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Université du Maine Janvier 1999

Faculté des Sciences durée 2 h

MIAS2 - SM2
Électronique

1 Électrocinétique.
Calculer le courant qui circule dans la résistance RC sachant
D
que :
R1 R3
E Rc E = 24 V
A B R1 = R2 = 5 kΩ
R2 R4 R3 = 6 kΩ ; R4 = 3 kΩ
M RC = 3,5 kΩ

2 Filtre du second ordre.


Le circuit est alimenté par une tension VE = A.cosωt.
Déterminer sa fonction de transfert complexe si le courant
prélevé à la sortie est nul.
Au cours du calcul, conserver le plus long temps possible
l’expression de l’impédance du condensateur sous la forme ZC.
On posera ω0 = 1/RC puis x = ω/ω0

Tracer grossièrement l’allure de la courbe du gain en tension en fonction de ω.

3 Amplificateur à gain ajustable.


L’amplificateur opérationnel est idéal. La position du curseur
α=1 P α=0
du potentiomètre P est repérée par l e coefficient α qui varie
+ entre 0 et 1. Calculer la tension de sortie V S en fonction de n,
– VE et de α.
R nR
VS
VE nR
n–1

4) Amplificateur opérationnel idéal.


B L’amplificateur opérationnel est idéal. Le circuit est alimenté
C C par la tension V E = A.cos ωt. En utilisa nt le théorème de
I2
R/2 Millman déterminer le potentiel des nœuds A et B.
R A R En déduire la valeur des courants I1 et I2.

Montrer par ailleurs que ces courants sont opposés.
I1 + En déduire la fonction de transfert du montage.
Ve Vs
2C
Que se passe-t-il si on alimente le montage avec une tension
continue ?
Université du Maine Janvier 2000
Faculté des Sciences durée 2 h

MIAS2 - SM2
Électronique
1 – Électrocinétique. (4 pts)
En utilisant le théorème de Thévenin déterminer les
équivalents Thévenin et Norton de la partie du circuit
R1
Rc contenue dans le cadre en pointillés.
En déduire la valeur du courant qui circule dans la
résistance RC.
R2

R3

AN : E = 10 V ; R1 = 1 kΩ ; R2 = R3 = 2 kΩ ;
RC = 1,5 kΩ

2 – Filtre du troisième ordre. (8 pts)


La matrice de transfert d’un quadripôle est définie par :
V2   T11 T12   V1 
 I  = T  
 2   21 T22  − I1 
Montrer que le g ain en tension V 2/V1 d’un quadripôle
passif non chargé est égal à T22−1 .
Le circuit est alimenté par une tension V1 = A.sinωt.
Déterminer la matrice de transfert du quadripôle contenu
dans le cadre en pointillés. En déduire la matrice de transfert du filtre complet puis sa fonction
de transfert complexe si le courant prélevé à la sortie est nul. Dans le calcul, conserver le plus
longtemps possible l’ex pression de l’impédance complex e du condensateur sous la forme Z
puis poser x = 1/RCω. Pour quelle pulsation le gain est-il purement réel ?
3 – Amplificateur opérationnel idéal. (4 pts)
L’amplificateur opérationnel est idéal.
R R Quelle est la valeur du courant qui circule dans r2 ?
A
– Calculer la fonction de transfert VS/VE du montag e en
r1 B r2 fonction des valeurs des résistances.
+
Ve r3 Vs

4 – Amplificateur opérationnel idéal. (4 pts)


L’amplificateur opérationnel est idéal. Calculer la
r3 fonction de transfert V S/VE du montag e en fonction
B r1 r2 des valeurs des résistances.

A Dans quel cas ce montage a-t-il le même gain que le
R +
Ve montage de l’exercice n°3 ?
R Vs

Rédigez une copie claire, lisible, sans digressions hors sujet.


Université du Maine Janvier 2001
Faculté des Sciences durée 2 h

MIAS2 - SM2

Électronique
1 – Électrocinétique. (5 pts)

Chercher l’équivalent Thévenin (ETh, ZTh) de la partie du


R circuit contenue dans le cadre en pointillés.
Rc .
AN : E = 10.sin(ωt) V ; R = 1 kΩ ; C = 3,3 nF ;
f = 48 kHz

2 – Impédances complexes. (5 pts)


On considère le circuit ci-contre constitué par deux
R résistances identiques et par deux condensateurs identiques
C, alimenté par une tension VE = U.sin(ωt)
V R V
Déterminer l’expression de la fonction de transfert complexe
V
H de ce filtre en fonction de la grandeur x = RCω.
Faire un tracé grossier de la courbe de la norme du gain en
tension de ce filtre.

3 – Amplificateur opérationnel idéal. (5 pts)


L’amplificateur opérationnel est idéal. Le circuit est
i2 R2
I R1 alimenté par la tension VE = V.sin( ωt ).
C
Calculer l’impédance ZE = VE/I présentée par le circuit.
Montrer que cette impédance est la même que celle d’un
i1
VE circuit R C que l’on précisera.
+
VS

4 – Amplificateur opérationnel idéal. (5 pts)


L’amplificateur opérationnel est idéal. Le
2C
R R circuit est alimenté par la tension VE =
V.sin( ωt ).
A D + Déterminer la fonction de transfert
complexe H du montage et faire un tracé
B grossier de la norme du gain en tension.
VE C C
R/2 VS On posera x = RCω.
On pourra, par exemple, appliquer le
théorème de Millman en A, B et D.

Rédigez une copie claire, lisible, sans digressions hors sujet.


Exercices: Chapitre 1

1.1 – Générateur de tension


E est un générateur de tension idéal (E = 12 V) en série avec une
R I résistance interne R = 0,01 Ω.
Rc Calculer le courant dans la résistance de charge R C si :
E – RC = 10 Ω
– RC = 0 (court-circuit). Dans ce cas, que se passe -t-il si le
générateur est un accumulateur au plomb ?
1.2 – Générateur de courant
A est un générateur de courant idéal (I = 5 mA) et R sa
I résistance interne R = 250 kΩ.
R Rc Calculer le courant dans la résistance de charge RC si :
A
RC = 10 Ω, 10 kΩ, 1 MΩ.
Conclusions.
1.3 – Diviseur de tension
E est un générateur de tension idéal (E = 12 V)
R1 I R1 = 2 kΩ ; R2 = 1 kΩ
R2 Rc Calculer le courant dans la résist ance de charge RC et la
E tension entre ses bornes si : RC = 0 Ω, 500 Ω, 1 kΩ, 2 kΩ,
100 kΩ. Conclusions.

1.4 – Droite de charge


R I On considère le circuit composé d’une « varistance Var »
alimentée par un générateur de f.e. m. E = 40 V en série avec
V1 une résistance R = 100 Ω. Soit V2 la tension aux bornes de la
E V2 varistance. La caractéristique de celle -ci peut être représentée
Var par une équation de la forme : I = K.Vn . On a mesuré :
I = 100 mA pour V2 = 33 V et I’ = 300 mA pour V2 ’ = 45 V.
– Déterminer les valeurs des constantes K et n (attention aux unités !).
– Tracer la caractéristique de la varistance et déterminer graphiquement le point de
fonctionnement du montage. Indiquer les valeurs de V1 et V2 .
1.5 – Droite de charge
U (V) Une lampe à incandescence L a la
10
caractéristique ci-contre.
R1 Elle est alimentée par le circuit dont les
R2 éléments valent :
E L
5 E = 20 V ; R1 = R2 = 2 kΩ.
Déterminer le courant qui circule dans la
I(mA) lampe et la tension entre ses bornes.
5 10
Exercices: Chapitre 2

2.1 – Lois des mailles


Calculer l’intensité dans chacune des branches de ce circuit.
E1 R1 R2 E1 = 8 V ; E2 = 12 V.
E3 = 6 V ; E4 = 2 V.
R3 R4 R5 R1 = R2 = 5 Ω.
E2 R3 = R4 = R5 = 10 Ω.
E4 E3

2.2 – Lois des mailles


Calculer l’intensité dans chacune des branches de ce circuit.
E1 = 6 V ; E2 = 12 V.
R1 R2 R3 R1 = R5 = 20 Ω.
E1 R4 R5 E2 R3 = R4 = 40 Ω.
R2 = 10 Ω

2.3 – Principe de superposition


Calculer U et I en utilisant :
– la loi des mailles, A C
– le principe de superposition, R1 R2
– le théorème de Millman. I
E1 U
E1 = 10 V ; E2 = 40 V. E2
R1 = 5 Ω ; R2 = R3 = 10 Ω. R3

2.4 – Générateurs équivalents


E est un générateur de tension idéal (E = 12 V)
R1 I R1 = 2 kΩ ; R2 = 1 kΩ
R2 Rc Calculer le courant dans la résist ance de charge RC et la
E tension entre ses bornes si : RC = 0 Ω, 500 Ω, 1 kΩ, 2 kΩ,
100 kΩ. Conclusions.
Reprendre cet exercice en utilisant un générateur de Thévenin équivalent.

2.5 – Générateurs équivalents


Chercher les générateurs de Thévenin et de Norton équivalents à ces trois circuits.
a) I1 = 5 A, I2 = – 2 A, R1 = 10 Ω, R2 = 20 Ω.
b) E = 4 V, I2 = 1 A, R1 = R2 = 10 Ω.
c) E1 = – 4 V, E3 = 2 V, I1 = 1 A, R1 = R2 = R3 = 10 Ω.
R2 R3
E E1
R1
I1 E3
R1 R2 R1 R2
I1 I2 I2
–a– –b– –c–

2.6 – Générateurs équivalents


Reprendre l’exercice 2.3 en utilisant les générateurs de Thévenin et de Norton équiv alents.
2.7 – Droite de charge
Reprendre l’exercice suivant en utilisant un générateur de Thévenin équivalent.
U (V) Une lampe à incandescence L a la
10
caractéristique ci-contre.
R1 Elle est alimentée par le circuit dont les
R2 éléments valent :
E L
5 E = 20 V ; R1 = R2 = 2 kΩ.
Déterminer le courant qui circule dans la
I(mA) lampe et la tension entre ses bornes.

5 10

2.8 – Pont de Wheatstone déséquilibré


On considère un pont de Wheatstone dont la résistance du bras détecteur est R C.
D Calculer le courant qui circule dans la résistance RC. On
R1 R3 donne :
E Rc
A B E=6V; R1 = R2 = 3 kΩ.
R3 = 2 kΩ. R4 = 1 kΩ.
R2 R4
M

2.9 – Théorème de Kennelly


Montrer l’équivalence des deux circuits en exprimant les résistances de l’étoile en fon ction
de celles du triangle et réciproquement.
R 23
2 R2 3
2 3
R3
R12 R13
R1
1 Triangle Etoile
1

2.10 – Simplification de circuit


I Calculer le courant qui circule dans la résistance RC.
R1 R3
On pourra utiliser la transformation étoile -triangle ou
R2 mieux le théorème de Thévenin.
E R4
R5 RC

2.11 – Simplification de circuit


Calculer le courant qui circule dans la
R3 R1 R1 R1 R1 I
résistance RC.
R2 R2 R2 RC
E
R2 On donne :
E = 18 V. R1 = 4 kΩ.
R2 = 3 kΩ. R3 = 6 kΩ.
2.12 – Convertisseur digital-analogique
E Les tensions appliquées sont E.k i avec :
k1 k2 k3 k4
ki = 0 si l’inverseur est relié à la masse.
ki = 1 si l’inverseur est relié à E.
2R 2R 2R 2R
En utilisant le théorème de Millman en A, B, C et D,
A montrer que :
R B R C R D
kE kE kE kE
2R VS = 1 + 2 + 3 + 4
16 8 4 2
2.13 – Simplification de circuit
A
Déterminer (en fonction de R) la valeur de r pour
r
laquelle la résistance présentée par le circuit entre A et
r r B est égale à R.
E
r R Il est conseillé de modifier le schéma in itial.

2.14 – Stabilisateur de tension


La tension aux bornes d’une thermistance en fonction du courant est la suivante :
ut (V) 0 4 6,5 8,2 8,6 9 8,7 8
i (mA) 0 5 10 20 25 35 65 100

On considère le circuit ci-contre.


R
r = 15 Ω

i a) Tracer u = f ( i ).
I
b) Exprimer u = g(E, i, R, RC)
Rc = 800Ω

c) Calculer R pour avoir un courant i égal à 60 mA.


E = 24 V u d) Déterminer la variation de u quand la tension E
ut varie de ± 15 %.
Th
Exercices: Chapitre 3

3.1 – Relaxateur à néon


On considère le circuit ci -contre. Le fonctionnement de
R r la lampe à néon peut être schématisé de la manière
suivante : si la tension aux bornes de la lampe est inférieure
E C v à VAL, elle est éteinte et présente une résistance rE très
grande. Quand le tube est allumé, le gaz ionisé présente une
résistance rA .
Quand la tension aux bornes du tube devient inférieure à VEX, il s’éteint. Déterm iner la
variation de la tension aux bornes du condensateur en fonction du temps.
AN : E = 90 V ; R = 1 MΩ ; C = 10 µF ; VAL = 65 V ; VEX = 55 V ; rA = 105 Ω
3.2 – Décharge d’un condensateur
Le condensateur C est initialement chargé avec une
R charge Q0 .
R
Calculer pour les deux circuits l’expression de la charge
C C' C C' et du courant pour les deux condensateurs.

3.3 – Circuit intégrateur


On suppose que l’impédance de charge du circuit est
très grande. La tension d’entrée est rectangulaire.
C
Déterminer l’allure de la tension de sortie.
R
Ve Vs

3.4 – Circuit RLC série


On considère un circuit RLC série dont le condensateur porte la charge initiale Q 0. A l’instant
t = 0, on ferme l’interrupteur K.
1) On donne R = 100 Ω. La résistance critique vaut 200 Ω et la
pulsation propre du circuit est égale à ω0 = 2000 Rd/s. En
déduire les valeurs de L et de C.
2) Déterminer Q(t) et I(t).

3.5 – Atténuateur compensé


Écrire s(t) = f (e(t)) puis faire le changement de variable
C1 x(t) = s(t) – e(t).R2 /(R1 + R2 ).
Résoudre l’équation différentielle ainsi obtenue quand
e(t) R1 s(t) R1 C1 = R2 C2 .
C2 Montrer que C2 n’apparaît pas dans l’expression du régime
R2
permanent.
3.6 – Régime apériodique d’un circuit du second ordre
Montrer en utilisant les notations du cours (§ 4.1) que pour le régime apériodique, on a la
1  λ + Ω
relation : T0 = ln 
2Ω  λ − Ω 
Exercices: Chapitre 4

4.1 – Équivalences série parallèle


A Montrer qu’en régime sinuso ï dal, ces deux circuits sont
équivalents.
l Exprimer L en fonction de l et de Q = lω/r puis R en
R L fonction de r et de Q.

Application numérique :
B r B l = 200 mH ; r = 10 Ω ; ω = 103 Rd/s.

4.2 – Équivalences série parallèle


Montrer qu’en régime sinuso ï dal, ces deux circuits sont
A
équivalents.
C'
C Exprimer C’ et r en fonction de C et R.
R
r Application numérique :
B B
C = 1 µF ; R = 109 Ω ; ω = 103 Rd/s.

4.3 – Diagramme d’impédance


C Le circuit est alimenté par une tension sinuso ï dale. Calculer
C son impédance complexe Z = X + jY.
R Donner l’allure des courbes X(ω) et Y(ω).
A R Le vecteur OP est l’image de Z. Dans le plan co mplexe, tracer
B
le lieu du point P quand ω varie.

4.4 – Pont de Hay


M
Z1 R1
Le pont est alimenté par une tension sinuso ï dale. Établir la
C relation qui existe entre les valeurs R 1 , R2 , Z1 et Z2 à l'équilibre
r
du pont. Z2 est une induc tance inconnue que l'on peut modéliser
A B
Z2 par une inductance pure L en parallèle avec une résistance pure
L R.
R2 R Z1 est constituée par une résistance r en série avec un
condensateur de capacité C. Déterminer L et R.
N AN : R1 = 0,5 kΩ, R2 = 1 kΩ, r = 10 Ω, C = 0,1 µF
E

4.5 – Pont de Maxwell


On reprend le montage ci -contre mais cette fois Z 1 est formée par une inductance L en série
avec une résistance ρ et Z2 par un condensateur C en parallèle avec une résistance Le pont est
à l’équilibre si R1 = R2 = 1 kΩ, r = 1 MΩ, C = 1 µF. En déduire L et ρ.

4.6 – Modèles d’un quartz oscillateur


En régime sinuso ï dal, déterminer l’impédance
complexe des deux circuits. Déterminer les
pulsations ωR et ωA pour lesquelles le module
de l’impédance est nul ou infini.

Montrer l’équivalence des deux circuits en exprimant C’ 0 , C’ et L’ en fonction de C 0 , C, et L.


4.7 – Circuit déphaseur passif
Le point milieu M du secondaire d’un transformateur est relié à
la masse. Les tensions entre A et M d’une part et B et M d’autre
part sont donc opposées. Montrer que si : U = E.sin(ωt), on a :
V = F.sin(ωt – ϕ).
Exprimer V et ϕ en fonction de E, R, C et ω.
Comment varie ϕ quand R varie entre 0 et 50 kΩ, si C = 5µF et
ω = 100π Rd/s.

4.8 – Circuit RLC série


On considère un circuit RLC série alimenté par une t ension sinusoï dale u(t) = U.cosωt. On
recherche la valeur du courant i(t) = I.cos(ωt – ϕ)
1) Déterminer l'impédance complexe Z du circuit.
1 L ω0 ω
Poser : ω20 = ; Q= ; x= et écrire Z en fonction de Q et x.
LC R ω0
2) En déduire I et ϕ. Tracer les courbes I(x) et ϕ(x) pour Q = 0,2; 1; 5; 10.
3) Déterminer les valeurs de U L et UC en fonction de Q et
de x.
L Montrer qu'il exis te une valeur Qm de Q telle que si
C
Q < Qm, les tensions UL et UC ne pr ésentent plus de
maxima.
4) Tracer sur un même graphe les courbes H(x) = UL / U
et G(x) = UC / U
Exercices: Chapitre 5,6,7

5.1 – Filtre en T

A Calculer les éléments du générateur de Thévenin vu par


C C RU entre A et B. En déduire la fonction de transfert du
montage :
Ru H(jω) = VS /VE
Ve Vs
R Poser x = RC ω et conserver dans les calculs l 'impédance
B
complexe des condensateurs sous la forme Z C le plus long-
temps possible.
5.2 – Filtre en T
Calculer en régime sinusoïdal, la fonction de transfert de
R R
ce filtre. On posera x = RCω.
V1 C V2
Ru Tracer rapidement la courbe de réponse de ce fi ltre
H(x) = f (Log(x)).
5.3 – Cellules RC en cascade
Le montage est alimenté par une tension sinusoïdale.
Étudier le montage quand celui -ci possède une, deux puis
trois cellules. Dans tous les cas, la dernière cellule n’est pas
chargée. Calculer la fonction de transfert complexe H(j ω)
du montage. On posera x = RCω.
Expliquer pourquoi H2 est différent de H1²

5.4 – Filtre passe bande


Le montage est alimenté par une tension sinusoïdale.
Calculer la fonction de transfert complexe H(j ω) du
montage puis en déduire sa norme H ( ω ) = VS / VE .
On posera x = RCω.
Tracer rapidement pour 0,1 ≤ x ≤ 10 la courbe de réponse
H(x) = f (Log(x)) de ce filtre.

