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Ultrastructure de la cuticule et de la région vaginale

de Scutellonema bradys, S. cavenessi et S. clathricaudatum


(Nemata : Hoplolaimidae)
Danamou MOUNPORT",
Pierre BAUJARD** et Bernard -TINY**
* Dipartement de Biologie Animale, Université CheikhAnta Diop, Dakar et ** Laboratoire de Nimatologie,
Centre ORSTOM, B.P. 1386, Dakar, Sénégal.

RÉSUMÉ
L'ultrastructure de la cuticule et de la région vaginale de Scutellonema bradys, S. cavenessi et S. clathricaudatum est décrite. La
cuticule, composée de sept couches distinctes, présente une ultrastructure caractéristique de celle des Hoplolaimidae. Aucune
différence de structure ou d'épaisseur cuticulaire n'a été observée entre ces trois espèces. Des canaux intracuticulaires suggérant
la possibilité d'échanges de matières entre couches séparées de la cuticule ont été observés. L'étude de la région vaginale des trois
espèces montre i) l'existence d'un diverticule tubulaire périvulvaire d'origine cuticulaire dont la longueur varie suivant l'espèce, ii)
l'épaisseur trts importante de la paroi vaginale et une forte musculature périvaginale chez S. bradys, iii) l'existence de muscles
dilatateurs médians du vagin chez les trois espèces.

SUMMARV
Ultrastructure of the czlticleand vaginalregion of Scutellonema bradys,S. cavenessi and S. clathricaudatum (Nemat&:Hoplolaimidae)

The fine structureof the cuticle and vaginal region inScutellonema bradys, S. cavenessi and S. clathricaudatumis described. The
body cuticle is a seven layered structure corresponding to the hoplolaimid type. Cuticle thickness and finestructure are identical
in the threespecies. Intracuticular canals have been observed suggestingthe possibility of exchange of materials between separated
layers of the cuticle. Electron microscope studyof the vaginal area shows i) a perivulvar cuticular appendice whose length varies
according to the species;ii)important thickening of the vagina Wall and a strong perivulvar musculature inS. bradys; iii)median
dilatator muscles of the vagina in the three species.

Les caractéristiques externes de la cuticule des néma- caractériser les structures permettant en particulier de
todes phytoparasites ont longtempsété utilisées dans distinguer S. bradys de S. cavenessi.
leur description. L a microscopie électronique (balayage,
transmission) a permisd'affiner la systématique des Matériel et méthodes
Tylenchida enprenant en compte des critères ultrastruc-
turaux : région labiale; ultrastructure de la cuticule, de S. bradys, S. cavenessi et S. clathricaudatum White-
l'appareil digestif, de l'appareil reproducteur (Shepherd, head, 1959 proviennent respectivement de Martinique,
Clark & Dart, 1972; Clark, Shepherd & Kempton, 1973; d u Mali etdu Sénégal; S. cavenessi et S. clathricaudatum
Baldwin, Hirschmann & Triantaphyllou, 1977; Mag- sont maintenus en élevage de routine aulaboratoire sur
genti, 1979; Geraert, 1980; Eisenback, 1982; Mounport, mil (Pennisetum typhoides Rich.). Les nématodes sont
Baujard & Martiny, 1990). Au microscope photonique, f i é s au glutaraldéhyde à 2,5 O/O dans un tampon caco-
Scutellonema bradys (Steiner & Le Hew, 1933) Andras- dylate de sodium 0,l M à pH 7,2 pendant une nuit. Ils
sy, 1958 et S. cavenessi Sher, 1964 ne se distinguent que sont ensuite sectionnés et traités comme décrit précé-
par l'anatomie de larégion vaginale qui présente, en vue demment (Mounport, Baujard & Martiny, 1990). Des
latérale, chez la première espèce deux structuresovoïdes coupes ultrafines sont obtenuesà l'aide d'un couteau de
supposées être des glandes vaginales (Sher, 1964; Ger- diamantmontésur u n ultramicrotomePorter Blum
mani e t al., 1985). Le but de cette étude estde présenter MTl; l'observation est faiteau microscope électronique
l'ultrastructure de la cuticule des trois espèces et de Jeol 100 CXII sous une tension d'accélération de 80 kV.

