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TD N°1

NB : Utilisation d’un tableur ou d’une calculatrice performante indispensable


pour les TD!!!
Exercice 1 : Effet de la résistance des fils de liaison d’un capteur résistif alimenté en
courant
On considère une résistance thermique thermométrique Pt100 de résistance Rc(T)=R0(1+T)
où T représente la température en °C, R0=100 la résistance à 0°C et =3.85.10-3°C-1 le
coefficient de température. On dispose, alimenter cette résistance thermométrique, d’une carte
de conditionnement fournissant une sortie de courant parfaite calibrée à I=5 mA, les deux
entrées différentielles d’un amplificateur d’instrumentation, la borne de sortie de ce dernier et
une borne de masse. La résistance ajustable R permet de faire varier le gain G de l’amplificateur
et les impédances d’entrée de ce dernier sont considérées infinies. La carte est schématisée sur
la figure 1.
I I

e+ e+

R Ai Vmes=G(e+- e-) Rc(T) R Ai Vmes=G(e+- e-)

e- e-

Vmes

Figure 1 : Carte de conditionnement Figure 2 : Montage 2 fils de résistance négligeable

1°) La Pt100 est directement connectée entre la source de courant et la masse et ses bornes sont
reliées à l’amplificateur d’instrumentation (voir figure 2). Les fils de liaison sont de longueur
négligeable. Déterminer l’expression de la tension de mesure Vmes et calculer la sensibilité de
la mesure Smes=Vmes/T. Quel doit être le réglage du gain de l’amplificateur d’instrumentation
pour obtenir une sensibilité Smes=0.1V.°C-1 ?

I r’ I

r e+ r e+

Rc(T) R Ai Vmes=G(e+- e-) Rc(T) R Ai Vmes=G(e+- e-)

r e- r e-

Vmes Vmes
r’

Figure 3 : Montage 2 fils réel Figure 4 : Montage 4 fils

2°) La Pt100 est maintenant mise en service à distance de la carte et on doit donc tenir compte
de la résistance des fils de liaison. Ces fils de liaison sont des fils de cuivre de résistivité
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=1.72.10-8.m, de diamètre d=0.5 mm et de longueur l=5 m. Chaque fil est modélisé par sa
résistance r (voir figure 3).

Déterminer la nouvelle tension de mesure Vmes,2. En déduire l’erreur V2=Vmes,2-Vmes sur la


tension de mesure introduite par la résistance des fils de liaison . Quelle est alors l’erreur T2
engendrée sur la mesure de température ?
3°) Pour pallier cette erreur, on modifie le montage pour obtenir un Montage classique dit à
quatre fil : deux fils amenant le courant à la résistance thermométrique et deux fils servant à la
prise de tension aux bornes de celle-ci (voir figure 4).

Déterminer la nouvelle tension de mesure Vmes,4 et conclure.

Exercice 2 : Métrologie : sensibilité et erreur de linéarité


On considère une production de capteurs de proximité inductifs. Leur principe est celui d’une inductance
dont la valeur varie en fonction de la distance à une cible ferromagnétique.

Un client commande une grosse quantité de ces capteurs qui ne seront utilisés, au maximum, que sur
l’étendue de mesure E.M. définie par les distances extrêmes x1=2 mm et x2= 16 mm. Chaque inductance
doit être testée afin de garantir une sensibilité et une non-linéarité restant dans des tolérances imposées
par le client. Pour rester compatible avec ses impératifs de production, le fabricant peut se permettre de
tester chaque inductance que pour trois distances à la cible.
Le fabricant règle ses paramètres de production de façon à ce que la caractéristique moyenne des
inductances soit :
(1)
On donne L(x=0)=150µH et k=45.10-3 mm-1
1°) Déterminer la sensibilité réelle Sc(x) de l’inductance et la calculer au milieu de l’étendue de mesure.
2°) Les distances auxquelles on mesure la valeur de l’inductance de chaque capteur sont x1=2 mm, x2=16
mm et la distance moyenne x0=9 mm. Calculer les valeurs des inductances correspondantes pour une
caractéristique idéale donnée par (1).
3°) Déterminer l’équation de la meilleure droite (D3) au sens des moindres carrées. On rappelle que les
coefficients de la meilleure droite au sens des moindres carrés, d’équation y=ax+b et passant par N
couples de points de mesure (xi, yi), sont donnés par :

