AVANT-PROPOS

L’art de l’ingénieur est celui du compromis entre coûts, performances et

risques physiques et juridiques.

Usuellement, la faisabilité et le prix de revient sont des éléments très

importants mais dans certains cas extrêmes, ces contraintes sont presque
ignorées et la performance technique prend le pas sur tout le reste.

L’ingénieur doit malgré tout trouver le meilleur compromis. On approche

alors de beaucoup plus près les limites théoriques des matériaux et des
procédés connus. L’ingénieur se retrouve seul face à ce problème, armé de ses
connaissances de base et de son meilleur outil : son esprit critique.

Les immenses ponts modernes sont le fruit de nombreux compromis au

point de vue de la résistance des matériaux, aux vibrations dues au vent et
autres paramètres. Mais ils doivent aussi être lumineux et construits sans
perturber leur environnement. Les coûts très importants de ces structures
doivent aussi être gardés sous des seuils tolérables.

La conception et la mise en œuvre d’un projet de construction nécessite

donc la connaissance approfondie des caractéristiques des matériaux et des
composants ainsi que des principales solutions constructives car si le médecin
fait payer ses erreurs à ses malades, l’avocat à ses clients, l’ingénieur paie ses
erreurs au prix de sa carrière.

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RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
 SOMMAIRE

Chapitre. I. GENERALITES .........................................................6

INTRODUCTION ................................................................................7
1 OBJECTIFS DU PROJET .........................................................8
2 DEMARCHE METHODOLOGIQUE ..............................................8

Chapitre. II. PRESENTATION ET DESCRIPTION DU PROJET.....9

1 CADRE PHYSIQUE DE L ’ETUDE (REGION DE BANIKOARA) ........10
1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE DU SITE ........................................................10

1.2 RELIEF, .........................................................................................................10

1.3 HYDROGRAPHIE ...........................................................................................10
2 ETAT DES LIEUX : ..............................................................11
2.1 PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDES ....................................................11

2.2 OBSERVATIONS SUR SITE ...........................................................................11

Chapitre. III. ETUDES PRELIMINAIRES.........................................13

1 ETUDES TOPOGRAPHIQUES ..................................................14
1.1 DONNEES FONCTIONNELLES DE L’OUVRAGE ...........................................14
1.2 TRACE EN PLAN ............................................................................................14
1.3 PROFIL EN LONG ..........................................................................................15
1.4 PROFIL EN TRAVERS ....................................................................................15
2 ETUDES HYDROLOGIQUES ...................................................16
2.1 CARACTERISTIQUES GEOMORPHOLOGIQUES DU BASSIN VERSANT ......16
2.1.1 DELIMITATION DU BASSIN VERSANT .......................................................... 16
2.1.2 CARACTERISTIQUES GEOMORPHOLOGIQUES DU BASSIN ......................... 16
2.1.3 CARACTERISTIQUES PLUVIOMETRIQUES DU BASSIN VERSANT ................ 17
2.2 DETERMINATION DE LA CRUE DECENNALE ..............................................18

3 ETUDES HYDRAULIQUES DE L’ OUVRAGE .................................20

3.1 PLUS EAUX HAUTES (PEH.C) BASE SUR LES DONNEES DE TERRAIN ..21

3.2 EAUX HAUTES (E.H.) BASE SUR LA RELATION NIVEAU- DEBIT ..............21

3.3 DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DU PONT ..........................................22

3.3.1 DETERMINATION DU TIRANT D’AIR............................................................. 23

2
RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
 3.3.2 HYPOTHESES DE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUES ............................ 23
3.3.3 DETERMINATION DE LA SURELEVATION DU NIVEAU DES EAUX ............... 24
3.4 DETERMINATION DE LA COTE INTRADOS .................................................29
4 CHOIX DU TYPE D’OUVRAGE .........................................29
Chapitre. IV. ETUDE FINANCIERE DE L’OUVRAGE....................30
1 PRÉDIMENSIONNEMENT DES PARTIES D’OUVRAGE ....................31
1.1 Tablier ..........................................................................................................31
1.2 Infrastructure ............................................................................................31
1.3 Plans de coffrage.......................................................................................32
1.4 Evaluation du coût ..................................................................................32
CONCLUSION 36
CHAPITRE. V. ANNEXES ................................................................37
BIBLIOGRAPHIE ...........................................................................39
ANNEXES 40

3
RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
 LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 2-1 : CARACTÉRISTIQUES GÉOMORPHOLOGIQUES DU BASSIN 17
TABLEAU 2-2 : CARACTÉRISTIQUES PLUVIOMÉTRIQUES DU BASSIN VERSANT 18
TABLEAU 2-3 : DÉTERMINATION DU DÉBIT DE POINTE DÉCENNAL-ORSTOM 19
TABLEAU 2-4 : FORMULES DU CIEH EN FONCTION DES PARAMÈTRES DISPONIBLES 19
TABLEAU 2-5 : CALCUL DU DÉBIT DE CRUE DÉCENNAL -CIEH 20
TABLEAU 3-1 : DÉTERMINATION DE LA CÔTE PHE PAR LA RELATION NIVEAU/DÉBIT 22
TABLEAU 3-2 : CÔTE DES PLUS HAUTES EAUX CALCULÉES 22
TABLEAU 3-3 : HYPOTHÈSES POUR DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE 23
TABLEAU 3-4 : CALCUL DU COEFFICIENT DE TRANSFERT EN AMONT TAM 26
TABLEAU 3-5 : CALCUL DU COEFFICIENT DE TRANSFERT AU DROIT DU PONT T0 26
TABLEAU 1-1 : DIMENSIONS DU TABLIER 31
TABLEAU 1-2 : DIMENSIONS DES PARTIES DE L’INFRASTRUCTURE 32
TABLEAU 1-3 : DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF DU PONT DE BANIKOARA 35
TABLEAU 0-1 : RELEVÉ PLUVIOMÉTRIQUES DE OUINHI (MOYENNES ANNUELLES ET
MAXIMALES JOURNALIÈRE) 40
TABLEAU 0-2 : ETUDES STATISTIQUE DU POSTE DE OUINHI (METHODE DE GUMBEL) 40
TABLEAU 0-3 : ETUDES STATISTIQUE DU POSTE DE OUINHI (MÉTHODE DE GAUSS) 41
TABLEAU 0-4 : DISTRIBUTION PLUVIOMÉTRIQUE (POSTE DE BOHICON) 42
TABLEAU 0-5 : ETUDES STATISTIQUE DU POSTE DE BOHICON (METHODE DE GUMBEL) 42
TABLEAU 0-6 :ETUDES STATISTIQUE DU POSTE DE BOHICON (METHODE DE GAUSS) 43

