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Chapitre 2 : Les applications d’un amplificateur

opérationnel
I. Introduction :
L’amplificateur opérationnel trouve divers applications dans le domaine de
l’électronique, en effet, plusieurs montages sont possibles avec ce fameux composant.
Il n’est pas question de donner tous les montages possibles vu leur nombre illimité.
Dans ce chapitre on va traiter les applications les plus utilisées pour les deux régimes
de fonctionnement, linéaire et non linéaire.
II. Fonctionnement en régime linéaire :
Une partie de la tension de sortie est réinjectée à l’entrée inverseuse, pour des raisons
de stabilité. C’est la contre-réaction ou réaction négative. En effet l’AO est en boucle
fermée et opère dans la zone linéaire de la caractéristique de transfert.
1. Amplificateur suiveur :
1.1. AOP parfait :
On néglige toutes les imperfections de l’AO (𝑉 + = 𝑉 −).
𝜀 = 𝑉 + − 𝑉 − = 0 ⇒ 𝑉 + = 𝑉 − ⇒ 𝑉𝑒 = 𝑉𝑠
𝑽𝒔 𝑽𝒆 𝑽𝒔
𝑨= = 𝟏 ; 𝑹𝒆 = = ∞ ; 𝑹𝒔 = =𝟎
𝑽𝒆 𝒊𝒆 𝒊𝒔
1.2. AOP réel :
On tient compte des imperfections de l’AO (𝐴0 , 𝑟𝑑 , 𝑟𝑠 ) d’où le schéma équivalent :

Tous les potentiels sont mesurés par rapport à la même référence (masse commune).
On applique le théorème de MILLMAN au nœud A, ce qui donne :
𝑉
- Gain en tension : 𝐺𝑣 = 𝑉𝑠
𝑒

𝜀 = 𝑉𝑒 − 𝑉𝑠
𝑉𝑒 𝐴0 𝜀 𝑉𝑒 𝐴0
𝑟𝑑 + 𝑟𝑠 𝑟𝑑 + 𝑟𝑠 (𝑉𝑒 − 𝑉𝑠 ) 1 1 1 1 𝐴0 𝐴0
𝑉𝑠 = = → ( + + ) 𝑉𝑠 = ( + ) 𝑉𝑒 − 𝑉𝑠
1 1 1 1 1 1 𝑟𝑑 𝑟𝑠 𝑅𝑐 𝑟𝑑 𝑟𝑠 𝑟𝑠
𝑟𝑑 + 𝑟𝑠 + 𝑅𝑐 𝑟𝑑 + 𝑟𝑠 + 𝑅𝑐

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𝟏 𝑨𝟎
1 1 1 𝐴0 1 𝐴0 𝑽𝒔 𝒓𝒅 + 𝒓𝒔 𝑨𝟎
( + + + ) 𝑉𝑠 = ( + ) 𝑉𝑒 → 𝑮𝒗 = = ≈ ≈𝟏
𝑟𝑑 𝑟𝑠 𝑅𝑐 𝑟𝑠 𝑟𝑑 𝑟𝑠 𝑽𝒆 𝟏 𝟏 𝟏 𝑨𝟎 𝟏 + 𝑨𝟎
+ +
𝒓𝒅 𝒓𝒔 𝑹𝒄 𝒓𝒔 +
𝑽𝒆
- Résistance d’entrée : 𝑹𝒆 = 𝒊𝒆

𝑉𝑒 𝑟𝑑 𝑟𝑑
𝜀 = 𝑟𝑑 𝑖𝑒 = 𝑉𝑒 − 𝑉𝑠 = 𝑉𝑒 − 𝑉𝑒 𝐺𝑣 = 𝑉𝑒 (1 − 𝐺𝑣 ) → = = = (1 + 𝐴0 )𝑟𝑑
𝑖𝑒 1 − 𝐺𝑣 1 − 𝐴0
1+𝐴 0

𝑟𝑑 → +∞ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑹𝒆 → +∞
𝑽𝒔
- Résistance de sortie : 𝑹𝒔 = 𝒊𝒔

On considère la charge 𝑅𝐶 comme source de tension et on court-circuite la tension


d’entrée 𝑉𝑒. La résistance interne du générateur de tension équivalente (𝑟𝑔 ) est
négligée ou confondue avec 𝑟𝑑 .
𝜀 = 𝑉𝑒 − 𝑉𝑠 = −𝑉𝑠
𝑉𝑠 𝑉𝑠 − 𝐴0 𝜀 𝑉𝑠 𝑉𝑠 + 𝐴0 𝑉𝑠 1 1 + 𝐴0 𝒓𝒔 𝒓𝒔
𝑖𝑠 = + → 𝑖𝑠 = + = 𝑉𝑠 ( + ) → 𝑹𝒔 = 𝒓 ≈ ≈𝟎
𝑟𝑑 𝑟𝑠 𝑟𝑑 𝑟𝑠 𝑟𝑑 𝑟𝑠 𝟏 + 𝑨𝟎 + 𝒓 𝒔 𝑨 𝟎
𝒅

2. Amplificateur de tension :
2.1. Montage inverseur :
2.1.1. AOP idéal :
On néglige toutes les imperfections de l’AO (𝑉 + = 𝑉 −).
𝑉𝑠 𝑉𝑒 𝑽𝒔 𝑹𝟐
+ = 0 → 𝑮𝒗 = =−
𝑅2 𝑅1 𝑽𝒆 𝑹𝟏
2.1.2. AOP réel :
On tient compte des imperfections de l’AO (𝐴0 , 𝑟𝑑 , 𝑟𝑠 ) d’où le schéma équivalent :
𝑉𝑠
- Gain en tension : 𝐺𝑣 =
𝑉𝑒

𝑉𝑠 𝑉𝑒
𝑅2
+ 𝑅1
Le théorème de MILLMAN appliqué au nœud A donne : −𝜀 = 1 1 1
+ +
𝑅2 𝑅1 𝑟𝑑