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  i  yi
 N N N

 N x y
i i  x
a  i 1 i 1 i 1

N  xi    xi 
  
N N 2


2

  i 1 

i 1

 (2)

  xi2  y i   xi  xi y i
N N N N


b 
i 1 i 1 i 1 i 1

N  xi    xi 
 
2

N N
2
 i 1  i 1 
4°) Tracer la caractéristique idéale et la droite (D3) de régression. En déduire une approximation S3 de
la sensibilité et l’erreur de linéarité 3 donnée par le plus grand écart en valeur absolue entre la
caractéristique idéale et la droite de régression, écart normalisé à l’excursion de la valeur de l’inductance
sur l’étendue de mesure.
5°) A partir des courbes de la question précédente, montrer que la régression par les moindres carrées,
n’et pas la méthode la plus adaptée pour déterminer la meilleure droite approchant la caractéristique
réelle.
6°) Cette constatation peut amener le constructeur à rejeter une inductance comme non-conforme en
surestimant son erreur de linéarité. Pour pallier le problème, on utilise une deuxième droite construite
comme suit. On détermine tout d’abord l’équation de la droite (D2) passant par les deux extrémités de
l’étendue de mesure puis celle de (D1) passant par le milieu de l’étendue de mesure et parallèle à la
première. La meilleure droite notée (Dm), approchant au mieux la caractéristique idéale, sera prise égale
à la moyenne des droites précédentes. Déterminer l’équation de (Dm).
7°) Tracer la caractéristique idéale et la droite (Dm). Quelles sont alors l’approximation Sm de la
sensibilité et l’erreur de linéarité m ?
8°) Sur un composant idéal, déterminer en mm l’erreur de linéarité que le constructeur peut garantir.

