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Electrotechnique fondamentale 2
2017/2018
3eme Année Licence
Maintenance Industrielle
Par M.NAHAL
Maitre de conférences classe B
Département de génie mécanique
Sommaire
Sommaire
I.1 Généralité……………………………………………………………………….... 1
I.1.1 Définition d’un circuit magnétique…………………………………………….. 1
I.1.2 Champs magnétique et induction magnétique…………………………………. 1
I.1.3 Force magnétomotrice F.M.M………………………………………………..... 2
I.2 Théorème d’Ampère …………………………………………………………….. 2
I.2.1 Enoncé ………………………………………………………………………..... 2
I.3 Réluctance d´une portion de circuit magnétique…………………………............. 3
I.3.1 Relation d’Hopkinson…………………………………………………….......... 3
I.3.2 Analogie entre circuits électriques et magnétiques…………………………….. 4
I.4 Force de Laplace……………………………………………………..................... 4
1.5 Loi de Faraday……………………………………………………........................ 5
II La Bobine à noyau de fer…………………………………………………….......... 6
II.1Constitution……………………………………………………............................. 6
II.2 Principe de fonctionnement …………………………..………………................ 7
II.2.1 Relation de Boucherot…….…………………………………………………… 7
Chapitre 2 : Transformateur
II.1Généralités…………………………………………………….............................. 8
II.1.1 Constitution……………………………………………………......................... 8
II.1.2 Circuit magnétique…………………………………………………….............. 8
II.2 Principe de Fonctionnement du Transformateur Monophasé………………….. 8
II.2.1 Transformateur idéal (Parfait) ………………………………………………… 8
II.2.2 Transformateur Réel……………………………………………………........... 10
II.2.2.1Circuit équivalent d’un transformateur réel…………………………………. 11
II.2.2.2 Rendement d’un transformateur…………………………………………….. 14
II.3 Le transformateur triphasé……………………………………………………..... 14
II.3.1 Constitution……………………………………………………......................... 14
II.3.2 Repérage et notation……………………………………………………........... 15
II.3.2 Couplage……………………………………………………............................. 16
II.3.3 Rapport de transformation…………………………………………………….. 17
II.3.4 L’indice horaire……………………………………........................................... 18
Sommaire
III.1 Généralités…………………………………….................................................... 20
III.2 Principe de fonctionnement ……………………………………......................... 20
III.3 Equations caractéristiques……………………………………............................ 21
III.3.1 Force électromotrice…………………………………….................................. 21
III.3.1.1Cas d'une machine fictive à une spire……………………………………...... 21
III.3.1.2Cas d'une machine réelle……………………………………......................... 22
III.3.2 Couple électromagnétique……………………………………......................... 22
III.3.3 Modèle équivalent de la machine à courant continu………………………… 22
III.3.4 Les différents modes d'excitation…………………………………….............. 23
III.3.5 Génératrice à excitation séparée……………………………………................ 24
III.4 Moteur à courant continu…………………………………….............................. 25
III.4.1 Principe de fonctionnement……………………………………....................... 25
III.4.2 Démarrage des moteurs à courant continu…………………………………… 26
IV.1 Généralité……………………………………..................................................... 29
IV.2 Principe de fonctionnement de la machine synchrone………………………… 29
IV.2.1 Rotor ou inducteur……………………………………..................................... 29
IV.2.2 Stator ou induit…………………………………….......................................... 30
IV.3 Champ tournant……………………………………............................................ 30
IV.4 Fonctionnement en alternateur……………………………………..................... 30
IV.4.1 Excitation de l’alternateur……………………………………......................... 30
IV.4.2 Fonctionnement à vide d’un alternateur……………………………………… 31
IV.4.2 Fonctionnement en charge d’un alternateur………………………………….. 31
IV.5 Moteur synchrone……………………………………......................................... 34
B=µ*H
Avec
µr = µ / µ0
Où
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
La force magnétomotrice c’est une grandeur induite par le passage d'un courant dans un
circuit à spire dont l'unité de mesure est l'ampère-tour. Elle se calcule selon la formule
suivante :
FMM = I * N
I : le courant en ampère,
N : nombre de spires
I.2 Théorème d’Ampère
I.2.1 Enoncé
⃗. ⃗= .
Avec :
∑ : est la somme algébrique des intensités des courants enlacés (entourés) par le contour C.
