Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
de l’Université de Lorraine
2022-2023
Elaboré par :
CHALAOUANE Houssam
ABDELHAKMI Amine
1
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
Equation mécanique :
L’application du moment dynamique sur l’axe moteur soumis aux actions mécaniques du couple moteur
Cm et du couple résistant Cr conduit :
𝑑ω
𝑗. = 𝑇𝑒𝑚 − 𝑇𝑟
𝑑𝑡
NB : dans notre étude le couple de frottements visqueux est nul et le couple de pertes est négligeable face
au couple résistant.
2
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
Couplage électromoteur :
𝑒 = 𝐾. 𝑤
ii. Montrons que le moteur à courant continu peut se mettre sous la forme du
schéma-bloc.
On a la sortie du moteur dépend de deux entrées (tension et couple résistant) et donc il peut se
mettre sous la forme de ce schéma bloc.
iii. Exprimer A(p), B(p), C(p) et D(p) en fonction des paramètres du moteur à
courant continu.
3
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
𝐵 (𝑝) = 𝐾
𝐷 (𝑝) = 𝐾
On a:
𝑑ω
𝑗. = 𝑇𝑒𝑚 − 𝑇𝑟 ⟺ 𝑗. 𝑃. Ω(𝑝) = 𝑇𝑒𝑚 − 𝑇𝑟
𝑑𝑡
𝑇𝑒𝑚 − 𝑇𝑟 1
⟺ Ω(𝑝) = ⟺ 𝐶(𝑝) =
𝑗. 𝑃 𝑗. 𝑃
4
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
1 𝑅+𝐿𝑝
𝑘2
Donc : 𝛺(𝑝) = 𝑘
𝑅 𝑗𝑃 𝐿𝑗 − 𝑅𝑗𝑃 𝐿𝑗 2
1+ 2 + 2𝑃2 1+ 2 + 2 𝑃
𝑘 𝑘 𝑘 𝑘
5
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
1
𝐻0 =
𝑘
𝑅𝑗
𝑇em = 2
⟺ 𝑘
𝐿
𝑇𝑒 =
𝑅
𝑅
{ 𝐻1 = 𝐾 2
𝑅𝑗 𝑅𝑗𝐿
On a 𝜏1 + 𝜏2 = et 𝜏1 𝜏2 =
𝑘2 𝑅𝑘 2
𝐻0
Et on a 𝛥𝛺 (𝜌) = U(p)
1+𝜏 𝑒𝑚𝜌+𝜏𝑒𝑚𝜏 𝑒𝑝2
𝐻0 𝑡 𝐻0 𝑡
− −
Δ𝑤 (𝑡) = (𝐻0− 𝜏2 𝑒
𝜏 1 − 𝜏
𝜏1 𝑒 ). 𝛿(𝑡)
2
(1 − ) (1 − )
𝜏1 𝜏2
𝛥𝑢 𝑅 − 𝛥𝑢 −𝑅𝑡
𝛥𝑖 = ( − 𝑒 𝐿 ) . 𝛿(𝑡)
𝑅 𝑅+𝐿
6
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
Resistance
Bouton
poussoir
Lorsque on appui sur le bouton poussoir l’interrupteur se ferme c’est-à-dire la résistance ne reste
pas lies avec l’induit et la vitesse de moteur augmente.
Dans un premier temps l’interrupteur est ouvert le courant passe par le rhéostat et donc on a une
chute de tension et puisque on a la vitesse proportionnelle avec la tension, la vitesse diminue.
7
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
8
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
𝛥𝐼2 (𝑡2 )
𝛿= = 0.78
𝛥𝐼1 (𝑡1 )
𝛥𝑈 25
Et K= = = 1.31
𝛥𝛺 19
On a :
𝛥𝐼1 (𝑡1 ) 𝛥𝐼2 (𝑡2 )
= = 0.8 ⟹ 𝛥𝐼𝑚 = 12.55𝐴
𝛥𝐼𝑚 𝛥𝐼1 (𝑡1 )
Et comme
𝛥𝑈
R= = 1.99Ω L=R. 𝜏𝑒= 1,35 H
𝛥𝐼𝑚
On sait que :
𝑅.𝐽
𝜏𝑒𝑚= ce qui donne J=3. 25kg.m²
𝑘2
9
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
Afin de vérifier la validité de notre modèle équivalent on a réalisé le schéma bloc de machine à
courant continu ci-dessous sur MATLAB Simulink
Apres l’exécution du scope de courant et de la vitesse du schéma bloc de la machine a courant continue
qu’on a réalisé sur Simulink on a les résultats suivants :
10
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
11
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
12
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
On remarque qu’on a obtenu les mêmes résultats de courant et de la vitesse pour le schéma bloc
et le modèle équivalent sur Simulink.
Et on remarque que les courbe qu’on a obtenu sur l’oscilloscope sont les mêmes que les courbe
sur Simulink.