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Le théorème de MILLMAN appliqué au nœud B donne :
1 1 1 𝜀 𝐴0 𝜀 𝑟𝑠 1
𝑉𝑠 ( + + )=− + = −𝜀 ( − 𝐴0 ) ( )
𝑅2 𝑅1 𝑟𝑑 𝑅2 𝑟𝑠 𝑅2 𝑟𝑠
On remplace dans cette équation 𝜀 par son expression on obtient :
1 1 1 1 1 1 𝑉 𝑉 𝑒 𝑟𝑠 1
𝑉𝑠 ( + + )( + + )=( 𝑠 )( +
− 𝐴0 ) ( 𝑟 )
𝑅2 𝑅1 𝑟𝑑 𝑅2 𝑅1 𝑟𝑑 𝑅2 𝑅1 𝑅2 𝑠
𝑉𝑠 𝑅2 𝑅2 𝑟𝑠 𝑟𝑠 𝑟𝑠 𝑉𝑒 𝑟𝑠
( ) [(1 + + ) (1 + + ) + (𝐴0 − )] = − ( ) (𝐴0 − )
𝑟𝑠 𝑅2 𝑅1 𝑟𝑑 𝑅𝐶 𝑅2 𝑅2 𝑟𝑠 𝑅1 𝑅2
𝑅
− 𝑅2 𝑹𝟐
1
𝑮𝒗 = 𝑟𝑠 𝑟𝑠 ≈−
1+𝑅 +𝑅 𝑹𝟏
𝐶 2 𝑅2 𝑅2
1+ 𝑟 (1 + 𝑅1 + 𝑟𝑑 )
𝐴0 − 𝑅𝑠
2
𝑽𝒆
- Résistance d’entrée : 𝑹𝒆 = 𝒊𝒆

On applique le théorème de THEVENIN successivement aux nœuds B et A :


𝜀
𝑅𝑒 = 𝑅1 −
𝑖𝑒
𝑟𝑠 𝑅𝑐 𝐴0 𝑅𝐶 𝑟𝑑
−𝜀 = [𝑟𝑑 //(𝑅2 + ] 𝑖𝑒 + 𝜀
𝑟𝑠 + 𝑅𝑐 𝑟𝑠 𝑅𝑐
(𝑟𝑠 + 𝑅𝐶 ) (𝑟𝑠 + 𝑅2 +
𝑟 +𝑅 )𝑠 𝑐

𝐴0 𝑅𝐶 𝑟𝑑 𝑟𝑠 𝑅𝑐
−𝜀 [1 + ] = [𝑟𝑑 //(𝑅2 + ] 𝑖𝑒
𝑟𝑠 𝑅𝑐 𝑟 + 𝑅
(𝑟𝑠 + 𝑅𝐶 ) (𝑟𝑠 + 𝑅2 + 𝑠 𝑐
𝑟𝑠 + 𝑅𝑐 )
𝑟𝑠 𝑅𝑐
𝜀 𝑟𝑑 //(𝑅2 + )
𝑟𝑠 + 𝑅𝑐
− =
𝑖𝑒 1 + 𝐴0 𝑅𝐶 𝑟𝑑
𝑟𝑠 𝑅𝑐
(𝑟𝑠 + 𝑅𝐶 ) (𝑟𝑠 + 𝑅2 +
𝑟𝑠 + 𝑅𝑐 )

𝑟 𝑅𝑐
𝜀 𝑟𝑑 //(𝑅2 + 𝑟 𝑠+ 𝑅 )
𝑠 𝑐
𝑹𝒆 = 𝑅1 − = 𝑅1 + ≈ 𝑹𝟏
𝑖𝑒 𝐴0 𝑅𝐶 𝑟𝑑
1+ 𝑟𝑠 𝑅𝑐
(𝑟𝑠 + 𝑅𝐶 ) (𝑟𝑠 + 𝑅2 +
𝑟𝑠 + 𝑅𝑐 )

𝑽𝒔
- Résistance de sortie : 𝑹𝒔 = 𝒊𝒔

On applique le théorème de THEVENIN successivement aux nœuds B et A :

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𝜀 𝐴
− 𝑅 + 𝑟0 𝑅𝑡 𝑟𝑑 𝑅1
2 𝑠
𝑉𝑠 = 𝑒𝑡 − 𝜀 = 𝑉𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅𝑡 =
1 1 𝑅𝑡 + 𝑅2 𝑟𝑑 +𝑅1
𝑅2 + 𝑟𝑠
𝑉𝑠 + 𝜀 𝑉𝑠 + 𝐴0 𝜀 1 1 1 𝐴0 1 1 𝐴0 1 𝑅𝑡
𝑖𝑆 = + = 𝑉𝑠 ( + ) + 𝜀 ( − ) 𝑖𝑠 = 𝑉𝑠 ( + + ( − ) ( ))
𝑅2 𝑟𝑆 𝑅2 𝑟𝑠 𝑅2 𝑟𝑠 𝑅2 𝑟𝑠 𝑟𝑠 𝑅2 𝑅𝑡 + 𝑅2
𝑽𝒔 𝟏
𝑹𝒔 = = ≈𝟎
𝒊𝒔 1 1 𝐴0 1 𝑅𝑡
+ + ( − ) ( )
𝑅2 𝑟𝑠 𝑟𝑠 𝑅2 𝑅𝑡 + 𝑅2
– Compensation des erreurs statiques
En continu (𝑉𝑒 = 0), une tension de sortie 𝑈𝑑 dite tension de décalage apparaît à cause des
erreurs statiques. Pour simplifier, on suppose des paramètres dynamiques idéaux
(𝑨𝟎 → ∞; 𝒓𝒅 → ∞; 𝒓𝒔 → 𝟎)

La tension de décalage à la sortie 𝑈𝑑 est la somme de trois composantes dues : à la tension


de décalage d’entrée 𝑒𝑑 , au courant de décalage d’entrée 𝐼𝑑 et au courant de polarisation 𝐼𝑝 .
Si on prend 𝑅0 = 𝑅1 // 𝑅2 , la composante due au courant de polarisation 𝐼𝑝 est nulle
𝟏 𝟏 𝟏 𝑹𝟏 𝑹𝟐
+ − = 𝟎 → 𝑹𝟎 = 𝑹𝟏 //𝑹𝟐 =
𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟎 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
2.2. Montage non inverseur :
2.2.1. AOP idéal :
On néglige toutes les imperfections de l’AO (𝑽+ = 𝑽−).
𝑅1 𝑅1 𝑽𝒔 𝑹𝟐
𝑉𝑒 = 𝑉 + 𝑒𝑡 𝑉 − = 𝑉𝑠 → 𝑉𝑒 = 𝑉𝑠 → 𝑮𝒗 = = 𝟏+
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2 𝑽𝒆 𝑹𝟏
𝑽𝒆 𝑽𝒔
𝑹𝒆 = = ∞ ; 𝑹𝒔 = = 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
𝒊𝒆 𝒊𝒔
2.2.2. AOP réel :
On tient compte des imperfections de l’AO (𝐴0 , 𝑟𝑑 , 𝑟𝑠 ) d’où le schéma équivalent :
𝑉
- Gain en tension : 𝐺𝑣 = 𝑉𝑠
𝑒