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1-1 : HYDROGRAPHIE BANIKOARA 10
FIGURE 2-1 : TRAVERSÉE D’EAU DE LA ROUTE EN TERRE 11
FIGURE 2-2 : ZONE D’IMPLANTATION DE L’OUVRAGE 12
FIGURE 1-1 : AXE EN PLAN DE LA ROUTE 14
FIGURE 1-2 : PROFIL EN LONG DE LA BRÈCHE 15
FIGURE 2-1 : DÉLIMITATION DU BASSIN VERSANT 16
FIGURE 0-1 : COURBE D'AJUSTEMENT DE GUMBEL (STATION DE DE OUINHI) 41
FIGURE 0-2 : COURBE D'AJUSTEMENT DE GAUSS (STATION DE DE OUINHI) 41
FIGURE 0-3 : COURBE D'AJUSTEMENT DE GUMBEL (STATION DE DE BOHICON) 43
FIGURE 0-4 : COURBE D'AJUSTEMENT DE GAUSS (STATION DE DE BOHICON) 44
FIGURE 0-5 : COURBE DES ISOHYÈTES 45
FIGURE 0-6 : ISOHYÈTES 46
FIGURE 0-7 : PLUIE ANNUELLES FAITES PAR L'ORSTOM (CRUES ET APPORTS) 47
FIGURE 0-8 : PRÉCIPITATIONS JOURNALIÈRES DÉCENNALES 47
FIGURE 0-9 : BASSIN VERSANT DE L'EXUTOIRE 48

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RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
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RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
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RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
 INTRODUCTION

D’une façon générale, un pont est défini comme un ouvrage permettant

de franchir un obstacle naturel ou une voie de circulation terrestre, fluviale ou
maritime. Il est aussi le fruit de la curiosité humaine : celle de savoir ce qui se
passe de l’autre côté. N’est-ce pas pour cela que V. Pelevine affirme : « Une
question est comme un pont et un pont ressemble à une question que l'homme
pose au temps et à l'espace : qu'y a-t-il de l'autre côté ».

L’objectif de cette note de calcul est de faire l’étude hydrologique et

hydraulique d‘un ouvrage à implanter dans la ville de BANIKOARA et d’en
déduire sommairement le coût d’exécution à partir d’un prédimensionnement
des différentes parties de l’ouvrage.

7
RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
1 OBJECTIFS DU PROJET

L’objectif principal du projet est d’assurer la continuité du trafic dans la

ville de Banikoara.

2 DEMARCHE METHODOLOGIQUE

Pour satisfaire aux objectifs, les étapes successives de pré-étude –

conception - études d’éléments particuliers seront effectuées. Afin de faciliter le
travail, nous ferons le recensement des données d’ordre général relatives à la
géographie, au climat, la végétation, le relief, l’hydrographie et la topographie.

Après analyse de ces données, nous rechercherons les variantes

d’ouvrage de franchissement en adéquation avec l’ensemble de ces données. Le
choix de la solution définitive se basera sur des critères aussi bien économiques
que techniques intégrant les possibilités d’implantation des appuis et
d’adaptation des structures de tablier à la brèche, l’architecture et le mode de
construction.

Les différentes étapes de notre étude seront :

Analyse des données topographiques

Etudes hydrologiques et hydrauliques

8
RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
 9
RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
1 CADRE PHYSIQUE DE L’ETUDE (REGION DE BANIKOARA)

1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE DU SITE

Le site de construction de l’ouvrage se situe dans la commune de

Parakou. L’exutoire du bassin versant se situe aux coordonnées géographiques
suivantes : 11° 00 ’ 2.5385 ’’ Nord 03° 00’ 17.1899 ’’ Est

1.2 RELIEF,

De ce qui est observé dans le milieu durant notre court séjour, nous
pouvons dire que le relief est relativement accidenté avec une côte basse de
312.099 m dans la zone d’étude.

1.3 HYDROGRAPHIE

La ville de Banikoara constitue une partie du bassin versant de l’fleuve

Niger. Elle est traversée par de nombreux de ses affluents.
C’est une région moyennement arrosée et humide

Figure 1-1 : Hydrographie Banikoara

10
RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
2 ETAT DES LIEUX :
2.1 PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDES

La zone d’implantation de notre ouvrage est située dans la commune de

Banikoara.

