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UNIVERSITE HASSAN II CASABLANCA

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE


D’ELECTRICITE ET DE MECANIQUE

DEPARTEMENT GENIE ELECTRIQUE

TRAVAUX DIRIGES D’ELECTROTECHNIQUE

1ère année GM

Filière : Construction Mécanique et Production Intégrée (CMPI)


Filière : Génie des Systèmes Mécaniques (GSM)
Filière : Procédés Industriels en Plasturgie (PIP)
Filière : Qualité Maintenance et Sécurité Industrielle (QMSI)

Année universitaire : 2023-2024


Travaux dirigés d’électrotechnique

Ch I : Réseau alternatif monophasé

A- Résumé

Expressions instantanées de la tension et du courant

En régime sinusoïdal : u  U 2 cos t et i  I 2 cos (t   ) (-≤ ≤ )

→ = 0 dans le cas d’un récepteur résistif


→ > 0 dans le cas d’un récepteur inductif
→ < 0 dans le cas d’un récepteur capacitif

Expressions complexes de la tension et du courant

U  Ue j0
U et I  I e  j avec   arg Z

Puissance active
En régime sinusoïdal : P = UI cos  (unité : W, KW, MW, GW) (W : Watt)

Puissance réactive
En régime sinusoïdal : Q = UI sin (unité : VAR, KVAR, …) (VAR : Volt Ampère Réactif)
→ Pour un récepteur résistif : Q = 0
→ Pour un récepteur inductif : Q > 0 (la puissance réactive est consommée)
→ Pour un récepteur capacitif : Q < 0 (la puissance réactive est fournie)

Puissance apparente
En régime sinusoïdal : S = UI (unité : VA, KVA, MVA, …) (VA : Volt Ampère)

Relation entre P, Q et S

P  UI cos    2 2
 S P Q
En régime sinusoïdal : Q  UI sin     Q
S  UI   tg  
  P

Autres expressions de P et Q

U2R ; U2X
P  R I 2R ou Q  X I 2X ou
R X
2 U2
 Dans le cas d’une résistance R : P  RI ou ; Q=0
R
2 U2
 Dans le cas d’une inductance L : P = 0 ; Q  LI ou
L
1 2
 Dans le cas d’une capacité C : P = 0 ; Q I ou  CU2
C

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Travaux dirigés d’électrotechnique
Théorème de Boucherot
Quelque soit l’association des récepteurs, les puissances actives s’ajoutent et les puissances réactives
s’ajoutent algébriquement : P   Pi et Q   Qi (somme algébrique).
i i

B- Exercices d’application

Exercice I

1°) Une bobine de résistance R = 10 en série avec une inductance L = 0,1H est alimentée sous une
tension sinusoïdale de valeur efficace U = 220V et de fréquence f = 50Hz.
a- Faire une figure.
b- Donner l’expression de l’impédance complexe Z de la bobine. Calculer son module et son
argument.
c- Calculer la valeur efficace I du courant et le déphasage  du courant sur la tension. Donner la
valeur du facteur de puissance cos .
d- Calculer, de deux façons différentes, la puissance active P et la puissance réactive Q
consommées par la bobine.
2°) On branche en parallèle avec la bobine précédente un condensateur de capacité C = 80 F.
a- Faire une figure.
b- En utilisant le théorème de Boucherot, calculer la puissance active P’ et la puissance réactive
Q’ consommées.
c- Calculer la valeur efficace I’ du courant et le déphasage ’ du courant sur la tension. Donner
la valeur du facteur de puissance cos '. Conclure.
d- Calculer la valeur efficace IC du courant traversant le condensateur. Est-ce que I’ = I + IC ?
Conclure.

Exercice II

Une installation monophasée inductive 220V – 50Hz absorbe un courant I=100A avec un facteur
de puissance cos  = 0,7. Pour améliorer le cos  et le ramener à la valeur cos ’ = 0,9, on branche aux
bornes de l’installation un condensateur de capacité C.

1°) Faire une figure.


2°) Calculer la puissance active P avant amélioration de cos  et la puissance active P’ après
amélioration de cos .
3°) Calculer le courant I’ après amélioration du facteur de puissance cos .
4°) Calculer la puissance réactive Q avant amélioration de cos  et la puissance réactive Q’ après
amélioration de cos .
5°) Calculer la capacité C du condensateur et le courant IC qui le traverse.