5.5 – Réseau en double T


Calculer la fonction de transfert en régime sinusoïdal de ce circuit.
On suppose la sortie ouverte (pas de charge). Poser ω0 = 1/RC et x = RCω.
On pourra soit transformer le circuit initial par utilis ation du
A
C C théorème de Kennely, soit appliquer le thé orème de Mill-
man en A puis en B.
R B R Montrer que ce montage est un filtre coupe -bande dont la
R/2
V1 2C V2 courbe de gain est symétrique par rapport à la valeur x = 1.
On pourra par exemple changer x en 1/x.
5.6 – Filtre coupe bande
Calculer en régime sinusoïdal la fonction de transfert
H(jω) = VS/VE de ce montage si le courant de sortie est nul. Il
est conseillé de transformer le schéma initi al. Montrer que la
norme de H est nulle pour R = R 0 et ω = ω0.
AN : L = 0,25 H ; C = 2 µF ; r = 10 Ω.
Tracer grossièrement ||H|| = f ( ω ).

5.7 – Fréquence de coupure


On considère le quadripôle ci -contre, alimenté par une te nsion
sinusoïdale et fermé par une impédance Z 0. Calculer la matrice
impédance de ce filtre. Calculer en fonction des p aramètres Zij
de la matrice l’expression de l’impédance d’entrée Z E d’un qua-
dripôle chargé par Z0.
On souhaite que ZE soit égal à Z0 (V1 = Z0.I1). Montrer que Z0 est soit purement réelle soit purement
imaginaire selon que la valeur de la pulsation est supérieure ou inférieure à une valeur ω0 que l’on
exprimera en fonction de L et de C.
Reprendre l’exercice en remplaçant les condensateurs par des inductances de valeur L/2 et
l’inductance par un condensateur de valeur C.

5.8 – Filtre de Colpitts


Calculer en régime sinusoïdal la fonction de transfert H(j ω) = VS /VE de ce montage quand le
courant de sortie I2 est nul. L’écrire sous la forme :
K K
H= =
 ω ω0  1 + jQ ( x − 1 / x )
1 + jQ  − 
ω
 0 ω 
avec Q = RCω0 ; K = C1 /(C 1 + C2)
et x = ω/ω0.

5.9 – Filtre de Hartley


Reprendre l’exercice 5.8 avec le circuit ci-contre.
Poser cette fois K = L2 /(L1 + L2)
Comparer les résultats obtenus pour ces deux circuits.
Exercices: Chapitre 9
7.1 Circuit à diode
En utilisant les divers modèles de la diode, ca lculer le courant
I
R1 débité par le générateur.
A E = 12 V ; R1 = 6 kΩ ; R2 = 3 kΩ ; RC = 1 kΩ ;
E Pour le modèle « avec seuil et résistance » prendre RD = 100
R2 Rc Ω.
B
7.2 Diodes défectueuses
La diode du circuit ci-dessus est en court-circuit. Déterminer VAB
Même question si la diode est coupée.
7.3 Alimentation continue
Pour réaliser une alimentation continue de 15 V, qui débite dans une résist ance R = 680 Ω, on
utilise un redresseur en pont avec un condensateur de filtrage C en parallèle sur R. On veut
que la tension d’ondulation soit inférieure à 1 V.
Déterminer la tension (efficace) du secondaire du transformateur et la valeur de C.
7.4 Étude graphique d’une diode
Représenter graphiquement l'évolution de la tension V AK et du courant i en fonction du temps
dans les deux cas suivants :
a) e(t) = 1,2 + 0,2.sin ωt R = 10 Ω
b) e(t) = 1,6 + 2.sin ωt R = 100 Ω
i (mA)
60

R
i
e(t)
30 Vak

Vak (V)

0,8
7.5 Translateur de niveau
A La tension d’entrée est v = U.sinωt
C On pose T = 2π/ω et on suppose que RC >> T.
v R Comment varie la tension aux bornes de la résistance R si la
diode est idéale.
B

7.6 Doubleur de tension


A La tension d’entrée est v = U.sinωt
C1 D2 Expliquer le fonctionnement du circuit quand la cond ition RC2
v R >> T est satisfaite.
D1 C2 Montrer que la tension aux bornes de R tend alors vers la
B valeur 2U.
7.7 Régulateur à diode Zener
1) Calculer IZ maximum.
A 2) Quel est le générateur de Thévenin (E th , Rth ) équivalent
R
entre A et B.
Vs 3) Déterminer le point de fonctionnement.
Ve 4) Calculer R et RU sachant que :
Ru – VE = 40 V si I Z = IZ max/2 et que :
B – VE = 35 V si Eth = 1,2 VZ.
5) Calculer alors IZ si VE = 45 V.
6) On considère que RZ = 25 Ω. Calculer alors δVS/VS
7) On fait varier RU. Quel est le domaine de variation de cette résistance dans lequel la
régulation est assurée ?
Données numériques :
VE = 40 V ± 12,5 %
VZ = 24 V PZ max = 1,3 W
RZ sera négligée sauf dans la question n° 6.

7.8 Régulateur à diode Zener


On reprend le schéma de l’exercice 7.7 avec V E = 18 V, R = 100 Ω.
La diode est caractérisée par :
UZ = 7 V si I Z = 100 mA et par UZ = 6,2 V si IZ = 20 mA.
Sa caractéristique est linéaire pour 5 ma < I Z < 100 mA.
Déterminer l’équation de la caractéris tique inverse. Calculer la résistance dynamique et les
valeurs de la résistance statique pour I Z = 30 ma, 60 mA et 100 mA.
Calculer UZ pour RU = 100 Ω
Entre quelles limites peut varier R U pour que la Zener travaille dans la partie linéaire de sa
caractéristique ?

7.9 Régulateur à diode Zener


On reprend le schéma de l’exercice 7.7 avec V E = 40 V, VZ = 10 V, RZ = 10 Ω, R = 1,5 kΩ et
RU = 200 Ω.
Calculer l’ondulation de la tension de sortie si celle de la tension d’entrée est de 4 V crête à
crête.
Exercices: Chapitre 10-13

9.1 Gain du transistor


Le courant émetteur d’un transistor est 100 mA et son courant base vaut 0,5 mA. Déterminer les v a-
leurs des coefficients α et β du transistor.

9.2 Transistor saturé


Vcc On donne : VCC = 20 V ; VBM = 10 V ; RC = 10 kΩ et RB = 47 kΩ.
Rc Calculer le courant base et la tension V CE du transistor.
Rb
Vbm

9.3 Transistor saturé


On reprend le montage 9.2 avec : VCC = 5 V ; VBM = 5 V ; RC = 470 Ω et RB = 4,7 kΩ.
Calculer le courant base, le courant collecteur et la tension V CE du transistor.

9.4 Polarisations d’un transistor


Vcc Vcc Vcc
Rb Rb Rc
Rc Rc

Rb
-a- -b- -c- Re

On donne : VCC = E = 15 V ; VBM = 10 V ;


RC = 1 kΩ , RE = 100 Ω et RB = 200 kΩ.
Calculer le courant collecteur pour chaque circuit pour un g ain β = 100 puis pour un gain β = 300.
Quel montage est le moins sensible aux variations de β ?

9.5 Polarisation par résistance de base


Vcc On donne : VCC = 10 V ; β = 300 ; VBE = 0,6 V ;
Rb Rc RC = 1 kΩ et RB = 470 kΩ.
Quel est le point de fonctionnement du montage ?
Même question si RB = 200 kΩ.

9.6 Polarisation par résistance de base


Vcc On donne : VCC = 11 V ; β = 170 ; VBE = 0,6 V ;
Rc RC = 1 kΩ et RB = 180 kΩ.
Quel est le point de fonctionnement de ce transistor ?
Rb

9.7 Polarisation par pont de base


On réalise le montage suivant :
Vcc On donne :
R1 Rc VCC = 12 V ; β = 60 ; VBE = 0,6 V ; RC = 4,7 kΩ.
On veut que IP ≥ 10.IB ; VEM = 0,2VCC et VCE = 0,4VCC.
Calculer RE , R1 et R2 pour obtenir ces valeurs.
R2 Re Déterminer pour ces conditions quel sera le point de fonctio nnement du
montage.

9.8 Polarisation par pont de base


Vcc Calculer les valeurs de RE et de R2 sachant que :
R1 VCC = 9 V ; β = 150 ; VBE = 0,6 V ;
R1 = 90 kΩ ; IB = 20 µA ; VCE = 6 V.

R2 Re Quel est le point de fonctionnement du montage ?

9.9 Générateur de courant


Vcc Calculer le courant qui circule dans la diode.
On donne : VCC = E = 5 V ; VBM = 2 V ; RE = 100 Ω.

Vbm Les caractéristiques du transistor utilisé ont -elles une influence sur le
Re fonctionnement du montage ?

9.10 Générateur de courant constant


Vcc On donne : VBE = 0,6 V ; VZ = 6,6 V ; RE = 2 kΩ ;
VCC = 15 V .
R1 Rc Quel est le rôle de la résistance R 1 et comment doit -on choisir sa va-
leur ?
Calculer le courant I C qui circule dans la résistance de collecteur.
Re Dans quel domaine peut-on faire varier la résistance de charge R C sans
que le courant IC varie ?

12.1 Amplificateur émetteur commun


E On donne : E = 15 V ; VBE = 0,6 V
R1 RC RC = 6,2 kΩ ; RE = 1500 Ω ;
Cs R1 = 56 kΩ ; R2 = 10 kΩ.
Ce
Calculer le gain en tension du montage si R U = ∞ (pas
de charge).
RG rE RU vs
R2 Même question si RU = 10 kΩ .
R E Cd
r'E
12.2 Amplificateur émetteur commun
E On donne : E = 15 V ; VBE = 0,6 V
R2 RE RC = 6,2 kΩ ; RE = 1500 Ω ;
Cd
R1 = 56 kΩ ; R2 = 10 kΩ.
Ce
Calculer le gain en tension si R U = ∞.
Cs Même question si RU = 10 kΩ .
RG
R1 vs
RC RU On donne β = 150. Calculer les impédances d’entrée
et de sortie de l’étage.

12.3 Amplificateur émetteur commun non découplé


On utilise le schéma et les données de l’exercice 12.1 ; la résistance RE est cette fois décomposée en
deux résistances rE = 500 Ω et r’E = 1000 Ω. On considère que β = 150.
Calculer les impédances d’entrée et de sortie de l’étage et le gain de l’étage si :
– il n’y a aucun découplage sur l’émetteur.
– la résistance r’E est découplée mais pas r E.
Quel est l’intérêt de ce découplage partiel de l’émetteur ?

12.4 Amplificateur collecteur commun


U Calculer la tension de sortie v S et l’impédance de so r-
RC
R1 tie.
On donne :
CE
CS U = 15 V ;
RG R1 = 30 kΩ ; R2 = 30 kΩ ;
R2 RE vS RE = 10 kΩ ; RU = 2,7 kΩ.
RU Générateur :
vG = 50 mV et RG = 10 kΩ.
Exercices: Chapitre 14

-1 Amplificateur à transistors
On considère le montage cicontre avec :
RC RC VCC VCC = E = 12 V.
R1
R1 R1 = 12 kΩ R2 = 3,6 kΩ
RC = 2 kΩ RE = 1 kΩ
C RU = 2 kΩ
RU
T1 = T2 = NPN ;
β = 100 h11 = 450 Ω
R2 R2 VS
VE RE RE

Pour les quatre cas suivants, calculer le gain en t ension du m ontage et son i mpédance
d’entrée.
1) Aucun émetteur n’est découplé.
2) Seul l’émetteur de T1 est découplé.
3) Seul l’émetteur de T2 est découplé.
4) Les deux émetteurs sont découplés.

-2 Amplificateur à transistors
On considère le montage suivant avec :
VCC = E = 12 V
VCC R1 = 330 kΩ R2 = 220 kΩ
R1
B T1 = NPN
C
E β1 = 200 ; VBE = 0,6V
A h12 = 0 ; h22 = 0
R T2 = PNP
F V2 β2 = 100 ; VBE = –0,6V
VE h12 = 0 ; h22 = 0
R2 R V1 Pour IC = 1 mA, la pente s = β/h11 vaut 38
mA/V.

1) Pour T2 , on fixe VCE = – 4V. Calculer le courant dans les résistances R en fonction de IB1.
2) Calculer VC1M , VC2M , VE1M et VB1M.
3) Calculer IB1 , IC1 , IB2 et IC2.
4) Calculer R.
5) Calculer h11 pour les deux transistors.
6) Dessiner le schéma équivalent du montage.
7) Calculer les gains V1/VE et V2/VE.
8 ) Calculer l'impédance d'entrée ZE quand la sortie S2 est ouverte et la sortie S1 fermée sur
une résistance ρ.
3 Amplificateur à contre-réaction
On considère le montage suivant : la polarisation du premier transistor est assurée par l’étage
précédent (non représenté).
Calculer l’impédance d’entrée, le gain en tension et
VCC l’impédance de sortie. On donne :
R1 R2
VCC = E = 30 V
R1 = 5,6 kΩ R2 = 1 kΩ
R3 = 1,8 kΩ R4 = 180 Ω
Les transistors sont complémentaires.
R3 T1 = NPN ; β = 150 ; VBE = 0,6V
V S T2 = PNP ; β = 150 ; VBE = 0,6V
V Pour les deux : h11 = 26.β/IC(mA).
E
R4

4 Amplificateur cascode
On considère le montage ci-dessous :

+E
Calculer le gain en tension et les impédances
RC
d’entrée et de sortie. Déterminer la valeur des
R3 éléments du montage pour avoir un gain de 20
R1 dB.
C
VS On donne :
R4 E = 15 V ; C = 470 µF
T1 T1 = T2 avec
VE
β = 80 pour IC = 6 mA
R2 RE
–E

5 Amplificateur à liaison directe


On considère le montage suivant :
20 V Vérifier à partir du schéma les valeurs des
4,3 k
9,1 k potentiels continus et montrer que le gain de
9,1 k 10 V l’ensemble est voisin de 35. (Le pont
4,2 V diviseur ajustable en sortie permet de fixer
100 k
le potentiel de sortie à 0V en l’absence de
3,5 V
0V 0V signal sur l’entrée).
1,3 V
1,5 k
– 0,7 V 750
100 k
4,7 k
– 10 V
6 Déphaseur de gain unitaire
On considère le montage suivant avec :

VCC
VCC = E = 20 V.
R1 = 150 kΩ R2 = 56 kΩ
R1 RC RC = 4,7 kΩ RE = 4,7 kΩ.

C Déterminer les tensions de sortie VS1 et VS2 et


préciser leurs phases relatives.
VS1
VS2
R2
VE RE

7 Fréquence de coupure
On utilise le schéma de l’exercice 12.1 ; on donne :
E = 30 V ; VBE = 0,6 V ; RC = 600 Ω ; RE = 1000 Ω ; RU = 300 Ω ; RG = 600 Ω
R1 = 6 kΩ ; R2 = 3 kΩ ; CE = 4,7 µF ; CS = 6,8 µF ; CD = 100 µF ; β = 175.
Calculer les fréquences de coupure du montage induites par les condensateurs d’entrée et de
sortie.

8 Théorème de Miller
C On considère le circuit a dans lequel le quadripôle est un
amplificateur de gain en tension A dont l’entrée et la sortie sont
A shuntées par le condensateur C.
a Montrer qu’il est équivalent au circuit b si :
C1 C2 C1 = C(1 – A) et C2 = C(A – 1)/A.
A
b

9 Relation entre le temps de montée et la fréquence de coupure


On considère un condensateur C alimenté par un générateur continu de tension E en série avec
une résistance R. On dé finit le temps de montée comme la durée que met la tension aux
bornes du condensateur pour passer de la valeur 0,1.E à la valeur 0,9.E ; exprimer ce temps en
fonction du produit RC.
Un étage amplificateur est caractérisé par une fréquence de coupure haute qui est égale à fH
= 1/2πRC. Quel est le temps de montée correspondant de la sortie de l’étage ?

10 Association de cellules passe-haut


On associe en cascade N cellules passe-haut du premier ordre identiques.
Déterminer en fonction de la fréquence de coupure d’une cellule la fréquence de coupure de
l’ensemble.
Exercices: Chapitre 15

-1 – Multiplicateur
R0 + Calculer VS en fonction de VE.

Donner les limites de validité de la relation obtenue.
A Quelle est la valeur supérieure de R2 ?
R2
Ve Quel est le rôle de R0 ?
R1
Vs

-2 – Multiplicateur
R1 R2 Calculer VS en fonction de VE.
A – Donner les limites de validité de la relation obtenue.
Ve + Quelle est la valeur supérieure de R2 ?
Vs Quel est le rôle de R0 ?
R0

-3 – Sommateur

R1 R0 Calculer VS en fonction des tensions V1, V2 et V3.


A Application numérique :
R2 – V1 = 1 V ; V2 = – 2 V ; V3 = 0,3 V
V1 R3 + R1 = 10 kΩ ; R2 = 20 kΩ ; R3 = 10 kΩ
V2
Vs R0 = 100 kΩ .
V3

-4 – Amplificateur différentiel
R1 R2 Calculer VS en fonction des tensions V1 et V2.
A

Quelle est la charge vue par les générateurs V1 et V2 ?
V1
R1 + Application numérique :
Vs R1 = R2 = 10 kΩ.
V2 R2

-5 – Amplificateur à grand gain


A R4 Calculer VS en fonction de VE.
R2
R3 Exprimer le gain en tension si R3 << R2 et si R3 << R4.
Quel est l'intérêt de ce montage ? (Examiner la valeur de
R1 – l'impédance d'entrée.)
B
AN : R3 = R4 = 2 kΩ ; R1 = 1 kΩ.
+ R2 = 200 kΩ
Ve Vs
-6 – Multiplicateur

E1 + Calculer VS en fonction de VE dans les deux cas suivants :


– a) E1 = e1 et E2 = 0.
E2 R R1 b) E1 = 0 et E2 = e2.
Application numérique :
N Vs
R0
R= 1 kΩ ; R0= 180 kΩ
R2 R1 = 1,5 kΩ ; R2 = 1,5 kΩ.

-7 – Association d’amplificateurs

E1 R R 2R
– R

+
A C
+
E2
R E3
+
R B
R 2R Vs

Calculer Vs en fonction des trois tensions d'entrée.

-8 – Association d’amplificateurs
C Calculer VS = g(V1, V2)
R R/α αR
Quel est l’intérêt du montage ?

R –
+ B A
+
V1
V2 Vs

-9 – Générateur de tension stabilisée


R1 Quel est le rôle de la résistance R1 et comment faut-il

choisir sa valeur ?
+ Calculer VS en fonction de la tension V Z de la diode Ze-
R2
Vs ner.

R3

-10 – Amplificateur différentiel


Quelle relation doit relier les valeurs des résistances R1, R2, R3 et R4 pour que :
VS = K(V2 – V1)
On impose R1 = R3 = R
Exprimer alors R2 et R4 en fonction de la valeur de R pour avoir K = 11.
+ Quel est l’intérêt de ce montage ?
A1
– Conseil : On pourra appliquer le théorème de Millman aux
R1
V2 nœuds A et B.
A
R2
+ Vs
A2 C

R3
B
V1 R4

-11 – Modélisation d’un amplificateur


R kR1 Exprimer la tension de sortie de ce montage sous la
I1
forme :
Ie Is

A
VS = A.VE – RS.IS
+ R1
Ve
En déduire les valeurs des paramètres A (g ain) et RS
R1 i Vs (résistance de sortie) de cet amplificateur.
R

-12 – Amplificateur différentiel


On considère le montage ci-dessous réalisé avec un amplificateur opérationnel idéal. P est une
résistance ajustable.
Le calcul de la fonction de transfert Vs = f (V1,V2) est, dans le cas général, long et complexe.
(Il faut inverser une matrice 5 ×5). Si par contre, on suppose que les quatre résistances
d’indices R2 d'une part et les deux résistances R1 d'autre part sont rig oureusement égales, le
calcul et l'expression de la fonction de transfert sont simples.
D R2
En se plaçant dans cette hypothèse, appliquer le
théorème de Millman aux noeuds A, B, C et D.
P R2 Exprimer de deux manières différentes la valeur de
R1 –
VD – VC.
A En déduire que VS = K.(V2 – V1)
R1 B +
Quel est l'intérêt de ce montage ?
Vs
R2
V1 C
V2
R2

-13 – Déphaseur simple


R R Calculer VS en fonction de VE
A
– 1) Si Z = αR
2) Si Z est un condensateur de capacité C et VE = Vsin ωt.
R +
En t = 0, on applique un échelon de tension E à l’entrée.
VE Vs Comment évolue VS ?
Z
-14 – Convertisseur tension courant
nR2 Calculer l’intensité du courant qui circule dans la résis-
nR1 tance R.
Étudier en particulier le cas R1 = R2 = R et V2 = 0.
V1 R1 +
R2
VS Ce montage est connu sous le nom de source de Ho-
R
V2 wland.