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Le théorème de MILLMAN appliqué au nœud A donne :
𝑉𝑒 𝑉𝑠
𝑟𝑑 + 𝑅2
𝑉𝐴 = 𝑉𝑒 − 𝜀 =
1 1 1
+ +
𝑅1 𝑅2 𝑟𝑑
Le théorème de MILLMAN appliqué au nœud B donne :
𝑉𝑒 − 𝜀 𝐴0 𝜀
𝑅2 + 𝑟𝑠 1 1 1 𝑉𝑒 𝐴0 1
𝑉𝐵 = 𝑉𝑠 = → 𝑉𝑠 ( + + )− = 𝜀( − )
1 1 1 𝑅𝐶 𝑅2 𝑟𝑠 𝑅2 𝑟𝑠 𝑅2
𝑅𝐶 + 𝑅2 + 𝑟𝑠
1 1 1 𝑉
𝑉𝑠 ( + + )− 𝑒
𝑅𝐶 𝑅2 𝑟𝑠 𝑅2
𝜀=
𝐴0 1
𝑟𝑠 − 𝑅2
On remplace 𝜀 par son expression dans (1) on trouve donc :
1 1 1 𝑉 𝑉𝑒 𝑉𝑠
𝑉𝑠 ( + + )− 𝑒 +
𝑅𝐶 𝑅2 𝑟𝑠 𝑅2 𝑟𝑑 𝑅2
𝑉𝑒 − =
𝐴0 1 1 1 1
− + +
𝑟𝑠 𝑅2 𝑅1 𝑅2 𝑟𝑑
1 1 1 1 1 1 1 𝐴0 1
→ 𝑉𝑠 [( + + )( + + ) + ( − )]
𝑅𝐶 𝑅2 𝑟𝑠 𝑅1 𝑅2 𝑟𝑑 𝑅2 𝑟𝑠 𝑅2
𝐴0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 𝐴0 1
= 𝑉𝑒 [( − )( + + )+ ( + + ) − ( − )]
𝑟𝑠 𝑅2 𝑅1 𝑅2 𝑟𝑑 𝑅2 𝑅1 𝑅2 𝑟𝑑 𝑟𝑑 𝑟𝑠 𝑅2
𝐴 1 1 1 1 1 1 1 1 1 𝐴 1
( 𝑟0 − 𝑅 ) (𝑅 + 𝑅 + 𝑟 ) + 𝑅 (𝑅 + 𝑅 + 𝑟 ) − 𝑟 ( 𝑟0 − 𝑅 )
𝐺𝑣 = 𝑠 2 1 2 𝑑 2 1 2 𝑑 𝑑 𝑠 2
1 1 1 1 1 1 1 𝐴0 1
(𝑅 + 𝑅 + 𝑟 ) (𝑅 + 𝑅 + 𝑟 ) + 𝑅 ( 𝑟 − 𝑅 )
𝐶 2 𝑠 1 2 𝑑 2 𝑠 2
1 1 1
( + +
𝑅 𝑅 𝑅 𝑟 )
(1 + 𝑅2 ) + 1𝐴 2 1 𝑑
1
( 𝑟0 − 𝑅 ) 𝑹𝟐
𝑠 2
𝑮𝒗 = ≈𝟏+
1 1 1 𝑹𝟏
( + + )
𝑅1 𝑅2 𝑟𝑑 𝑅2 𝑅2
1+ 𝐴 (1 + 𝑅 + 𝑟 )
1
( 𝑟0 − 𝑅 ) 𝐶 𝑠
𝑠 2

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𝑽𝒆
- Résistance d’entrée : 𝑹𝒆 =
𝒊𝒆

On applique le théorème de THEVENIN successivement aux nœuds B et A :


𝑟𝑠 𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑅1
𝑉𝑒 = 𝜀 + [𝑅1 //(𝑅2 + )] 𝑖𝑒 + 𝐴0 𝜀 𝐴𝑉𝐸𝐶 𝜀 = 𝑟𝑑 𝑖𝑒
𝑟𝑠 +𝑅𝐶 𝑟𝑠 +𝑅𝐶 𝑅 + 𝑅 + 𝑟𝑠 𝑅𝐶
1 2 𝑟 +𝑅
𝑠 𝐶
𝒓𝒔 𝑹𝑪 𝑨𝟎 𝑹𝑪 𝑹𝟏𝒓𝒅
𝑹𝒆 = 𝒓𝒅 + [𝑹𝟏 //(𝑹𝟐 + )] +
𝒓𝒔 +𝑹𝑪 (𝒓𝒔 +𝑹𝑪 )(𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 ) + 𝒓𝒔 𝑹𝑪
𝑽𝒔
- Résistance de sortie : 𝑹𝒔 = 𝒊𝒔

Le théorème de MILLMAN appliqué aux nœuds B et A :


𝑉𝑠 −𝜀 𝐴0 𝜀
𝑅2 𝑅2 + 𝑟𝑠 𝑢 + 𝜀 𝑢𝑠 − 𝐴0 𝜀
−𝜀 = ; 𝑉𝑠 = (−𝜀) 𝑒𝑡 𝑖𝑠 = 𝑠 +
1 1 1 1 𝑅2 𝑟𝑠
+
𝑅2 𝑅𝑡 +
𝑅2 𝑟𝑠
𝒓𝒔
𝑹𝒔 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅𝑡 = 𝑅1 //𝑟𝑑
𝒓𝒔 − 𝑨𝟎 𝑹𝒕
𝟏+ 𝑹 +𝑹
𝟐 𝒕

3. Amplificateur sommateur :
3.1. Sommateur inverseur :
– On suppose un AO parfait et on considère "n"
tensions d’entrées :
𝑉𝑠 𝑉
+ ∑ 𝑅𝑖
𝑅 𝑖
𝑉 + = 0 𝑒𝑡 𝑉 − =
1 1

𝑅 + 𝑅𝑖
𝑹
𝑉 + = 𝑉 − → 𝑽𝒔 = − ∑ 𝑽
𝑹𝒊 𝒊
3.2. Sommateur non inverseur :
𝑉
𝑅 ′ ∑ 𝑖
𝑅𝑖
𝑉+ = ′ 𝑉 𝑒𝑡 𝑉 − =
𝑅 +𝑅 𝑠 ∑
1
𝑅𝑖
𝑽
𝑹 ∑ 𝒊
𝑹𝒊
𝑉+ = 𝑉− → 𝑽𝒔 = (𝟏 + ′ ) ( )
𝑹 𝟏