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Travaux dirigés d’électrotechnique

Ch II : Réseau triphasé équilibré

A- Résumé

Couplage étoile (Y)


I
1

V
U

N
Chaque branche du récepteur est soumise à la tension simple V  U / 3 et traversée par le courant de
ligne I

Couplage triangle ( ou D)
I
1
J

Chaque branche du récepteur est soumise à la tension composée U et traversée par le courant de
branche J  I / 3

Equivalence étoile – triangle


Z en triangle Z /3 en étoile
R R/3 ; L L/3 ; C 3C

Expressions des puissances

P  3 UI cos    2 2
 S  P Q
Q  3 UI sin     Q
  tg  
S  3 UI   P

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Travaux dirigés d’électrotechnique
Autres expressions de P et Q

 2 VR 2 U R 2  2 2 UR 2
 P  3RI R ou 3   P  3RJ R  RI R ou 3
Y:  R R :  R
 2

 2 VX U X2  2 2 U X2
 Q  3 XI X ou 3   Q  3 XJ X  XI X ou 3
X X X
Méthode des « 3 wattmètres »

W1
1 W
W2
2 W
W3 R
3 W

P = W1 + W2 + W3. Si le système est équilibré W1  W2  W3  W et P = 3W

Méthode des « 2 wattmètres »

P1
1 W
P2
2 W R

 P  P1  P2  P1  UI cos(   / 6)
Si le système est équilibré :  avec 
 Q  3 ( P1  P2 )  P2  UI cos(   / 6)

Amélioration du facteur de puissance d’une installation triphasée

Pour améliorer le facteur de puissance d’une installation triphasée, on utilise une batterie de trois
condensateurs couplés en triangle. En effet, la capacité C de chaque condensateur est 3 fois plus faible
qu’en étoile, il y’a donc plus d’économie et moins d’encombrement.

P(tg  tg' )
C
3U 2

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Travaux dirigés d’électrotechnique
B- Exercices d’application

Exercice I

Le récepteur ci-dessous est alimenté par un système de tensions triphasé équilibré dont la tension entre
phases est U=380V, f=50Hz, R=5 et L=30mH.

L L
U

R JL L R

1°) Donner le schéma équivalent en étoile du récepteur.


2°) Donner l’expression de l’impédance complexe Z de chaque branche du récepteur. Calculer son
module et son argument.
3°) Calculer les valeurs efficaces I et JL des courants I et J L .
4°) En utilisant deux méthodes différentes, calculer les puissances active P et réactive Q consommées
par le récepteur.
5°) Calculer l’indication W11N d’un wattmètre permettant de mesurer la puissance active P par la
méthode des "trois wattmètres". Donner le schéma de branchement du wattmètre.
6°) En utilisant deux méthodes différentes, calculer les indications P1= W113 et P2= W223 des deux
wattmètres lorsqu’on fait la mesure de P et Q par la méthode des "deux wattmètres". Donner le
schéma de branchement des deux wattmètres.

Exercice II

Une installation alimentée par un réseau triphasé équilibré (4 fils, 220/380V, 50Hz) comporte :

- 150 lampes résistives de 220V - 100W chacune ;


- un moteur triphasé câblé en étoile, de puissance utile 20KW avec un rendement = 80% et un
facteur de puissance cos M = 0,75 ;
- un four inductif triphasé couplé en triangle, absorbant une puissance active P F = 40KW et une
puissance réactive QF = 38KVAR.
.
1°) Proposer un schéma simplifié de cette installation équilibrée.
2°) En effectuant le bilan de puissances, calculer les puissances active P et réactive Q consommées.
3°) En déduire le courant de ligne I et le facteur de puissance cos  de cette installation.
4°) Calculer le courant traversant :
a- chaque lampe ;
b- chaque enroulement du moteur ;
c- chaque branche du four.

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Travaux dirigés d’électrotechnique
5°) Afin d’améliorer le facteur de puissance, on branche aux bornes de l’installation 3 condensateurs
identiques, couplés en triangle, de capacité C = 162F chacun.
a- En utilisant le théorème de Boucherot, calculer les puissances active P’ et réactive Q’
consommées.
b- Calculer le nouveau courant de ligne I’ et le nouveau facteur de puissance cos ’de cette
installation.
6°) On suppose que maintenant que toute l’installation est équivalente à un récepteur triphasé
équilibré, couplé en étoile. Chaque phase de ce récepteur est constituée d’une résistance R’ en parallèle
avec une inductance L’.
a- Calculer R’ et L’.
b- Calculer les courants IR’ et IL’ traversant respectivement R’ et L’.

