Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
1 Onde électromagnétique
1.1 Définitions
• Onde : On appelle onde tout phénomène physique décrit par une fonction S(M,t) dépen-
dant des coordonées spatiales et du temps.
• Onde plane : Une onde ,décrite par la fonction S(M, t ),est dite plane s’il est possible de
trouver un système de coordonnées cartésiennes telle que S(M, t ) ne dépend que d’une seule
coordonnée d’espace et du temps.
• Onde plane progressive : Une onde plane progressive est une onde plane qui se propage
dans un sens bien déterminé.
• Surface d’onde : On appelle surface d’onde l’ensemble des point M telle que S(M, t ) est
constante.
• pour l’onde plane caractérisée par S(x, t ),la surface d’onde est telle que : S(x, t ) =
c t e ,donc c’est un plan perpendiculaire à l’axe Ox
M
x
(π)
−−→→ − →
−
−−→ −−→→
³ −´ ∂r ot B 1 ∂2 E
• r ot r ot E = − =− 2
∂t c ∂t 2
−−→ −−→→
³ − ´ −−−−→ ³ →
− ´ →
−
• r ot r ot E = g r ad d i v E − ∆ E
→
−
→
− 1 ∂2 E →−
∆E − 2 = 0
c ∂t 2
2 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
→
−
→
− 1 ∂2 B →−
∆B − 2 = 0
c ∂t 2
1 ∂2
• on note 2 = ∆ − 2 2 . 2 s’appelle opérateur d’alembertien
c ∂t
• les équations de propagation deviennent
→
− → − →
− →−
2 E = 0 et 2 B = 0
∂2 S 1 ∂2 S
− =0
∂x 2 c 2 ∂t 2
x
u = t −
c
• pour résoudre l’équation d’Alembert il est nécessaire de poser :
x
v = t+
c
∂ 1 ∂ ∂ 1 ∂
µ ¶µ ¶
• l’équation de propagation devient : − + S(x, t ) = 0
∂x c ∂t ∂x c ∂t
∂ ∂ ∂u ∂ ∂v 1 ∂ 1 ∂
• = + =− +
∂x ∂u ∂x ∂v ∂x c ∂u c ∂v
∂ ∂ ∂u ∂ ∂v ∂ ∂
• = + = +
∂t ∂u ∂t ∂v ∂t ∂u ∂v
∂ 1 ∂ 2 ∂
• − =−
∂x c ∂t c ∂u
∂ 1 ∂ 2 ∂
• + =
∂x c ∂t c ∂v
4 ∂2 S
• l’équation de propagation s’écrit : − 2 =0
c ∂u∂v
∂2 S
=0
∂u∂v
∂2 S ∂ ∂S ∂S
µ ¶ Z
• = =0⇔ = ϕ(v) ⇔ S(u, v) = ϕ(v)d v + f + (u) = f − (v) + f + (u)
∂u∂v ∂u ∂v ∂v
³ x´ ³ x´
S(x, t ) = f + t − + f− t +
c c
Ï Interprétation physique
³ x´
• considérons la fonction S 1 (x, t ) = f + t −
c
3 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
x ∆x x ∆x
µ ¶ µ ¶
• S 1 (x + ∆x, t + ∆t ) = f + t + ∆t − − = f + t − + ∆t −
c c c c
• S 1 (x + ∆x, t + ∆t ) = S 1 (x, t ) si ∆x = c∆t
³ x´
• S 1 (x, t ) = f + t − se propage sans déformation avec la célérité c le long de
c
l’axe Ox
S 1 (x, t )
t ∆x = c∆t t + ∆t
x
x x + ∆x
³ x´
Ï f+ t − représente une onde plane progressive (OPP) se propageant avec la célérité
c
c le long de l’axe Ox dans le sens des x croissants
³ x´
Ï f− t + représente une onde plane progressive (OPP) se propageant avec la célérité
c
c le long de l’axe Ox dans le sens des x décroissants
→
−
u
y
O
x
−−→ → −−→ →
OM.− OM.−
à ! à !
u u
S(M, t ) = f + t− + f− t +
c c
• Remarque
• L’onde plane ne présente pas une réalitée physique car les plans d’ondes sont d’ex-
tension infini ce qui entraine une divergence en énergie,on dit qu’elle est illimitée
transversalement (même valeur en tout point du plan d’onde) .
4 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
• L’onde plane a une direction priviligie,alors que les ondes éléctromagnétiques emises
à partir d’une source ponctuelle se propagent dans toutes les directions de l’es-
pace.