-15 – Amplificateur d’instrumentation


E1 + S 1 R0 R0 Exprimer les valeurs des potentiels S1, S2 et S en fonc-
– tion de E1 et de E2 puis de (E1 + E2) et de (E1 – E2).
R1

RG
– En déduire l’expression de la tension de sortie S en
+ S fonction des tensions d’entrée.

R2 R0 R0
E2 + S2

-16 – Amplificateur différentiel


V'1 R1 R1 Calculer la tension de sortie VS en fonction des poten-
A
V'2 R1 –
tiels appliqués sur 4 les entrées.

V1 R2 + Application numérique :
V2 R2 Vs R1 = R2 = 10 kΩ.
R2

-17 – Convertisseur tension fréquence


R1 R1 Les tensions d’entrée sont sinusoïdales.
Calculer la valeur de la tension de sortie du montag e a
V1 + en fonction des valeurs des tensions V1 et V2.
R1
VS
R1
V2

a
Calculer le gain en tension A du montag e b en fonction
2R 2R de ω.
Les deux circuits a et b sont associés de telle sorte que
+ V1 = VS0 et que V2 = VE.
R
VS0 Calculer le gain en tension A0 = VS/VE en fonction de
VE C ω.
b
Application numérique : 2R = 105 Ω ; C = 10–3µF
Tracer la courbe des variations de VS(eff) en fonction de ω. (VE(eff) = 1 V)
R2
I–i
-18 – Simulation de capacité
I
C
R1 Calculer l’impédance ZE = VE/I présentée par le circuit.
A
i – Dessiner le circuit équivalent au montage.
Ve A quoi peut servir un tel montage ?
B +
Vs

-19 – Convertisseur à impédance négative


kR R
– Calculer l’impédance ZE = V 1/I1 présentée par ce circuit
+

A B lorsque l’on place une i mpédance Z2 entre B et la


I1 I2 masse.
V1 V2

-20 – Gyrateur
R0 En utilisant les résultats de l’exercice
A
I2 19, calculer l’impédance présentée par
ce circuit lorsque l’on place une im-
R R R R
– – pédance Z2 en sortie ?
+

V2
I1 R0
V1 R0

-21 – Circuit « bouchon »


Le signal d’entrée est sinusoïdal de pulsation ω. Montrer que les deux montages présentent la
même admittance Y. Exprimer R0, L0, C0 en fonction de R, C et k.
Pour quelles valeurs de k et de ω, la valeur de Y est-elle nulle ?
Que peut-on conclure dans ce cas ?
I0
C
I1
IE
R R kR
C VE C0 L0
I2 R R
VE +
V2 + VS
R2

-22 – Simulateur d’inductance


R2 Montrer que l ’impédance d’entrée peut s’écrire sous l a
I I–i
A forme :
+ 1 + jωτ1
C Z=R
i – 1 + jωτ2
Ve R1 Montrer que ce circuit est équivalent à une résistance RS
Vs en série avec une inductance L shuntée par une résistance
RP. Calculer RS, RP, L en fonction de C, R1 et R2.
-23 – Circuit astable
R1 R2 Déterminer la période des oscillations de ce circuit astable.
A
+
Application numérique :
B – R1= R2 = 5 kΩ.
C
R3 Vs R3 = 10 kΩ ; C = 100 nF.

-24 – Comparateur à fenêtre


2R R Tracer la courbe d’évolution du potentiel VS en fonction
+
des variations du potentiel VE appliqué sur l’entrée.
E
VS On donne E = 12 V. La tension de seuil des diodes vaut
VE
0,6 V.
3R R

-25 – Filtre actif du premier ordre


R2 Déterminer en régime sinusoïdal la fonction de transfert
R1 H(jω) de ce filtre en fonction de ω, R2 et C.
A C
– On posera : ωC = 1/R2C.
+
Ve(t)
Vs

-26 – Filtre de Sallen et Key


Déterminer pour le rég ime sinusoïdal la fonction de
C
transfert H(jω) de ce filtre en fonction de ω, R et C.
R R + Vs
B
A On posera : x = RCω et k = (R1 + R2)/R2.
– R1 Étudier l’allure de la courbe de réponse en fonction de la
Ve(t) C
valeur de k.
R2
Étudier le cas de l ’amplificateur monté en sui veur de
tension (R1 = 0 et R2 = ∞).

-27 – Filtre de Rauch

R C2
Calculer pour le rég ime sinusoïdal la fonction de transfert
A
H(jω) de ce filtre en fonction de ω, R, C 1 et C2 puis en faisant
R R
apparaître la fréquence de coupure et le coefficient de qualité
VE C1 + VS Q du filtre.
Justifier le choix Q = 13 C1 / C 2 .

-28 – Filtre actif

C0 R C
Calculer pour le rég ime sinusoïdal la fonction de transfert
A
H(jω) de ce filtre en fonction de ω, R, C et C0 puis de n =
R
C/C0 et de x = RCω. Pour quelle pulsation, le g ain est-il
VE R + VS maximum ? Calculer Gmax
Quelle est alors la valeur du déphasage entre les tensions
d’entrée et de sortie ?
Comparer ce circuit avec celui étudié dans l’exercice 27.
-29 – Multiplicateur
R1 R2 La résistance totale du potentiomètre est ρ.
A
– Quel est le rôle de la résistance r2 ?
r1
r2 + Calculer le gain du montage.
r3 Vs
Ve Étudier le cas particulier R1 = R2.

-30 – Amplificateur à grande impédance d’entrée


Déterminer l'expression G = VS /VE du g ain en tension du montag e. La position de
l’interrupteur K a-t-elle une influence sur la valeur de G ?
Calculer la résistance d'entrée RE = VE /IE de ce montage, lorsque l'interrupteur K est ouvert.
Calculer la résistance d'entrée de ce m ontage
K lorsque l'interrupteur K est fermé.
R Montrer qu'il existe une valeur de R qui
Ie R2 R4 rend cette résistance infinie.
R1 R3 Application numérique :
+
V1
+ R1 = R3 = R4 = 5 kΩ ; R2 = 5R1
Ve Vs

-31 – Amplificateur bidirectionnel


On considère le circuit ci-contre. Ex-
+ Vs1
Ru primer la conservation du courant pour

F les noeuds E, F , G e t H en utilisant les
R
N–1 R potentiels V1, V2, VS1 et VS2. En déduire
la matrice M telle que :
R/N R/N
R  V1   e1 
N–1   = ( M ) 
R H  V2  e2 
E – Étudier le fonctionnement du montage
Ru Ru + G dans les deux cas suivants :
Vs2 Ru
1) e1 est quelconque, e2 = 0 ;
e1 V1 V2 e2
2) e1 = 0, e2 est quelconque.
-32 – Amplificateur
+ + Pour chaque montag e, déterminer
sans calculs le gain en tension.
R1 R2 R1 R2
A Etudier le cas RS = ∞
R3 A R3
VE Rs VS VE Rs VS

-33 – Intégrateur idéal


Montrer que si l’ amplificateur est idéal, la tension de sortie est
R R
égale à :
2 ⌠
R +
R VS ( t ) =  VE ( t ).dt
VS
RC ⌡
VE C
R
-34 – Amplificateur différentiel
R1 A C B
R1 MontrerR1que ce R1
montage constitue un
– amplificateur différentiel
– à grande impé-
V1 +
dance d’entrée.
V2 + Vs

R1 R2
-35 – Oscillateur
Calculer la fréquence d’oscillation du montage et la valeur mi-
nimale de la résistance
+ R0 Rqui permet l’oscillation.
AN : R1 = 5kΩ ; R2 = 100 kΩP;
P = R + R0 = 10 kΩ.
C L R0
C = 22 nF ; L = 10 mH.

C
-36 – Convertisseur d’impédance I
+

Z1
Montrer que l’admittance Y = I/V présentée par le montage
est égale
A àZ2: Z3 B
E
– Y = Y1Z4
.Y3.YC /Y2.Y4
SiV l’impédance Z4 est un Dcondensateur quelle est
+

l’expression de l’impédance
Zc présentée par le montage ?
Exercices: Chapitre 18

1 Polarisation des transistors à effet de champ

On admettra que :I D = I DSS


FG1 − V IJ .
GS
2

RG RS
H V KGS0
Déterminer le point de fonctionnement du montage sachant que :
IDSS = 4 mA VGS0 = 2V
RD = 4,7 kΩ RS = 1 kΩ
RD RG = 5 MΩ E = –10 V.
–E

2 Polarisation des transistors à effet de champ


E Sachant que IDSS = 5 mA, VGS0 = – 2V, déterminer le point de
RS fonctionnement du montage si :
a) RS = 100 Ω
b) RS = 1 kΩ.

Déterminer la valeur de RS pour avoir ID = 2 mA.


RG RD

3 Régulateur de courant drain


VD D Déterminer le point de fonctionnement du montage si on impose
R1 RD VGS = –2 V.

On donne :
VDD = 30 V RG = 10 MΩ
RG
RD = 8,2 kΩ RS = 10 kΩ
R1 = 33 MΩ R2 = 15 kΩ.
R2
RS

4 Transistor à effet de champ


E Faire le schéma équivalent et calculer le gain en
RD tension du montage.
R0 Même question sans le condensateur de découplage
sur la résistance de source.
On donne :
s = 2 mA/V
RG RS RD = 3,3 kΩ RS = 1 kΩ
RG = 1 MΩ R0 = 1 kΩ.
5 Transistor à effet de champ
Déterminer le point de fonctionnement du
montage.
E
Faire le schéma équivalent et calculer le gain en
RD
tension du montage.
R0 On donne :
RU E = 15 V.
RD = 1,8 kΩ RS = 270 kΩ
RG RS RG = 10 MΩ R0 = 100 kΩ
IDSS = 12 mA, VGS0 = – 4 V
Au point de fonctionnement :
s = 2,1 mA/V (2100 µS).

6 Amplificateur mixte
VC C Faire le schéma équivalent et calculer le gain en
RD tension du montage.
Déterminer les impédances d’entrée et de sortie du
montage.
On donne :
s = 4 mA/V ;
RG RS
RU h21 = β = 200 ; h11 = 1 kΩ
VC C RD = 1 kΩ RS = 3,3 kΩ
RG = 2 MΩ RU = 1 kΩ.

7 Amplificateur mixte
E Calculer le gain en tension du montage.
R1 RE Déterminer les impédances d’entrée et de sortie.

On donne :
E = 15 V ; s = 2,5 mA/V
RS β = 150 RS = 330 Ω
RG
R1 = 10 kΩ R2 = 20 kΩ
R2 RC
RC = 5 kΩ RE = 5 kΩ.
Électronique MIAS2-SM2 Corrigé janvier 1999
Électrocinétique
Il faut chercher le circuit de Thévenin équivalent :
D R1 D R3 A
Rt
R1 R3
E A B Et
A 12V 8V B R2 R4 Rc
24V 4V
R2 R4 M
M B

Fem : R1 et R2 forment un DTI : VAM = E.R2/(R1 + R2) = 12 V


R3 et R4 forment un DTI : VBM = E.R4/(R3 + R4) = 8 V VAB = ET = 4 V
Résistance : On remplace E par un court-circuit.
RT = (R1 // R2) + (R3 // R4) = 2,5 kΩ + 2 kΩ = 4,5 kΩ
I = ET/(RC + RT) = 4/8.103 = 0,5 mA.
Filtre basse-bande
Comme la charge est infinie R et C forment un DTI.
VS = R.V1/(R + ZC)
Soit Z l’impédance de la partie de circuit contenue dans le cadre
en grisé. On a : V1 = Z.VE/(R + Z).
Donc : VS = R.Z.VE/[(R + ZC).(R + Z)]
R.Z Zc(R + Zc)
H= ; Z=
(R + Z C )(R + Z) R + 2 Zc
RZc(R + Zc) RZc
H= =
(R + Zc)(R ² + 2RZc + RZc + Zc²) R ² + Zc² + 3RZc
On divise par RZc et comme Zc= 1/jCω, il vient :
1 1 1
H= = =
R / Zc + Zc / R + 3 jRCω + 1 / jRCω + 3 3 + j( x − 1 / x )
1
G = H * .H * =
9 + ( x − 1 / x )²
C’est un passe-bande. La courbe de gain est symétrique par rapport à x = 1 (ω = 1/RC).
Amplificateur à gain ajustable
V+ = α.VE. L’Aop est idéal donc V+ = V– ; on calcule V– avec Millman :
VE / R + VS / nR nVE + VS
V− = = = αVE
1 / R + (n − 1) / nR + 1 / nR 2n
Donc : VS = n.VE(2α – 1) : le gain varie entre –n et +n
Fonction de transfert
V 2  VE V VE
On pose x =RCω. E = VA  + 2 jCω  ⇒ VA = ; I1 = A =
R R  2(1 + jx ) R 2R (1 + jx )
2  jxVS jxVB ( jx )² VS
jCωVS = VB  + 2 jCω  ⇒ VB = ; I 2 = jCωVB = =
R  2(1 + jx ) R 2R (1 + jx )
Le courant d’entrée de l’amplificateur est nul donc I2 = – I1
1
H = VS/VE = –1/(jx)². H =
R ² C²ω²
En continu, l’amplificateur est saturé (l’impédance de rétroaction est infinie).
Deug MIAS2 et SM2 : Electronique
Corrigé de l’épreuve de janvier 2000
Exercice 1 :
On pose ρ = (R2 // R3) = 1 kΩ.
La f.e.m du générateur de Thévenin vaut : ETh = E.ρ/(ρ + R1) = 5V.
Sa résistance est égale à : RTh = (ρ // R1) = 500 Ω = RN.
Le courant IN du générateur de Norton est : IN = ETh/RN = 10 mA
Le courant dans RC est donc : IC = ETh/(RC + RTh) = 2,5 mA
Exercice 2 :
I I V2 = V1 – Z.I1 avec : Z = 1/jCω
I2 = V2/R – I1 = V1/R – (Z/R + 1).I1
V2   1 Z   V1   V1 
 I  = 1 / R 1 + Z / R  − I  = [T ] − I 
 2   1  1

V   V  T T12   V1 
Pour le filtre complet, on obtient :  2  = [T ]3  1  =  11  
 I2  − I1  T21 T22  − I1 
T T − T12 T22 1
Si I2 = 0, I1 = (T21/T22)V1 ⇒ V2 = 11 22 V1 = V1
T22 T22
(Le déterminant de la matrice de transfert d’un quadripôle passif est égal à +1).
 1+ Z / Z 2Z + Z 2 / R 
La matrice [T]² est égale à :  2 2 2
2 / R + Z / R 1 + 3Z / R + Z / R 
Z Z 2 Z3
Le coefficient T22 de la matrice [T]3 est : 1 + 6 +5 2 + 3
R R R
1
Donc en utilisant x = 1/RCω, on tire : H=
1 − 6 jx − 5x 2 + jx 3
1
Le gain est purement réel si : ω =
6.RC
Exercice 3 :
Millman en A donne : 2.VA = VE + VS
r3
AOP idéal donc : I+ = 0 soit : VB = V+ = VA. r1 et r3 forment un DTI : VB = VE
r1 + r3
r3 − r1
2.VE.r3 = (r1 + r3)(VE + VS) ⇒ VS = VE
r1 + r3
Exercice 4 :
VA = V– = V+ = 0. Donc Millman en A donne : VB/r1 = – VS/r3.
V /R + 0/R + 0/R
Millman en B donne : VB = E soit : VB(2r1 + R) = VE.r1.
2 / R + 1 / r1
r V .r V .r
VS = − 3 E 1 = − E 3
r1 2r1 + R 2r1 + R
3r1r3 + r32 − 2r12
Il y a égalité des gains si : R =
r1 − r3
Deug MIAS2 et SM2 : Electronique
Corrigé de l’épreuve de janvier 2001
Exercice 1 :
E / jCω E
Et = E.ZC/(R + ZC). Et = =
R + 1 / jCω 1 + jRCω
R / jCω R
Zt = R.ZC/(R + ZC). Zt = = RCω ≈1.
R + 1 / jCω 1 + jRCω
Et = E/(1 + j) = E(1 – j)/2 Zt = R/(1 + j) = R(1 – j)/2
Exercice 2 :
Soit Z l’impédance formée par R en parallèle avec R en série avec C.
V Z V ZC
On a 1 = ; La charge du filtre étant infinie, on a aussi S = ;
VE Z + Z C V1 R + Z C
Z ZC R (R + ZC )
La fonction de transfert est donc : H = mais Z = et ZC = 1/jCω
Z + ZC R + ZC 2R + ZC
RZC jx
H= =
R ² + ZC2 + 3RZC 1 − x ² + 3 jx
On obtient un filtre passe-bande centré sur x = 1.
Exercice 3 :
V- = V+ = 0. i- = i+ = 0.
VE = i1/jCω. i2 = (VE – VS)/R2
VS = -R1.i1 = -j R1Cω.VE
V V  1 R 
I = i1 + i 2 = jCωVE + E − S = VE  jCω + + j 1 Cω 
R2 R2  R2 R2 
I 1  R 
Y= = + jCω1 + 1 
VE R 2  R2 
Identique à une résistance R2 en parallèle avec un condensateur de valeur C(1+R1/R2)
Exercice 4 :
V- = V+ = VS = VD
V / R + VD / R + Vs .2 jCω VE + VS + 2 jxVS
VA = E =
2 / R + 2 jCω 2 + 2 jx
jCωVE + jCωVs jx.VE + jxVS
VB = =
2 / R + 2 jCω 2 + 2 jx
V / R + VB . jCω VA + jxVB
VD = VS = A =
1 / R + jCω 1 + jx
V + VS + 2 jxVs jx ( jxVE + jxVS )
VS (1 + jx ) = E +
2 + 2 jx 2 + 2 jx
1 + ( jx )²
2.VS (1 + jx ) 2 = VE + VS + 2 jxVs + ( jx )² VE + ( jx )² VS H=
(1 + jx )²
Si x= 1 G = 0; G= 1 si x= 0 ; G = 1 si x = ∞
Exercice 1.1
I = E/(R + RC).
Avec RC = 10 Ω, I ≈ 1,2 A ; avec RC = 0 Ω, I ≈ 1200 A ! !
Si le fil ne fond pas, l’accumulateur va exploser (Puissance de l’ordre de 14 kW).
Exercice 1.2
Le générateur débite dans une résistance équivalent e ρ = R.RC/(R + RC).
La tension aux bornes de A est : V = ρ.I = RC.IC ( = R.I0 ).
IC = ρ.I/RC = R.I/(R + RC).
Avec RC = 10 Ω, IC ≈ 5 mA ; avec RC = 10 kΩ, IC ≈ 4,81 mA
Avec RC = 1 MΩ, IC ≈ 1 mA : la source ne se comporte comme un générateur de courant que
si R est très supérieur à RC.
Exercice 1.3
La résistance équivalente à R2 // RC est : ρ = R.RC/(R + RC).
La tension aux bornes de RC est V = E.ρ/(R1 + ρ) donc le courant qui circule dans RC est :
V E. R 2
IC = =
R C R1 . R 2 + R C ( R1 + R2 )
RC = 0 Ω, IC ≈ 6 mA V = 0 ; RC = 500 Ω, IC ≈ 3,42 mA V = 1,71 V
RC = 1 kΩ, IC ≈ 2,4 mA V = 2,4 V ; RC = 2 kΩ, IC ≈ 1,5 mA V=3V
RC = 100 kΩ, IC ≈ 0 mA V = 4 V
Le diviseur de tension n’est idéal que si R C >> R2
Exercice 1.4
I = K.Vn . I’/I = 300/100 = 3. 45 V

(45/33)n = 3 : ln3 = n.ln1,3636


n = 3,542.
0,1 A = K.333,542
K = 4,183.10–7 (système MKSA).

