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ESSQUISSE ROUTE 5éme ANNEE

SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE (I) : PRESENTATION DU PROJET

I.2. Présentation de la ville.

CHAPITRE (II) : ETUDE DE TRAFIC


II.1. Introduction.
II.2. Analyse du trafic.
II.3. Différents type de trafic.
II.4. Calcul de la capacité.
II.5. Application au projet.

CHAPITRE (III) : TRACE EN PLAN

III.1. Introduction.
III.2. Règles et principes de tracé en plan.
III.3. Les éléments du tracé en plan.
III.4. Les courbes de raccordements.
III.5. Paramètres fondamentaux.
III.6. Calcul d’axe manuellement.

CHAPITRE (IV) : PROFIL EN LONG

IV.1. Définition.
IV.2. Règles à respecter dans le tracé du la ligne rouge.
IV.3. Coordination entre le tracé en plan et le profil en long.
IV.4. Déclivités.
IV.5. Raccordements en profil en long.
IV.6. Détermination pratiques du profil en long
IV.7. exemple
CHAPITRE (V)de
: calcul de profil en long. PROFIL EN TRAVERS

V.1. Définition.
V.2. Les éléments du profil en travers.
V.3. Classification du profil en travers.
CHAPITRE (VI) : CUBATURES

VI.1. Introduction.
VI.2. Définition.
VI.3. Méthodes de calcul des cubatures.
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CHAPITRE (VII) : DIMENTIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

VII.1. Introduction.
VII.2. Principe de la constitution des chaussées.
VII.3. Les différents types de chaussées.
VII.4. Méthodes de dimensionnement.
VII.5. Application au projet.
VII.6. Conclusion.

CHAPITRE (VIII) : ASSAINISSEMENT


X.1. Introduction.
ASSAINISSEMENT
VIII.1. Introduction.
VIII.2. Dispositions constructives.
VIII.3. Définitions des termes hydrauliques.
VIII.4. Dimensionnement de réseau d’assainissement à projeter.
.

CHAPITRE (IX) : CHOIX ET CONCEPTION DE CARREFOUR

IX.1. Définition.
IX.2. les différents types de carrefour.
IX.3. Données utiles à l’aménagement d’un carrefour.
IX.4. principes généraux d’aménagement d’un carrefour.

CHAPITRE (X) : SIGNALISATION

X.1. Introduction. 85
X.2. L’objet de la signalisation routière. 85
X.3. Types de signalisation. 85
X.4. Les critères de conception de la signalisation. 86

DEVIS QUANTATIF ET ESTIMATIF

CONCLUSION GENERALE.
BIBLIOGRAPHIE.
ANNEXE.
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INTRODUCTION GENERALE

A La fin de chaque cycle de formation, l’école nationale supérieure des travaux


publics (ENSTP), prévoit dans son programme un travail.
L’objectif de ce travail, est d’étudier un projet réel afin de permettre de :
 compléter les connaissances théoriques acquises durant les cycles de formation.
 s’intégrer au monde du travail.
 connaître les missions et les responsabilités d’un ingénieur d’état en travaux
publics.
De ce fait l’élève ingénieur est appelé à fournir beaucoup d’effort, faire des
observations; des remarques afin de présenter un travail qui est digne de son nom.
Aménagement de la ville de Heraoua conception des carrefours giratoires
Le projet consiste à diminuer le trafic existant chaque été dans la ville de Haraoua,
car c'est une ville touristique près de la mer
Les avantages qui découlent de notre projet sont de deux ordres à savoir:
Les avantages directs : qui concernent principalement tous les usagers de la route :
gain de temps et de confort, garantir la sécurité et l’économie de fonctionnement
des véhicules. Ces avantages peuvent être mesurés en unités physiques (heures,
nombre d'accidents, de morts de blessés, journées d'hospitalisation, carburants, …)
Les avantages indirects : qui ne concernent pas directement les usagers de la route,
mais la politique du transport et plus généralement, le développement économique
national ou local et l'aménagement du territoire.
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CHAPITRE
(I)

PRESENTATION DE PROJET
.
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Présentation de la ville de Heraoua :

— Typologie de L’habitat : La commune de Heraoua est constituée de


quatre noyaux urbains importants : le chef-lieu au centre, Ouled Maamar à
l’Ouest, Ain El Kahla et Braidia à l’Est. Ces noyaux urbains sont caractérisés par
une multitude de formes d’habitats qui occupent essentiellement l’axe urbain
représenté par la route nationale n°24, les principaux types d’habitat sont
représentés par :

•Un noyau colonial composé du chef-lieu, Ouled Maamar et les agglomérations


de Ain El Kahla, il totalise une superficie de 107 ha environ, ce qui corresponde
à 8.3% de la surface communale et concentre l’essentiel des services et
commerces (APC, Poste, Station d’essence, Centre de santé, …etc.), qui restent
loin de satisfaire des besoins de la population locale.

•Des nouvelles extensions développés principalement à l’Est sous formes de


lotissements au niveau de Braidia, de Ain El Kahla et de Ouled Maamar,
d’habitat semi collectif à Ouled Maamar et Ain El Kahla (Coopératives
immobilières) et d’habitat précaire illicite à Haouch El Roua et à Ain El Kahla qui
s’élargissent chaque année au profit des terres agricoles ou à urbanisation
futures d’où l’épuisement des espaces fonciers de la commune.
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CHAPITRE
(II)

ÉTUDE DE TRAFIC
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II.1. INTRODUCTION:

L’étude de trafic est une étape primordiale dans toute réflexion relative à
un projet routier. Cette étude permettra de déterminer la virulence du trafic
et son agressivité, et aussi le type d’aménagement à réaliser.
Pour résoudre la plupart des problèmes d’aménagement ou
d’exploitation routiers, il est insuffisant de connaître la circulation en un
point donnée sur une route existante, il est souvent nécessaire de connaître
les différents courants de circulation, leurs formations, leurs
aboutissements, en d’autres termes de connaître l’origine et la destination
des différents véhicules.
Enfin, l’étude de trafic permet de mesurer l’efficacité économique et
sociale d’un projet routier, qu’il soit neuf ou une réhabilitation, en effet un
projet routier quel qu’il soit a un impact sur l’emploi, les transport,
l’économie et l’environnement bien sû r.

II.2. ANALYSE DU TRAFIC:

Afin de déterminer en un point et en un instant donné le volume et la


nature du trafic, il est nécessaire de procéder à un comptage qui nécessite
une logistique et une organisation approprié.
Pour obtenir le trafic, on peut recourir à divers procédés qui sont :
 La statique générale.
 Le comptage sur route (manuel et automatique).
 Une enquête de circulation.

II.3. DIFFÉRENTS TYPE DE TRAFICS:

On utilise un indicateur de trafic nommé le Trafic Journalier Moyen


Annuel (TJMA), qui est égal au trafic total de l’année divisé par le nombre
de jours (c'est-à -dire 365), on l’exprime en véhicules/jour.

Cet indicateur permet d’apprécier la quantité de véhicules qui


emprunteront la chaussée et ainsi la dimensionner en conséquence.

On distingue quatre types de trafic:

II.3.a)Trafic normal:
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C’est un trafic existant sur l’ancien aménagement sans prendre en


considération le trafic du nouveau projet.

II.3.b) Trafic induit:

C’est un trafic qui résulte de nouveau déplacement des personnes vers


d’autres déviations.

II.3.c) Trafic dévié:

C’est le trafic attiré vers la nouvelle route aménagé.


La déviation du trafic n’est qu’un transfert entre les différents moyens
d’atteindre la même destination.

II.3.d) Trafic total:


C’est la somme du trafic annuel et du trafic dévié.

II.4. CALCUL DE LA CAPACITE:

On définit la capacité de la route par le nombre maximal des véhicules


pouvant raisonnablement passer sur une section donnée d’une voie dans
une direction (ou deux directions) avec des caractéristiques géométriques
et de circulation pendant une période de temps bien déterminée.
La capacité s’exprime sous forme d’un débit horaire.

II.4.a) Trafic à un horizon donné:


Du fait de la croissance annuelle du trafic.

TJMAn = TJMA0 (1+ ) n


Tel que:

 TJMAn : trafic journalier moyen à l’année n.


 TJMA0 : trafic journalier moyen à l’année 0.
 τ : taux d’accroissement annuel.
 n : nombre d’année à partir de l’année d’origine

II.4.b) Trafic effectif:


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C’est le trafic par unité de véhicule, il est déterminer en fonction du type


de route et de l’environnement.

Teff= [(1-Z) +PZ)] TJMAn


Tel que :

 Z : le pourcentage de poids lourds.


 P : coefficient d’équivalence pour le poids lourds, il dépend de la
nature de la route.

Le tableau si dessous nous permet de déterminer le coefficient


d’équivalence « P » pour poids lourds en fonction de l’environnement et les
caractéristiques de notre route.

Tableau .2.1 : Coefficient d’équivalence « P »

Environnement E1 E2 E3
Route à bonne caractéristique 2-3 4-6 8-12
Route étroite, ou à visibilité réduite 3-6 6-12 16-24

II.4.c) Évaluation de la demande:


C’est le nombre de véhicules susceptibles d’emprunter la route à l’année
d’horizon.
Q = 0.12Teff (UVP/h)

II.4.d) Évaluation de l’offre:


C’est le débit admissible que peut supporter une route :

Qadm =K1 K2 Cth

Tel que :
 Cth : la capacité théorique.

 K1 : coefficient qui dépend de l’environnement.


 K2 : coefficient tient compte de l’environnement et de la catégorie
dela route.
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Tableau .2.2 : Coefficient « K1 »

Environnement E1 E2 E3
K1 0.75 0.85 0.9 à 0.95

Tableau .2.3 : Coefficient « K2 »


Catégorie de la route
Environnement C1 C2 C3 C4 C5
E1 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00
E2 0.99 0.99 0.99 0.98 0.98
E3 0.91 0.95 0.97 0.96 0.96
Tableau .2.4 : Capacité théorique « Cth »

Capacité théorique
Route à 2 voies de 3.5 m 1500 à 2000 uvp/h
Route à 3 voies de 3.5 m 2400 à 3200 uvp/h
Route à chaussées séparées 1500 à 1800 uvp/h

II.4.e) Calcul du nombre de voies :


 Chaussée bidirectionnelle :
On compare Q à Qadm pour les divers types de routes et on prend le
profil permettant d’avoir :

Q ≤ Qadm
 Chaussée unidirectionnelle :
Le nombre de voies par chaussée est le nombre le plus proche du
« N » avec :
s.Q
N=
Qadm
Tel que :

 S : coefficient de dissymétrie, en général égal à 2/3.


 Cadm : débit admissible par voie.
6-1 Les données de trafic :
 Le trafic à l'année TJMA2012 T1=5500 v/j . TJMA2012 T2=1000 v/j
 La vitesse de base sur le tracé Vb=40km/h
 Année de référence : 2012.
 Année de mise en service : 2014.
 Le pourcentage des poids lourds : Z =5%.
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 Taux de croissance annuelle de trafic : τ= 4%.