• Définitions
• une onde électromagnétique plane progressive est transverse électrique (TE) si le
champ électrique est pependiculaire à la direction de propagation.
• une onde électromagnétique plane progressive est transverse magnétique (TM) si le
champ magnétique est pependiculaire à la direction de propagation.
→
−
• si le champ électrique E est perpendiculaire à la direction de propagation ,on dit
que le champ électrique est transversal
5 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
→
−
• si le champ magnétique B est perpendiculaire à la direction de propagation ,on
dit que le champ magnétique est transversal
→
− − →− −
• dans notre cas E .→
e = 0 et B .→
z e = 0,l’OEMPP est transverse électrique et magné-
z
tique (TEM)
• Conclusion : l’onde électromagnétique plane progressive dans le vide est transverse élec-
trique et magnétique (TEM)
→
− →
− →
−
−−→→− ∂B − →
→ − ∂B 1→− ∂ →− ∂B
• (M − F) : r ot E = − ⇔ ∇ ∧ E =− ⇔− e z ∧ E =−
∂t ∂t c ∂t ∂t
à →
− ! →
−
∂ → −e ∧ E = ∂ B
⇔ z
∂t c ∂t
−e ∧ →
→ −
E
→
− z
B=
c
→
−
−−→→− ∂E
• (M − A) : r ot B = µ0 ε0
∂t
→
− →
− −
E = c B ∧→
ez
→
−
E →
−
u
→
−
B
E →
−
• Remarque : = c >> 1,d’où l’idée de construire des détecteurs électriques basée sur E
B
→
−
et non B (l’oeil,détecteur photoélectrique )
1 ∂2 S
• l’équation de propagation d’Alembert : ∆S − 2 2 = 0
c ∂t
1 ∂2
• en coordonnées sphériques : ∆ = (r.)
r ∂r 2
6 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
1 ∂2 1 ∂2 S
• l’équation de propagation s’écrit : (r S) − 2 2 = 0
r ∂r 2 c ∂t
∂ F 1 ∂ F
2 2
• on pose F = r S l’équation devient : 2 − 2 2 = 0
∂r c ∂t
³ r´ ³ r´
• la solution de cette équation est : F = F+ t − + F− t +
c c
1 ³ r´ 1 ³ r´
f (r, t ) = f + t − + f − t +
r c r c
1 ³ r´
• f+ t − : onde sphérique divergente de 0 avec atténuation
r c
1 ³ r´
• f− t + : onde sphérique convergente vers 0 avec atténuation
r c
1 ³ r´
f+ t −
r c
atténuation
• Définition : Une onde plane progressive S(M, t ) est dite monochromatique (harmonique)
s’elle s’écrit sous la forme
³ →
− → −
´
S(M, t ) = S 0 cos ωt − k . r + ϕ0
Ï S 0 : amplitude
Ï ω : pulsation ou la fréquence angulaire
→
−
Ï k = k→−u : vecteur d’onde
Ï →
−
u : vecteur unitaire suivant la direction de propagation de l’onde
Ï ϕ0 : phase à l’origine
→
− −
• la grandeur φ(M, t ) = ωt − k .→
r + ϕ0 représente la phase de l’onde à l’instant t au
point M
• on appelle plan équiphase l’ensembe des points M vérifiant : φ(M, t ) = ct e
7 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
k 1
• la quantité σ = = représente le nombre d’onde,avec λ : longueur d’onde
2π λ
• pour l’onde électromagnétique :
→
− → − →
− − →
− → − →
− −
E = E 0 cos ωt − k .→
r + ϕ0 et B = B 0 cos ωt − k .→
³ ´ ³ ´
r + ϕ0
• en notation complexe
→
− −´ →
− −
j ωt − k .→ j ωt − k .→
³ ³ ´
r r +ϕ0
S(M, t ) = S 0 e = S0e
S 0 = S 0 e j ϕ0 : amplitude complexe
¡ ¢
• S(M, t ) = Rel S(M, t )
• l’onde électromagnétique
→
− −´ →
− −´
ωt − k .→ ωt − k .→
³ ³
→
− → − j r →
− → − j r
E = E 0e et B = B 0 e
• en notation complexe on a :
→
−
∂E →
−
jω E
=
∂t→
→− →
− −
di v E = −j k . E
−−→→ − →
− → −
r ot E = − j k ∧ E
→
− 2→
−
∆E
= −k E
•Définition : un milieu est dit dispersif si la relation de dispersion ω = f (k) n’est pas linéaire.