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Pour le contour d'Ampère représenté sur la figure I.2 on trouve se que suit :
=∑ =− + +
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Φ=B.S
Hl=N. i= FMM
FMM= ( ) Φ= Φ
Un conducteur parcouru par un courant I et plongé dans un champ magnétique ⃗ est soumis à
une force ⃗ appelée force de Laplace sa valeur déterminé par la relation suivante :
F = B l I sin(α)
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Le sens de la force F de Laplace est donné par une convention dites règle des trois doigts de la
main droite (voir figure I.5) :
Où :
I : C’est l’intensité de courant en Ampère (A) qui traverse la portion de conducteur,
L : C’est la longueur en mètres (m) de la portion de conducteur,
B : C’est la valeur du champ magnétique en Tesla (T),
α : C’est l’angle entre le courant et le champ magnétique.
D’après la loi de Faraday, « si on a un circuit fermé baigné dans un champ magnétique donne
naissance à une force dite électromotrice e qu’est proportionnelle à la variation dans le temps
du flux de champ magnétique pénétrant dans le circuit ».
( )=− ∗( )
Avec :
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
II.1Constitution
- D’un circuit magnétique formé d’un ensemble de tôles magnétiques (d’un matériau
ferromagnétique) minces superposées et isolées entre elles par une couche de vernis.
- D’un enroulement de fil (bobinage) de N spires.
φf : flux de fuite
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Si on applique aux bornes de la bobine à noyau de fer une tension de la forme suivant :
u(t) = U √2 sin (ωt + φ), nous aurons une force magnétomotrice égale au produit de nombre
de spires (N) de la bobine par le courant (I) qui les traverse et engendrant le flux φ.
Dans ce cas l’inductance de fuite (l) est donnée par l’équation suivante :
l = (N φ) / I
Nous avons vu précédemment que, u(t) = U √2 sin (ωt + φ) = N dφ(t) /dt. Le flux est donné
sous la forme : φ(t)= (U √2 /Nω) sin (ωt + φ-π/2)
Donc, le flux magnétique obtenu est sinusoïdal car il est en fonction de la tension qu’est une
sinusoïde d’origine.
L’amplitude maximale de flux est : φmax = U √2 /Nω, et il est en retard par rapport à la
tension d’un angle de π/2.
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Chapitre 2 : Transformateurs
II.1Généralités
II.1.1 Constitution
Une importante perméabilité doit être assurée par un circuit magnétique fermé et feuilleté
(Afin d’éliminer les pertes par courant de Foucault). Un enroulement primaire qui est
considéré comme un récepteur possédant N1 spires doit être relie au réseau alternatif. Un
enroulement secondaire comporte N2 spires doit alimenter une charge. En conséquence, un
couplage magnétique entre le primaire et le secondaire aura lieu, par contre un isolement
électrique entre les deux enroulements (primaire, et secondaire) doit être assuré.
Le principe de fonctionnement d’un transformateur monophasé est basé sur les lois
d’induction électromagnétique (La loi de Lenz). En effet, un flue magnétique alternatif créé
par la tension alternative au primaire traverse le secondaire donne naissance à une force
électromotrice f.é.m. induite (La loi de Faraday).
Dans les transformateurs parfaits en admettant que toutes les pertes sont nulles (négligées).
C’est à dire que :
La figure II.1 montre un transformateur parfait dont les enroulements primaire et secondaire
comportent respectivement N1, N2 spires. Une source alternative alimente le primaire dont la
valeur de tension est U, par contre le secondaire est ouvert. Les f.é.m. induites dans les
enroulements ont respectivement les valeurs des tensions E1, E2 volts. Φm c’est le flux créé
par le primaire et est accroché complètement par le secondaire, Φmax c’est sa valeur maximale.
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
A partir de ces données nous pouvons établir les différentes relations dites d’un
transformateur monophasé parfait.
U = E1 , E1 = 4,44fN1 Φmax
E2 = 4,44fN2 Φmax
Si, on divise l’équation (12) sur celle (13) nous obtenons le rapport de transformation d’un
transformateur :
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Donc: I1 N1 = I2 N2 =
D’après l’équation 16 nous pouvons constater que le rapport des courants est l’inverse de
celui des tensions.
adaptation d’impédance
En régime sinusoïdal permanant, on considère généralement u1=Um cos (ωt), donc le
flux dans le noyau sera :
φ 1(t) = ∫ dt = ∫ ( )dt = ( ) = Φm sin (ωt)
Le flux maximal dans le noyau :
Φm = 0,225
= =k
= =
On a
=
= =
On peut dire que le transformateur à transformer l’impédance par un facteur de .