Exercice III

Une ligne triphasée 380V – 50Hz alimente une usine dont toute l’installation électrique peut être
considérée comme triphasée équilibrée. La puissance active consommée prend les valeurs suivantes :

- Pendant les heures de travail, soit 8 heures par jour et 5 jours par semaine : 360KW avec un
facteur de puissance égal à 0,7 ;
- En dehors des heures de travail : 50KW avec un facteur de puissance égal à 0,9.

1°) Calculer l’énergie active Wa et l’énergie réactive Wr consommées pendant une semaine.
2°) Calculer, pour une semaine, le facteur de puissance moyen cos .
3°) Calculer la capacité de chacun des trois condensateurs à brancher en triangle à l’entrée de
l’installation pour que la valeur du nouveau facteur de puissance moyen cos ’ soit égale à 0,9 pour
une semaine.

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Travaux dirigés d’électrotechnique

Ch III : Transformateurs monophasés

A- Résumé

Rapport de transformation

n 2 U 20
m 
n1 U1

Formules de Boucherot
U 1  4.44 n 1 f B max S et U 20  4.44 n 2 f B max S
S : section droite du circuit magnétique.

Schéma équivalent simplifié à vide



I10

I10a
I10a I10r 10

U1 RF jXm
I10r
I10

I10a : composante active du courant à vide I10. I 10a  I 10 cos  10

I10r : composante réactive du courant à vide I10. I 10r  I 10 sin  10

U1 P10 U 12
RF : résistance équivalent fer. R F   
2
I 10a I 10 P10
a

U1 Q 10 U 12
Xm : réactance magnétisante. X m   
2
I 10r I 10 Q 10
r

Schéma équivalent simplifié en charge ramené au secondaire (approximation de Kapp)

I1 jxt2 rt2 I2
TP

U1 mU1=U20 U2

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Travaux dirigés d’électrotechnique
2
rt2 : résistance totale ramenée au secondaire. rt 2  r2  m r1
2
xt2 : réactance totale ramenée au secondaire. xt 2  x 2  m x1

Chute de tension

U 2  U 20  U 2  (rt 2 cos  2  xt 2 sin  2 ) I 2  U 2  U 20  (rt 2 cos  2  xt 2 sin  2 ) I 2

Rendement

U 2 I 2 cos  2

U 2 I 2 cos  2  Pfer  rt 2 I 22
Pfer 2
Le rendement passe par son maximum pour I 2M  ( Pfer  rt 2 I 2M  Pcu ).
rt 2
Le rendement est maximal pour cos 2 = 1 (charge résistive).

Prédétermination des caractéristiques en charge d’un transformateur

On effectue 2 essais : un essai à vide et un essai en court-circuit

. Essai à vide : Le courant I10 est faible ; m = U20 / U1 ; P10  Pfer


P1cc m 2 U 12cc
. Essai en CC : La tension U1CC est faible ; rt 2  ; xt 2   rt22
I 22cc I 22cc

Grandeurs nominales

Ce sont les valeurs données par le constructeur au-delà des quelles le bon fonctionnement n’est plus
garanti (la durée de vie diminue).
La plaque signalétique d’un transformateur indique les valeurs nominales de la tension primaire U1n,
de la tension secondaire U2n, de la fréquence f et de la puissance apparente secondaire S2n.
Le courant secondaire nominal est I2n = S2n / U2n.

B- Exercices d’application

Exercice I

On veut construire un transformateur monophasé ayant les caractéristiques nominales suivantes :


 puissance apparente S2 = 1,5KVA ;
 tension primaire U1 = 220V ;
 tension secondaire U2 = 24V ;
 fréquence f = 50Hz ;
 chute de tension U2 = 1V ;
 facteur de puissance cos  2 = 1.
On dispose d’un circuit magnétique de section S=25cm 2 et on désire le faire travailler avec une
induction maximale Bmax = 0,9 T.

1°) Calculer l’intensité nominale I2n du courant secondaire.


2°) Calculer la tension secondaire à vide U20.

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Travaux dirigés d’électrotechnique
3°) Calculer le rapport m du transformateur.
4°) Calculer les nombres de spires n1 au primaire et n2 au secondaire. Retrouver le résultat de la
question précédente.
5°) Calculer la résistance totale rt2 ramenée au secondaire et les pertes cuivre nominales.
6°) Calculer le rendement nominal sachant que les pertes fer nominales sont évaluées à 68W.