ω
• dans le vide k = est une relation linéaire,donc le vide est un milieu non dispersif
c
2
ω2 − ω2p
• on montre que dans le plasma (paragraphe suivante) : k = non linéaire,donc
c2
le plasma est un milieu dispersif
8 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
•Définition : Un paquet d’onde est la superposition des ondes planes progressives mono-
chromatiques
•Remarque : en optique le paquet d’onde est remplacé par le train d’onde
Ï Vitesse de phase v ϕ
•Définition : la vitesse de phase correspond à la vitesse de propagation de la phase
d’une composante monochromatique . Elle n’a aucune réalité physique,c’est-à-dire ne
correspond pas à un transport d’énergié.
• pour l’OPPM qui se propage suivant Ox :
φ(x + ∆x, t + ∆t ) = φ(x, t ) ⇔ ω(t + ∆t ) − k(x + ∆x) + φ0 = ωt − kx + φ0
∆x ω
⇔ = = vϕ
∆t k
• la vitesse de phase est
ω
vϕ =
k
• dans le vide la vitesse de phase d’une OEMPPM :
ω
vϕ = = c
k
Ï Vitesse de groupe v g
•Définition : la vitesse de groupe représente la vitesse de propagation de l’enveloppe
de l’onde,elle s’identifie à la vitesse de propagation de l’énergie(ou de l’information).
dω
vg =
dk
•Remarque
9 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
• le vecteur de Poynting
→
− →
−
− Re( E ) ∧ Re( B )
→
π=
µ0
• attention :
→
− → −
− Re( E ∧ B )
→
π 6=
µ0
• le vecteur de Poynting moyenne
→− 1 →
− → −
< π >= Re( E ∧ B ∗ )
2µ0
→
− →
−
avec B ∗ : le conjugué complexe de B
• densité volumique de l’énergie électromagnétique
1 ³ → − ´2 1 ³ →− ´2
u = ε0 Re E + Re B
2 2µ0
³ →− ´2 ³ → −´ ³ → −´ ³→− →
−´
• attention : Re E = Re E . Re E 6= Re E . E
³ → − ´2 ³ → −´ ³ → −´ ³→− →−´
de même : Re B = Re B . Re B 6= Re B . B
• densité volumique moyenne de l’énergie électromagnétique
1 ³→
− →
− ´ 1 ³→
− →− ´
< u >= ε0 Re E . E ∗ + Re B . B ∗
4 4µ0
1 ¯¯¯¯→
− ¯¯¯¯2 1 ¯¯¯¯→
− ¯¯¯¯2
< u >= ε0 ¯¯ E ¯¯ + ¯¯ B ¯¯
4 4µ0
10 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
Ex 2 Ey 2 Ey
µ ¶ µ ¶ µ ¶µ ¶
Ex
+ −2 cos ϕ = sin2 ϕ
E0x E0y E0x E0y
X 0 cos α
X = Ex X 0 = E0x X =
• on pose et donc
Y = Ey Y0 = E0y Y = Y0 cos(α + ϕ)
µ ¶2 µ ¶2 µ ¶µ ¶
X Y X Y
+ −2 cos ϕ = sin2 ϕ
X0 Y0 X 0 Y0
c’est l’équation cartésienne d’une ellipse. Ainsi dans le cas général l’OEMPPM est
polarisée élliptiquement
v
y
E0y u
A
2Y0 ϕ E0x
M x
2X 0
• le point A(X, Y) décrit une ellipse contenue dans rectangle de dimension 2X 0 et 2Y0
• u, v repèrent les axes de l’ellipse
• ϕ : repère la pente de l’ellipse
11 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
→
−
k
→
−
k
12 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
y y
x x
x x
= E0x cos(kz − ωt + ϕx )
Ex
•Remarque : si E = E0y cos(kz − ωt + ϕ y )
y
Ez = 0
• α = kz − ωt + ϕx et ϕ = ϕ y − ϕx
• Ẏ = ωY0 sin(α + ϕ)
• en A0 où α = 0 on a : Ẏ = ωY0 sin ϕ
• si 0 < ϕ < π : l’onde est polarisée elliptiquement gauche
• si π < ϕ < 2π : l’onde est polarisée elliptiquement droite
13 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
y y
x x
Ï Polarisation rectiligne
E0y
• si ϕ = 0 : E y = E x : polarisation rectiligne
E0x
E0y