Équation de la droite de charge :


V2 = E – R.I = 40 – 100.I
Graphiquement, on tire : 200 mA
I ≈ 85 mA ; V2 ≈ 31,5 V. U (V)
10
Exercice 1.5
Équation de la droite de charge : RI
U = E – R1 .I = 20 – 2000.I 5
On trace la caractéristique du dipôle équivalent à la lampe
et à R2 . (Additivité des courants pour une même tension). I(mA)
L’intersection de cette nouvelle caractéristique avec la
droite de charge donne le point de fonctionnement. U=5 5 10

V et I = 7,5 mA. Le courant dans la lampe est alors 5 mA .


Corrigé des exercices: Chapitre 2
Exercice 2.1
I1 I2 I3
E1 Courant dans R4 : I1 – I2
R1 R2
Courant dans R5 : I2 – I3
R3 R4
Il y a trois courants inconnus donc il faut étudier
I1 – I2 R5
E2 trois mailles.

E4 E3

maille 1 : R3.I1 + R4(I1 – I2) + E4 = 0


maille 2 : – R4(I1 – I2) –E1 + R1.I2 + R5(I2 – I3) + E3 = 0
maille 3 : – R5(I2 – I3) +R2.I3 + E2 = 0
Il faut résoudre le système :
−10 LM 20
0 I1 −2 OP LM OP LM OP
MM−100
25 −10 . I 2 = 2 PP MM PP MM PP
−10 N15 I 3 −12 QN Q N Q
Lle déterminant vaut : ∆ = 4000. La méthode de Kramer donne :
− 2 − 10 0 20 − 2 0 20 − 10 − 2
1 1 1
I1 = 2 25 − 10 ; I 2 = − 10 2 − 10 ; I 3 = − 10 25 2
∆ ∆ ∆
− 12 − 10 15 0 − 12 15 0 − 10 − 12

I1 = – 0,3625 A ; I2 = – 0,525 A ; I3 = – 1,15 A


Les trois courants réels circulent dans le sens opposé aux flèches.
La matrice est symétrique donc M = MT . Son inversion donne :
275 150 100
1
M −1
= 150 300 200

100 200 400
Exercice 2.2
Soient I1, I2 et I3 les courants dans R 1, R2 et R3 (orientés positivement de la gauch e vers la droite).
Pour les trois mailles, on obtient :
maille 1 : R1.I1 + R4(I1 – I2) – E1 = 0
maille 2 : – R4(I1 – I2) + R2.I2 + R5(I2 – I3) = 0
maille 3 : – R5(I2 – I3) +R3.I3 – E2 = 0
Il faut résoudre le système :
LM60 OP LM
−40 0 I 1 6 OP LM OP LMI OP 1 LM38
1 −24 8 OP LM
6 OP
MM400 PP MM
−70 20 . I 2 = 0 PP MM PP ⇒ MMII PP = 1320 MM248
2 PP MM
−36 12 . 0 PP
N QN
−20 60 I 3 12 Q N Q N Q
3 N QN
−12 26 12 Q
On tire : I1 = 0,245 A ; I2 = 0,218 A ; I3 = 0,272 A.
Exercice 2.3
– Méthode des mailles :
Soient I1 et I2 les courants dans R 1 et R2. Si I1 est orienté positivement de la gauche vers la droite et
si I2 a le sens opposé, on a :
– 10 + 5.I1 + 10.(I1 +I2) = 0 (1)
– 40 + 10.I2 + 10.(I1 +I2) = 0 (2)
On multiplie (1) par – 2 et on ajoute à (2) ; on tire : I1 = – 1 A et I2 = 2,5 A
I = I1 +I2 = 1,5 A et U = R3.I = 15 V
– Principe de superposition :
a) On « éteint » E2. E1 débite dans R1 en série avec R0 = (R2 // R3).
On tire U1 = E1.R1/(R0 + R1) = 10.5/(5 + 5) = 5 V.
b) On « éteint » E1. E2 débite dans R2 en série avec R0 = (R1 // R3).
On tire U2 = E2.R2/(R0 + R2) = 40.(10/3)/(10 + (10/3)) = 10 V.
U = U1 + U2 = 15 V
– Méthode de Millman :
10 V 40 V
5Ω 10 Ω E1 / R1 + E2 / R 2
10 Ω

VA = = 15V
0V 1/ R 1 +1/ R 2 + 1/ R 3

Exercice 2.4
Soient A et B les extrémités de R C. Si on supprime R C, la fem entre A et B est (diviseur de tension
idéal) : ET = E.R2/(R1 + R2) = 4 V. La résistance entre A et B quand E est remplacé par un court -
circuit est : RT = R1.R2/(R1 + R2) = 666 Ω. Le circuit éq uivalent comporte en série E T , RT et RC.
Donc IC = ET /(RT + RC).

Exercice 2.5
Circuit a
Il faut commencer par l’équivalent Norton dont la détermination est immédiate : IN = I1 + I2 = 3 A.
La résistance de Norton est : RN = R1 // R2 = 6,66 Ω.
On en déduit le générateur de Thévenin : RT = RN et ET =IN.RN = 20 V.
Circuit b
On a des circuits en // : il faut remplacer le générateur de tension par un générateur de courant pour
se ramener au circuit a avec R1 = 10 Ω et I1 = E/R1 = 0,4 A.
IN = I1 + I2 = 1,4 A.
La résistance de Norton est : RN = R1 // R2 = 5 Ω.
Pour le générateur de Thévenin on obtient : RT = RN et ET =IN.RN = 7 V.
Circuit c
On a des circuits en série : il faut remplacer le générateur de courant par un générateur de te nsion.
On a : E2 = I1.R2 = 10 V et R2 = 10 Ω.
ET = E1 + E2 + E3 = – 4 + 10 + 2 = 8 V.
Pour déterminer la résistance équivalente, on remplace les générateurs de tension par un court -
circuit : RT = R1 + R2 = 20 Ω. Enfin IN = 8/20 = 0,4 A.
Exercice 2.6
– Thévenin : On remplace R2, R3 et E2 par le générateur équivalent.
ET = E2.R3/(R2 + R3) = 20 V et RT = R2.R3/(R2 + R3) = 5 Ω.
Le courant dans la maille série obtenue est tel que : – ET + (RT + R1).I + E1 = 0.
Donc I = 1 A et VAM = VCM + VAC = 20 – 5 = 15 V.
– Norton : On remplace chaque géné rateur de tension par un générateur de courant équiv alent :
I1 = E1/R1 = 2 A ; I2 = E2/R2 = 4 A ; IN = I1 + I2 = 6 A.
RN = R1 // R2 // R3 = 10/4 Ω. Donc VAM = RN.IN = 15 V.
Exercice 2.7
On remplace E, R1 et R2 par un générateur de Thévenin équivalent :
ET = E.R1/(R2 + R1) = 10 V ; RT = (R2 // R1) = 1 kΩ.
Dans le circuit série obtenu, l’équation de la droite de charge est U = 10 – 1000.I
Elle coupe les axes en U = 10 V et I = 10 mA. Pour le point de fonctionnement, on tire : U = 5 V et
I = 5 mA.

Exercice 2.8
On recherche l’équivalent Thévenin entre A et B. On débranche R C , alors :
VAM = E.R2/(R2 + R1) = 3 V ; VBM = E.R4/(R3 + R4) = 2 V.
ET = VAB = 3 – 2 = 1 V.
Pour la résistance équivalente, il faut noter que remplacer le générateur par un court -circuit revient à
réunir les points D et M : entre A et B, la résistance est donc égale à (R 2 // R1) en série avec
(R3 // R4) soit RT = 2,166 kΩ.
Le courant dans RC est : IC = ET /(RT + RC).

Exercice 2.9
Si on déconnecte le point 1, il doit y avoir égalité des i mpédances entre 2 et 3.
Z23 = R2 + R3 = R23 // (R12 + R13). On tire les trois égalités suivantes :
R R + R13 R23 R R + R13R12 R R + R13R23
R 2 + R3 = 12 23 ; R 2 + R1 = 12 23 ; R1 + R3 = 12 13
R12 + R23 + R13 R12 + R23 + R13 R12 + R 23 + R13
En sommant les 2 premières égalités et en retranchant la 3 e, on déduit :
R12 . R13 R12 . R 23 R23 . R13
R1 = R2 = R3 =
R12 + R12 + R23 R12 + R12 + R23 R12 + R12 + R 23
Pour la transformation inverse, on pose :
R12 R 13 R 23 S
S = R 1R 2 + R 2 R 3 + R 3 R 1 = . Mais comme : = R 23
R 12 + R 13 + R 23 R1
R1 R2 + R2 R 3 + R3 R1
on déduit : R 23 = ...
R1

Exercice 2.10
a) On remplace le triangle R 2, R4, R5 par une étoile R A, RB, RD. On applique ensuite Thévenin en
notant que VAB = VCD car il ne circule a lors aucun courant dans les résista nces R3 et RB puisque RC
est déconnecté quand on détermine ET .
A RA, RB, RD seront calculées avec les formules ét ablies
R1 C R3
dans l’exercice 2.9.
RA RC
E On calcule ensuite :
D B ET = E.RA /(R1 + RA + RD)
RB
RD
puis
RT = R3 + (RA // (R1 + RD)) + RB

b) Il est plus simple d’appliquer deux fois de suite le théorème de Thévenin :


C C A A
R1 R3 R' R3 R''
R4 R4
E
R2 A RC RC
RC E' E''
R5 R5

B B
D D B
On a par exemple R” = R3 + (R4 //(R’ + R5))
Exercice 2.11
On remplace la partie gauche (E, R 3 et R2) par son équivalent Thévenin :
ET = E.R2/(R3 + R2) = 6 V et RT = R2.R3/(R2 + R3) = 2 kΩ.
Mais RT + R1 = R3 : on est ramené au cas précédent avec un générateur dont la fem est divisée par
trois. On itére l’opération pour les n cellules. On obtient un circuit série comportant un générateur de
fem E/(3n), RT = 2 kΩ, R1 et RC.

Exercice 2.12
k1 E / 2 R + VB / R k E + 2 VB
VA = = 1
1 / 2R + 1/ 2R +1 / R 4
V / R + k2 E / 2 R + VC / R 2 VA + k 2 E + 2 VC kE k E V
VB = A = ; VB = 1 + 2 + C
1 / 2R + 1/ R + 1/ R 5 8 4 2
V / R + k3 E / 2 R + VD / R kE k E kE V
VC = B ; VC = 1 + 2 + 3 + D
1/ 2R +1 / R +1 / R 16 8 4 2
k E + 2 VC
VD = 3
3
kE kE kE k E E
; VD = 1 + 2 + 3 + 4 =
16 8 4 2 16
c
k1 . 2 0 + k 2 . 21 + k 3 . 2 2 + k 4 . 23 h
Ce circuit est appelé convertisseur R -2R. Il permet de transformer une information codée en binaire
en une tension analogique.

Exercice 2.13
On peut transformer le triangle en étoile (cf exercice 2.9).
A Chaque résistance de l’étoile vaut :
r/3
r/3
r/3 r.r/(r + r + r) = r/3.
R On cherche la résistance entre A et B :
r R = r/3 +(4r/3 // (r/3 + R)).
B r 12 Rr + 4 r 2
R= +
3 3r + 9 R + 12 r
9R² + 15Rr = 5r² + 3Rr + 12Rr + 4r² ⇒ r = R
On peut aussi transformer l’étoile en triangle :
A Chaque résistance du triangle vaut :
r 3r²/r = 3r.
3r On désire que la résistance entre A et B soit égale à R :
R = 3r // ((3r // r) + (3r // R)).
3r 3r R
1 1 4 R + 12 r
= + 2
B R 3r 9 r + 15Rr

On retrouve évidemment r = R.

Exercice 2.14
On trace la caractéristique équivalente à r en série avec la thermistance Th.
On remplace E, R et R C par le générateur de Thévenin équivalent pour obtenir un circuit série co m-
posé de ET , RT et (r + Th).
ET = E.RC/(R + RC) et RT = R.RC/(R + RC).
E. R C R. RC
On obtient donc : u = − i qui est l’équation de la droite de charge.
R + RC R + RC
Si i = 60 mA, on lit sur le graphe u = 9,6 V. On tire R ≈ 200 Ω. (u = 0,8E – 16.i)
Si E varie de ± 15%, on a : 20 ≤ E ≤ 28 V. Quand E varie, la droite de charge se déplace en restant
parallèle à elle-même dans le plan u, i.
10 V
r + Th

Th

E=
28
V
E=

E=
20

24
V

V
u' = 15.i 100 mA

Dans la zone des points de fonctionnement, la caractéristique est pratiquement horizontale donc la
tension reste constante aux bornes de R C.
Corrigé des exercices: Chapitre 3

Exercice 3.1
Quand le tube est éteint, le courant est nul : le condensateur se charge uniquement à travers
R : – E + R.i +v = 0 et i = dQ/dt = C.dv/dt. On pose τ1 = R.C
dv −
t
RC + v = E ⇒ v = Ae τ1 + E
dt
On prend comme temps origine le moment où l a lampe s’éteint : v = VEx
v(t) = E – (E – VEx).e–t/τ1 . La charge cesse quand v = VAl ; sa durée vaut :
E − VEx
T1 = τ1 Log
E − VAl
Lors de la décharge du condensateur dans la lampe conductrice, on a r << R.
Donc : v = – r.C.dv/dt et v(t) = B.e–t/τ2 . La décharge débute quand v = VAl et donc B = VAl . La
lampe s’éteint quand v = VEx au bout du temps T2 = τ2 Log(VAl/VEx)
AN : T1 = 3,36 s et T2 = 0,167 s.
Exercice 3.2
Circuit a.
On a en permanence Q + Q’ = Q0 et – V + R.i + V’ = 0. Comme i = – dQ/dt, on a :
– Q/C + Q’/C’ – RdQ/dt = 0
Q0 FG 1 1 IJ dQ dQ C + C' CQ0
C'
=Q
H +
C C' K
+R
dt

dt
+Q
RCC' RCC'
=

Une solution particulière est : Q = Q0 .C/(C + C’) et la solution générale sans 2e membre est :
–t/τ
Q = A.e avec τ = RCC’/(C + C’). En t = 0, Q = Q0
Q C  C −t  Q −t
Q = 0 1 + e τ  ; Q' = Q 0 − Qi = 0 e τ
C + C'  C'  RC
Circuit b.
Quand on ferme le circuit, la char ge se répartit entre les deux condensateurs :
Q + Q’ = Q0 ; U = Q/C = Q’/C’ et donc Q’ = Q.C’/C. Juste à la fermeture (t = 0) on a donc :
Q(0) = Q0 C/(C + C’) et Q’(0) = Q0 C’/(C + C’) ; ensuite les deux condensateurs se déchargent
dans R.
On pose I = U/R, i = – dQ/dt = – C.dU/dt et i’ = – dQ’/dt. I = i + i’
U dU
= −( C + C' ) ⇒ U = A.e − t / τ ; τ = R ( C + C' )
R dt
De Q(t) = C.U(t) et de i = – dQ/dt, on tire :
Q0C Q 0 C' Q0
i= e − t / τ ; i' = e−t / τ ; I = e −t / τ
R (C + C' ) 2
R (C + C' ) 2
R (C + C' )
Exercice 3.3
Soient u(t) la tension aux bornes du condensateur et i(t) le courant dans la résistance. On
considère que l’impédance de la charge est infinie.
u(t) Ue – UE + u + R.i = 0
E
C I = dQ/dt = C.du/dt
u + R.C.du/dt = UE
Ue i(t) Us Us On pose RC = τ. La solution est :
R
u = UE + A.exp(– t/τ)
US = R.I = R.C.A[ – 1/RC.exp(– t/τ)] ⇒ US(t) = – A.exp(– t/τ)
Pour obtenir la solution générale, on utilise la condition initiale : u(0) = UE + A
♦ La tension d’entrée UE passe de 0 à E.
u(0) = 0 = E + A ; donc : A = – E et US(t) = E.exp(– t/τ)
Après la transition, la tension de sortie décroît de E à 0 avec une constante de temps
τ = R.C
♦ La tension d’entrée UE passe de E à 0
u(0) = E = A ; donc A = E et US(t) = – E.exp(– t/τ)
Après la transition, la tension de sortie croît de – E à 0 avec une constante de temps
τ = R.C.
Pour que le signal de sortie US soit la dérivée du signal d’entrée, il faudra it que ce soit une
impulsion de largeur nulle (pic de Dirac). On s’approche de cette condition en choisissant R et
C pour que le produit R.C soit très inférieur à la période du signal rectangulaire d’entrée. Le
montage donne des impulsions positives sur le s fronts montants du signal d’entrée et
négatives pour les fronts descendants.

Exercice 3.4
d2 Q dQ Q 1 R
L 2 +R + = 0 On pose : ω 20 = ; λ=
dt dt C LC 2L
d2 Q dQ
+ 2λ + ω 0 Q = 0 ⇒ r + 2 λr + ω 0 = 0
2 2 2

dt 2 dt
Cette équation caractéristique admet comme racines :
r = − λ ± j ω 20 − λ2 = −λ ± j ω avec ω ² = ω 20 − λ2
c h
Q = e −λ t Ae jωt + Be − j ωt
Les conditions initiales sont : Q(0) = Q0 et i(0) = dQ/dt(t=0) = 0 ; (A + B) = Q0
A(jω – λ) – B(jω + λ) = 0. Donc :

Q 0 e −λt   e jω t − e − j ωt
 e jω t + e − j ωt 
Q= ((λ + jω) e − ( λ − jω) e ) ; Q = Q0 e  λ
jωt − j ωt −λt
 + 

2 jω   2 jω  2 
 λ  λ ω
Q = Q0 e − λt  cos ωt + sin ωt . On pose : tg Φ = ⇒ cosΦ =
 ω  ω ω0

Q 0 e − λt ω
Q= (cos ωt cos Φ + sin ωt sin Φ ) ; Q = Q 0 0 e − λt cos( ωt − Φ )
cos Φ ω
dQ Q 0 ω0 e − λt ω2
i= = ( −λ cos(ωt − Φ ) − ω sin( ωt − Φ)) ; i = −Q0 0 e −λ t sin( ωt )
dt ω ω
La résistance critique est R C = 2 L / C ; comme ω²0 = 1/LC, on tire :
L = RC/ω²0 et C = 2/ω²0 RC
AN : L = 0,05 H et C = 5 µF.

