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Memoire Online > Géographie
Analyse des entraves au développement du transport routier. La
dégradation des routes et la multiplicité des postes de contrôle précédent
routier ( Télécharger le fichier original ) sommaire
par Alex Bihonof et Claoudia HOUNGNONVI ET SENOU suivant
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Diplôme de technicien supérieur (DTS) 2011
I- La dégradation de l'infrastructure
§ RN10 : Nikki-Kalalé-Gaouenzi-Néganzi-Ségbana
et
ü 7 Routes classées Nationales Inter- Etats totalisant une longueur de 2178 km :
A ce réseau s'ajoutent des voies urbaines d'une longueur de 55,60 km (dans les
villes de Cotonou et de Porto-Novo) et certaines pistes de dessertes rurales
aménagées.
Des deux tableaux ci-dessus présentés, nous pouvons dire que la majeure partie
des routes en bitume comme en terre se trouve dans un état passable de
praticabilité et ne peuvent donc pas contribuer efficacement au développement
du secteur.
1- Définition
On différencie les dégradations sur routes revêtues à travers cinq grands types
que sont :
a. Les déformations
b. Les fissurations
Les fissurations sont des fentes de degré plus ou moins important de la route qui
affectent la couche de roulement et même tout ou une partie du corps de la
chaussée. Ce type de dégradation se fait observer sur les axes Cotonou -
Hillacondji ; Comè - Lokossa - Dogbo et Akassato - Bohicon.
c. Les arrachements
On différencie les dégradations sur routes non revêtues à travers trois (3) grands
groupes ou familles qui sont :
a. Les déformations
b. Les arrachements
2- Les causes
2-1- Le trafic conjoncturel sans cesse croissant observé sur les routes
Le tableau N°4 nous montre que le trafic moyen journalier a connu une
augmentation de 2004 à 2009, il est passé de 12813 à 28051. Il montre
également le nombre important de véhicules que supporte l'infrastructure en une
journée. Par exemple 13.127 véhicules particuliers et 11.081 véhicules à deux
roues ont circulé en une journée respectivement en 2008 et 2009, ce qui explique
l'évolution et la densité du trafic au fil des années.
Année
2001 513 626 402 007 14 437 28 727 48 103 1 006 900
2002 549 693 350 560 65 044 46 969 43 282 1 055 548
2003 799 916 311 350 37 215 13 977 67 458 1 229 916
2004 671 446 416 639 25 265 424 127 919 1 241 693
2005 1 041 253 629 282 105 785 41 978 222 773 2 041 071
2006 1 280 237 798 076 224 210 130 612 41 617 2 474 752
2007 1 696 993 798 554 201 972 112 111 36 196 2 845 826
2008 2 205 805 835 991 225 891 107 533 32 326 3 407 546
2009 2 076 174 644 535 314 531 140 570 39 627 3 215 437
Tableau N°5: Fret en transit par pays au départ du port de Cotonou (en tonnes)
de 2001 à 2009
Le tableau N°5 nous montre que le fret à destination du Niger est le plus
important et ne cesse d'augmenter au fil des années en passant de 513 626
tonnes en 2001 à 2 076 174 tonnes en 2009. Cependant le tableau N°6 nous
montre que l'OCBN, depuis un certain temps, ne réalise plus assez de chiffres
d'affaires alors que les textes actualisés de l'OCBN stipulent que tout fret à
destination du Niger doit être transporté par rail et par la route à partir de
Parakou.
Catégorie poids Nombre total Camions Nombre poids lourd en Taux camions
lourd pesés surcharge surchargés
2 Essieux 83 39 47%
3 Essieux 9 5 56%
4 Essieux 211 149 71%
5 Essieux 225 161 72%
6 Essieux 62 41 66%
7 Essieux 3 3 100%
Total 593 398 67%
v la CPMP (Cellule de Passation des Marchés Publics) vérifie les DAO (Dossier
d'Appel d'Offre) et suit la régularité des procédures de passation des marchés
publics conformément au code des marchés publics.
En effet, l'âge est important pour les routes revêtues en raison du fait que leur
détérioration est progressive et ne se remarque presque pas pendant une longue
phase initiale, qui peut englober jusqu'aux deux tiers de la durée de vie de la
chaussée (15 ans). Ce qui fait que le rechargement et le renforcement de la
chaussée peuvent être quelque peu différés tant que la route reste dans un état
passable et n'a pas encore atteint la phase critique.