2.2 OBSERVATIONS SUR SITE

Aucun ouvrage n’est identifié. Par contre, il faudrait projeté la

construction d’un ouvrage de traversé dont le gabarit dépendra de l’étude
hydrologique et hydraulique de la zone de projetions. De ce qui est observé et
recueilli sur le site, on peut déjà estimer les plus hautes eaux à environ 5.00m.
valeur à confirmer par les études.

Figure 2-1 : Traversée d’eau de la route en terre

11
RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
 Figure 2-2 : Zone d’implantation de l’ouvrage

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RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
 13
RAPPORT D’ETUDE HYFROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE DU PONT DE ADAKPLAME
SEPTEMBRE 2022
1 ETUDES TOPOGRAPHIQUES

Il ne s’agit pas ici de faire une étude topographique, mais plutôt de faire
cas des données topographiques dont nous nous sommes servis pour réaliser
notre travail.

1.1 DONNEES FONCTIONNELLES DE L’OUVRAGE

Tout comme le projet de route, le projet de construction d’un ouvrage

de franchissement est sujet à l’élaboration préalable des documents
graphiques tels que le tracé en plan, le profil en long, le profil en travers.

1.2 TRACE EN PLAN

Voir figure ci-dessous

Figure 1-1 : Axe en plan de la route

 1.3 PROFIL EN LONG

Le Profil en Long donne l’aspect général de la brèche à franchir et la côte

de l’ouvrage à implanter. Il permet de définir l’altitude de l’axe du projet.

Du profil en long nous déduisons les informations suivantes :

Largeur de la brèche à franchir Lbrèche=520.8085

La côte des plus basses eaux correspondant au fond du lit
PBE=312.099 m (côte obtenue à partir des coordonnées absolues
de l’IGN)

Elle est obtenue par rapport au niveau moyen de la mer. Toutes les
autres côtes seront déterminées par rapport à celle-ci.

La côte probable des plus hautes eaux PHE=315.48 m

La pente longitudinale du pont p≈0.0%

Figure 1-2 : Profil en long de la brèche

1.4 PROFIL EN TRAVERS

Il donne l’aspect transversal de l’ouvrage, met en exergue la géométrie

des différents constituants de l’ouvrage et des équipements éventuels.

Largeur totale du tablier 10.00 m

Largeur roulable la chaussée 7.00 m
Largeur trottoir 2x1.50m
Pente transversale 2%
2 ETUDES HYDROLOGIQUES

2.1 CARACTERISTIQUES GEOMORPHOLOGIQUES DU BASSIN

VERSANT

2.1.1 DELIMITATION DU BASSIN VERSANT

Le bassin versant du cours d’eau ayant pout exutoire le site de

construction de l’ouvrage, a été déterminé sur la carte

Superficie : 6.62 km²

Périmètre : 11.87 km

Figure 2-1 : Délimitation du bassin versant

2.1.2 CARACTÉRISTIQUES GÉOMORPHOLOGIQUES DU BASSIN

Voir tableau ci-dessous

SUPERFICIE (km²) 6,62

PERIMETRE (km) 11,87
Long du rectangle éqvlt L (km) 4,44
Coéfficient de Gravelus K (Indice de compacité) 1,30
Classification Très petit bassin
Altitude minimale 312,10
Altitude maximal 334,80
Pente moy du bassin imoy (m/km) 1,33%
Dénivelée spécifique 28,27
 Type de relief Relief faible
CLASSE DE RELIEF R6
CLASSE DE PERMEABILITE PI
Dénivelée ΔH (m) 34,59
Long du plus long parcours de l'eau 3,15
Indice global de pente Ig (m/km) 10,99
densité de drainage Dd (km/km²) 0,67
Densité hydraugraphique F (km-2) 0,15
Coéfficient d'ajustement a 0,34
Surface de couvert végétale 5,96
Indice de couverture forestière k 0,90
Tableau 2-1 : Caractéristiques géomorphologiques du bassin

2.1.3 CARACTERISTIQUES PLUVIOMETRIQUES DU BASSIN

VERSANT

En absence de données météorologiques, nous nous sommes appuyés

sur les abaques du CIEH, nous avons ainsi déterminé les caractéristiques
pluviométriques du bassin versant à avoir :

 Pluviométrie moyenne annuelle ����

𝐏𝐏𝐚𝐚𝐚𝐚 =1 100 mm

Moyenne des hauteurs pluviométriques annuelles (Pan) observées en un

site et calculée sur une période aussi longue que possible. Le valeur considérée
est le maximale entre celle obtenue sur les isohyètes de la zone et la moyenne
annuelle obtenue des services météorologiques

 Pluie journalière décennale P10=110,00 mm

 Coefficient d'abattement A=0.9058

C’est un coefficient qui permet de corriger la pluie journalière en vue

d’obtenir la pluie journalière moyenne décennale.

 Pluie moyenne décennale Pm10= 99.63 mm

Paramètre Unité Valeur

Pluviométrie moyenne
Ṕan mm 1 100
annuelle
Pluie journalière décennale P10 mm 110,00
 Coefficient d'abattement A - 0.9058
Pluie moyenne décennale Pm10 mm 99.63

Tableau 2-2 : Caractéristiques Pluviométriques Du Bassin versant

2.2 DETERMINATION DE LA CRUE DECENNALE

La crue décennale est une crue fictive, simple indicateur statistique dont
les principales caractéristiques devraient être observées en moyenne une
année sur dix. Le débit de pointe décennal pourra ainsi être dépassé lors d'une
crue observée moins d'un an après la réalisation de l'ouvrage et même
plusieurs fois en dix ans. Il pourra, au contraire, ne pas être atteint durant
plusieurs décennies.