𝑹𝒊
𝑅 1
Si 𝑅1 = 𝑅2 = ⋯ = 𝑅𝑛 → 𝑉𝑠 = (1 + 𝑅′ ) 𝑛 ∑ 𝑉𝑖
𝑅 1
(1 + ) = 1 → 𝑅 = (𝑛 − 1)𝑅′ → 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑢𝑟.
𝑅′ 𝑛
𝑅
(1 + ′ ) = 1 → 𝑅 ≪ 𝑅′ → 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠.
𝑅
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4. Amplificateur soustracteur :
𝑅3 𝑅4 𝑉2 + 𝑅2 𝑉𝑆
𝑉+ = 𝑉1 𝑒𝑡 𝑉 − =
𝑅3 + 𝑅1 𝑅2 + 𝑅4
𝑹𝟐 + 𝑹𝟒 𝑹𝟑 𝑹𝟒
𝑉 + = 𝑉 − → 𝑽𝒔 = ( ) ( ) 𝑽𝟏 − ( ) 𝑽𝟐
𝑹𝟏 + 𝑹𝟑 𝑹𝟐 𝑹𝟐
𝑹𝟒 𝑹 𝑹
Si on choisit : = 𝑹𝟑 → 𝑽𝒔 = (𝑹𝟒 ) (𝑽𝟏 − 𝑽𝟐 )
𝑹𝟐 𝟐 𝟐

5. Amplificateur dérivateur :
𝑉𝑠 + 𝑅𝐶𝑝𝑉𝑒
𝑉 + = 0 𝑒𝑡 𝑉 − =
1 + 𝑅𝐶𝑝
𝑉 + = 𝑉 − → 𝑽𝒔 = −𝑅𝐶𝑝𝑉𝑒
𝑑𝑣𝑒 (𝑡)
𝐿−1 [𝑉𝑠 (𝑝)] = 𝑣𝑠 (𝑡) = −𝑅𝐶
𝑑𝑡
Dans la pratique on place une résistance en série
avec le condensateur pour minimiser l’effet des
parasites à l’entrée.
6. Amplificateur intégrateur :
𝑉𝑒 + 𝑅𝐶𝑝𝑉𝑠
𝑉 + = 0 𝑒𝑡 𝑉 − =
1 + 𝑅𝐶𝑝
1
𝑉 + = 𝑉 − → 𝑽𝒔 = − 𝑉
𝑅𝐶𝑝 𝑒
1
𝐿−1 [𝑉𝑠 (𝑝)] = 𝑣𝑠 (𝑡) = − ∫ 𝑉𝑒 (𝑡) 𝑑𝑡
𝑅𝐶
Dans la pratique si on relie l’entrée à la masse, la sortie évolue vers la saturation du faite
de l’existence de la tension différentielle 𝒆𝒅 . Pour surmonter ce problème on place en
parallèle avec le condensateur C une résistance 𝑅’ très grande.
7. Amplificateur de courant :
𝑉𝑠 = 𝑅1 𝐼1 − 𝜀 = 𝑅1 𝐼1 𝑐𝑎𝑟 𝜀 = 0
𝑉𝑠 𝑅1 𝐼1 𝑅1
𝐼𝑠 = + 𝐼1 = + 𝐼1 = (1 + ) 𝐼1
𝑅2 𝑅2 𝑅2
𝐼𝑠 𝑅1
= (1 + )
𝐼1 𝑅2
Il faut que l’AO fonctionne en régime linéaire et que le
courant de sortie soit : 𝐼𝑠 < 𝐼𝑠 𝑚𝑎𝑥 . Si on veut augmenter le
courant de sortie 𝐼𝑠 , on peut ajouter un transistor bipolaire,
donc 𝐼𝑠 peut atteindre  𝐼𝑠 .

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8. Convertisseur courant-tension :
On suppose un AO parfait (𝑉 + = 𝑉 − ).
+ −
𝜀 =𝑉 −𝑉 =0
𝑉𝑠 = 𝑅𝐼 − 𝜀 = 𝑅𝐼
Ce montage convertit le courant 𝐼 en une
tension 𝑉𝑠 qui ne dépend pas de la charge 𝑅𝐶 .
9. Convertisseur tension- courant :
On suppose un AO parfait (𝑉 + = 𝑉 − ).
𝑅2 𝑉𝑒 + 𝑅1 𝑉𝑠
𝑉 + = 0 𝑒𝑡 𝑉 − =
𝑅1 + 𝑅2
𝑹𝟐
𝑉 + = 𝑉 − → 𝑽𝒔 = − 𝑽
𝑹𝟏 𝒆
𝟏 𝟏 𝟏 𝑹𝟐
𝐼𝑠 = −𝑽𝒔 ( + ) → 𝑰𝒔 = (𝟏 + ) 𝑽𝒆
𝑹𝟐 𝑹𝟑 𝑹𝟏 𝑹𝟑
III. Fonctionnement en régime saturé :
Dans ce mode de fonctionnement, on fait intervenir la caractéristique non linéaire de
l’AO, qui fonctionne soit en boucle ouverte soit avec contre-réaction positive. On peut
utiliser également des composants non linéaires tels que les diodes et les transistors.
1. Comparateur :
La suppression de la contre-réaction entraîne le basculement de la tension de sortie
entre +𝑉𝑠𝑎𝑡 et −𝑉𝑠𝑎𝑡 ; avec Vsat est la tension de saturation de l’AO, qui est légèrement
inférieur à la tension d’alimentation.
1.1. Détecteur de passage par zéro :
On compare une tension d’entrée Ve par rapport au
potentiel nul, le moment de basculement de la sortie
de +𝑉𝑠𝑎𝑡 à −𝑉𝑠𝑎𝑡 ; ou inversement est l’instant du
passage par zéro du signal d’entrée.
 𝑉𝑒 > 0 → 𝑉𝑠 = +𝑉𝑠𝑎𝑡
 𝑉𝑒 < 0 → 𝑉𝑠 = −𝑉𝑠𝑎𝑡
1.2. Comparateur simple :
On compare une tension d’entrée 𝑉𝑒 à une tension
de référence 𝑉𝑅 .
𝑹𝟐
𝑽𝑹 = 𝑬
𝑹 𝟏 + 𝑹𝟐

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𝑉𝑅 peut être varié par action sur 𝑅1 ou 𝑅2 .
 𝑉𝑒 > 𝑉𝑅 → 𝑉𝑠 = +𝑉𝑠𝑎𝑡
 𝑉𝑒 < 𝑉𝑅 → 𝑉𝑠 = −𝑉𝑠𝑎𝑡
1.3. Comparateur à hystérésis ou Trigger de
Schmitt :
1.3.1. Comparateur à deux seuils avec inversion :
𝑹𝟏
𝜺 = 𝑽(𝒕) − 𝑽𝒆 (𝒕) = 𝑽 (𝒕) − 𝑽𝒆 (𝒕)
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝒔
Supposant au début 𝜺 > 𝟎 d’où 𝑽𝒔 = +𝑽𝒔𝒂𝒕
𝑹𝟏
𝜺= 𝑽 − 𝑽𝒆 (𝒕)
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝒔𝒂𝒕