Exercice 2 : Thermométrie par résistance-linéarisation


Le rôle d'un capteur est de fournir un signal électrique (signal de mesure) à l'image de la grandeur
physique à mesurer (mesurande). Une des grandes problématiques de cette conversion est la linéarité.
Les non-linéarités peuvent provenir du capteur lui-même ou de son électronique de conditionnement.
Quand la linéarisation (tentative de corriger les non-linéarités) est une des dernières étapes du processus
d'élaboration du signal de mesure, on parle de « linéarisation aval ». II est évident que l'on a tout intérêt
à agir avant que le mal soit fait et à concevoir autour du capteur, un montage qui donne directement un
signal de mesure le plus linéaire possible. On parle alors de« linéarisation amont ».
Ce problème présente une méthode classique de linéarisation des mesures de température par capteurs
résistifs: la linéarisation parallèle. Par nature, les résistances métalliques et plus encore les thermistances
sont assez fortement non linéaires. La méthode consiste à placer, en parallèle sur le capteur dont on veut
améliorer la linéarité (résistance métallique ou thermistance), une résistance fixe Rp La valeur de cette
dernière est déterminée par calcul en fonction de la température autour de laquelle on désire que la
linéarité soit améliorée. Dans ce problème, les deux cas, résistance métallique et thermistance, sont
traités, une méthode simplifiée du calcul de la résistance Rp est abordée, et enfin, la possibilité d'une
linéarisation par une résistance Rs en série est envisagée.
I. CAS GENERAL
On considère un capteur de température résistif de résistance R(T) à la température T (en Kelvin). Ce
capteur est alimenté par un courant I et on recueille la tension V à ses bornes. La caractéristique de ce
capteur est fortement non linéaire. Pour linéariser, on place une résistance fixe Rp en parallèle sur R(T).
La linéarisation au voisinage d'une température T0 correspond mathématiquement à l'existence d'un
point d'inflexion de la caractéristique de la résistance Rd(T)=R(T)//Rp du dipôle réalisé pour la
température T0.
1) Donner l'expression de Rd(T) et la condition de linéarisation pour la température T0. En déduire
l'expression de la résistance Rp permettant cette linéarisation.
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2) Soit α(T) le coefficient thermique du capteur :
1 dRT 
 T  
RT  dT T
Calculer le coefficient thermique αd(T) du dipôle linéarisé en fonction de α(T), R(T) et Rp.
II. RESISTANCE METALLIQUE
Dans le cas des résistances métalliques, on a avec une bonne approximation R(t)=R0(1+At+Bt2) où t est
la température en °C et R0 la résistance à 0 °C.
On considère une résistance de nickel de 100 Ω à 0°C pour laquelle A=5,5.10-3/°C et B=6,7.10-6/°C2. On
se limite à une étendue de mesure E.M.= [0; 200] en degré Celsius.
1) Déterminer les valeurs de R(t) sur l'étendue de mesure. On prendra un pas de 20°C. Effectuer une
régression linéaire sur les valeurs de R(t) et en déduire l'approximation linéaire de R(t) donnée par
Rlin(t)=at+b (confère TP Langage C nuage de points - méthode des moindres carrés pour déterminer
a et b). Calculer les valeurs correspondantes Rlin(t).
2) En déduire l'écart de linéarité , écart maximum sur l'étendue de mesure E.M. entre Rlin(t) et R(t), puis
1'erreur de linéarité err, écart de linéarité normalisé à 1'excursion de R(t) soit err=/(Rmax-Rmin)
3) On linéarise selon la méthode développée au I. Calculer la valeur de Rp pour qu'il y ait linéarisation
autour de t0 = 100°C.
4) Déterminer, sur l'étendue de mesure, les valeurs de Rd(t). Effectuer une régression linéaire pour
obtenir l'approximation linéaire Rdlin(t)=a't+b’ de Rd(t). Déterminer les valeurs de Rdlin(t).
5) En déduire l'erreur de linéarité err'='/(Rmax.- Rmin) et comparer ce résultat à l'erreur obtenue sans la
linéarisation.
6) On considère maintenant une résistance de platine pour laquelle on a A'=3,9.10-3/°C et
B'=-5,8.10-7/°C2. Conclure quant à la linéarisation par résistance parallèle dans ce cas.
III.THERMISTANCE CERAMIQUE
On considère maintenant une thermistance céramique pour laquelle on a le comportement caractéristique
suivant:
1 1 
RT   Rréf exp    
 T Tréf 
où  est une constante positive, T la température absolue et Tref une température de référence. On rappelle
qu'à la température de t = 0 °C correspond la température absolue T = 273,15 K.
1) A partir du résultat du I.1, déterminer en fonction de , T0 et R(T0) 1'expression de la résistance Rp
nécessaire pour linéariser autour d'une température T0.
2)  étant compris entre 3 000 et 5 000 K pour les thermistances céramiques, conclure quant à la
linéarisation par résistance shunt des thermistances céramiques.
IV. SIMPLIFICATION DU CALCUL DE LA RESISTANCE PARALLELE
Le calcul de la résistance Rp nécessite de connaître l'expression mathématique de l'évolution avec la
température de la résistance présentée par le capteur de température et surtout les valeurs numériques
des coefficients apparaissant dans cette expression. L'utilisateur ne dispose pas toujours de ces données
ou tout du moins, pas toujours de façon précise. II est possible de simplifier la méthode de calcul de la
résistance parallèle tout en n'effectuant qu'un nombre limité de mesures de la caractéristique du capteur.
Une méthode consiste à n'effectuer que trois mesures. Celles-ci sont la température T0, température
autour de laquelle on veut linéariser la caractéristique du capteur et les températures T1 et T2,
températures extrêmes de la plage de mesure sur laquelle on linéarise, c'est-à-dire 1'étendue de mesure
(T0 étant évidemment le milieu de la plage de température définie par T1 et T2). A ces températures, le
dipôle constitué par la résistance Rp placée en parallèle sur le capteur présente respectivement les
résistances Rd(T0), Rd(T1) et Rd(T2).
Pour effectuer de façon simplifiée le calcul de Rp, on considère que l'impédance du dipôle varie
parfaitement linéairement avec la température. Ceci n'est pas une condition nécessaire, il suffit somme
toute de considérer qu'après linéarisation, à la température T0, le dipôle présente une résistance égale à

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la moyenne des résistances qu'il présente aux températures extrêmes T1 et T2.
1) Quelle relation entre Rd(T0), Rd(T1) et Rd(T2) s'impose en affirmant que la linéarisation est parfaite sur
la plage [T1;T2] centrée sur T0 ?
2) En déduire l'expression de la résistance Rp. Pour application, on comparera la valeur numérique
trouvée selon cette méthode à celle trouvée au II.3.
V. LINEARISATION SERlE
1) On revient à la résistance de platine du II.6. Expliquer pourquoi il est possible de linéariser cette
résistance en lui associant une résistance de nickel en série.
2) Calculer la résistance Rb à 0 °C de la résistance de platine que l'on peut parfaitement linéariser, par
association série, avec la résistance de nickel donnée au II.I.