 La durée de vie : 20ans.

6-2 Dimensionnement de l’évitement :


On a :
 P= 6 (, environnement E2).
 K1= 0.85 (environnement E2).
 K2=0.98 (E2, C4).

 Projection future de trafic :

TJMA2014= TJMA2012 (1+ ) 2 TJMA2014= TJMA2012 (1+ ) 2


TJMA2014 =5500 (1 + 0.04)2 TJMA2014 =1000 (1 + 0.04)2
TJMA2014 = 5949v/j. TJMA2014 = 1082v/j.

 Trafic à l'année (2034) pour une durée de vie de20 Ans :

TJMA2034 ,1 =5949 (1 + 0.04)20 TJMA2034 ,2 = 1082 (1 + 0.04)20


TJMA2034 ,1 =13035v/j. TJMA2034 ,2 =2370 v/j.

 Calcul du trafic effectif :

Teff2034,1= [(1-Z) +PZ)] TJMA2034,1 Teff2034,2= [(1-Z) +PZ)] TJMA2034,2

Teff2034,1= [(1 - 0.05) + 6× 0.05] 13035. Teff2034,2= [(1 - 0.05) + 6× 0.05] 2370.
Teff2034,1= 16294 uvp/j. Teff2034,2= 2963 uvp/j.

 Débit de pointe horaire normale :

Q2034= 0.12 × Teff2032,1 Q2034 = 0.12 × Teff2032,2


Q2034 = 0.12 × 16294 Q2034 = 0.12 × 2963
Q2034 =1956 uvp/h. Q2034 = 356uvp/h.

 Débit admissible :
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Q ≤ Qadm = K1×K2×Cth
Qadm =Cth x (K1× K2).
Cth=3000 (d'après le B40 pour E2, C4 et pour une chaussée à 2X2voies et 14m
de largeur).
Qadm =3000 × (0.85×0.98)
Qadm= 2499 uvp/h.
Qadm =2499uvp/h.
On a Qadm>Q donc c’est vérifié.
De même pour la 2eme
JMA2012 TJMA2014 TJMA2034 Teff2034 Q2034 N

(v/j) (v/j) (v/j) (uvp/j) (uvp/j) voies


5500 5949 13035 16294 1956 2X2
1000 1082 2370 2963 356 2

Tableau5 : les calculs représentatifs

CHAPITRE
(III)
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TRACE EN PLAN
.

III.1. INTRODUCTION :
Dans sa définition, le tracé en situation ou le tracé horizontal au Le tracé en plan est
la projection verticale de la route sur un plan horizontale. Ce plan est en générale une
carte topographique ou un plan de situation ou le relief du terrain est représenté par
des courbes de niveau.
Les caractéristiques des éléments constituant le tracé en plan doivent assurer les
conditions de confort et de stabilité et qui sont données directement dans les codes
routiers en fonction de la vitesse de base et la rugosité de la chaussée assuré par la
couche de roulement.

III.2. REGLES ET PRINCIPES DE TRACE EN PLAN SONT :


Respecter les normes de la ARP (l'aménagement des routes principales).
Adapter le trace au terrain naturel afin d’éviter les grands mouvements de
terre (les terrassements important).
Se raccordé au réseau routier existant.
Eviter de passer sur des terrains agricoles et zones forestiers.
Chercher la meilleure trace possible évitant au maximum les propriétés
privées.
Eviter le franchissement des oueds afin d’éviter le maximum d’ouvrages d’art
et cela pour des raisons économiques, si le franchissement est obligatoire
éviter les ouvrages biais.
Eviter les sites qui sont sujet à des problèmes géologiques (présence de failles
ou des matériaux pressentant des caractéristiques très médiocres)
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Recourir de préférence a des alignements droits (au moins 50 % du linéaire


pour permettre l'implantation de carrefours et de visibilité de déplacement
dans de bonnes conditions) alternant avec des courbes moyennes (de rayon
supérieur au rayon minimal sans dépasser le rayon non déverse).
III.3. LES ELEMENTS DU TRACE EN PLAN :
Un tracé en plan moderne est constitué de trois éléments:
Des droites (alignements).
Des arcs de cercle.
Des courbes de raccordement(CR) de courbure progressives.
III.3.1. Les droites (alignements):
La droite est l’élément géométrique le plus simple, mais les grands alignements
droits sont très déconseillés.
La longueur maximale d’un alignement ne dépasse pas la longueur parcourue par la
vitesse de base durant une minute.
La longueur des alignements dépend de :
La vitesse VB, plus précisément de la durée du parcours rectiligne.

Des sinuosités précédent et suivent l’alignement.


Du rayon de courbure de ces sinuosités.
Longueur minimale :
La Longueur minimale correspond à un chemin parcouru durant un temps t
d’adaptation.
L min = 5× V B avec VB en (m/s).
Longueur maximale :
Pour réduire les effets de monotonie et d’éblouissement, la longueur maximale d’un
alignement est prise égale à la distance parcourue pendant (01) minute à la vitesse V
(m/s).
L max = 60× V B avec VB en (m/s).
Pour raisons de sécurité de circulation et d’esthétique, on évitera les cas particuliers
suivants sont à éviter :
Réunion de 2 Longues courbes par un alignement court : alignement a
supprimé.
Réunion de 2 Longues alignements par une courbe courte s’est à dire de faible
rayon : augmenter le rayon.
III .3.2 .Les arcs de cercle:
Il est bien de rappeler que pour une route de catégorie donnée, il n’y a aucun rayon
inferieur a RHm (rayon minimum absolue), on utilise alors au tant que possible des
valeurs supérieures ou égale a RHm.
Trois éléments interviennent pour limiter les courbures :
Stabilité des véhicules en courbe.
Visibilité en courbe.
Inscription des véhicules longs dans les courbes de rayon faible.
- Stabilité en courbe :
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Dans un virage R un véhicule subit l’effet de la force centrifuge qui tend a provoque
une instabilité du système, afin de réduire l’effet de la force centrifuge en incline la
chaussée transversalement vers l’intérieure du virage (éviter le phénomène de
dérapage) d’une pente dite devers exprimée par sa tangente.
L’équilibre des forces agissant sur le véhicule nous amène à la conclusion suivante :

2
VB
RHm =
127. ( f t +d )

NB :
 « d » ne doit pas être trop grand (risque de glissement à faible vitesse par
temps pluvieux ou verglas)
 « d » ne doit pas être trop faible pour assurer un bon écoulement des eaux.
Ce ci nous conduit à la série de couples (R, d).
Au devers maximum correspond le rayon minimum absolu RHm avec :
 dmax = 7% pour les catégories (1– 2) ;
 dmax = 8% pour les catégories (3 – 4) ;
 dmax = 9% pour la catégorie 5.
Conséquences :
Rayon horizontal minimal absolu :
C’est le rayon minimum pour lequel la stabilité du véhicule est assurée, il ne faut
jamais descendre au-dessous de cette valeur, et il est défini comme étant le rayon de
devers maximal.
2
VB
RHm =
127. ( ft + d max )
Rayon minimal normal :
2
V B +20
RHn =
127. ( ft +d max )
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Le rayon minimal normal (RHN) doit permettre à des véhicules dépassant Vr de 20


(km/h) de rouler en sécurité.
Rayon au dévers minimal :
C’est le rayon au dévers minimal, au-delà du quel les chaussées sont déversées vers
l’intérieur du virage et tel que l’accélération centrifuge résiduelle à la vitesse Vr serait
équivalente à celle subit par le véhicule circulant à la même vitesse en alignement
droit. Dévers associé dmin = 2.5%.
2
VB
RHd =
127×2× d min

Rayon minimal non déversé :

Si le rayon est très grand, la route conserve son profil en toit et le devers est négatif
pour l’un des sens de circulation ; le rayon min qui permet cette disposition est le
rayon min non déversé (RHnd).
2
VB
RHnd =
127×0,035
Pour: Cat 1-2

2
VB
RHm =
127. ( f''- 0,03 )
Pour : Cat 3-4-5
Avec :
f’’= 0.07 cat 3
f’’= 0.075 cat 4 -5

- visibilité en courbe :
Un virage d’une route peut être masqué du coté inférieur du courbe par un talus de
déblai, ou par une construction ou forêt. Pour assurer une visibilité étendue au
conducteur d’un véhicule, il va falloir reculer le talus ou abattre les obstacles sur une
certaine largeur à déterminer. Au lieu de cela, une autre solution serait d’augmenter
le rayon du virage jusqu'à ce que la visibilité soit assurée.
- Sur largueur :
Inscription des véhicules longs dans les courbes de rayons faibles :
Lorsqu’un véhicule circule dans une courbe, il occupe une largeur plus grande que
sur l’alignement droit ; compte tenu de l’empattement du véhicule, les roues arrière
n’épousant pas exactement le tracé de celles de devant.
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La valeur de la Sur largeur théorique S nécessaire pour une voie de circulation :


S = L2 / 2R
 L : longueur du véhicule (valeur moyenne L = 10m) ;
 R : rayon de l’axe de la route.
III .4.LES COURBES DE RACCORDEMENT :
Le fait que le tracé soit constitué d’alignement et d’arc ne suffit pas, il faut donc
prévoir des raccordements à courbure progressif, qui permettent d’éviter la variation
brusque de la courbe lors du passage d’un alignement à un cercle ou entre deux
courbes circulaires et ça pour assurer :
 La stabilité transversale du véhicule.
 Confort des passagers du véhicule.
 Transition de la forme de la chaussée.
 Un tracé élégant, souple, fluide, optiquement et esthétiquement satisfaisant.
III .4.1. Type de courbes de raccordement :
Parmi les courbes mathématiques connues qui satisfont à la condition désirée, nous
avons retenu les trois courbes suivantes :
Parabole cubique
Lemniscate
Clothoïde
- Parabole cubique :
Cette courbe est d’un emploi très limité vu le maximum de sa courbure vite atteint
(utilisée dans les tracés de chemin de fer).
- Lemniscate :
Cette courbe utilisée pour certains problèmes de tracés de routes « trèfle
d’autoroute » sa courbure est proportionnelle à la longueur de rayon vecteur mesuré
à partir du point d’inflexion.
- Clothoïde :
La Clothoïde est une spirale, dont le rayon de courbure décroît d’une façon continue
dés l’origine ou il infini jusqu’au point asymptotique ou il s'annule, la courbure de la
Clothoïde est linéaire par rapport à la longueur de l’arc.
Parcourue à vitesse constante, la Clothoïde maintient constante la variation de
l’accélération transversale, ce qui est très avantageux pour le confort des usagers.
III.4.2.Expression mathématique de la Clothoïde :
Courbure K linéairement proportionnellement à la longueur curviligne.
K = C.L
On pose: 1/C = A² => L.R = A²
Eléments de la Clothoïde:
- R : rayon de cercle.
- L : longueur de la branche de Clothoïde.
- A : paramètre de la Clothoïde.
- KA : origine de la Clothoïde.
- KE : extrémité de la Clothoïde.