• si ϕ = π : E y = − E x : polarisation rectiligne
E0x
y y
x x
ϕ=0 ϕ=π
3π E2x E2y
• si E0x 6= E0y et ϕ = : + = 1 : polarisation elliptique gauche
2 E20x E20y
y y
x x
ϕ = π/2 ϕ = 3π/2
14 / 14
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
1/9
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
d→
−
v →− →
− →
−
m = Fe+ Fm+ f
dt
→
− m−
• f =− → v : la force des frottement visqueux appliqué par le milieu sur l’élec-
τ
tron,avec τ : taux de relaxation du milieu
→
− →
−
• F e = −e E : force électrique
→
− →
−
• F m = −e →−
v ∧ B : force magnétique
¯ →
− ¯ ¯¯ kE ¯¯
¯→− ¯ ¯v
Fm ¯ v ∧ B ¯ ¯¯ ω ¯¯ ¯¯ kv ¯¯ ξ
¯ ¯ ¯
•
Fe
= ¯→ ¯ =¯
¯− ¯ E ¯ = ¯ ω ¯ = λ << 1
¯E¯ ¯
¯
¯
¯
On néglige la force magnétique devant la force électrique
∂→−
v − m−
→
• PFD : m = −e E − → v
∂t τ
∂→
−
v − m−
→
• en notation complexe : m = −e E − → v
∂t τ
→
− eτ →
−
v = E
m(1 + i ωτ)
→
−
• j = −ne →−
v
→
− ne 2 τ → − →
−
j = E =γE
m(1 + i ωτ)
cette relation traduit la loi d’Ohm généralisé qui est valable pour un champ harmonique
• la conductivité complexe
ne 2 τ γ0
γ= =
m(1 + i ωτ) 1 + i ωτ
2/9
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
ne 2 τ
avec γ0 = : conductivité statique
m
• dans l’approximation ωτ << 1 on a
→
− →
−
j = γ0 E
ρ(M, 0)
t
0
τ
ρ(M, t ) = 0
3/9
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
k 2 = −i µ0 γω
4/9
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
π π
µ0 γω
r
− p −
• k 2 = µ0 γωe 2 ⇒ k = ± µ0 γω.e 4 = ± (1 − i )
2
s
2
• on pose δ = : épaisseur de peau
µ0 γω
1−i
k =±
δ
1−i
à !
z µ z¶
1−i →− → − i ωt − z →− − i ωt −
• pour k = : E = E 0e δ = E 0e δ e δ
δ
z µ z¶
→
− → − − i ωt −
E = E 0e δ e δ
il s’agit d’une OPP qui se propage suivant z croissant avec atténuation
1−i
à !
z µ z¶
1−i → − → − i ωt + z →− i ωt +
• pour k = − : E = E 0e δ = E 0e δ e δ
δ
z µ z¶
→
− → − i ωt +
E = E 0e δ e δ
il s’agit d’une OPP qui se propage suivant z décroissant avec atténuation (z < 0)
E(z)
E0
z
δ
5/9
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
•Définition : Un plasma est dit dilué si toutes les interactions entres les charges sont négli-
gées.
• Exemples
• plasma dense : intérieur des étoiles (n = 1033 à 1043 m −3 )
• plasma dilué : vent solaire et gaz interstellaire (n = 106 m −3 )
• plasma peu dense : ionosphère (n max = 1012 m −3 le jour et n mi n = 2.1010 m −3 la
nuit)
→
− → −
E = E 0 exp i (ωt − kx)
→
− →−
− k e x∧ E
→
• le champ magnétique vérifie : B =
ω
dv→
− ³→
− → − →
−´
• PFD pour un électron : m = −e E + v ∧ B
d t
¯
¯ → − →
− ¯¯ ¯¯→
− ¯ ¯¯→
¯ . ¯−
¯
v ∧ B v B
¯
Fm ¯−e ¯ ¯ v.k
• = ¯ → ¯ É ¯→ ¯ =
Fe ¯ −¯ ¯− ¯ ω
¯−e E ¯ ¯E¯
Pour un plasma dilué,on suppose que ω reste de l’ordre de ck
donc
Fm v
≈ << 1
Fe c
→
−
• en régime sinusoïdal forcé : mi ω→
−
v = −e E
→
−
→
− ie E
v =
mω
→
−
→
− dV →
−
• PFD sur un ion de masse M et de vitesse V : M = +e E
dt
→
−
→
− ie E
V =−
Mω
6/9
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
¯→
¯− ¯
¯
¯V ¯ m
• ¯→ ¯= << 1
¯−
v¯ M
Dans toute la suite les ions sont considérés comme immobiles,donc le courant est
constitué du mouvement des électrons.
