L’électronique de commande permet de
régler de façon précise :

Le temps et la vitesse de démarrage.

L’intensité à ne pas dépasser.

Une fois le démarrage terminé, on bascule sur un contacteur dit de « ByPass ».


La partie électronique fonctionne don très peu.

Démarrage avec variateur de fréquence :

Le variateur de fréquence permet également un démarrage progressif,


mais cette fois en jouant sur la tension et la fréquence d’alimentation.
Cela permet alors de mieux géré le couple de démarrage. Il sert également
à faire varier la vitesse lors du fonctionnement
Pour les petites puissances, un variateur de fréquence est souvent la
solution la moins coûteuse.
VI. Variation de vitesse ,le cosinus phi et les puissances

.
La vitesse de synchronisme

La vitesse de synchronisme est directement conditionnée par


la fréquence du courant (en France 50 Hz) et le nombre de pairs
de pôle du moteur. Elle correspond à la vitesse de rotation du
champ tournant créé par les enroulements.
Ns = 60 f/p
Ns: vitesse de synchronisme en tr/min
f: fréquence en Hz,
p: nombre de paires de pôles.
Le glissement.
C'est la différence entre la vitesse du champ magnétique et la
vitesse angulaire du moteur c'est-à-dire à la vitesse réelle du
moteur.
Ce glissement généralement est de l'ordre de 2 à 5 % de façon
générale, rarement plus.
Vitesse réelle.
C'est la vitesse que l'on peut mesurer directement en bout
d'arbre avec un tachymètre. Cette vitesse est toujours inférieure
à la vitesse (2 à 5 %) de synchronisme d'où le nom de moteur
asynchrone.
Donc la vitesse réelle d'un moteur asynchrone est égale à
la vitesse de synchronisme moins le glissement.
Le cosinus phi (φ)
C'est un facteur de puissance qui représente la valeur de l'angle
du déphasage (décalage temporel) entre la tension (U) et
l'intensité (I) du courant alternatif.
Un moteur soumis a un courant alternatif consomme deux types
d'énergie, l'énergie active qui utilisable sous forme de travail
(moteur) ou de chaleur (résistance, effet Joule) et une énergie
réactive qui sert à créer un champ magnétique dans un bobinage.
La somme de ces deux énergies c'est l'énergie apparente.
Le cosinus φ est égal au rapport de la puissance active (P) sur la
puissance apparente (S).

Donc un récepteur avec un facteur de puissance (cosinus phi)


égale à 1 ne consommera aucune énergie réactive à contrario ce
même recepteur avec un cosinus φ inférieur à 1 conduira à une
consommation d'énergie réactive.
Pour un moteur electrique on aura concrètement pour un cosinus
φ élevé (maximum 1) une intensité mesurée faible à l'inverse
plus le cosinus phi sera faible plus l'intensité sera élevée.
Le cos φ moyen pour un moteur se situe en général au alentour
de 0,8.
Puissance absorbée
la puissance absorbée est le résultat de la puissance électrique
transformée en puissance mécanique.
La puissance absorbée par un appareil électrique est égale au
produit de la tension par l'intensité du courant qu'il absorbe, pour
un moteur électrique triphasé la puissante absorbée s'exprime
ainsi :
Pa =U.I.√3.cos φ (puissance électrique en W)
U =Tension efficace entre deux phases, I =Intensité , √3 =
1.732, cos φ = 0,8
Puissance utile et rendement

C'est la puissance directement utilisable en bout d'arbre,elle


représente la puissance absorbée moins les diverses pertes par
frottement, effet joules etc..
Le rendement c'est le rapport entre la puissance utile et la
puissance absorbée.
Rendement = (puissance utile) / (puissance absorbée)

Conclusion :

Ce moteur est très utilisé dans l’industrie car c’est un moteur qui
ne nécessite pas d’entretien car il n y apas de frottements, soit
moins d’usure . Leur entrainement est uniquement magnétique .

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