Codeur
Carte ARDUINO
13
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
Enfin pour se rassurer que notre code Arduino soit juste, on a fait une comparaison entre le
codeur et le capteur qui a été liés avec l’arbre du rotor, et on a trouvé les mêmes valeurs pour
différentes vitesses sauf que pour les grandes vitesse notre code ne marche plus et nous donne
des valeurs négatives.
14
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
𝑉𝑠
𝐿𝑓 𝑤 𝐸𝑟
En divisant 𝑟𝑟 et 𝑙 𝑟 par m² on peut les ramener au primaire donc le modèle du moteur est :
15
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
𝑟𝑟 𝑙𝑟
Avec 𝑅 = et 𝑅 =
𝑚2 𝑚2
Démonstration de modèle :
On a 𝑃𝑡𝑟 = 3𝑉𝑠 𝐼𝑠 cos(𝑉𝑠 𝐼𝑠 )
Et On a 𝑃𝑗𝑟 = 3𝑉𝑟 𝐼𝑟 cos(𝑉𝑟 𝐼𝑟 ) = 3𝑔𝑉𝑠 𝐼𝑠 cos(𝜑) = 𝑔𝑃𝑡𝑟
D’un point de vue électrique et puisque la résistance consomme la puissance active on peut
représenter les pertes joules rotoriques et la puissance électromagnétique comme des résistances.
3𝑟𝐼𝑟 2 1−𝑔
D’où 𝑃𝑒𝑚 = (1 − 𝑔) . donc 𝑟𝑒𝑚 = .𝑟
𝑔 𝑔
16
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
Essai à vide
Essai court-circuit rotor bloque
Essai de ralentissement
Durant tous les essais on néglige l’inductance statorique et le stator est couple en étoile.
17
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
La machine à vide est alimentée à tension nominale, dans ce cas g=0, la résistance 𝑟𝑟devient très
grande, ceci entraine un courant presque nul dans la branche rotorique. Les mesures ont été faites
selon la méthode des deux wattmètres
Le bilan de puissance de l’essai à vide sous tension nominale puis à tension décroissante permet
de déterminer :
Les pertes fer
Les pertes mécaniques
Les résultats obtenus sont classés dans le tableau ci-dessous :
𝑼𝟎 𝑰𝟎 𝑷𝟎 (KW) 𝑸𝟎 (KVar)
400 8.94 0.91 6.15
380 7.86 0.87 5.12
360 7.1 0.81 4.33
340 6.55 0.64 3.78
320 6.02 0.53 3.32
300 5.52 0.49 2.82
260 4.62 0,4 2
220 3.8 0.29 1.4
180 3.15 0.24 0.94
140 2.26 0.21 0.57
100 2.06 0.17 0.31
60 2.06 0.16 0.12
18
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
𝑃0 𝑉𝑠 2 3𝑉𝑠 2
Et donc = ⇒ 𝑅𝑓 = = 174.4Ω ( supposant que 𝑃0 = 𝑃𝑓𝑒𝑟)
3 𝑅𝑓 𝑃0
𝜑0 𝑉𝑠 2 3𝑉𝑠 2
Et = ⇒ 𝑋𝑚 = = 25.8Ω
3 𝑋𝑚 𝜑0
Détermination de Pm
Après avoir varié la tension efficace entre phase U, on trace 𝑃0 −𝑃𝑗𝑠 = 𝑓(𝑈 2 )
19
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
Dans le cas d’une alimentation sous tension réduite les pertes fer sont très faible car ils sont
proportionnels aux carrées de la tension
Dans ces conditions le courant 𝐼𝑠0 est négligeable. Et donc les composant 𝑅 𝑓 et 𝑋𝑚 sont
négligeables. Le schéma équivalent se simplifie :
𝑃𝑐𝑐 𝑄𝑐𝑐
𝑅𝑟 = 2 −𝑅𝑠 = 0,55Ω 𝑋= = 2.12Ω
3𝐼𝑐𝑐 3.𝐼𝑐𝑐 2
C. Essai de ralentissement
Le principe de la méthode de ralentissement utilisée consiste à lancer la machine à sa valeur
nominale W𝒏 puis à couper l’alimentation et à laisser la machine ralentir sous l’effet des
frottements. La vitesse diminue progressivement sous l’effet des pertes mécaniques
On a donc :
𝑑Ω
𝐽 =−𝑇𝑓𝑠 −𝐾𝑑 Ω
𝑑𝑡
20
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
𝑇𝑝.Δ𝑡
Et donc : 𝐽= |ΔΩ|
= 0,18𝑘𝑔. 𝑚 2
𝐽|ΔΩ| 1
Et donc : 𝐾𝑑 = ( +𝑇𝑓𝑠 ) = 0,04Nms
Δ𝑡 Ω
21
Ecole polytechnique
de l’Université de Lorraine
22