→
− →
−
• la densité volumique du courant : j = −en − E
• on suppose que le plasma reste neutre donc n − = n + = n
→
− →
− ne 2 →
−
j =γE = E
i mω
• la conductivité du plasma est imaginaire pur
ne 2
γ=
i mω
le courant et le champ électrique sont toujours en quadrature
• la puissance moyenne volumique cédée par le champ aux charges est nulle
dP ne 2 →
µ ¶
1 →− →
−∗ 1 − →
−∗
< >= Re( j . E ) = Re E.E =0
dτ 2 2 i mω
7/9
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
2
ω2 − ω2p
k =
c2
• la relation de dispersion n’est pas linéaire donc le plasma est un milieu dispersif
•Définition : Une onde plane S(x, t ) est dite stationnaire s’elle peut se mettre sous la
forme (en notation réelle)
S(M, t ) = f (x)g (t )
• pour ω < ωp l’OEM est stationnnaire (ne se propage pas), en plus l’ampli-
tude de cette onde est décroissante on dit qu’elle s’agit d’une onde évanes-
cente,car celle-ci ne prend des valeurs remarquables que sur des distances
1 c
de l’ordre de = q et s’évanouit rapidement au-delà.
k ω −ω
2 2
p
2
ω2 − ω2p
• la relation de dispersion : k =
c2
ω
• la vitesse de phase v ϕ : v ϕ =
k
ω
vϕ = c q
ω2 − ω2p
vϕ > c
8/9
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
dω
• la vitesse de groupe v g : v g =
dk
2ωd ω
2kd k =
c2
q
c2 ω2 − ω2p
vg = =c
vϕ ω
vϕ
vg
ω
ωp
9/9
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
1/6
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
2/6
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
→
− →
−
→
− k i ∧ E 0i
• B 0i =
ωi
→
− ωr −
le vecteur de l’onde réfléchie est : k r = − → ez
c
→
− →
− σ− → − →
−
• relation de passage en z = 0 : E 2 − E 1 = → e z ; E 2 = 0 (conducteur)
ε0
→
− σ→−
donc E 1 = − e z
ε0
→
− →
− →
−
de même pour B on trouve B 1 = −µ0 j s ∧ → −e
z
→
− →
− σ− →
− →
− →
−
Ei + Er =− → e z et B i + B r = −µ0 j s ∧ →
−e
z
ε0
→
− →− σ−
• ∀t : E 0i exp i ωi t + E 0r exp i ωr t = → ez
ε0
→
− →
−
⇔ E 0i exp i ωi t + E 0r exp i ωr t = 0 et σ = 0
→
− →
−
E 0i = − E 0r
⇔
ω
= ωr
i
→
− →
− →
− →
− →
−
• on pose ωi = ωr = ω; E 0i = − E 0r = E 0 et k r = − k
→
− →− →
− →
−
E i = E 0 exp i (ωt − kz) et E r = − E 0 exp i (ωt + kz)
−k →−e ∧ →
−
Er
→
− z
• le champ magnétique : B r =
ω
→
− →
−
B r = B 0i exp i (ωt + kz)
3/6
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
• 2→−e ∧ →−
B 0i exp i ωt = −µ0→ −e ∧ → −
j s ∧→−e
³ ´
z z z
→
− − −c )→
− →
− − →− −
• →
−a ∧( b ∧→ c ) = (→
−
a .→ b − (→−
a . b )→
c et j Ãs ⊥→ ez
−e ∧ →
→ − !
E 0i
→
− 2− →
− 2−
j s =− → e z ∧ B 0i exp i ωt = − →
z
e z∧ exp i ωt
µ0 µ0 c
→
− 2 → −
js= E 0i exp i ωt
µ0 c
→
−
→
− E //
E
− →
→ − →
−
E⊥ k E⊥
→
−
• Sous l’effet de E // ,les électrons surfaciques de la grille sont mis en mouvement
d’oscillation et donnent naissance à une onde réflichie,l’onde transmise sera com-
→
−
posée essentiellement de E ⊥ et sera donc polarisée rectilignement et perpendicu-
laire aux fils de la grille métallique.