 Lorsque on augmente 𝑽𝒆 jusqu’au l’instant 𝒕𝟏 ou  (𝒕𝟏 ) = 𝟎. Si 𝑽𝒆 continue à


augmenter,  devient négative et par conséquent 𝑽𝒔 bascule de +𝑽𝒔𝒂𝒕 à −𝑽𝒔𝒂𝒕 . Alors
𝒕𝟏 est l’instant du premier basculement de 𝑽𝒔 de +𝑽𝒔𝒂𝒕 à −𝑽𝒔𝒂𝒕 dans le sens
ascendant (aller) de la tension 𝑽𝒆 ce qui correspond à une valeur 𝑽𝒉 telle que :
𝑹𝟏
 (𝒕𝟏 ) = 𝟎 → 𝑽𝒆 (𝒕𝟏 ) = 𝑽𝒉 = 𝑽 → 𝑽𝒉 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍é𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒊𝒍 𝒅𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒄𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒉𝒂𝒖𝒕
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝒔𝒂𝒕
𝑽𝒔 reste à la valeur −𝑽𝒔𝒂𝒕 tant que 𝑽𝒆 continue à augmenter, alors :
𝑹𝟏
𝜺=− 𝑽 − 𝑽𝒆 (𝒕)
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝒔𝒂𝒕
 Lorsque on diminue 𝑽𝒆 jusqu’au l’instant 𝒕𝟐 ou  (𝒕𝟐) = 𝟎. Si 𝑉𝑒 continue à diminuer,
 devient positive et par conséquent 𝑽𝒔 bascule de −𝑽𝒔𝒂𝒕 à +𝑽𝒔𝒂𝒕 . Alors 𝒕𝟐 est
l’instant du deuxième basculement de 𝑽𝒔 de −𝑽𝒔𝒂𝒕 à +𝑽𝒔𝒂𝒕 dans le sens descendant
(retour) de la tension 𝑽𝒆 ce qui correspond à une valeur 𝑽𝒃 telle que :
𝑹𝟏
 (𝒕𝟐 ) = 𝟎 → 𝑽𝒆 (𝒕𝟐 ) = 𝑽𝒃 = − 𝑽 → 𝑽𝒃 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍é𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒊𝒍 𝒅𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒄𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒃𝒂𝒔
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝒔𝒂𝒕
𝑽𝒔 reste à la valeur +𝑽𝒔𝒂𝒕 tant que 𝑽𝒆 continue à diminuer, alors :
𝑹𝟏
𝜺=+ 𝑽 − 𝑽𝒆 (𝒕)
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝒔𝒂𝒕
𝑹𝟏
On définit la tension d’hystérésis ∆𝑽𝑯 = 𝑽𝒉 − 𝑽𝒃 = 𝟐 𝑹 𝑽𝒔𝒂𝒕
𝟏 +𝑹𝟐

La caractéristique de transfert 𝑉𝑠 = 𝑓(𝑉𝑒 ) peut être obtenue en appliquant le théorème


de superposition. |𝑽𝒉 | = |𝑽𝒃 | : Le cycle d’hystérésis est dit symétrique.

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1.3.2. Comparateur à deux seuils avec inversion :
𝑹𝟐 𝑹𝟏
𝜺 = 𝑽+(𝒕) − 𝑽−(𝒕) = 𝑽𝒆 (𝒕) + 𝑽 (𝒕)
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝒆
Supposant au début 𝜺 < 𝟎 d’où 𝑽𝒔 = −𝑽𝒔𝒂𝒕
𝑹𝟐 𝑹𝟏
𝜺= 𝑽𝒆 (𝒕) − 𝑽
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝒔𝒂𝒕

 Lorsque on augmente 𝑽𝒆 jusqu’au l’instant 𝒕𝟏 ou  (𝒕𝟏 ) = 𝟎. Si 𝑽𝒆 continue à


augmenter,  devient négative et par conséquent 𝑽𝒔 bascule de +𝑽𝒔𝒂𝒕 à −𝑽𝒔𝒂𝒕 . Alors
𝒕𝟏 est l’instant du premier basculement de 𝑽𝒔 de +𝑽𝒔𝒂𝒕 à −𝑽𝒔𝒂𝒕 dans le sens
ascendant (aller) de la tension 𝑽𝒆 ce qui correspond à une valeur 𝑽𝒉 telle que :
𝑹𝟏
 (𝒕𝟏 ) = 𝟎 → 𝑽𝒆 (𝒕𝟏 ) = 𝑽𝒉 = − 𝑽 → 𝑽𝒉 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍é𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒊𝒍 𝒅𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒄𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒉𝒂𝒖𝒕
𝑹𝟐 𝒔𝒂𝒕
𝑉𝑠 reste à la valeur +𝑉𝑠𝑎𝑡 tant que 𝑉𝑒 continue à augmenter, alors :
𝑹𝟐 𝑹𝟏
𝜺= 𝑽𝒆 (𝒕) + 𝑽
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝒔𝒂𝒕
 Lorsque on diminue 𝑽𝒆 jusqu’au l’instant 𝒕𝟐 ou  (𝒕𝟐) = 𝟎. Si 𝑉𝑒 continue à diminuer,
 devient positive et par conséquent 𝑽𝒔 bascule de −𝑽𝒔𝒂𝒕 à +𝑽𝒔𝒂𝒕 . Alors 𝒕𝟐 est
l’instant du deuxième basculement de 𝑽𝒔 de −𝑽𝒔𝒂𝒕 à +𝑽𝒔𝒂𝒕 dans le sens descendant
(retour) de la tension 𝑽𝒆 ce qui correspond à une valeur 𝑽𝒃 telle que :
𝑹𝟏
 (𝒕𝟐 ) = 𝟎 → 𝑽𝒆 (𝒕𝟐) = 𝑽𝒃 = 𝑽 → 𝑽𝒃 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍é𝒆 𝒔𝒆𝒖𝒊𝒍 𝒅𝒆 𝒃𝒂𝒔𝒄𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒃𝒂𝒔
𝑹𝟐 𝒔𝒂𝒕
𝑉𝑠 reste à la valeur +𝑉𝑠𝑎𝑡 tant que 𝑉𝑒 continue à diminuer, alors :
𝑹𝟐 𝑹𝟏
𝜺= 𝑽𝒆 (𝒕) − 𝑽
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝒔𝒂𝒕
𝑹𝟏
On définit la tension d’hystérésis ∆𝑽𝑯 = 𝑽𝒉 − 𝑽𝒃 = 𝟐 𝑽𝒔𝒂𝒕
𝑹𝟐

La caractéristique de transfert 𝑉𝑠 = 𝑓(𝑉𝑒 ) peut être obtenue en appliquant le théorème


de superposition. |𝑽𝒉 | = |𝑽𝒃 | : Le cycle d’hystérésis est dit symétrique.