- R : ripage.
-  : angle des tangentes.
- TC : tangente courte.
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- TL : tangente langue.
- s : angle polaire.
- SL : corde KE – KA.
- M : centre du cercle d’abscisse XM.
- XM : abscisse du centre du cercle de M à partir de KA.
- YM : ordonnée du centre du cercle M à partir de KA.

Elément de la Clothoïde.

Le choix d’une Clothoïde doit respecter les conditions suivantes :


Condition optique :
La Clothoïde doit aider à la lisibilité de la route on amorce le virage, la rotation de la
tangente doit être 3° pour être perceptible à l’œil.
R ¿ A ≥ R/3

Règle générale (B40):


- R  1500m  R = 1m (éventuellement 0,5 m) L = √ 24. R.∆ R
- 1500 < R 5000m  L ≥ R/9.
- R > 5000m  R = 2,5m L = 7,75 √ R

Condition de confort dynamique :


Cette condition consiste à éviter la variation trop brutale de l’accélération
transversale, est imposé à une variation limitée.
2 2
V B VB
L ≥ ( - ∆d)
18 127.R

R : rayon en (m).
d : variation de dévers.
Condition de gauchissement :
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La demi chaussée extérieur au virage de C.R est une surface gauche qui imprime un
mouvement de balancement au véhicule .le raccordement doit assurer à la voie un
aspect satisfaisant en particulier dans les zones de variation des dévers.
A cet effet on limite la pente relative de profil en long du bord de la chaussée
déversé et de son axe de tel sorte que p < 0,5/VB.

L ≥l. d. VB
 L : longueur de raccordement.
 l : largeur de la chaussée.
 d : variation de dévers.
Remarque
La vérification des deux conditions de gauchissement et au confort dynamique, peut
ce faire à l’aide d’une seule condition qui sert à limiter pendant le temps de parcours
du raccordement, la variation par unité de temps, du dévers de la demi-chaussée
extérieure au virage. Cette variation est limitée à 2%.

5
L ≥ ∆d. V B
36

III.5. PARAMETRES FONDAMENTAUX (B40) :


Pour le cas de notre projet la vitesse de base est du 80 km/h ; le tableau suivant
illustre l’ensemble de la caractéristique des différents éléments.

III .6. CALCUL D’AXE MANUELLEMENT :


Le calcul d’axe est l’opération par lesquelles toute étude d’un projet routier doit
commencer, elle consiste à calculer l’axe de la route, point par point du début de
projet jusqu’à la fin de celui-ci en déterminant les coordonnées de ces points et les
gisements des directions.

Le calcul d’axe se fait à partir d’un point fixe dont ont connaît ces cordonnées; il doit
suivre les étapes suivantes :
- Calcul des gisements ;
- Calcul des l’angle  entre les alignements ;
- Calcul de la tangente T ;
- Calcul de la corde polaire SL ;
- Vérification de non- chevauchement ;
- Calcul de l’arc en cercle ;
- Calcul des coordonnées de points particuliers ;
- Calcul de kilométrage des points particuliers.

 Les alignements :
Avantages bonne visibilité
Plus court chemin
Economie du temps et du carburant
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Inconvénients vitesse excessive, accidents

Fatigue-impatience

De nuit, éblouissement prolongé phares


Règles concernant la longueur des alignements :
Une longueur minimale Lmin est prise égale à la distance
V
parcourue pendante 5 secondes Lmin = 5 3.6B
Une longueur maximale Lmax est prise égale à la distance
V
parcourue pendant60secondes Lmax=60 3.6B
VB
Application numérique Lmin=5
3.6
= 55.55 m
VB
Lmax =60 =666.66m
3.6
VB =40km /h

 Arc de cercle:
Trois éléments interviennent pour limiter les courbures :

Visibilité en courbe
Stabilité des véhicules (la centrifuge)
Inscription des véhicules longs dans les
courbes de rayon faible

Pour notre projet situé dans :


Catégorie C 2
Environnement E2
Vitesse de base V B=40km /h, on peut avoir le tableau suivant à partir
de B40

Paramètres symboles valeurs

Rayon horizontal minimal (m) RHm(7%) 50


Rayon horizontal normal(m) RHN(5%) 125
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Rayon horizontal déverse (m) RHd(2.5%) 250


Rayon horizontal non déverse(m) RHnd(-2.5%) 350
Vitesse (km /h) VB 40Km /h
Rayons du tracé en plan

RHm=V 2B/127( f t +d max ⁡)


Sur largeur: S= L2 /2 R L : longueur de véhicule entre 2
essieux
f t = 0.16 ft: coefficient de
frottement transversal
d max ⁡:
Devers maximum
R : rayon de l’axe de la route

 La courbe de raccordement :
Le fait que le tracé soit constitué d’alignement et d’arc ne suffit
pas, il faut donc prévoir des raccordements à courbure progressif, qui
permettent d’éviter la variation brusque de la courbe lors du passage
d’un alignement à un cercle ou entre deux courbes circulaires et ça
pour assurer :
 La stabilité transversale du véhicule.
 Confort des passagers du véhicule.
 Transition de la forme de la chaussée.

Trois éléments mathématiques prouvent jouer le rôle de la courbe de


raccordement : la parabole cubique
La lemniscate
La Clothoide

Mais il est prouvé théoriquement que la clothoide assure le


raccordements idéal. Son équations : A2 =L R
A : paramètre de clothoide (R/3<A<R)
R : rayon de courbe
L : longueur de de clothoide
La clothoide doit satisfaire trois conditions :
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 Condition optique
 Condition de confort dynamique
 Condition de gauchissement

1.1.1.1 Paramètres fondamentaux :


Paramètres Symboles Valeurs

Vitesse de base (km/h) VB 40

Longueur minimale (m) Lmin 55.55

Longueur maximale (m) Lmax 666.66

Divers minimale (%) dmin 2,5

Divers maximale (%) dmax 7

Temps de perception réaction (s) Tpr 2

Coefficient de Frottement longitudinal fL 0.42

Coefficient de Frottement transversal ft 0,16

Calcul manuel de l’axe :


Le calcul d’axe est l’opération par lesquelles toute étude d’un projet
routier doit commencer, elle consiste à calculer l’axe de la route, point
par point du début de projet jusqu’à la fin de celui-ci en déterminant
les coordonnées de ces points et les gisements des directions.
Le calcul d’axe se fait à partir d’un point fixe dont on connaît ces
cordonnées; il doit suivre les étapes suivantes :
- Calcul des gisements ;
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- Calcul dès l’angle  entre les alignements ;


- Calcul de la tangente T ;
- Calcul de la corde polaire SL ;
- Vérification de non chauvechement ;
- Calcul de l’arc en cercle ;
- Calcul des coordonnées de points particuliers ;
- Calcul de kilométrage des points particuliers.
Application au projet :

Pour le cas de notre étude, on a choisi deux exemples de calcul d’axe


manuel

Première exemple : Courbe sans clothoide

Rayon R=600m >(Rhnd=350m)

R S3

B
A
S1
S2

Points X (m) Y (m) R(m)

S1 9793,52 199797,05

S2 9865,83 199870,45 600

S3 9977,09 199977,11

Calculs des gisements :


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ΔX 72, 30
GSS 21 = Arctg = Arctg =49 , 51 gr
ΔY 73 , 4
ΔX 111, 26
GSS 32 = Arctg = Arctg =51 , 34 gr
ΔY 106 , 66

ΔX 192, 67
GSS 31 = Arctg = Arctg =49 ,89 gr
ΔY 193 ,3

Calcul de l’angle  :
γ=G SS 32−G SS 21=51 , 34−49 , 51=1 , 83 gr

Calcul de tangente :
γ 1, 83
T =Rtg =600 tg =8 ,62 m
2 2

Calcul des distances :


S1 S2 =√ ΔX 2 + ΔY 2 =103 ,02 m

S2 S3 =√ ΔX 2 + ΔY 2 =154 , 12 m

S1 S3 =√ ΔX 2 +ΔY 2 =273 , 06 m

Calcul la Longueur d’arc de cercle :


π ×R×γ π×600×1 , 83
AB= = =17 , 24 m
200 200

Calcul des cordonnés x, y :

Coordonnée du sommet :
X S 2= X S 1 +S 1 S 2 sin(100−GSS 21 )
X S 2=9793,52+103 ,02 sin (100−49 , 51)=9866 , 92 m
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Y S2 =Y S1 +S 1 S 2 cos(100−G SS 21 )
Y S2 =199797,05+103 , 02 cos(100−49 ,51 )=199869 ,33 m

Coordonnée des points de tangente :


X A =X S 2−T cos(100−GSS 21 )
X A =9865 , 83−8 , 62cos(100−49 , 51)=9859 ,78 m
Y A =Y S 2 −T sin (100−GSS 21 )
Y A =199870 , 45−8 ,62 sin(100−49 , 51)=199864 , 30 m

X B=X S 2 +T cos(100−GSS 32 )
X B=9865 , 83+8 ,62 cos(100−51 , 34 )=9872 , 05 m
Y B=Y S 2 +T sin(100−GSS 32 )
Y B=199870 , 45+8 , 62 sin(100−51, 34 )=199876 , 41m

Deuxième exemple : Courbe avec clothoide

Les coordonnées des sommets et le rayon sont résumés dans le


tableau ci- dessous :
Points X (m) Y (m) R(m)

S1 9986,08 199991,5

S2 9989,05 200079,89 100

S3 9964,50 200128,88
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Caractéristiques de la courbe de raccordement

Calcul du paramètre A :

Détermination de L :
R 100
≤A≤R D ' ou < A <100
3 3

On prend: A =35 m L = A²/R donc L =12,25m.

Calcul de ∆R :

∆R = L2 / 24R = 12,25 ²/ (24x100) = 0,06m

L 12 ,25
= =0 , 1225 m
R 100

A partir des tables de clothoïdes ligne N° 316, on tire les valeurs


suivantes
ΔR
= 0 , 00062521 ⇒ ΔR=0 , 062521 m
R
Xm
= 0 ,0612421034 ⇒ X=6 ,12421034 m
R
X
= 0 , 1224542065 ⇒ X =12 ,24542065 m
R
Y
= 0 , 00 250085 ⇒ Y =0 , 250085 m
R
S L=√ X 2 +Y 2 =48 , 9650 m
Y
δ= Arctg =1 ,3 grad
X

Calcul des Gisements :


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Le gisement d’une direction est l’angle fait par cette direction avec le
nord géographique dans le sens des aiguilles d’une montre.
ΔX 2 , 97
GSS 21 = Arctg = Arctg =2 .1383 gr
ΔY 88 ,39

ΔX 24 , 55
GSS 32 =400− Arctg =400− Arctg =370 . 4261 gr
ΔY 48 , 99

Calcul des distances :

S1 S2 =√ ΔX 2 +ΔY 2 =88 . 44 m

S2 S3 =√ ΔX 2 + ΔY 2 =54 . 79 m

Calcul de l’angle  :
γ =G SS 21−G SS 32=(2 ,1383−370 , 4261 )+400=31, 7122 gr

Calcul de l’angle  :
L 200 12 , 25 200
× =3 , 8992 gr
= 2R . π = 2×100 π

Vérification de non chevauchement :

 = 3,8992 grades

 /2 =31,7122/ 2 = 15,8561 grades

D’où :    / 2  pas de chevauchement.