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TD N°2 : Thermométrie par résistance-linéarisation - Mesure de
la vitesse d’un fluide

1. Mesure utilisant le LM135


On se propose d’étudier un montage de mesure de vitesse de fluide utilisant le capteur de
température LM135.
Ce type de capteur présente à ses bornes une tension VT=10-2Tc(K) où Tc est la température
du capteur.
1.1. Un LM135 est alimenté à courant continu I constant : donner l’expression de la
puissance Pd dissipée dans le capteur en fonction de Tc.
Application numérique : I=5.10-3 A, Tc=25°C.
1.2. Le capteur est plongé dans un fluide à la température Tf.
On pose : K capacité calorifique du capteur.
Gθ conductance thermique entre capteur et fluide (on négligera toute autre conductance
thermique).
Ecrire l’équation différentielle liant la température Tc du capteur aux différentes
puissances mises en jeu.
En déduire les expressions, en régime permanent de :
La température Tcp du capteur
L’échauffement ΔTc=Tcp-Tf du capteur.
1.3. La conductance thermique Gθ est fonction de la vitesse u du fluide : Gθ = Gθ0 (1+a*u)
Exprimer ΔTc en fonction de u.
Application numérique : a=0,7 m-1.s ; Gθ0 =2,5.10-3W/°C ; Tf =25°C.
Calculer ΔTc pour les valeurs suivantes de u(m/s) : 0 : 0,1 : 0,2 : 0,4 : 0,6 : 0,8 : 1,0 et
en donner une représentation graphique.
1.4. On considère le montage de la figure 1. Le capteur (1) est placé dans le fluide en
mouvement, et le capteur (2) est placé dans le même fluide au repos.
Déterminer l’expression de la tension de sortie V0 en fonction :
de VT1 et VT2,
de la vitesse u du fluide.
Pour les mêmes valeurs numériques qu’en 3, déterminer V0 et en donner une
représentation graphique V0=f(u).

C
R1 R3
I (10mA)
A
vm
B

R2 R4
D

Figure 1 Figure 2

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2. Mesure utilisant des thermistances
²²2.1. On considère une thermistance (température Tc) dont la résistance satisfait à
l’équation :

1 1

où =3500 K et R0=1000 Ω à 25°C.

Déterminer, de degré en degré, de 25°C à 30°C :


La résistance R(Tc)
La puissance dissipée Pd lorsque la thermistance est parcourue par un courant
constant de I=5mA.
Représenter graphiquement Pd en fonction de Tc
2.2. La thermistance est placée dans un fluide de température Tf=25°C ; la conductance
thermique entre thermistance et fluide a pour expression :
Gθ = Gθ0 (1+a*u)
où u est la vitesse du fluide (m/s) ; Gθ0=4,5.10-3W/°C ; a=0,7 m-1.s .
Donner l’expression de la puissance Pe échangée entre thermistance et fluide.
Représenter Pe=Pc(Tc) sur le graphique précédent pour les valeurs suivantes de u(m/s) :
0 ; 0 ,2 ; 1,0 ; 2,0 ; 3,0.
En déduire pour chaque vitesse u la température Tc)p ainsi que la résistance R(Tc)
correspondante de la thermistance.
2.3 On réalise le montage représenté Fig. 2 où les résistances du pont sont quatre
thermistances du type étudié précédemment : les résistances R1 et R4 sont placées dans
le fluide au repos à la température Tf=25°C ; R1=R4=R’0.
Les résistances R2 et R3 sont placées dans le même fluide en mouvement à la vitesse u ;
on posera R2=R3=R(Tc).
Quel est le courant parcourant chaque résistance ?
Déterminer : l’expression de la tension vm.
La valeur de la tension vm. pour les valeurs précédemment données de u.
On mesure une tension de vm.=120 mV : En déduire la résistance R(Tc), Tc, Gθ et u

