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Année universitaire : 2023/2024

Département Génie Electrique et des Procédés


Filière : Automatique, Electronique, Energie électrique
https://sciences-licence.univ-lyon1.fr
UE Électrotechnique Approfondissement
TRAVEAUX PRATIQUES

MOTEUR SYNCHRONE TRIPHASE

Zakaria Mohamed ARAB


Nadjem-eddine KAKOUCHE
.
I- INTRODUCTION :
La machine synchrone (MS) regroupe toutes les machines dont la vitesse de l’arbre rotorique est
égale à celle du champ tournant.

Le machin synchrone peut fonctionnée soit en génératrice (alternateur) soit en moteur.

En génératrice :
Elle produit un courant électrique dont la fréquence est déterminée par la vitesse de rotation de
machine.

En moteur :
Elle absorbe un courant électrique dont la fréquence de rotation est déterminée par la vitesse de
rotation de la machine.

La machine synchrone est principalement utilisée en mode génératrice, elle constituer de deux
parties :

L’induit est porté par le stator.


L’inducteur est le plus souvent porté par le rotor.
En effet, si l’alimentation continue externe est pas disponible pour alimenter l’inducteur d’une
machine synchrone il existe une méthode alternative pour générer le courant d’excitation, donc on
parle de la machine auto excité avec un système de redressement à pont diode.

II- Objectifs du TP :
Dans ce TP on cherche à réaliser un essai en charge et à vide, en court-circuit, dans ce cas-là notre
machine synchrone seras entrainer par une machine asynchrone, est cette dernière seras alimenté
par un alternostat, dont la tension sera redressée par un pont redresseur.

 L’essai en charge consiste à relever la courbe I = f (Iex), en maintenant V ou U


constant, Ω = cte et cos φ = cte.
 L’essai à vide consiste à relever la tension à vide entre deux phases U, lorsque le moteur
tourne à la vitesse de synchronisme Ns et d'en déduire la force électromotrice à vide E
d'une phase pour plusieurs valeurs de courant d'excitation Iex. Vous tracerez la
caractéristique E = f (Iex) mesurée.
 L’essai en court-circuit consiste à relever le courant Icc dans une phase lorsque les
trois phases sont en court-circuit pour plusieurs valeurs de Iex. Le moteur doit
toujours être à la vitesse de synchronisme Ns. Vous tracerez la caractéristique Icc = f
(Iex) mesurée.
III- Matériel Utilisée :
 Machine asynchrone alimentée par un variateur qui sera utilisée en mode moteur.
 Machine synchrone qui sera utilisée en mode génératrice ou alternateur.
 Banc de charge résistif triphasé pour l'essai en charge couplés en étoile
 Alternostat pour fournir le courant continu d'excitation Iex de l'alternateur.
 Un capteur de vitesse et d'un afficheur……….
 De plusieurs ampèremètres et de plusieurs voltmètres

IV- Travail Demande :


1) Essai en charge : schéma électrique de câblage de l'ensemble moteur-alternateur, avec les
appareils de mesure :

FIGURE 1 – Essai en charge


2) Essai à vide : schéma électrique de câblage de l'ensemble moteur-alternateur, avec les appareils
de mesure :

3) Essai en court-circuit : schéma électrique de câblage de l'ensemble moteur-alternateur, avec les


appareils de mesure :
4. Le protocole qui permet de déterminer la réactance synchrone X à partir des essais à vide et en
court-circuit :

1- Pour se servir du modèle de Behn-Eschenburg, il faut faire un certain nombre d’actions :

On idéalise la caractéristique à vide E(Iex)


On identifie une loi linéaire de type E = αIex, avec α, la pente de la caractéristique dans

Identifiée dans la partie linéaire.

2- on idéalise la caractéristique en court-circuit Icc (Iex)

On identifie une loi linéaire de type Icc = βIex, avec β, la pente de la caractéristique dans

Identifiée dans la partie linéaire.

FIGURE 5- Schéma équivalent du modèle de Behn-Eschenburg

On identifie l’impédance globale Z :

On identifier maintenant X :

5. Le protocole qui permet de calculer théoriquement le courant d'excitation Iex

à partir de conditions N , U , I et cos φ connues :

En faisant varier l’excitation d’un moteur synchrone, on modifie le déphasage de la tension

sur l’intensité, et on mesure pour chaque valeur de Iex l’intensité I absorbée par le moteur.

On a : Pu = 1500 W.

U = 400 V.

N = 1500 tr⁄min.
I = 4.6 A.

cosφ = 0.68.