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Calcul la Longueur d’arc de cercle :


(γ−2 τ )×π 100×(31 ,7122−(2×3 , 8992 ))×3 . 14
L=R× = =37 , 56 m
200 200

Calcul les cordonnées de débuts et fin des clothoides:

-Calcul les cordonnées de débuts de Clothoide (KA1 ; KE1)


T =X m+t
γ 31, 7122
t=( R+ ΔR )tg =(100+0 , 062521 )tg =25 , 45 m
2 2
T =6 , 12421034+25 , 45=31 , 57 m

X KA 1 =X S 2 +T sinG SS 21 X KA 1 =9989 , 05+31 , 57 sin 2 ,1383=9990 , 11m


Y KA 1 =Y S 2 + T cos G S2
S1

Y KA 1 =200079 , 89+31 ,57 cos 2 ,1383=200111, 44 m

δ= Arctg(Y / X )=1 , 3 gr S L=√ X 2 + Y 2=12 , 24 m

G KE 1
KA 1 =2 ,1383−1. 3=0 , 8383 gr

X KE 1 =X KA 1 + S L sin G KE 1
KA 1 X KE 1 =9990 , 11+12 , 24 sin 0, 8383=9990 ,27 m
Y KE 1 =Y KA 1 + S L cos G KE 1
KA 1 Y KE 1 =200111, 44 +12 ,24 cos0 , 8383=200123 ,67 m

Calcul les cordonnées de fin de Clothoide (KA2 ; KE2)

X KA 2 =X S 2 −T sin GSS 32 X KA 2 =9989 , 05+31 , 57 sin 370 , 4261=9974 , 90 m


Y KA 2 =Y S 2 −T cos GSS 32 Y KA 2 =200079 , 89+31 ,57 cos370 , 4261=200108 , 11m

X KE 2 =X KA 2 +S L sin G KE 2 X KE2 =9964 . 52 m


KA 2
Y KE 2 =Y KA 2 + S L cos G KE 2 Y KE2 =200128 .85 m
KA 2
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CHAPITRE
(IV)
ESSQUISSE ROUTE 5éme ANNEE

PROFIL EN LONG

IV.1. DEFINITION :
Le profil en long est une coupe verticale passant par l'axe de la route, développée et
représentée sur un plan à une certaine échelle.
Le but principal du profil en long est d’assurer pour le conducteur une continuité
dans l’espace de la route afin de lui permettre de prévoir l’évolution du tracé et une
bonne perception des points singuliers.
Le profil en long est constitue deux éléments géométriques :
Lignes droites (déclivités).
Arcs de cercle tangents.
IV.2. REGLES A RESPECTER DANS LE TRACE DE LA LIGNE ROUGE :
Le tracé de la ligne rouge qui constitue la ligne projet retenue n’est pas arbitraire,
mais elle doit répondre à certaines conditions concernant le confort, la visibilité, la
sécurité et l’évacuation des eaux pluviales. Parmi ces conditions il y a lieu :
D’adapter au terrain naturel pour minimiser les travaux de terrassement qui
peuvent être coûteux.
De rechercher l’équilibre adéquat entre le volume de remblais et de déblais.
De ne pas dépasser une pente maximale préconisée par les règlements.
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D’éviter de maintenir une forte déclivité sur une grande distance.


D’éviter les hauteurs excessives de remblais.
Prévoir le raccordement avec les réseaux existants.
Au changement de déclivité (butte ou creux) on raccordera les alignements
droits par des courbes paraboliques.
D’assurer une bonne coordination entre le tracé en plan et le profil en long.
IV.3. COORDINATION ENTRE LE TRACE EN PLAN ET LE PROFIL EN LONG :
La coordination du tracé en plan et du profil en long doit faire l’objet d’une étude
d’ensemble, afin d’assurer une bonne insertion dans le site, respecter les règles de
visibilité et autant que possible, un certain confort visuel; ces objectifs incite à :
Associer un profil en long concave, même légèrement, à un rayon en plan
impliquant un dégagement latéral important.
Faire coïncider les courbes horizontales et verticales, puis respecter la
condition :
R vertical > 6 × R horizontal, pour éviter un défaut d’inflexion.
Supprimer les pertes de tracé dans la mesure où une telle disposition n’entraîne
pas de coût sensible, lorsqu’elles ne peuvent être évitées, on fait réapparaître la
chaussée à une distance de 500m au moins, créant une perte de tracés
suffisamment francs pour prévenir les perceptions trompeuses.
IV.4. DECLIVITES:
La construction du profil en long doit tenir compte de plusieurs contraintes. La pente
doit être limitée pour des raisons de sécurité (freinage en descente !) et de confort
(Puissance des véhicules en rampe). Autrement dit la déclivité est la tangente de

L’angle que fait le profil en long avec l’horizontal .Elle prend le nom de pente pour les
descentes et rampe pour les montées.
IV.4.1. Déclivité minimum :
Les tronçons de route absolument horizontaux, dits « en palier » sont si possible a
éviter, pour la raison de l’écoulement des eaux pluviales.la pente transversale seule
de la chaussée ne suffit pas, il faut encore que l’eau accumulée latéralement s’évacue
longitudinalement avec facilité par des fossés ou des canalisations ayant une pente
suffisante. Il est conseillé d’éviter les pentes inférieures à 1% et surtout celle inférieur
à 0.5 %, pour éviter la stagnation des eaux.
IV.4.1. Déclivité maximum :
Du point de vue technique, la déclivité maximale dépend de l’adhérence entre pneus
et chaussée (ce phénomène concerne tous les véhicules), ainsi de la réduction des
vitesses qu’elle provoque ou les camions (poids lourds) sont déterminants car la
plupart des véhicules légers ont une grande de puissance. Donc Il est conseillé
d’éviter les pentes supérieures à 7%.
IV.5. LES RACCORDEMENTS EN PROFIL EN LONG :
Les changements de déclivités constituent des points particuliers dans le profil en
long. Ce changement doit être adouci par l’aménagement de raccordement circulaire
qui y doit satisfaire les conditions de visibilité et de confort. On distingue deux types
de raccordements :
IV.5.1. Raccordements convexes :
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Les rayons minimums admissibles des raccordements paraboliques en angles


saillants, sont déterminés à partir de la connaissance de la position de l’œil humain,
des obstacles et des distances d’arrêt et de visibilité. Leur conception doit satisfaire à
la condition :
Condition de confort.
Condition de visibilité.
IV.5.1.1. Condition de confort :
Lorsque le profil en long comporte une forte courbure de raccordement, les
véhicules sont soumis à une accélération verticale insupportable, qu’elle est limitée à
« g /40(cat 1-2) et g / 30(cat 3-4-5) », le rayon de raccordement à retenir sera donc
égal à :
v2 /Rv < g /40 avec g = 10 (m /s2) et v = V/3.6

D’ou :
Rv 0, 30 V2 (cat 1-2).
Rv 0, 23 V2 (cat 3-4-5).
Tel que :
Rv : c’est le rayon vertical (m).
V : vitesse de référence (km /h).

IV.5.1.2. Condition de visibilité :


Elle intervient seulement dans les raccordements des points hauts comme condition
supplémentaire à celle de condition confort.
Il faut deux véhicules circule en sens opposes puissent s’apercevoir a une distance
double de la distance d’arrêt minimum.
Le rayon de raccordement est donne par la formule suivante :
2
d 2
RV ≥ ≈ 0,27 D
2 .( h0 + h1 + 2. √ h 0 . h 1 )

 d : Distance d’arrêt (m).


 h0 : Hauteur de l’œil (m).
 h1 : Hauteur de l’obstacle (m).
Les rayons assurant ces deux conditions sont données par les normes en fonction
de la vitesse de base et la catégorie, pour choix unidirectionnelle et pour une vitesse
de bas Vr=40 (Km/h

IV.5.1. Raccordements concaves :


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Dans le cas de raccordement dans les points bas, la visibilité diurne n’est pas
déterminante, plutôt c’est pendant la nuit qu’on doit s’assurer que les phares du
véhicule devront éclairer un tronçon suffisamment long pour que le conducteur
puisse percevoir un obstacle, la visibilité est assurer pour un rayon satisfaisant la
relation :
2
' d1
RV =
(1.5 + 0,035 × d 1 )

IV.6.DETERMINATION PRATIQUES DU PROFIL EN LONG :


Dans les études des projets, on assimile l’équation du cercle :
X2 + Y2 -2 R Y = 0.
2
2 X
À l’équation de la parabole X -2 RY= 0 → Y=
2R
Pratiquement, le calcul des raccordements se fait de la façon suivante :
 Donnée les coordonnées (abscisse, altitude) des points A et D.
 Donnée La pente P1 de la droite (AS).
 Donnée la pente P2 de la droite (DS).
 Donnée le rayon R.

Détermination de La position du point de rencontre (S) :


On a :
ZD’ = ZA + L.P2 ; m = ZA’ - ZA
ZA’ = ZD + L.P1 ; n = ZD’ - ZD
Les deux triangles SAA’ et SDD’ sont semblables donc :
m x mL
= x =
n L - x m + n
S X S = X + X A.
ZS = P1.X + ZA.
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Calculs de La tangente :
R
T= |P - P2|
2 1

On prend (+) lorsque les deux pentes sont de sens contraires, on prend (-) lorsque les
deux pentes sont de même sens.
La tangente (T) permet de positionner les pentes de tangentes B et C.
E X E = xs - T ; F X F = xs + T
ZE = zs - T.P1 ZF = zs - T.P2
Projection horizontale de la longueur de raccordement :
LR=2T
Calcul de la flèche :
2
T
H=
2R
Calcul de la flèche Et de l’altitude d’un point courant M sur la courbe :
HX = x2 / 2R
M
ZM = ZB + Xp1- X2/ 2R
Calcul des cordonnées du sommet de la courbe (T) :
Le point J correspond au point le plus haut de la tangente horizontale.

X1=Rp1 ; X2= Rp2 J XJ = XE + R.P1


2
X1
Z J = Z E + X 1 . P1
2R

Dans le cas des pentes de même sens le point J est en dehors de la ligne de projet et
ne présente aucun intérêt. Par contre dans le cas des pentes de sens contraire, La
connaissance du point (J) est intéressante en particulier pour l’assainissement en
zone de déblai, le partage des eaux de ruissellement se fait a partir du point J, c’est à
dire les pentes des fossés descendants dans les sens J ver A et D.