Exercice 3.5
En écrivant que la somme des courants est nulle (avec une charge infinie), on tire :
e −s d (e − s) s ds ds  1 1  e de
+ C1 = + C2 ; (C1 + C 2 ) +  + .s = + C1
R1 dt R2 dt dt  R1 R 2  R1 dt

Après changement de variable, il vient :


dx R 2 de R1 + R 2 e de e
( C1 + C 2 ) + ( C1 + C2 ) + x+ = C1 +
dt R1 + R 2 dt R1 . R 2 R1 dt R1
dx R1 + R 2 C R − C2 R2 de
( C1 + C 2 ) + x= 1 1
dt R1 . R2 R1 + R 2 dt
Si la condition de l’énoncé est satisfaite, il n’y a pas de second membre.
x(t) = x(0).e-t/τ avec : τ = R1 R2 (C 1 + C2 )/(R1 + R2 ).
Donc : s(t) = x(t) + e(t).R2 /(R1 + R2 )
En régime permanent : s(t) = e(t).R2 /(R1 + R2 )
Ce circuit qui permet d’éli miner l’influence de la capacité C 2 est utilisé comme sonde pour les
oscilloscopes.
3.6 Régime apériodique
ω 20 − λt Ωt
i = −q 0 e (e − e −Ω t ) = K(e −( λ −Ω ) t − e −( λ +Ω ) t )
2Ω
di
= K( −( λ − Ω).e − (λ − Ω) t + (λ + Ω).e − (λ + Ω ) t )
dt
T0 correspond à di/dt = 0 soit : ( λ − Ω).e − ( λ− Ω )To = ( λ + Ω).e − ( λ+ Ω ) To
λ+Ω 1 λ+Ω
Donc : e 2 ΩTo = ⇒ T0 = ln  
λ−Ω 2Ω  λ − Ω 
Corrigé des exercices: Chapitre 4

Exercice 4.1
1 1 1 1 r − jlω
On a : Z = r + jlω (série) et = + = = (parallèle)
Z R jLω r + j lω r ² + l ²ω ²
En séparant parties réelles et imaginaires, on tire :
1 r l²ω²
= ⇒ R = r+r = r (1 + Q²) avec Q = lω/r
R r ² + l ²ω ² r²
1 lω r ² + l ²ω ² 1
= ⇒ L= = l (1 + )
Lω r ² + l ²ω ² lω ² Q²
AN : Q = 20 ; R ≈ 4 kΩ ; L ≈ l =0,2 H
Relations inverses : on pose Q = Lω/R
jLωR Q² 1
r + j lω = ⇒ r=R ; l=L
R + jLω 1 + Q² 1 + Q²
Exercice 4.2
1 R R − jR ²Cω
On a : Z = r + = = . On pose Q = 1/RCω
jC' ω 1 + jRC ω 1 + R ²C ²ω ²
R Q² 1 + R ² C ² ω²
r= =R ; C' = = C(1 + Q²)
1 + R ²C² ω² 1 + Q² R ² C ² ω²
Pour les relations réciproques, il est plus simple d’utiliser les admittances.
1
Y = + jC ω =
jC ' ω
=
b
jC ' ω 1 − jrC ' ωg
R 1 + jrC ' ω 1 + r ²C ' ²ω ²
1 r ²C'²ω² C' Q²
= ⇒ R = r (1 + 1 / Q²) ; C = = C'
R 1 + r ²C'²ω² 1 + r ²C'²ω² 1 + Q²

Exercice 4.3
Z = Z1 + Z2 avec : Z1 = R + 1/jCω et 1/Z2 = 1/R + jCω
1 + jRCω R FG 1 IJ FG
1 + 2 R ²C ²ω ² I
Z=
jCω
+
1 + jRC ω
= R 1+
H
1 + R ²C ²ω ²
−j
K H b
C ω 1 + R ²C ²ω ² g JK
Y 2R
Pour une fréquence nulle, la partie réelle vaut 2R. Elle tend
φ X vers R pour ω ⇒ ∞

Dans le plan complexe, le graphe a l’allure ci -contre.

ω=0

Exercice 4.4
La condition d’équilibre du pont est : R1 R2 = Z1 Z2
1 1 + jrC ω 1 1 1
Z1 = r + = ; = +
jCω jCω Z 2 R jLω
1 + jrC ω jLR ω LR + jLRCr ω
R1 R 2 = =
jCω R + jLω CR + jLCω
R1R 2CR + jLCR1R 2ω = LR + jLRCr ω . En séparant parties réelles et imaginaires, on tire :
L = R1 R2 C = 50 mH et R = R1 R2 /r = 50 kΩ

Exercice 4.5
La condition d’équilibre est : R1 R2 = Z1 Z2
1 1 r rρ + jLr ω
Z1 = ρ + jLω ; = + jCω ⇒ Z 2 = ; R 1R 2 =
Z2 r 1 + jrC ω 1 + jrC ω
ρ = R1 R2 /r = 10 Ω L = R1 R2 C = 1 H

Exercice 4.6
Circuit a :

Z=
1
+
jLω
= j.
FG


1 IJ
. Si cette impédance est nulle, on a :
jC0 ω 1 − LCω ² H
1 − LC ω ² C0 ω K
1
1 – LCω² = LC0 ω². On peut ainsi définir : ω 2R =
L C + C0 b g
L’admittance s’écrit : Y = j.
FG C ω b1 − LCω ²g IJ . Elle est nulle pour : ω
0 2
=
1
H 1 − LCω ² − LC ω ² K 0
A
LC
Circuit b :
1 1 − L ' C ' 0 ω² 1
Branche du haut : Z H = + jL ' ω = ; branche du bas : ZB =
jωC'0 jωC'0 jC' ω
1 − L' C' 0 ω² 1
Z AB = . Si cette impédance est nulle, on a : ω 2R =
j ωC' 0 + j ωC' (1 − L' C' 0 ω² ) L ' C '0

L’admittance s’écrit : Y = jω . C' +


FG C '0 IJ
. Elle est nulle si :
H
1 − L' C ' 0 ω ² K
C' − L' C' C'0 ω ² + C'0 = 0 ⇒ ω 2A =
1 1 1 FG IJ
L' C ' C
+
H K
Équivalence des circuits :
On peut écrire l’égalité des admittances. On tire :
C0 − LCC0 ω ² − L' C'0 C 0 ω ² + L' C' 0 LCC 0 ω 4 =
b gb g
C' +C' 0 − C' +C' 0 C + C0 Lω ² − L' C' C'0 ω ² + L' C' C'0 L C + C0 ω 4 b g
L’égalité ne dépend pas de la valeur de ω. Les coefficients des puissances de ω doivent être
identiques. Des termes de degré 0, on tire : C0 = C’ + C’0
Des termes de degré 4, on tire : C.C0 = C’(C + C0 ).
CC0 CC0 C20
C' = ; C '0 = C 0 − ⇒ C '0 =
C + C0 C + C0 C + C0

Avec l’égalité des ω , on tire : L(C + C ) = L’C’ soit : L' = L


R 0
bC + C g
0
0
2

C20

Exercice 4.7
Solution avec les imaginaires :
VAB = 2Eejωt = Ri + 1/jCω ⇒ i = 2jECω/(1 + jRCω)
VDM = V = VDA + VAM = E – Ri
FG
V = E 1−
2 jRC ω
=E
IJ FG
1 − jRC ω
⇒ Z=
IJ
1 − jRC ω
; Donc |Z| = 1
H 1 + jRC ω 1 + jRC ωK H K
1 + jRC ω
1 − jRC ω a − jb Ae − j ϕ
Z= ⇒ Z= = = e − j ψ ; ψ = 2ϕ
1 + jRC ω a + jb Ae + j ϕ
Acosϕ –jAsinϕ = 1 – jRCω ⇒ tgϕ = RCω ⇒ ψ = 2ArcTg(RCω)

Solution avec la construction de Fresnel :


La tension aux bornes du condensateur est en avance de
D
π/2 sur le courant. Le lieu géom étrique du point D est un
cercle de diamètre AB et de centre M. La tension entre
Ri i/Cω les points M et D a pour amplitude E mais elle est
ϕ
2α déphasée de l’angle 2α.
A M B L’angle ( BA , AD ) vaut α et tgα = 1/RCω

Exercice 4.8
Z = R + j Lω − FG
1
= R 1+ j IJ FG FG


1 IJIJ
CωH K H H
R RC ω KK
Lω 0 Lω Qω
Q= ⇒ = = Qx
R R ω0
1 1 1 1 Q
ω 20 = ⇒ = Lω 20 = Qω 20 =
LC C RC RC ω x
LM
Z = R 1 + jQ x −
1 FG IJ OP
= Z0 cos ϕ + jZ 0 sin ϕ
N x H KQ
FG
tg ϕ = Q x −
1 IJ ; Z 0 = R 1 + Q² x −
FG 1 IJ 2

; I = U/Z0
H x K H x K
Pour x = 1, I présente un maximum IM = U/R. Il y a alors résonance en couran t. Si toutes
choses égales par ailleurs, on diminue R, on augmente la valeur du facteur de qualité Q ainsi
que l’acuité de la résonance en courant.
UC = ZC.I = I/Cω = I.RQ/x.
UL = ZL.I = ILω = I.RQx.
QxU QU
UL = ; UC =
1 + Q² F x − I 1 + Q ²F x − I
2 2
1 1
H xK x.
H xK
+π/2 I
U/R

Q=1
Q=1
x
0 1
Q=10
Q=10
x
−π/2 0 1 10
Courbe de phase Courbe du courant
Pour chercher le maximum de U L, on calcule sa dérivée :

b
Q 1 + Q² x − 1 / x g 2

c h
Q 3x 2 x − 2 / x 3
2 1 + Q²b x − 1 / xg
2
dU L
=
dx 1 + Q ²b x − 1 / x g
2

2Q ²
Le numérateur s’annule si : 1 – 2Q² + 2Q²/x² = 0 soit pour : x ² =
2Q ² − 1
Q 2
Il faut que 2Q² – 1 > 0 soit Q > 1/√2. On a alors : x L = >1
2 Q² − 1
Un calcul identique pour UC donne un maximum pour x C = 1/xL.
Il y a trois fréquences réduites caractéristiques xC, 1 et xL qui se confondent quand Q est
grand. xC et xL correspondent à des surtensions aux bornes du condensateur et de
l’inductance : ce sont les résonances en tension.
Pour ω = ω0 , il y a résonance en courant dans le circuit.

UL /U

1
UL UC
xC xL x
1
Courbes UL /U et UC /U en fonction de x.
Corrigé des exercices: Chapitre 5,6,7

Exercice 5.1
On cherche l’équivalent Thévenin du circuit entre A et B :
e = E.R/(R + ZC) et ρ = ZC + (R // ZC) = ZC.(2R + ZC)/(R + ZC)
La tension de sortie est donc : s = e.RU /(ρ + RU) et la fonction de transfert est :
RR U RR UC ²ω ²
H ( jω ) = =
ZC ² + 2 RZ C + RR U + R u ZC −1 + RR U C² ω ² − j2 RC ω − jR U Cω
On pose α = RU /R et x = RCω
αR ² C²ω ² αx ²
H ( jω ) = =
−1 + αR ² C² ω ² − j2 RC ω − jαRCω αx ² − jx ( α + 2) − 1
C’est un filtre passe -haut dont le gain maximum (pour ω = ∞) est 1. La fréquence de coupure est
fonction de la charge.

Exercice 5.2
On cherche l’équivalent Thévenin entre A et B :
e = E.ZC/(R + ZC) et ρ = R + (R // ZC) = R.(R + 2ZC)/(R + ZC)
La tension de sortie est donc : s = e.RU /(ρ + RU) et la fonction de transfert est :
ZC R U RU
H ( jω ) = =
R ² + 2 RZ C + RR U + R u ZC 2 R + R U + jRC ω ( R + R U )
RU
H =
( 2 R + RU )² + R ² C² ω ²( R + R U ) ²
C’est un filtre passe-bas dont le gain maximum (pour ω = 0) est : RU/(2R + RU).
Exercice 5.3
Une seule cellule non chargée. C’est un passe -haut du 1e ordre qui forme un diviseur de te nsion
V jRC ω jx ω
idéal (DTI). H = 2 = = ( ω 0 = 1 / RC ; x = )
V1 1 + jRC ω 1 + jx ω0
Deux cellules. On applique le théorème de Millman en B :
jCω(V1 + V2 )
VB = . Donc : VB(1 + 2jx) = jx(V1 + V2)
2 jCω + 1 / R
( jx )²( V1 + V2 )
La seconde cellule est un DTI et donc : V2 = jx.VB/(1 + jx)=
(1 + jx )(1 + 2 jx )
On en déduit l’expression de H2 (filtre passe-haut du second ordre) :
V ( jx )²
H2 = 2 =
V1 1 + 3 jx + ( jx )²
La première cellule est chargée par la seconde et donc H2 ≠ H1²
Trois cellules. On peut écrire (loi des nœuds en B) :
jCω(V1 – VB) + jCω(VA – VB) = VB/R
jRCω(V1 – VB + VA – VB) – VB = 0
jxV1 + jxVA = VB(1 + 2jx)
De même (loi des nœuds en A) : jCω(VB – VA) + jCω(V2 – VA) = VA/R
jRCω(VB – VA + V2 – VA) – VA = 0
jxVB + jxV2 = VA(1 + 2jx)
205
( jx ) ² V1 + ( jx ) ² VA
Donc : + ( jx ) V2 = VA (1 + 2 jx)
1 + 2 jx
( jx )² V1 + jx (1 + 2 jx ) V2
VA =
1 + 4 jx + 3( jx ) ²
La dernière cellule est un DTI et donc : (1 + jx)V2 = (jx)VA
(1 + 4jx + 3(jx)²)(1 + jx)V2 = (jx)3V1 + (jx)²(1 + 2jx)V2
( jx ) 3
On tire : H3 = (filtre du 3 e ordre)
1 + 5( jx ) + 6( jx )2 + ( jx )3

Exercice 5.4
La sortie n’est pas chargée donc R et C forment un diviseur de tension idéal :
VS = ZCV1/(R + ZC).Le circuit d’entrée est formé de Z C + (R //(R +ZC)).
En posant ρ = R(R+ZC)/(2R + ZC), il vient : V1 = VE.ρ/(ρ + ZC).
ρZC VE
La tension de sortie est donc : VS = . La fonction de transfert est :
b
R + ZC ρ + ZC gb g
RZ C 1 1 1
H= = = = Avec :
R ² + 3RZC + ZC ² R / ZC + ZC / R + 3 jRC ω + 1 / jRC ω + 3 j( x − 1 / x) + 3
G 1/3 ω 0 = 1 / RC ; x = ω / ω 0

Le produit par le complexe conjugué donne le carré de la norme et


1
donc : H =
9 + ( x − 1 / x) ²

x C’est un filtre passe-bande du 2e ordre qui est centré sur ω0 = 1/RC.


0,1 1 0,1 10

Exercice 5.5
On transforme le circuit en deux Π reliés en // avec le théorème de Kennelly :
Impédances du 1e Π (issu du T formé de C, C et R/2) :
A A = 2(ZC² + RZC)/R. B = C = ZC + R
C
a Impédances du 2e Π : (T formé de R, R et 2C)
A B En remarquant que Z(2C) = ZC /2, on tire :
c b
a = 2(R² + RZC)/ZC. b = c = ZC + R
2RZC ( R + ZC )
A = A // a = . B = B // b = ½(ZC + R)
R ² + ZC ²
La sortie n’est pas chargée donc A et B forment un DTI : VS = B.VE /(A + B)
R ² + ZC ² 1 − R ²C ²ω ²
H= =
R ² + ZC ² + 4 RZ C 1 + 4 jRCω − R ²C ²ω ²
2e méthode (théorème de Millman) :
jCω ( V1 + V2 ) jCRω ( V1 + V2 ) jx ( V1 + V2 )
VA = = = (On pose x = RCω)
2 jCω + 2 / R 2( jCRω + 1) 2( jx + 1)
( V1 + V2 ) / R ( V1 + V2 ) ( V + V2 )
De même : VB = = = 1
2 jCω + 2 / R 2( jCRω + 1) 2( jx + 1)
La nullité du courant I 2 implique : jC ω(VA – V2) + (VB – V2)/R = 0
jx.VA – jx.V2 + VB – V2 = 0. On remplace alors VA et VB par leurs expressions.
(jx)².V1 + (jx)².V2 – 2jx(1 + jx).V2 + V1 + V2 – 2(1 + jx).V2 = 0
1 + ( jx )² 1− x² 1
H= ⇒ H (x ) = =
1 + 4 ( jx ) + ( jx ) ² (1 − x ²) + 4 jx 1 + 4 jx / (1 − x ²)
1 1
H ( 1x ) = =
j
1 + 4 / (1 −
x
b g²)
1
x
1 − 4 jx / (1 − x ²)

G H(1/x) = H*(x) : il y a symétrie par ra pport à x = 1


1 (ou à Log(x) = 0)
La norme du gain est :
1 − x²
H =
(1 − x ²)² + 16x ²
C’est un filtre coupe-bande d’ordre 2 centré sur
x ω0 = 1/RC
0,1 1 10

Exercice 5.6
On transforme avec le théorème de Kennelly le triangle L, C, C en une étoile Z 1, Z2 et Z3, Z3 étant
en série avec R. Il n’y a pas de charge sur la sortie donc le co urant dans Z2 est nul : on a un diviseur
de tension idéal formé de Z1 et de (R + Z3).
R + Z3 Z L ZC ZC ²
H= avec : Z1 = Z 2 = et Z3 =
Z1 + R + Z3 ZL + 2ZC Z L + 2Z C
1 2R

+ R ( r + jLω) +
ZC ² + RZ L + 2RZ C C² ω² jC ω
H= =
Z C ZL + Z C ² + RZ L + 2RZ C L 1 2R
− + R ( r + jLω) +
C C² ω² jCω
H est nul si : Rr = 1/C²ω² et si RLω = 2R/Cω. On déduit :
1 2
R0 = et ω 0 = R0 = 6,2 kΩ et ω0 = 2.103 Rd/s.
rC ²ω ² LC
Pour ω = 0 et ω ⇒ ∞, on a : |H| = 1 et pour ω = ω0, H = 0
C’est un filtre coupe bande centré sur ω0.
Exercice 5.7
RS
− V1 + ZC I1 + ZL ( I1 + I2 ) = 0

FG V IJ = FG Z + Z
1 C L ZL IJ FG I IJ
1

T
− V2 + ZCI 2 + ZL ( I1 + I2 ) = 0 HV K H Z
2 L ZC + ZL K HI K
2
Z Z
L’impédance d’entrée est : Z E = Z11 − 12 21 (voir aussi la page 36)
Z 22 + Z0

En effet : 1
RS
V = Z11I 1 + Z12I 2
⇒ I2 = −
Z21I1
T
V2 = Z21I 1 + Z22 I2 = − Z0I 2 Z0 + Z22
ZL2
L 1
Z 0 = ZC + ZL − ⇒ Z20 = Z2C + 2 ZC . ZL = −
ZC + ZL + Z 0 C 4C ²ω ²
207
1
On met en évidence la fréquence de coupure ω C = . Pour les fréquences inférieures, Z 0 est
2 LC
une résistance pure. Au-dessus ce doit être une réactance pure.
Deuxième montage :

Cette fois, on a :
FG IJ FG
V1 Z + ZL
= C
ZC IJ FG IJ
I1
H K H
V2 ZC ZC + ZL I2 KH K
ZC2
L L ²ω ²
ZE = ZC + ZL − ⇒ Z20 = Z2L + 2 ZC . ZL = −
ZC + ZL + Z0 C 4
2
On met en évidence la fréquence de coupure ωC = . Pour les fréquences inférieures, Z0 est une
LC
réactance pure. Au-dessus ce doit être une résistance pure.

Exercice 5.8
Les deux condensateurs forment un DTI ; en posant C = C1C2/(C 1 + C2), on a :
V2 = VA.C/C 2
R est en série avec (L // C). On forme un DTI entre l’entrée et le point A :
0 dB
On pose Y = 1/jLω + jCω = 1/Z
Z V1 V1
VA = V1 = =
0,1 10
R+ Z b
1 + R / Z 1 + R 1 / jLω + jCω g
1
V V V C / C2
Soit : H = 2 = 2 A =
Q=5
V1 VA V1 1 + j(RC ω − R / Lω)
On pose K = C/C 2 et LCω0 = 1 ⇒ ω0 = 1/ LC .
On définit Q = RC ω0 = R / Lω 0 = R C / L .
K
Il vient : H = . C’est un passe-bande d’ordre 2 dont l’acuité est fonction de
b
1 + jQ ω / ω0 − ω 0 / ω g
Q (le facteur de qualité est en général défini par Q = L ω0/R).