La détermination de la crue décennale a été faite par les méthodes de

l’ORSTOM et du CIEH.

2.2.1.1 METHODE DE L’ORSTOM

C’est une méthode expérimentale mise au point à partir de la synthèse

de résultats obtenus sur 65 bassins versants de superficie inférieure à 120
km2, s'applique à des régions de toute l'Afrique de l'Ouest, entre 150 et 1600
mm de hauteur annuelle de précipitations. Depuis 1988, Rodier a étendu cette
révision, en appliquant les mêmes principes, aux bassins couvrant plus de 10
km2 (jusqu'à 2500 km2)

Les différents paramètres calculés sont récapitulés dans le tableau

suivant

paramètre Unité Valeur

région tropicale
Coefficient de ruissellement décennal Kr10 % 38.22
Temps de base Tb min 254.91
Débit moyen de crue Qm10 m3/s 18.24
Coefficient de pointe décennal α10 2.5
Débit de ruissellement décennal Qr10 m3/s 45.59

Débit de pointe décennal Q10 m3/s 54.71

 Tableau 2-3 : Détermination du débit de pointe décennal-ORSTOM

2.2.1.2 METHODE DU CIEH

En 1983, Puech et Chabi-Gonni du CIEH ont proposé une alternative

statistique dite "méthode CIEH" basée sur les caractéristiques physiques et
hydrologiques de 162 bassins versants présentées dans le recueil de Dubreuil
(1972) sur les bassins représentatifs et expérimentaux d'Afrique tropicale.

La formulation retenue pour l'expression du débit de pointe Q10 selon

la méthode du CIEH est basée sur un schéma de régression multiple et se
présente sous la forme :

�an P ∗ Ig i ∗ K r10 k ∗ Dd d … … …
Q10 = a ∗ S S ∗ P

a, s, p, i, k, d. . . . . sont des coefficients à déterminer

⎧
⎪S = surface du bassin (km2)
⎪
⎪ Ig = indice global de pente � m �
avec km
⎨�Pan = pluie annuelle moyenne (mm)
⎪
⎪ Kr10 = coefficient de ruissellement décennal (%)
⎪
⎩ Dd = densité de drainage (km − l)

Selon le nombre de paramètres connus sur le bassin versant l’équation

(a1) se ramène à des équations plus simples à savoir :

Nombre de paramètres Formules

Q10 = 4,09 ∗ S 0,606 ∗ Ig 0,304
2 paramètres
Q10 = 0,45 ∗ S 0,546 ∗ K r10 0,815
−0,68
Q10 = 131 ∗ S 0,68 ∗ Ig 0,56 ∗ ����
Pan
3 paramètres
Q10 = 0,138 ∗ S 0,673 ∗ Ig 0,345 ∗ K r10 0,858

4 paramètres Q10 = 0,391 ∗ S 0,71∗ Ig 0,47 ∗ K r10 0,93 ∗ Pan −0,25

Tableau 2-4 : formules du CIEH en fonction des paramètres

disponibles
Les calculs de la crue décennale par la méthode de CIEH sont
récapitulés dans le tableau ci-dessous
 Paramètre Unité Valeur

Débit de crue décennal

26.65
2 paramètres
40.29
Q10 m3/s 15.50
3 paramètres
43.11
4 paramètres 41.67
Débit retenu = moyenne des débits ������
𝐐𝐐𝐐𝐐𝐐𝐐 m3/s 33.44
Tableau 2-5 : calcul du débit de crue décennal -CIEH

Nous retiendrons pour les calculs le débit de crue décennale

Q10= 54.71 m3/s

Correspondant au débit calculé par la méthode de ORSTOM

2.2.1.3 DETERMINATION DE LA CRUE DE PROJET (CRUE

CINQUANTENNALE)

Connaissant le débit de crue décennal on peut déterminer le débit de

projet à savoir le débit centennal.

Q100 = C ∗ Q10

- C= coefficient multiplicateur

Nous retiendrons pour les calculs le débit de projet

Q100= 4,69 m3/s

3 ETUDES HYDRAULIQUES DE L’OUVRAGE

Les avantages d'une bonne conception hydraulique sont considérables,

tant sur le plan hydraulique que sur les plans économique et
environnemental.
 En effet, une bonne conception hydraulique peut entraîner une
diminution des coûts de construction de façon appréciable et une réduction
des problèmes hydrauliques à long terme tels que l'érosion des berges,
l'affouillement de lits de cours d'eau etc.

3.1 PLUS EAUX HAUTES (PEH.C) BASE SUR LES DONNEES DE

TERRAIN

En vue d’avoir une idée de la côte PHEC (plus hautes connues) une
enquête a été faite sur le terrain auprès des riverains. Cette enquête nous a
permis de savoir qu’en temps de crue la hauteur des eaux fait environ 1.50 m
au-dessus du PBE, soit une côte PHEC=313.599m.

Les observations faites sur les plantes dans le lit du cours d’eau
confirment cette information

Cette information sera confrontée à une côte calculée basée sur la

relation niveau-débit

3.2 EAUX HAUTES (E.H.) BASE SUR LA RELATION NIVEAU-DEBIT

Connaissant le débit de projet Q100 et les côtes de la section transversale

du cours et de sa plaine inondable nous pouvons déterminer à l’aide la formule
de Manning-Strickler la hauteur permettant d’évacuer ledit débit.