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2. Multivibrateur astable :
𝟏
2.1. Multivibrateur à rapport cyclique égale à 𝟐 ∶

- La tension 𝑽𝑪 aux bornes du condensateur, régit par une équation différentielle du


premier ordre et à coefficients constants. La solution générale est la somme d’une
solution particulière et d’une solution sans second membre.
𝑹𝟏
𝜺 = 𝒌 𝑽𝒔 (𝒕) − 𝑽𝒆 (𝒕) 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 =
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐
𝒅𝑽𝑪 (𝒕) 𝒅𝑽𝑪 (𝒕)
𝑽𝑪 (𝒕) = 𝑹𝒊(𝒕) + 𝑽𝒔 (𝒕) 𝒐𝒓 𝒊(𝒕) = −𝑪 → 𝑽𝑪 (𝒕) + 𝑹𝑪 = 𝑽𝒔 (𝒕)
𝒅𝒕 𝒅𝒕
- Pour 𝒕 ∈ [𝟎; 𝒕𝟏 ] ; on a 𝜺 > 𝟎 𝑒𝑡 𝑽𝒔 = +𝑽𝒔𝒂𝒕 → 𝜺(𝒕) = 𝒌𝑽𝒔𝒂𝒕 − 𝑽𝑪 (𝒕) ∶
Le condensateur 𝑪 se charge alors à travers 𝑹 avec une constante du temps  = 𝑹𝑪, la
tension 𝑽𝑪 à ses bornes augmente et lorsqu’elle atteint la valeur 𝒌𝑽𝒔𝒂𝒕 à l’instant 𝒕𝟏 ; 
tend à être négative et par conséquent 𝑽𝒔 bascule à −𝑽𝒔𝒂𝒕.
Equation de charge du condensateur :
𝒅𝑽𝑪 (𝒕) 𝒕
𝑽𝑪 (𝒕) + 𝝉 = +𝑽𝒔𝒂𝒕 → 𝑽𝑪 (𝒕) = +𝑽𝒔𝒂𝒕 + 𝑨𝒆−𝝉
{ 𝒅𝒕
𝑽𝑪 (𝟎) = +𝑽𝒔𝒂𝒕 + 𝑨 = −𝒌𝑽𝒔𝒂𝒕 → 𝑨 = −𝑽𝒔𝒂𝒕 (𝒌 + 𝟏)
𝒕
𝑽𝑪 (𝒕) = +𝑽𝒔𝒂𝒕 (𝟏 − (𝟏 + 𝒌)𝒆−𝝉 ) (∗)

- Pour 𝒕 ∈ [𝒕𝟏 ; 𝒕𝟐 ] ; on a 𝜺 < 𝟎 𝑒𝑡 𝑽𝒔 = −𝑽𝒔𝒂𝒕 → 𝜺(𝒕) = −𝒌𝑽𝒔𝒂𝒕 − 𝑽𝑪 (𝒕)


Le condensateur 𝑪 se décharge alors dans 𝑹 avec la même constante du temps  = 𝑹𝑪,
la tension 𝑽𝑪 à ses bornes diminue et lorsqu’elle atteint la valeur −𝒌𝑽𝒔𝒂𝒕 à l’instant 𝒕𝟐 ; 
tend à être positive et par conséquent 𝑽𝒔 commute à +𝑽𝒔𝒂𝒕 . et le cycle recommence de
nouveau.
Equation de décharge du condensateur :
𝒅𝑽𝑪 (𝒕) 𝒕
𝑽𝑪 (𝒕) + 𝝉 = −𝑽𝒔𝒂𝒕 → 𝑽𝑪 (𝒕) = −𝑽𝒔𝒂𝒕 + 𝑨′𝒆−𝝉
{ 𝒅𝒕
𝒕𝟏 𝒕𝟏
𝑽𝑪 (𝒕𝟏 ) = −𝑽𝒔𝒂𝒕 + 𝑨′𝒆− 𝝉 = +𝒌𝑽𝒔𝒂𝒕 → 𝑨′ = 𝑽𝒔𝒂𝒕 (𝒌 + 𝟏)𝒆 𝝉

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𝒕−𝒕𝟏
𝑽𝑪 (𝒕) = −𝑽𝒔𝒂𝒕 (𝟏 − (𝟏 + 𝒌)𝒆− 𝝉 ) (∗∗)

- La période 𝑻 du signal de sortie :


𝒕𝟏 𝟏+𝒌 𝒕𝟏 𝟏+𝒌
(∗) → 𝑽𝑪 (𝒕𝟏 ) = +𝒌𝑽𝒔𝒂𝒕 = +𝑽𝒔𝒂𝒕 (𝟏 − (𝟏 + 𝒌)𝒆− 𝝉 ) → 𝒆 𝝉 = → 𝒕𝟏 = 𝝉 𝐥𝐧( )
𝟏−𝒌 𝟏−𝒌
𝒕𝟐 −𝒕𝟏 𝒕𝟐 −𝒕𝟏 𝟏+𝒌 𝟏+𝒌
(∗∗) → 𝑽𝑪 (𝒕𝟐 ) = −𝒌𝑽𝒔𝒂𝒕 = −𝑽𝒔𝒂𝒕 (𝟏 − (𝟏 + 𝒌)𝒆− 𝝉 ) → 𝒆 𝝉 = → 𝒕𝟐 − 𝒕𝟏 = 𝝉 𝐥𝐧( )
𝟏−𝒌 𝟏−𝒌
On obtient alors un générateur de signaux carrés de période 𝑻 et de rapport cyclique 𝒓 ∶
𝟏+𝒌 𝟐𝑹𝟏
𝑻 = 𝒕𝟐 = 𝟐𝒕𝟏 = 𝟐𝝉 𝐥𝐧 ( ) = 𝟐𝑹𝑪 𝐥𝐧 (𝟏 + )
𝟏−𝒌 𝑹𝟐
𝟏+𝒌 𝟏+𝒌
𝒕𝟏 𝝉 𝐥𝐧( ) 𝝉 𝐥𝐧( )
𝒓= = 𝟏−𝒌 =𝟏 𝒆𝒕 ′
𝒓 =
𝒕𝟐 − 𝒕𝟏
= 𝟏−𝒌 = 𝟏
𝑻 𝟐𝝉 𝐥𝐧 (𝟏 + 𝒌) 𝟐 𝑻 𝟏+𝒌
𝟐𝝉 𝐥𝐧 (𝟏 − 𝒌) 𝟐
𝟏−𝒌
On peut calculer également les instants 𝒕𝟎𝟏 et 𝒕𝟎𝟐 du passage par zéro du signal 𝑽𝑪 (𝒕).
𝒕𝟎𝟏 𝒕𝟎𝟏
(∗) → 𝑽𝑪 (𝒕𝟎𝟏 ) = 𝟎 = +𝑽𝒔𝒂𝒕 (𝟏 − (𝟏 + 𝒌)𝒆− 𝝉 ) =𝟎 → 𝒆 𝝉 = 𝟏 + 𝒌 → 𝒕𝟎𝟏 = 𝝉 𝐥𝐧(𝟏 + 𝒌)
𝒕𝟎𝟐 −𝒕𝟏 𝒕𝟎𝟐 −𝒕𝟏
(∗∗) → 𝑽𝑪 (𝒕𝟎𝟐 ) = 𝟎 = +𝑽𝒔𝒂𝒕 (𝟏 − (𝟏 + 𝒌)𝒆− 𝝉 ) =𝟎→𝒆 𝝉 = 𝟏 + 𝒌 → 𝒕𝟎𝟐 = 𝒕𝟏 + 𝝉 𝐥𝐧(𝟏 + 𝒌)