Exercice 5.9
Les deux inductances forment un DTI ; on pose L = L1 + L2. V2 = VA.L2/L
R est en série avec (L // C). On forme un DTI entre l’entrée et le point A :
On pose Y = 1/jLω + jCω = 1/Z
V L2 / L
Comme dans l’exercice 5.8, on tire : H = 2 =
b
V1 1 + j RCω − R / Lω g
En posant K = L2/L, LCω0 = 1 et Q = RC ω0 = R / Lω 0 = R C / L , on obtient la même expression
que pour l’exercice 5.8
Ces deux filtres sont utilisés pour réaliser des oscillateurs haute fréquence.
Corrigé des exercices: Chapitre 9
Exercice 7.1
On remplace le circuit entre A et B par son équivalent Thévenin.
ET = E.R2 /(R1 + R2 ) = 12.(3)/(3 + 6) = 4 V et RT = 6.3/(3 + 6) = 2 kΩ.
Diode idéale :
Le courant est : I = ET /(RT + RC) = 4/(2 + 1)103 = 1,33 mA.
Diode avec seuil :
Le générateur débite dans (R T + RC) et dans un générateur de fem 0,7 V en oppos ition. Le
courant est : I = (ET – ES)/(RT + RC) = 3,3/(2 + 1)103 = 1,11 mA.
Diode avec seuil et résistance :
Le générateur débite dans (R T + RC + RD) et dans un générateu r de fem 0,7 V en opposition.
Le courant est : I = (ET – ES)/(RT + RC+ RD)
I = 3,3/(2 + 1,1)103 = 1,05 mA.

Exercice 7.2
Si la diode est en court -circuit, le circuit est équivalent au générateur ET en série avec
(RT + RC). On en déduit que VAB = RC.I = 1,33 V.
Si la diode est ouverte, le circuit est équivalent au générateur E en série avec (R 1 + R2 ). On en
déduit que VAB = R2 .I = 4 V.

Exercice 7.3
Avec un montage en pont et un condensateur en tête, la tension de sortie U est voisine de
VMax. Si on néglige la chute de tension dans les diodes, on a :
Veff = U/√2 = 15/√2 = 10,6 V
En tenant compte des diodes (2 en série dans un pont), on a :
Veff = (15 + 1,4)/√2 = 11,6 V
La valeur maximum de l’ondulation est donnée par : Vond = I/f.C. (cf. page 51)
C = I/f.Vond = (15/680)/(2.50.1) = 220 µF
(le redressement est double alternance donc f = 2.50 = 100 Hz).

Exercice 7.4

60 mA 50 mA
I

0,8 Vak

Vak Vak
0,8

La droite de charge est VAK = e(t) – R.I. Comme e varie, la droite de charge se déplace en
restant parallèle à elle-même.
En t = 0 , son équation est VAK = 1,2 – 10.I ; ceci détermine le point de fonctio nnement
moyen. Pour ωt = π/2, e = 1,4 V et pour ωt = 3π/2, e = 1 V. On peut con struire point par point
les courbes de variations d e V et de I en fonction du temps. Dans le premier cas, le point de
fonctionnement reste dans la partie linéaire de la caractéristique : les variations de V et de I
sont sinusoïdales.
Dans le second cas, l’équation de la droite de charge est :
VAK = 1,6 + 2sinωt – 100.I
V va devenir négatif. Le point de fonctionnement se déplace dans une zone non linéaire : VAK
est très déformée. Bien noter que I reste > 0.

Exercice 7.5
La tension aux bornes de R est V AB = v + VC (générateur et C en série).
Pendant les alt ernances négatives, la diode est conductrice et charge le condens ateur à la
tension crête U. L’armature positive est en A.
Pendant les alternances positives, la diode est bloquée et C reste chargé car la constante de
temps du circuit est grande.
La tension de sortie varie avec une diode idéale entre 0 et + 2U. Avec une diode réelle, la
tension de sortie varie entre – Vseuil et 2U – Vseuil.

Exercice 7.6
La tension aux bornes de R est V AB ≈ v + VC1 .
Pendant les alternances négatives, la diode D 1 est conductr ice et charge le conde nsateur C1 à
la tension crête U. (armature positive en A). La diode D2 est bloquée.
Pendant les alternances positives, la diode D 1 est bloquée et le générateur (en série avec C 1 )
charge C2 à travers D2 jusqu’à la tension 2U.
Le courant de décharge doit être faible. C’est un doubleur de tension.

Exercice 7.7
Le courant maximum à travers la diode Zener vaut I ZM = PZ/VZ = 54 mA.
Générateur de Thévenin équivalent à VE, R, RU :
On a ET = VE.RU/(R + RU) et RT = R.RU/(R + RU).
ET/RT La droite de charge a pour équation :
VZ = ET – RT .IZ
Elle coupe la caractéristique inverse de la diode
PF
Zener en PF.
Pour obtenir un point de fonctionn ement, il faut
VZ ET que VZ < ET .

Pour VE = 35 V, ET = 1,2.24 = 28,8 V ⇒ RU/(R + RU) = 28,8/35 = 0,822.


24 = 40.0,822 – RT .27.10–3 soit RT ≈ 330 Ω. On tire R ≈ 400 Ω et RU ≈ 2000 Ω.
Pour une tension V E = 45 V (tension d’entrée maximale), le courant I Z est égal à (37 – 24)/330
soit 39 mA. Cette valeur est bien inférieure à I ZM.
Pour déterminer la valeur de δVS, on peut déterminer les points de fonctionnement qui
correspondent aux valeurs extrêmes de la tension d’entrée. Il est plus simple de déterminer le
schéma équivalent, en régime de petits signaux, du montage.
vE = ∆VE ; vS = δVS
R Comme rZ << RU, on a :
ve rZ vs vS = vE.rZ/(R + rZ) ≈ vE.rZ/R.
δVS 1 r
Ru = ∆VE Z = 1, 2%
VS VS R
Quand la résistance d’utilisation varie, le courant dans la Zener est maximum si R U est infinie.
Ce courant vaut alors I Z = (45 – 24)/R soit 52 mA (< I ZM).
Pour avoir une régulation, il est nécessaire que E T > VZ. ET est minimum quand VE = 35 V.
RU min i
On a donc VZ = ET min i . et RU minimum égal 457 Ω.
R + RU min i
La plage de régulation correspond à 457 Ω < RU < ∞

Exercice 7.8
L’équation de la caractéristique inverse est : UZ = VZ + RZIZ = 6 + 10.IZ
On trouve que la résistance dynamique vaut 10 Ω.
Les valeurs de la résistance statique sont :
pour IZ = 30 mA RZS = 210 Ω ; IZ = 60 mA RZS = 110 Ω ; IZ = 90 mA RZS = 76 Ω
L’équivalent Thévenin est tel que : ET = 18.100/(100 + 100) = 9 V et RT = 50 Ω.
– L’équation de la droite de charge est U Z = ET – RT .IZ = VZ + RZIZ
Le point de fonctionnement pour R U = 100 Ω est : IZ = 50 mA et UZ = 6,5 V.
Pour déterminer les valeurs extrêmes de R U, on calcule le courant J débité par le générateur et
I le courant dans RU. (J = I + IZ) à partir de : VE – R.J = UZ.
Pour IZ = 5 mA, UZ = 6,05 V ; J = 119 mA ; I = 119 – 5 = 114 mA. Donc :
RU mini = 6,05/114.10–3 = 53 Ω.
Pour IZ = 100 mA, UZ = 7 V ; J = 110 mA ; I = 110 – 100 = 10 mA. Donc :
RU maxi = 7/10.10–3 = 700 Ω.

Exercice 7.9
δVS 1 r
On a (voir exercice 7.7) = ∆VE Z . Donc ici x/4 = 10/150. L’ondulation de la tension
VS VS R
de sortie est égale à 26,7 mV.
Corrigé des exercices: Chapitre 10-13
Exercice 9.1
|α| = IC /IE = 99,5/100 = 0,995.
β = α/(1 – α) = IC/IB ≈ 200

Exercice 9.2
Le circuit d’entrée donne : IB = (VBM – VBE)/RB = 9,3/(47.103) = 0,2 mA.
Le circuit de sortie donne : VCE = VCC – RC.IC = 10 – RC.β.IB = 10 – 5.β ;
Tout transistor ainsi alimenté est saturé (V CE ≈ 0 ; IC < β.IB).

Exercice 9.3
Le circuit d’entrée donne : IB = (VBM – VBE)/RB = 4,3/(4,7.103) = 0,915 mA.
Le circuit de sortie donne : VCE = VCC – RC.IC = 5 – 0,43.β ;
Tout transistor ayant un β > 12 et ains i alimenté est saturé :
VCE ≈ 0 et IC = VCC/RC = 10,6 mA

Exercice 9.4
Circuit a :
Le circuit d’entrée donne : – VCC + RB.IB + VBE = 0
IB = (15 – 0,7)/(200.103) = 71,5 µA.
Si β = 100, IC1 = 7,15 mA. Si β = 300, IC2 = 21,45 mA. Rapport IC2 /IC1 = 3
Circuit b :
Le circuit d’entrée donne : – VCC + (RC + RB)IC + RB.IB + VBE = 0
V − VBE
Or IB = IC/β donc : I C = C C
RC + RB / β
Si β = 100, IC1 = 4,77 mA. Si β = 300, IC2 = 8,58 mA. Rapport = 1,8
Circuit c :
Le circuit d’entrée donne : – VCC + RB.IB + VBE + REIE = 0
V − VBE
Or IE ≈ IC = β.IB donc : I C ≈ C C
RE + RB / β
Si β = 100, IC1 = 6,8 mA. Si β = 300, IC2 = 18,6 mA. Rapport ≈ 3
Le circuit b est un peu meilleur que les autres pour stabiliser le courant collecteur.

Exercice 9.5
Le circuit d’entrée donne : VBM = RB.IB = 10 – 0,6 = 9,4 V
IB = 9,4/(470.103) = 20 µA. Comme β = 300, IC = 6 mA.
En sortie, on a VCE = VCC – RC.IC = 4 V.
Si RB = 200 kΩ, on a RB < β.RC donc le transistor est saturé.

Exercice 9.6
En entrée : – VCC + (RC + RB)IC + RB.IB + VBE = 0
V − VBE
Or IB = IC/β donc : I B = C C
βR C + R B
Si β = 170, IB = 30 µA ; IC = 5,05 mA ; VCE = 5,95 V.
Exercice 9.7
IC = (VCC – VCE – VEM)/RC = 12.(1 – 0,4 – 0,2)/4700 ≈ 1 mA.
215
RE = VEM/IE = 2,4 kΩ ; on prendra 2,2 kΩ (valeur normalisée).
IB = IC/β = 16,6 µA ; donc il faut I P > 170µA. On prend IP = 180 µA.
R1 = (VCC – VBM)/(IP + IB) = (12 – (2,4 + 0,6)/197.10–6 ≈ 45 kΩ. On prend 47 kΩ
R2 = VBM/IP = (2,4 + 0,6)/180.10–6 = 16,6 kΩ. On prend 18 kΩ.

Exercice 9.8
IB = IC/β donc IC = 3 mA.
VCE = VCC – IC.RE ; donc RE = 3/3.10–3 = 1000 Ω.
VBM = (VBE + VEM) = 3,6 V. Soit I0 le courant dans R2. Le courant dans R1 est donc : I0 + IB.
VCC = R1.I0 + R1.IB + R2.I0. Donc I0 = 40 µA. et R1 = 3,6/(40.10–6) = 90 kΩ.
Le courant dans le pont est beaucoup trop faible. Il faut diminuer R 1 et R2.

Exercice 9.9
Le circuit d’entrée donne pour le potentiel de l’émetteur :
VEM = VBM – VBE = 2 – 0,7 = 1,3 V.
Le courant d’émetteur est donc : IE = 1,3/100 = 13 mA ;
C’est aussi le courant qui traverse la diode. La valeur du gain du transistor et celle de V CC sont a
priori indifférentes. Il faut toutefois que V CE reste positif.

Exercice 9.10
La résistance R1 sert à polariser la diode Zener dans la partie linéaire de la caractéristique inverse. Si
elle est trop faible, on consomme inutilement de la puissance.
Le potentiel de base vaut VBM = VZ = VBE + VEM.
VEM = RE.IE = 6 V donc IE = 3 mA. Comme I B << IC alors IC = IE = 3 mA.
Valeurs limites de RC :
Si RC = 0, VCE = VCC – VEM = 9 V. La puissance dissipée dans le transistor est égale à 21 mW.
On a aussi : VCC = RC.IC + VCE + VEM. Comme VCE ne peut devenir négatif, (V CE ≈ 0 pour un tran-
sistor saturé), la valeur maximale du produit R C.IC est 9 V.
La valeur maximale de R C est donc 3 k Ω. Pour des valeurs supérieures, le courant I C va devenir in-
férieur à 3 mA.

Exercice 12.1
Le gain en tension d’un étage émetteur commun découplé est égal à – β.RS/h11. Le gain β et h11 sont
liés (voir page 62) par : h11(Ω) = 26.β/IC(mA). Le gain en tension est égal à :
AV = – IC.RS/26.
On néglige IB devant le courant dans le pont de base :
VBM = 15.10/(56 + 10) = 2,27 V ; donc VEM = 2,27 – 0,6 = 1,67 V.
IE = IC = 1,67/1500 = 1,11 mA.
Si RU = ∞ alors RS = RC = 6200 Ω et AV = – 6200.1,11/26 = – 264.
Si RU = 10 kΩ alors RS = {RC // RU} et AV = – 3820.1,11/26 = – 163.
Exercice 12.2
Le montage est identique à celui du précédent (avec le transistor complémentaire).
Les gains en tension sont les mêmes ainsi que les résistances de sortie.
L’impédance d’entrée est : ZE = {h11 // R1 // R2} et h11 ≈ 26β/IC
AN : h11 = 150.26/1,11 = 3500 Ω ; ZE = 2480 Ω.
Exercice 12.3
Le point de fonctionnement est inchangé. Si ρE est la partie non découplée de la résistance
d’émetteur, le gain de l’étage est égal à :
β. R S RS
AV = − =−
h11 + β.ρE 26 / IC + ρE
Sans découplage : AV = – 6200/1523 = –4.
ZE = {R1 // R2 // {h11 + β.ρE)} < R2 (ρE = 1500Ω)
Découplage partiel : AV = – 6200/523 = –11,8.
ZE = {R1 // R2 // {h11 + β.ρE)} < R2 (ρE = 500Ω)
Le découplage partiel permet de conserver un gain raisonnable.
Exercice 12.4
Calcul de la tension d’entrée : le générateur débite dans R G qui est en série avec l a résistance RP
de polarisation (R 1 // R2). La tension d’entrée (générateur de Thévenin équivalent) est :
vE = vG.RP/(RG + RP) = 50.15/(10 + 15) = 30 mV.
La résistance du générateur de Thévenin équivalent est R 0 = RG // RP = 6 kΩ.
La résistance ρE vue par l’émetteur est (R E // RU) = 2126 Ω.
Le gain en tension (chap. 12, § 2.4) est :
h 21ρE h 21ρE ρE
AV = = =
h11 + h 21ρ E 26. h 21 / I C + h 21ρ E 26 / I C + ρE
Calcul de IC :
Le potentiel de base est VBM = U.R2/(R1 + R2) = 7,5 V.
Celui d’émetteur est : VEM = VBM – VBE = 6,8 V ⇒ IC =VEM/RE = 0,68 mA.
On tire : AV = 0,98 et vS = 29,4 mV.
ZS est égale à = V0/ICC.
La tension à vide est : V0 = vE.h21. ρE/{h21ρE + R0 + h11}
Le courant de court-circuit est : ICC = h21.iB = h21.vE/(R0 + h11)
ZS = (h11 + R0)/h21 // ρEh21 . ZS ≈ h11/h21 = 26/IC = 38 Ω.
Corrigé des exercices: Chapitre 14

Exercice 1
Comme le gain de chaque étage est fonction de sa charge, il est nécessaire de commencer
l’étude par le dernier étage.
h11 h11 On désigne par RB la résistance équivalente à
U R1 // R2.
Soit ρC = RC2 // RU, la charge de collecteur de
T2.
B1
C1 B2 C2 On pose RB1 = RB2 = (R1 // R2).
E1 E2
On admet que β ≈ h21

1 – Pas de découplage.
Gain du 2e étage (voir page 85) : A2 = – ρC/RE = – 1.
Si iB est le courant de base, le courant dans la résistance d’émetteur est (β + 1)iB
La charge de T1 est ρC1 = R1 // R2 //RC1 // (h11 + β.RE) = 1,15 kΩ
Le gain du 1e étage est A1 = – ρC1/RE = – 1,15.
Le gain total est + 1,15.
L’impédance d’entrée est : ZE = R1 // R2 // (h11 + β.RE) = 2,7 kΩ
2 – Découplage de T1.
Le gain du 2e étage est inchangé : A2 = – ρC/RE = – 1.
La charge de T1 est inchangée : ρC1 = 1,15 kΩ
Le gain du 1e étage est A1 = – βρC1/h11 = – 115/0,45 = – 255.
Le gain total est + 255.
L’impédance d’entrée est : ZE = R1 // R2 // h11 = 390 Ω.
3 – Découplage de T2.
Le gain du 2e étage est inchangé : A2 = – βρC/h11 = – 100/0,45 = – 222.
La charge de T1 est : ρC1 = R1 // R2 //RC1 // h11 = 325 Ω
Le gain du 1e étage est A1 = – ρC1/RE1 = – 0,325 < 1.
La charge de l’étage est trop faible. Ce couplage est à éliminer.
4 – Découplage de T1 et de T2.
Le gain du 2e étage est inchangé : A2 = – 222.
Le gain du 1e étage est A1 = – βρC1/h11 = – 32,5/0,45 = – 72.
Le gain total est + 16000. Attention à la saturation et au bruit !
L’impédance d’entrée est : ZE = R1 // R2 // h11 = 390 Ω.
Pour une amplification en tension, il faut que l’impédance de sortie d’un étage soit faible
devant l’impédance d’entrée de l’étage suivant.

Exercice 2
1) Le courant d’émetteur du 1e transistor est IE1 = (β1 + 1)IB1.
Le courant de collecteur du 2e est : IC2 = β2IB2 = β2IC1 = β1β2IB1 .
Le courant dans la résistance R inférieure est :
IC2 + IE1 = (β1 + 1 +β1β2)IB1 ≈ β1β2IB1 .
2) VC1M = VB = VB2E2 + VE2M = – 0,6 V + 12 V = 11,4 V.
VC2M = VE = VC2E2 + VE2M = – 4 V + 12 V = 8 V.
Pour le calcul de VE1M, on note que le courant IE1 est négligeable devant IC2 :
Les deux résistances R forment un diviseur de tension donc VE1M = 8/2 = 4 V.
VB1M = VA = VB1E1 + VE1M = 4,6 V.
3) Le courant dans R2 est : VB1M/R2 = 20,9 µA.
Le courant dans R1 est : (E – VB1M)/R1 = 22,4 µA. Donc : IB1 = 1,5 µA.
IC1 = IB2 = β1IB1 = 300 µA et IC2 = β1β2IB1 = 30 mA ⇒
4) IC2 = 30 mA et VE1M = 4 V ⇒ R = 4/30.10–3 = 133 Ω
5) Calcul des pentes des transistors
S1 = S0IC1 = 38.0,3 = 11,4 mA/V = β1/h11. Donc h11 = 200/11,4 = 17,5 kΩ.
S2 = S0IC2 = 38.30 = 1140 mA/V = β2/h11. Donc h11 = 100/1140 = 87,7 Ω.
A B E 7) La tension d’entrée vaut :
h11 h11
vE = h11i + v1.
v1 = {(β1 + 1) + β1β2}R.i
v1/vE ≈ β1β2R/(h11 + β1β2R ) ≈ 1.
F
B
β1β2R = 2,66 MΩ >> h11.
1
2
v2 = v1 + β1β2R.i = (β1 + 1 +β1β2)R.i
v2/vE ≈ 2β1β2R/(h11 + β1β2R ) ≈ 2.