Exercice II

On dispose d’un transformateur monophasé de distribution 120KVA - 15000/220V - 50Hz.


Dans un essai à vide sous tension primaire nominale, on a relevé : U20 = 228V ; I10 = 0,5A ; P10 = 600W.
Un essai en court-circuit sous tension réduite a donné : U1CC = 485V ; I2CC = 520A ; P1CC = 3100W.
L’induction maximale est Bmax = 1,15 T et la section droite du circuit magnétique est S = 160cm2.

1°) Calculer le rapport de transformation m.


2°) Déterminer le nombre de spires n1 au primaire et n2 au secondaire.
3°) Donner le schéma équivalent simplifié du transformateur à vide. Calculer le facteur de puissance
cos  10, la puissance magnétisante Q10, la résistance équivalente fer Rfer et la réactance magnétisante
Xm.
4°) Donner le schéma équivalent du transformateur en charge ramené au secondaire dans l’hypothèse
de Kapp. Calculer la résistance totale rt2 et la réactance totale xt2 ramenées au secondaire.
5°) Calculer le courant nominal secondaire I2n.
6°) Calculer pour le courant secondaire nominal, la tension U2 aux bornes d’un récepteur de facteur de
puissance successivement égal à : 1 ; 0,8 inductif ; 0,8 capacitif.
7°) Evaluer le facteur de puissance nominal de ce transformateur.
8°) Pour quel courant secondaire le rendement est-il maximum ?
9°) Pour quel type de charge le rendement est-il maximum ?
10°) Calculer le rendement nominal.
11°) Calculer le maximum de rendement que peut avoir le transformateur.

Exercice III

Un transformateur monophasé possède les caractéristiques suivantes : U1 = 110V ; m = 2 ; f = 50Hz.


On a mesuré les pertes fer à vide sous 110V et on a trouvé 100W.
L’essai en court-circuit a donné : U1CC = 7V ; I2CC = 7,5A ; P1CC = 95W.

1°) Calculer la résistance totale rt2 et la réactance totale xt2, ramenées au secondaire.
2°) Calculer la tension secondaire et le rendement, quand la tension primaire est 110V, dans les deux
cas suivants :
a- la charge inductive, de facteur de puissance cos 2 = 0,8, absorbe un courant I2 = 7A ;
b- la charge consomme une puissance active P2 = 1,3KW et une puissance réactive Q2 = 755VAR.

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Ch IV : Machines à courant alternatif asynchrones

A- Résumé

Théorème de Ferraris
3p bobines régulièrement réparties au stator et alimentées par un système de tensions triphasé équilibré
de pulsation , créent p paires de pôles d’un champ tournant à la vitesse angulaire s =  / p
(vitesse de synchronisme en rad/s) ou Ns = 60f / p (vitesse de synchronisme en tr/mn).
Si f = 50Hz alors Ns = 3000 / p

p 1 2 3 4 5 ...
Ns 3000 1500 1000 750 600 ...

Glissement

Ns  N
g avec Ns la vitesse de synchronisme et N la vitesse du rotor.
Ns

0  g  1  N  N s correspond au fonctionnement en moteur. (En pratique g = qqs %).


g  0  N  N s correspond au fonctionnement à couple nul (Fonctionnement à vide).
g  1  N  0 correspond au fonctionnement à rotor bloqué (Fonctionnement au démarrage).

Diagramme de puissances
PJS PJR Pméc
Pa  3 UI cos     Ptr  em  s    Pm  em    Pu  u 
Pfer S Pfer R  0

Pa : puissance absorbée par le stator.


Ptr : puissance transmise du stator au rotor.
Pm : puissance mécanique.
Pu : puissance utile.
PJS : pertes Joule statoriques. PJS = 3 RS I2 en Y ou PJS = 3 RS J2 = RS I2 en 
Pfer S : pertes fer statoriques.
PJR : pertes Joule rotoriques. PJR = g Ptr
Pfer R : pertes fer rotoriques. Pfer R = 0
Pméc : pertes mécaniques.

Les pertes fer statoriques et les pertes mécaniques se déterminent à partir d’un essai à vide du moteur.

A vide :  o  s   g o    PJRo  .