Les caractéristiques parfaites que possède un transformateur idéal n’existent plus dans un
transformateur réel, où on doit tenir compte de :
1. Les fuites de flux au primaire et au secondaire qui sont originaire de la réluctance qui
n’est pas nulle dans un transformateur réel (Puisque la perméabilité du noyau est non-
infinie).
2. Les fuites par hystérésis et par courant de Foucault.
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Nous avons vu précédemment, qu’un transformateur réel possède des phénomènes parasites
pouvant être présentées sous forme de pertes par les éléments de circuit équivalent de la figure
ci-après :
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Pour des raisons de simplification nous ramenons les impédances de secondaire au primaire.
Et nous obtenons le circuit de la figure II.5:
= ; = ; = ; =
= + +
= + +
I0 = Ic + Im
I1 = I0 + I’2
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
= + = +
= + = +
= + I +
=
Chute de tension
La différence entre valeurs efficaces de la tension à vide et la tension en charge
représente la chute de tension.
ΔU2=U20-U2
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
- Rendement
Le rendement d’un transformateur c’est le rapport entre la puissance utile P2 et la
puissance absorbée P1, dont la formule :
η% = 100%
Dans la pratique le rendement peut être déterminé à l’aide de deux wattmètres pour les
faibles puissances. Cependant, dans le cas des puissances importantes il est préférable
d’utiliser la méthode des pertes séparées basée sur l’estimation des pertes selon la
relation suivante :
η% = 100%= ∑
100%
Il est à tenir :
Les transformateurs statiques auront toujours un rendement meilleur que celui des
machines tournantes à cause des pertes mécaniques.
Le rendement d’un transformateur est généralement supérieur à 90%
On aura les meilleurs rendements des transformateurs avec les charges résistives.
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Trois noyaux fermés par deux culasses forment le circuit magnétique d’un transformateur
triphasé. Ce circuit est fabriqué par des tôles feuilletées, où chaque noyau comprend :
Un enroulement primaire
Un ou plusieurs enroulements secondaires
II.3.2 Couplage
Le couplage des enroulements dans les transformateurs triphasés, peut avoir plusieurs
possibilités. Le primaire pourra être couplé en étoile (Y) ou en triangle (D). Le secondaire,
quant à lui, peut être couplé en étoile (y) ou en triangle (d), mais également en Zigzag (z).
Primaire
Etoile Triangle
Secondaire
Etoile Yy Dy
Triangle Yd Dd
Zigzag Yz Dz
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Remarque
Les couplages normalisés et les plus rependus sont :
Étoile-étoile.
Triangle-étoile.
Étoile-Zigzag.
La justification de tel ou tel autre couplage s’articule généralement sur les critères suivants :
- Dans la haute tension, il est préférable d’utiliser un couplage étoile dont l’objectif
d’atténuer la tension supportée par chaque bobine.
- En général, le montage triangle il est rarement utilisé au secondaire dont l’objectif
surtout d’étouffer les courants dus à des légères dissemblances des bobines.
- Afin de réduire le courant par bobine, dans les transformateurs de très fort courant il
est préférable d’utiliser le montage triangle
Pour les transformateurs triphasés le rapport de transformation est le rapport des tensions au
secondaire ouvert.
k= = (Is=0)
Us, Up les tensions composées ; Vs, Vp les tensions simples ; Is le courant dans le secondaire à
vide (sans charge).
On doit prendre soit les tensions composées soit celles simples (mais pas un mélange). On
suppose par exemple le montage de la figure suivante :
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Primaire
Etoile Triangle
Secondaire
Etoile
√3
1
Triangle √3
Zigzag √3 3
=
30°
Pour pouvoir déterminer l’indice horaire dans les transformateurs triphasés, on doit établir le
diagramme de Fresnel complet afin de connaitre le déphasage entre une tension du primaire
et une tension du secondaire.
On peut considérer deux tensions primaire et secondaire homologues lorsqu’elles ont la même
grandeur. Donc, le déphasage peut seulement être exprimé entre deux tensions homologues.
On prend à titre d’exemple le montage ci-dessous :
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Chapitre I Rappels sur la magnétostatique et les circuits magnétiques
Dans cette exemple l’indice horaire est donné par le rapport de l’angle de déphase ( = 150°
l’angle entre ) sur (30°) ce qui donne un Ih=5.
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