8) La résistance de sortie ρ est en // sur R ; on pose R’ = R // ρ = R.ρ/(R + ρ)


La résistance d’entrée ZE vaut RB // (vE /i) = R1 // R2 // (h11 + β1β2R’).
Avec ZE ≈ 100 kΩ, on tire : (h11 + β1β2R’) ≈ 412 kΩ et R’ ≈ 20 Ω.
Compte tenu de la valeur de R la valeur de la charge ρ doit donc être supérieure à 23 Ω.
Le montage est un adaptateur d’impédance.

Exercice 3
On dessine le circuit équivalent en régime de petits signaux :
vE = (h11 + (β + 1).R4).i + R4βi’.
βi 3
βi' vE ≈ R4β(i + i’)
vS = vE + R3β.i = R4β(i + i’) + R3β.i
11 11

i
1
i' Dans la maille masse, C1, E2 R1 et R2 , on a :
2

E
4 1
βi R1β.i = h11.i’ +(β + 1)R2.i’ ≈ R2β.i’.
2 Donc : i’ = i.R1/R2
Et : vE = R4β(1 + R1/R2)i
vS = vE + βR3.R1/R2.i
R1R 3
vS/vE = AV =1 + = 9,5.
R 4 ( R1 + R 3 )
ZE = vE/i = {h11 + βR4(1 + R1/R2)} = 178 kΩ
Pour le calcul de ZS, il faut écrire que l’impédance de sortie est le quotient de la tension de
sortie à vide par le courant de court-circuit : ZS = vTàV /iSCC .
Le circuit avec la sortie en court-circuit est :
βi βi'
vE = {h11 + βR3.R4/(R3 + R4)}.iCC
11 1 11
2
i’CC = R1/R2iCC
Le courant de sortie est alors iSCC = βi’CC
i i' 2
La tension de sortie à vide est vTàV = AV.vE.
1
E βi
3 Z S = A R2  h11 + R3R4  = 320 Ω.
R1  β R3 + R4 
4

Exercice 4
En régime variable, la base de T2 est à la masse (découplage par un condensateur).
βi1 = – i2 + βi2. vE = {(β1 + 1)RE + h11}.i1 ≈ βRE.i1

1
βi1 = – i2 + βi2.
h11 1 vE = {(β1 + 1)RE + h11}.i1 ≈ βRE.i1
2
vS = – βRC.i1
h 11 2
vS/vE ≈ – RC/RE.
E C
+20 dB correspond à un gain de 10.
B
S
On prend comme origine des potentiels continus le
E
point N (– E).

On prend VEN = VA l/5 (stabilisation thermique) soit (15 + 15)/5 = 6 V.


Le potentiel continu du collecteur de T1 (émetteur de T2) reste constant car le potentiel de
base de T2 est imposé par le pont R3, R4. Pour obtenir en sortie une dynamique de 12 V, il faut
que VCE = 6 V. On prend donc pour VCE2 et RC.IC2 la même valeur de 9 V (30 – 6.2)/2. Le
texte conseille la valeur IC = 6 mA.
Donc RC = 9/6.10–3 = 1,5 kΩ et RE = 6/6.10–3 = 1 kΩ.
Comme le gain doit être égal à 10, on décompose RE en deux résistances, une contre-réaction
de 150 Ω qui détermine le gain et une de 820 Ω qui sera découplée par un condensateur.
Le courant base vaut IB = 6.10–3/80 = 75 µA. On envisage un courant dans le pont égal à 2
mA. Le potentiel de base de T1 est 6,7 V.
6,7/R2 = (30 – 6,7)/R1
On tire R1 = 3,3 kΩ et R1 = 12 kΩ. Le potentiel de base de T2 est 12,7 V.
Donc : 12,7/R4 = (30 – 12,7)/R3
On peut prendre : R3 = 9,1 kΩ et R4 = 9,1 kΩ
L’impédance d’entrée est : R1 // R2 // βRE. Celle de sortie est RC.
C’est un montage adaptateur d’impédance adapté d’un montage réalisé à l’origine avec des
triodes.

Exercice 5
1e étage : RE1.IE1 = – 0,7 – (–10 V) = 9,3 V. Donc IE1 = IC1 ≈ 2 mA.
RC1.IC1 = 18 V. Donc VC1 = VB2 ≈ 2 V.
Gain du 1e étage : G1 = – RC/RE = – 1,95.
2e étage : VE2 = VB2 – 0,7 V = 1,3 V. IE2 = IC2 = 1,3/750 = 1,73 mA.
VC2 = 20 – 9,1.1,73 = 4,2 V.
Gain du 2e étage : G2 = – RC/RE = – 12.
3e étage : VE3 = VC2 – 0,7 V = 3,5 V. IE3 = IC3 = 3,5/1500 = 2,33 mA.
VC3 = 20 – 4,3.2,33 = 10 V. G3 = – RC/RE = – 2,86.
Le diviseur de tension final divise le gain total par 2.
Le gain de l’ensemble est donc : G = ½(G1.G2.G3) = – 33

Exercice 6
Le potentiel de base vaut R2.VCC/(R1 + R2) = 56.20/206 = 5,4 V. Celui de l’émetteur est donc
voisin de 4,8 V. C’est aussi la chute de tension dans RC car RE = RC. Le potentiel continu de
collecteur est donc égal à 15 V.
Le VCE du transistor est donc voisin de (20 – 5 –5) soit 10 V.
Les tensions de sortie vS1 et vS2 sont opposées : le déphasage est égal à 180°.
L’amplitude maximum sans distorsion des tensions de sortie est égale à ± 5 V.
Exercice 7
Calcul de h11 : VBM = 30.3/(6 + 3) = 10 V. VEM = 9,3 V ; IC = 9,3 mA.
h11 = 26.175/9,3 ≈ 500 Ω.
Le circuit d’entrée se comporte comme un circuit série RC constitué du générateur, de sa
résistance interne RG, de CE et de la résistance d’entrée RE de l’étage (voir page 89).
RE = {R1 // R2 // h11) = 400 Ω.
vG = (RG + RE + ZC).i ; vE = RE.i
Ce circuit se comporte comme un filtre du premier ordre dont le gain est égal à:
A1= RE et dont la fréquence de coupure est :
(RE + RG )2 +ZC2
fC = 1 (ZC =CE.ω) .
2π (RE + RG ).CE
AN : fC = 34 Hz.
De même, le circuit de sortie est équivalent à un générateur de tension égal à AV.vE, de
résistance RC, qui débite dans CS et RU. Ce circuit se comporte comme un filtre du premier
ordre dont le gain est : A 2 = RU et qui admet comme fréquence de coupure :
(R U +R S )2 + ZC2
fC = 1 (ZC =CS.ω) .
2π(R C + R U ).CS
AN : fC = 26 Hz. (C’est le circuit d’entrée qui impose la coupure à 34 Hz).
La valeur très grande de CD fait que la fréquence de coupure liée à ce condensateur sera
beaucoup plus faible.

Exercice 8
Le courant dans le condensateur est : I = (VE – VS)/ZC = VE(1 – A)/ZC.
VE/I = ZC/(1 – A) = 1/jCω(1 – A).
L’impédance vue par l’entrée est celle d’un condensateur de valeur C(1 – A) en parallèle sur
l’entrée du quadripôle.
En sortie, on peut écrire : I = (VS – VE)/ZC = {VS(1 – 1/A)}/ZC.
VS/I = ZC.A/(A – 1).
L’impédance vue à la sortie est celle d’un condensateur de valeur C(A – 1)/A en parallèle sur
la sortie du quadripôle.
Dans les transistors, une capacité interélectrode (par exemple entre le collecteur et la base)
couple l’entrée et la sortie. C’est l’effet Miller. Si le gain de l’étage est grand, cette capacité
parasite introduit, en parallèle sur l’entrée, une capacité importante (égale à A fois la capacité
parasite).

Exercice 9
L’équation de charge du condensateur est : v = E{1 – exp(–t/RC)}.
D’après la définition, on tire :
0,1.E = E{1 – exp(–t/RC)}. exp(–t/RC) = 0,9
0,9.E = E{1 – exp(–(t + T)/RC)}. exp(–(t + T)/RC) = 0,1
exp(–T/RC) = 1/9 soit : T/RC = Ln9 ≈ 2,2
T = 2,2.RC
La fréquence de coupure (fH = 1/2πRC) s’écrit :
fH = 2,2/2πT = 0,35/T.
Au lieu de mesurer en sinusoïdal la fréquence de coupure de l’amplificateur, on peut
alimenter l’entrée avec un signal en échelon (en pratique on utilisera un signal rectangulaire)
et mesurer avec un oscilloscope le temps de montée du signal de sortie correspondant.
On dit que l ’on fait une ét ude « temporelle » à l a place d’une ét ude « fréquentielle ». On
utilise souvent cette méthode car elle est beaucoup plus rapide à mettre en œuvre que la
méthode classique qui consiste à relever point par point la courbe de réponse en fonction de la
fréquence d’un signal sinusoïdal.

Exercice 10
Le gain d’une cellule est H = 1/(1 + jx) ; celui de N cellules en cascade est donc égal au
produit des gains de chaque cellule :
HN = 1/(1 + jx)N.
GN2 = H N.H N* = 1 = 1
(1+ jx)N.(1− jx)N (1+ x²)N
La fréquence de coupure de l’ensemble se produit pour :
2
 
G = 1  = 1
2

 2 2
N

(1+ x²)N =2⇒ x²=21/ N −1⇒ x= 21/ N −1


Corrigé des exercices: Chapitre 15
Exercice 14.1
!# R $&
VS = VE 1 + 2 = 11. VE
" R1 %
La tension de sortie est limitée par les tensions d’alimentation de l’amplificateur : il y aura
écrêtage si la tension d’entrée est trop grande. Le produit gain-bande passante limite le gain
aux fréquences élevées.Le courant d’entrée de l’amplificateur doit être négligeable devant le
courant qui circule dans R 2. La valeur max imale de cette résistance est fonction du ty pe de
l’amplificateur. Pour un bipolaire, 500 k Ω est un maximum. R0 sert à compenser l’effet des
courants d’entrée.

Exercice 14.2
R
VS = − 2 VE = −10. VE
R1

Exercice 14.3
L’entrée + est à la masse donc VA = 0. Du théorème de Millman, on tire :
V1 V2 V3 VS
+ + + = 0 . Avec les valeurs proposées, on a : VS = – 3 V.
R1 R 2 R 3 R 0

Exercice 14.4
VS = (V2 – V1)R2/R1 = (V2 – V1). (voir cours page 108)

Exercice 14.5
V+ = 0 donc VB = 0. Millman appliqué en A donne :
VS
= VA
1
+
1
+
1!# $&
R4 R4 R2 R3 " %
VE VA R
Millman appliqué en B donne : 0 = + ⇒ VA = − 2 VE
R1 R 2 R1

VS = − VE
!#
R2R4 1
+
1
+
1 $&
. AN : G = – 402
"
R1 R 4 R 2 R 3 %
R2R4
Si R3 est petite devant les autres résistances, on a : VS = − VE
R 1R 3
On peut obtenir un g rand gain (R3 petit) en maintenant une impédance d’entrée (égale à R1)
élevée. Il suffit de prendre R2 ≈ R1.

Exercice 14.6
V+ = V– = E1.
E 2 / R + VN / R 0
En utilisant le théorème de Millman, on a : E1 = (1)
1/ R + 1/ R0

VN =
E1 / R 0 + VS / R1

VS !#
= VN
1
+
1
+
1 E
− 1
$& (2)
e
1 / R 0 + 1 / R1 + 1 / R 2 R1 "R 0 R1 R 2 R0 %
1 cas : E2 = 0 et E1 = e1
!# 1 + 1 $& = V !# R0 $&
de (1), on tire : e1
"
⇒ VN = e1 1 +
%
N

" R R% R
0 0 R
VS !# R $& !# 1 + 1 + 1 $& − e
"
= e1 1 + 0
%" R R R % R
1

R1 R 0 1 2 0

VS ! R + R + R + R R + 1$& = 363, 5
=# 1 0 1 0 1

e1 " R R R RR % 2 2

e
2 cas : E2 = e2 et E1 = 0
de (1), on tire : VN = − e 2 . R 0 / R
VS
= −e2 0
R !#
1
+
1
+
1

$& VS R R!# RR $&
= − 1 + 0 + 1 0 = −361, 5
R1 "
R R 0 R1 R 2 % e2 R "
R RR 2 %
Exercice 14.7
On décompose en blocs fonctionnels :
VA = V2 – V1 (amplificateur différentiel ; exercice 14.4).
VB = 3.V3 (amplificateur non inverseur ; voir l’exercice 14.1).
V / R + VS / 2R 2VA + VS
Millman en C donne : VC = VB = 3V3 = A =
1 / R + 1 / 2R 3
VS = 9.V3 –2.V2 + 2.V1

Exercice 14.8
V / R + VS / αR
VA = V2 = B ⇒ VS = V2 (1 + α ) − αVB
1 / R + 1 / αR
VC = V1 ⇒ VB = V1 (1 + 1 / α )
VS = (1 + α)(V2 – V1)
C’est un amplificateur différentiel à grande impédance d’entrée.

Exercice 14.9
R1 sert à définir le courant de polarisation de la diode Zener. (≈ 10 mA)
V– = V+ = R3VS/(R2 + R3) ; VS = VZ + V– = VZ + R3VS/(R2 + R3)
VS = VZ(1 + R2/R3)
On peut prendre comme Z ener une diode de tension V Z ≈ 6 V dont le coefficient de tempéra-
ture est petit. On obtient une référence de tension ajustable.

Exercice 14.10
Soient i1 le courant débité par l’amplificateur opérationnel A1 dans la chaîne R1-R4 et i2 celui
débité par A2 dans R3 et R4.
VS = (R1 + R2 + R3 + R4).i1 + (R3 + R4).i2
V2 = (R2 + R3 + R4).i1 + (R3 + R4).i2
V1 = R4.i1 + R4.i2
V2 – V1 = (R2 + R3).i1 + R3.i2
!#
R + R4
VS = ( R 2 + R 3 ) 1 + 1
$& R !#
. i1 + R 3 1 + 4 . i2
$&
"
R2 + R3 % R3 " %
R + R4 R
Pour avoir VS = K(V2 – V1), il faut que : 1 + 1 = 1 + 4 soit R1R3 = R2R4
R 2 + R3 R3
Si R1 = R3 = R, il faut R2R4 = R². On pose R2 = R/n. Donc R4 = Rn et K = 1 + n.
Pour K = 11, n = 10.
Autre méthode :
On applique le théorème de Millman en A et B.
V1 = VB = (VC/R3)/(1/R3 + 1/R4) ⇒ VC = V1(1 + R3/R4)
V2 = VA = (VS/R1 + VC/R2)/(1/R1 + 1/R2)
Donc : VS = V2(1 + R1/R2) – VC.R1/R2
VS = V2(1 + R1/R2) – V1(1 + R3/R4).R1/R2
Si : VS = K(V2 – V1) il faut :
(R1 + R2)/R2 = {(R3 + R4)/R4}.R1/R2
Soit : R2.R4 = R1.R3

Exercice 14.11
VE − V− V− − VA !# kR1 kR$&
IE =
R
=
kR1
⇒ VA = 1 +
" R R %
. V− − 1 VE

R et R1 forment un DTI donc : V+ = V− = RVS / ( R + R1 ) .


IS = i – i1 = VS/(R + R1) – (VA – VS)/R1
R + 2 R1 V R + 2 R1 !# $&
kR V− kR1
IS =
( R + R1 ) R1
VS − A =
R1 ( R + R1 ) R1 " %
VS − 1 + 1 +
R R1 RR1
VE

I =
R + 2 R − R − kR
1 k
V + V =#
! 2 − k $& V + k V
1
S
(R + R )R 1 R 1 "R+R % R S E
1
S E

V =#
! k $& !#1 + R $& V − R + R I
" k − 2%" R % k − 2
1 1
S E S

Pour k = 2, on obtient un oscillateur car VS ≠ 0 même si VE = 0.

Exercice 14.12
Pour un amplificateur opérationnel idéal, on a : VA = VB.
V1 / R1 + VD / R 2 V2 / R1 + VC / R 2 V − VC V2 − V1
VA = ; VB = . Donc : D =
1 / R1 + 1 / R 2 1 / R1 + 1 / R 2 R2 R1
VD / P + VB / R 2 VC / P + VA / R 2 + VS / R 2
VC = ; VD =
1 / P + 2 / R2 1 / P + 2 / R2

VD − VC =
VC / P − VD / P + VS / R 2
2 / R2 + 1 / P
⇒ 'V − V (!#" R2 + P1 $&% = − V P− V
D C
D C
+
VS
R2
2

VS
R2
'
= VD − VC(!#" R2 + P2 $&% = 2!#" R1 + P1 $&% RR 'V − V ( 2
2 1
2 2 1

! R $ R 'V − V ( . C’est un amplificateur différentiel à gain ajustable.


V = 2# 1 + &
" P%R
2 2
S 2 1
1

Exercice 14.13
V+ = VE.Z/(R + Z) ; (VS – V–)/R = (V– – VE)/R soit : (VS + VE) = 2V–.
2Z Z−R !# $&
L’égalité des tensions d’entrée implique :VS = VE
R+Z
− 1 = VE
Z+R " %
α −1
1e cas (Z est une résistance variable) : VS = VE
α +1
Le gain varie entre –1 et +1 quand Z varie entre 0 et une valeur très grande.
1 − jRCω
2e cas (Z est un condensateur) : VS = VE
1 + jRCω
La norme du gain est égale à +1. C’est un circuit déphaseur.
Donc VS = VE.ejψ = VE.e–jϕ/e+jϕ avec ψ = –2ϕ. (voir l’exercice 4.7)
Comme tgϕ = RCω ⇒ ψ = –2ArcTg RCω
3e cas
–VE + R.i + V+ = 0.
i = dQ/dt = C.dV+/dt donc : RC.dV+/dt +V+ = VE et V+ = VE + A.e–t/τ .
En t = 0, VE = E et V+ = 0. Par suite, V+ = E(1 – e–t/τ)
On a toujours VS + VE = 2V– = 2V+ et : VS = E(1 – 2.e–t/τ)
VS varie entre –E et +E.

Exercice 14.14
V1 / nR1 + VS / nR 2 V1R 2 + VSR1
V− = =
1 / nR1 + 1 / nR 2 R 2 + R1
Le courant i dans R est la somme des courants qui circulent dans les résistances R1 et R2.
Donc : i = (VS – V+)/R2 + (V2 – V+)/R1
L’égalité des tensions d’entrée implique :

i=
VS V2
+ −
1
+
!# $&
1 VS R1 + V1R 2
=
1
V2 − V1 . ' (
R 2 R1 R1 R 2" %
R1 + R 2 R1
Cas particulier : si R1 = R2 alors i = – V/R.