→
− →
−
E = 2i E 0 sin(kz) exp i ωt
→
− →−
• en notation réelle avec E 0 = E 0 exp i ϕ
→
− →
−
E = 2 E 0 sin(kz) sin(ωt + ϕ)
il s’agit d’une onde stationnaire
→
− → − →
− →
− →
− →
−
• B = B i + B r = B 0i exp i (ωt − kz) + B 0i exp i (ωt + kz) = 2 B 0i cos(kz) exp i (ωt + ϕ)
→
− →
−
B i = 2 B 0i cos(kz) cos(ωt + ϕ)
il s’agit d’une onde stationnaire
4/6
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
∂Bx ∂B y
µ ¶
3→
− 1
d F =− Bx + By d xd yd z →
−e
z
µ0 ∂z ∂z
• intégrons entre z = 0 et z = a et en tenant compte de Bx (a, t ) = B y (a, t ) = 0
→
− 1 ³ 2
Bx (0, t ) + B2y (0, t ) d xd y →
−e
´
d2 F = − z
2µ0
→
− 1 2
d2 F = − B (0, t )d S →
−e
z
2µ0
• la pression de radiation est définie par
→
− −→
d 2 F = −Pr d S
• donc
1 2
Pr = B (0, t )
2µ0
5/6
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
6/6
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
1/7
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
1 Généralité
1.1 Définition
•Définition : Un guide d’onde est une portion d’espace vide ou remplie par un diélectrique
(milieu isolant) et limité par un conducteur supposée parfait ,il sert à canaliser l’OEM dans
cette portion de l’espace sans dissipation de son énergie. Le guide d’onde est invariant par
translation dans une direction qui sera la direction de propagation de l’OEM.
• Exemples
Ï une onde électromagnétique est dite transverse électrique (TE) si le champ électrique
est perpendiculaire à la direction de propagation
Ï une onde électromagnétique est dite transverse magnétique (TM) si le champ magné-
tique est perpendiculaire à la direction de propagation
Ï une onde électromagnétique est dite transverse électromagnétique (TEM) si le champ
électrique et magnétique sont perpendiculaire à la direction de propagation
2/7
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
O z
Ï Modes TEn,m : dans ces modes l’onde électromagnétique est transverse électrique,et
l’amplitude de l’onde dépend des deux variables x et y
Ï Modes TMn,m : dans ces modes l’onde électromagnétique est transverse magné-
tique,et l’amplitude de l’onde dépend des deux variables x et y
→
−
→
− 1 ∂2 E →
−
• l’équation de propagation dans le vide : ∆ E − 2 2 = 0
c ∂ t
3/7
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
d2 f ω
µ 2 ¶
2
+ 2 − kg f = 0
d x2 c
2 ω2 2 2 2 2 2 ω2
• l’équation caractéristique : r + 2 − k g = 0 ⇔ r = k g − k 0 , avec k 0 = 2
c c
Ï cas n°1 : k g > k 0
³ q ´ ³ q ´
2 2 2 2
• la solution : f (x) = A exp x k g − k 0 + C exp −x k g − k 0 , avec A et B sont
des constantes
• la continuité de la composante tangentielle du champ électrique en x = 0 et
x = a : f (0) = 0 et f (a) = 0
h ³ q ´ ³ q ´i
2 2 2 2
f (0) = 0 ⇔ A + C = 0 ⇔ f (x) = A exp x k g − k 0 − exp −x k g − k 0
h ³ q ´ ³ q ´i
2 2 2 2
f (b) = 0 ⇔ A exp a k g − k 0 − exp −a k g − k 0 = 0 ⇔ A = 0
f (x) = 0
avec n ∈ N∗
q nπ
k 02 − k g2 = ;n ∈ N
a
ω2 ³ nπ ´2
k g2 = k n2 = 2 −
c a
• on pose C0 = En
³ nπ ´ →
− ³ nπ ´
f (x) = En sin x et E = En sin x cos(ωt − k g z)→
−e
y
a a
• à z = c t e, l’onde est stationnaire
³ nπ ´ vibrant sur place avec une pulsation ω et
une amplitude En sin x
a
• à x = c t e,l’onde est monchromatique et progressive dans le sens des z crois-
sants
• les modes TEn,0 sont caractérisés par des pulsations de coupure ωnc
2 ω2 ³ nπ ´2 nπc
il y a propagation : k g > 0 ⇔ 2 − > 0 ⇔ ω > ωcn =
c a a
nπc
pulsations de coupure des TEn,0 : ωnc =
a
•Conclusion : L’existence des conditions aux limites entraîne une quantification des
vecteurs d’onde. À chaque valeur de n correspnd un mode de propagation différent,et
une pulsation de coupure au dessous de laquelle ce mode ne se propage pas.