3. Montage utilisant une résistance métallique

Figure 3 : Principe de mesure Figure 4 : Montage électronique

On se propose ici d’utiliser un simple fil résistif alimenté à courant constant et dont le
matériau est un alliage à base d'or spécifiquement élaboré. L'effet Joule provoque un
échauffement du fil et donc une élévation de sa résistance et de la tension à ses bornes.
D'autre part, l'écoulement du fluide autour du fil est source d'échanges thermiques d'autant
plus importants que la vitesse du fluide est élevée.
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A l'équilibre, le fil présente une résistance donc une tension à ses bornes fonction de sa
température Te, elle-même fonction de la vitesse du fluide.
3.1. Soit α le coefficient thermique de la résistance constituée par le fil chaud dont la v aleur
à 0°C est R0. Le courant continu circulant dans le fil chaud étant note I, donner <wxcvlù
7=) ²l’expression de la puissance P dissipée par effet Joule dans le fil.
On rappelle qu'à la température de 0°C correspond la température absolue T0=273,15K
Les températures sont exprimées dans l'échelle absolue.
3.2. Le capteur, alimenté par le courant constant I, est plongé dan-s un liquide à la
température Tf. On note M la masse du capteur (en kg), C sa chaleur massique (en
J/K.kg) et G la conductance thermique entre le capteur et le fluide (en J/K.s+
.
Ecrire l'équation différentielle décrivant l'évolution dans le temps de la température Tc
du capteur en fonction de M, C, G, le courant d'alimentation I et la température du fluide
Tf.
On supposera que les échanges thermiques par rayonnement peuvent être négligés.
3.3. En déduire en régime permanent l'expression de la température Tc du capteur.
3.4. Quel doit être le coefficient thermique de la résistance constituée par le fil pour que la
température du capteur soit rigoureusement proportionnelle à la temp
érature du fluide? Quelle est dans ce cas l'expression de la température du capteur?
3.5. La conductance thermique entre le fluide et le capteur est une fonction de la vitesse v du
fluide qui en première approximation peut s'écrire
Exprimer la température du capteur en fonction de la vitesse du fluide.
3.6. Les résultats précédents montrent que la température du capteur dépend de la vitesse du
fluide que l'on cherche à déterminer mais aussi, ce qui est un problème, de sa
température. II faut donc essayer de supprimer l'influence de la température du fluide
qui agit comme une grandeur d'influence. Pour cela on utilise deux capteurs. Le capteur
(1) est place dans le fluide en mouvement et le capteur (2) identique au premier dans le
fluide au repos selon le principe de la figure 3. On suppose que l'élévation de la
température du fluide au repos provoquée par la présence du capteur (2) reste
négligeable.
Les deux capteurs sont montés dans le circuit électronique de la figure 4. Donner
l'expression de V0 en fonction de G0, a, v et K = R0αI2.
Conclure quant à la dépendance de V0 avec Tf puis avec v.
3.7. Donner l'expression de Vs en fonction de V0 et E2, puis en fonction de G0, a, v, K, E1 et
E2.
3.8. Quelle valeur faut-il donner à E2 pour que Vs dépende linéairement de et se mette
sous la forme ? On donne G0 = 2,5.10-3 J/s.K, α = 0,7 s1/2.m-1/2,
E1=1V, R0=10Ω et I= l00mA.

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TD N°3 : Principe d’une balance &
Principe du thermocouple et lois élémentaires

Problème 1 :
I. Principe d’une balance
La mesure de poids repose sur le principe de déformation d'une jauge de contrainte collée sur
le support flexible de pesage figure 1:

Figure 1 : principe d’une balance


La jauge est une résistance R qui varie avec la déformation due à la masse m sur le plateau :
R = R0 + ΔR avec R0 = 360Ω et R avec K = 4.10-3 kg-1
 Km
R0
1- ÉTUDE DU CONDITIONNEUR
Le schéma général du conditionneur est représenté figure 2:

Figure 2 : schéma général conditionneur


Les amplificateurs différentiels intégrés (ADI) sont supposés parfaits :
 pas de courants d'entrée : i+ = i- = 0A
 tension différentielle d'entrée e = v+ - v- = 0V (ce qui donne : v+ = v-)
 tension maximale et minimale en sortie : +15V ou -15V.
1.1- Etude du pont de jauge
1.1.a- Exprimer la tension vA en fonction de E, R0 et ΔR.
1.1.b- Exprimer la tension vB en fonction de E.
1.1.c- En déduire que v=f(E,R0,ΔR) .
1.1.d- Montrer que l'on peut simplifier l'expression de v pour obtenir :
E Km
v
4 1  Km
2
1.1.e- Calculer la valeur de la tension v pour m = 10kg.
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1.1.f- On admet qu'avec une masse m < 15kg, on a le produit K.m << 1 (petit devant 1);
simplifier alors l'expression de v pour le rendre linéaire.
1.2- Etude des montages suiveurs
1.2.a- Montrer que v1 – v2 = v.
1.2.b- Expliquer le rôle de ces étages.
1.3- Etude du montage soustracteur
1.3.a- Exprimer v+ en fonction de R1, R2 et v1.
1.3.b- Exprimer v- en fonction de v2 ; vS ; R1 et R2.
1.3.c- En déduire vS en fonction R1, R2, v1.et v2.
On donne R2 = 10kΩ .
1.3.d- Calculer la valeur de R1 pour obtenir vS = 10V lorsque m = 10kg.
1.3.e- Justifier l'intérêt de ce choix.
2- MISE AU POINT DE L'ENSEMBLE
2.1. Calculer la puissance dissipée au repos (m=0) par l'ensemble du pont de jauge.
2.2. Tracer la caractéristique vS = f (m). En déduire la masse maximale mesurable.
On désire augmenter la sensibilité de la balance en utilisant une deuxième jauge identique à la
première.
2.3. Où faudrait-il placer cette jauge sur le support flexible ?
2.4. A la place de quelle résistance R0 du pont faudrait-il connecter cette jauge ?

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