Exercice 14.15
Les potentiels des entrées sont égaux à e1 et e2. Le diviseur de tension R1, RG, R2 donne :
(e1 – e2)/RG = (e2 – s2)/R2 et (s1 – e1)/R1 = (e1 – e2)/RG
!#
s1 = e1 1 +
R1 $&R
− e2 1
!#
; s2 = e2 1 +
R2 $&R
− e1 2
" RG %RG " RG %RG
!#
s = s2 − s1 = 1 +
R1 + R 2$& '
e2 − e1 (
" RG %
On peut écrire : e1 = ½(e1 + e2) + ½(e1 – e2) et e2 = ½(e1 + e2) – ½(e1 – e2).
Si S1 et S2 sont fonction de (e1 + e2) et de (e1 – e2), S ne dépend que de (e1 – e2).
Il n’y a pas de composante de mode commun.
Exercice 14.16
V+ = (V1/R2 + V2/R2)/(3/R2) ⇒ V+ = (V1 + V2)/3
V– = (V’1/R1 + V’2/R1 +VS/R1)/(3/R1) ⇒ V– = (V’1 + V’2 + VS)/3
L’égalité de V+ et de V– implique : (V1 + V2) = (V’1 + V’2 + VS)
VS = (V1 + V2) – (V’1 + V’2)
Exercice 14.17
Circuit a :
Comme toutes les résistances sont égales (exercice 14.4), on a : VS = V2 – V1
Circuit b :
On a : G = 1 et ψ = –2ArcTg RCω (exercice 14.13).
Association :
On a donc : VS = VE – VS0 ⇒ VS = VE 1 −
!#
1 − jRCω
= VE
$&
2 jRCω
"
1 + jRCω %
1 + jRCω
2 RCω
Le gain est donc : G =
1 + R ²C ²ω ²
Aux fréquences faibles, R²C²ω² << 1 et donc G ≈ 2RCω = 10–4ω.
VS = k.ω. Le circuit est un fréquencemètre analogique.
Pour les fréquences élevées, le gain tend vers 2.
Exercice 14.18
VA = VB = 0
VE = i/jC ω VS = – R1.i VS = – jR1.C ω.VE
De plus : VE – VS = R2.(I – i)
La valeur du courant d’entrée est donc :
I = i + (I – i) = jCωVE + (VE – VS)/R2.
I = jCωVE + VE/R2 + jR1.C ωVE/R2
! 1 + jCω!1 + R $ $ . L’admittance d’entrée est :Y = 1 + jCω. !1 + R $
I = VE . #" R 2
#" R &% &% 1

2 R
E #" R &%
2
1

Ce circuit est donc équivalent à une résistance R2 en parallèle avec un condensateur dont la
capacité vaut C' = C.(1 + R1/R2).
Il permet de simuler une capacité de grande valeur.
Exercice 14.19
Soit VS la tension de sortie de l’amplificateur opérationnel.
VS = V2 – RI2 = V1 – kRI1. Or V+ = V– = V2 = V1 ⇒ I2 = kI1
V2 = V1 = –Z2I2 = –kZ2I1
L’impédance vue par l’entrée ZE = V1/I1 = – kZ2 est donc négative.
La saturation ne doit pas être atteinte lors du fonctionnement.
Exercice 14.20
D’après l’exercice 14.19, on peut remplacer le conver-
I2 tisseur de droite par une résistance ég ale à – R0. (la
R0 charge R0 et k = 1).
R R
V2

En A, on a donc :
+

I1 R0
I1 V = VA = – R0.(I2 – I1) = – R0.I2 + R0.I1
V1 1
– R0
mais : V = R0I1 + V1 = – R0I2 + V2

La comparaison des égalités donne : V1 = – R0I2 et V2 = R0I1


Par ailleurs, on a : V2 = – Z2I2 = R0I1 ⇒ I2 = – R0I1/Z2
Donc : V1 = – R0I2 = I1.R0²/Z2
Si Z2 = 1/jCω, l’impédance d’entrée est donc : ZE = jR0²Cω = jLω
Le circuit est équivalent à une inductance pure de valeur :
L = R0²C
Exercice 14.21
Y = IE/VE et IE = I2 – I1 – I0.
I2 = VE/R = – jCωV2 ⇒ V2 = – VE/jRCω
I1 = (V2 –VE)/R ; I0 = (VS –VE)jCω.
VS = –k.V2 = k.VE/jRCω
V V V
I E = E + E − 2 + jCωVE − jCωVS
R R R
IE 2 1 k 2−k 1!# $&
Y= = +
VE R jR ² Cω
+ jCω − =
R R
+ j. Cω −
"
R ² Cω %
L’admittance du circuit de droite est :
Y=
IE
=
1 !#
+ j. C0ω −
1 $&
VE R 0 " L0ω %
En identifiant, on tire : R0 = R/(2 – k) ; C0 = C et L0 = R²C
L’admittance est nulle si k = 2 et si ω = 1/RC.
Le circuit se comporte alors comme un oscillateur. I l faut prévoir un élément non linaire à la
place de la résistance kR pour stabiliser le gain.

Exercice 14.22
On a : i = VE/(ZC + R1) et I – i = (VE – VS)/R2
VS = VA = R1.i = VE.R1/(ZC + R1)
V − VS VE V VE VE R1
I= E + = E+ −
R2 R1 + ZC R 2 R1 + ZC R1 + ZC R 2

Y=
I
=
1
+
1 !# R
1− 1 =
$& 1 !#
1+ 2
R − R1
=
$& !#
1 R 2 + ZC $&
VE R 2 R1 + ZC " R2 % R2 " R1 + ZC % "
R 2 R1 + ZC %
V R + ZC 1 + jR 1Cω
Z = E = R2 1 = R2
I R 2 + ZC 1 + jR 2 Cω
Considérons une résistance RS en série avec une inductance pure L shuntée par une résistance
RP. L’impédance de cet ensemble est :
R Z R R + Z L ( R P + RS )
Z = RS + P L = S P
R P + ZL R P + ZL
!#
R S + ZL P
R + RS $& 1 + ZL P
!#
R + RS $& 1 + jLω P
R + RS !# $&
Z=
" RP % = RS
"
RS R P %
= RS
RS R P " %
1 + ZL / R P 1 + ZL / R P 1 + jLω / R P
En identifiant, on tire : RS = R2 L = R2C.RP
R1C = (RS + RP)C ⇒ RP = R1 – R2 et L = R2.C.(R1 – R2)

Exercice 14.23
On a (voir le cours page 111) :T = 2 R 3C. Ln 1 +
!# 2 R1 $&
" R2 %
AN : T = 2.104.10–7.Ln(3) = 1,1 ms.
Exercice 14.24
Vs Si VE est nul, la diode du haut est conductrice donc V+ = VE + 0,6
V = 0,6 V.
La diode du bas est bloquée et : V– = E/4 = 3 V.
2 ,4 4 ,6 Ve
La tension de sortie est alors –VSat.
Lorsque VE atteint 2,4 V, V + vaut 3 V. L a sortie passe alors à +
VSat.
Quand VE continue à croître, il arrive un moment (3,4 V) où la
diode du haut se bloque et V+ = E/3 = 4 V.
Il n’y a pas de modification en sortie. Pour V E = 3,6 V, la diode du bas devient passante.
V+ = 4 V et V– = 3 V. Pas de modification. Par contre quand V E atteint 4,6 V, on a : V+ = 4 V
et V– = 4V. Le système bascule.
La sortie est à l’état haut uniquement quand les valeurs d’entrée sont dans la fenêtre définie
par les valeurs de E et des résistances de polarisation.

Exercice 14.25
V+ = 0 donc VA = 0 et VE/R1 = VS/Z soit VS = – VE.Z/R1
Zc R 2 R2 R 1
Z= = ⇒ H=− 2
Zc + R 2 1 + jR 2Cω R1 1 + jω / ω C
C’est un filtre passe-bas dont le g ain est R 2/R1 et dont la fréquence de coupure est ég ale à
R2C.

Exercice 14.26
V– = VS.R2/(R1 + R2). Donc VS = k.V– = k.VA
Entre A et B, R et C forment un DTI. On a donc :
R + ZC R + ZC V / R + VS / Z C + VA / R
VB = VA ⇒ VB = VS . De plus VB = E
ZC k.Z C 1/ R + 1/ ZC + 1/ R

VB
!# 2 + 1 $& = V + V + V
E S A
!# R + Z
; VS C
.
$&
R + 2 ZC V V V
= E+ S+ S
"R Z % R Z R
C C " kZ C R. ZC % R ZC kR

En regroupant les termes, il vient : V #


! 3R. Z C
$&
+ 2 Z2C + R ² − kR. ZC − Z2C V
= E
" S
kR. ZC2
% R
VS kZ2C k k
H= = 2
= =
VE ( 3 − k ) R. ZC + ZC + R ² 1 − R ² C ²ω ² + j( 3 − k ) RCω 1 − x ² + j( 3 − k ) x
Dans le cas du suiveur, k = 1 et : H = 1/(1 + jx)².
Si on pose X = x², on tire :
2 k² k²
H = =
' ( ' (
1 − X ² + 3 − k ² X 1 + X ² + X( k ² + 7 − 6k )
C’est un filtre passe-bas du second ordre.
En permutant les résistances R et les condensateurs, on
k=2 obtient un filtre passe-haut.
La dérivée de H ne peut s’annuler que si (k² – 6k +7) est
k = 1,586 négatif.
Les valeurs limites de k sont :
6 ± 36 − 28
k=1 k= = 3± 2 .
2
Pour k > 1,586, la dérivée de H s’annule donc H présente
une partie croissante.
0,1 1 10 x

Exercice 14.27
V– = 0 ⇒ VA = – VS.R/ZC2
3 1  VE VS R 3 1 
Avec Millman on obtient : VA  +  = + = − VS  + 
 R Z C1  R R Z C 2  R Z C1 
 3R R2  1 1 C1 ω
VE = − VS 1 + +  ; on pose : ω0 = ; Q= ; x=
 Z C2 Z Z
C1 C 2  R C1 C 2 3 C2 ω0
On en tire la fonction de transfert (filtre passe-bas du 2e ordre) :
−1
H=
1 + jx / Q + ( jx ) 2
La valeur Q = 1 / 2 permet d’obtenir un filtre ayant une réponse plate avant la coupure.
Exercice 14.28
Comme V+ = 0 = V–, on a VA = – VS.R/ZC

VA =
VE / ZC0 + VS / R
⇒ −
R 1
+
3!# V $&V
VS = E + S
1 / ZC0 + 3 / R ZC ZC0 R " %
ZC0 R
VS −1 −1
H= = =
VE R / Z C + 3Z C 0 / Z C + Z C 0 / R jRCω + 3C / C 0 − 1 / jRC 0 ω
−1 1
RC0ω = x/n donc : H = ⇒ H =
3n + j( x − n / x ) 9 n ² + ( x − n / x )²
Le gain est maximal pour x² = n ; il vaut alors – C0/3C. La phase vaut π.
C’est un filtre passe-bande à structure de Rauch.
Exercice 14.29
Avec un amplificateur opérationnel idéal, r2 ne joue aucun rôle.
V+ =VB = VE.r3/(r1 + r3).
V / R + VS / R 2 VE R 2 + VSR1 Vr
VA = E 1 = = VB = E 3
1 / R1 + 1 / R 2 R 2 + R1 r1 + r3
VE . r3 ( R1 + R 2 ) = ( VE R1 + VS R 2 )( r1 + r3 )
R1r3 − R 2 r1 r3 − r1 2r − ρ
VS = VE ; R1 = R 2 ⇒ VS = VE = VE 3
R1 ( r1 + r3 ) r1 + r3 ρ
Selon la position du curseur du potentiomètre, le gain varie entre –1 et +1.
Exercice 14.30
V+ = 0 donc V– = 0 et V1/VE = –R2/R1 et VS/V1 = –R4/R3.
Soit VS/VE = R4R2/R3R1 = 5. L’état de l’interrupteur K n’influe pas sur le gain.
L’impédance d’entrée avec K ouvert est ZE = VE/IE = R1 = 5 kΩ.
Si K est fermé, on a IE = I1 + I2 = (VE – VS)/R + VE/R1
!#
R R − R2R4
I E = VE 1 3 +
RR 3 $&
⇒ RE =
RR 1
" RR 1R 3 RR 1R 3 % R + R1 − R 2 R 4 / R 3
La résistance d’entrée est infinie si : R = R2R4/R3 – R1 = 4.R1
La résistance R de réact ion amène alors un courant qui compense exactement celui qui est
consommé dans R1.
Exercice 14.31
En E, (e1 – V1)/RU = (V1 – VS2)/RU soit : VS2 = 2V1 – e1.
De même en G, on a : VS1 = 2V2 – e2.
Millman appliqué en F donne :
VS1 / R + NVS 2 / R
VF = VE = V1 = ⇒ 2 NV1 − NVS 2 = VS1
( N − 1) / R + 1 / R + N / R
Avec Millman en H, on tire : 2NV2 – NVS1 = VS2. On remplace VS1, VS2 et :
Ne1 − 2V2 + e 2 =0   V1  1  1 N  e1 
 ⇒   =   
Ne 2 − 2V1 + e1 =0  V2  2  N 1  e 2 
Si e1 = 0 alors V1 = ½Ne2 et V2 = ½e2. E est la sortie et G l’entrée.
Si e2 = 0 alors V1 = ½e1 et V2 = ½Ne1. E est l’entrée et G la sortie.

Exercice 14.32
a) Le courant dans R2 est nul car V+ = V–.
Comme le courant d’entrée de l’amplificateur est nul, le courant dans R3 est nul également et
VS = VA ⇒ VS = VE.RS/(R1 + RS).
b) Le courant dans R2 est nul car V+ = V–. Le courant dans R1 est nul également :
VA = VE ⇒ VS = VE.(R3 + RS)/RS.
Pour les deux montages, le gain est égal à 1 si RS = ∞.
Exercice 14.33
V+ = V– et V– = VS/2.
VE − V + VS − V + dV +
Le courant dans l’entrée + est nul donc : + −C =0
R R dt
2 ⌠
Comme V+ = VS/2 alors VE – ½RC.dVS /dt = 0 et VS ( t ) =  VE ( t ).dt
RC ⌡
Exercice 14.34
VC / R 1 + VB / R V  2 1 V
VA = V1 = soit : C = V1  +  − B
2 / R1 + 1/ R R1  R1 R  R
V / R 1 + VS / R 1 + VA / R V 2 2 
et VB = V2 = C . Donc : S =  + (V2 − V1 )
2 / R1 + 1/ R R 1  R R 1 
 R 
et VS = 21 + 1 (V2 − V1 )
 R 
Exercice 14.35
1 1 1
Soit Z l’impédance équivalente à L, C et R0 en parallèle : = + + jCω
Z R 0 jLω
On a : V – = V SR1/(R1 + R 2) et V + = V SZ/(R + Z). De l’égalité des tensions d’entrées (condi-
tion minimale d’oscillation), on tire : R.R1 = Z.R2
Soit : jR1RLω+ R0R1R(1 – LCω²) = jLR0R2ω
1
On tire : ω = et R1R=R0R2 soit R1(P – R0) = R0R2
LC
R 1P
Il faut donc que : R 0 >
R1 + R 2
AN : f = 10,7 kHz et R0 > 475 Ω
Exercice 14.36
Avec des amplificateurs idéaux, on a VC = VE = VD = V
En utilisant le théorème de Millman, on a : VD = V = VBY4/(Y4 + YC)
Soit : VB = V(Y4 + YC)/Y4
De même : VE = V = (VAY2 + VBY3)/(Y2 + Y3)
En remplaçant VB par sa valeur, on tire : VAY2 = VY2 + VY3 – V(Y4 + YC)Y3/Y4
VA = V – V.YC.Y3/Y2.Y4
Le courant d’entrée du montage est : I = (V –VA).Y1
 V.Y3 YC  YYY
I = Y1  V − V +  ⇒ Y = 1 3 C
 Y2 Y4  Y2 Y4
Si Z4 est un condensateur et les autres impédances des résistances pures alors l’impédance du
montage est une inductance de valeur L = R2C4/R1R3RC .
Corrigé des exercices: Chapitre 18

Exercice 1
La grille est à la masse ; VGS = RS.ID.
En exprimant les courants en mA (et les résistances en k Ω), on a :
ID = 4.(1 – ID/2)². On en déduit I D = 1 mA. La chute de tension dans la résistance de drain est
4,7 V. Le potentiel de source est – 1 V et celui du drain est – 5,3 V.

Exercice 2

VGS = – RS.ID. Donc : I D = I DSS


FG1 − R I IJ
S D
2
FG
= 5.10 −3 1 +
R2S I D2
− RS I D
IJ
H V K GS0 H 4 K
Pour RS =100 Ω : 12,5.ID² – 1,5.ID +5.10–3 = 0 ;
Le point de fonctionnement est donc : ID = 3,44 mA ; VGS = – 0,34 V
Pour RS =1000 Ω : 1250.ID² – 6.ID +5.10–3 = 0 ;
Le point de fonctionnement est donc : ID = 1,06 mA ; VGS = – 1 V
Si ID = 2 mA, on a : 2 = 5(1 – VGS/2)² dont la solution est VGS = – 0,735 V.
La valeur de la résistance de source est : 367 Ω.

Exercice 3
Si on néglige le courant base, la valeur du potentiel de base est :
VB = VDD.R2 /(R1 + R2 ) = 9,6 V.
Le potentiel d’émetteur est donc 9,6 – 0,6 = 9 V. Le courant d’émetteur qui est aussi le
courant drain du FET vaut : 9/104 = 0,9 mA. Le potentiel du drain est :
VD = VDD – RD.ID = 22,6 V.
Le potentiel de grille est égal au potentiel de base (courant grille négligeable).
Le potentiel de la source est V S = VG – VGS = 9,6 + 2 = 11,6 V.

Exercice 4
s.vG S Avec découplage
La source est à la masse : vGS = vE
vS = – RD.iD = – s.vGSRD.
E D U Le gain en tension est donc :
S S
AV = – s.RD = –6,6.
Sans découplage
On obtient le schéma équivalent ci-contre.
vE = vGS + vSM = vGS + RS.iD = vGS(1 + s.RS)
AV = – s.RD /(1 + s.RS) = – 2,2.

Exercice 5
FG1 − R I IJ . On tire I
2

Comme VGS = – RS.ID , I D = 12.10


H 4 K ≈ 5 mA.
−3 S D
D

Le potentiel de la source est donc : 270.0,005 = 1,35 V. La chute de tension dans la résistance
de drain est 1800.0,005 = 9 V. Le potentiel du drain est 6 V.
La résistance de sortie est RS = RD // RU = 1,56 kΩ.
La tension de sortie est : vS = – RS.iD = – s.vGSRS.
vGS = vE.RG/(RG + R0 ) ≈ vE.
Le gain en tension est voisin de – 3,3.

Exercice 6
vGS = vGM + vMS = vE – vS. RD.i0 = h11.i = RD(s.vGS – i)
RD
i= s. vGS
h11 + R D

vS = RS{s.vGS + βi} = RS 1 +
FG β. R D IJs. vGS
s.vG S i
11
βi Hh11 + R D K
L’unité est négligeable devant l’autre terme de la
D 2 parenthèse.
E 2
i0 S

vS ≈ s. RS
β. R D
b g
vE − vS ⇒ vS . 1 +
FG
s. β. RD . RS IJ
= vE .
s. β. R D . RS
h11 + RD H h11 + RD K h11 + RD
Le gain en tension est donc égal à 1 – ε.
L’impédance d’entrée est la résistance de grille soit 2 M Ω.
Pour l’impédance de sortie, on utilise :
ZS = vTàV/iSCC . (tension à vide)/(courant en cc). Quand la sortie est en cc et comme le gain est
+1, vTàV = vE. Si vS = 0 alors vGS = vE .
βiCC = s.vE.β.RD/(h11 + RD). iSCC = βiCC + s.vE = s.vE {1 + β.RD/(h11 + RD)}
h + RD
Zs = 11 ≈ 2, 5 Ω.
s. β. RD
C’est un montage adaptateur d’impédance de gain unité.
Exercice 7
Le premier étage est un drain commun. v E = vGD = vGS + vSD = vGS(1 + s.RS).
La tension de sortie est : vS = + s.RS.vGS
Le gain en tension vaut donc : AV = s.RS /(1 + s.RS) = RS /(RS + 1/s) = 0,45.
Le circuit de sortie du premier étage est équivalent à un générateur de tension égal à A V.vE en
série avec {RS // 1/s}.
Le second étage est un émetteur commun avec découplage.
Son gain est –β.RC/h11.
Pour déterminer h11 , on utilise la relation : h11 = 26.β/IC.
Le potentiel de base est E.R1 /(R1 + R2 ) = 5 V. Le potentiel d’émetteur est 4,4 V.
Le courant collecteur vaut 4,4/5.10 3 = 0,88 mA.
On tire h11 ≈ 4400 Ω.
Le gain du second étage est donc : – 5000.150/4400 = – 170.
Gain en tension du montage : – 170.0,45 = – 77.

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