4/7
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
Ï Exemples
ω2 π2 πc
k 12
• mode TE1,0 : = 2 − 2 ; ω1c =
c a a
ω 2
4π 2
2πc
• mode TE2,0 : k 22 = 2 − 2 ; ω2c =
c a a
Ï Champ magnétique
→−
−−→→− → − → − ∂B
• r ot E = ∇ ∧ E = −
∂t
• après tout calcul fait on trouve
kg ³ nπ ´
Bx = En sin x cos(ωt − k g z)
ω
a
By = 0
E ³ nπ ´ ³ nπ ´
Bz = − n
cos x sin(ωt − k g z)
ω a a
•Conclusion : dans un guide d’onde à section rectangulaire le mode TEM n’existe pas
Ï Vitesse de phase-Vitesse de groupe
ω
• vitesse de phase : v ϕ =
kg
c
vϕ = r ³ω >c
nc 2
´
1−
ω
dω
• vitesse de groupe : v g =
d kg
r ³ω
nc 2
´
vg = c 1− <c
ω
v ϕ .v g = c 2
• v ϕ 6= v g : il y a dispersion
les résultats restent les mêmes,il suffit de remplacer n par m et x par y et a par b
• la relation de dispersion
ω2 ³ mπ ´2
k g2 = 2 −
c b
5/7
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
• le champ électrique
→
− ³ mπ ´
E = Em sin y cos(ωt − k g z)→
−e
x
b
• les fréquences de coupure
mπc
ωmc =
b
• le champ magnétique
Bx = 0
kg ³ mπ ´
By = Em sin y cos(ωt − k g z)
ω b
mπ ³ mπ ´
B Em cos y sin(ωt − k g z)
z =
bω b
6/7
© S.Boukaddid Ondes électromagnétiques MP2
πc
r
1 1
• si < ω < πc + : seule le mode TE0,1 se propage dans le guide,on dit qu’il
b a2 b2
s’agit d’un guide monomode
• le mode pour lequel k g est plus grand est appelé le fondamental,ici TE0,1
7/7
© S.Boukaddid Rayonnement dipolaire MP2
Rayonnement dipolaire
1/9
© S.Boukaddid Rayonnement dipolaire MP2
z
• −q fixe en O
• +q animée d’un mouvement rectiligne M
sinusoïdal de pulsation ω
θ
−→
OP = z(t )→
−e = z cos ωt →
z 0
−e
z
+q r
• la vitesse de +q est P
−→
→
− d OP
v (t ) = = −z 0 ω sin ωt →
−e
z y
dt O
• on pose : v max = z 0 ω −q
M’
→
−
v (t ) = −v max sin ωt →
−e ϕ
z
x
Ï Moment dipolaire →
−
p
• le moment dipolaire est
→
− −→
p = q OP
−→
• OP = z 0 cos ωt →
−e ⇒ →
z
−
p = q z 0 cos ωt →
−e
z
• on pose p 0 = q z 0
→
−
p = p 0 cos ωt →
−e
z
Ï Approximation dipolaire
•Approximation dipolaire : Dans l’approximation dipolaire on néglige la distance entre
les deux charges devant la distance à laquelle on veut calculer le champ électromagné-
tique.