La formule de Manning Strickler donne :

Q = S ∗ V = K ∗ i1/2 ∗ R2/3

Avec :
 K = coefficient de rugosité du lit du cours d′eau
⎧
⎪ S = surface mouillée
⎪
⎪P = périmètre mouillé
S
⎨ R = = rayon hydraulique
⎪ P
⎪ V = vitesse d′ écoulement dans le cours d′ eau
⎪
⎩ i = pente du lit du cours d′ eau

En procédant par itération sur des hauteurs différentes de l’eau dans le

cours d’eau nous avons le tableau suivant :

Zi Hi Si Pi Rh Ii Qi
312,099 0 0 0 0 1,331% 0
313,099 1,00 12,2579 25,062 0,4891 1,331% 19,314
314,099 2,00 55,9743 47,897 1,1686 1,331% 157,6277
315,099 3,00 187,885 39,042 4,8123 1,331% 1359,306
Tableau 3-1 : Détermination de la côte PHE par la relation
niveau/débit

Une interpolation linéaire faite entre les côtes 313.099 et 314.099 donne
une côte PHE=313.53 m pour un débit Q100=78.84 m3/s

PHE PAR CALCUL

CÔTE Q S P
313,099 19,314 12,258 25,062
313,53 78,84 31,073 34,89
314,099 157,628 55,974 47,897
Tableau 3-2 : Côte des plus hautes eaux calculées

En conclusion on retiendra une côte des plus eaux hautes

PHE=313,599 m

3.3 DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE DU PONT

Le dimensionnement hydraulique du pont consiste en la détermination

des caractéristiques géométriques les plus optimales pour l’ouvrage, en vue
de l’évacuation des eaux de crues. Il s’agit de déterminer entre autres, la
longueur, la côte minimum à laquelle sera posé le tablier du pont (côte
intrados).
 3.3.1 DETERMINATION DU TIRANT D’AIR

Un cours d’eau lors de son écoulement charrie des corps en suspension

dans l’eau à savoir : la broussaille, les troncs d’arbres, des ordures etc. ; qui
pourraient obstruer la section de décharge prévue par l’ouvrage mettant ainsi
en danger la pérennité du pont.

Le tirant d’air permet de diminuer ce risque d’obstruction. Il dépend de

la zone d’implantation et de l’importance de l’ouvrage.

La longueur de l’ouvrage L=30m étant inférieure à 50m et étant dans

une région de savane nous retiendrons un tirant d’air t=1,50m.

3.3.2 HYPOTHESES DE DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUES

DESIGNATION VALEUR
Ouverture de l’ouvrage L=20
Nombre de travées : nt=1
Portée des travées : Lp=20 m
Angle des murs en retour ϴ=30°
Nombre d’appuis intermédiaires : n=0
Epaisseur des appuis : ea=0.00m
Largeur du tablier : 10.00m
Talus des remblais : 3/2
Côtes des plus hautes eaux: PHE=313.599 m
Côte des plus basses eaux: PBE=313,099 m
Hauteur relative de crue à gauche ya=4.3531 m
Hauteur relative de crue à droite yb=4.3175 m
Tirant d’air : t=1,5m
Tableau 3-3 : Hypothèses pour dimensionnement hydraulique
 3.3.3 DETERMINATION DE LA SURELEVATION DU NIVEAU DES

EAUX

La construction d’un ouvrage dans le lit d’un cours d’eau

provoque une réduction de la section disponible pour l’écoulement des
eaux donc nécessairement une surélévation du niveau des eaux.

La connaissance de cette augmentation du niveau est

indispensable pour déterminer les caractéristiques de l’ouvrage, des
remblais d’accès et fixer les dispositifs de protection destinés à assurer
leur pérennité.

La surélévation du niveau des eaux est exprimée par la formule

𝑸𝑸𝟐𝟐 𝑽𝑽𝟐𝟐𝒂𝒂𝒂𝒂
∆𝒁𝒁 = −∝ + ∆𝒉𝒉𝒇𝒇
𝟐𝟐𝒈𝒈𝑪𝑪𝟐𝟐 𝑺𝑺𝟐𝟐𝟎𝟎 𝟐𝟐𝒈𝒈

Avec

𝑸𝑸𝟐𝟐
⎧ = 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 ℎ𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
𝟐𝟐 𝟐𝟐
⎪𝟐𝟐𝒈𝒈𝑪𝑪 𝑺𝑺𝟎𝟎
⎪
𝑽𝑽𝟐𝟐𝒂𝒂𝒂𝒂
⎨ ∝ = ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑑𝑑 ′ 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 à 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝟐𝟐𝒈𝒈
⎪
⎪
⎩ ∆𝒉𝒉𝒇𝒇 = 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓

∆𝑍𝑍 = 𝑟𝑟é𝑙𝑙é𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑙𝑙 ′ 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒

⎧
⎪ 𝐶𝐶 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑é𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏
⎪
⎪ ∝ = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑖𝑖𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣
⎪ 𝑉𝑉 = 𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑙𝑙 ′ 𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜𝑜
𝐴𝐴𝐴𝐴

⎨ 𝑔𝑔 = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎é𝑙𝑙é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝

⎪
⎪𝑄𝑄 = 𝑑𝑑é𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
⎪ 𝑆𝑆0 = 𝑑𝑑é𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏ℎé 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑑𝑑é𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏 𝑄𝑄
⎪
⎩ ∆ℎ𝑓𝑓 = 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑛𝑛𝑛𝑛
 Cette formule a été élaborée d’après des travaux réalisés par l’Institut
de Technologie de Géorgie aux Etats Unis d’Amérique.

