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Les premières voies de circulation de l'histoire étaient de simples sentiers, la forme de route la
plus primitive. En effet, aucune connaissance technique n'est requise pour créer une piste, car
elle se forme de manière naturelle et ne nécessite aucun entretien. La formation d'empreintes a
été observée chez de nombreuses espèces animales, telles que les fourmis, les oiseaux
migrateurs et la plupart des mammifères.
Les empreintes humaines existent depuis la colonisation il y a plus de 10 000 ans. En effet,
c'est à cause de notre nature sédentaire que nous commençons à parcourir le même itinéraire
tous les jours jusqu'à créer un chemin. En Mésopotamie, le premier chemin est né, lorsque la
piste reliant la plus grande agglomération mésopotamienne s'est finalement élargie pour
former le chemin. Contrairement aux chemins, ce dernier permet à plusieurs personnes de
passer côte à côte. De plus, il est relativement large et ouvert, ce qui est propice au
développement du commerce de troc.
Les routes jouent un rôle important dans le développement socio-économique d'un pays.
L'analyse de Kabir Boubacar Issa Baba, statisticien et économiste-ingénieur à l'Office national
des statistiques de Niamey, montre la relation entre le développement du pays et le
développement du réseau routier. "J'ai vu qu'au Niger, lorsque le réseau routier a augmenté de
1%, l'économie du Niger a augmenté de 0,499%", a noté Kabir dans une interview au studio
Kalangou. Cette étude montre que les pays en développement ont besoin de toute urgence de
politiques audacieuses pour développer les réseaux routiers. Le statisticien précise : "Le
réseau routier se compose non seulement de routes goudronnées, mais aussi de latérites et de
voies d'accès aménagées par les autorités. Plus nous avons de réseaux routiers, plus il y a de
communication entre les populations."
Des réseaux routiers mal entretenus entraînent des coûts de transport plus élevés, qui à leur
tour entraînent une hausse des prix des denrées alimentaires. Cette dernière est la source de
l'inflation qui réduit le pouvoir d'achat de la population. Les personnes en proie à une crise
financière comme le Niger peuvent souffler si le réseau routier est bien construit. Il est donc
certain que la trajectoire d'investissement peut avoir un impact positif sur les conditions de vie
des personnes. Un mauvais réseau routier ou le manque de routes peuvent nuire à l'activité
économique et aux conditions de vie de la population.
A. les comptages :
Les comptages manuels : Ils sont réalisés par les agents qui relèvent la composition du trafic
pour compléter les indicateurs fournis par les comptages automatiques. Les comptages
manuels permettent de connaître le pourcentage de poids lourds et les transports communs.
Les trafics sont exprimés en moyenne journalière annuelle (T.J.M.A).
Les comptages automatiques : Ils sont effectués à l’aide d’appareil enregistreur comportant
une détection pneumatique réalisée par un tube en caoutchouc tendu en travers de la chaussée.
On distingue ceux qui sont permanents et ceux qui sont temporaires :
- Les comptages permanents sont réalisés en certains points choisis pour leur
représentativité sur les routes les plus importants réseaux autoroutier, réseau routier
public et les chemins de Wilaya les plus circulés.
- Les comptages temporaires s’effectuent une fois par an durant un mois pendant la
période où le trafic est violent sur les restes des réseaux routiers à l’aide de postes de
comptages tournant
B. Les enquêtes :
Il est plus souvent opportun de compléter les informations recueillies à travers des comptages
par des données cousins à la nature du trafic et à l’orientation des flux, on peut recourir en
fonction du besoin, à divers méthodes, lorsque l’enquête est effectuée sur tous les accès à une
zone prédéterminée (une agglomération entière, une ville ou seulement un quartier) on parle
d’enquête cordon. Cette méthode permet en particulier de recenser les flux de trafic inter
zonaux, en définissant leur origine et destination. Il existe plusieurs types d’enquêtes :
Interview des conducteurs : Cette méthode est lourde et onéreuse mais donne des
renseignements précis, on arrête (avec l’aide des forces de gendarmerie pour assurer la
sécurité) un échantillon de véhicules en différents points du réseau et on questionne (pendant
un temps très court qui ne doit papas dépasser quelques twinkles sous peine d’irriter l’usager)
l’automobiliste pour recueillir les données souhaitées (origine, motif, fréquence et durée,
trajet utilisé). Ces informations s’ajoutent à celles que l’enquêteur peut relevé directement tels
que le type de véhicule.
Trafic normale : Il s'agit du trafic existant sur l'ancienne mise en page, les nouveaux
éléments ne sont pas pris en compte.
Trafic dévie : C'est du trafic pour le développement de nouvelles routes et des emprunts sans
investissement Autres itinéraires avec la même destination, le détournement de trafic n'est
qu'un transfert entre destinations Différentes façons d'atteindre la même destination.
Trafic total : Le trafic pour le nouvel aménagement sera la somme du trafic induit et du trafic
la vie.
Nous définissons l'environnement comme l'état actuel du relief, qui est divisé en trois
catégories (E1, E2 et E3) se caractérisent par deux indicateurs :
Avec h=h1+h2
Classification La dénivelée
moyenne
cumulée h/L
Terrain plat h/L ≤ 1,5%
Terrain vallonné 1.5%< h/L≤ 4%
terrain montagneux h/L >4%
Tableau 1.1 : Classification du relief en fonction de la dénivelée [3]
Avec :
Ls : la longueur sinueuse.
L : longueurs totales de l’itinéraire.
LR : longueur de rayon.
La capacité d’une route est le flux horaire maximum des véhicules qui peuvent passer en un
point ou s’écouler sur une section de route avec les caractéristiques géométriques [3]
La capacité dépend :
La formule qui donne le trafic journalier moyen annuel à l’année horizon [3]
TMJAh=TMJA0 (1+ τ) ⁿ
TJMAh : le trafic à l’année horizon.
TJMA0 : le trafic à l’année de référence.
n: nombre d’année.
τ: taux d’accroissement du trafic (%)
B. Calcul du trafic effectif :
C’est le trafic traduit en unité de véhicule particulier (uvp), en fonction de type de route et de
l’environnement. Pour cela on utilise des coefficients à d’équivalence pour convertir les PL en
(uvp). [4]
Le trafic effectif est donné par la relation suivante : Teff= [(1-z) +p×z] TMJAh
Avec :
Routes E1 E2 E3
2 voies 3 6 12
3 voies 2.5 5 10
4 voies et plus 2 4 8
Tableau 1.4: coefficient d’équivalence [3]
Le débit de pointe horaire normal est une traction du trafic effectif à l’horizon, il est donné par
la formule [4] : Q = (1/n).Teff
Avec :
Qadm= K1.K2.Cth
Avec :
Environnement E1 E2 E3
K1 0.75 0.85 0.90 à 0.95
Tableau 1.5 : Valeur de K1 [2]
Environnemen 1 2 3 4 5
t
E1 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00
E2 0.99 0.99 0.99 0.98 0.98
E3 0.91 0.95 0.97 0.96 0.96
Tableau 1.6 : valeur de K2 [2]
Avec :
D’après les résultats de trafic fournie par la DTP qui c’est les suivants :
Avec :
Avec:
Q= (1/n)Teff
Débit admissible :
Qsaturation=4 x Qadm
D’où notre route sera saturée 34 ans après la mise en service donc l’année de saturation est :
Année : 2046.
1.4. Conclusion :
Le profil en travers retenu pour notre projet défini comme suit : chaussée bidirectionnelle de 2
vois de 3.5 m est des accotements de 2 m et une terre plein centrale 2m.