Deux diodes Zener en tête bêche placées en parallèle aux bornes de la sortie
permettent de modifier la valeur de la tension 𝑽𝒔 de 𝑽𝒔𝒂𝒕 à 𝑽𝒛. 𝑹𝟎 est une résistance
de protection.
 La période reste inchangée
 𝑉𝐶 ∈ [−𝑘 𝑽𝒛 ; +𝑘𝑽𝒛 ]
 𝑉𝑠 ∈ [−𝑽𝒛 ; +𝑽𝒛 ]

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2.2. Multivibrateur à rapport cyclique variable :
Le principe de fonctionnement de ce montage est
identique à celui du circuit précédent. La différence
résulte du fait que les constantes du temps de charge
et de décharge du condensateur sont différentes et
dépendent de la position du potentiomètre P, ce qui
𝑻
entraîne que 𝒕𝟏 est différent de , en plus il est
𝟐
variable donc le rapport cyclique est aussi variable.
3. Circuit monostable :
Ce circuit fournit une impulsion "carrée", de longueur bien déterminée lorsqu’il est
déclenché par une impulsion externe. Le signal de déclenchement est envoyé par
l’intermédiaire d’une diode sur l’entrée non inverseuse.
𝑹𝟏
𝜺 = 𝒌 𝑽𝒔 (𝒕) − 𝑽𝒆 (𝒕) 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 =
𝑹𝟏 + 𝑹𝟐

- Si on suppose au début que 𝑽𝒔 = +𝑽𝒛 . La capacité 𝐶 se charge et lorsqu’elle atteint la


tension de seuil de la diode 𝑫𝟏 (𝑽𝑫𝟏  + 𝟎, 𝟕 𝑽), elle sera écrêtée d’où 𝑽𝑪 = 𝑽𝑫𝟏 = 𝟎, 𝟕 𝑽
et  = +𝒌𝑽𝒛 – 𝑽𝑫𝟏 > 𝟎 alors 𝑽𝑪 reste égale à 𝟎, 𝟕 𝑽 lorsqu’il n’y a pas une impulsion de
déclenchement : C’est un état stable. A l’instant 𝒕𝟏 ; on applique une impulsion de
déclenchement négative dont l’amplitude est supérieure à (𝒌𝑽𝒛– 𝟎, 𝟕). Alors  devient
négative  = −𝒌𝑽𝒛 – 𝑽𝑫𝟏 < 𝟎 et la sortie bascule à −𝑽𝒛 . Le condensateur se décharge
dans 𝑹, suite au blocage de la diode 𝑫𝟏 ; donc 𝑽𝑪 diminue jusqu’au atteindre la valeur
−𝒌𝑽𝒛 , alors  tend à être positive est la sortie commute à +𝑽𝒛. Le condensateur se
charge jusqu’au +𝟎, 𝟕 𝑽 et on obtient l’état stable en attendant une nouvelle impulsion
de déclenchement ( = +𝒌𝑽𝒛 – 𝑽𝑪 > 𝟎).

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- La tension 𝑽𝑪 aux bornes du condensateur régit par l’équation différentielle du
premier ordre et à coefficient constants suivante :
𝒅𝑽𝑪 (𝒕) 𝒅𝑽𝑪 (𝒕)
𝑽𝑪 (𝒕) = 𝑹𝒊(𝒕) + 𝑽𝒔 (𝒕) 𝒐𝒓 𝒊(𝒕) = −𝑪 → 𝑽𝑪 (𝒕) + 𝑹𝑪 = 𝑽𝒔 (𝒕)
𝒅𝒕 𝒅𝒕
Pour 𝒕 ∈ [𝟎; 𝒕𝟏 ] ; on a 𝜺 > 𝟎 𝑒𝑡 𝑽𝒔 = +𝑽𝒁 𝑒𝑡 𝑽𝑪 = 𝑽𝑫𝟏 → 𝜺(𝒕) = 𝒌𝑽𝒁 − 𝑽𝑫𝟏 > 𝟎.
Pour 𝒕 ∈ [𝒕𝟏 ; 𝒕𝟐 ] ; on a 𝜺 > 𝟎 𝑒𝑡 𝑽𝒔 = −𝑽𝒁 → 𝜺(𝒕) = −𝒌𝑽𝒁 − 𝑽𝑪 (𝒕) < 𝟎.
Le condensateur 𝑪 se décharge alors à travers 𝑹 avec une constante du temps  = 𝑹𝑪,
la tension 𝑽𝑪 à ses bornes diminue et lorsqu’elle atteint la valeur −𝒌𝑽𝒁 à l’instant 𝒕𝟐 ; 
tend à être positive et par conséquent 𝑽𝒔 bascule à +𝑽𝒁 .
Equation de décharge du condensateur :
𝒅𝑽𝑪 (𝒕) 𝒕
𝑽 𝑪 ( 𝒕) + 𝝉 = −𝑽𝒛 → 𝑽𝑪 (𝒕) = −𝑽𝒛 + 𝑨𝒆−𝝉
{ 𝒅𝒕
𝒕𝟏 𝒕𝟏
𝑽𝑪 (𝒕𝟏 ) = −𝑽𝒛 + 𝑨𝒆− 𝝉 = 𝑽𝑫𝟏 = 𝟎. 𝟕 𝑽 → 𝑨 = (𝑽𝒛 + 𝑽𝑫𝟏 )𝒆 𝝉
𝒕−𝒕𝟏
𝑽𝑪 (𝒕) = −𝑽𝒛 + (𝑽𝒛 + 𝑽𝑫𝟏 )𝒆− 𝝉 (∗)