3.3.3.1 DETERMINATION DE LA PERTE DE CHARGE PAR

𝑸𝑸𝟐𝟐
FROTTEMENT
𝟐𝟐𝟐𝟐𝑪𝑪𝟐𝟐 𝑺𝑺𝟐𝟐𝟎𝟎

3.3.3.1.1 DETERMINATION DU COEFFICIENT C

𝐶𝐶 = 𝐶𝐶𝑐𝑐 ∗ 𝐶𝐶𝐸𝐸 ∗ 𝐶𝐶∅ ∗ 𝐶𝐶𝑝𝑝 ∗ 𝐶𝐶𝐹𝐹 ∗ 𝐶𝐶𝑥𝑥 ∗ 𝐶𝐶𝑠𝑠 ∗ 𝐶𝐶𝑦𝑦

Avec

𝑪𝑪𝑪𝑪 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐

⎧
⎪ 𝑪𝑪𝑬𝑬 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑 ′ 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒é𝑒𝑒
⎪
⎪ 𝑪𝑪∅ = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏
⎪ 𝑪𝑪 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
𝑷𝑷

⎨ 𝑪𝑪𝑭𝑭 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹𝐹

⎪ ′
⎪ 𝑪𝑪𝑿𝑿 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑡𝑡é
⎪ 𝑪𝑪 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠
⎪ 𝑺𝑺
⎩𝑪𝑪𝒀𝒀 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑖𝑖𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒

Ces différents coefficients sont déterminés à partir des abaques.

3.3.3.1.2 DETERMINATION DU COEFFICIENT

RELATIF DE TRANSFERT M

2/3
𝑇𝑇0 𝑆𝑆0 ∗ 𝑅𝑅0 ∗ 𝐾𝐾0
𝒎𝒎 = =
𝑇𝑇𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑆𝑆𝐴𝐴𝐴𝐴 ∗ 𝑅𝑅 2/3 ∗ 𝐾𝐾𝐴𝐴𝐴𝐴
𝐴𝐴𝐴𝐴

Avec
𝑻𝑻𝟎𝟎 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
�
𝑻𝑻𝑨𝑨𝑨𝑨 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
 LIT MAJ LIT LIT MAJ
GAUCHE MINEUR DROITE
Surface mouillée SAM m2 0 34.7248 0
Périmètre mouillé PAM m 0 38.2866 0
Rayon hydraulique RAM m 0 0.91 0
Coefficient de Manning
Strickler KAM - 0 22,00 0
Débit écoulé Q m3/s 0 156.66 0
Coefficient de transfert en 0 715.80 0
TAM m3/s
amont 715.80

Tableau 3-4 : Calcul du coefficient de transfert en amont TAM

LIT MAJ LIT LIT MAJ

GAUCHE MINEUR DROITE
Surface mouillée S0 m2 - 31.073 -
Périmètre mouillé P0 m - 34.89 -
Rayon hydraulique R0 m - 0.89 -
Coefficient de Manning
K0 - - -
Strickler 22,00
0,00 632.79 0,00
coefficient de transfert du
T0 m3/s 632.79
pont

Tableau 3-5 : Calcul du coefficient de transfert au droit du pont

T0

𝒎𝒎 = 0.12

3.3.3.1.3 DETERMINATION DES COEFFICIENTS

HYDRAULIQUES

 Coefficient de contraction Cc

Cc = 0,98

 Coefficient d’entrée CE
 Ce = 1,00

 Coefficient de biais CΦ=0.71

 Coefficient de piles Cp

Cp = 1

 Coefficient du nombre de Froude

Q
F = �g ∗ y=0,20 => CF=1.06
S

 Coefficient de profondeur relative de l’eau Cy

� Cy = 1,00

 Coefficient d’excentrement Cx=1

Cx=1

 Coefficient de submersion Cs

Il n’intervient pas parce que le pont sera insubmersible.

𝑄𝑄 2
∆𝐻𝐻1 = = 0.60 m
2𝑔𝑔𝐶𝐶 2 𝑆𝑆02
 3.3.3.2 DETERMINATION DE LA PERTE DE CHARGE DUE A

LA PRESSION DYNAMIQUE

𝟐𝟐
𝐕𝐕𝐚𝐚𝐚𝐚
∝
𝟐𝟐𝟐𝟐

3.3.3.2.1 COEFFICIENT DE DISTRIBUTION DE

VITESSE ∝

2
SAM Ti3AM
α= 3 � 2
TAM Si AM

∝= 1,00

3.3.3.2.2 VITESSE MOYENNE D’ECOULEMENT EN

AMONT

La perte de charge due à la pression dynamique sera alors :

2
𝑉𝑉𝑎𝑎𝑎𝑎
∝ = 0.258 m
2𝑔𝑔

3.3.3.3 DETERMINATION DE LA PERTE DE CHARGE PAR

FROTTEMENT

𝑄𝑄 2 𝑄𝑄
∆𝒉𝒉𝒇𝒇 = 𝐵𝐵0 ( ) + 𝑏𝑏( )2
𝑇𝑇𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑇𝑇0

∆𝒉𝒉𝒇𝒇 = 𝟎𝟎. 𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓 𝐦𝐦

 3.3.3.4 SURELEVATION DUE A LA CONSTRUCTION DE

L’OUVRAGE

La surélévation du niveau d’eau due à l’ouvrage sera alors de :

∆𝒁𝒁 = 𝟎𝟎. 𝟖𝟖𝟖𝟖 𝒎𝒎

3.4 DETERMINATION DE LA COTE INTRADOS

La côte intrados du tablier (côte minimum sous poutres) sera

𝒁𝒁𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊 = 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 + 𝑡𝑡 + ∆𝑍𝑍

𝒁𝒁𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊𝒊 = 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑. 𝟗𝟗𝟗𝟗 𝒎𝒎

Cette côte intrados (calcul au débit centennal) conduit à une hauteur

sous tablier de 3.84 m.