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D. Mounport, P. Baujard di B. Martiny

Fig. 1. Ultrastructure de la cuticule de Scutellonenza brudys et S. cavenessi en coupes longitudinales (CL), transversales (CT) et
tangentielles (CTG) - S. cavenessi :A : (CL); C, D : (CT); E : Champ latéral (CT);F : Couche vacuolaire (CTG); H : Couche
de corpuscules denses et couche basale (CTG) - S. bradys :B :(CL); G : Couche striée (CTG) (cb: couche basale; ccd : couche
de corpuscules denses; cce:couche corticale externe; cci : couche corticale interne; cf
: couche fibrillaire; cg: couches granuleuses;
cic : canal intracuticulaire; CS : couche striée; cva : couche vacuolaire; he : hemidesmosome; hy : hypoderme; ml : membrane
limitante; ms : muscles somatiques. (L’échellerepre‘sente 1 Pm).

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Ultrastructure de la cuticule de trois Scutellonema

Résultats d’un empilement de corpuscules très peu denses aux


électrons; la couche est rattachée aux structures sous-
jacentes par des séries d’hémidesmosomes (Fig. 1 C, D).
LACUTICULE
Au niveau des champs latéraux, on observe une
L‘ultrastructure et l’épaisseur de la cuticule (1,7 pm) structure quasi-identique; la différence essentielle nota-
sont identiques chez les trois espèces; nous présentons ble est le remplacement de la couche striée par deux
des coupes transversales, longitudinales et tangentielles couches finement granuleuses peu denses aux électrons :
de la cuticule de S. bradys et S. cavenessi. La cuticule, en coupe transversale, celles-ci apparaissent dans une
recouverte extérieurement par une fine membrane limi- zone située avant la première incisure du champ latéral
tante (Fig. lB, C), peut être divisée en sept couches; de (Fig. 1 E); elles atteignent leur épaisseur maximale au
l’extérieur vers l’intérieur, on observe : milieu de celui-ci.
- une couche corticale externe (CCE) trilamellaire
d’épaisseur constante (0,04 pm)apparaissant sous la LARI~GION
VAGINALE
forme de deux bandes opaques aux électrons séparées
par une bande claire (Fig. 1 A, B, C); La vulve, chez les trois espèces, présenteune ex-
croissance cuticulaire plus ou moins longue, invaginée
- une couche corticale interne (CCI), épaisse de 0,lO ou non, tubulaire (Fig.2 A à F); en coupe longitudinale,
à 0,20 pm, finement granuleuse, se rétrécissant forte- cette structure apparaît sous la forme de deux projec-
ment entreles anneaux en coupe longitudinale (Fig. 1A, tions cuticulaires appelées (( épiptygmes D. Il s’agit en
B);elle présente parfois ungradient d’opacité aux fait d’une structure unique, tubulaire, comme le mon-
électrons lui confërant un aspect stratifié; trent des coupes longitudinales passantau niveau d’une
- unecouche vacuolaire de 0,25 pm d’épaisseur, des extrémités de la vulve où les (( épiptygmes D sont
remplie d’une substanceplus ou moinsdenseaux soudés (Fig. 2 Dy F). Elle est constituée des couches
électrons et présentant destravées de matériel finement corticales interne et externe de la cuticule; à sa base, on
granuleux identique à celui de la couche précédente. peutnoterune infiltration de la couche vacuolaire
Entre les anneaux, la couche présente des structures de (Fig. 2 B, D). La longueur de cette structure tubulaire