- Pour 𝑡 𝒕𝟐 on à 𝑽𝒔 = +𝑽𝒁 → 𝜺(𝒕) = +𝒌𝑽𝒁 − 𝑽𝑪 (𝒕) < 𝟎 ∶ Le condensateur 𝑪 se charge


alors dans 𝑹 avec la même constante du temps  = 𝑹𝑪, la tension 𝑽𝑪 à ses bornes
augmente et lorsqu’elle atteint la valeur 𝑽𝑫𝟏 à l’instant 𝑡0.7 , elle sera écrêtée par la
diode 𝑫𝟏 ;  reste positive et par conséquent 𝑽𝒔 reste à +𝑽𝒁 et 𝑽𝑪 reste à 𝑽𝑫𝟏 (0,7 V)
c’est l’état stable en attendant une impulsion de déclenchement pour recommencer
le cycle de nouveau.
Equation de décharge du condensateur :
𝒅𝑽𝑪 (𝒕) 𝒕
𝑽𝑪 (𝒕) + 𝝉 = +𝑽𝒛 → 𝑽𝑪 (𝒕) = +𝑽𝒛 + 𝑨′ 𝒆−𝝉
{ 𝒅𝒕
𝒕𝟐 𝒕𝟐
𝑽𝑪 (𝒕𝟐 ) = +𝑽𝒛 + 𝑨′𝒆− 𝝉 = −𝒌𝑽𝒁 → 𝑨′ = −𝑽𝒛 (𝟏 + 𝒌)𝒆 𝝉
𝒕−𝒕𝟐
𝑽𝑪 (𝒕) = −𝑽𝒛 (𝟏 − (𝟏 + 𝒌)𝒆− 𝝉 ) (∗∗)

Détermination de la largeur 𝜽 de l’impulsion de sortie :


𝒕𝟐 −𝒕𝟏 𝒕𝟐 −𝒕𝟏 𝑽𝒛(𝟏 − 𝒌)
(∗) → 𝑽𝑪 (𝒕𝟐 ) = −𝒌𝑽𝒁 = −𝑽𝒛 + (𝑽𝒛 + 𝑽𝑫𝟏 )𝒆− 𝝉 → 𝒆− 𝝉 =
𝑽𝒛 + 𝑽𝑫𝟏
𝑽𝒛 + 𝑽𝑫𝟏 𝑽𝒛 + 𝑽𝑫𝟏
𝜽 = 𝒕𝟐 − 𝒕𝟏 = 𝝉 𝐥𝐧 = 𝑹𝑪 𝐥𝐧
𝑽 𝒛 (𝟏 − 𝒌 ) 𝑽𝒛 ( 𝟏 − 𝒌 )
On peut calculer également les instants 𝒕𝟎𝟏 et 𝒕𝟎𝟐 du passage par zéro du signal 𝑽𝑪 (𝒕) ainsi
que 𝒕𝟎.𝟕 ∶
𝒕𝟎𝟏 −𝒕𝟏 𝒕𝟎𝟏 −𝒕𝟏 𝑽𝑫𝟏
(∗) ⇒ 𝑽𝑪 (𝒕𝟎𝟏 ) = 𝟎 ⇒ −𝑽𝒛 + (𝑽𝒛 + 𝑽𝑫𝟏 )𝒆− 𝝉 =𝟎 ⇒𝒆 𝝉 = 𝟏+
𝑽𝒛

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𝑽𝑫𝟏
⇒ 𝒕𝟎𝟏 = 𝒕𝟏 + 𝝉 𝐥𝐧(𝟏 + )
𝑽𝒛
𝒕𝟎𝟐 −𝒕𝟐 𝒕𝟎𝟐 −𝒕𝟐
(∗∗) ⇒ 𝑽𝑪 (𝒕𝟎𝟐 ) = 𝟎 ⇒ 𝑽𝑪 (𝒕𝟎𝟐 ) = −𝑽𝒛 (𝟏 − (𝟏 + 𝒌)𝒆− 𝝉 ) =𝟎 ⇒ 𝒆 𝝉 = 𝟏+𝒌

⇒ 𝒕𝟎𝟐 = 𝒕𝟐 + 𝝉 𝐥𝐧(𝟏 + 𝒌)
𝒕𝟎.𝟕 −𝒕𝟐
(∗∗) ⇒ 𝑽𝑪 (𝒕𝟎.𝟕 ) = 𝑽𝑫𝟏 ⇒ 𝑽𝑪 (𝒕𝟎.𝟕) = −𝑽𝒛 (𝟏 − (𝟏 + 𝒌)𝒆− 𝝉 ) = 𝑽𝑫𝟏

𝒕𝟎.𝟕 −𝒕𝟐 𝑽𝒛(𝟏 + 𝒌)


⇒ 𝒆 𝝉 = 𝟏 + 𝒌 ⇒ 𝒕𝟎.𝟕 = 𝒕𝟐 + 𝝉 𝐥𝐧( )
𝑽𝒛 − 𝑽𝑫𝟏

4. Redresseur :
Ce montage fonctionne comme un redresseur mono alternance sans seuil.

Si 𝑉𝑒 est nulle, 𝑉𝑠 sera nulle aussi. Lorsque 𝑉𝑒 augmente alors 𝑉 augmente à un niveau
qui rend la diode passante (𝑉 = 𝐴. 𝜀), l'AO se comporte comme un suiveur et la tension
de seuil de la diode 𝑉𝑑 sera divisée par 𝐴, ce qui élimine le décalage entre l'entrée et la
sortie.
𝑽 𝑽𝒅 + 𝑽𝒔 𝑽𝒅
𝜺 = 𝑽𝒆 − 𝑽 𝒔 = = ⇒ 𝑽𝒔 ( 𝟏 + 𝑨 ) = 𝑽𝒆 −
𝑨 𝑨 𝑨
𝑨 ≫ 𝟏 𝒆𝒕 𝑽 = 𝟎. 𝟕 𝑽 ⇒ 𝑽𝒔 ≈ 𝑽𝒆

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Le redressement de l'alternance négative peut se faire en inversant le sens de la diode.
5. Ecrêteur de niveau :
Le gain de ce montage est identique à celui d’un amplificateur inverseur. La
particularité réside dans le fait que dès que la tension de sortie dépasse la tension de
claquage des diodes zener ; le signal est écrêter.

La diode 𝐷𝑍1 écrête le signal positif de sortie, 𝐷𝑍2 le signal négatif de sortie. On peut
donc choisir quelle alternance du signal on veut écrêter. Sans oublier l’inversion de
phase de 180° du signal de sortie par rapport au signal d’entrée. On peut par le même
montage supprimer une diode pour écrêter une seule alternance.

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