§ l'absence des bureaux de contrôle sur les chantiers pendant le déroulement des
travaux ;
L'implication des DDTTP dans l'exécution des travaux en régie ne leur permet pas
d'assurer correctement le rôle de gestionnaire de réseau et de veiller à un suivi
régulier et rigoureux des travaux confiés aux PME. En outre le contrôle des
prestations des bureaux de surveillance des travaux n'est pas assuré par les
DDTTP. A ces insuffisances s'ajoutent :
Au niveau de la DGTP
§ insuffisance de suivi des travaux exécutés aussi bien par les PME que par les
DDTTP sur le terrain ;
PERTE DE RESISTANCE
PERTE D'UNI
Source : POULIQUEN, L. « la détérioration des routes dans les pays en voie de
développement » page 48
ü Plus de 10 tonnes............ 40 000 frs CFA par tonne à partir de la 11ème tonne
20 000 frs CFA d'amende par mètre carré (pas d'amende inférieure à 20 000 frs
CFA) et paiement du montant du devis de remise en état.
50 000 frs CFA d'amende par ouvrage (pas d'amende inférieure à 20 000 frs CFA)
et paiement du montant du devis de remise en état.
20 000 frs CFA d'amende par mètre carré (pas d'amende inférieure à 20 000 frs
CFA) et paiement du montant du devis de remise en état.
10 000 frs CFA d'amende par mètre linéaire (pas d'amende inférieure à 10 000 frs
CFA) et paiement du montant du devis de remise en état.
2- Le règlement N° 14/2005/CM/UEMOA
Chaque Etat membre doit mettre en place un système de postes fixes de contrôle
des véhicules routiers lourds, couvrant le réseau routier communautaire, à des
fins de vérification du respect des normes fixées. Chaque poste fixe de contrôle
routier doit être équipé d'un mécanisme de pesage des véhicules pour le contrôle
de la charge à l'essieu, du poids total du véhicule et d'un dispositif de mesure du
gabarit. Les postes fixes localisés au niveau d'un cordon douanier doivent être
équipés d'un scanner à des fins de contrôle douanier et de sûreté. Cette fonction
est assurée essentiellement par les postes de pesage.
Cette vérification est effectuée au Bénin par des agents des Directions
Départementales des Transports et des Travaux Publics. Ces directions avec
l'aide des forces de l'ordre assurent toutes les fonctions dévolues au Ministère à
l'échelon départemental. Elles ont en charge :
En cas de non respect des normes fixées, ces agents soumettent l'usager aux
sanctions requises dont entre autres :
L'exploitant d'un véhicule non conforme lors de son contrôle par rapport aux
normes de chargement édictées a l'obligation de se conformer à la
réglementation avant de remettre le véhicule en circulation. Nonobstant
l'acquittement des amandes encourues, il est tenu de faire décharger l'excédent
de chargement du véhicule et/ou de réaménager le chargement du véhicule afin
de ramener sa charge et son gabarit dans les limites autorisées. Les frais de
déchargement, d'entreposage, de gardiennage et de rechargement des
marchandises déchargées sont à sa charge exclusive. Ces opérations sont
assurées par l'opérateur du poste de contrôle et sous sa responsabilité.
Le niveau du montant des amendes pour les surcharges est fixé de telle sorte
que le montant de l'amende appliquée soit au moins égal à la recette escomptée
par un transporteur public sur le transport du poids de marchandise composant
la surcharge. A cet effet, il est tenu compte respectivement en transport national
et en transport inter-Etats, des prix moyens du transport par véhicule lourd d'une
tonne kilomètre et des distances moyennes de transport.
Ces montants sont révisables tous les deux ans par voies de Règlement
d'Exécution de la Commission de l'UEMOA.
Tout excédent du poids à l'essieu par rapport aux normes de limitation édictées
dans ce règlement est sanctionné d'une amende de Vingt mille (20 000) francs
CFA par tonne excédentaire à l'essieu présentant l'excédent le plus élevé entre
tous les essieux du véhicule, pour un transport national et soixante mille (60 000)
francs CFA pour un transport international.
Malgré l'existence des textes réprimant les surcharges, force est de constater
que le Bénin rencontre d'énormes difficultés pour leur mise en oeuvre notamment
au niveau de l'achat des équipements adéquats pour le contrôle fixe et mobile.
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