IV.7.Exemple de calcul de Profil En Long :


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CHAPITRE
(V)

PROFIL EN TRAVERS
ESSQUISSE ROUTE 5éme ANNEE

V.1. DEFINITION :
Profil en travers est une coupe transversale menée selon un plan vertical
perpendiculaire à l’axe de la route projetée.
Un projet routier comporte le dessin d’un grand nombre de profils en travers, pour
éviter de rapporter sur chacun de leurs dimensions, on établit tout d’abord un profil
unique appelé «profil en travers type» contenant toutes les dimensions et tous les
détails constructifs (largeurs des voies, chaussées et autres bandes, pentes des
surfaces et talus, dimensions des couches de la superstructure, système d’évacuation
des eaux etc.…).
V.2. LES ELEMENTS DU PROFIL EN TRAVERS :
La chaussée:
C’est la partie affectée à la circulation des véhicules.
La largeur roulable:
Elle comprend les sur largeurs de la chaussée, la chaussée et la bande d’arrêt.
Plate forme:
C’est la surface de la route située entre les fossés ou les crêtes des talus de remblais,
comprenant la chaussée et les accotements, éventuellement les terrepleins et les
bandes d’arrêts.
L’assiette:
C’est la surface de la route délimitée par les terrassements.
L’emprise:
C’est la surface du terrain naturel affectée à la route et à ses dépendances (talus,
Chemins de désenclavement, exutoires, etc.…) limitée par le domaine public.
Les accotements:
En dehors des agglomérations, les accotements sont dérasés. Ils comportent
Généralement les éléments suivants :
 Une bande de guidage.
 Une bande d’arrêt.
 Une berme extérieure.
Le terre-plein central:
Il s’étend entre les limites géométriques intérieures des chaussées. Il comprend :
 Les sur largeurs de la chaussée (bande de guidage).
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 Une partie centrale engazonnée, stabilisée ou revêtue.


Le fossé :
C’est un ouvrage hydraulique destiné à recevoir les eaux de ruissellement provenant
de la route et des talus et les eaux de pluie.

Le profil en travers type.

V.3.CLASSIFICATION DU PROFIL EN TRAVERS :


Ils existent deux types de profil :
Profil en travers type.
Profil en travers courant.
V.3.1. Le profil en travers type :
Le profil en travers type est une pièce de base dessinée dans les projets de nouvelles
routes ou l’aménagement de routes existantes. Il contient tous les éléments
constructifs de la future route, dans toutes les situations (remblais, déblais).
L’application du profil en travers type sur le profil correspondant du terrain en
respectant la cote du projet permet le calcul de l’avant mètre des terrassements.
V.3.2. Le profil en travers courant :
Le profil en travers courant est une pièce de base dessinée dans les projets à une
distance de 20 m.
V.4. APPLICATION AU PROJET :
Après l’étude de trafic, le profil en travers type retenu pour l’évitement sera
composé d’une route de 2× (2×3,5) voies.
Les éléments du profil en travers type sont comme suit :

Chaussée : 2× (3,5m × 2) = 14,00 (m).


Accotement : 0.6 m× 2 = 1,2 (m).
 Terre plain centrale (TPC) = 0.5(m).
Plate forme : = 15,7 (m).
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CHAPITRE
(VI)

CUBATURES
ESSQUISSE ROUTE 5éme ANNEE

VI.1. INTRODUCTION :
La réalisation d’une infrastructure de travaux publics nécessite toujours une
modification du terrain naturel sur lequel sera implanté le projet. Pour les voies de
circulations celles ci sont très visibles sur les profils en longs et les profils en travers.
Cette modification s'effectue soit par apport à la terre sur le sol du terrain naturel,
qui lui servira de support remblai, soit par excavation des terres existantes au dessus
du niveau de la ligne rouge déblai.
Pour réaliser ces voies il reste à déterminer le volume de terre se trouvant entre le
tracé du projet et celui du terrain naturel. Ce calcul s'appelle ((les cubatures des
terrassements)).
VI.2. DEFINITION :
Les cubatures de terrassement, c’est l’évolution des volumes de déblais que
comporte le projet à fin d’obtenir une surface uniforme et parallèlement sous
adjacente à la ligne projet :
Les éléments qui permettent cette évolution sont :
 Les profils en long
 Les profils en travers
 Les distances entre les profils.
Les profils en long et les profils en travers doivent comporter un certain nombre de
points suffisamment proches pour que les lignes qui joignent ces points soit différents
le moins possible de la ligne du terrain qu’il représente.
VI.3. METHODES DE CALCUL DES CUBATURES :
Les cubatures sont Les calculs effectués pour avoir les volumes des terrassements
existants dans notre projet. Les cubatures sont fastidieuses, mais :
 Il existe plusieurs méthodes de calcul des cubatures qui simplifie le calcul.
 Le travail consiste a calculé les surfaces SD et SR pour chaque profil en travers,
en suite on les soustrait pour trouver la section pour notre projet.
On utilise la méthode SARRAUS. C’est une méthode simple qui se résume dans le
calcul des volumes des tronçons compris entre deux profils en travers successifs.
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 TN : Terrain Naturelle.
 SD : Surface Déblai.
 SR : Surface Remblai.
VI.3.1. La formule de SARRAUS :
On calcule séparément les volumes des tronçons compris entre deux profils en
travers successifs en utilisant la formule des trois niveaux ou formule au prismatoide.

L
V= ( S1 + S2 + 4 × SMOY )
6

 PF: profil fictive, surface nulle.


 Si: surface de profil en travers Pi.
 Li : distance entre ces deux profils.
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 SMOY : surface intermédiaire (surface parallèle et à mi-distance Li).


Pour éviter des calculs très long, on simplifie cette formule en considérant comme
très voisines les deux expressions SMOY et (S1+S2)/2 ; Ceci donne :

Li
Vi = ×( Si + S i+1 )
2

Donc les volumes seront :


L1 L2
Entre P1 et P2 : V1 = ×( S1 + S2 ) ; Entre P2 et PF : V2 = ×( S2 + 0)
2 2
.
L3
Entre PF et P3 : V3 = ×( 0+ S3 ) ; Entre P3 et P4 :
2
L4
V4 = ×( S3 + S4 ) .
2
En additionnant membres à membre ces expressions on a le volume total des
terrassements :

L1 L1 + L2 L2 + L3 L3 + L4 L4
V = S1 + S2 + ×0+ S3 + S4
2 2 2 2 2

VI.3.2. La méthode de GULDEN :


Dans cette méthode les sections et les largeurs des profils sont calculées de façon
classique mais la distance du barycentre de chacune des valeurs à l’axe est calculée
pour obtenir les volumes et les surfaces. Ces valeurs sont multipliées par le
déplacement du barycentre en fonction de la courbure au droit du profil concerné.
Cette méthode permet donc de prendre en compte la position des quantités par
rapport à la courbure instantanée. Si on utilise la méthode de GULDEN, la quantité
(longueur d’application) n’a plus de sens.

VI.3.3. La méthode linéaire :


C’est la méthode classique. Les sections et les largeurs sont multipliées par la
longueur d’application pour obtenir les volumes et les surfaces. Cette méthode ne
prend pas en compte la courbure du projet donc les résultats sont identiques quel
que soit le tracé en plan.
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CHAPITRE
(VII)

DIMENSINNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE


ESSQUISSE ROUTE 5éme ANNEE

VII.1. INTRODUCTION :
On entend par dimensionnement des chaussées l’épaisseur à donner à un corps
chaussée, Elle doit être suffisante pour qu’elle ait une durée convenable, et non
Surabondante pour éviter les dépenses superflues.
Pour cela la qualité de la construction des chaussées, passe d’abord par une Bonne
reconnaissance du sol support et un choix judicieux des matériaux à utiliser, lui
permettant de résister aux agressions des agents extérieurs et aux surcharges
D’exploitation.
La chaussée doit permettre la circulation des véhicules dans les conditions de
confort et de sécurité voulue. Si le corps de chaussée se repose sur un sous-sol
présentant une portance insuffisante. On est donc amène à apporter sur le sol
naturel une épaisseur quelque fois importante de matériaux choisis dont la qualité va
croitre au fur et a mesure qu’on se rapproche de la surface de la chaussée car les
matériaux seront soumis a pression fort au fur et a mesure qu’il se rapproche de la
surface de roulement.
Le calcul et la justification des épaisseurs des différentes couches de la structure de
chaussée retenue, sont fixes en fonction des paramètres fondamentaux qui sont :
L’environnement de la route.
Le trafic.
La nature du sol support.
Les matériaux choisis.
La durée de vie de la chaussée.

VII.2. PRINCIPE DE LA COSTITUTION DES CHAUSSEES :


La chaussée est essentiellement un ouvrage de répartition des charges roulantes sur
le terrain de fondation. Pour que le roulage s’effectue rapidement, surement et sans
usure exagérée du matériel, il faut que la surface de roulement ne se déforme pas
sous l’effet :
De la charge des véhicules.
Des chocs.
Des intempéries.
Des efforts cisaillements.

VII.3. LES DIFFERENTS TYPES DES CHAUSSEES :


Il existe trois types de chaussée:
 Chaussée souple.
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 Chaussée semi - rigide.


 Chaussée rigide.

les chaussées souples :


Dans une chaussée souple, on distingue, en partant du haut vers le bas, les couches
suivantes :
 La couche de surface ou couche de roulement ;
 La couche de base ;
 La couche de fondation ;
 La couche de forme.
Couche de surface :
La couche de surface est en contact direct avec les pneumatiques des véhicules et les
charges extérieures. Elle a pour rôle essentiel d’encaisser les efforts de cisaillements
provoques par la circulation. Elle est en générale composée d’une couche de
roulement qui a pour rôle :
 D’imperméabiliser la surface de chaussée.
 D’assurer la sécurité (par l’adhérence) et le confort des usages (diminution de
bruit, bon uni).
La couche de liaison a, pour rôle essentiel, d’assurer une transition, avec les couches
inférieures les plus rigides.
L'épaisseur de la couche de roulement en général entre 6 et 8 cm.
Couche de base:
La couche de base est formée en générale de grave concassée ou de grave bitume,
tuf, sable gypseux,…
Elle a pour rôle essentiel de prendre les efforts verticaux et de répartir les
contraintes normales qui en résultent sur la couche de fondation sans se déformer ni
se dégrader.
La couche de base est constituée avec beaucoup de soin elle doit porter de meilleurs
matériaux car les contraintes sont plus élevées vers la surface qu’au fond.
L'épaisseur de la couche de base varie entre 10 et 25 cm.
Couche de fondation:
La couche de fondation constitue avec la couche de base le corps de chaussée. Son
rôle est identique à celui de la couche de base, mais elle constituée d’un matériau
non traité de moindre qualité et coût.
Couche de forme:
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La couche de forme est constituée généralement des matériaux disponibles sur le


chantier ou localement, elle sera constituée généralement des matériaux sableux ou
graveleux Propres. Elle a pour rôle d’améliorer et d’uniformiser certains sols fins non
traitée possédant des caractéristiques géotechniques médiocres Actuellement, on
tient compte d’améliorer la portance du sol support à long terme, par la couche de
forme. L’épaisseur de la couche de forme est en générale entre 40 et 70 cm.

les chaussées rigides .