Pao  PJSo  Pfer S  Pméc  Pfer S  Pméc  Pao  PJSo


Pao  PJSo
Si Pfer S  Pméc alors Pfer S  Pméc 
2

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Travaux dirigés d’électrotechnique
Rendement

Pu 3 UI cos   ( PJS  Pfer S  PJR  Pméc )


 
Pa 3 UI cos 

Couples

Pm
em : couple électromagnétique em 

Pu
u : couple utile u 

P
p : couple des pertes p  em  u  méc

Démarrage des moteurs asynchrones triphasés


 Démarrage direct : Ce type de démarrage est réservé pour les moteurs à faible puissance
(inférieure à 1,5KW).
 Démarrage étoile – triangle : Ce type de démarrage, facile à mettre en œuvre, est adopté
surtout pour les moteurs à cage démarrant à vide ou à faible charge.
 Démarrage avec tension réduite à l’aide d’un autotransformateur, d’un gradateur ou par
élimination de résistances insérées entre le réseau et les bornes statoriques.
 Démarrage à l’aide d’un rhéostat rotorique : Ce type de démarrage est réservé uniquement
pour les moteurs à rotor bobiné à bagues.

B- Exercices d’application

Exercice I

La plaque signalétique d’un moteur asynchrone triphasé tétrapolaire porte les indications suivantes :
Pu = 40 kW ; U = 380V ; f = 50Hz ; N = 1455tr/mn ;  = 80% ; cos  = 0,76.
Les enroulements statoriques sont couplés en étoile.
La résistance de chaque phase statorique est Rs = 0,05.
On néglige les pertes mécaniques et les pertes fer au rotor.

1°) Quelle est la vitesse de synchronisme NS en tr/mn ?


2°) Calculer, pour le fonctionnement nominal :
a- le glissement g ;
b- le couple utile u ;
c- la puissance Pa consommée ;
d- le courant I absorbé par le moteur ;
e- la puissance Ptr transmise du stator au rotor ;
f- les pertes Joule rotoriques PJR ;
g- les pertes Joule statoriques PJS ;
h- les pertes fer statoriques PferS.

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Travaux dirigés d’électrotechnique
Exercice II

Un moteur asynchrone tétrapolaire dont le stator est couplé en triangle, est alimenté par un réseau
triphasé de tension composée U = 380V et de fréquence f = 50Hz.
Ce moteur fonctionne avec un glissement g = 5 %. Le couple utile est alors u = 250Nm.
La puissance consommée est Pa = 41KW.
Les pertes fer statoriques sont évaluées à 800W.
Les pertes mécaniques et les pertes fer rotoriques sont négligeables.
La résistance de chaque phase statorique est Rs = 0,2.

1°) Quelle est la vitesse de rotation N du moteur en tr/mn ?


2°) Quels sont :
a- la puissance Pu disponible sur l’arbre ?
b- la puissance transmise Ptr du stator au rotor ?
c- les pertes Joule rotor PJR?
d- les pertes Joule stator PJS?
e- le rendement  du moteur ?
3°) Déterminer le courant dans chaque enroulement du moteur et son facteur de puissance cos .

Exercice III

Un moteur asynchrone triphasé, tétrapolaire, couplé en étoile, est alimenté par un réseau triphasé
220/380V-50Hz.
On a effectué les essais suivants :
 Essai à vide sous tension nominale : Io = 5A ; Po = 445W ; No  Ns.
 Essai en charge : I = 12A ; P a = 3750W ; N = 1440tr/mn.
On a mesuré la résistance d’une phase statorique et on a trouvé R S = 0,6.
Les pertes fer au rotor sont négligeables.

1°) Calculer la résistance R entre deux phases statoriques.


2°) Calculer les pertes mécaniques et les pertes fer au stator en les supposant égales.
3°) Pour le fonctionnement en charge, calculer :
a- le glissement g ;
b- le facteur de puissance cos  ;
c- les pertes Joule statoriques PJS ;
d- les pertes Joule rotoriques PJR ;
e- la puissance utile Pu ;
f- le couple utile u.
4°) Le moteur entraîne maintenant un ventilateur qui exige un couple de 18Nm à 1500tr/mn. Ce
couple est proportionnel au carré de la vitesse. On supposera que la caractéristique mécanique u (N)
du moteur est rectiligne dans sa partie utile.
a- Donner l’équation de la caractéristique mécanique du ventilateur r en fonction de N.
b- Donner l’équation de la caractéristique mécanique du moteur u en fonction de N.
c- Donner l’allure des caractéristiques mécaniques du couple utile u et du couple résistant
r en fonction de N.
d- Calculer la vitesse N du groupe moteur-ventilateur.

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