Pour le calcul au débit centennal, on obtient une côte intrados de

315.94, soit une hauteur sous tablier de 3.84 m.

Nous prenons comme hauteur libre sous le tablier 4,50 m

4 CHOIX DU TYPE D’OUVRAGE

De tout ce qui précède, nous proposons un pont de longueur 20 m de

largeur 10 m et de hauteur hors PBE 4.50m
1 PRÉDIMENSIONNEMENT DES PARTIES D’OUVRAGE

Les dimensions seront déterminées en tenant compte de la rigidité des ouvrages.

1.1 Tablier

Il est composé de poutres, entretoises, hourdis (prédalle + dalle), et de

la dalle de transition. Le tableau suivant donne les dimensions des parties
constituant la dalle.

ELEMENTS DIMENSION
Longueur LP 19,33 m
Nombre NP 4
Hauteur totale HP 1,25 m
POUTRES
Epaisseur d'âme bo 0,50 m

Largeur de la table b 2,50 m

Prédalle Epaisseur ep 0,08 m

Dalle Epaisseur Eh 0,17 m
Nombre Ne 2
Hauteur He 0,80 m
ENTRTOISES
Longueur Le 8,00 m
Largeur le 0,25 m
Longueur Ldt 3,00 m
DALLE DE TRANSITION Largeur ldt 8,50 m
Epaisseur Edt 0,30 m
Tableau 1-1 : Dimensions du tablier

1.2 Infrastructure

Elle ne se compose, ici, que de la culée et du mur en retour.

ELEMENTS DIMENSIONS
Longueur Lm-f 10,00 m
MUR DE FRONT Hauteur hm-f 3,09 m
Epaisseur em-f 0,65 m
Longueur Lcorb 10,00 m
CULEES
Grande hauteur Hcorb 1,50 m
Corbeau
Petite hauteur hcorb 0,50 m
Epaisseur ecorb 0,50 m
Mur garde grève Longueur Lgg 10,00 m
 Hauteur hgg 1,720 m
Epaisseur egg 0,325 m
Longueur Lm-a/r 7,00 m
MUR Epaisseur em-a/r 0,50 m
OUVRAGES Hauteur hm-a/r 4,81 m
DE TÊTE Longueur Ldt 3,00 m
Dalle de transition Largeur ldt 8,50 m
Hauteur Edt 0,30 m
Longueur Lfc 10,00 m
Largeur lfc 9,15 m
FONDATION Sous culées Largeur talon lp 1,15 m
Largeur Patin lt 7,35 m
Epaisseur efc 0,75 m
Tableau 1-2 : Dimensions des parties de l’infrastructure

1.3 Plans de coffrage

Voir ANNEXE

1.4 Evaluation du coût

Pour évaluer le cout estimatif de l’ouvrage il nous a fallu prendre en compte certaines
considération compte tenu du manque de données précises. En effet, l’abscence de données
géotechnique nous a poussée a considérer une fondation superficielle pour l’ouvrage.
Néanmoins, nous avons considéré l’utilisation d’une foreuse pour confirmer cette option. Aussi,
l’ étude étant en APS, nous n’avons pas eu d’éléments précise pour estimer réellement les
quantités d’aciers dans les rtes d’ouvrages. Nous avons donc pris comme ratio, des valeurs
standards àparytir desquelles nous avons estimé nos coûts unitaires. Ci-dessous le DQE obtenu.

Prix
N° DESIGNATION Unite Qté Montant
unitaire

000 INSTALLATION
Travaux généraux : Déviations,
001 Construction de batardeaux, ff 1 15 000 000 15 000 000
Maintien de l'écoulement du lac;
Installation de l'entreprise: Bases,
bureaux, Amenée et repli de
002 ff 1 95 000 000 95 000 000
matériels de levage et de
terrassement
Installation de la mission de
003 ff 1 35 000 000 35 000 000
contrôle
Amenée, installation et repli de 150 000
004 ff 1 150 000 000
l'atelier de forage des pieux 000
005 Etude technique détaillée ff 1 17 500 000 17 500 000
 Sondages géotechniques pour
006 ff 1 60 000 000 60 000 000
exécution du pont
TOTAL 000 60 000 000

100 FONDATIO?
101 Fouille en terrain de toute nature m3 1 575 5 000 7 875 000
102 Remblaiement des fouilles m3 105 8 000 840 000
103 Remblais contigus aux ouvrages m3 14 850 14 500 215 325 000
104 Forage des puits Ø 1000 ml - 37 500
-
105 Béton armé B30 pour puits m3 - 350 000
-
106 Recépage des puits Ø 1000 u - 85 650
-
107 Virole métallique Ø 1000 ml - 148 500
-
108 Gros béton m3 182 500 86 359 000
473,20
109 Béton de propreté m3 - 150 000
-
110 Béton armé B30 pour semelles m3 398 565 54 703 046
137,25
TOTAL 100 365 102 046