VII .4. METHODES DE DIMENSIONNEMENT :


Toutes les méthodes existantes de dimensionnement du corps de chaussée
s’appuient sur la force portante du sol, le trafic et les caractéristiques mécaniques des
matériaux constituant les différentes couches. Notre corps de chaussée sera
dimensionné avec les deux méthodes suivantes :
 Méthode CBR.
 Méthode du catalogue de dimensionnement des chaussées neuves du CTTP.
Trafic :
Un comptage est effectué en 2012 par le service concerné , pour estimer le trafic à
l’horizon, on fait une projection jusqu’a l’an 2034, tout en sachant que la durée de vie
de notre projet estimer à 20 ans, et sa mise en service est prévue pour l’année 2014.
la valeur du trafic est donnée dans le tableau suivant:
TJMA (v/j) % PL
13035V/J 5

VII.4.1. Methode C.B.R (California – Bearing – Ratio):


C’est une méthode (Semi-Empirique) qui est basée sur un essai de poinçonnement
sur un échantillon de sol support en compactant des éprouvettes à (90-100) % de
l’optimum Proctor modifié sur une épaisseur d’eau de moins de 15 (cm). Le CBR
retenu finalement est la valeur la plus basse obtenue après immersion de cet
échantillon.
Pour que la chaussée tienne, il faut que la contrainte verticale répartie suivant la
théorie de BOUSSINESQ, soit inférieure à une contrainte limite qui est
proportionnelle à l’indice CBR.
L’épaisseur est donnée par la formule suivante :
e =
100+150 √P
I CBR + 5
 ICBR : indice CBR.
En tenant compte de l’influence du trafic, la formule suivant :
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N
100 + √ P × [ 75 + 50 × log ( ) ]
10
e =
I CBR + 5
 N : désigne le nombre moyen de camion de plus 1500 kg à vide.
 P : charge par roue P = 6.5 t (essieu 13 t).
 Log : logarithme décimal.
 e : Epaiseur equivalent.

Notion de l’épaisseur équivalente:


La notion de l’épaisseur équivalente est introduite pour tenir compte des qualités
mécaniques différentes des couches, et l’épaisseur équivalente d’une couche est
égale à son épaisseur réelle multipliée par un coefficient « a » appelé coefficient
d’équivalence. L’épaisseur équivalente de la chaussée est égale à la somme des
équivalents des couches :
Eeq = ∑ e i (r é el) × a i

e1 : épaisseur réelle de la couche de roulement.


e2 : épaisseur réelle de la couche de base.
e3 : épaisseur réelle de la couche de fondation.
a1, a1, a1: sont Les coefficients d’équivalence respectivement des matériaux des
couches e1, e2, e3.

Les valeurs usuelles du coefficient d’équivalence suivant le matériau utilisé sont


données dans le tableau suivant :

Matériaux utilises Coefficient d’équivalence 'a'


Béton bitumineux ou enrobe dense 2.00
Grave ciment – grave laitier 1.50
Sable ciment 1.00 à 1.20
Grave concasse ou gravier 1.00
Tuf 0.7 à 0.8
Grave roulée – grave sableuse T.V.O 0.75
Sable 0.50
Grave bitume 1.60 à 1.70
Les coefficients d’équivalence.

Remarque :
Pour le calcul de l’épaisseur réelle de la chaussée, on fixe e1 et e2 et on calcul e3,
généralement les épaisseurs adoptées sont :

BB : 6-8cm GB : 10-20cm GC : 15-30cm TVO: 30cm et plus


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VII.4.2. Méthode du catalogue de dimensionnement des chaussées neuves


(CTTP) :
Afin de faciliter la tâche à l’ingénieur routier Un manuel pratique de
dimensionnement d’une utilisation facile a été conçu ; caractérisé par des hypothèses
de base sur les paramètres caractéristiques (la stratégie de dimensionnement, niveau
de service, trafic, caractéristiques du sol, climat, matériaux).

Matériaux : traités au bitume (GB, BB), non traités.


Trafic : classé selon le nombre de (Pl /j/sens) à l’année de la mise en service.
Portance du sol support (Si) : selon l’indice CBR (voir le tableau).
Climat : l’Algérie est divisée en trois zones (humide, semi aride, aride).

VII.4.3. Méthode du catalogue des structures des chaussées neuves (B60-B61)


Le catalogue des structures type neuf est établi par « SETRA » .il distingue les
structures de chaussée suivant les matériaux employés (GNT, SL, GC, SB). Il considère
également quatre classes de trafic selon leur importance, allant de 200 à 1500
(véh/j).
Il tient compte des caractéristiques géotechniques du sol de fondation. Il se présente
sous la forme d’un jeu de fiches classées en deux paramètres de données :
 Trafic cumulé de poids lourds à la 20ème année Ti.
 Les caractéristiques du sol (Si).
Détermination de la classe du trafic :
Le trafic est caractérisé par le nombre de poids lourds de charge utile supérieur à 50
(Km) par jour la voie la plus chargée.

Classe de trafic Trafic poids lourds cumule sur 20 ans


T1 T < 7.3105
T2 3.7 105 < T < 2  106
T3 2 106< T < 7.3  106
T4 7.3  106 < T < 4  107
T5 T > 4  107
Classement du trafic suivant le catalogue.

On commence par la détermination du trafic poids lourds cumulé sur 20 ans et


définir à partir du tableau ci dessus la classe de trafic correspondant. Le trafic cumulé
est donné par la formule ci-après :

[
T C = T PL 1+
( 1+τ ) -1 ]
(1+τ) n+1 -(1+τ)
× 365

TPL : trafic poids lourds à l’année de mise en service.


n : durée de vie (n = 20 ans).
Τ : taux de croissance du trafic.
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Détermination de la classe du sol :


Le sol doit être classé selon la valeur du CBR du sol support. Les différentes
catégories de sol sont données par le tableau suivant :

Classe du sol Indice C.B.R


S1 25 à 40
S2 10 à 25
S3 5 à 10
S4 <5
Classe de sols.

2. Dimensionnement par la méthode du CBR :(californien bearing ratio)

La méthode du CBR suppose les conditions suivantes


 La rupture de la chaussée serait le résultat d’une contrainte de
compression sur le sol de fondation supérieure à la contrainte admissible :
 > admsol

 2.Le corps de chaussée et le sol de fondation sont considérés comme une


masse homogène et isotrope.
 La méthode a été conçue pour des pressions de contact de pneu ne
dépassant pas 5bars (5 kg/cm2).
 Le corps de chaussée n’est pas soumis à rupture par fatigue sans que le
sol de fondation soit sévèrement sollicité.
 La méthode ne considère pas le cas de rupture due à une contrainte
excessive de traction à la base d’un revêtement ou à une contrainte
excessive de cisaillement dans la couche de base.
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 La méthode est seulement valable pour une chaussée presque


parfaitement souple constituée de couches de matériaux, tel que le rapport
des modules de 2 couches successives est inférieur à environ 3.

On voit bien que ces deux conditions ne sont bien remplies que dans le cas
d’uneroute ayant un revêtement constitué d’un mince gravillonnage.

Trafic ; essieux compris entre 1t et 10t, régulièrement réparti


 La méthode est précise pour les cas de CBR variant de 4 à 30.

Pour les routes à fondation en matériaux granuleux, la méthode CBR peut être
considérée comme satisfaisante mais non appropriée dans sa forme au calcul
de chaussées qui ont une fondation faite de matériaux liés (cas de toutes
chaussées neuves en général)

Le critère de portance de la méthode CBR exigeait à la chaussée de ne pas


poinçonner le sol de fondation.

calcul par la méthode CBR :

Les données :
TJMA 2034=13035V/J
I CBR=4
Z= 5%
τ =4%
Durée de vie 20 ans

Chaussée unidirectionnelle à 2 voies : 90% du trafic PL sur la voie lente de droit

TPL=13035x0,05x0,9=587 PL/J/sens

ETOTALE =100+ √ 6 , 5¿ ¿

ETOTALE =100+ √ 6 , 5¿ ¿

ETOTALE =58 cm

On fixe
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E3 =EBB =8 cm

E2= EGB=15 cm

ETOT −(a2 × E2 + a3 × E3 )
E1=
a1

58−(1 , 5× 15+ 2× 8)
E 1=
1

structure Eréelle cm Eéquivalent cm


BB 8 8×2=16
GC 15 15 ×1 , 5=22
TVO 20 20
TOTAL 58 58

3 .Dimensionnement par la méthode catalogue Algerien

TJMA = 13035 v/j > 1500 RP1

Calcul de trafic de poids lourd :


PL= 587 v/j/s.

300 <587 < 600. Classe du trafic est de TPL4.

Indice CBR I= 4 la classe de notre sol S4 .

On a choisi la durée de vie a 20 ans .


La zone climatique est de zone 1.
Alors selon le catalogue algérien de dimensionnement et à partir de ce que on
a trouvé ( S4 , TPL4, RP1).
Puisque on est dans une route à forte densité de trafics (Rp1) et une mauvaise
classe de sol(S4), ce qui nécessite de passer a une classe S2 par l’utilisation
d’une couche de forme en TVO d’épaisseur de 60 cm
On a les résultats suivants :

Matériaux Epaisseur(cm)
BB( cm) 7
GB( cm) 20
GNT( cm) 30
TOTAL( cm) 57
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NB : on a choisi la méthode catalogue Algerien pour le dimensionnement de la


chaussée pour raison économique

CHAPITRE
(VIII)

ASSAINISSEMENT
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VIII.1. INTRODUCTION :
L’assainissement des voies de circulation comprend l’ensemble des dispositifs à
prévoir et réaliser pour récolter et évacuer toutes les eaux superficielles et les eaux
souterraines, c’est à dire :
l’assèchement de la surface de circulation par des pentes transversale et
longitudinale, par des fossés, caniveaux, curettes, rigoles, gondoles, etc.…
les drainages : Ouvrages enterrés récoltant et évacuant les eaux souterraines
(tranchées drainantes et canalisations drainantes).
les canalisations : ensemble des ouvrages destinés à l’écoulement des eaux
superficielles (conduites, chambre, cheminées, sacs, …).
VIII.2. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES :
L’assainissement des routes doit remplir les objectifs suivants :
Assurer l’évacuation rapide des eaux pluvial et s’écoulant directement sur le
revêtement de la chaussée (danger d’aquaplaning).
Le maintien de bonne condition de viabilité.
Réduction du coût d’entretien.
Eviter les problèmes d’érosions.
La sauvegarde de l’ouvrage routier (car l’eau accélère la dégradation de la
surface, augmente la teneur en eau du sol support, entraînant par la suite des
variations de portance et diminue la qualité mécanique de la chaussée).
VIII.2.1. Drainage des eaux souterraines :
a)- Nécessité du drainage des eaux souterraines :
Les eaux souterraines comprennent d'une part, les eaux de la nappe phréatique et
d'autre part, les eaux d'infiltrations. Leurs effets sont nocifs si ces eaux détrempent la
plate-forme, ce qui peut entraîner une baisse considérable de la portance du sol. Il
faut donc veiller à éviter :
 La stagnation sur le fond de forme des eaux d'infiltration à travers la chaussée.
 La remontée des eaux de la nappe phréatique ou de sa frange capillaire jusqu'au
niveau de la fondation.
b)- Protection contre la nappe phréatique :
La construction d'une chaussée modifie la teneur en eau du sol sous-jacent, car le
revêtement diminue l'infiltration et l'évaporation. Si la portance du sol est faible, on
pourra :
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 Soit dimensionner la chaussée en conséquence.