On sait aussi que : Pu = √3UI COS φ = Cu ×Ω. Et que Pa = Pu + Ue Ie + Pc

I= 4.6 A, alors on peut déterminer Iex à partir de la courbe de Mordey

4.3 Manipulations :
FAIRE IMPÉRATIVEMENT VÉRIFIER LES MONTAGES AVANT LA MIS SOUS TENSION

1. On Relever les plaques signalétiques des deux machines tournantes sur votre copie. En déduire les
calibres des appareils de mesure nécessaires à chaque essai :
La Puissance Utile (Pu) 1500 W
La Tension Complexe 400V
La Vitesse De Rotation 1500 tr/min
Le Courant nominal 2.2 A
Le Courant d’excitation 2.9 A

TABLEAUX 1 : Machine Synchrone Triphasé.

2. Câbler la machine synchrone pour l'essai en charge. Démarrer l'ensemble moteur-génératrice

 Se placer dans les conditions nominales de vitesse Ns et au plus proche du courant nominal I=In sous
la supervision de l'enseignant.
 Démarrer la machine asynchrone en variant notre consigne de vitesse au maximum.
 La vitesse de synchronisme est de 1500 tr/min.
 Observer une tension maximale qui apparaît, supérieure à la nominale.
 Varier l'alternostat.
 Avoir un courant d’excitation de 2.9 A.
 Augmenter la charge pour augmenter le courant et diminuer notre tension jusqu'à la tension
nominale.
 Le courant d'excitation diminue, donc le faire augmenter une deuxième fois.
 Attendre 15 minutes, relever notre premier point de mesure, puis diminuer progressivement la
charge pour faire diminuer.

On obtient :

Charge 1500 1300 900 800 500 200 0


I(A) 2,2 1,93 1,4 1,09 0,77 0,3 0,01
Iex(A) 2,9 2,9 2,6 2,5 2,4 2,3 2,2
Essai à vide :

Augmentation du courant d'excitation Iex jusqu'à sa valeur nominale Iex = 2.9 A.

Relever ensuite les valeurs de E en fonction de (Iex) en diminuant (Iex) progressivement et on obtient :

Iex(A) 2,9 2,5 2 1,5 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0


E(V) 248 235 217 190 145 121 90 62,5 30 7,2

- On remarque que E comporte une partie linéaire et une partie saturée.

- Les courbes sont proportionnelles à la vitesse N.

Essai en court-circuit :

Au premier temps on va éteindre notre machine synchrone pour changer le mode de câblage pour
faire l’étude en court-circuit.

- Rallumer notre machine en augmentant notre vitesse de synchronisme a 1500 tr/min.


- Variation de l’alternostat.
- Augmentation de Iex pour avoir le courant en court-circuit (Icc=In)
- Obtenir un certain courant d’excitation (Iex).
- Démunie (Iex) jusqu’a avoir Iex=0 on prendre les valeurs de Icc.

Iex(A) 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0


Icc(A) 2,22 1,88 1,6 1,35 1,13 0,8 0,5 0,31 0,12

- On déduire X = E(Iex)/Icc (Iex), et tracer la caractéristique X = f (Iex)


- D’apres les deux régressions linéaires qu’on a fait pour les deux schémas pour le E=f(Iex) et
pour le Icc=f(Iex) on trouve nos deux inconnus α et β
Or : β = 2.6433 et α = 126.33
Donc dans ce cas on peut calculer la valeur de X :
X= α / β.
X=47.85.

Iex(A) 0,8 0,6 0,4 0,2 0


E(V) 121 90 62,5 30 7,2
Iex(A) 0,8 0,6 0,4 0,2 0
Icc(A) 2,22 1,6 1,13 0,5 0,12
X 54,5045 56,25 55,30973 60 60

61

60

59
X(ohm)

58

57

56

55

54
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
Iex(A)
5.3 CONCLUSION :
Le diagramme de Behn-Eschenburg permet d’introduire l’étude de la machine

Synchrone, et il est valable sous certaines hypothèses :

- L’alternateur est à pôles lisses : les inductances relatives à chaque armature sont indépendantes de
la position angulaire.

- L’alternateur n’est pas saturé : de ce fait, les relations entre flux et courants sont linéaires. De plus il
est possible d’additionner les flux produits par les différents courants.

Cependant, du fait des nombreuses hypothèses simplificatrices, sa précision est très limitée. En
conséquence, il faut utiliser ce modèle de manière qualitative plus que quantitative.

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