200 APPUIS ET TABLIER

201 Pré-dalles pour du tablier ép: 8cm m² 320 000 4 259 840
13,31
Béton armé B30 pour appuis et
202 m3 400 000 56 330 534
murs de soutènement 140,83
Béton armé B30 pour poutres,
203 m3 625 000 32 812 500
chevêtre et entretoise 52,50
Béton armé B30 pour dalles de
204 m3 400 000 14 280 000
tablier, et de transition 35,70
Lancement des poutres
205 u 1 675 000 6 700 000
préfabriquées 4,00
2
206 Badigeon des parements enterrés m² 7 500 19 599 000
613,20
133 981
TOTAL 200
874

300 SUPERSTRUCTURE
301 Appareil d'appui en élastomère u 285 000 2 280 000
8,00
302 Relevé d'étanchéïté ml 37 500 1 500 000
40,00
303 Chape d'étanchéïté m² 150 000 22 050 000
147,00
304 Joint de chaussée ml 360 000 5 040 000
14,00
305 Joint de trottoir ml 382 350 2 294 100
6,00
306 Garde corps S8 ml 210 000 4 200 000
20,00
307 Glissière de sécurité GS2 ml 45 650 2 282 500
50,00
Gargouille y compris tuyau et
308 u 35 000 210 000
descente d'eau 6,00
309 Bordure type T2 ml 18 500 740 000
40,00
310 Bordure de trottoir T1 ml 15 000 1 500 000
100,00
311 Corniches ml 196 875 7 875 000
40,00
Remplissage et revêtement de
312 m3 285 000 4 275 000
trottoirs en béton B25 15,00
313 Fourreaux en PVC Ø 100 mm ml 15 000 1 800 000
120,00
Soutènements et protection en
314 m3 125 000 46 875 000
enrochement 375,00
TOTAL 300 102 921 600

400 EPREUVE
401 Epreuve d'ouvrage ff 90 000 000 90 000 000
1,00
TOTAL 400 90 000 000

500 TRAVAUX ROUTIERS (ACCES)

501 Travaux préparatoires
501- Nettoyage et préparation de plate 1
m² 2 000 3 150 000
1 forme 575,00
501- 1
Décapage de terre végétale m² 2 300 3 622 500
2 575,00
501- Dépose et mis en dépôt de
m² - 17 500
3 chaussées existantes -
501- Purge de mauvais sol (sans
m3 22 500 2 362 500
4 substitution de matériaux) 105,00
502 Terrassement
502- Déblais en terrain meuble ou
m3 5 000 3 750 000
1 rippable 750,00
502- Remblais en sable d'apport
m3 14 500 5 800 000
2 insensible à l'eau 400,00
502-
Remblais en sables sélectionnés m3 1 050,00 17 000 17 850 000
3
502-
Remblais provenant des déblais m3 - 12 500
4 -
Mise en forme et compactage de la
502-
plate forme supérieure des m² 1 050,00 1 500 1 575 000
5
terrassements
DRAINAGE, ASSAINISSEMENT
503
ET PROTECTIONS
503-
Bordure CS2 ml - 17 500
1 -
503-
Saignées sur trottoir et/ou talus ml - 25 000
2 -
503-
Perré maçonné m² 1 423,02 50 000 71 151 247
3
503- Dispositif de drainage au pied de
ml - 56 850
4 talus (type fossé bétonné) -
TOTAL 500 109 261 247

TOTAL GENERAL HT 861 266 768

Tableau 1-3 : Devis quantitatif et estimatif du pont de Banikoara
 CONCLUSION

Au regard de ce qui précède, un pont de 20x10x4.50 Lxlxh a été retenu.

L’étude a été menée en APS. En phase APD, le choix définitif de l’ouvrage

convenable nécessitera donc une réflexion et un bon sens.
Figure 0-5 : Courbe des isohyètes
Figure 0-6 : Isohyètes
Figure 0-7 : Pluie annuelles faites par l'ORSTOM (Crues et apports)

Figure 0-8 : Précipitations journalières décennales

 4
1 S.2 2
19.025
50
10.00

10.00

10.50
9.00

l=3.00
50

4
S.2

VUE EN PLAN Coupe 1

1 1 : 200
4 1 : 100
10.50

888
1.75 3.50 3.50 1.75

2 5
S.2
4
S.2
1

0,25
6.425

1.25

1.25
1.25

1.25
1.201 1.00

202

50 2.00 50 2.00 50 2.00 50

4.687
5.437
5.56

5 1.221 1.479 4.95 2.50 2.50 2.50

3.09
2.486

19.05
S.2

Tablier
75

9.15
4
5 1 : 100
1
S.2

50 325 90

Vue de face
2

1.20
1.077
3.50

1.70
1 : 200

30
2.201

52
1.124

98
975

5.56
5.437

2.486

2.486

3.86
2.11
5.30 2.05 65 1.15

75

75
9.15

2 Coupe culée
6

15/01/2024 02:35:36
1 : 100
{3D}
3 S.2
 BIBLIOGRAPHIE

1) SETRA – GUIDE TECHNIQUE COURS D’EAU ET PONTS 176 page (juillet 2007)
2) Saad Bennis, Ing.,Phd- CONCEPTION HYDRAULIQUE DES PONCEAUX ;
70 pages (Janvier 2011)
3) Nguyen VAN TUU– HYDRAULIQUE ROUTIERE 350 pages ( Edition BCEOM)
4) ORSTOM- CEMAGRF-FAO- CRUE ET APPORT : MANUEL POUR
L’ESTIMATION DES CRUES DECENALES ET APPORT ANNUELSPOUR LES
PETITS BASSINS VERSANTS NON JAUGE DE L’AFRIQUE SAHELIENNE ET
TROPICAL SECHE ; 265 pages ( 02 Mars 1998)