forme triangulaire en coupe longitudinale assurant sa varie suivant l’espèce considérée : chez S. cavenessi et
continuité (Fig. 1 A, B); une coupe tangentielle montre S. cluthricaudatuw~,elle estrelativementpluslongue
que ces structures ont l’aspect d’un ensemble de canaux (respectivement 4 3 pm et 5 3 pm) que chez S. bradys
parallèles à l’axe du nématode (Fig.1F); enfin, la couche ( 2 3 Pm).
vacuolaire communique avec une couche plus interne de Le vagin est u n tube aplati long de 10 pm environ;
la cuticule par l’intermédiaire de canalisations radiales sa paroi est constituée de quatre couches : les couches
(CIC) situées entre les anneaux (Fig. 1 A, B, G); corticales externe et interne, la couche de corpuscules
- une couche striée, ondulée dans sa partie supé- denses aux électrons et la couche basale de la cuticule.
rieureencoupelongitudinale, atteintson épaisseur Chez S. cavenessi et S. clathricaudatum, la paroi vaginale
maximale au milieu des anneaux (0,15-0,25 pm); les a une épaisseur moyenne de 0,7 pm vs 1,5 pm chez
stries sont une alternance de fines bandes denses et peu S. bradys où elle est facilement visible au microscope
denses aux électrons, perpendiculaires à l’axe longitudi- photonique. En coupe transversale, la lumière du vagin
nal du nématode. La couche striée est régulièrement apparaît irrégulière montrant un ensemble de crêtes et
traversée par les séries decanauxdécrits ci-dessus de sillons pouvant expliquer son extensibilité (Fig. 4 B).
(Fig. 1 G); Deux types de muscles, constricteurs et dilatateurs
sont insérés sur la paroi vaginale : i) un muscle circulaire
- une couche de nature fibrillaire dense aux élec- constricteur du vagin est localisé dans la partie interne
trons; son épaisseur (O-0,20 pm) en coupe transversale
ou longitudinale est variable (Fig. 1 A, B, C); en coupe du vagin (Fig. 2 A, C, E; Fig. 4 B); en coupe sagittale,
transversale, elle est interrompue en plusieurs points au
S. bradys se distingue nettement des deux autresespèces
niveau desquels la couche striée esten contact avec celle par l’épaisseur de ce muscle (2,OO pm vs 1,30 p m chez
décrite ci-après (Fig. 1 C). Les canauxissus de la couche S. clathncaudatum et 1,OO pm chez S. cavenessz); en vue
vacuolaire aboutissent à cette couche fibrillaire; latérale, au microscope photonique (Fig. 3 A, B, C), le
muscleconstricteurapparaîtsous la formededeux
- une assise de corpuscules globuleux très denses structures ovoïdes disposées de part etd’autre du vagin;
aux électrons, épaisse de 0,07 pm, présentant des on- celles-ci ontété interprétées à tortcommeglandes
dulations régulières en coupe transversale(Fig. 1 C). En vaginales (Sher, 1964; Germani et al., 1985). Le muscle
coupe tangentielle, ces corpuscules ontla forme d’hexa- constricteurestrattaché à la paroi vaginale par des
gones réguliers bien agencés donnant un aspect pavi- hémidesmosomes. Trois séries de deux muscles dilata-
menteux à la couche (Fig. 1 H); teurs f i é s antérieurement et postérieurement au niveau
- une dernièrecouchereprésentant en épaisseur des cordes hypodermiques latérales (Fig. 4 A) sont
(0,70-0,85 pm) la moitié de la cuticule; elle est formée rattachées à la paroi vaginale par des hémidesmosomes:

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D. Mounport, P. Baujard & B. Martiny

Fig. 2. Ultrastructure de la région vaginaleScutellonema


de bradys, S. cavenessi et S. clathricaudutum en coupes longitudinales(CL)
et sagittales (CSG)- S. cavenessi. A :(CSG); B :Epiptygmes invaginés (CSG); D :Extrémité latérale de la vulve (CL) - S. bradys.
C :(CSG); F : Extrémité latérale de la vulve (CL) - S. clathn'caudatzm. E :(CSG) (cv :muscle constricteur du vagin; cva :couche
vacuolaire; di:muscles dilatateurs inférieurs; dm : muscles dilatateurs médians; ds :muscles dilatateurs supérieurs;ep : épiptygme;
lut :lumière de l'utérus; IV : lumière du vagin; pv : paroi vaginale; sut : sécrétions utérines; vu : vulve. L'échelle représente2 Pm).

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Ultrastructure de la cuticule de trois Scutellonema

Fig. 3. Vue latérale de la région vaginaleau microscope photonique.A : Scutellonema cavenessi;B : S. bradys; C : S. clathricaudatum
(Les flèches montrent le muscle constricteur du vagin. L’échelle représente 10 km).

i) deux paires de dilatateurs supérieurs sont fiiées Nous avons observé des canaux intracuticulaires non
aux extrémités latérales internesdu vagin, au niveau de signalés par ces auteurs; l’existence de ces canaux sug-
la jonction utéro-vaginaie (Fig. 2 A, C); gère la possibilité d’échange de matière entre couches
ii) deux paires de dilatateurs médians s’insèrent sur séparées de la cuticule; cependant, ces canaux ne s’ou-
le muscle constricteur (Fig. 2 C; Fig. 4 B); vrentpas à l’extérieur commeceuxdécritschez les
Dorylaimida (Spiegel et al., 1983). Sous les champs
iii) enfin, des dilatateurs inférieurs se rattachent au latéraux, la couche striéeest remplacée par deux couches
niveau de la vulve (Fig. 4 C). de naturegranuleuse; chez la plupart des nématodesdu
La partie internedu vagin communique avec l’utérus; sous-ordredesTylenchinaprécédemmentétudiés, la
celui-ci est limité ventralement par u n prolongement de couche striée, qui ‘est encontact avec l’hypoderme,
la cuticule vaginale et dorsalement par une assise de engendre deuxà quatre couches fibreuses (Johnson, Van
cellules secrétrices; les produitsdesécrétionde ces Gundy & Thomson, 1970; Johnson, 1981).
cellules sontcaractériséspar u n gradientcroissant L’étude d e la région vaginale de S. bradys a permisde
d’opacitéauxélectrons aufuret à mesuredeleur caractériser,lesstructurespermettantdeséparer les
évacuation par la lumière vaginale (Fig. 2 C, E). espèces S. cimenessi et S. bradys. L’observationdes
coupes longitudinales, transversales et tangentielles de
Discussion la région vaginale de S. cavenessi n’a révélé, en aucun
L‘épaisseur de la cuticule des trois espèces étudiées cas, l’existence’à l’intérieurdu vagin d’une << deuxième
estpeudifférente de celle d’Hoplolaimus Columbus paire d’épiptygmes courts D, comme l’ont signalé De
(1,8 pm in Lewis & Huff, 1976); d’un point de vue Grisse et Roose (1975) chez la même espèce. Dans une
ultrastructural, la cuticule de S. bradys, S. cavenessi et étude aumicroscope électroniqueà balayage de la région
S. clathricaudatum présenteune organisation caractéris- vulvaire de S. cavenessi et S. clathricaudatum, la struc-
tique des Hoplolaimidae(DeGrisse, 1974; Lewis & ture tubulaire del’épiptygme a été observée (Baujard et
Huff, 1976; Wang & Chen, 1982). La cuticule des al., 1990); l’aplatissement, dans un sens antéro-posté-
Hoplolaimidae présenteà sa base une couche épaisse de rieur del’épiptygme tel qu’il apparaît sur la Figure 2, E,
corpuscules très peu denses aux électrons, responsable peut être interprété à tort au microscope photonique
selon Lewis et Huff (1976) de la résistance d’Hoplolui- comme étant une lèvre unique antérieure ou postérieure
mus Columbus à la dessication et au choc osmotique. à la vulve.

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D. Mounport, P. Baujard dl- B. Martiny

D’autre part, De Grisse et Roose (1975) dénombrent


huit muscles dilatateurs f i é s par paire aux extrémités
internes et externes de la paroi vaginale comme chez
Pt-utylenchuspenetruns (Kisiel, Himmelhoch & Zucker-
m a , 1972); nous avons observé chez la souchede
S. cuvenessi ainsi que chez les deux autres espèces
étudiées, deuxmuscles dilatateurs supplémentairesFiés
dans la zone médiane de la paroi vaginale; ces diffé-
rences peuventêtreimputablessoit à une erreur de
diagnose, soit à une variabilité desdites structures en
fonction des populations.

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Fig. 4. Ultrastructure de la région vaginale de Scz(te1lonema


cuitenessi eti codpes longitudinales (CL) et transvkrsales (CT).
A :Site de fiiation des muscles dilatateurs au niveau du champ
latCral (CL); B : Vagin,partiesupérieure (CT); C : Vagin,
partie inférieure (CT) (CU: cuticule; cv : muscle constricteur
du vagin; di : muscle dilatateur inférieur; dm : muscle dila-
tateur mëdian; dv : dilatateurs du vagin; hy : hypoderme; IV :
lumière du vagin; ms : muscles somatiques; pv : paroi du
vagin. L’échelle repi-ésente 2 gm).

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Ultrastructure de la cuticule de trois Scutellonema

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