 Soit augmenter les caractéristiques de portance du sol en abaissant le niveau de
la nappe phréatique ou en mettant la chaussée en remblai.
Le choix de l'une ou l'autre de ces trois solutions dépend :
 Des possibilités de drainage du sol (coefficient de perméabilité).
 De l'importance des problèmes de gel.

 De leurs coûts respectifs.


Il n'est pas nécessaire, en général, d'assurer le drainage profond d'une grande surface
car un bon nivellement et un réseau de drainage superficiel convenablement conçu
suffisent à garantir un comportement acceptable des accotements.
VIII.3. DEFINITIONS DES TERMES HYDRAULIQUE :
 Bassin versant :
C’est un secteur géographique qui est limité par les lignes de crêtes ou lignes de
rencontre des versants vers le haut, ou la surface totale de la zone susceptible
d’alimenter en eau pluviale, d’une façon naturelle, une canalisation en un point
considéré.
 Collecteur principal (canalisation) :
Conduite principale récoltant les eaux d’autres conduites, dites collecteurs
secondaires, recueillant directement les eaux superficielles ou souterraines.
 Chambre de visite (cheminée) :
Ouvrage placé sur les canalisations pour permettre leur contrôle et le nettoyage. Les
chambres de visites sont à prévoir aux changements de calibre, de direction ou de
pente longitudinale de la canalisation, aussi qu’aux endroits où deux collecteurs se
rejoignent.
Pour faciliter l’entretien des canalisations, la distance entre deux chambres
consécutives ne devrait pas dépasser 80 à 100m.
 Sacs :
Ouvrage placé sur les canalisations pour permettre l’introduction des eaux
superficielles. Les sacs sont fréquemment équipés d’un dépotoir, destiné à retenir
des déchets solides qui peuvent être entraîné, par les eaux superficielles.
 Fossés de crêtes :
C’est un outil construit à fin de prévenir l’érosion du terrain ou cours des pluies.
 Décente d’eau :
Elle draine l’eau collectée sur les fossés de crêts.
 Les regards :
Ils sont constitués d’un puits vertical, muni d’un tampon en fonte ou en béton armé, dont le
rôle est d’assurer pour le réseau des fonctions de raccordement des conduites, de
ventilation et d’entretien entre autres et aussi à résister aux charges roulantes et aux
poussées des terres.
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Distinction entre les fonctions de drainage et l’assainissement routier.

VIII.4. DIMENSIONNEMENT DE RESEAU D’ASSAINISSEMENT A PROJETER :


Pour évaluer l’ordre de grandeur du débit maximum des eaux de ruissellement
susceptibles d’être recueillies par les fossés ou par un exutoire, on peut employer la
méthode appelée La méthode Rationnelle dont nous rappelons très sommairement
le principe :
Qa = Qs
 Qa : débit d’apport en provenance du bassin versant (m3/s).
 Qs : débit d’écoulement au point de saturation (m3/s).
Le débit d’apport est évalué à l’aide de la formule rationnelle suivant:

Qa = K.C.I.A
 K : coefficient de concentration, K = 1/360.
 C : coefficient de ruissellement.
 I : l’intensité de l’averse exprimée (mm/h).
 A : superficie(Aire) du bassin versant (HA).
VIII.4.1. Détermination de l’intensité :
Pour déterminer l’intensité on utilise la courbe « Intensité-Durée-fréquence ».qui
donne l’intensité en fonction de la période de retour et la durée (temps de
concentration).
La période de retour :
 Les buses seront dimensionnées pour une période de retour 10 ans.
 Les ponceaux (dalots) seront dimensionnés pour une période de retour 50 ans.
 Les ponts dimensionnées pour une période de retour 100 ans.
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Le tems de concentration :
La période ( t) de l’averse qui produit le débit maximum Q étant prise égale au temps
de concentration.
Dépendant des caractéristiques du bassin drainé ; Le temps de concentration est
estimé respectivement d’après Ventura, Passini, Giandothi, comme suit :
Lorsque A < 5 km² : t c = 0,127 ×

A
P
√AL
3
Lorsque 5 km²  A < 25 km² : t c = 0,108 ×
√P
4 √ A +1.5 L
Lorsque 25 km²  A < 200 km² : t C =
0.8 √ H

Tc : Temps de concentration (heure) ; L : Longueur de bassin versant (km).


A : Superficie du bassin versant (km²) ; P : Pente moyenne du bassin versant
(m.p.m).
VIII.4.2. Coefficient de ruissellement :
Le Coefficient de ruissellement est le rapport de volume d’eau qui ruisselle sur le
volume d’eau tombe sur cette surface. Sa valeur est obtenue en tenant compte des
deux paramètres suivants :
 La couverture végétale.
 La forme, la pente et la nature de terrain (qualité du sol).

Type de chaussée C
Chaussée revêtement en enrobés 0.80 à 0.95
Accotement (sol légèrement perméable) 0.15 à 0.40
Talus 0.10 à 0.30
Terrain naturel 0.05 à 0.3

VIII.4.3. Calcul de débit de saturation :


Le débit de saturation de l’ouvrage d’assainissement est calculé par le biais de la
formule de MANNING STRICKLER sur un écoulement en régime uniforme .
Qs = KSt .S. Rh2/3. I1/2
K St: Coefficient de Manning Strickler qui dépend de la nature de parois de l’ouvrage.
Paroi en terre : Kst =30.
Paroi en béton : Kst =60.
 I : Pente de pose de l’ouvrage (m.p.m).
 S : Section mouillée (m²).
 Rh : Rayon hydraulique moyen (m) avec :
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section mouillée
Rh =
périmètre mouillé

VIII.4.4. Dimensionnement des fossés :


Le profil en travers hypothétique de fossés est donné dans la figure ci-dessous avec :
 Sm : surface mouillée.
 Pm : périmètre mouillé.
 R : rayon hydraulique R = Sm /U.
 P : pente du talus P = 1/n.
On fixe la base du fossé à (b=50 cm) et la pente du talus à (1 /n = 1/1.5) d’où la
possibilité de calcul le rayon hydraulique en fonction de la hauteur h.
VIII.4.4.1. Calcul de la surface mouillée :
 La section mouillée :
e.h
Sm = b.h+2
2
Avec:
h 1
tanθ = =
e n
 e = n.h
Sm= b.h +nh2 Sm = h (b +n.h).

 Le périmètre mouillé :

Pm= b + 2.B
Avec : B¿ √ h2 + e2 =√ h2 + h2 n 2 = h ×√ 1+ n2
Pm = b + 2 .h ×√ 1+ n2
Les dimensions du fossé obtenues, en écrivant l’égalité, débit d’apport Qa et débit de
saturation Qs.
VIII.4.4.2. Calcul Le Rayon hydraulique :
h.(b + n.h)
Rh = S m / Pm =
b+2 h √ 1 + n2
VIII.4.4.3. Calcul des dimensions des fossés :
Les dimensions des fossés sont obtenues en écrivant l’égalité du débit d’apport et débit
d’écoulement au point de saturation.
Qa = Qs = K. I. C. A = Kst. J1/2. S. RH2/3 Q= F (h).
D’où
La hauteur (h) d’eau dans le fossé correspond au débit d’écoulement au point de
saturation. Cette hauteur sera obtenue, en égalisant le débit d’apport au débit de
saturation.
Qa = Qs = F(h) et calcul se fera par itération
Qa = Qs = K. I. C. A = Kst. J1/2. S. RH2/3

( ) [ ]
1 2/3
h .( b+n.h )
Qa = Qs = Kst . J 2 .h . ( b + n.h ) .
b+2h √ 1+ n 2
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CHAPITRE
(IX)

CHOIX ET CONCEPTION DE CARREFOUR


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IX.1. DEFINITION :
Le carrefour est une partie importante d’une route. L’efficacité, la vitesse, la sécurité,
le coût d’exploitation et la capacité en dépendent.
Le carrefour à niveau est le lieu de l’intersection de deux ou plusieurs routes au
même niveau.
IX.2. LES DIFFERENTS TYPES DE CARREFOUR :
Les principaux types de carrefour que présentent les zones urbaines sont :
IX.2.1.Carrefour à trois branches (en T) :
C’est un carrefour plan ordinaire à trois branches secondaires unique et orthogonale,
Le courant rectiligne domine, mais les autres courants peuvent être aussi
d’importance semblable.
IX.2.2. Carrefour à trois branches (en Y):
C’est un carrefour plan ordinaire à trois branches, comportant une branche
secondaire uniquement et dont l'incidence avec l'axe principale est oblique
(s'éloignant de la normale de plus 20°)
IX.2.3.Carrefour à quatre branches (en croix) :
C’est un carrefour plan à quatre branches deux à deux alignées (ou quasi)
IX.2.4.Carrefour type giratoire ou carrefour giratoire :
C’est un carrefour plan comportant un îlot central (normalement circulaire)
matériellement infranchissable, ceinturé par une chaussée mise à sens unique par la
droite, sur laquelle débouchent différentes routes et annoncé par une signalisation
spécifique.
Les carrefours giratoires sont utiles aux intersections de deux ou plusieurs routes
également chargées, lorsque le nombre des véhicules virant à gauche est important.
La circulation se fait à sens unique autour du terre-plein (circulation ou avale).
Aucune intersection ne subsiste; seuls des mouvements de convergence, de
divergence et d'entrecroisement s'y accomplissent dans des conditions sûres et à
vitesse relativement faible.
Les longueurs d'entrecroisement qui dépendent des volumes courants de
circulation qui s'entrecroisent, déterminent le rayon du rond point.
Une courbe de petit rayon à l'entrée dans le giratoire freine les véhicules et permet
la convergence sous un angle favorable (30 à 40°).
En revanche, la sortie doit être de plus grand rayon pour rendre le dégagement
plus aisé.
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Différents types des carrefours.