z 0 << OM = r
c
• v max << c ⇔ ωz 0 << c ⇔ 2π z 0 << c ⇔ z 0 << λ ; λ : longueur d’onde de
λ
l’onde rayonnée
• l’approximation non relativiste devient
2/9
© S.Boukaddid Rayonnement dipolaire MP2
z 0 << λ
• Conclusion
Ï Approximation dipolaire : z 0 << r
Ï Approximation non relativiste : z 0 << λ
→
−
³ r´
v t−
→
− µ0 q c
A (M, t ) =
4π r
→
−
³ r´
dp t−
c d h −→ ³ r ´i →
−
³ r´
• = q OP t − =q v t−
dt dt c c
→
−
³ r´
dp t−
→
− µ0 c
A (M, t ) =
4πr dt
Ï En notation complexe
• →
−p (t ) = p exp i ωt →
0
−e
z
→
−
³ r´ h ³ r ´i →
−e = p exp →
−
• p t − = p 0 exp i ωt − ω z 0 [i (ωt − kr )] e z
c c
3/9
© S.Boukaddid Rayonnement dipolaire MP2
→
−
³ r´
dp t−
• c = i ωp exp(i ωt ) exp(−i kr ) = i ωp(t ) exp(−i kr )→
−e
0 z
dt
→
− i ωµ0
A (M, t ) = p(t ) exp(−i kr )→
−e
z
4πr
4/9
© S.Boukaddid Rayonnement dipolaire MP2
2p(t ) cos θ
→
−
[1 + i kr ] exp(−i kr ) e r
4πε0 r 3
→
−
E (M, t ) =
p(t ) sin θ £
2 2
exp(−i kr )→
−e
¤
1 + i kr − k r
θ
3
4πε0 r
•Remarque : en statique (ω = 0; k = 0)
2p 0 cos θ →
−e
r
4πε0 r
3
→
−
E (M, t ) =
p 0 sin θ →
−e
θ
3
4πε0 r
→
− i µ0 ω sin θp(t )
B (M, t ) = →
−
2
(1 + i kr ) exp(−i kr ) e ϕ
4πr
5/9
© S.Boukaddid Rayonnement dipolaire MP2
→
− p(t )k sin θ
2
E (M, t ) = − exp(−i kr )→
−e
θ
4πε0 r
• la champ magnétique
→
− µ0 kω sin θp(t )
B (M, t ) = − exp(−i kr )→
−e
ϕ
4πr
→− ω−
• le vecteur d’onde : k = → er
c
→
− →−
→
− k ∧ E (M, t )
B (M, t ) =
ω
•Conclusion : Dans la zone de rayonnement l’onde électromagnétique a une structure d’une
onde plane,on dit qu’elle est quasi-plane où localement plane.
→− ω4 p 02 sin2 θ →
−e =< →
−
< π >= r π >max sin2 θ
32π ε0 c r
2 3 2
• ρ(θ) = OH = sin2 θ θ
π
• pour θ = ; ρ(θ) = 1 = OH H
2
• pour θ = 0; ρ(θ) = 0
⇒O≡H
1
•Conclusion : la puissance rayonnée est nulle dans la direction d’oscillation du dipôle et elle
est maximale dans la direction perpendiculaire à la direction d’oscillation du dipôle
6/9
© S.Boukaddid Rayonnement dipolaire MP2
lumière diffusée
atome
lumière incidente
P
N=P O N
• la force exercée par le noyau sur l’électron de masse m est modélisée par une force
de rappel
→
−
f = −mω20 z →
−e
z
• l’atome rayonne et perd de l’énergie mécanique que l’on peut modéliser par une
force de type frottement visqueux
→
− ż −
F = −m → ez
τ
avec τ : temps de relaxation
7/9
© S.Boukaddid Rayonnement dipolaire MP2
• si ω = 0; f (0) = 0
• ω → ∞; f (ω) → 1
• f (ω) est maximale pour ω ≈ ω0 car
1
ω0 >>
τ
1
ω
ω0
Ï ω >> ω0 : diffusion de Thomson
e 4 E20
P moy = = cte
12πε0 m 2 c 3
exemple : diffusion des rayons X par la matière
Ï ω ≈ ω0 : diffusion résonante
• ω2 − ω20 ≈ 2ω0 (ω − ω0 )
8/9
© S.Boukaddid Rayonnement dipolaire MP2
e 4 E20 τ2 ω20
P moy =
12πε0 m 2 c 3 1 + 4τ2 (ω − ω0 )2
• il s’agit d’un profil Lorentzien
Ï ω << ω0 : diffusion de Rayleigh
e 4 E20
¶4
ω
µ
P moy =
12πε0 m 2 c 3 ω0
•Application
La fréquence propre des molécules de l’atmosphère terrestre est de l’ordre de ν0 ≈ 1017 Hz.
Ces molécules étant excitées par le soleil dont la fréquence du visible est de l’ordre de
ν ≈ 1015 Hz << ν0 ,provoquent la diffusion de Rayleight.
1
• P moy = ct e 4
λ
• λbl ue ≈ 0, 4µm et λr oug e ≈ 0, 75µm
donc le blue est beaucoup plus diffusé que le rouge
• en plein jour et par temps clair,le ciel apparait blue
• au couchet du soleil,celui-ci apparait rouge
9/9