IX .3. DONNEES UTILES À L’AMENAGEMENT D’UN CARREFOUR:


Le choix d’un aménagement de carrefour doit s’appuyer sur un certain nombre des
données essentielles concernant :
 La valeur de débit de circulation sur les différentes branches et l’intensité des
mouvements tournant leur évolution prévisible dans le future.
 Les types et les causes des accidents constatés dans le cas de l’aménagement d’un
carrefour existant.
 Les vitesses d’approche à vide pratique.
 Les caractéristiques des sections adjacentes et des carrefours voisins.
 Le respect de l’homogénéité de tracé.
 La surface neutralisée par l’aménagement.
 La condition topographique.
IX.4. PRINCIPES GENERAUX D’AMENAGEMENT D’UN CARREFOUR :
 Les cisaillements doivent ce produire sous un angle de 90 ± 20 à fin d’obtenir de
meilleure condition de visibilité et la prédication des vitesses sur l’axe transversal,
aussi avoir une largeur traversée minimale.

 Ralentir à l’aide des caractéristiques géométriques les courants non prioritaires.


 Regrouper les points d’accès à la route principale.
 Assurer une bonne visibilité de carrefour.
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 Soigner tout particulièrement les signalisations horizontales et verticales.


 Eviter si possible les carrefours à feux bicolores
IX.4. 1. La visibilité :
Dans toute zone d’approche du carrefour, on doit assurer d’excellentes conditions de
visibilité entre véhicules et sur les îlots.
En cas de visibilité insuffisante il faut prévoir :
Une signalisation appropriée dont le but est soit d’imposer une réduction de
vitesse soit de changer les régimes de priorité.
Renforcer par des dispositions géométriques convenables (inflexion des tracés en
plan, îlot séparateur ou débouché des voies non prioritaires.
IX.4.2. Les îlots :
Les îlots séparateurs sont des éléments physiques obligatoires dans la conception des
carrefours giratoires, leur géométrie est déterminante pour la fonctionnalité du
carrefour, sa capacité et sa sécurité, de forme triangulaire, ils comblent l’espace entre
la voie d’entrée et la voie de sortie de chaque branche du carrefour giratoire et
permettent aux piétons de s’y réfugier quant ils traversent le carrefour.
Pour un îlot séparateur, les éléments principaux de dimensionnement sont :
 Décalage entre la tête de l’îlot séparateur de la route secondaire et la limite de la
chaussée de la route principale : 1(m).
 Décalage d’îlot séparateur à gauche de l’axe de la route secondaire : 1(m).
 Rayon en tête d’îlot séparateur : 0.5 m à 1(m).
 Longueur de l’îlot : 15 m à 30 (m).
Ilot directionnel :
Les îlots directionnels sont nécessaires pour délimiter les couloirs d’entrées et de
sortie. Leur nez est en saillie et ils doivent être arrondis avec des rayons de 0.5 à 1
(m).
IX.5. APPLICATION AU PROJET :
IX.5.1. Carrefour plan au début de projet :
Introduction :
Pour assurer l’écoulement du trafic au niveau des jonctions, nous avons prévu
d’aménager Un carrefour plans en type giratoire et offrent la priorité au
contournement.
En effet, ces aménagements seront mis en place dans le but d’améliorer les
conditions de circulation au niveau de cette intersection des routes avant même
qu’elles ne deviennent des points noirs.
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CHAPITRE
(X)

SIGNALISATION

X.1. INTRODUCTION :
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La signalisation fait partie intégrante du paysage routier. Elle est un outil de


Communication essentielle pour l’usager de la route. Elle doit, par conséquent être
conçue et installée de manière à aider l’usager de la route le long de son parcours en
lui permettant d’adapter sa conduite aux diverses situations qui se présentent, et ce,
en évitant l’hésitation et la fausse manœuvre.
X.2. L’OBJET DE LA SIGNALISATION ROUTIERE :
La signalisation routière a pour objet :
 De rendre plus sûr la circulation routière ;
 De faciliter cette circulation ;
 D’indiquer ou de rappeler diverses prescriptions particulières de police;
 De donner des informations relatives à l’usage de la route.
X.3. TYPES DE SIGNALISATION :
On distingue deux types de signalisation :
Signalisation verticale ;
Signalisation horizontale.
X.3.1. Signalisation verticale :
Elle se fait à l’aide de panneaux, qui transmettent un message visuel grâce à leur
emplacement, leur type, leur couleur et leur forme, on distingue :
Signalisation avancée :
Le signal A24 est placé à une distance de 150m de l’intersection.
Le signale B3 accompagné dans tous les cas d’un panneau additionnel (modèle G5)
est implanté sur la route prioritaire.
Signalisation de position :
Le signal de type B2 « arrêt obligatoire » est placé sur la route ou les usagers doivent
marquer l’arrêt.
Signalisation de direction :
L’objet de cette signalisation est de permettre aux usagers de suivre la route ou
l’itinéraire qu’ils se sont fixés, ces signaux ont la forme d’un rectangle terminé par
une pointe de flèche d’angle au sommet égal à 75°.
X.3.2. Signalisation horizontale :
Elle concerne uniquement les marquages sur chaussées qui sont employées pour
régler la circulation.
 Type de signalisation :
La signalisation horizontale se divise en trois types :
Marquages longitudinale :
 Lignes axiales, on distingue les lignes continues infranchissables, lignes
discontinues, lignes de dissuasion ;
 Lignes de rive ;
 Lignes de délimitation de vitesse.

Marquages transversales :
 lignes d’arrêt ;
 Lignes « céder le passage » ;
 Passage pour piétons.
Marquages complémentaire :
 Flèches de sélection de rives ;
 Flèches de rabattement ;
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 Indications particulières.
 Dimensions des marquages :
La largeur des lignes est définie par rapport a une largeur unité «u» différente selon
le type de route ; on adopte les valeurs suivantes pour « u » :
 U = 7,5 cm ; sur routes de types autoroutier et voies rapides urbaines.
 U = 6 cm ; sur routes express a une chaussée et routes principales
bidirectionnelles.
 U = 5 cm ; sur les autres routes.
Pour notre cas la largeur des lignes est définie d’un U= 6 cm.
 Modulation des lignes discontinues :
Trois types de modulation ont été retenus, se différenciant par rapport des pleins aux
vides ; ces modulations (tirets plus intervalles) sont des multiples ou sous-multiples
de 13 (m).le tableau ci-après donne leurs caractéristiques :

Type de Longueur de Intervalles entre 2 traits Rapport plein


modulation trait (en m) successifs (en m) vide
T1 3.00 10,00 Environ 1/3
T’1 1,50 5,00
T2 3,00 3,50 Environ 1
T’2 0,50 0,50
T3 3,00 1,33 Environ 3
T’3 20,00 6,00
Modulation des lignes.

X.4. LES CRITERES DE CONCEPTION DE LA SIGNALISATION :


Il est nécessaire de concevoir une bonne signalisation tout en respectant les critères
suivants :
 Cohérence entre la géométrie de la route et la signalisation (homogénéités).
 Cohérence avec les règles de circulation ;
 Cohérence entre la signalisation verticale et horizontale ;
 Simplicité : elle s’obtient en évitant une surabondance de signaux qui fatigue
l’attention de l’usager.

Signalisation verticale
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 Les signaux routiers qui sont utilisé pour l’évitement sont :

A1b A1a
Virage à gauche Virage à droite

A3 A15a2
Chaussée rétrécie Passage d'animaux domestiques

 Les signaux routiers qui sont utilisé pour l’échangeur sont :

Limitation de vitesse
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AB6 AB3a B2b


Indication du caractère Cédez le passage à Interdiction de tourner à
droite à la prochaine
prioritaire d'une route l'intersection. Signal de position intersection

 Les signaux routiers qui sont utilisé pour le carrefour sont :

B1 B21-1 AB3a
Sens interdit à tout Obligation de tourner à droite Cédez le passage à
véhicule avant le panneau. l'intersection. Signal de
position

AB25 Giratoire
Carrefour à sens giratoire

DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF


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PRIX
DESIGNATION UNITE QUANTITE UNITAIRE EN MONTANT
(DA)
1) Acquisition de terrain M2 / 1000 /
TOTAL 1: /
2) Installation de chantier et 3% du total
F 839056,8
repliement (3+4+5)
TOTAL 2: 839056.8
3) Dégagement de l'emprise
arrachement des arbres,
abatages d'arbres toutes M2 / 120 /
tailles,
TOTAL 3: /
4) Terrassement
Décapage de la terre végétale
M2 8100 50 405000
épaisseurs de 20 à 30cm
Déblai en terrain meuble mis
M3 / / /
en remblai
Déblai excédentaire en terrain
M3 / / /
meuble mise en dépôt
Remblais d'emprunt M3 2430 390 947700
TOTAL 4: 1352700
5) Chaussée
Mise en place d'une couche 4560
M3 600 2736000
de forme
couche de fondation en TVO M3 2280 600 1368000
Couche de base en grave
T 2800 5500 15400000
bitume
Couche d'imprégnation en
T 5.6 7800 43680
émulsion 700 à 800 g/m2
Couche de roulement en
T 1176 6000 7056000
béton bitumineux

Couche d'accrochage
T 2.1 5800 12180
dosée 200 à 300g/m2
TOTAL 5: 266 158 60
2
6) Ouvrages d'art M / / /
TOTAL 6: /
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10% total
7) Ouvrages d'art courant
F (3+4+5) 2796856
et assainissement
TOTAL 7: 2796856
8) Impact sur 1% du total
F / 279685,6
l'environnement (3+4+5)
TOTAL 8: 279685,6
5% du total
9) Signalisation F 1398428
(3+4+5)
TOTAL 9: 1398428
10) Glissières de sécurité
ML / / /
métalliques
TOTAL 10: /
2% total
11) Contrôle (bureau
F (3+4+5) 559371,2
d’étude et laboratoire)
TOTAL 11: 559371,2
TOTAL: 338 419 57.6
TVA 17% 5753132.792
TOTAL EN DINARS TTC 39595090.39

Le coût total du projet s’élève à : 39595090.39 DA

(Trois milliard neuf cent cinquante neuf million cinq mille quatre-vingt-dix
dinars algérien).

CONCLUSION GENERALE
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Dans notre étude, nous avons essayé de respecter toutes les normes existantes
qu’on ne peut pas négliger et qu'on a prés en considération, le confort, la sécurité
des usagers puis l’économie.

Ce projet a été une occasion pour mettre en application les connaissances


théoriques acquises pendant le cycle de notre formation.

Cette étude nous a permis de cerner tous les problèmes techniques qui peuvent se
présenter dans un projet routier.

Encore une fois, ce modeste travail nous a poussé à mieux maîtriser l’outil
informatique en l’occurrence les logiciels: Piste, covadis et AUTOCAD, vue leur
traitement rapide et la précision de leur résultats.

BIBLIOGRAPHIE

Cours de routes de 4éme année ENSTP ;

Cours de 5éme année ENSTP ;


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Cours d’hydraulique de 4éme année ENSTP ;

B40 (Normes techniques d’aménagement des routes et trafic et


capacité des routes) ;

Catalogue de dimensionnement des chaussées neuves (C.T.T.P) ;

Les Signaux Routiers (SETRA) ;

Aménagement des carrefours (SETRA) ;


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ANNEXE

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